- accueil
- l'omc
- conf閞ences minist閞ielles
- seattle
- ?propos de la conf閞ence
- propri閠? intellectuelle
CONF蒖ENCE
MINIST蒖IELLE DE L'OMC, SEATTLE 1999: PROPRI蒚?INTELLECTUELLE
(ADPIC)
N間ociations, mise en uvre et travaux du Conseil des ADPIC
Le pr閟ent document passe en revue les questions relatives aux ADPIC soulev閑s dans le cadre de la pr閜aration de la Conf閞ence minist閞ielle de Seattle. Ces questions ne seront pas n閏essairement incluses dans les n間ociations qui suivront cette conf閞ence.
Voir
aussi:
> Un r閟um?de
lAccord sur les ADPIC est pr閟ent?dans la section 換u'est-ce
que l'OMC??relative ?
la propri閠?
intellectuelle
> On trouvera un compl閙ent dinformation sur ce site dans la sectoins ?/span>Domaines?/span>
Il a examin? notamment les questions relatives aux indications g閛graphiques, ?la protection des droits de propri閠?intellectuelle sur les inventions biotechnologiques et les vari閠閟 v間閠ales ainsi que la possibilit?pour un pays dengager une action au titre de lAccord sur les ADPIC m阭e si ce dernier na pas 閠? sp閏ifiquement viol?(situation de non-violation).
En outre, deux faits majeurs interviendront en 2000: les pays en d関eloppement (?lexception des moins avanc閟 dentre eux) devront se conformer aux dispositions de lAccord sur les ADPIC le 1er janvier 2000 et le Conseil des ADPIC devra examiner la mise en uvre de lAccord - toutefois, un examen nentra頽e pas n閏essairement une ren間ociation ni une autre forme daction.
Ces questions ont 閠?examin閑s par le Conseil des ADPIC ou doivent l阾re. Cependant, les Membres les ont 間alement soulev閑s au Conseil g閚閞al dans le cadre de la pr閜aration de la Conf閞ence minist閞ielle de Seattle. Un certain nombre de propositions pr閟ent閑s pour la r閡nion de Seattle pr関oient des n間ociations ou dautres travaux sur ces th鑝es apr鑣 la r閡nion. Pour certains Membres, il sagit, dans certains cas, de questions de mise en uvre qui doivent 阾re r閟olues ?lavance.
Indications g閛graphiques haut de page
En termes simples, les indications g閛graphiques sont des noms de lieu (ou des mots associ閟 ?un lieu) utilis閟 pour identifier des produits (par exemple Champagne, Tequila ou Roquefort) qui ont une qualit? une r閜utation ou une autre caract閞istique d閠ermin閑 parce quils proviennent de ce lieu. LAccord sur les ADPIC pr関oit un niveau plus 閘ev?de protection pour les indications g閛graphiques concernant les vins et les spiritueux (?quelques exceptions pr鑣, ces indications doivent 阾re prot間閑s m阭e si un usage abusif ne risque pas dinduire le public en erreur).
Les informations que les Membres ont fournies dans le cadre dune 閠ude documentaire montrent que les pays ont recours ?un vaste 関entail dinstruments juridiques pour prot間er les indications g閛graphiques: ils sappuient sur des lois concernant sp閏ifiquement les indications g閛graphiques, des lois sur les marques de fabrique ou de commerce, des lois relatives ?la protection des consommateurs ou la common law. LAccord sur les ADPIC et les travaux actuellement men閟 dans ce domaine ?lOMC tiennent compte de cette diversit?
LAccord pr関oit des n間ociations sur deux aspects de la protection des indications g閛graphiques sans pr閏iser toutefois quand ces n間ociations devraient avoir lieu:
- 閠ablissement dun syst鑝e multilat閞al de notification et denregistrement des indications g閛graphiques pour les vins (la Conf閞ence minist閞ielle de Singapour de 1996 recommandait 間alement que les travaux d閙arrent sur la question des spiritueux) (article 23:4)
- protection accrue pour des indications g閛graphiques particuli鑢es (article 24).
Des propositions concernant un syst鑝e de notification et denregistrement des indications g閛graphiques pour les vins (et les spiritueux) ont d閖?閠?soumises au Conseil des ADPIC et les d閎ats sur la question doivent se poursuivre en 2000. Toutes les propositions pr関oient une participation volontaire ?ce syst鑝e. Dans un groupe de propositions ce syst鑝e est envisag?comme une base de donn閑s: les Membres signaleraient les indications g閛graphiques quils prot鑗ent et les autres Membres tiendraient compte de ces renseignements lorsquils 閠abliraient leur propre protection. Un autre groupe de propositions inclut lobligation - ?certaines conditions - pour les Membres de lOMC de prot間er les noms figurant dans le registre.
Un certain nombre de pays ont propos?d閠endre ce niveau plus 閘ev?de protection ?dautres produits que les vins et spiritueux, notamment aux produits de lartisanat, aux produits agricoles et ?dautres boissons. Certains Membres sont oppos閟 ?cette extension.
Dans lensemble, pour 阾re brevetables, les inventions doivent 阾re nouvelles, impliquer une activit?inventive (ou 阾re non 関identes) et 阾re susceptibles dapplication industrielle (ou utiles). Larticle 27 閚um鑢e 間alement les inventions que les gouvernements peuvent exclure de la brevetabilit?
Vari閠閟 v間閠ales: article 27:3 b) haut de page
Larticle 27 de lAccord sur les ADPIC d閒init les types dinventions qui doivent 阾re brevetables et celles qui peuvent 阾re exclues de la brevetabilit? Il sagit ?la fois de produits et de proc閐閟 qui rel鑦ent de tous les domaines de la technologie.
Cest lalin閍 b) (article 27:3 b)) qui fait lobjet dun examen - comme lexige lAccord sur les ADPIC - et cest ?son sujet que des propositions ont 閠?soumises pour Seattle.
En gros, larticle 27:3 b) autorise les gouvernements ?exclure de la brevetabilit?les v間閠aux, les animaux et les proc閐閟 essentiellement biologiques (mais les micro-organismes et les proc閐閟 non biologiques et microbiologiques doivent 阾re brevetables). Toutefois, les vari閠閟 v間閠ales doivent pouvoir 阾re prot間閑s soit par des brevets soit par un syst鑝e cr殫 sp閏ifiquement dans ce but (sui generis) ou par une combinaison de ces deux moyens. Ainsi, des pays pourraient adopter une loi sur la protection des vari閠閟 v間閠ales bas閑 sur un mod鑜e 閠abli par lUnion internationale pour la protection des obtentions v間閠ales (UPOV).
Lexamen de larticle 27:3b) a commenc?en 1999, comme lexigeait lAccord sur les ADPIC. Parmi les questions soulev閑s on peut citer notamment: les avantages et les inconv閚ients de divers types de protection (brevets, UPOV, etc.); comment traiter les questions morales et 閠hiques (les formes de vie invent閑s doivent-elles 阾re brevetables?); comment traiter le savoir traditionnel et les droits des communaut閟 do?sont issus les mat閞iaux g閚閠iques; y a-t-il conflit entre lAccord sur les ADPIC et la Convention sur la diversit?biologique. Des opinions tr鑣 diverses ont 閠?exprim閑s sur tous ces sujets et certains pays souhaitent obtenir des 閏laircissements par exemple sur le sens du terme micro-organisme ou sur la diff閞ence entre les proc閐閟 biologiques et les proc閐閟 microbiologiques.
Certains pays en d関eloppement veulent que lAccord sur les ADPIC tienne compte de pr閛ccupations plus sp閏ifiques, comme leur souci de permettre aux agriculteurs de continuer ? conserver et ?閏hanger les semences quils ont r閏olt閑s et de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles qui menacent la souverainet?alimentaire des pays en d関eloppement.
Il reste ?voir si ce sujet sera examin?uniquement au Conseil des ADPIC ou sil deviendra un th鑝e de n間ociation.
Situations de non-violation (Article 64:2) haut de page
En principe, les diff閞ends port閟 devant lOMC reposent sur des all間ations selon lesquelles un pays ?viol?un accord ou rompu un engagement.
Au titre des accords sur les marchandises (GATT) et les services (AGCS), les pays peuvent introduire une plainte devant lOrgane de r鑗lement des diff閞ends sils peuvent montrer quils ont 閠?priv閟 dun avantage escompt?en raison de mesures prises par un gouvernement (par exemple loctroi dune nouvelle subvention ?la production pour un produit ayant fait lobjet dune concession tarifaire) - m阭e si ces mesures ne violent pas lun de ces accords. Lobjectif de ces recours en cas de non-violation est de pr閟erver l閝uilibre des possibilit閟 dacc鑣 aux march閟 auquel les pays sont parvenus au cours des n間ociations multilat閞ales.
LAccord sur les ADPIC exclut temporairement les diff閞ends en situation de non-violation (article 64:2): des diff閞ends ne peuvent 阾re port閟 devant lOMC au titre de lAccord sur les ADPIC que sil est sp閏ifiquement all間u?quun pays a viol?une disposition dudit accord. Larticle 64:2 pr関oit que les plaintes en situation de non-violation ne pourront pas faire lobjet dune proc閐ure de r鑗lement des diff閞ends devant lOMC pendant les cinq premi鑢es ann閑s dapplication de lAccord sur lOMC (cest-?dire pendant la p閞iode 1995-1999).
Un certain nombre de pays veulent que cette interdiction soit maintenue, du moins jusqu?ce que les cons閝uences en aient 閠?examin閑s de mani鑢e plus approfondie. Ils font valoir que lAccord sur les ADPIC ne ressemble pas au GATT ni ?lAGCS parce quil d閒init des normes minimales et non pas des r鑗les en mati鑢e dacc鑣 aux march閟 ni des listes dengagements. Un pays au moins a dit que les plaintes en situation de non-violation devraient pouvoir 阾re port閑s devant lOMC de mani鑢e ?d閏ourager les Membres de sadonner ?une activit?l間islative cr閍trice leur permettant de contourner les engagements pris dans le domaine des ADPIC.
Application par les pays en d関eloppement haut de page
Le 1er janvier 2000, les pays en d関eloppement devront se conformer ?lAccord sur les ADPIC. (Les pays les moins avanc閟 ont jusquau 1er janvier 2006.) Plusieurs pays en d関eloppement demandent un d閘ai plus long afin de faire face ?la lourde charge l間islative et administrative que cela repr閟ente.
Transfert de technologie haut de page
Les propositions pr閟ent閑s pour la r閡nion de Seattle pr関oient notamment un renforcement des dispositions relatives au transfert de technologie en g閚閞al (articles 7 et 8) et de lobligation faite aux pays d関elopp閟 doffrir des incitations aux entreprises et institutions afin de promouvoir le transfert de technologie vers les pays les moins avanc閟 (article 66:2)
Produits pharmaceutiques haut de page
Certains Membres proposent que les m閐icaments essentiels inscrits sur la liste de lOrganisation mondiale de la sant?soient exclus de la brevetabilit?ou que les pays en d関eloppement soient autoris閟 ?d閘ivrer des licences obligatoires pour ces m閐icaments (cest-?dire obliger le d閠enteur du brevet ?accorder des licences ? dautres fabricants, ?certaines conditions appropri閑s telles que le versement de redevances) afin que les m閐icaments puissent 阾re fournis ?des prix raisonnables.
Examen de lAccord sur les ADPIC haut de page
Cet examen doit 阾re effectu?en 2000, au titre de larticle 71:1. Le Conseil des ADPIC abordera la question ?sa premi鑢e r閡nion de lan 2000 (actuellement pr関ue pour le mois de mars). Ce que cet examen impliquera d閜end du r閟ultat de la Conf閞ence minist閞ielle de Seattle et des consultations informelles qui auront lieu entre les Membres et le Pr閟ident du Conseil.
Parmi les sujets quil est propos?dexaminer ?Seattle figurent: la prise en compte par lAccord sur les ADPIC, de mani鑢e efficace et neutre, des nouvelles d閏ouvertes et pratiques technologiques; lincorporation des nouveaux trait閟 concernant les droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce adopt閟 hors de lOMC; et la simplification des aspects administratifs gr鈉e par exemple ?lharmonisation de certains aspects du traitement des demandes de brevet dans les pays. Certaines de ces propositions 閙anent de pays d関elopp閟.
= Aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce
Domaines couverts par lAccord sur les ADPIC:
- droit dauteur et droits connexes
- marques de fabrique ou de commerce, y compris les marques de service
- indications g閛graphiques
- dessins et mod鑜es industriels
- brevets
- sch閙as de configuration (topographies) de circuits int間r閟
- renseignements non divulgu閟, y compris les secrets commerciaux
Principes fondamentaux de lAccord
- niveaux minimaux de protection pour chacun des domaines susmentionn閟
- protection effective et mesures correctives pour faire respecter les droits de propri閠?intellectuelle
- non-discrimination (traitement national et traitement de la nation la plus favoris閑)
- recours au m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends pour faire respecter les droits de propri閠? intellectuelle