L'OMC EN BREF
En quelques mots, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce au niveau planétaire. Son principal objectif est d'améliorer les conditions de vie des populations à travers le monde en assurant la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges.

En réduisant les obstacles au commerce au moyen de négociations entre les gouvernements Membres, l'OMC s'attaque également à d'autres obstacles qui se dressent entre les peuples et les économies commerçantes.
Règles du commerce mondial
L'objectif général de l'OMC est d'aider ses Membres à mettre le commerce au service du relèvement des niveaux de vie, de la création d'emplois et de l'amélioration des conditions de vie des populations.
L'Organisation administre le système mondial de règles commerciales et aide les pays en développement à renforcer leurs capacités commerciales et cherche à créer un système commercial plus inclusif.
Les règles du commerce mondial apportent assurance et stabilité. Les consommateurs et les producteurs savent qu'ils peuvent bénéficier d'un approvisionnement sûr et d'un choix de produits finis, de composants, de matières premières et de services plus large. Les producteurs et les exportateurs savent que les marchés étrangers leur resteront ouverts.
Cela permet l'instauration d'un monde économique plus prospère, plus pacifique et plus responsable. À l'OMC, les décisions sont généralement prises par consensus entre tous les Membres et elles sont ratifiées par les parlements nationaux. S'agissant des litiges commerciaux, ils sont soumis au mécanisme de règlement des différends de l'Organisation, qui est axé sur l'interprétation des accords et des engagements et sur la mise en conformité des politiques commerciales des Membres avec ces derniers. Le risque de voir les différends dégénérer en conflits politiques ou militaires est ainsi atténué.
En réduisant les obstacles au commerce au moyen de négociations entre les gouvernements Membres, l'OMC s'attaque également à d'autres obstacles qui se dressent entre les peuples et les économies commerçantes.
Au cœur du système - que l'on appelle le système commercial multilatéral - se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la grande majorité des économies commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Ces accords constituent les fondements juridiques du commerce international. Ce sont essentiellement des contrats garantissant aux pays Membres d'importants droits commerciaux. Ils obligent également les gouvernements à maintenir la transparence et la prévisibilité de leurs politiques commerciales dans l'intérêt de tous.
Les Accords constituent un cadre stable et transparent visant à aider les producteurs de marchandises et de biens, les exportateurs et les importateurs dans la conduite de leurs activités.
L'objectif est d'améliorer le bien-être des populations des Membres de l'OMC.

?Au cours des 75 dernières années, le commerce mondial a connu une croissance exceptionnelle. Les exportations de marchandises ont augmenté de 6% par an en moyenne.

Négociations commerciales
L'Organisation mondiale du commerce est née en 1995. Comptant parmi les organisations internationales les plus jeunes, l'OMC a succédé à l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Ainsi, bien que l'OMC soit de création relativement récente, le système commercial multilatéral initialement institué dans le cadre du GATT a déjà plus de 75 ans.
Au cours des 75 dernières années, le commerce mondial a connu une croissance exceptionnelle. Les exportations de marchandises ont augmenté de 6% par an en moyenne. Cette croissance a été un puissant moteur d'expansion économique générale et, en moyenne, chaque année, le commerce a enregistré une croissance 1,5 fois supérieure à celle de l'économie mondiale. Le total des exportations en 2023 était 250 fois supérieur au niveau enregistré en 1948. Le GATT et l'OMC ont donc contribué à créer un système commercial solide et prospère, favorisant une croissance sans précédent.
Ce système a été établi dans le cadre de plusieurs séries - ou cycles - de négociations commerciales organisées sous les auspices du GATT. Les premiers cycles portaient essentiellement sur les réductions tarifaires, puis les négociations se sont élargies à d'autres domaines tels que les mesures antidumping et les mesures non tarifaires. Le cycle d'Uruguay, qui a duré de 1986 à 1994, a abouti à la création de l'OMC.
Mais les négociations ne se sont pas achevées là. En 1997, des accords ont été conclus par des groupes de Membres de l'OMC en ce qui concerne la libéralisation des services de télécommunication, la mise en place d'un commerce en franchise de droits pour les produits des technologies de l'information et l'ouverture de leurs services financiers
En 2000, de nouveaux pourparlers ont été engagés sur l'agriculture et les services. Ces négociations ont été intégrées dans un programme de travail plus large, lancé à la quatrième Conférence ministérielle de l'OMC, à Doha (Qatar) en novembre 2001.
Le nouveau programme de travail comprenait des négociations et d'autres travaux concernant les droits de douane applicables aux produits autres que les produits agricoles, le commerce et l'environnement, les règles de l'OMC concernant les mesures antidumping et les subventions, la facilitation des échanges, la transparence des marchés publics, la propriété intellectuelle et diverses questions soulevées par les économies en développement en relation avec difficultés qu'elles rencontraient pour mettre en œuvre les Accords de l'OMC.
Les négociations concernant ces questions et d'autres sujets ont conduit à des actualisations majeures du corpus de règles de l'OMC. Un Accord sur les marchés publics révisé, adopté lors de la huitième Conférence ministérielle de l'OMC en 2011, a élargi le champ d'application de l'accord initial à hauteur d'environ 100 milliards de dollars EU par an.
À la neuvième Conférence ministérielle de l'OMC qui s'est tenue à Bali en 2013, les Membres de l'OMC ont conclu l'Accord sur la facilitation des échanges, qui vise à réduire les délais aux frontières en restreignant les formalités administratives. Une fois pleinement mis en œuvre, cet accord, le premier accord multilatéral conclu à l'OMC, permettra de réduire les coûts du commerce de plus de 14% et entraînera une augmentation des exportations mondiales pouvant atteindre 1 000 milliards de dollars EU par an.
L'élargissement de l'Accord sur les technologies de l'information, conclu à la dixième Conférence ministérielle à Nairobi en 2015, a supprimé les droits de douane sur 200 produits supplémentaires des technologies de l'information évalués à plus de 1 300 milliards de dollars EU par an. La Conférence a également eu comme autre résultat la suppression des subventions à l'exportation de produits agricoles, permettant ainsi d'atteindre l'une des principales cibles des Objectifs de développement durable des Nations Unies.
Un amendement de l'Accord de l'OMC sur la propriété intellectuelle est entré en vigueur en 2017, facilitant l'accès des économies pauvres à des médicaments abordables. L'Accord sur la facilitation des échanges est également entré en vigueur cette même année.
À la douzième Conférence ministérielle, en juin 2022, un accord historique sur les subventions à la pêche a été adopté et des réponses multilatérales ont été trouvées pour faire face à la crise alimentaire et à la pandémie de COVID-19. Plus récemment, la treizième Conférence ministérielle a compté parmi ses résultats des décisions importantes visant à améliorer les possibilités commerciales des économies en développement et un engagement en vue des travaux de réforme de l'Organisation.

?Chaque Membre obtient l'assurance que ses exportations bénéficieront constamment d'un traitement équitable sur les marchés des autres Membres.
Accords de l'OMC
Comment faire en sorte que le commerce soit aussi équitable et aussi ouvert que possible? En négociant des règles et en les respectant.
Les règles de l'OMC - les Accords - résultent des négociations menées par les Membres. Les règles actuellement en vigueur découlent majoritairement des négociations du Cycle d'Uruguay (1986-1994), qui ont donné lieu notamment à une importante révision du texte original de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).
Le Cycle d'Uruguay a abouti à l'établissement de nouvelles règles régissant le commerce des services et la propriété intellectuelle, et à de nouvelles procédures de règlement des différends. L'ensemble de ces règles représentent au total quelque 30 000 pages, soit une trentaine d'accords et d'engagements distincts (appelés les listes) contractés par les différents Membres dans des domaines spécifiques tels que l'abaissement des droits de douane et l'ouverture du marché des services.
Ces accords permettent aux Membres de l'OMC de disposer d'un système commercial non discriminatoire qui énonce leurs droits et leurs obligations. Chaque Membre obtient l'assurance que ses exportations bénéficieront constamment d'un traitement équitable sur les marchés des autres Membres. Chacun promet de faire de même pour les importations sur son propre marché. Le système offre également aux économies en développement une certaine souplesse pour la mise en œuvre de leurs engagements.

Marchandises
Tout a commencé par le commerce des marchandises. De 1947 à 1994, le GATT était le centre de négociation de la réduction des droits de douane et autres obstacles au commerce; le texte du GATT énonçait quant à lui des règles importantes, en particulier la non-discrimination.
Depuis 1995, l'Accord de Marrakech instituant l'OMC et ses annexes (y compris le texte du GATT actualisé) constitue l'accord de référence de l'OMC. Il comporte des annexes traitant de secteurs spécifiques concernant les marchandises, tels que l'agriculture, et de questions particulières telles que les normes de produits, les subventions et les mesures de lutte contre le dumping. Il a été récemment complété par l'Accord sur la facilitation des échanges qui est entré en vigueur en 2017.
Services
Les banques, les compagnies d'assurance, les entreprises de télécommunication, les organisateurs de voyages, les chaînes d'hôtels et les sociétés de transport qui souhaitent opérer à l'étranger bénéficient des mêmes principes d'un commerce plus ouvert que ceux qui s'appliquaient auparavant uniquement au commerce des marchandises.
Ces principes sont ancrés dans l'Accord général sur le commerce des services (AGCS). Les Membres de l'OMC ont également souscrit individuellement à des engagements dans le cadre de l'AGCS, indiquant quels sont les secteurs qu'ils sont disposés à ouvrir à la concurrence étrangère et à quel point ces marchés sont ouverts.
Propriété intellectuelle
L'Accord de l'OMC sur la propriété intellectuelle énonce les règles régissant le commerce dans le domaine des idées et de la créativité. Ces règles prévoient les modalités selon lesquelles le droit d'auteur, les brevets, les marques de fabrique et de commerce, les indications géographiques utilisées pour identifier des produits, les dessins et modèles industriels et les renseignements non divulgués tels que les secrets commerciaux - la propriété intellectuelle - devraient être protégés lors d'échanges commerciaux.
Règlement des différends
La procédure de règlement des différends commerciaux prévue dans le cadre du Mémorandum d'accord sur le règlement des différends de l'OMC est indispensable pour faire respecter les règles et donc assurer le déroulement harmonieux des échanges. Les gouvernements soumettent leurs différends à l'Organisation lorsqu'ils estiment qu'il est porté atteinte aux droits que leur confèrent les Accords de l'OMC. Les décisions rendues par des experts indépendants nommés spécialement à cette fin sont fondées sur l'interprétation des Accords et des engagements pris par les différents Membres.
Le système encourage les Membres à régler leurs différends par voie de consultation. Lorsqu'ils n'y parviennent pas, ils peuvent suivre une procédure comportant plusieurs étapes, qui prévoit la possibilité d'une décision d'un groupe spécial Le nombre de différends soumis à l'OMC - plus de 600 depuis la création de l'Organisation - témoigne de la confiance dans le système. Les Membres de l'OMC examinent actuellement la manière de renforcer le système de règlement des différends, y compris la fonction d'appel.
Suivi du commerce
Le Mécanisme d'examen des politiques commerciales de l'OMC vise à améliorer la transparence et la compréhension des politiques commerciales adoptées par les Membres de l'OMC et à évaluer leurs incidences. Nombre de Membres estiment que ces examens leur fournissent des informations en retour constructives sur leurs politiques. Tous les Membres de l'OMC doivent faire l'objet d'un examen périodique, chacun de ces processus comprenant des rapports devant être établis par le Membre concerné et par le Secrétariat de l'OMC.
De plus, l'Organisation procède à un suivi régulier des mesures commerciales mondiales, le but étant de mettre en évidence l'application par les Membres de l'OMC à la fois de mesures de facilitation des échanges et de mesures restreignant les échanges.

Un Comité du commerce et du développement de l'OMC examine les besoins spécifiques des économies en développement.


Renforcement des capacités commerciales dans les économies en développement
Plus des trois quarts des Membres de l'OMC sont des économies en développement ou des pays les moins avancés (PMA). Tous les Accords de l'OMC contiennent des dispositions spéciales pour eux, notamment des délais plus longs pour la mise en œuvre des engagements, des mesures visant à accroître leurs possibilités commerciales et un soutien pour les aider à mettre en place l'infrastructure nécessaire pour participer aux échanges mondiaux.
Un Comité du commerce et du développement de l'OMC examine les besoins spécifiques des économies en développement. Il est chargé notamment de surveiller l'application du traitement spécial et différencié en faveur des économies en développement prévu dans les Accords de l'OMC ainsi que la coopération technique, et de promouvoir une plus grande participation de ces économies au système commercial mondial.
L'Initiative Aide pour le commerce vise à aider les économies en développement à renforcer leurs capacités commerciales et leurs infrastructures et à leur permettre de mieux tirer parti des possibilités de l'ouverture commerciale. À ce jour, plus de 600 milliards de dollars EU ont été décaissés pour appuyer des projets d'Aide pour le commerce. Un Examen global de l'Initiative a lieu tous les deux ans au siège de l'OMC.
Le Cadre intégré renforcé (CIR) est le seul partenariat multilatéral exclusivement destiné à aider les PMA à utiliser le commerce comme moteur de croissance, de développement durable et de réduction de la pauvreté. Le partenariat du CIR, qui regroupe 51 pays, 24 donateurs et 8 organisations partenaires, y compris l'OMC, travaillent en étroite collaboration avec les gouvernements, les organismes de développement, la société civile et les milieux universitaires. Le CIR a investi dans plus de 170 projets et a engagé 330 millions de dollars EU pour soutenir les pays les plus pauvres du monde.
L'OMC appuie également un autre partenariat, le Mécanisme pour l'élaboration des normes et le développement du commerce (STDF), qui a été instauré dans le but d'aider les pays en développement à respecter les normes internationales concernant la sécurité sanitaire des produits alimentaires, la santé animale et la préservation des végétaux et à accéder aux marchés mondiaux. L'OMC héberge le secrétariat et gère le Fonds d'affectation spéciale du STDF, qui a versé plus de 50 millions de dollars EU à l'appui de projets dans des économies à faibles revenus.
Assistance technique et formation
L'OMC organise chaque année des centaines de missions de coopération technique dans des économies en développement. Elle organise aussi chaque année à Genève de nombreux cours de politique commerciale à l'intention des fonctionnaires gouvernementaux. Des séminaires régionaux se tiennent régulièrement dans toutes les régions du monde, l'accent étant mis sur les pays d'Afrique. En 2023, plus de 12 000 participants ont bénéficié d'activités d'assistance technique et de cours de formation en ligne visant à leur permettre de mieux comprendre les Accords de l'OMC et les règles du commerce mondial.
L'OMC compte plus de 166 Membres, qui représentent 98% du commerce mondial. Au total, 22 pays négocient actuellement leur accession à l'Organisation.

Structure de l'OMC
Fonctions
Le principal objectif de l'OMC est d'aider ses Membres à utiliser le commerce comme un moyen de relever les niveaux de vie des populations. Elle s'acquitte de cette mission en:
- administrant les accords commerciaux;
- servant d'enceinte pour les négociations commerciales;
- réglant les différends commerciaux;
- examinant les politiques commerciales nationales;
- renforçant les capacités commerciales des économies en développement;
- coopérant avec d'autres organisations internationales.
Structure
L'OMC compte plus de 166 Membres, qui représentent 98% du commerce mondial. Au total, 22 pays négocient actuellement leur accession à l'Organisation.
Les décisions sont prises par l'ensemble des Membres, généralement par consensus. Les Accords de l’OMC ont été ratifiés par les parlements de tous les pays Membres.
L'organe de décision suprême de l'OMC est la Conférence ministérielle, qui se réunit généralement tous les deux ans.
Au deuxième niveau, il y a le Conseil général (composé normalement des ambassadeurs et des Chefs de délégation en poste à Genève, et parfois de fonctionnaires envoyés par les capitales des Membres), qui se réunit plusieurs fois par an au siège de l'Organisation à Genève. Le Conseil général se réunit aussi en tant qu'Organe d'examen des politiques commerciales et en tant qu'Organe de règlement des différends.
Au troisième niveau, le Conseil du commerce des marchandises, le Conseil du commerce des services et le Conseil des aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) font rapport au Conseil général.
De nombreux comités spécialisés, groupes de travail et groupes d'experts s'occupent des domaines visés par les différents accords et d'autres domaines tels que l'environnement, le développement, les demandes d'accession et les accords commerciaux régionaux.
Secrétariat de l'OMC
Le Secrétariat de l'OMC, qui se trouve à Genève, est composé d'environ 600 fonctionnaires et est dirigé par une Directrice générale ou un Directeur général. Il n'a pas de bureaux en dehors de Genève. Les décisions sont prises par les Membres de l'OMC, donc le Secrétariat lui-même ne joue pas de rôle actif dans la prise de décisions.
Les principales fonctions du Secrétariat consistent à fournir un appui technique aux différents conseils et comités ainsi qu'aux Conférences ministérielles, à offrir une assistance technique aux économies en développement, à analyser le commerce mondial et à expliquer les activités de l'OMC au public et aux médias.
Le Secrétariat fournit également certaines formes d'assistance juridique dans le cadre du processus de règlement des différends et donne des avis aux gouvernements qui souhaitent devenir Membres de l'OMC. La contribution des Membres se monte à environ 205 millions de francs suisses par an.
Pour contacter l'OMC
WTO - OMC
Rue de Lausanne 154 CH-1211 Genève 21
Suisse
Tél.: +41 (0)22 739 51 11
Division de l’information et des relations avec les médias de l’OMC - courrier électronique: [email protected]
Publications de l’OMC - courrier électronique: [email protected]
Librairie en ligne de l'OMC https ://onlinebookshop.wto.org
Librairie en ligne de l'OMC - courrier électronique: [email protected]

L’OMC
SIÈGE: Genève, Suisse
CRÉÉE LE: 1er janvier 1995
CRÉÉE PAR: les négociations du Cycle d'Uruguay (1986-1994)
NOMBRE DE MEMBRES: 166 Membres représentant 98% du commerce mondial
BUDGET: 205 millions de francs suisses pour 2024
EFFECTIF DU SECRÉTARIAT: 604
DIRECTRICE GÉNÉRALE: NGOZI OKONJO-IWEALA
FONCTIONS:
- Administration des accords commerciaux de l'OMC
- Enceinte pour les négociations commerciales
- Résolution des différends commerciaux
- Suivi des politiques commerciales
- Assistance technique et formation pour les économies en développement
- Coopération avec d'autres organisations internationales