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Dans son allocution de bienvenue, le Directeur général adjoint de l'OMC, Jean-Marie Paugam, a déclaré: “Il est maintenant plus important que jamais d'apporter un soutien tangible, par l'intermédiaire du STDF, aux agriculteurs, aux producteurs, aux négociants et aux gouvernements des pays en développement pour surmonter les perturbations des chaînes d'approvisionnement mondiales, maintenir la fluidité des échanges et faire en sorte que les pays puissent demeurer compétitifs sur les marchés mondiaux.”

L'Ambassadeur Henri Eli Monceau, Représentant permanent de l'OIF auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, a indiqué: “Pour tirer parti du commerce international, les pays en développement doivent se conformer aux prescriptions SPS rigoureuses des marchés de destination et, pour cela, ils doivent développer des compétences nationales de manière à renforcer leurs systèmes SPS, adapter leurs cadres réglementaires, etc. Je félicite le STDF pour ses travaux qui permettent aux pays africains francophones de se conformer à ces mesures SPS internationales.”

Mise en lumière des avantages conférés par les projets du STDF

Cette activité, animée par Nydiane Razafindrahaingo du Secrétariat du STDF, a mis en lumière combien il était important de favoriser la collaboration et le dialogue entre les parties prenantes des secteurs public et privé afin d'accroître les exportations, d'améliorer la situation en matière de santé et de contribuer aux avantages socio-économiques à long terme.

Par exemple, au Togo, le STDF et le COLEAD ont œuvré au renforcement du système SPS national, ce qui a permis d'améliorer les connaissances et les pratiques des producteurs et des exportateurs, et de réduire le nombre d'interceptions de fruits et légumes togolais exportés vers l'Union européenne.

Au Cameroun, le STDF a collaboré avec le COLEAD afin d'améliorer l'innocuité et la qualité du poivre de Penja, donnant lieu à une meilleure compréhension des risques SPS, des bonnes pratiques et des prescriptions relatives à l'accès aux marchés, ainsi qu'à l'obtention d'une indication géographique protégée (IGP) pour ce produit dans l'Union européenne. 

“Le projet relatif au poivre de Penja financé par le STDF et mené au Cameroun a eu des effets concrets. Il a favorisé la création d'emplois, accru les revenus des acteurs le long de la chaîne de valeur grâce à un plus grand respect des exigences du marché international et amélioré les pratiques de production. Depuis l'enregistrement de l'indication géographique protégée dans l'Union européenne, le poivre de Penja est fortement apprécié par les consommateurs européens”, a indiqué l'Ambassadeur Salomon Eheth (Cameroun).  

 Nadia Theodore, Ambassadrice du Canada — l'un des principaux partenaires de développement du STDF —, a relevé: “l'assistance technique dans le domaine SPS est un moyen de garantir une égalité de conditions qui permet aux pays en développement et aux pays les moins avancés d'obtenir et de conserver un accès aux marchés”.  

Vous pouvez regarder l'enregistrement de l'activité ici.

À propos du STDF

Le STDF est un partenariat mondial multipartite, créé par l'OMC en collaboration avec l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) des Nations Unies, l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le Groupe de la Banque mondiale et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Il sert de pôle de connaissances et de mécanisme de financement pour des projets collaboratifs et innovants menés dans le domaine SPS au profit des pays en développement et des pays les moins avancés. Depuis sa création, le STDF a soutenu 75 projets en faveur de pays africains francophones, représentant 35% de ses financements de projets à ce jour. Des renseignements détaillés sur les possibilités de bénéficier des projets du STDF sont disponibles ici.