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EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES: PREMIER COMMUNIQUE DE PRESSE, RESUME DES RAPPORTS DU SECRETARIAT ET DU GOUVERNEMENT

COMMUNIQUE DE PRESSE
PRESSE/TPRB/137
4 juillet 2000

Union europ閑nne: juillet 2000

Selon un nouveau rapport de l'OMC sur la politique commerciale de l'Union europ閑nne (UE), la participation continue de l'UE aux initiatives commerciales de l'OMC s'est traduite par une large ouverture de son march?pour les produits industriels, la moyenne arithm閠ique des droits de douane ayant 閠?ramen閑 de 4,9 pour cent en 1997 ? 4,2 pour cent en 1999. Toutefois, le rapport de l'OMC signale que les obstacles ?l'acc鑣 au march?pour les textiles et les v阾ements sont importants en raison de l'application de droits de douane 閘ev閟 et d'un syst鑝e de contingentement. Il mentionne 間alement que la politique agricole commune (PAC) influe n間ativement sur les conditions d'acc鑣 pour les produits agricoles.

Le march?de l'Union europ閑nne est de plus en plus ouvert, sauf pour les produits agricoles et les textiles 

Le nouveau rapport de l'OMC, parall鑜ement ?une d閏laration de politique g閚閞ale de la Commission europ閑nne, servira de base pour l'examen de la politique commerciale de l'Union europ閑nne que l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC effectuera les 12 et 14 juillet.

Le rapport fait 閠at de l'am閘ioration des r閟ultats de l'閏onomie europ閑nne dont le taux de croissance moyen s'閘鑦e ?quelque 2,5 pour cent par an depuis 1997 et devrait d閜asser 3 pour cent en 2000 et 2001. Ce succ鑣 s'explique en partie par les progr鑣 consid閞ables r閍lis閟 par l'UE pour achever la mise en place du march?int閞ieur, gr鈉e notamment ?la d閞間lementation des march閟 des t閘閏ommunications et des services financiers, li閑 aux engagements qu'elle avait contract閟 dans le cadre de l'OMC, et ? l'introduction de l'euro en 1999. Toutefois, le rapport indique que cette croissance acc閘閞閑 ne s'est pas encore traduite par des baisses majeures des taux de ch鬽age, et l'UE doit ?cet effet proc閐er ?de nouvelles r閒ormes structurelles des march閟 du travail.

Le rapport note 間alement que les tendances du commerce international ont refl閠?l'関olution 閏onomique int閞ieure. La croissance des importations ayant 閠? plus rapide que celle des exportations, le solde exc閐entaire qui caract閞isait de longue date la balance commerciale de l'UE pour les marchandises s'est transform?en 1999 en un d閒icit de 13,7 milliards d'euros. La croissance des importations, qui a atteint 9 pour cent en 1999, a r閟ult?non seulement d'une pouss閑 de la demande int閞ieure, mais aussi de la hausse du prix du p閠role sur les march閟 mondiaux, qui a plus que doubl? et de la forte d閜r閏iation de l'euro. En ce qui concerne les exportations, la croissance enregistr閑 en 1999 a 閠?aliment閑 par la forte demande des 蓆ats-Unis, principal march? d'exportation de l'UE.

Le rapport ajoute que l'UE prend des initiatives en mati鑢e de politique commerciale dans le cadre de l'OMC ainsi qu'aux niveaux r間ional et bilat閞al. ?l'OMC, l'UE joue un r鬺e de premier plan et milite en faveur d'un nouveau cycle de n間ociations portant sur un programme plus large que le programme incorpor?du Cycle d'Uruguay. Elle pratique une politique de transparence vis-?vis de ses propres documents de l'OMC, et encourage les repr閟entants de la soci閠?civile ? ouvrir un dialogue sur les questions se rapportant ? l'OMC. Elle est 間alement un des principaux utilisateurs des proc閐ures de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC afin de faire respecter les droits pr関us dans les accords, et elle est partie d閒enderesse dans un certain nombre d'affaires; les proc閐ures de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC jouent un r鬺e-cl? notamment dans la gestion des relations commerciales transatlantiques.

Le rapport note que dans l'int閞阾 de ses consommateurs, l'UE a un march?largement ouvert pour les produits industriels, la moyenne arithm閠ique des droits NPF s'閠ablissant ?4,2 pour cent en 1999 contre 4,9 pour cent en 1997. Une autre mesure de lib閞alisation des 閏hanges dont fait 閠at le rapport est l'abandon, en 1999, du "consensus" avec le Japon qui limitait les exportations de voitures vers l'UE (depuis 1991). Les contingents applicables aux produits textiles et aux v阾ements ont 間alement 閠?lib閞alis閟 ou supprim閟 dans le cadre de l'Accord de l'OMC sur les textiles et les v阾ements. Toutefois, le rapport indique que la suppression des contingents pour 12 des 52 cat間ories de produits soumises ?restriction en 1990 n'a repr閟ent?que 5,4 pour cent des importations faisant l'objet de restrictions et n'a profit?qu'? quelques pays en d関eloppement.

Des mesures antidumping s'appliquent ?l'importation de produits sid閞urgiques, de mat閞iel 閘ectronique et de produits chimiques de diverses origines. Selon le rapport, une tendance ?la hausse de ces mesures est pr関ue pour 2000 car le nombre des enqu阾es ouvertes en 1999 a tripl? Le rapport ajoute que les aides publiques faussent les conditions de concurrence dans certaines branches d'activit?du secteur manufacturier, puisque leur niveau (sauf en Allemagne) est rest?le m阭e depuis 1997.

Dans le secteur agricole, le rapport mentionne que les conditions d'acc鑣 continuent d'阾re d閠ermin閑s par la PAC. La politique communautaire de maintien d'un niveau 閘ev?d'auto-approvisionnement pour les produits agricoles primaires – dont le bl? les produits laitiers et la viande – a des retomb閑s directes sur les march閟 mondiaux. ?la fronti鑢e, des droits de douane 閘ev閟 sont pratiqu閟 – la moyenne arithm閠ique 閠ant estim閑 ?17,3 pour cent – mais des contingents tarifaires assurent l'acc鑣 aux Membres de l'OMC ?des taux nuls ou r閐uits pour les produits frapp閟 de droits 閘ev閟, ainsi qu'aux importations en provenance des partenaires commerciaux pr閒閞entiels.

En 1999, l'UE a d閜ens?environ 45 milliards d'euros (50 milliards de dollars EU) au titre de la PAC, ce qui fait de l'agriculture – qui absorbe 45 pour cent du budget – le poste de d閜enses communautaires le plus important. D'apr鑣 les estimations de l'OCDE, pendant les ann閑s 1998 et 1999, le soutien aux producteurs agricoles est remont??son niveau record de la p閞iode 1986-1988. Toutefois, sa nature s'est transform閑, passant d'un soutien des prix du march?? des versements directs (subordonn閟 ?des programmes de limitation de la production), tendance qui se maintient pour les c閞閍les, les produits laitiers et la viande avec la r閒orme de la PAC convenue en 1999.

Le rapport signale que les relations commerciales ne s'inscrivent pleinement dans le cadre de l'OMC qu'avec huit de ses Membres, 閠ant donn?les nombreux accords et arrangements commerciaux pr閒閞entiels qu'a conclus l'UE. Le traitement de la nation la plus favoris閑 s'applique uniquement aux importations en provenance des pays suivants: Australie; Canada; 蓆ats-Unis; Hong Kong, Chine; Japon; Nouvelle-Z閘ande; R閜ublique de Cor閑 et Singapour. Le traitement le plus favorable est accord? aux pays les moins avanc閟 et aux pays d'Afrique, des Cara颾es et du Pacifique (ACP), pour lesquels 95 pour cent des lignes tarifaires b閚閒icient d'une franchise de droits; viennent ensuite les pays parties aux accords commerciaux r間ionaux (80 pour cent) et les b閚閒iciaires du Syst鑝e g閚閞alis?de pr閒閞ences (SGP) de l'UE (54 pour cent).

Le rapport indique 間alement que la nouvelle g閚閞ation d'accords commerciaux r間ionaux pass閟 par l'UE oblige le partenaire ?s'engager plus que par le pass?? ouvrir son march?aux produits communautaires. Des accords de libre-閏hange "euro-m閐iterran閑ns" ont 閠?conclus avec Isra雔, la Jordanie, le Maroc, l'Autorit?palestinienne et la Tunisie. Un accord de libre-閏hange avec l'Afrique du Sud est entr?en vigueur en 2000. Le premier accord commercial pr閒閞entiel de l'UE dans les Am閞iques a 閠?conclu en novembre 1999 avec le Mexique, et des n間ociations ont d閙arr?en 2000 avec le Chili et le MERCOSUR.

En f関rier 2000, en remplacement de la quatri鑝e Convention de Lom?arriv閑 ?expiration, l'UE a 間alement conclu l'Accord de partenariat de Cotonou avec les pays ACP. Le nouvel accord maintient la libert? d'acc鑣 au march?communautaire pour la plupart des exportations des pays ACP, sans exiger de ces derniers qu'ils prennent des engagements en mati鑢e d'acc鑣 aux march閟 pour les produits communautaires, au plus tard jusqu'en 2007. Ces engagements feront l'objet de n間ociations entre l'UE et les groupements r間ionaux de pays ACP durant la p閞iode de transition. Les Membres de l'OMC examinent actuellement une demande de d閞ogation ?la clause de la nation la plus favoris閑.

Au niveau bilat閞al, l'UE vise ?r閐uire les obstacles non tarifaires au commerce r閟ultant des r間lementations et des normes relatives aux produits, lesquelles repr閟entent un aspect essentiel de l'acc鑣 aux march閟, ?la fois pour le march?int閞ieur et pour les partenaires commerciaux de l'UE. Selon le rapport, l'UE a conclu des accords de reconnaissance mutuelle des r閟ultats de l'関aluation de la conformit?avec l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Z閘ande, la Suisse et les 蓆ats-Unis, et elle en n間ocie un avec le Japon. ?l'avenir, toujours d'apr鑣 le rapport, les conditions d'acc鑣 aux march閟 offertes aux exportateurs de produits alimentaires sont susceptibles d'阾re alt閞閑s par la politique plus rigoureuse appliqu閑 par l'UE en mati鑢e de s閏urit? sanitaire des produits alimentaires, ?la suite de plusieurs alertes ?la contamination ?l'閏helle communautaire.

Dans le secteur des services, le rapport mentionne que l'UE entend continuer d'閘iminer les restrictions ?la concurrence et au commerce, bien que le rythme de lib閞alisation ait 閠?plus rapide dans les sous-secteurs des t閘閏ommunications et des services financiers que dans ceux des transports et des services audiovisuels. L'ouverture, en 1998, des services et de l'infrastructure de t閘閏ommunication ?la concurrence, y compris aux op閞ateurs 閠rangers, est en grande partie attribuable ?l'heureuse conclusion de n間ociations dans le cadre de l'OMC. Ce march?est 関alu??183 milliards d'euros, une taille comparable ?celui des 蓆ats-Unis. Son ouverture stimulera le d関eloppement de la nouvelle 閏onomie.

S'agissant des services financiers, les engagements contract閟 par l'UE dans le cadre de l'OMC sont entr閟 en vigueur en mars 1999, 閠endant le principe du "passeport unique" aux fournisseurs 閠rangers de services bancaires et de services d'assurance, deux secteurs dynamiques du march?communautaire. L'introduction de l'euro en 1999 a aussi fortement stimul?l'int間ration des march閟 europ閑ns des capitaux.

Notes ?l'intention des journalistes

Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig? de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.

S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par la Commission europ閑nne seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 12 et 14 juillet 2000. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale de l'UE, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.

Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um? des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale de la Commission europ閑nne. Le rapport du Secr閠ariat et la d閏laration de politique g閚閞ale sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.

Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992 et 1996), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996 et 1998), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995 et 1997), Cor閑, R閜. de (1992 et 1996), Costa Rica (1995), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995 et 1998), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993), Pologne (1993), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991 et 1996), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).

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Rapport du Secr閠ariat  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
UNION EUROPEENNE
Rapport du Secr閠ariat — Observations r閏apitulatives

R閟ultats 閏onomiques r閏ents

Depuis le dernier examen de sa politique commerciale, effectu? en 1997, l'Union europ閑nne (UE) a continu?de faire des progr鑣 importants pour parachever la r閍lisation du march?int閞ieur, y compris avec l'introduction de l'euro. Depuis 1997, sous l'impulsion de la demande int閞ieure, la croissance s'est acc閘閞閑 pour atteindre environ 2,5 pour cent par an en moyenne et l'inflation a enregistr?un recul historique, tombant en 1999 ?1,2 pour cent. Mais le taux de ch鬽age, qui s'閠ablit ?9,2 pour cent, reste 閘ev? On consid鑢e que, pour tirer parti des possibilit閟 閏onomiques offertes par un environnement international en mutation rapide et comp閠itif, il faut en contrepartie un degr? 閘ev?de flexibilit?sur les march閟 du travail, des biens et des services.

Dans le cadre du Pacte de stabilit?et de croissance, les politiques macro-閏onomiques des 蓆ats membres, ax閑s sur la discipline budg閠aire et la stabilit?des prix, ont concouru ?la reprise 閏onomique. L'euro a 閠? introduit le 1er janvier 1999 dans onze des 15 蓆ats membres. La Banque centrale europ閑nne (BCE) r間it d閟ormais la politique mon閠aire de la zone euro, son objectif 閠ant de maintenir la stabilit?des prix (l'inflation devant rester sous la barre des 2 pour cent). Aucune politique active de change n'est en principe mise en œuvre pour l'euro, dont la valeur avait chut?de plus de 20 pour cent par rapport au dollar en avril 2000.

Les politiques structurelles ont 間alement concouru ?la croissance 閏onomique au sein de l'UE. Les initiatives communautaires visant ?achever la mise en place du march?int閞ieur ont pour but d'am閘iorer l'efficacit?et le fonctionnement des march閟 des produits, des services et des capitaux. Des efforts notables ont 閠?faits pour lib閞aliser les services financiers (dont les effets sur les march閟 des capitaux ont 閠?renforc閟 par l'introduction de l'euro), ainsi que le secteur des t閘閏ommunications, qui ont 閠? favoris閟 par les engagements contract閟 par l'UE dans le cadre de l'OMC.

Compte tenu de la structure des march閟 dans les secteurs nouvellement d閞間lement閟 tels que les t閘閏ommunications, une plus haute importance a 閠? accord閑 ?une politique de la concurrence efficace. En outre, une vague de fusions et d'acquisitions a eu lieu dans les secteurs vis閟 par les initiatives li閑s au march?int閞ieur ou par le d関eloppement du commerce 閘ectronique. De mani鑢e plus g閚閞ale, la mondialisation des march閟 a encourag?les fusions transatlantiques.

La cr閍tion d'emplois est l'objectif central de la politique 閏onomique de l'UE; elle passera par l'am閘ioration de la comp閠itivit?des entreprises europ閑nnes, qui 関oluent dans un environnement commercial stimul?par l'union 閏onomique et mon閠aire et par l'efficacit?accrue des march閟. Le taux d'inemploi a r間uli鑢ement baiss?depuis 1997, repassant en 1998 pour la premi鑢e fois depuis cinq ans sous la barre des 10 pour cent, mais il reste sup閞ieur au taux naturel. Pour am閘iorer l'efficience des march閟 du travail, une strat間ie communautaire de l'emploi a 閠?mise en place ?partir de 1998, des plans d'action nationaux 閠ant adopt閟 dans chacun des 蓆ats membres.

Les tendances du commerce international ont dans une large mesure refl閠?l'関olution 閏onomique int閞ieure. La croissance des exportations et des importations de l'UE (en valeur) a enregistr?un net recul en 1998 par rapport ?1997, bien que le ralentissement ait 閠? plus marqu?pour les exportations. Ces tendances se sont poursuivies en 1999, ann閑 o?la croissance des exportations a 閠?de 3 pour cent, selon les estimations, contre une croissance de 9 pour cent pour les importations. La croissance des importations (en valeur) a r閟ult?non seulement d'une pouss閑 de la demande int閞ieure, mais encore de la hausse du prix du p閠role sur les march閟 mondiaux, qui a plus que doubl? ainsi que de la d閜r閏iation de l'euro. Le solde exc閐entaire qui caract閞isait de longue date la balance commerciale de l'UE a 閠?remplac?par un d閒icit de 13,7 milliards d'euros en 1999.

La structure des 閏hanges de l'UE s'est modifi閑, se d閠ournant nettement de l'Asie en 1998 en raison de la crise sur les march閟 閙ergents. La croissance soutenue enregistr閑 aux 蓆ats-Unis - principal partenaire commercial de l'UE - a eu pour effet de stimuler les exportations de l'UE vers ce march? qui a absorb?22 pour cent du total en 1998. La part de l'Europe centrale et orientale s'est elle aussi accrue, passant ?plus de 15 pour cent.

En termes r閑ls, la croissance du PIB de l'Union devrait s'acc閘閞er, passant de 2,3 pour cent en 1999 ?3,4 pour cent en 2000 et ?3,1 pour cent en 2001. La cr閍tion nette d'emplois devrait se maintenir ?plus de 1 pour cent ces deux prochaines ann閑s, l'emploi progressant de 1,3 pour cent en 2000 et de 1,2 pour cent en 2001. Toutefois, de nouvelles r閒ormes structurelles devront accompagner la croissance 閏onomique pour que le taux de ch鬽age soit ramen?en de玎 du niveau projet?de 7,9 pour cent en 2001.

蓈olution institutionnelle

En mai 1999, le Trait?d'Amsterdam a modifi?les trait閟 instituant l'Union europ閑nne afin de rapprocher la Communaut?de ses citoyens. Le Parlement europ閑n et le Conseil prennent des d閏isions conjointes au sujet d'un plus grand nombre de domaines, et la port閑 du vote ? la majorit?qualifi閑 au Conseil a 間alement 閠? 閠endue. L'UE est r閟olue ?faire preuve d'une plus grande ouverture dans ses d閏isions, gr鈉e ?la transparence et ?la consultation de la soci閠?civile dans tous ses domaines d'action, y compris en mati鑢e de politique commerciale.

Les pr閜aratifs en vue de l'閘argissement se sont poursuivis, tous les pays candidats d'Europe centrale et orientale ayant officiellement engag?le processus d'adh閟ion en f関rier 2000. Une conf閞ence intergouvernementale est convoqu閑 en 2000 pour traiter les questions institutionnelles que soul鑦e l'閘argissement. D'autres questions qui se posent ?ce sujet ont trait au fonctionnement et au financement des grands programmes communautaires portant sur l'agriculture, ainsi qu'aux op閞ations structurelles. Une r閒orme de la politique agricole commune (PAC) a ainsi 閠?d閏id閑 en 1999.

Relations commerciales ext閞ieures
Objectifs fondamentaux

Les objectifs fondamentaux du r間ime de politique commerciale de l'UE sont pour l'essentiel rest閟 ce qu'ils 閠aient lors du dernier examen. L'UE continue de mener des actions multilat閞ales, r間ionales et bilat閞ales pour lib閞aliser le commerce. Sur le plan multilat閞al, l'UE milite en faveur d'un nouveau cycle de n間ociations, portant sur un programme plus large que le programme incorpor?du Cycle d'Uruguay, sur la base duquel les n間ociations ont commenc?en 2000. ? l'閏helle r間ionale, la nouvelle g閚閞ation d'accords conclus par l'UE met l'accent sur une plus grande r閏iprocit?des engagements en mati鑢e d'acc鑣 aux march閟 que par le pass? et concerne un plus large 関entail de partenaires commerciaux. La politique de d関eloppement est en cons閝uence davantage cibl閑 sur les pays les moins avanc閟 et sur les pays b閚閒iciaires du sch閙a SGP.

Avec ses principaux partenaires commerciaux, l'UE pr閏onise la r閐uction des obstacles non tarifaires au commerce qui r閟ultent des r間lementations et normes applicables aux produits, et elle a conclu des accords de reconnaissance mutuelle pour ce qui est des r閟ultats de l'関aluation de la conformit? Outre ces initiatives, l'UE et les 蓆ats-Unis ont renforc?le cadre r間issant leurs relations, ?la fois ?l'OMC et en dehors, de mani鑢e ?g閞er plus efficacement leurs diff閞ends commerciaux.

OMC

L'UE est l'un des principaux protagonistes ?l'OMC. Des notifications des faits nouveaux en mati鑢e de politique commerciale sont r間uli鑢ement pr閟ent閑s ?l'OMC et sont en principe 間alement mises ?la disposition du public, en application de la politique de transparence de l'UE. Les engagements contract閟 dans le cadre du Cycle d'Uruguay sont mis en œuvre dans les d閘ais convenus, m阭e si le champ de la lib閞alisation effective du commerce semble modeste. L'UE participe ? toutes les initiatives prises ?l'OMC pour lib閞aliser le commerce, que ce soit pour les produits des technologies de l'information et les produits pharmaceutiques ou pour les services financiers et les t閘閏ommunications.

L'UE est l'un des participants qui a le plus recours aux proc閐ures de r鑗lement des diff閞ends pour faire respecter les obligations commerciales multilat閞ales contract閑s par ses partenaires commerciaux; elle a aussi 閠??de nombreuses reprises partie d閒enderesse, souvent dans des diff閞ends transatlantiques. La plupart des plaintes sont r間l閑s ?un stade peu avanc?de la proc閐ure, mais l'UE a eu des difficult閟 ?se conformer aux d閏isions prises dans deux affaires tr鑣 m閐iatis閑s - les bananes et la viande de bœuf trait?aux hormones -, ce qui s'est traduit par l'adoption de mesures de r閠orsion, autoris閑s dans le cadre de l'OMC, contre les exportations de l'UE en 1999. L'UE reconna顃 n閍nmoins que l'action qu'elle m鑞e pour faire en sorte que ses partenaires commerciaux de l'OMC respectent leurs obligations doit aller de pair avec un respect rigoureux des accords de son c魌?

Accords et arrangements commerciaux pr閒閞entiels

Depuis 1995, des accords d'association euro-m閐iterran閑ns visant ?閠ablir des zones de libre-閏hange ont 閠? conclus avec Isra雔, la Jordanie, le Maroc, l'Autorit? palestinienne et la Tunisie; un accord au niveau des n間ociateurs a 閠?conclu avec l'蒰ypte en 1999. En 2000, un accord de libre-閏hange est entr?en vigueur avec l'Afrique du Sud. Le premier accord commercial pr閒閞entiel de l'UE dans les Am閞iques a 閠?conclu en novembre 1999 avec le Mexique et des n間ociations ont d閙arr?en 2000 avec le Chili et le MERCOSUR.

En f関rier 2000, l'UE et le Groupe des 蓆ats d'Afrique, des Cara颾es et du Pacifique (ACP) ont conclu un accord qui fera suite ?la quatri鑝e Convention de Lom? L'Accord de partenariat de Suva maintient les pr閒閞ences commerciales non r閏iproques accord閑s par l'UE jusqu'en 2007 au plus tard, afin de permettre aux parties de conclure de nouveaux arrangements commerciaux, l'objectif 閠ant d'assurer la compatibilit?avec les r鑗les de l'OMC. Les Membres de l'OMC examinent une demande de d閞ogation ?ce sujet.

Pour la plupart des partenaires commerciaux en d関eloppement, le sch閙a SGP de la Communaut?offre des pr閒閞ences (essentiellement) pour les produits non agricoles. Des pr閒閞ences suppl閙entaires sont accord閑s aux pays les moins avanc閟 et aux pays qui luttent contre la production et le trafic de drogue. Les pr閒閞ences additionnelles propos閑s – ?titre de mesures d'incitation positives – aux pays qui respectent les normes fondamentales du travail ou les normes environnementales constituent un 閘閙ent nouveau.

Acc鑣 aux march閟 pour les marchandises

Dans l'int閞阾 de ses consommateurs, l'UE a un march? largement ouvert pour les produits non agricoles, avec un droit NPF moyen de 4,2 pour cent en 1999, le chiffre correspondant pour 1996 閠ant de 4,9 pour cent. En outre, l'UE a supprim?six restrictions quantitatives dans le cadre de l'Accord sur les sauvegardes de l'OMC, notamment la restriction impos閑 par l'Allemagne pour le charbon (en vigueur depuis 1958), et le "consensus" avec le Japon sur les importations dans l'UE de v閔icules automobiles d'origine japonaise (en vigueur de 1991 ?1999).

Dans le secteur des textiles et des v阾ements, les droits de douane sont sup閞ieurs ?la moyenne, il y a progressivit?des droits, et des contingents sont appliqu閟; au cours des premi鑢e et deuxi鑝e 閠apes de l'int間ration du secteur dans le cadre du GATT de 1994, l'UE a supprim?les contingents pour 12 des 52 cat間ories de produits soumis ?restriction en 1990 (5,4 pour cent des importations faisant l'objet de restrictions), ce qui n'a eu de r閜ercussions que pour quelques pays en d関eloppement. Des mesures antidumping s'appliquent ?l'importation de produits sid閞urgiques, de mat閞iel 閘ectronique et de produits chimiques de diverses origines, et une tendance ?la hausse de ces mesures est pr関ue pour 2000 car le nombre des enqu阾es ouvertes en 1999 a 閠?multipli?par trois. Les aides publiques faussent les conditions de concurrence dans certaines branches d'activit?du secteur manufacturier; leur niveau n'a pour ainsi dire pas chang?depuis le dernier examen, sauf en Allemagne o?l'aide aux nouveaux L鋘der a fortement baiss?

Les conditions d'acc鑣 sont 間alement affect閑s par les nombreux accords et arrangements commerciaux pr閒閞entiels conclus par l'UE, en vertu desquels le traitement purement NPF n'est applicable qu'aux importations en provenance de huit Membres de l'OMC: Australie; Canada; 蓆ats-Unis; Hong Kong, Chine; Japon; Nouvelle-Z閘ande; R閜ublique de Cor閑 et Singapour. Le traitement le plus favorable est accord?aux pays les moins avanc閟 et aux pays ACP (95 pour cent des lignes tarifaires b閚閒icient d'une franchise de droits); viennent ensuite les pays parties aux accords commerciaux r間ionaux (80 pour cent), les pays b閚閒iciant du sch閙a SGP (54 pour cent), et les pays ne b閚閒iciant que du traitement NPF (20 pour cent).

La mise en œuvre de la PAC influe sur les conditions d'acc鑣 pour les produits agricoles. L'auto-approvisionnement est 閘ev?pour les produits agricoles primaires, par exemple le bl? les produits laitiers et la viande, ce qui a des retomb閑s sur les march閟 mondiaux. La moyenne simple des droits frappant les produits agricoles est estim閑 ?17,3 pour cent; cependant, l'importation des produits soumis ?des droits 閘ev閟 se fait essentiellement dans le cadre de contingents tarifaires. La r閜artition et l'administration des contingents tarifaires de l'UE ont fait l'objet de vives controverses ?l'OMC dans l'affaire des bananes. D'autres aspects complexes du r間ime appliqu??la fronti鑢e pour les produits agricoles de la Communaut?sont entre autres des droits sp閏ifiques, calcul閟 en fonction de leurs constituants, de la saison, ou de leur prix d'entr閑. En cons閝uence, des conditions d'acc鑣 plus favorables s'appliquent g閚閞alement aux produits d'origine extracommunautaire (par exemple le caf? le cacao).

Si l'on exclut les mesures ?la fronti鑢e, la Communaut? a d閜ens?environ 45 milliards d'euros (50 milliards de dollars EU) au titre de la PAC en 1999, ce qui fait de l'agriculture – qui absorbe 45 pour cent du budget – le poste des d閜enses communautaires le plus important. D'apr鑣 les estimations de l'OCDE, pendant les ann閑s 1998 et 1999, le soutien aux producteurs agricoles est remont??son niveau record de la p閞iode 1986-1988, bien que la part des versements directs (qui font l'objet de programmes de limitation de la production) ait progress? repr閟entant pr鑣 d'un quart du total. Une nouvelle intensification des versements directs est pr関ue dans le cadre de la r閒orme de la PAC convenue en 1999, laquelle r閐uit le soutien des prix du march?pour les c閞閍les, les produits laitiers et la viande.

Les r間lementations et les normes relatives aux produits sont un aspect essentiel de l'acc鑣 aux march閟, ?la fois pour le march?int閞ieur et pour les partenaires commerciaux. La Communaut?a conclu des accords de reconnaissance mutuelle des r閟ultats de l'関aluation de la conformit?avec l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Z閘ande, la Suisse et les 蓆ats-Unis, et elle en n間ocie actuellement un avec le Japon. ?l'avenir, les conditions d'acc鑣 aux march閟 offertes aux exportateurs de produits alimentaires sont susceptibles d'阾re alt閞閑s par la politique plus rigoureuse appliqu閑 par l'UE en mati鑢e de s閏urit?sanitaire des produits alimentaires, ?la suite de plusieurs alertes ?la contamination ?l'閏helle communautaire.

Les march閟 publics sont 間alement un aspect essentiel de l'acc鑣 aux march閟, tant pour le march?int閞ieur que pour les partenaires commerciaux. Les march閟 de biens et de services ont repr閟ent?environ 14 pour cent du PNB communautaire, soit plus de 1 000 milliards d'euros, en 1998. Une intensification de la concurrence dans ce domaine est depuis longtemps un objectif central de l'UE qui souhaite garantir un meilleur usage des fonds publics, mais ?ce jour, les r閟ultats sont d閏evants.

Acc鑣 aux march閟 pour les services

L'UE entend continuer d'閘iminer les restrictions ?la concurrence et au commerce dans le secteur des services. D'un sous-secteur ?l'autre, toutefois, le rythme de la lib閞alisation diff鑢e de mani鑢e significative. Depuis le dernier examen effectu?en 1997, la l間islation relative aux services financiers et aux t閘閏ommunications a 閠?profond閙ent remani閑. Les effets de cette 関olution des politiques int閞ieures sur les conditions de concurrence dans ces secteurs ont 閠?renforc閟 par les engagements pris par l'UE dans le cadre de l'OMC en vue d'accorder le traitement national aux fournisseurs de services 閠rangers. Par contre, pour les services de transport et les services audiovisuels, l'UE n'a pas contract?d'engagement dans le cadre de l'OMC et sa l間islation pr関oit des pr閒閞ences, sous diverses formes, ?l'閏helle bilat閞ale ou europ閑nne.

? partir de 1998, parall鑜ement aux engagements contract閟 dans le cadre de l'OMC, les services et l'infrastructure de t閘閏ommunication au sein de l'UE ont 閠?ouverts ?la concurrence, y compris aux op閞ateurs 閠rangers. Un march?plus comp閠itif s'est rapidement d関elopp? Des modifications de la l間islation visant ?harmoniser des conditions et normes disparates doivent 阾re men閑s ?terme d'ici ? la fin de 2001. Il y a eu concentration des fournisseurs pour tirer parti des 閏onomies d'閏helle en ce qui concerne la fourniture de services de t閘閜honie mobile et interurbaine, la Commission veillant activement ?ce que la l間islation de l'UE relative ?la concurrence soit d鹠ent appliqu閑.

Dans le secteur des services financiers, on rel鑦e la mise en œuvre du Plan d'action sectoriel qui vise ? harmoniser les r間lementations l?o?cela sera n閏essaire, ainsi que la modification structurelle des march閟 des capitaux r閟ultant de l'introduction de l'euro en 1999. En outre, les engagements contract閟 par l'UE dans ce secteur au titre des Accords de l'OMC sont entr閟 en vigueur en mars 1999, qui 閠endent le principe du passeport unique aux fournisseurs 閠rangers de services bancaires et d'assurance. La croissance a 閠?particuli鑢ement dynamique dans le secteur des services bancaires et des valeurs mobili鑢es.

Malgr? l'importance de ces 閘閙ents nouveaux, le fait que le secteur des services est de plus en plus expos?aux forces de la concurrence, tant ?l'int閞ieur qu'? l'ext閞ieur, a r関閘?certaines rigidit閟 structurelles qu'il serait bon de corriger pour am閘iorer ses r閟ultats 閏onomiques.

Protection des droits de propri閠?intellectuelle

Les initiatives communautaires visant ?parachever la cr閍tion du march?int閞ieur ont dans une certaine mesure contribu??l'harmonisation des r間imes des 蓆ats membres, avec l'appui des instruments portant cr閍tion de droits communautaires unitaires pour les marques de fabrique ou de commerce et les obtentions v間閠ales. Depuis le dernier examen effectu?en 1997, les nouvelles mesures prises en mati鑢e d'harmonisation s'appliquent ?la protection juridique des inventions biotechnologiques et ?la protection des dessins ou mod鑜es, et une action est pr関ue pour assurer la brevetabilit?des programmes d'ordinateur. Il est 間alement pr関u d'閠ablir de nouveaux droits unitaires par la cr閍tion d'un "dessin ou mod鑜e communautaire" et d'un "brevet communautaire". Une 閠ude de 1999 r関鑜e des contrefa鏾ns de marques de fabrique ou de commerce et des atteintes au droit d'auteur, les secteurs les plus touch閟 閠ant ceux des logiciels informatiques, de l'audiovisuel et des v阾ements.

Rapport du

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
UNION EUROPEENNE
Rapport du gouvernement - Partie VI

Orientations politiques futures — un nouveau cycle de n間ociations commerciales

Durant la p閞iode consid閞閑, l'UE a 閠??l'avant-garde des efforts visant ?lancer un nouveau cycle de n間ociations commerciales globales dans le cadre de l'OMC en 2000. Elle consid鑢e qu'un cycle de n間ociations commerciales globales, con鐄 comme un engagement unique et offrant des avantages 閝uilibr閟 ?tous les Membres de l'OMC, sera une contribution importante ?la croissance 閏onomique mondiale et au d関eloppement durable ainsi qu'au renforcement du syst鑝e commercial fond?sur des r鑗les.

La position de l'UE concernant un cycle de n間ociations globales

Les propositions de fond de la Commission en vue d'un cycle de n間ociations ont 閠?expos閑s dans la communication sur l'approche de l'UE pour le Cycle du mill閚aire de l'OMC pr閟ent閑 en 1999 par la Commission au Conseil et au Parlement europ閑n. Cette communication proposait un programme communautaire pour le cycle de n間ociations qui couvrirait, entre autres choses, une nouvelle lib閞alisation ou l'閠ablissement de r鑗les plus pouss閑s dans les domaines de l'agriculture et des services, des droits de douane applicables aux produits autres qu'agricoles, des investissements, de la concurrence, de la facilitation des 閏hanges, du commerce et de l'environnement, des ADPIC et des march閟 publics. Elle soulignait que les r閟ultats dans tous les domaines devraient jouer en faveur d'un d関eloppement durable et y contribuer et elle proposait un programme d閠aill?visant ?faire en sorte que les besoins et les int閞阾s des pays en d関eloppement soient refl閠閟 concr鑤ement dans les n間ociations. Il 閠ait indiqu?dans la communication comment on avait cherch??associer le Parlement europ閑n et les repr閟entants de la soci閠?civile ? l'閘aboration de cette approche du nouveau cycle de n間ociations et ?refl閠er leurs vues, le soutien r閟olu des milieux d'affaires europ閑ns ?ce cycle 閠ant soulign? Il 閠ait 間alement fait r閒閞ence ?la n閏essit?d'arriver ?mieux comprendre comment progresser dans le domaine des questions sociales et des questions du travail.

Dans une 関aluation 閏onomique du cycle de n間ociations s閜ar閑 pr閜ar閑 par la Commission, il 閠ait conclu que la poursuite de la lib閞alisation multilat閞ale conform閙ent au programme de l'UE pourrait induire des gains annuels de bien-阾re repr閟entant, au niveau mondial, 400 milliards de dollars; sur ce montant, quelque 90 milliards reviendraient ?l'UE, mais plus de la moiti?des gains obtenus profiteraient ?d'autres pays que les grands pays industrialis閟, c'est-?dire aux pays en d関eloppement. Des 閠udes ind閜endantes 閠ablies ?la demande d'autres Membres de l'OMC font appara顃re des r閟ultats tr鑣 comparables.

Dans ses conclusions du 26 octobre 1999, le Conseil de l'UE a souscrit ?l'unanimit??la proposition de lancer un cycle de n間ociations globales. Le Conseil a reconnu qu'un nouveau cycle de n間ociations commerciales pourrait contribuer grandement ?encourager l'閏onomie europ閑nne, ?favoriser la croissance et le d関eloppement 閏onomique au niveau mondial et ? assurer la gestion judicieuse de la mondialisation. Le Conseil a soulign?aussi qu'un cycle de n間ociations globales offrait le meilleur moyen de prendre en compte les int閞阾s commerciaux des Membres de l'OMC dans leur ensemble. Ces conclusions ont constitu?la base de la position de l'UE ?la Conf閞ence minist閞ielle de Seattle et elles continuent ?refl閠er cette position.

Seattle et ses suites

Comme les autres Membres de l'OMC, l'UE a 閠?profond閙ent d殮ue qu'un nouveau cycle de n間ociations n'ait pas pu 阾re lanc??la Conf閞ence de Seattle. Elle consid鑢e que tous les Membres peuvent tirer des le鏾ns de cet 閏hec.

L'une de ces le鏾ns est que d閟ormais, l'OMC doit travailler d'une mani鑢e plus compl鑤e et plus transparente vis-?vis de tous les Membres et mieux communiquer avec le monde ext閞ieur. Le travail doit aussi 阾re organis?plus efficacement. ?court terme, il y a sans doute des possibilit閟 d'am閘iorer les m閠hodes de travail, notamment s'agissant de la pr閜aration et de l'organisation des conf閞ences minist閞ielles, o?une transparence, une efficacit?et des moyens accrus en vue d'assurer une participation plus grande des pays en d関eloppement semblent justifi閟. ?plus long terme, il nous faudra peut-阾re examiner les possibilit閟 d'apporter des am閘iorations plus fondamentales au syst鑝e, en particulier pour assurer la plus grande transparence possible vis-?vis de la population en g閚閞al et pour dialoguer avec celle-ci. Toutefois, nous ne devrions pas laisser la "r閒orme institutionnelle" nous d閠ourner de l'objectif que constitue le lancement d'un cycle de n間ociations. Le syst鑝e de l'OMC ne devrait pas non plus servir de bouc 閙issaire pour expliquer qu'il n'ait pas 閠?possible de surmonter les divergences de vues quant au fond des n間ociations.

La deuxi鑝e conclusion - et elle est essentielle - qu'aucune d閘間ation ne peut manquer de tirer de Seattle concerne le fond des discussions. En d閜it de divergences de vues persistantes sur plusieurs points du programme de n間ociations, peut-on conclure que ces divergences n'auraient pas pu 阾re surmont閑s avec une meilleure pr閜aration ?Gen鑦e? N'est-il pas concevable qu'avec davantage de temps ?Seattle et avec la flexibilit?requise en g閚閞al, les n間ociations auraient pu 阾re lanc閑s? Et cela ne signifie-t-il pas, par cons閝uent, qu'il devrait 阾re possible de surmonter ces divergences dans l'avenir?

La justification persistante d'un nouveau cycle de n間ociations

ADans ce contexte, l'UE continue ?appuyer le lancement d'un cycle de n間ociations globales, conform閙ent aux orientations auxquelles un groupe important de pays ont souscrit avant et ?Seattle: un cycle de n間ociations impliquant une approche globale, dans le cadre de laquelle les int閞阾s de tous les Membres de l'OMC pourront 阾re pris en compte.

Les raisons fondamentales qui militent en faveur d'un large programme restent valables. Premi鑢ement, en ce qui concerne la poursuite de la lib閞alisation des 閏hanges, tous les pays, tant d関elopp閟 qu'en d関eloppement, souhaitent un acc鑣 au march? am閘ior?pour leurs produits et leurs services afin de promouvoir leur croissance 閏onomique. Il est apparu clairement ?Seattle que seule une approche globale de l'acc鑣 au march? couvrant tous les secteurs, peut permettre ?tous les Membres de tirer parti de leur avantage comparatif et, ainsi, de d関elopper leurs 閏hanges commerciaux.

Deuxi鑝ement, l'OMC doit encore aussi mettre ?jour ses r鑗les pour prendre en compte les effets de la mondialisation, de sorte que nos entreprises et nos investisseurs puissent disposer d'un cadre pr関isible, transparent et non discriminatoire qui leur permette de prendre leurs d閏isions en mati鑢e 閏onomique et de se faire concurrence. Des r鑗les fondamentales en mati鑢e d'investissement et de concurrence font n閏essairement partie de ce programme et elles contribueront, dans une certaine mesure, ?assurer cet environnement. Un grand nombre de Membres continue ?souscrire r閟olument ? l'id閑 d'inclure ces questions dans une n間ociation. Il est capital de lancer des n間ociations dans deux domaines d'une telle importance syst閙ique et qui int閞essent autant les entreprises et les consommateurs du monde entier. Il est tout aussi important d'engager des n間ociations soit sur la facilitation des 閏hanges, soit sur les am閘iorations des r鑗les dans des domaines tels que la d閒ense commerciale ou les obstacles techniques au commerce?qui contribueraient toutes ? des conditions d'acc鑣 au march?plus pr関isibles et ?une plus libre circulation des marchandises. En outre, les r鑗les de l'OMC en mati鑢e de march閟 publics ont s閞ieusement besoin d'阾re mises ?jour.

Troisi鑝ement, Seattle a aussi fait ressortir de fa鏾n aigu?la n閏essit?de mieux int間rer les pays en d関eloppement au syst鑝e commercial, ce qui passe par un plus large acc鑣 au march? un traitement sp閏ial et diff閞enci?am閘ior? un renforcement des capacit閟 mieux coordonn?et un r鬺e plus actif dans les m閏anismes de l'OMC. L'UE reste pr阾e ?prendre en consid閞ation de fa鏾n globale les probl鑝es prioritaires des pays en d関eloppement dans le cadre d'un cycle de n間ociations. C'est d'ailleurs seulement dans le cadre d'une approche globale que le programme des pays en d関eloppement en mati鑢e de commerce - y compris sur les questions les plus sensibles - peut 阾re pleinement pris en compte.

Enfin, l'OMC doit encore r間ler des questions qui pr閛ccupent les gouvernements et l'opinion en g閚閞al. Les liens r閏iproques potentiels entre le syst鑝e commercial et l'environnement, le d関eloppement durable, les questions sociales et la sant?et la s閏urit?des consommateurs doivent 阾re pris en compte de mani鑢e compatible ?la fois avec le syst鑝e commercial et avec ces pr閛ccupations. L'initiative de l'UE en relation avec une 関aluation des effets sur le d関eloppement durable d'un nouveau cycle de n間ociations fait partie int間rante de cette approche. Si la position communautaire sur certains de ces points m閞iterait sans doute d'阾re clarifi閑, les objectifs fondamentaux de l'UE restent valables. L'UE est pr阾e ?examiner les options qui s'offrent pour atteindre ces objectifs afin que dans le cadre de toute clarification 関entuelle des r鑗les dans l'avenir, on s'attache ?r閟oudre l'閝uation tr鑣 complexe qui consiste ?r閍liser des objectifs de soci閠?et d'閠hique l間itimes tout en offrant ?tous les Membres une s閏urit?juridique accrue, en pr閟ervant les principes fondamentaux de l'OMC et en pr関enant un traitement discriminatoire injustifi?ou des restrictions d間uis閑s visant les 閏hanges.

En outre, l'UE continuera ?s'efforcer de favoriser un dialogue constructif impliquant l'OIT et l'OMC sur les questions int閞essant le commerce, le travail et le d関eloppement social.

L'UE continuera ?promouvoir la transparence en mati鑢e de politique commerciale. Au niveau int閞ieur, elle a entrepris une campagne de sensibilisation, d'information et d'閏hange de vues avec tous les acteurs de la soci閠?civile qui deviendra une composante permanente de l'閘aboration de la politique commerciale int閞ieure de l'UE. ?Gen鑦e, l'UE a milit?en faveur de la plus grande transparence possible de l'OMC vis-?vis du monde ext閞ieur.

Conclusion — Pr閜aratifs en vue du lancement d'un nouveau cycle de n間ociations

Le Conseil, r閡ni ?Seattle le 3 d閏embre, a confirm? que les 閘閙ents de l'approche globale de l'UE, tels que pr閟ent閟 dans ses conclusions, restaient des objectifs valables. L'UE continue donc ?promouvoir activement un nouveau cycle de n間ociations globales et elle travaille avec tous ses partenaires commerciaux ? maintenir et 閘argir le soutien en faveur d'un cycle de n間ociations, qu'elle souhaite voir d閙arrer cette ann閑. Il est plus que jamais n閏essaire d'adapter le syst鑝e commercial multilat閞al aux r閍lit閟 閏onomiques du jour et de ma顃riser les forces de la mondialisation au profit de tous les pays. Les Membres de l'OMC ont clairement expos?leurs priorit閟 ?diverses occasions. Le lancement d'un cycle de n間ociations globales qui prenne en compte les pr閛ccupations de tous, mais sans pr閖uger ind鹠ent de l'issue, est possible si l'investissement de politique n閏essaire dans un processus global et transparent est assur?Un processus intensif de consultation, d'examen et, si n閏essaire, d'ajustement constitue le meilleur moyen d'imprimer un 閘an nouveau, de trouver une convergence et de concilier les divergences qui subsistent.

? plus court terme, l'UE fait partie des Membres de l'OMC qui pr閏onisent l'adoption de mesures de confiance et elle s'est f閘icit閑 que des 閘閙ents en ce sens aient pu 阾re adopt閟 dans le cadre de l'OMC en mai. La contribution de l'UE inclut l'engagement d'admettre en franchise et sans contingent la quasi-totalit?des produits en provenance des pays les moins avanc閟 ainsi que des propositions en faveur de la mise en œuvre des Accords du Cycle d'Uruguay, du renforcement des capacit閟 et de la transparence.

En r閟um? l'approche propos閑 refl鑤e la volont?de l'UE de continuer ?assumer ses responsabilit閟 dans le cadre de l'OMC et de poursuivre le mouvement vers une lib閞alisation accrue et vers l'閠ablissement d'autres r鑗les. L'UE fera le n閏essaire pour que les n間ociations futures reposent sur la base la plus solide possible, pour qu'une flexibilit?soit introduite dans les discussions, pour que les probl鑝es identifi閟 par les pays en d関eloppement soient pris en compte correctement et pour que le fonctionnement de l'OMC soit am閘ior? Sur cette base, l'UE est convaincue qu'un cycle de n間ociations globales peut 阾re lanc?cette ann閑 et qu'il pourra 阾re men??bien dans un avenir proche.