Pouvez-vous nous parler de l'art de la chapellerie en Équateur?

Lorsque j'étais plus jeune, j'ai découvert le vaste potentiel des talentueux artisans équatoriens qui fabriquent des chapeaux de paille en exemplaires uniques (motifs, couleur, taille). J'ai alors créé une entreprise familiale dédiée à la production, à la commercialisation et à l'exportation de toquillas et de chapeaux de laine de qualité supérieure. Notre entreprise est 100 % équatorienne et nos chapeaux sont entièrement faits à la main.

La qualité supérieure de nos produits est le fruit d'une collaboration avec 400 artisanes des provinces équatoriennes d'Azuay, de Cañar et de Manabí. Ces femmes se transmettent le savoir-faire de la fabrication des chapeaux de génération en génération, en innovant et en améliorant constamment les techniques de tissage.

Prenons l'exemple des bandeaux de chapeau. Les broderies sont réalisées par des femmes de Zuleta. Des femmes d'Amazonie tissent les bandeaux à partir de fibres naturelles et les peignent avec des teintures végétales. Enfin, des femmes de Tumbaco, une petite communauté de l'est de Quito, réutilisent des déchets textiles, également appelés "trapillo", pour donner une seconde vie aux fibres.

Quels sont les défis que vous avez dû relever?

Notre principal défi dans le cadre de notre projet de commerce électronique a été de savoir comment emballer, transporter et livrer les chapeaux en paille toquilla et comment présenter les chapeaux sur la scène mondiale en tant que produit artisanal et culturel.