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Organisé par l'OMC à Genève, cet
atelier de quatre jours sur l'Accord sur les ADPIC et la santé publique
s'inscrivait dans le cadre des activités de l'Organisation en matière
de coopération technique et de renforcement des capacités. Le sigle
“ADPIC”, “aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent
au commerce”, est utilisé pour désigner l'Accord de l'OMC sur la
propriété intellectuelle.
Tout comme les ateliers antérieurs organisés à Genève depuis 2005,
cette activité de renforcement des capacités visait à faire en sorte
que les participants disposent des renseignements nécessaires pour que
leur pays puisse mettre à profit les flexibilités que prévoit l'Accord
sur les ADPIC à des fins de santé publique.
Il a été question, entre autres choses, de la flexibilité
additionnelle dont sont convenus les Membres en
août 2003
et
décembre 2005
pour permettre la fabrication sous licence obligatoire de versions
génériques de médicaments brevetés en vue de leur exportation vers les
pays qui ne peuvent pas fabriquer eux-mêmes ces médicaments,
flexibilité parfois dénommée “système prévu au paragraphe 6”.
Les flexibilités en matière de santé publique que prévoit l'Accord sur
les ADPIC occupent une place importante dans d'autres activités
nationales et régionales de l'OMC en matière de coopération technique.
Des ateliers régionaux similaires ont aussi été organisés à
l'intention des pays africains à Maurice en juin 2006, pour la région Asie-Pacifique à Macao en juillet 2007, et pour les pays d'Amérique
latine et des Caraïbes en 2008.
Pour cet atelier, le ton a été donné par une
séance d'introduction sur l'interface entre les droits de propriété
intellectuelle et la santé publique, organisée conjointement par l'OMC,
l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation mondiale
de la propriété intellectuelle (OMPI). Ensuite, des présentations
faites par des fonctionnaires de l'OMC ont permis d'exposer les
éléments clés de l'Accord sur les ADPIC et des instruments connexes de
l'OMC, en particulier les dispositions présentant un intérêt direct
pour la santé publique, la Déclaration de Doha sur l'Accord sur les
ADPIC et la santé publique, ainsi que le système prévu au paragraphe
6. Pour compléter le tableau, des représentants des Membres de l'OMC
ont discuté des flexibilités que prévoit l'Accord sur les ADPIC et
rendu compte de la législation d'application en vigueur qui autorise
les exportations et importations dans le cadre du système prévu au paragraphe 6. Au
moyen d'exercices pratiques, les participants ont pu appliquer les
connaissances acquises à des cas concrets.
En vue de replacer la question des ADPIC et de la santé publique dans
le contexte d'une action plus vaste visant à résoudre les problèmes
liés à la santé publique, plusieurs autres intervenants ont échangé
des données d'expérience et des vues sur certaines questions clés
présentant un intérêt direct pour la santé publique. Parmi les
questions évoquées figuraient, en particulier, la gestion des droits
de propriété intellectuelle dans le cadre de projets concrets liés à
la santé, des questions relatives à l'agrément réglementaire, au
contrôle de la qualité et à l'efficacité des médicaments, ainsi qu'à
la concurrence et aux marchés publics. Les orateurs invités étaient
notamment des représentants des secteurs de la recherche-développement
et des génériques, de Médecins sans Frontières, du Fonds mondial, de
Medicines for Malaria Venture et de l'African Network for Drugs and
Diagnostics Innovation.
Les participants venaient des pays suivants: Arménie, Cambodge, Cuba,
Grenade, Hong Kong Chine, Indonésie, Iraq, Jordanie, Corée, Laos,
Liban, Mexique, Moldova, Nigéria, Oman, Pérou, Philippines, Russie,
Samoa, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Taipei chinois et Ukraine.
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