En 1996, la croissance en volume des exportations de marchandises devrait se ralentir un peu mais rester robuste, ?environ 7 pour cent. Telles sont quelques-unes des constatations formul閑s dans le premier rapport du Secr閠ariat de l'OMC sur l'関olution du commerce mondial l'ann閑 derni鑢e et les perspectives pour l'ann閑 en cours (voir ci-dessous). Les autres grandes conclusions sont les suivantes:

. Pour la sixi鑝e ann閑 de suite, la croissance du commerce a largement d閜ass?celle de la production.

. Parmi les facteurs qui, d'apr鑣 de r閏entes 閠udes, expliquent cette tendance, on note l'expansion rapide du trafic de perfectionnement (activit閟 d'assemblage de produits manufactur閟 b閚閒iciant de r間imes tarifaires sp閏iaux, faisant appel ?des composants et mati鑢es import閟, souvent dans des zones franches pour l'industrie d'exportation) dans les pays hors OCDE.

. Pour la quatri鑝e ann閑 de suite, la croissance des importations de l'Asie a 閠?plus rapide que celle de ses exportations.

. L'Europe centrale et orientale a 閠?la r間ion o?le commerce a 閠?le plus dynamique, la valeur des exportations et des importations y ayant progress?d'au moins un quart.

. Les machines de bureau et l'閝uipement de t閘閏ommunication - dont la part dans le commerce est maintenant sup閞ieure ?celle des produits agricoles ou des produits des industries extractives - a encore une fois 閠?la cat間orie de produits manufactur閟 pour laquelle les 閏hanges ont 閠?les plus actifs.

. L'Afrique et le Moyen-Orient ont obtenu de meilleurs r閟ultats commerciaux que ces derni鑢es ann閑s; en effet, leurs exportations de produits des industries extractives ont fait un bond en avant, principalement sous l'effet du rench閞issement des combustibles et des m閠aux non ferreux.

. En valeur, le commerce mondial des services commerciaux a augment?de 14 pour cent l'ann閑 derni鑢e, et le commerce des marchandises de 19 pour cent. Les exportations d'“autres services priv閟” - comme les assurances, les services bancaires et les t閘閏ommunications - se sont mieux comport閟 que celles de services de tourisme et de transport.

I. Le commerce mondial en 1995 et les perspectives pour 1996
Le commerce mondial en 1995

Le volume des exportations mondiales de marchandises s'est accru de 8 pour cent en 1995, soit l間鑢ement moins qu'en 1994, o?il avait progress?de 9?nbsp;pour cent, mais bien plus qu'au cours des dix pr閏閐entes ann閑s o?il avait augment?de 5?nbsp;pour cent par an en moyenne (graphique 1). La croissance de la production mondiale de marchandises s'est aussi ralentie un peu, tombant de 3?nbsp;pour cent en 1994, ann閑 de forte reprise 閏onomique, ?3 pour cent. Comme toujours depuis 1990, l'expansion du commerce mondial des marchandises a d閜ass?de loin celle de la production mondiale de marchandises. Ce large 閏art entre la croissance du commerce et celle de la production a pu 阾re observ?en 1995 dans toutes les principales r間ions, ?l'exception peut-阾re du Moyen-Orient.

Graphique 1
Croissance du volume des exportations et de la production mondiale de machandises, 1984-1995
(Variation annuelle en pourcentage)

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Click here to see a chart of Growth in the volume of world merchandise exports and production, 1984-1985

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Le commerce des produits manufactur閟 a 閠?de nouveau en 1995 le secteur le plus dynamique du commerce mondial des marchandises, gr鈉e aux exportations de machines de bureau et d'閝uipement de t閘閏ommunication (qui ont progress?de plus d'un quart en valeur). Le commerce des v阾ements a n閍nmoins progress??un rythme beaucoup moins rapide que la moyenne pour tous les produits manufactur閟. Si l'on consid鑢e l'autre extr閙it?de la gamme des produits, la croissance en valeur des exportations de produits des industries extractives s'est fortement acc閘閞閑 en 1995, principalement sous l'effet du rench閞issement des combustibles et des m閠aux non ferreux. Contrairement ? ce qui s'閠ait pass?en 1994, le commerce des produits agricoles a progress??un rythme tr鑣 inf閞ieur ?celui de toutes les marchandises, en partie parce que la hausse des prix des boissons et des mati鑢es premi鑢es agricoles a 閠?plus faible.

L'une des causes du grand d閏alage entre la croissance du commerce et celle de la production est l'expansion rapide du trafic de perfectionnement, qui, dans certains pays, est devenu un facteur important de l'関olution des 閏hanges. Les exportations des maquiladoras (industries situ閑s principalement le long de la fronti鑢e avec les Etats-Unis), qui repr閟entaient un tiers des exportations mexicaines en 1990, sont pass閑s ?pr鑣 de 40 pour cent en 1995. La part des importations effectu閑s par les maquiladoras, d'un quart en 1990, a 閠?de plus de 35 pour cent en 1995. En 1995, les exportations chinoises effectu閑s par les usines de transformation et d'assemblage ont repr閟ent?pr鑣 de 50 pour cent du total des exportations. La part des importations chinoises destin閑s ?recevoir une ouvraison suppl閙entaire a atteint 45 pour cent. Pour quelques petites entit閟 commer鏰ntes, ces rapports peuvent 阾re encore plus 閘ev閟. En Tunisie, l'un des exportateurs les plus dynamiques d'Afrique, les exportations relevant du r間ime sp閏ial pr関u pour le trafic de perfectionnement ont repr閟ent?63 pour cent des exportations totales de marchandises au cours des neuf premiers mois de 1995. Comme le trafic de perfectionnement devient relativement plus important, une part croissante du commerce mondial concerne des marchandises dont les composants franchissent la fronti鑢e plusieurs fois avant d'atteindre l'acheteur final.

Un autre facteur est l'incidence de la r関olution dans le secteur de l'informatique sur la composition par produit des 閏hanges mondiaux de marchandises. Pendant la premi鑢e moiti?des ann閑s 80, les machines de bureau et l'閝uipement de t閘閏ommunication repr閟entaient 5 pour cent du commerce mondial (un tiers seulement de la part des produits agricoles). En 1995, leur part 閠ait pass閑 ? 12 pour cent, ce qui est l間鑢ement plus que celle de tous les produits agricoles. La croissance des exportations de machines de bureau et d'閝uipement de t閘閏ommunication, qui est tr鑣 sup閞ieure ?la moyenne, a contribu?davantage ?la croissance du commerce mondial au cours des ann閑s 90 qu'elle ne le faisait pendant les ann閑s 80 car sa part (son poids) dans le commerce mondial est beaucoup plus consid閞able.

L'effet de la d閜r閏iation du dollar a aussi 閠?un facteur important de l'acc閘閞ation de la croissance du commerce mondial des services commerciaux. D'apr鑣 les renseignements disponibles, les exportations de services commerciaux devraient avoir d閜ass? 1 200 milliards de dollars en 1995, soit une augmentation de 14 pour cent par rapport ?l'ann閑 pr閏閐ente (tableau 1). Comme en 1994, la croissance du commerce des services commerciaux a 閠?plus lente que celle du commerce des marchandises, tendance que l'on peut observer en Am閞ique du Nord et en Am閞ique occidentale, tant pour les exportations que pour les importations.

Si c'est l'Asie qui, de toutes les r間ions, a enregistr?la plus forte croissance de ses exportations et importations de services commerciaux, l'acc閘閞ation de la croissance des exportations de services commerciaux a 閠?particuli鑢ement nette en Europe occidentale. Ventil閑s par grands secteurs, les donn閑s disponibles montrent que les voyages et les services de transport ont augment?moins rapidement que l'ensemble des services, alors que les autres services priv閟 (assurances, services bancaires, t閘閏ommunications, etc.) ont progress?plus vite.

Du fait de la forte progression en valeur du commerce des marchandises et des services commerciaux, les 閏hanges transfronti鑢es ont atteint en 1995 un total de 6 000 milliards de dollars.

Perspectives pour 1996

D'apr鑣 des pr関isions r閏entes pour 1996, la croissance globale du PIB dans la zone de l'OCDE ne devrait que tr鑣 peu s'acc閘閞er. Une fois de plus, selon les projections, la croissance du PIB dans les pays non membres de l'OCDE en tant que groupe devrait rester la plus dynamique. Bien que l'on s'attende qu'elle se ralentisse un peu dans les pays d'Asie non membres de l'OCDE, elle restera tr鑣 sup閞ieure ?la moyenne mondiale. L'Am閞ique latine (Mexique et Argentine en particulier), l'Afrique ainsi que l'Europe centrale et orientale et l'ex-URSS - r間ions qui ont progress?moins vite que l'閏onomie mondiale en 1995 - devraient enregistrer des taux de croissance plus 閘ev閟 en 1996 qu'en 1995.

La croissance du PIB ?l'閏helle mondiale devrait cette ann閑 阾re assez proche de celle qui a 閠?observ閑 en 1995. N閍nmoins, compte tenu du fait que sa croissance se ralentissait au deuxi鑝e semestre de l'ann閑 derni鑢e, on projette que le volume du commerce mondial des marchandises devrait progresser d'environ 7 pour cent cette ann閑.

II. Le commerce mondial en 1995, par r間ion et par grande entit?commer鏰nte
Evolution en volume, par r間ion

La croissance en volume du commerce mondial des marchandises s'est l間鑢ement ralentie l'ann閑 derni鑢e dans presque toutes les r間ions. Pour ce qui est des exportations, l'Am閞ique latine est la seule r間ion figurant dans le tableau 2 qui fait 閠at d'une acc閘閞ation de la croissance. S'agissant des importations, chaque r間ion indiqu閑 dans le tableau a fait savoir que la croissance s'閠ait ralentie l'ann閑 derni鑢e, le coup de frein 閠ant particuli鑢ement brutal en Am閞ique du Nord et en Am閞ique latine. Les chiffres pr閘iminaires pour l'Afrique (qui ne figure pas dans le tableau 2) donnent ?penser que le volume de ses importations pourrait avoir augment?plus vite qu'en 1994, ce qui serait une exception par rapport ?la tendance manifeste dans les autres r間ions. Le volume des importations du Japon a continu?de progresser beaucoup plus rapidement que les importations mondiales, alors que ses exportations n'ont une fois de plus enregistr? qu'une croissance marginale.

Tableau 2
Croissance du volume du commerce mondial de marchandises par r間ion, 1990-1995
(Variation annuelle en pourcentage)

a Hong Kong, Malaisie, R閜ublique de Cor閑, Singapour, Taipei chinois et Tha飈ande.

L'ann閑 derni鑢e a 閠?la deuxi鑝e ann閑 de reprise apr鑣 la r閏ession du d閎ut des ann閑s 90. Il n'est donc pas surprenant que tous les chiffres des exportations de 1995 repris dans le tableau 2, et tous les chiffres des importations de 1995 (? l'exception de ceux qui concernent l'Am閞ique latine, affect閑 par la crise du peso mexicain) soient sup閞ieurs aux r閟ultats moyens correspondants de la premi鑢e moiti? de la d閏ennie. L'関olution favorable en 1995 a 閠?particuli鑢ement nette dans la r間ion comprenant l'Europe centrale/orientale et l'ex-URSS (tant pour les exportations que pour les importations), l'Europe occidentale (importations) et l'Asie (importations).

Comme le montre le graphique 1, le ralentissement de la croissance du commerce et de la production au plan mondial de 1984 (premi鑢e ann閑 compl鑤e de reprise apr鑣 la stagnation et la r閏ession du d閎ut des ann閑s 80) et 1985 a 閠?beaucoup plus marqu?que de 1994 (qui est aussi une premi鑢e ann閑 de reprise) ?1995. Parmi les diff閞ences entre cette 閜oque et l'閜oque actuelle, on note l'effondrement du syst鑝e de planification centrale et la propagation des r閒ormes ax閑s sur le march? le renforcement de l'int間ration r間ionale (par exemple, ALENA, MERCOSUR et Programme pour l'ach鑦ement du march?unique de la Communaut?europ閑nne), la mondialisation croissante de l'activit?閏onomique et l'aboutissement du Cycle d'Uruguay. Bien qu'il soit impossible de d閠erminer dans quelle mesure ces diff閞ences peuvent expliquer la meilleure tenue ces derni鑢es ann閑s du commerce et de la production au plan mondial, il ne fait gu鑢e de doute qu'ils ont jou?un r鬺e.

Les r閟ultats obtenus en 1995 par l'Am閞ique latine, o?la croissance des exportations s'est acc閘閞閑 et celle des importations s'est ralentie de fa鏾n spectaculaire, sont directement li閟 aux crises qu'ont connues le Mexique et l'Argentine. Les exportations de marchandises du Mexique auraient, selon les estimations, augment?de plus d'un quart et celles de l'Argentine d'environ 20 pour cent. Les importations des deux pays, en revanche, ont diminu?d'environ 15 pour cent en volume, apr鑣 s'阾re accrues en 1994 deux fois plus vite que la moyenne mondiale, qui 閠ait de 9?nbsp;pour cent. Si l'on exclut le Mexique et l'Argentine du total pour l'Am閞ique latine, on note une d閏閘閞ation tr鑣 brutale des exportations et une forte hausse des importations (en particulier, les exportations du Br閟il ont diminu?alors que ses importations ont gagn?plus d'un tiers en volume).

La croissance en volume des importations de l'Am閞ique du Nord s'est tr鑣 nettement ralentie en 1995, pour tomber ?7?nbsp;pour cent (la croissance des importations a 閠?inf閞ieure ?la moyenne mondiale pour la premi鑢e fois depuis 1991). Pour ce qui est des exportations de marchandises, la d閏閘閞ation globalement mod閞閑 de la croissance, qui est tomb閑 de pr鑣 de 10 pour cent en 1994 ? 8?nbsp;pour cent, est enti鑢ement attribuable au ralentissement brutal de la croissance du volume des exportations du Canada (de 16 pour cent en 1994 ?8?nbsp;pour cent en 1995). Selon les estimations, le volume des exportations des Etats-Unis devrait avoir augment?de 8?nbsp;pour cent en 1995, un peu plus rapidement qu'en 1994.

Malgr? un ralentissement de la croissance de la demande int閞ieure en Europe occidentale (environ 2 pour cent), le volume des importations de marchandises a progress?de 7?nbsp;pour cent en 1995. Le ralentissement observ?dans l'UE (15) et en particulier en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie, a 閠?en partie compens?par une acc閘閞ation des importations en Espagne, aux Pays-Bas et en Turquie. Les exportations de marchandises de l'Europe occidentale se sont accrues de 7 pour cent, un peu moins que la moyenne mondiale, en raison du net ralentissement des exportations extrar間ionales. On a pu observer une d閏閘閞ation relativement brutale de la croissance des exportations en Allemagne et au Royaume-Uni, tandis qu'en Italie et en Autriche, la croissance des exportations a d閜ass?10 pour cent.

La r間ion compos閑 de l'Europe centrale et orientale et de l'ex-URSS a continu?de d関elopper ses exportations ?un rythme tr鑣 sup閞ieur ?la moyenne mondiale pour la troisi鑝e ann閑 de suite. S'agissant des importations, la croissance serait rest閑 inf閞ieure ?celle des exportations, l?aussi pour la troisi鑝e ann閑 cons閏utivement. En Europe centrale et orientale uniquement, la croissance des exportations et des importations aurait 閠? selon les estimations, beaucoup plus rapide que pour l'ensemble de la r間ion, ce qui refl鑤e l'avancement du processus de transition dans les pays consid閞閟 et leur meilleure int間ration au sein de l'Europe occidentale.

Bien que la croissance des importations de l'Asie, de 13 pour cent en 1995, ait 閠?l間鑢ement inf閞ieure ?celle de 1994, elle a d閜ass?la moyenne mondiale pour la quatri鑝e ann閑 de suite. Pour la quatri鑝e ann閑 de suite 間alement, le volume des importations asiatiques a progress?plus rapidement que celui des exportations. Le ralentissement des importations a touch?tous les grands pays, ? l'exception peut-阾re de la Tha飈ande et de l'Indon閟ie. Les importations japonaises ont continu?de progresser vigoureusement malgr?le manque de dynamisme de la croissance de la demande int閞ieure. Bien qu'il y ait eu une l間鑢e d閏閘閞ation des importations des six partenaires d'Asie de l'Est, l'expansion a 閠?de pr鑣 du double de la moyenne mondiale pour le groupe dans son ensemble. Dans ce groupe, le Taipei chinois a continu?d'enregistrer l'augmentation la plus faible en volume (6?nbsp;pour cent en 1995), tandis que la Malaisie et la R閜ublique de Cor閑 ont vu le volume de leurs achats s'accro顃re de plus de 20 pour cent pour la deuxi鑝e ann閑 de suite. Bien que l'on ne dispose pas de donn閑s officielles sur la croissance en volume des importations de la Chine, on peut estimer que celle-ci est rest閑 tr鑣 inf閞ieure ?l'expansion globale enregistr閑 en Asie en 1995, m阭e si la croissance du PIB de ce pays a 閠?sup閞ieure ?la moyenne.

Si la croissance en volume des exportations de l'Asie est tomb閑 ?9?nbsp;pour cent en 1995, c'est principalement en raison de la nette d閏閘閞ation des exportations de la Chine, de Singapour, de l'Australie et de l'Indon閟ie. Bien que la croissance des exportations japonaises ait un peu repris en 1995 (passant ?2?nbsp;pour cent), elle est rest閑 tr鑣 inf閞ieure ?la moyenne mondiale pour la cinqui鑝e ann閑 de suite.

Evolution en valeur, par r間ion

Pour mesurer l'importance des chiffres concernant la croissance du commerce en valeur, il convient de se rappeler que l'effet de valorisation de la d閜r閏iation du dollar a 閠?tr鑣 variable selon les r間ions et les pays. L'incidence sur les statistiques a 閠?insignifiante pour l'Am閞ique du Nord, mais forte pour le Japon et l'Europe occidentale. Ailleurs, elle se situait entre ces deux extr阭es selon que les factures 閠aient 閠ablies en dollars EU, en yen ou dans les monnaies des pays d'Europe occidentale.

L'ann閑 derni鑢e, les exportations de marchandises de l'Am閞ique latine, de l'Europe occidentale et de la r間ion comprenant l'Europe centrale/orientale et l'ex-URSS ont augment?plus rapidement que les exportations mondiales (tableau 3). Malgr?un taux de croissance inf閞ieur ?la moyenne, ce sont les exportations de l'Afrique et du Moyen-Orient qui, si l'on consid鑢e les sept r間ions, ont le plus progress?par rapport ?1994. Les exportations de l'Am閞ique du Nord se sont 間alement accrues ?un rythme inf閞ieur ? la moyenne mondiale, de m阭e que celles de l'Asie en raison des r閟ultats relativement m閐iocres enregistr閟 par certaines grandes entit閟 commer鏰ntes de la r間ion (dont le Japon, l'Australie et, en particulier, Hong Kong pour les exportations de produits indig鑞es). Parmi les r間ions et pays indiqu閟 au tableau 3, seule la Chine a accus? un ralentissement de la croissance des exportations en 1995 (n閍nmoins, ses exportations ont continu?d'augmenter beaucoup plus vite que la moyenne mondiale et ?un rythme plus soutenu que ses propres importations).

Tableau 3
Croissance de la valeur du commerce mondial des marchandises, par r間ion, 1990-1995
(Milliards de dollars et pourcentage)

a Hong Kong, Malaisie, R閜ublique de Cor閑, Singapour, Taipei chinois et Tha飈ande.

S'agissant des importations, l'Asie, l'Europe occidentale, l'Afrique et la r間ion comprenant l'Europe centrale et orientale et l'ex-URSS ont toutes enregistr?une croissance sup閞ieure ?20 pour cent. L'ann閑 derni鑢e a 閠?la quatri鑝e ann閑 de suite pendant laquelle, en valeur, la croissance des importations de l'Asie a 閠?plus rapide que celle de ses exportations (comme il est indiqu?plus haut, c'est 間alement le cas en volume). C'est ?nouveau le Moyen-Orient qui, parmi toutes les r間ions, a enregistr?la croissance la plus faible des importations lui permettant ?peine de compenser l'augmentation des prix ?l'importation. En Afrique, l'accroissement des importations sup閞ieur ?la moyenne tient ?la forte progression des importations sud-africaines qui ont augment?de 30 pour cent en 1995. En raison du ralentissement de la croissance de leur PIB au cours de l'ann閑 閏oul閑, l'Am閞ique du Nord et l'Am閞ique latine ont 閠?les deux seules r間ions o?la progression des importations a 閠?plus lente qu'en 1994 (dans les deux cas, le taux de croissance a 閠?inf閞ieur ?la moyenne mondiale). Pour l'Am閞ique latine, la d閏閘閞ation est due ?la baisse en termes absolus des importations du Mexique et de l'Argentine. Si l'on exclut ces deux pays, le taux de croissance des importations de l'Am閞ique latine a 閠?sup閞ieur ?la moyenne mondiale.

La nette am閘ioration des r閟ultats ?l'exportation de l'Afrique et du Moyen-Orient tient en grande partie au rench閞issement du p閠role brut dont le prix avait diminu?pendant quatre ann閑s de suite et ?la forte hausse enregistr閑 pour la deuxi鑝e ann閑 cons閏utive des prix des min閞aux et des m閠aux non ferreux (tableau 4). Malgr?cette am閘ioration, les exportations de l'Afrique et du Moyen-Orient ont continu?de progresser ?un rythme inf閞ieur ?la moyenne mondiale.

Tableau 4
Prix ?l'exportation des produits primaires, 1990-1995
(Variation annuelle en pourcentage)

Note: Les donn閑s de ce tableau se r閒鑢ent aux cours au comptant qui peuvent 阾re sensiblement diff閞ents des valeurs unitaires correspondantes, lesquelles, en principe, indiquent le prix moyen pour toutes les transactions sur une p閞iode donn閑.

Source: FMI, Statistiques financi鑢es internationales et calculs de l'OMC.

Entre 1990 et 1994, le commerce intrar間ional en Am閞ique du Nord, en Asie et en Am閞ique latine a progress?plus rapidement que le commerce extrar間ional, alors qu'on observait la situation inverse pour l'Europe occidentale et l'Europe centrale/orientale et l'ex-URSS. En 1995, les donn閑s disponibles font ?nouveau appara顃re une croissance plus soutenue du commerce intrar間ional pour l'Asie et l'Am閞ique latine. Il en a 閠? de m阭e pour l'Europe occidentale en 1995 alors qu'en Am閞ique du Nord, c'est le commerce extrar間ional qui a augment?plus vite cette ann閑-l?

La part du commerce intrar間ional dans les 閏hanges totaux a 関olu??peu pr鑣 de la m阭e fa鏾n dans l'UE qu'en Europe occidentale. Entre 1990 et 1994, le commerce intrar間ional s'est d関elopp?moins rapidement que le commerce extrar間ional pour l'UE ?12, alors que l'ann閑 derni鑢e l'inverse se serait produit pour l'UE ?15. Dans le cas de l'ALENA, le commerce intrar間ional a progress?moins vite en 1995 que le commerce extrar間ional alors que, pour les pays du MERCOSUR, la croissance du commerce intrar間ional est rest閑 sup閞ieure ?celle des 閏hanges avec le reste du monde.

L'Union europ閑nne s'est 閘argie l'ann閑 derni鑢e et elle compte maintenant 15 pays membres. Elle repr閟ente actuellement plus de 40 pour cent des exportations et des importations mondiales de marchandises alors que les 閏hanges entre ses membres contribuent ?eux seuls pour plus d'un quart aux exportations mondiales de marchandises. Le commerce intra-UE repr閟ente pr鑣 des deux tiers des 閏hanges totaux de l'UE. La part correspondante pour l'ALENA est proche de 50 pour cent et, pour le MERCOSUR, elle est l間鑢ement sup閞ieure ?20 pour cent.

Malgr? les fluctuations relativement importantes des taux de change survenues entre 1994 et 1995, le classement des 30 principaux exportateurs et importateurs mondiaux de marchandises n'a gu鑢e chang?- parmi les 15 premi鑢es entit閟 commer鏰ntes, par exemple, les Pays-Bas et la R閜ublique de Cor閑 ont avanc?d'un rang aussi bien pour les exportations que pour les importations (tableau 1 de l'Appendice). En 1995, onze des 30 principales entit閟 commer鏰ntes ont signal?une croissance de 25 pour cent ou plus des exportations ou des importations, ou des deux. Dans cinq cas (Espagne, Malaisie, Pays-Bas, R閜ublique de Cor閑 et Su鑔e), le taux de croissance des exportations et celui des importations ont d閜ass?25 pour cent et, dans deux cas (Autriche et Tha飈ande), l'un 閠ait sup閞ieur ?25 pour cent et l'autre tr鑣 proche de ce niveau. Dans deux cas, une tr鑣 vive expansion des exportations allait de pair avec une croissance des importations faible (F閐閞ation de Russie) ou n間ative (Mexique - ce pays 閠ant le seul des 30 principaux importateurs ?enregistrer, l'ann閑 derni鑢e, une baisse en termes absolus de la valeur des importations). Dans deux cas (Br閟il et Indon閟ie), parall鑜ement ?une tr鑣 faible progression des exportations, il y a eu une tr鑣 forte augmentation des importations.

Tableau 1 de l'Appendice
Commerce mondial des marchandises: principaux exportateurs et importateurs, 1995
(Milliards de dollars et pourcentage)

a Non compris le commerce avec les ex-R閜ubliques de l'URSS. S'il 閠ait inclus, les exportations et importations russes passeraient ?nbsp;80,2 et 55,7 milliards de dollars, respectivement.

b Les importations d閒initives s'entendent des importations moins les r閑xportations.

c Non compris le commerce entre les ex-R閜ubliques de l'URSS et entre la R閜ublique tch鑡ue et la R閜ublique slovaque. Y compris les r閑xportations de Hong Kong.

Tableau 2 de l'Appendice
Commerce mondial des marchandises: principaux exportateurs et importateurs (non compris les 閏hanges intra-Union europ閑nne), 1995
(Milliards de dollars et pourcentage)

a Non compris le commerce avec les ex-R閜ubliques de l'URSS. S'il 閠ait inclus, les exportations et importations russes passeraient ?80,2 et 55,7 milliards de dollars, respectivement.

b Non compris les importations en provenance de la R閜ublique slovaque. Si elles 閠aient incluses, les importations tch鑡ues passeraient ?20,5 milliards de dollars.

c Non compris le commerce entre les ex-R閜ubliques de l'URSS et entre la R閜ublique tch鑡ue et la R閜ublique slovaque. Y compris les r閑xportations de Hong Kong.

Tableau 3 de l'Appendice
Commerce mondial des services commerciaux: principaux exportateurs et importateurs, 1994
(Milliards de dollars et pourcentage)

a Estimations du Secr閠ariat.

Note: A partir de janvier 1996, le FMI a commenc??閠ablir les statistiques de la balance des paiements selon la cinqui鑝e 閐ition du Manuel de la balance des paiements qui a 閠?harmonis閑 dans toute la mesure possible avec les National Account Statistics (1993). En cons閝uence, les donn閑s de l'OMC relatives aux services commerciaux ont fait l'objet d'une r関ision approfondie. L'関entail des produits entrant dans le commerce des marchandises vis?par les statistiques de la balance des paiements est devenu tr鑣 semblable ?celui auquel s'appliquent les statistiques douani鑢es (par exemple produits relevant du trafic de perfectionnement et combustibles de soute). La comparabilit?des donn閑s nationales et des statistiques de la balance des paiements s'est am閘ior閑 car la d閒inition de certaines transactions a 閠?clarifi閑, ce qui permet une application plus uniforme des lignes directrices. Les statistiques de la balance des paiements donnent aussi maintenant des renseignements plus d閠aill閟 sur les transactions relatives ?des services commerciaux et comportent une section plus importante sur le compte des mouvements de capitaux et des op閞ations financi鑢es.

Les incidences de ces modifications sur les donn閑s de l'OMC relatives aux services commerciaux sont les suivantes: a) un “total mondial” plus faible pour les services commerciaux et b) de grands changements dans le classement des principaux exportateurs et importateurs de services du fait que ces modifications ont des r閜ercussions diff閞entes selon les pays. L'exactitude des comparaisons avec des donn閑s ant閞ieures s'en ressent 間alement car bon nombre de ces modifications ne peuvent pas 阾re pleinement prises en compte pour les ann閑s pr閏閐entes. En outre, 閠ant donn?que les pays n'appliquent que progressivement les lignes directrices recommand閑s, les donn閑s relatives aux services commerciaux feront l'objet d'autres r関isions dans un proche avenir. Certains pays ayant commenc??mettre en oeuvre ces modifications lorsqu'ils ont 閠abli les statistiques de 1994, les chiffres figurant dans ce tableau tiennent compte dans une certaine mesure des nouvelles d閒initions.