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COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/151
15 D閏embre 2000
Canada: D閏embre 2000
Le r間ime canadien en mati鑢e de commerce et d'investissement compte parmi les plus transparents et les plus lib閞aux au monde, malgr?la persistance d'obstacles dans des domaines peu nombreux mais importants, indique le nouveau rapport de l'OMC sur la politique commerciale du Canada. R閏oltant les fruits d'un environnement g閚閞alement tourn?vers l'ext閞ieur, les courants d'閏hanges comme les courants d'investissement ont poursuivi leur rapide expansion depuis le dernier examen de la politique commerciale du Canada en 1998. Le rapport signale que des obstacles subsistent dans certaines industries agroalimentaires, les textiles et les v阾ements et quelques activit閟 de services.
Le Canada r閏olte les fruits d'un r間ime commercial lib閞al mais des obstacles subsistent dans certains domaines-cl閟
Une saine politique 閏onomique a permis au Canada d'entrer dans sa neuvi鑝e ann閑 cons閏utive de croissance 閏onomique, d'afficher un meilleur solde budg閠aire, de r閐uire le ch鬽age et d'augmenter les revenus r閑ls apr鑣 imp魌. Le r間ime commercial lib閞al du pays a jou?un r鬺e important ?cet 間ard, mettant en relief les avantages que pr閟ente le commerce pour la sp閏ialisation, la r閜artition des ressources et, finalement, le niveau de vie.
Le nouveau rapport du Secr閠ariat de l'OMC et les d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement canadien serviront de base ?l'examen de la politique commerciale du Canada par l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC, les 13 et 15 d閏embre.
Il est indiqu?dans le rapport que le Canada participe pleinement aux travaux de l'OMC, notamment en prenant part aux 閏hanges de renseignements, en soutenant les initiatives de facilitation des 閏hanges et en contribuant activement ?l'accroissement de la transparence. Le Canada joue un r鬺e actif dans les n間ociations en cours sur l'agriculture et les services. En ce qui concerne l'agriculture, il cherche d'une part ?am閘iorer l'acc鑣 aux march閟, ?閘iminer les subventions ?l'exportation et ?r閐uire les mesures de soutien interne qui faussent les 閏hanges, et il souhaite d'autre part pr閟erver son droit d'appliquer des syst鑝es de commercialisation ordonn閑 dans les secteurs du bl? des produits laitiers, de la volaille et des ufs. Pour ce qui est des services, il voudrait renforcer les r鑗les multilat閞ales et am閘iorer l'acc鑣 aux march閟, tout en s'assurant que ses syst鑝es publics de sant?et d'閐ucation ne sont pas compromis et que les nouvelles obligations ne vont pas ?l'encontre de ses objectifs en mati鑢e de politique culturelle.
Dans le cadre du m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC, le Canada a 閠?partie plaignante dans plusieurs affaires en vue de pr閟erver l'acc鑣 aux march閟 pour ses exportations (a閞onefs, amiante, buf et saumon, par exemple). Simultan閙ent, un certain nombre de programmes de soutien sectoriel 閠ablis de longue date ont 閠?contest閟 au regard des r鑗les multilat閞ales, y compris les programmes concernant les exportations de produits laitiers, les a閞onefs, les v閔icules automobiles, les m閐icaments g閚閞iques et les magazines.
Le Canada a continu?de d関elopper son r閟eau d閖? 閠endu d'arrangements pr閒閞entiels. Ces arrangements ont permis l'ouverture du march?canadien, mais ils peuvent 間alement fausser les courants d'閏hanges et d'investissement car ils pr関oient diff閞entes marges de pr閒閞ence et r鑗les d'origine. Depuis 1998, le pays a entrepris des n間ociations en vue de conclure de nouveaux accords de libre-閏hange avec le Costa Rica et l'AELE, et il envisage 間alement d'engager des n間ociations de ce type avec Singapour. Malgr?ces initiatives, la relation privil間i閑 avec les 蓆ats-Unis demeurera sans doute primordiale pour le Canada au cours des ann閑s ?venir. Elle a bien servi les int閞阾s 閏onomiques du pays, mais a 間alement accentu?sa d閜endance ?l'間ard du march? am閞icain, qui absorbe aujourd'hui environ 86 pour cent des exportations de marchandises canadiennes.
Dans l'ensemble, l'acc鑣 aux march閟 canadiens des services est relativement lib閞al et il s'est encore 閘argi depuis 1998. Ainsi, s'agissant des services financiers, des mesures ont 閠?prises pour am閘iorer l'acc鑣 des 閠rangers, tandis que dans l'industrie des t閘閏ommunications, certaines prescriptions en mati鑢e de propri閠?nationale et certains monopoles ont 閠? abolis. Plusieurs restrictions ont fait l'objet d'un examen national rigoureux: dans le transport a閞ien, les pr閛ccupations concernant la politique de la concurrence ont conduit les autorit閟 de la concurrence ?remettre en question les obstacles existants ?la participation 閠rang鑢e; dans les secteurs culturels, de nouveaux instruments sont explor閟 afin de promouvoir la culture canadienne face ?l'application de plus en plus rigoureuse de disciplines multilat閞ales.
Le rapport de l'OMC rel鑦e que dans le secteur des marchandises les droits de douane sont le principal instrument commercial. Le r間ime tarifaire pr関oit l'admission en franchise de plus de 90 pour cent des importations, en vertu de r鑗les NPF ou de r鑗les pr閒閞entielles, ce qui donne un droit moyen pond閞? par les 閏hanges de seulement 0,9 pour cent environ. En revanche, la moyenne arithm閠ique des droits NPF est de 7,1 pour cent, tandis que pour les positions passibles de droits, la moyenne est d'environ 13 pour cent en raison du droit plus 閘ev?appliqu??plusieurs produits sensibles; il s'agit notamment des l間umes, des fleurs coup閑s, du sucre, des vins, des textiles, des v阾ements, des chaussures et des navires, produits dont beaucoup pr閟entent de l'int閞阾 sur le plan des exportations pour les pays en d関eloppement. ?cet 間ard, et malgr?la modification du r間ime tarifaire appliqu?aux pays les moins avanc閟 depuis 1998, les concessions tarifaires autonomes du Canada en faveur des pays en d関eloppement restent modestes comparativement aux pr閒閞ences 閠ablies dans le cadre des accords r閏iproques de libre-閏hange (ALE). L'application de ces pr閒閞ences sur une base NPF permettrait ?la fois de renforcer le bien-阾re au Canada m阭e et d'am閘iorer l'acc鑣 aux march閟 pour les pays en d関eloppement et les autres partenaires.
Les producteurs canadiens ont continu?de rechercher une protection contre les importations au moyen de mesures antidumping; 85 droits antidumping d閒initifs 閠aient en vigueur au milieu de 2000, faisant du Canada l'un des pays qui recourent le plus aux mesures antidumping. Les exportations originaires de quelque 35 partenaires sont touch閑s et 58 pour cent d'entre elles concernent les produits de l'acier. Environ 16 pour cent des mesures antidumping sont en vigueur depuis au moins dix ans.
Le rapport indique que plusieurs restrictions quantitatives sont maintenues pour prot間er les producteurs nationaux contre la concurrence 閠rang鑢e. Le Canada a pris des mesures de lib閞alisation unilat閞ales dans le secteur des textiles et des v阾ements mais impose, par ses contingents d'importation, d'importantes restrictions en ce qui concerne certains produits, dont plusieurs pr閟entent un grand int閞阾 pour les pays en d関eloppement. Les droits appliqu閟 aux produits soumis ?des contingents tarifaires qui d閜assent 300 pour cent dans l'industrie laiti鑢e et l'industrie de la volaille 閝uivalent encore de facto ?des restrictions quantitatives. En prot間eant ces industries contre l'ouverture des march閟, les contingents tarifaires perp閠uent les disfonctionnements au d閠riment des consommateurs canadiens et privent de d閎ouch閟 commerciaux les producteurs 閠rangers plus performants.
Selon le rapport, les distorsions du march?peuvent r閟ulter des prescriptions relatives ?la teneur en 閘閙ents d'origine nationale qui sont en vigueur au niveau f閐閞al ou provincial. Les prescriptions f閐閞ales s'appliquent dans les sous-secteurs culturels et dans le cadre du Pacte de l'automobile; des groupes sp閏iaux de l'OMC ont r閏emment jug?que, dans les deux cas, certains r間imes 閠aient incompatibles avec les r鑗les multilat閞ales. Les prescriptions provinciales s'appliquent ?la production viticole et ? la transformation du bois et des min閞aux. Dans trois provinces, les vins locaux b閚閒icient de conditions de commercialisation moins restrictives que les produits 閠rangers.
Un soutien financier est offert pour certaines activit閟, ce qui a des effets sur la production et 関entuellement sur le commerce et l'investissement. Environ 40 pour cent de l'ensemble des transferts financiers ?l'閏onomie sont destin閟 au secteur agroalimentaire, principalement sous la forme de programmes de gestion des risques li閟 au revenu. Contrairement aux tendances ant閞ieures, l'aide ?ce secteur a augment?consid閞ablement depuis 1998. L'aide canadienne ?l'agriculture reste peu importante par rapport ?celle qui est accord閑 par d'autres grands exportateurs de produits agricoles, mais elle ne peut qu'accentuer le probl鑝e des subventions et des distorsions du march?qui affectent les march閟 mondiaux. Les transferts financiers f閐閞aux aux secteurs non agricoles peuvent prendre la forme de dons et de programmes d'investissement direct; un groupe sp閏ial a jug?que l'industrie a閞onautique r間ionale b閚閒iciait, dans le cadre d'un de ces programmes, de subventions incompatibles avec les r鑗les de l'OMC.
Notes ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement vis閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et les d閏larations de politique g閚閞ale 閘abor閑s par le gouvernement canadien seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 13 et 15 d閏embre 2000. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Canada, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um? des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties des d閏larations de politique g閚閞ale des autorit閟 gouvernementales. Le rapport du Secr閠ariat et les d閏larations de politique g閚閞ale des autorit閟 gouvernementales sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces trois documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bangladesh (1992 et 2000), Bahre飊 (2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996 et 1998), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993), Pologne (1993), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
CANADA
Rapport du gouvernement
Contexte de la politique 閏onomique et commerciale
(i) Importants facteurs 閏onomiques de base
1. En 1999, alors qu'il entre dans sa huiti鑝e ann閑 cons閏utive de croissance 閏onomique, le Canada conna顃 une forte croissance qui se poursuivra tout au cours de l'ann閑. La demande int閞ieure, l'investissement et le commerce ont continu?d'alimenter la solide performance du Canada, acc閘閞ant ainsi la croissance r閑lle du produit int閞ieur brut (PIB) qui s'閘鑦e de 3,3 pour cent en 1998 ?4,5 pour cent l'ann閑 suivante. Le taux d'inflation des prix ?la consommation est demeur?faible ?1,7 pour cent et le taux de ch鬽age est tomb??6,8 pour cent en septembre 2000, avoisinant le plancher des 24 derni鑢es ann閑s de 6,6 pour cent enregistr?en mai et juin de la m阭e ann閑. La croissance de l'emploi s'閠ablissait ?3 pour cent alors que 427 000 nouveaux emplois nets se cr閍ient en 1999.
2. Le gouvernement f閐閞al a enregistr?pour l'exercice 1999-2000 un exc閐ent de 12,3 milliards de dollars canadiens, gr鈉e ?une croissance 閏onomique plus forte et les restrictions des d閜enses. Il s'agit du troisi鑝e exc閐ent de suite, ce qui ne s'閠ait pas vu depuis le d閎ut des ann閑s 50. Le gouvernement a r閡ssi ?r閐uire la dette publique de 19 milliards de dollars et ?lib閞er plus de 1 milliard de dollars par ann閑 qu'il peut consacrer au financement des d閜enses de programme et ?l'all間ement des imp魌s. La dette nette f閐閞ale s'est abaiss閑 ?565 milliards de dollars en 1999-2000. Le rapport dette-PIB a 間alement diminu?de 12 points de pourcentage, chutant de son sommet de 1995-1996 pour s'閠ablir ?58,9 pour cent en 1999-2000.
3. Les provinces et les territoires ont profit?des retomb閑s de l'関olution financi鑢e au niveau f閐閞al et ont d間ag? selon les estimations, un exc閐ent de 2,4 milliards de dollars au cours de l'exercice 1999-2000, soit le premier exc閐ent global depuis au moins 30 ans.
(ii) Le commerce international soutient la croissance 閏onomique
4. Le commerce international a jou?un r鬺e important dans le soutien ?la croissance 閏onomique du Canada. En date du deuxi鑝e trimestre de 2000, le Canada exportait des biens et des services comptant pour environ 45 pour cent du PIB, soit une proportion consid閞ablement sup閞ieure ?celle de nos plus importants partenaires commerciaux et qui a cr? alors qu'elle s'閠ablissait ?43 pour cent en 1999 et ?28 pour cent il y a tout juste dix ans. Au Canada, on attribue au commerce la cr閍tion d'un nouvel emploi sur trois.
5. De nos jours, les ressources comptent d閟ormais pour 35 pour cent de nos exportations, comparativement ?60 pour cent il y a 20 ans. Les exportations sont constitu閑s en majorit?de biens et de services ?forte valeur ajout閑 des domaines des t閘閏ommunications, de l'a閞ospatiale, du logiciel, des technologies environnementales et d'autres secteurs de la nouvelle 閏onomie. L'automobile est le plus important secteur d'exportation et est suivie par le secteur de la machinerie et de l'outillage, dont font partie les nouveaux produits des technologies. En ce qui a trait au commerce des services, ce sont les services commerciaux du savoir qui ont connu la plus forte croissance. L'exportation des produits et services s'est accrue de 11,3 pour cent en 1999, et l'importation de 7,4 pour cent. La croissance de l'importation a 閠? aliment閑 par la demande d'investissement pour de la machinerie et de l'outillage et la mont閑 du prix du p閠role. En tant que pays exportateur net d'閚ergie, le Canada a toutefois b閚閒ici?de la rapide mont閑 des prix internationaux du p閠role.
6. Le taux de croissance de l'exportation soutenu et 閘ev? par rapport ?celui des importations est le fruit des nouveaux d閎ouch閟 qu'ont cr殫s les progr鑣 technologiques, de la vigueur de l'閏onomie des 蓆ats-Unis, de l'ALENA et de la r閐uction des barri鑢es commerciales ?la suite des n間ociations commerciales du Cycle d'Uruguay.
(iii) L'investissement ?l'閠ranger surpasse l'investissement ?l'int閞ieur du pays
7. L'investissement 閠ranger direct (IED) s'est accru de pr鑣 de 10 pour cent en 1999 pour totaliser 240 milliards de dollars, soit 25 pour cent du PIB. L'investissement direct canadien ?l'閠ranger (IDCE) a atteint 257 milliards de dollars, ce qui vient consacrer le Canada comme l'un des grands investisseurs mondiaux. Le secteur des finances et des assurances accapare la plus grande place dans le portefeuille de l'IED et de l'IDCE.