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PRESS/134
1er septembre 1999
M. Moore lance un appel en faveur d'un effort accru d'aide aux pays pauvres
M. Mike Moore, Directeur g閚閞al de l'OMC, a pris ses fonctions le 1er septembre en invitant les puissances commerciales du monde ?faire tout ce qui est en leur pouvoir pour int間rer les pays les plus pauvres au syst鑝e commercial multilat閞al en ouvrant leurs march閟 aux marchandises produites par les pays les moins avanc閟 et en contribuant davantage aux programmes de coop閞ation technique.
Les plus d閙unis, les pays les moins avanc閟, n'ont toujours pas l'acc鑣 dont ils ont besoin pour leurs produits ni l'assistance technique n閏essaire ?une pleine participation qui leur permettrait de s'asseoir ?la table des nations du monde et de recevoir, sur un pied d'間alit? toute la part qui leur est due. Il ne co鹴erait pas grand chose aux pays riches d'閘iminer les obstacles pour les pays les plus pauvres.
L'importance du commerce pour le d関eloppement est ind閚iable. Pendant les 25 derni鑢es ann閑s, 1,5 milliard de personnes dans dix pays en d関eloppement ont vu leurs revenus doubler et le commerce a jou?un r鬺e crucial dans l'閘関ation du niveau de vie de ces personnes. Au cours des 15 derni鑢es ann閑s, la part des pays en d関eloppement dans le commerce mondial total est pass閑 de 20 pour cent ? 25 pour cent et elle s'accro顃ra pour d閜asser d'ici dix ans 30 pour cent. Le fait demeure cependant qu'il faut faire davantage. Trois milliards de personnes vivent avec moins de 2 dollars par jour. Cela est inacceptable et nous devons, tous, redoubler d'efforts pour 閞adiquer la pauvret?
L'Organisation mondiale du commerce s'associera ?d'autres pour gagner cette bataille. Le travail remarquable accompli par l'ONU, la CNUCED, le Fonds mon閠aire international, la Banque mondiale, le Centre du commerce international et l'OMC doit 阾re mieux coordonn?
L'OMC a cependant un r鬺e vital ?jouer. Par le biais d'un ensemble de r鑗les, adopt閑s par consensus par les 134 gouvernements Membres, l'OMC a cr殫 un syst鑝e dans lequel le faible non seulement a voix au chapitre mais encore peut prot間er et d閒endre ses droits commerciaux. Il faut bien le dire, le commerce en soi ne r閟oudra pas tous les probl鑝es du monde mais sans le commerce, les probl鑝es du monde seront bien plus graves. Pour les pays en d関eloppement qui s'efforcent d'assurer une vie meilleure ? leurs citoyens, une voie tr鑣 importante vers la prosp閞it?sera alors ferm閑. Le commerce reste un 閘閙ent cl?pour ce qui est de maintenir et de propager les avantages de l'interd閜endance.
? notre Conf閞ence minist閞ielle ?Seattle, il est essentiel que les gouvernements Membres de l'OMC s'attachent ?trouver les solutions aux probl鑝es des pays les plus pauvres. C'est aujourd'hui, et non dans sept ou huit ans, que nous avons besoin de ces solutions.
Le programme des n間ociations pour Seattle est toujours en cours d'閘aboration. Nous devons cependant aller au-del?des secteurs, l'agriculture et les services, pour lesquels les n間ociations ont 閠?pr関ues. Aucune autre question n'est aussi importante que la n閏essit?de soulager la d閠resse des pays pauvres.
Au cours des semaines et mois ?venir, je rencontrerai des fonctionnaires des administrations nationales, des membres de la soci閠?civile, des universitaires et des journalistes afin de faire avancer cette cause. L'OMC est une organisation qui milite pour l'閝uit?et la justice. C'est une organisation fond閑 sur le r鑗ne du droit et non de la force. L'OMC a 閠?cr殫e pour donner ?chaque nation, chaque gouvernement Membre, la possibilit?d'閘ever les niveaux de vie, d'accro顃re la production et les 閏hanges de marchandises et de services, et de promouvoir un d関eloppement durable. J'entends consacrer tous mes efforts ?faire en sorte que nous honorions cette promesse.
FIN