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WT/LDC/HL/16
(97-4674)
24 octobre 1997
Colloque des ONG organis?conjointement par l'OMC et la CNUCED
R閡nion de haut niveau sur les mesures int間r閑s en faveur du d関eloppement du commerce des pays les moins avanc閟
Rapport
et recommandations adoptees a lissue du colloque
des ong sur les questions liees au commerce qui affectent
les pays les moins avances organise conjointement par
LOMC et la CNUCED
Recommandations de la societe civile a la reunion de haut
niveau sur les mesures integrees en faveur du
developpement du commerce des pays les moins avances
Pr閍mbule Haut de page
1. Suite ?notre r閡nion ?Gen鑦e les 25 et 26 septembre 1997, ?linvitation des secr閠ariats de lOMC et de la CNUCED, nous, les organisations non gouvernementales (ONG) participantes 閚um閞閑s plus loin, faisons part des consid閞ations suivantes ?la R閡nion de haut niveau:
- Nous sommes pr閛ccup閑s par l'appauvrissement des 48 pays les moins avanc閟 et leur marginalisation progressive dans le syst鑝e commercial mondial. Ces pays repr閟entent 12 pour cent de la population mondiale mais moins dun demi pour cent des 閏hanges mondiaux. En outre, la situation de certaines cat間ories de la population de ces pays - notamment les femmes - a tendance ?se d閠閞iorer de fa鏾n inacceptable.
- Nous sommes pr閛ccup閑s par le recul en termes r閑ls de lAPD, alors que celle-ci repr閟ente les deux tiers du total des flux dinvestissements vers les PMA, bien que les gouvernements se soient engag閟 ? l'accro顃re, notamment dans des r閟olutions successives adopt閑s lors des sommets mondiaux post閞ieurs ?la CNUED tenue ?Rio en 1992.
- Nous nous f閘icitons que les Membres de lOMC se soient engag閟 ?mettre int間ralement en oeuvre le plan daction int間r?adopt??Singapour et esp閞ons que la collaboration sans pr閏閐ent engag閑 entre lOMC et la CNUCED se poursuivra.
- Nous nous f閘icitons que les pays Membres aient d閏id? dorganiser la R閡nion de haut niveau et que lOMC, la CNUCED et les autres organisations participantes ainsi que la communaut?des donateurs soient r閟olues ?mieux d閒inir, coordonner et mettre en oeuvre des actions visant ?rem閐ier ?cette marginalisation, ?cet appauvrissement et ?cette r間ression.
- Nous sommes heureuses davoir loccasion, en tant qu'ONG, de contribuer ?ce processus et nous nous f閘icitons de ces premi鑢es mesures visant ?nous y associer. Dans ce m阭e esprit, nous esp閞ons aussi 阾re invit閑s ?contribuer ?ce processus au niveau national. Nous sommes convaincues quune plus grande participation des ONG favorisera un processus de prise de d閏isions plus responsable et plus d閙ocratique et des strat間ies de commerce et dinvestissement plus f閏ondes.
- Soulignant que le commerce international et linvestissement 閠ranger direct ne sont pas des fins en soi mais des moyens darriver ?un d関eloppement durable, la priorit?absolue devant 阾re l閞adication de la pauvret? nous prions instamment les gouvernements et les six organisations participantes de donner suite aux recommandations ci-apr鑣.
Recommandations Haut de page
Concernant la capacit?d閏hanges
2. Lassistance technique pour le d関eloppement des 閏hanges des pays les moins avanc閟 doit respecter les priorit閟 de d関eloppement national du pays r閏ipiendaire en ce qui concerne la promotion de son 閏onomie int閞ieure et de ses 閏hanges internationaux. Elle doit r閜ondre ?l関aluation que fait le pays de ses propres besoins en mati鑢e de d関eloppement et de commerce et viser tous les acteurs du processus de d関eloppement, y compris les organisations non gouvernementales et le secteur des affaires. La fourniture de lassistance technique devrait, dans tous les cas, suivre les lignes directrices internationales g閚閞alement admises, telles que celles 閘abor閑s au sein du CAD. En outre, nous recommandons:
3. Que les programmes de d関eloppement des 閏hanges entrepris par le CCI, la Banque mondiale, le PNUD et la CNUCED se concentrent sur le renforcement des capacit閟 des petites et moyennes entreprises (PME), des coop閞atives et des micro-entreprises et des capacit閟 r間ionales par le biais de la cr閍tion, du d関eloppement ou de lam閘ioration:
a) de services de vulgarisation fournissant des conseils, une information et une coop閞ation aux entreprises, aux agriculteurs et ?dautres acteurs-cl閟 de la production int閞ieure et internationale. Il faut notamment les aider ?satisfaire aux normes de qualit? et de quantit?et leur offrir une formation en mati鑢e de gestion et de d関eloppement dentreprises et en 閏onomie.
b) dinstitutions de microcr閐it; l'implantation locale de ces institutions (qui sont souvent des ONG) est un facteur positif; n閍nmoins, les organisations internationales sont instamment pri閑s de leur fournir une assistance adapt閑 en mati鑢e dinformation et de gestion et, plus g閚閞alement, de renforcer leur capacit?de rendre service aux PME.
c) de services de formation et d閐ucation ax閟 sur le renforcement des connaissances locales au-del?des rangs des pouvoirs publics, en direction des institutions de la soci閠?civile, notamment les associations de femmes et d'agriculteurs dont les efforts sont la pierre angulaire de nos soci閠閟 et dont les moyens de subsistance sont souvent compromis par la lib閞alisation des 閏hanges. Laccent devrait 阾re mis sur le d関eloppement de produits, le transfert de technologies, le d関eloppement de technologies appropri閑s et la connaissance des r鑗les et des proc閐ures commerciales.
4. Etant donn?que le r鬺e de lOMC ne se limite pas ?la mise en oeuvre des accords mais comprend 間alement l閘aboration de r鑗les et le r鑗lement de diff閞ends, ainsi que lexamen, l関aluation et lorientation des politiques multilat閞ales:
a) le Secr閠ariat de lOMC, en association avec la CNUCED et avec le concours du PNUD, devrait 閘aborer des programmes int間r閟 de renforcement des capacit閟 visant principalement ?aider les PMA ?
i) participer efficacement ?toutes les n間ociations commerciales multilat閞ales;
ii) tirer parti du m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends de lOMC;
iii) participer de fa鏾n r閍liste ?l'閘aboration et ?l'analyse des politiques;
b) les gouvernements sont pri閟 de charger le Secr閠ariat de lOMC:
i) d'analyser lincidence sur les PMA de la mise en oeuvre de lAccord sur les ADPIC, en accordant une attention particuli鑢e ?la s閏urit? alimentaire, en associant ?ce travail les ONG, la communaut?des affaires et dautres participants imm閐iatement concern閟. Cette analyse devra d閎oucher sur la formulation de recommandations ?l'intention des organes comp閠ents de lOMC quant aux moyens de mieux combattre les effets n間atifs que lAccord sur les ADPIC pourrait avoir sur le d関eloppement des PMA;
ii) de fournir, en association avec le PNUD, la Banque mondiale et la CNUCED, une assistance imm閐iate aux pays les moins avanc閟 pour quils puissent participer de fa鏾n efficace ?
- la future r関ision de larticle 27.3 b) de lAccord sur les ADPIC;
- la d閒inition des mandats de n間ociation dans le cadre du cycle de lib閞alisation du commerce agricole qui devrait commencer en 1999;
iii) de recenser les secteurs dans lesquels des pratiques commerciales restrictives et anticomp閠itives affectent les 閏hanges internationaux de produits de base. Le Secr閠ariat de lOMC, en sappuyant sur la longue exp閞ience de la CNUCED dans ce domaine, devrait formuler des recommandations ?la R閡nion minist閞ielle de lOMC de 1998 concernant les moyens de r間ler ces questions;
iv) d'閘aborer une proposition concernant l閠ablissement dun m閏anisme dexamen, rendant compte au Conseil g閚閞al, afin de surveiller la mise en oeuvre effective des recommandations de Singapour et de la D閏ision de Marrakech concernant les effets n間atifs du programme de r閒orme agricole sur les PMA et les pays en d関eloppement importateurs nets de produits alimentaires. Ce m閏anisme dexamen devrait associer la FAO, la CNUCED et le Secr閠ariat de la Convention sur la diversit?biologique (Convention sur la biodiversit? et porter, entre autres, sur:
- la disponibilit?des denr閑s (production, capacit? dimportation de denr閑s alimentaires, fiabilit?de loffre ?limportation et aide alimentaire); la stabilit?de l'offre de denr閑s (int閞ieure et internationale) et l'acc鑣 aux denr閑s;
- l関aluation des r閜ercussions possibles du commerce dorganismes g閚閠iquement modifi閟 (OGM) et d'aliments g閚閠iquement modifi閟, notamment sur les march閟 int閞ieurs des semences et des denr閑s alimentaires, ainsi que sur la balance des paiements et la balance commerciale;
v) de tenir compte des sexosp閏ificit閟 dans lanalyse des effets des 閏hanges sur les PMA, en fournissant des donn閑s ventil閑s par sexe et autres donn閑s de base, et dans l'analyse et l'examen des politiques commerciales.
5. Les gouvernements sont pri閟 de veiller ?ce que la CNUCED et le CCI, avec le concours du PNUD:
a) 閠ablissent des programmes pour renforcer les capacit閟 des pays de pr関oir, d'関aluer et de surveiller leffet des politiques commerciales et des accords commerciaux sur le bien-阾re social et le d関eloppement, aspect essentiel de l関aluation des r閜ercussions des 閏hanges au niveau national et sous-national. Des donn閑s de bases ais閙ent accessibles sont indispensables aux organisations non gouvernementales pour analyser des questions dont l'閠ude est souvent jug閑 trop difficile ou trop co鹴euse pour que les gouvernements s'en chargent;
b) 閠ablissent des programmes dassistance pour permettre aux PMA de cr閑r ou de consolider des organismes nationaux de normalisation;
c) 閘aborent des programmes qui permettent de renforcer rapidement la capacit?des PMA de participer activement et efficacement ?la d閒inition internationale de normes;
d) encouragent et soutiennent techniquement des programmes nationaux visant ?aider les exportateurs ?tous les niveaux, mais plus particuli鑢ement les petits producteurs, ?satisfaire ?ces normes;
e) recommandent aux organes comp閠ents des moyens pour rendre les informations sur les normes et les proc閐ures associ閑s accessibles aux PMA.
6. Nous recommandons que les gouvernements des pays d関elopp閟 soutiennent les entreprises et les programmes de "commerce 閝uitable" (tels que le label Max Havelaar en Suisse) pour la promotion des exportations des petits producteurs des PMA par le biais, entre autres, de capitaux de d閜art et d'autres encouragements.
7. Une meilleure coordination simpose pour que les programmes de pays de la Banque mondiale et du FMI ne compromettent pas la participation des PMA aux n間ociations commerciales internationales mais au contraire accroissent les possibilit閟 dune telle participation. La Banque mondiale et le FMI, avec le concours du Secr閠ariat de lOMC, sont appel閟 ? 閘aborer des lignes directrices ?cette fin, en consultant les experts des organisations non gouvernementales et de la soci閠?civile dans son ensemble.
Acc鑣 aux march閟 et r鑗les commerciales Haut de page
8. Les Membres de lOMC devraient mettre en oeuvre dici la R閡nion minist閞ielle de lOMC de 1998 l'"Initiative Ruggiero" (application de droits nuls aux importations en provenance des PMA). Nous prions instamment les gouvernements des pays dont les march閟 sont des d閎ouch閟 traditionnels pour les produits des PMA de mettre en oeuvre int間ralement cette initiative et, compte tenu de limportance croissante que rev阾ent d閟ormais dautres march閟 pour les exportations des PMA (comme il ressort du document LDC/HL/3), nous demandons ?tous les autres pays d関elopp閟 et aux gouvernements des principaux pays en d関eloppement de faire de m阭e, en donnant la priorit??l閘imination de la progressivit?des droits de douane.
9. Nous prions les Membres de lOMC de faciliter ce processus, y compris par loctroi, si n閏essaire, de d閞ogations g閚閞ales permettant aux pays en d関eloppement daccorder un traitement de faveur aux PMA, dans le cadre du Syst鑝e global de pr閒閞ences commerciales d'un autre m閏anisme, et de renforcer ainsi les capacit閟 d'閏hanges Sud-Sud et d'閏hanges r間ionaux. Dans le m阭e esprit, nous prions aussi les Membres de lOMC de sengager lors de la R閡nion de haut niveau ?octroyer une d閞ogation pour le programme pr閒閞entiel renforc?Lom?nbsp;V en faveur des pays ACP.
10. Etant donn?limportance des pays voisins en tant que d閎ouch閟 ?lexportation pour les PMA, le Secr閠ariat de lOMC, en association avec la CNUCED, devrait recenser les principaux obstacles, tarifaires ou non tarifaires, aux exportations des PMA vers ces march閟.
11. Nous prions les gouvernements de charger le Secr閠ariat de lOMC:
a) de rechercher les possibilit閟 dam閘ioration et de simplification des r鑗les dorigine, notamment sur les principaux march閟, afin de faciliter les importations en provenance des PMA;
b) sur la base d'une analyse faite en association avec la CNUCED, la Banque mondiale et la FAO, de pr閟enter ?la R閡nion minist閞ielle de lOMC de 1998 diff閞entes options pour r閐uire l'impact des exportations de produits agricoles subventionn閟 de lUE et des Etats-Unis:
i) sur le d関eloppement et la s閏urit?alimentaire des PMA; et
ii) sur les possibilit閟 dexportation de produits agricoles ouvertes aux PMA;
c) d閘aborer, dans le cadre dun processus concert?associant la FAO, lOMS et le Secr閠ariat de la Convention sur la biodiversit? des propositions pour la cr閍tion dun cadre normatif afin de corriger l'impact du commerce dorganismes g閚閠iquement modifi閟 (OGM) sur les PMA, en accordant une attention particuli鑢e ?la s閏urit?alimentaire, ?la sant?humaine, ?la bios閏urit? ?la protection de lenvironnement et ?la lutte contre les ravageurs. Des r鑗les commerciales adapt閑s devraient tout au moins:
i) pallier le risque que le caract鑢e obligatoire des normes de lAccord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires/du Codex Alimentarius ne compromette le syst鑝e de lignes directrices facultatives du Codex et l'assistance technique aux PMA en mati鑢e d'innocuit?des aliments;
ii) favoriser la participation des premiers int閞ess閟 ?lexamen scientifique et ?la d閒inition des concepts de "science", normes "organiques", "principe de pr閏aution" et "consentement pr閍lable donn?en connaissance de cause".
12. Nous demandons l閘imination imm閐iate des restrictions quantitatives qui subsistent sur les textiles, les v阾ements et les produits agricoles originaires des PMA.
InvestissementHaut de page
13. Soulignant quune bonne conduite des affaires publiques, le respect des droits de lhomme et un environnement social et politique sain sont indispensables ?la viabilit?dune 閏onomie nationale et ?sa participation aux 閏hanges internationaux, nous rappelons que le march?a besoin dun Etat fort et dune capacit?nationale de r間lementation. Le recul de lAPD mentionn?dans le pr閍mbule est pr閛ccupant et linvestissement productif est un 閘閙ent indispensable ?toute 閏onomie; sa promotion, en particulier par le biais de l'accumulation de capitaux internes (l閜argne), que linvestissement 閠ranger direct devrait compl閠er, est une priorit? Etant donn?le r鬺e important des PME, des organisations communautaires, des coop閞atives de femmes et des micro-entreprises dans le d関eloppement des PMA, il convient d'encourager de pr閒閞ence les investissements 閠rangers directs qui renforcent ces acteurs. En outre, nous faisons en mati鑢e dassistance technique et de cr閍tion dun cadre international propice les recommandations suivantes:
14. Les pays Membres de lOMC, avec le concours des secr閠ariats de lOMC et de la CNUCED, doivent veiller ?ce que les PMA soient associ閟 ?tout processus visant ?閠ablir des r鑗les multilat閞ales sur l'investissement. De surcro顃, ils doivent veiller ?ce que de telles r鑗les tiennent compte de la sp閏ificit?de linvestissement dans les petites 閏onomies en d関eloppement et de sa contribution au d関eloppement durable et ?la r閐uction de la pauvret?
15. Tout accord multilat閞al en mati鑢e dinvestissement doit 阾re propice au d関eloppement, appuyer les normes fondamentales du travail et 阾re compatible avec les accords environnementaux multilat閞aux.
16. Comme les investisseurs internationaux sont tr鑣 sollicit閟, les incitations visant ?attirer des investissements ne sauraient provenir des seuls PMA; il faut que les pays d関elopp閟 y contribuent, par exemple sous forme d'avantages financiers directs et de cr閐its d'imp魌s. En r鑗le g閚閞ale, les pays d関elopp閟 et les grands pays en d関eloppement devraient promouvoir des programmes qui encouragent linvestissement 閠ranger direct dans les PMA.
17. Linvestissement n閏essite de solides ressources humaines et, par cons閝uent, il convient de donner une place importante ?l閐ucation et au renforcement des capacit閟 dans les programmes dassistance technique d閏oulant de la R閡nion de haut niveau; les programmes dajustement structurel du FMI et de la Banque mondiale devraient 間alement tenir compte de cette n閏essit?
18. La R閡nion de haut niveau devrait charger les organisations d閠ablir une structure permanente d閏hanges entre les repr閟entants des PMA et les investisseurs 閠rangers.
19. Linvestissement destin?au d関eloppement dinfrastructures dans les PMA ne peut pas 阾re laiss?au seul secteur priv?national et international. Il n閏essite un soutien consid閞able en provenance de sources financi鑢es externes autres que linvestissement 閠ranger direct.
20. Linvestissement int閞ieur peut sav閞er plus stable et plus efficace que linvestissement 閠ranger direct en mati鑢e d閞adication de la pauvret? Par cons閝uent, il faut donner la priorit? au soutien aux programmes dinvestissements et daccumulation de capitaux int閞ieurs par exemple en offrant des garanties de pr阾s et en ciblant les fonds de retraite locaux. Les investissements internationaux de portefeuille devraient 間alement 阾re orient閟 dans ce sens.
21. La CNUCED, avec le soutien de la Banque mondiale, devrait 閠ablir un programme afin de renforcer les capacit閟 de recherche et de surveillance des PMA en mati鑢e d'関aluation de lincidence de linvestissement 閠ranger direct sur leur 閏onomie. On pourrait ?cet effet appuyer ou cr閑r des centres r間ionaux de recherche et faire appel aux capacit閟 de la soci閠?civile.
R鬺e des ONGHaut de page
22. Les ONG et les gouvernements ont une mission de service public commune mais des responsabilit閟 et des aptitudes diff閞entes. Les ONG ont un r鬺e particulier ?jouer dans le renforcement de la capacit?commerciale du fait de leur exp閞ience pratique de longue date au niveau de la base. Tout comme les gouvernements, elles ont un r鬺e vital et l間itime ?jouer pour faire en sorte que les avantages et les co鹴s de la lib閞alisation des 閏hanges et de linvestissement 閠ranger soient distribu閟 閝uitablement. En notre qualit?de repr閟entants reconnus de la soci閠?civile, nous, les ONG, souhaitons sinc鑢ement contribuer ?l'閐ification du syst鑝e commercial international de fa鏾n ? promouvoir le bien-阾re de nos peuples et de nos pays. Nous poss閐ons de solides connaissances et sommes d関ou閟 ?notre mission, ce qui nous permet de contribuer ?la croissance productive des 閏hanges internationaux conform閙ent aux priorit閟 du d関eloppement en offrant conseils et appui pour la conception et la fourniture de services ?la collectivit?et aux pouvoirs publics. Plus sp閏ifiquement, nous recommandons:
23. Que la R閡nion de haut niveau encourage et aide les gouvernements des PMA ?tirer parti de lexp閞ience sp閏ialis閑 et des connaissances techniques que les ONG ont amass閑s dans leurs activit閟, quil sagisse de la poursuite dinitiatives commerciales, de lanalyse de branches de production ou de march閟 ou de la conception et de l'ex閏ution de programmes de d関eloppement. Plus sp閏ifiquement, les ONG peuvent:
a) appuyer les processus commerciaux nationaux et internationaux en compl閠ant activement la participation des gouvernements aux travaux de lOMC et des autres organisations commerciales internationales;
b) aider ?la collecte et ?la diffusion dinformations et de donn閑s, activit閟 pour lesquelles l'Etat manque souvent de ressources;
c) contribuer ?la mise en valeur des ressources humaines, qui doit 阾re une activit?rentable et favoriser l'autonomie.
24. Que lOMC et les cinq autres organisations internationales participant ?la R閡nion de haut niveau tirent meilleur parti des comp閠ences sp閏ialis閑s des ONG.
25. Que les gouvernements associent les ONG ?l'examen p閞iodique de leur politique commerciale dans le cadre de lOMC.
26. Que lOMC et les autres organisations participantes fassent appel aux ONG afin de diffuser linformation dune mani鑢e plus efficace.
27. Que les ONG aient un r鬺e dans la surveillance des effets de linvestissement 閠ranger direct sur les petites 閏onomies vuln閞ables.
28. Que les gouvernements nationaux appuient linitiative de M. Ricupero, Secr閠aire g閚閞al, visant ?associer davantage les ONG, y compris les associations professionnelles, aux travaux de la CNUCED, ainsi que les initiatives qui aident les ONG ?mieux comprendre les organes qui 閘aborent les politiques commerciales et les institutions commerciales multilat閞ales et ?collaborer de fa鏾n constructive avec eux.
SuiviHaut de page
29. La R閡nion de haut niveau devrait instituer un m閏anisme de suivi syst閙atique, pr関oyant notamment une r閡nion p閞iodique, par exemple tous les deux ans. Afin de donner tout leur poids aux mesures d閏oulant de cette R閡nion de haut niveau, il faudrait 閘argir lordre du jour des r閡nions futures et y englober l'examen dautres probl鑝es macro-閏onomiques qui entravent le d関eloppement des PMA et leur participation ?l閏onomie mondiale, par exemple les probl鑝es du prix des produits de base, de la dette et des importations agricoles.
30. La coordination entre les six organisations associ閑s ? la R閡nion de haut niveau devrait se poursuivre, avec une participation permanente des ONG en qualit? dobservateurs et de sources dinformations, de capacit閟 et dexp閞ience du terrain.
31. Nous demandons officiellement au Pr閟ident de la R閡nion de haut niveau de soumettre aux participants les recommandations qui pr閏鑔ent.
Annexes
Liste des documents soumis au colloque. Ces documents peuvent 阾re obtenus sur demande aupr鑣 du Secr閠ariat de lOMC, Division des relations ext閞ieures.
Liste d閒initive des participants Haut de page
Nom du repr閟entant |
Abr関iation |
Pays |
M. Martin LIDEGAARD | EUROSTEP | Belgique |
Mlle Janice F豏DE | ICDA | Belgique |
M. John KRAUS | ICC | France |
M. Antoine de RAVIGNAN | SOLAGRAL | France |
M. H.C. GOLCHHA | WASME | Inde |
M.
Christophe BELLMANN M. Richard GERSTER M. Migues BAUMANN |
SWISSAID | Suisse |
M. B. Raj BHANDARI | GLOBAL TRADERS CONFERENCE | Suisse |
M.
Ricardo MELENDEZ-ORTIZ M. Andrew CROSBY Mlle Maud JOHANSSON, FORUM SYD M. Klaus PEIPEL, MISEREOR M. Mark HALLE, IUCN Mlle Myriam VANDER STICHELE, TNI Mlle Mariama WILLIAMS, WIDE M. Charles ARDEN-CLARKE, WWF |
ICTSD | Suisse |
Mlle Caroline Le QUESNE | OXFAM | Royaume-Uni |
M. Peter MADDEN | CHRISTIAN AID | Royaume-Uni |
Mlle Kristin DAWKINS | IATP | Etats-Unis |
M. Maximilien da SILVA | ASED | B閚in |
Mme Sylvie KABORE | PRODIA | Burkina Faso |
M. Pierre KANIKA | CNONGD | R閜ublique d閙ocratique du Congo |
M. Isma雔 DAHER | AMITERD | Djibouti |
M. Laeke M. DEMESSIE | RADEV | Ethiopie |
Mlle Mariama ASHCROFT | TANGO | Gambie |
Mme Charlotte KARIBUHOYE | TINIGUENA | Guin閑-Bissau |
M. Pano雔 RAKOTOVAO | APEM | Madagascar |
M. Issa SISSOUMA | CCA-ONG | Mali |
M. Diallo HOUSSEYNE | WORLD VISION INT'L | Mauritanie |
M. Sunil MANANDHAR | SEWA | N閜al |
Mlle Mary RUSIMBI | TANGO | Tanzanie |
M. David P. KALETE | DENIVA | Ouganda |
Liste recapitulative des documents presentes lors du colloque Haut de page
1. Encourager linvestissement dans les pays les moins avanc閟: exemple du Burkina Faso, Promotion du d関eloppement industriel-artisanal et agricole (PRODIA-AC), Burkina Faso, Mme Kabore Sylvie, Conseiller des affaires 閏onomiques, Administrateur de PRODIA. (Fran鏰is et anglais)
2. D関elopper la capacit?d閏hanges dans les pays les moins avanc閟, Centre de documentation dinformation et de formation pour le d関eloppement (CEDIFOD), R閜ublique centrafricaine, M. Marc Karangaze, Pr閟ident/Fondateur. (Fran鏰is et anglais)
3. Promotion of Investment in Least Developed Countries with Special Reference to Nepal World Association for Small and Medium Enterprises (WASME), M. Hulas Chand Golha, Immediate Past President. (R閟um?en anglais et fran鏰is, document en anglais seulement)
4. Encourager linvestissement dans les pays les moins avanc閟, Madagascar, Association pour la promotion de lentreprise ?Madagascar (APEM), M. P. Rakatovao. (Fran鏰is et anglais)
5. Encourager linvestissement dans les pays les moins avanc閟, Comit?de coordination des actions des ONG au Mali (CCA-ONG), M. Issa Sissouma, Le Tr閟orier G閚閞al. (Fran鏰is et anglais)
6. Encourager linvestissement dans les pays les moins avanc閟, World Vision International, Mauritanie, M. Diallo Housseyne, Training Coordinator. (Fran鏰is et anglais)
7. Building the Capacity to Trade, Swiss Coalition of Development Organisations, M. Christophe Bellmann, Coordinator for Development Policy. (Anglais et fran鏰is)
8. Prerequisites of Enhanced Participation of Least Developed Countries in Global Trade, Global Traders Conference, Switzerland, M. B. Raj Bhandari, Chief Consultant. (Anglais seulement)
9. Rapport sur le d関eloppement de la capacit? d閏hanges des pays les moins avanc閟, F閐閞ation des Organisations non gouvernementales au Togo (FONGTO). (Fran鏰is et anglais)
10. Building the Capacity to Trade in Least Developed Countries , Oxfam, United Kingdom. Ms. Caroline LeQuesne, Policy Adviser, Trade and Environment. (Anglais et fran鏰is)
11. Building the "capacity to trade" through trade-related policy reform towards revising the Agreement on Agriculture and the Agreement on Trade-Related Intellectual Property Rights, Institute for Agriculture and Trade Policy, United States, Ms. Kristin Dawkins, Director, Trade and Agriculture. (Anglais et fran鏰is)
12. Building the Capacity to Trade in Least Developed Countries. DENIVA. Uganda. Mr. David P. Kalete. (Anglais seulement)
13. D関elopper la capacit?d閏hanges dans les pays les moins avanc閟. ASED, R閜ublique du B閚in. M. Maximilien da Silva. (Fran鏰is seulement)
14. Les mesures pour r閟oudre les obstacles ?lacc鑣 aux march閟 pour les PMA, ?lexemple des petits producteurs agricoles de Guin閑-Bissau. TINIGUENA, Guin閑-Bissau. Mme Charlotte Karibuhoye. (Fran鏰is seulement)