S'adressant ?la réunion de l'Union interparlementaire sur le commerce international, M. Moore a dit que les parlementaires étaient les représentants élus de la sociét?civile et qu'en tant que tels ils étaient tenus de suivre de près les travaux de l'OMC et de contribuer ?l'élaboration de son programme.

“Les parlementaires et les législateurs doivent connaître les institutions qui leur appartiennent. Les commissions d'enquête parlementaires doivent surveiller de très près l'OMC et les autres organisations internationales. Il le faut et c'est salutaire,?a dit M. Moore aux parlementaires présents.

M. Moore s'est dit satisfait de l'initiative prise par l'Union interparlementaire d'organiser cette réunion et indiqu?que lui-même et le Secrétariat de l'OMC étaient prêts ?apporter leur aide ?l'UIP pour toute conférence ayant trait au commerce que celle-ci pourrait organiser ?l'avenir.

Le Directeur général a précis?que le système commercial multilatéral ne constituait pas une menace pour la souverainet? nationale, mais offrait en réalit??toutes les nations, et en particulier aux plus petites et aux plus vulnérables, l'occasion de renforcer leur souverainet?pour les questions ayant une dimension planétaire.

M. Moore a ajout?ce qui suit: “Mon propos aujourd'hui est le suivant: un système multilatéral, loin de constituer une nouvelle forme de colonialisme, ouvre ?la transparence et ?la concurrence les positions privilégiées des puissants. Le système multilatéral auquel les gouvernements sont parties prenantes n'est pas une nouvelle forme de colonialisme. Au contraire, il a donn?le coup de grâce ? l'impérialisme et aux privilèges nationaux.?