国产麻豆一精品一av一免费,亚洲av无码日韩av无码网址,夜精品无码a片一区二区蜜桃,A级成人片一区二区三区

ADPIC

Pour en savoir plus

  

La Directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, le Directeur général de l’OMPI, Daren Tang, et la Sous-Directrice générale chargée de l'accès aux médicaments et aux produits de santé, Dre Yukiko Nakatani, ont ouvert le Symposium. Ils ont appelé l'attention sur l'incidence sanitaire, économique et sociale des MNT, telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies respiratoires chroniques et le diabète, et ont insisté sur la nécessité de faire au plus vite des efforts, des investissements et des réformes des politiques au niveau intersectoriel pour faire face avec succès à la charge de morbidité croissante des MNT. Ils se sont également réunis de manière informelle avant le Symposium pour discuter des orientations futures de la coopération trilatérale et réaffirmer leur détermination à promouvoir des solutions intégrées aux problèmes mondiaux de santé publique.

La DG Okonjo-Iweala a noté que les MNT étaient responsables de 74% de la totalité des décès au niveau mondial. Pourtant, bien qu'il soit urgent de promouvoir l'innovation et l'accès équitable aux technologies de prévention, de détection et de traitement des MNT, ces maladies n'étaient pas considérées comme une priorité. La DG a donc encouragé les secteurs public et privé à travailler ensemble au renforcement des capacités de fabrication et d'innovation nécessaires pour réduire la charge des MNT partout dans le monde.

Repensant aux leçons tirées de la pandémie de COVID-19, la DG a aussi mis en avant trois points essentiels: “Premièrement, l'ouverture des échanges est nécessaire pour accroître la production et la diffusion des contre-mesures. Deuxièmement, pour optimiser à la fois l'innovation et l'accès, il convient d'utiliser de préférence des arrangements rapides et collaboratifs en matière de propriété intellectuelle. Et troisièmement, la surconcentration de la capacité de production et d'innovation devient une vulnérabilité en cas de crise”.

Le texte intégral de sa déclaration est disponible ici.

Le DG Tang a indiqué que l'un des grands défis à relever consistait à faire en sorte que les innovations susceptibles d'aider le monde à lutter contre les MNT “arrivent sur le terrain, atteignent la population locale et contribuent à générer des effets concrets, en particulier dans les pays en développement.” Il a également expliqué qu'“une solution clé à long terme en la matière était d'aider les États membres à développer des écosystèmes dynamiques, que ce soit dans le domaine du commerce, de la santé ou de l'innovation. Cela leur permettrait d'assimiler plus efficacement les technologies qui sont transférées ou cédées sous licence et de promouvoir le déploiement et la commercialisation d'innovations et de solutions d'origine nationale”.

Le DG Tang a également dit que “cette approche écosystémique permettrait également à ceux qui mettent en place des capacités de fabrication locales de ne pas être simplement un centre de fabrication, mais de tirer parti des énormes investissements dans l'infrastructure, les compétences et les connaissances que cela entraîne, pour devenir eux-mêmes des centres d'innovation. Ne donnons pas des ingrédients aux gens, apprenons-leur à construire des cuisines”.

Le texte intégral de sa déclaration est disponible ici.

La Sous-Directrice générale Nakatani a souligné que “l'accès à des technologies médicales abordables et de qualité garantie est un élément essentiel de la couverture sanitaire universelle et un droit humain fondamental. Pourtant, des millions de personnes atteintes de MNT ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin en raison des coûts élevés, de la disponibilité limitée et de la distribution inéquitable des médicaments.” Mme Nakatani a également noté qu'“à l'approche de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la prévention et la maîtrise des MNT qui se tiendra en 2025, nous disposons d'une occasion cruciale d'adopter un nouveau cadre ambitieux et réalisable pour accélérer la riposte mondiale face aux MNT, sur la base de données probantes et des droits humains”.

Le texte intégral de sa déclaration est disponible ici.

Le discours d'orientation a été prononcé par le Dr Jeremy Farrar, Scientifique en chef de l'OMS. M. Farrar a attiré l'attention sur ce point: “Cet âge d'or de la science produira des avancées incroyables dans tous les domaines de la santé, mais si nous ne faisons rien, celles-ci ne seront accessibles qu'à une poignée de personnes dans quelques pays. (…) Si nous ne donnons pas à l'égalité une place centrale dans la manière dont nous développons notre science, notre innovation et nos avancées technologiques, je crains alors que la science, malgré toute notre volonté, n'aboutisse à une plus grande inégalité”.

M. Farrar a ajouté qu'il était primordial d'avoir des institutions solides, réactives et bien gouvernées aux niveaux national et mondial pour répondre aux besoins des personnes. Il a également indiqué que pour parvenir à une plus grande équité, au lieu de réagir aux tendances et aux progrès scientifiques, il fallait les anticiper.

Le texte intégral de sa déclaration est disponible ici.

Les remarques liminaires et le discours d’orientation ont été suivis de trois tables rondes.

La première table ronde, animée par la Sous-Directrice générale Nakatani, a permis d'examiner les derniers faits nouveaux et les stratégies visant à réduire la charge des MNT au niveau mondial; des intervenants de l'OMS, des centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, et de l'Alliance sur les MNT ont pris la parole.

La deuxième table ronde, animée par la Directrice générale adjointe de l'OMC, Johanna Hill, a permis d'examiner les défis et les possibilités en matière de renforcement et de coordination des capacités de production, notamment le rôle du commerce et de la propriété intellectuelle (PI) dans ce processus. Des intervenants du Council on Foreign Relations, de Regionalized Vaccine Manufacturing Collaborative, de la Campagne d'accès aux médicaments essentiels de MSF, du groupe Aspen Pharmacare, de MedTech Europe et de la Fondation Access to Medicine ont pris part à la discussion.

La troisième table ronde, animée par le Sous-Directeur général de l'OMPI, Edward Kwakwa, a permis d'examiner en quoi la PI peut servir de catalyseur aux technologies innovantes qui aident à lutter contre les MNT. Elle a aussi permis d'examiner la contribution que l'industrie manufacturière locale et régionale pourrait apporter à l'élargissement de l'accès aux technologies médicales et à la promotion d'écosystèmes d'innovation durables. Les intervenants représentaient la Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique, Eli Lilly, Duopharma Biotech, Cancer Alliance South Africa et le Medicines Patent Pool.

Dans ses remarques finales, la DGA Hill a souligné qu'il fallait favoriser un environnement propice à la recherche et au développement scientifiques, tout en veillant à ce que les nouveaux traitements restent accessibles et abordables pour tous. Elle a également indiqué qu'il était important d'encourager les pays et les régions à devenir des pôles d'innovation et de technologie, et a ajouté que des règles commerciales ouvertes et prévisibles étaient essentielles pour ouvrir la voie à de nouveaux acteurs sur le marché et créer des chaînes d'approvisionnement résilientes.

Le texte intégral de sa déclaration est disponible ici.

L'enregistrement vidéo du Symposium, les exposés et les biographies des intervenants et des modérateurs sont disponibles ici.

Partager

Partager


  

Des problèmes pour visualiser cette page?
Veuillez écrire à [email protected] en indiquant le système d’exploitation et le navigateur que vous utilisez.