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ADPIC: INDICATIONS G蒓GRAPHIQUES

Historique

La qualit? la r閜utation ou d'autres caract閞istiques d'un produit peuvent 阾re d閠ermin閑s par son origine. Les indications g閛graphiques sont des noms de lieux (ou aussi, dans certains pays, des mots associ閟 ?un lieu) utilis閟 pour identifier les produits provenant de ces lieux et pr閟entant ces caract閞istiques (par exemple 揅hampagne? 揟equila?ou 揜oquefort?.

Deux questions sont d閎attues au sein du Conseil des ADPIC dans le cadre du mandat de Doha: l'閠ablissement d'un registre multilat閞al pour les vins et les spiritueux et l'extension du niveau plus 閘ev?de protection (article 23) ?des produits autres que les vins et spiritueux.

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Derni鑢e mise ?jour: novembre 2008

Le pr閟ent aper鐄 g閚閞al a 閠?閘abor?par la Division de l’information et des relations avec les m閐ias du Secr閠ariat de l’OMC pour aider le public ?comprendre les principales questions qui se posent. Il ne constitue pas une interpr閠ation officielle des Accords de l’OMC ou des positions de ses Membres. De plus, la n閏essit?de simplifier et de r閟umer fait qu’il est impossible de restituer le d閎at dans ses moindres nuances ou d閠ails. Pour cela, il convient de se reporter aux documents cit閟.

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Indications g閛graphiques: g閚閞alit閟 

La qualit? la r閜utation ou d'autres caract閞istiques d'un produit peuvent 阾re d閠ermin閑s par son origine. Les indications g閛graphiques sont des noms de lieux (ou aussi, dans certains pays, des mots associ閟 ?un lieu) utilis閟 pour identifier les produits provenant de ces lieux et pr閟entant ces caract閞istiques (par exemple 揅hampagne? 揟equila?ou 揜oquefort?. La protection qui doit leur 阾re accord閑 au titre de l'Accord sur les ADPIC est d閒inie dans deux articles.

L'article 22, qui d閒init un niveau standard de protection, s'applique ?tous les produits. Il impose l'obligation de prot間er les indications g閛graphiques afin de ne pas induire le public en erreur et d'emp阠her la concurrence d閘oyale.

L'article 23 pr関oit un niveau de protection plus 閘ev?ou renforc?/b> pour les indications g閛graphiques concernant les vins et les spiritueux: ? certaines exceptions pr鑣, ces indications doivent 阾re prot間閑s m阭e si une utilisation abusive ne risque pas d'induire le public en erreur.

Exceptions (article 24). Dans certains cas, il n'y a pas lieu de prot間er les indications g閛graphiques ou la protection peut 阾re limit閑. L'accord permet notamment des exceptions dans les cas suivants: lorsqu'une indication est devenue un nom commun (ou 揼閚閞ique? (par exemple le mot 揷heddar?d閟igne maintenant un certain type de fromage qui n'est pas n閏essairement fabriqu??Cheddar, au Royaume-Uni) ou lorsqu'un terme a d閖?閠?enregistr?en tant que marque de fabrique ou de commerce.

Les renseignements que les Membres ont fournis dans le cadre d'une enqu阾e montrent que les pays utilisent un vaste 関entail de moyens juridiques pour prot間er leurs indications g閛graphiques: lois sp閏ifiques sur les indications g閛graphiques, loi sur les marques, loi sur la protection des consommateurs ou common law. L'Accord sur les ADPIC et les travaux actuellement men閟 dans ce domaine ?l'OMC tiennent compte de cette diversit?

Deux questions sont d閎attues dans le cadre du mandat de Doha, toutes deux se rapportant, quoique de mani鑢e diff閞ente, au niveau de protection plus 閘ev?pr関u par l'article 23: ces questions sont l'閠ablissement d'un registre multilat閞al pour les vins et les spiritueux et l'extension du niveau plus 閘ev?de protection (article 23) ?des produits autres que les vins et spiritueux. Elles font toutes deux l'objet d'aussi vives discussions que n'importe quel autre sujet inscrit dans le Programme de Doha.

M阭e si ces deux questions sont discut閑s s閜ar閙ent, certaines d閘間ations consid鑢ent qu'elles sont li閑s.  En juillet 2008, un groupe de Membres de l'OMC a demand?l'adoption d'une 揹閏ision proc閐urale?pour n間ocier parall鑜ement trois questions relatives ?la propri閠?intellectuelle: les deux questions concernant les indications g閛graphiques, et une proposition en vertu de laquelle les d閜osants d'une marque de brevet seraient tenus de divulguer l'origine des ressources g閚閠iques et des savoirs traditionnels utilis閟 dans leurs inventions (voir le document TN/C/W/52 du 19 juillet 2008). Cependant, cette id閑 ne fait pas l'unanimit?parmi les Membres, les opposants faisant valoir en particulier que le seul mandat est celui de n間ocier le registre multilat閞al.

  

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Le registre multilatéral pour les vins et les spiritueux 

Cette n間ociation, qui se d閞oule dans le cadre de 搒essions extraordinaires?sp閏ifiques du Conseil des ADPIC, porte sur la cr閍tion d抲n syst鑝e multilat閞al pour la notification et l抏nregistrement des indications g閛graphiques relatives aux vins et spiritueux. Celles-ci b閚閒icient d抲n niveau de protection sup閞ieur ?celui des autres indications g閛graphiques. Le registre multilat閞al est examin?s閜ar閙ent de la question de l挀extension??extension du niveau plus 閘ev?de protection ?d抋utres produits -, bien que certains pays consid鑢ent que les deux questions sont li閑s. Les travaux ont commenc?en 1997, au titre de l抋rticle 23:4 de l扐ccord sur les ADPIC, et se poursuivent maintenant aussi dans le cadre du Programme de Doha (paragraphe 18 de la D閏laration de Doha).

 

Background

On 21 April 2011, the then chairperson Darlington Mwape of Zambia circulated a five-page report to the Trade Negotiations Committee as did chairs of all the Doha Round negotiating groups. He attachedthe current draft “composite text”, developed in 2011, the first single text to contain the range of members’ views since talks began in 1997 — text options are marked by square brackets.

He concluded his report: “All delegations have made a genuine effort to find common language while defending their interests. (…) I do believe that working on treaty language formulations regarding the structure, operation and implications of the Register has — for the first time — helped all delegations to have a clearer view of each other’s positions, proposals and wordings. While I am aware that there still is a long way to go, I do believe that the Draft Composite Text (…) provides a good basis on which to continue negotiations towards a multilateral system of notification and registration for geographical indications for wines and spirits.”

Since circulation of the 2011 report, WTO members have not been able to move forward in the TRIPS Special Session and remain divided over the scope and the substance of the multilateral register to be negotiated. The chair of the TRIPS Special Session until April 2014, Alfredo Suescum of Paraguay, concluded in his report (TN/IP/22) of 1 April 2014 that "under current circumstances, Members are not ready to take forward substantive work on the GI Register as a priority. Finding a solution to Members' very different concerns with respect to the negotiating mandate and linkages to other WTO work continues to appear central to permitting substantive work in the TRIPS Special Session to resume".

 

Recent developments

On 23 February 2015, the TRIPS Special session held an informal information session in which the Secretariat provided a detailed factual overview of past work in the TRIPS Special Session, tracing the negotiations of a register for wine and spirit GIs from 1997 to 2011.

The chair ofthe Special Session of the TRIPS Council, Dacio Castillo of Honduras, circulated his report (TN/IP/23) to the Trade Negotiations Committee on 3 December 2015.

  

Le mandat de Doha

L'閏h閍nce fix閑 par la D閏laration de Doha pour l'ach鑦ement des n間ociations 閠ait la cinqui鑝e Conf閞ence minist閞ielle de Canc鷑, en 2003. Les travaux n'ayant pas 閠?termin閟 ? temps, les n間ociations s'inscrivent maintenant dans le calendrier g閚閞al pr関u pour le cycle de n間ociations.

  

Depuis lors ?/p>

Trois s閞ies de propositions se d間agent des n間ociations, repr閟entant les trois principales argumentations d関elopp閑s et quelques compromis propos閟. Les derni鑢es propositions sont les suivantes (les documents peuvent 阾re t閘閏harg閟 ?partir de la base Documents en ligne sur le site Web de l'OMC http://docsonline.wto.org:

  • La proposition d閠aill閑 de l'UE (TN/IP/W/11), distribu閑 en juin 2005, tend ?la modification de l'Accord sur les ADPIC (par adjonction d'une annexe ?l'article 23:4).
    Selon cette proposition, l'enregistrement cr閑rait la 損r閟omption r閒utable?que l'indication doit 阾re prot間閑 dans les autres Membres de l'OMC ?sauf s'ils ont 閙is une r閟erve dans un d閘ai donn?(18 mois par exemple). Les r閟erves ne seraient autoris閑s que pour des motifs d閠ermin閟, par exemple le fait que le terme est devenu g閚閞ique ou ne r閜ond pas ?la d閒inition de l'indication g閛graphique. Si un pays n'a pas fait de r閟erve, il ne pourra pas arguer de ces motifs pour refuser la protection apr鑣 l'enregistrement.

  • Une “proposition conjointe”, portant la cote TN/IP/W/10/Rev.4 a d’abord été présentée en 2005 puis révisée plusieurs fois. Ses coauteurs sont les suivants: Afrique du Sud, Argentine, Australie, Canada, Chili, République de Corée, Costa Rica, El Salvador, Équateur, États-Unis, Guatemala, Honduras, Israël, Japon, Mexique, Nicaragua, Nouvelle-Zélande, Paraguay, République dominicaine et Territoire douanier distinct de Taiwan, Penghu, Kinmen et Matsu.

    Ce groupe ne veut pas modifier l'Accord sur les ADPIC et propose ?la place que le Conseil des ADPIC d閏ide d'閠ablir un syst鑝e volontaire dans le cadre duquel les indications g閛graphiques notifi閑s seraient enregistr閑s dans une base de donn閑s. Les gouvernements qui d閏ideraient de participer ?ce syst鑝e seraient tenus de consulter la base de donn閑s pour prendre des d閏isions relatives ?la protection sur leur territoire. Les Membres ne participant pas au syst鑝e seraient 揺ncourag閟??consulter la base de donn閑s mais 搉on pas tenus?de le faire.
  • Hong Kong, Chine a propos?une solution de compromis (document TN/IP/W/8), selon laquelle l'enregistrement d'une indication 閠ablirait une 損r閟omption?plus limit閑 que ce que pr関oit la proposition de l'UE, et seulement dans les pays qui choisissent de participer au syst鑝e.

Ces trois propositions ont 閠?pr閟ent閑s c魌e ?c魌e pour faciliter leur comparaison, dans un document du Secr閠ariat (TN/IP/W/12 du 14 septembre 2005 avec des additions en mai 2007. Il existe aussi une compilation plus ancienne de 2003, qui figure dans le document TN/IP/W/7. Tous ces documents sont disponibles en ligne (http://docsonline.wto.org).

Un certain nombre de questions cl閟 sont au c渦r du d閎at. Lorsqu'une indication g閛graphique sera enregistr閑 dans le syst鑝e, quel effet juridique l'enregistrement devra t il avoir pour que le registre serve ?揻aciliter la protection?(selon les termes de l'article 23:4)? Dans quelle mesure, le cas 閏h閍nt, cet effet se produira t il ?l'間ard des pays qui choisissent de ne pas participer au syst鑝e? ?cela s'ajoute aussi la question des co鹴s administratifs et financiers pour les gouvernements: ces co鹴s ne l'emporteront ils pas sur les avantages 関entuels?

La discussion est vive sur ces questions, et des argumentations tr鑣 d閠aill閑s ont 閠?pr閟ent閑s de part et d'autre.

Pour avoir une id閑 des questions qui font l'objet de la n間ociation, on trouvera ci-apr鑣 les principales rubriques de la derni鑢e compilation du Secr閠ariat (TN/IP/W/12):

  • Pr閍mbule

  • Forme juridique

  • Participation

  • Notification (閘閙ents obligatoires, 閘閙ents facultatifs, mod鑜e et autres aspects)

  • Enregistrement (揺xamen quant ?la forme? r閟erves, teneur des enregistrements, forme du registre)

  • Cons閝uences de l'enregistrement (dans les Membres participants, dans les Membres non participants, dans les pays les moins avanc閟 Membres)

  • Dur閑 et renouvellement des enregistrements

  • Modifications et retraits des notifications et des enregistrements

  • Taxes et co鹴s.

En juillet 2008, un groupe de Membres de l'OMC a demand?l'adoption d'une 揹閏ision proc閐urale?pour n間ocier parall鑜ement trois questions relatives ?la propri閠?intellectuelle: les deux questions concernant les indications g閛graphiques, et une proposition en vertu de laquelle les d閜osants d'une marque de brevet seraient tenus de divulguer l'origine des ressources g閚閠iques et des savoirs traditionnels utilis閟 dans leurs inventions (voir le document TN/C/W/52 du 19 juillet 2008). Cependant, cette id閑 ne fait pas l'unanimit?parmi les Membres, les opposants faisant valoir en particulier que le seul mandat est celui de n間ocier le registre multilat閞al.

  

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Extension du 搉iveau plus 閘ev?de protection??d'autres produits que les vins et les spiritueux 

Les indications g閛graphiques pour tous les produits sont actuellement prot間閟 en vertu de L'article 22 de l'Accord sur les ADPIC. L'objet du d閎at est de savoir s'il y a lieu d'閠endre ?d'autres produits le niveau de protection plus 閘ev?/b> (celui de l'article 23) actuellement r閟erv?aux vins et aux spiritueux. (La diff閞ence est expliqu閑 ci-dessus.) Un certain nombre de pays veulent n間ocier l'extension de ce niveau de protection ?d'autres produits. D'autres s'y sont oppos閟 et les discussions du Conseil des ADPIC ont aussi port?sur le point de savoir si la D閏laration de Doha pr関oyait un mandat pour de telles n間ociations.

Certains pays ont dit que, si des progr鑣 閠aient r閍lis閟 sur cet aspect des indications g閛graphiques, il leur serait plus facile de conclure un accord significatif dans le domaine de l'agriculture. D'autres ont rejet?l'id閑 que la D閏laration de Doha mettait cette question dans la balance des n間ociations. Parall鑜ement, l'Union europ閑nne a aussi propos?de n間ocier la protection de noms sp閏ifiques de produits agricoles sp閏ifiques dans le cadre des n間ociations sur l'agriculture.

Derni鑢es nouvelles: Le 21 avril 2011, le Directeur g閚閞al Pascal Lamy a fait distribuer un rapport de six pages sur ses consultations relatives ?deux questions figurant dans le mandat de la Conf閞ence minist閞ielle de Hong Kong de 2005: l'extension du niveau de protection plus 閘ev?des indications g閛graphiques ?des produits autres que les vins et les spiritueux (“extension de la protection des IG”), et les propositions concernant la relation entre l'Accord de l'OMC sur la propri閠?intellectuelle (ADPIC) et la Convention des Nations Unies sur la diversit?biologique, y compris ce qu'on appelle parfois le biopiratage. Sur ces deux questions, les d閘間ations sont divis閑s sur l'interpr閠ation du mandat de 2001 — le point de savoir si elles rel鑦ent ou non des n間ociations — ainsi que sur le fond. M. Lamy a pr閟id?les consultations en sa qualit?de Directeur g閚閞al et non de Pr閟ident du Comit?des n間ociations commerciales.

Il a conclu que les vues des Membres continuaient de diverger sur ces deux questions, mais que les discussions faisaient ressortir l'int閞阾 de mieux comprendre le fonctionnement des syst鑝es de propri閠?intellectuelle propres aux pays: la port閑 de la protection des indications g閛graphiques en vigueur dans les diff閞ents pays, et le “contexte pratique et op閞ationnel” des m閏anismes existants en mati鑢e de brevets pour divulguer l'origine du mat閞iel g閚閠ique et de tout savoir traditionnel associ?utilis閟 dans des inventions.

(Peu de temps avant, le 19 avril 2011, un groupe de Membres a pr閟ent? un projet d'amendement de l'Accord sur les ADPIC sur cette question: document TN/C/W/60.)

  

Le mandat de Doha

Au paragraphe 18 de la D閏laration de Doha, il est dit que le Conseil des ADPIC traitera de la question de l'extension conform閙ent au paragraphe 12 de la D閏laration (concernant les questions de mise en 渦vre). Le paragraphe 12 dispose que 搇es n間ociations sur les questions de mise en 渦vre en suspens feront partie int間rante?du Programme de travail de Doha, et que les questions de mise en 渦vre 搒eront trait閑s de mani鑢e prioritaire par les organes pertinents de l'OMC, qui feront rapport au Comit?des n間ociations commerciales [CNC] ?d'ici ?la fin de 2002 en vue d'une action appropri閑?

Les d閘間ations n'interpr鑤ent pas toutes de la m阭e fa鏾n le paragraphe 12. Nombre de pays en d関eloppement et de pays europ閑ns font valoir que ces 搎uestions de mise en 渦vre en suspens?font d閖?partie des n間ociations et de leur ensemble de r閟ultats (l'揺ngagement unique?. D'autres soutiennent que ces questions ne peuvent faire l'objet de n間ociations que si le Comit?des n間ociations commerciales d閏ide de les inclure dans les discussions ?ce qu'il n'a pas fait jusqu'?pr閟ent.

  

Depuis lors ?/p>

Compte tenu des divergences d'opinions sur les mandats, les discussions ont d?阾re organis閑s avec circonspection. Dans un premier temps, elles se sont poursuivies au Conseil des ADPIC. Plus r閏emment, elles se sont tenues dans le cadre de consultations informelles pr閟id閑s par le Directeur g閚閞al de l'OMC ou l'un de ses adjoints.

Les Membres restent profond閙ent divis閟 sur la question et aucune solution n'est en vue, m阭e si les pays sont pr阾s ? poursuivre le d閎at.

Les partisans de l'extension sont notamment la Bulgarie, la Guin閑, l'Inde, la Jama飍ue, le Kenya, Madagascar, le Maroc, Maurice, le Pakistan, la Roumanie, Sri Lanka, la Suisse, la Tha飈ande, la Tunisie, la Turquie et l'Union europ閑nne. Ils voient dans le niveau plus 閘ev?de protection un moyen d'am閘iorer la commercialisation de leurs produits en les diff閞enciant plus efficacement de ceux de leurs concurrents, et ils s'opposent ?ce que les autres pays 搖surpent?leurs indications. La derni鑢e proposition 閙anant de l'UE est le document TN/IP/W/11, distribu?en juin 2005. L'UE y demande de modifier l'Accord sur les ADPIC de mani鑢e ?ce que le niveau plus 閘ev?de protection pr関u ?l'article 23 et les exceptions pr関ues ?l'article 24 (voir  ci-dessus) puissent s'appliquer ?tous les produits, parall鑜ement au syst鑝e d'enregistrement multilat閞al actuellement n間oci?pour les vins et les spiritueux (voir  ci-dessus).

Les adversaires de l'extension sont notamment l'Argentine, l'Australie, le Canada, le Chili, la Colombie, El Salvador, l'蓂uateur, les 蓆ats Unis, le Guatemala, le Honduras, la Nouvelle Z閘ande, le Panama, le Paraguay, les Philippines, la R閜ublique dominicaine et le Taipei chinois. Ils consid鑢ent que le niveau de protection existant (en vertu de l'article 22) est suffisant, et font valoir qu'une protection am閘ior閑 constituerait une charge et bouleverserait les pratiques de commercialisation l間itimes existantes. Ils rejettent aussi l'accusation d'搖surpation? surtout dans des cas o? des immigrants ont apport?avec eux dans leur nouveau pays des m閠hodes de fabrication et des noms de produits et les ont utilis閟 de bonne foi.

Le Secr閠ariat a r閟um?dans les documents WT/GC/W/546 et TN/C/W/25 les questions pos閑s et les points de vue exprim閟 au cours du d閎at. En juin 2008, le Directeur g閚閞al Pascal Lamy a publi?un rapport (document TN/C/W/50) sur les consultations tenues en son nom par son adjoint M. Rufus Yerxa, y compris en ce qui concerne l'Accord sur les ADPIC et la Convention sur la diversit?biologique (CDB).

En juillet 2008, un groupe de Membres de l'OMC a demand?l'adoption d'une 揹閏ision proc閐urale?pour n間ocier parall鑜ement trois questions relatives ?la propri閠?intellectuelle: les deux questions concernant les indications g閛graphiques, et une proposition en vertu de laquelle les d閜osants d'une marque de brevet seraient tenus de divulguer l'origine des ressources g閚閠iques et des savoirs traditionnels utilis閟 dans leurs inventions (voir le document TN/C/W/52 du 19 juillet 2008). Cependant, cette id閑 ne fait pas l'unanimit?parmi les Membres, les opposants faisant valoir en particulier que le seul mandat est celui de n間ocier le registre multilat閞al.