Ces discussions ont port?principalement sur le lancement harmonieux des négociations, sur le maintien de l'engagement des Ministres dans le programme de travail et sur le programme coordonn?de renforcement des capacités et d'assistance technique en faveur des pays en développement.

Ces derniers jours, M. Moore a rencontr?cinq ministres: M. Luis Ernesto Derbez, Secrétaire ?l'économie du Mexique, M. Hwang Doo-Yun, Ministre sud-coréen du commerce, M. Pascal Lamy, Commissaire européen charg?du commerce, M. Pierre Pettigrew, Ministre canadien du commerce et M. Robert Zoellick, Représentant des États-Unis pour les questions commerciales internationales. Il rencontrera prochainement des hauts fonctionnaires indiens, japonais et pakistanais. Il s'entretiendra aussi avec d'autres ministres lors de leur passage ? Genève dans les prochaines semaines, ainsi qu'?l'occasion du Forum économique mondial qui se tiendra ?New York la semaine prochaine.

Le 20 janvier, le Directeur général et plusieurs hauts fonctionnaires du Secrétariat ont rencontr?M. Derbez et son équipe pour informer le Ministre des différents éléments qu'implique l'accueil d'une conférence ministérielle. ?la réunion du Conseil général tenue les 19 et 20 décembre, les gouvernements Membres sont en effet convenus que le Mexique accueillerait la cinquième Conférence ministérielle en 2003. M. Derbez, qui présidera la Conférence, est venu ?Genève pour entamer le processus de préparation. Il a saisi cette occasion pour rencontrer des délégations, des groupes régionaux et des représentants d'organisations non gouvernementales.

“M. Derbez et son équipe ont déj?commenc??préparer la prochaine Conférence ministérielle, presque deux ans ?l'avance. Cela ne s'est jamais vu auparavant. En laissant suffisamment de temps pour les préparatifs, les gouvernements Membres ont rendu un grand service ? l'OMC? a déclar?M. Moore.

M. Moore a dit qu'il était très important que le Comit?des négociations commerciales, qui tiendra sa première réunion le 28 janvier, prenne un bon départ. Si l'on ne mettait pas en place une structure de négociation adéquate ou si les présidents des comités n'étaient pas choisis rapidement, les travaux prendraient du retard, ce que l'on ne peut pas se permettre si l'on veut que les gouvernements Membres de l'OMC concluent les négociations prévues dans le Programme de Doha pour le développement d'ici ?la date-butoir du 1er janvier 2005 fixée ?la Conférence ministérielle.

“Nous avons fait ce qu'il fallait depuis Doha en choisissant le lieu de la prochaine Conférence ministérielle, en approuvant une augmentation du budget de 6,75 pour cent et en redéployant judicieusement le personnel du Secrétariat pour mieux appliquer les instructions données par les Ministres. Il appartient maintenant aux gouvernements Membres de veiller ?ce que les négociations prennent un bon départ. C'est ?cette condition que nous pourrons respecter le délai de 2005 mais, si l'on prend du retard au début dans le processus et les procédures, il sera très difficile de répondre ?l'attente des Ministres? a-t-il déclar?

La question du renforcement des capacités et de la coopération technique a également ét?abordée ?chacune de ces réunions. Le budget 2002 approuv?en décembre permettra ?l'OMC d'accroître de 80 pour cent les dépenses consacrées cette année ?l'assistance technique et de doubler la capacit?de l'Institut de formation.

“Il est indispensable que nous collaborions avec d'autres organisations internationales pour assurer la répartition efficace de nos précieuses ressources. Grâce ?un programme judicieux ax?sur la cohérence, ces organisations peuvent mobiliser des fonds plus efficacement. Nous ne voulons pas que nos activités de coopération technique se chevauchent? a dit M. Moore.

Le Directeur général a annonc?la tenue, le mois prochain, d'une conférence pour l'annonce des contributions au Fonds global d'affectation spéciale pour le Programme de Doha pour le développement.