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ADPIC: PLAINTES EN SITUATION DE NON VIOLATION (ARTICLE 64:2)

Historique et situation actuelle

Est-il possible de porter des diff閞ends relatifs ?la propri閠?intellectuelle devant l'OMC m阭e si aucun accord n'a 閠?viol? Dans l'affirmative, comment ces diff閞ends pourraient ils 阾re examin閟?

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Le pr閟ent aper鐄 g閚閞al a 閠?閘abor?par la Division de l'information et des relations ext閞ieures du Secr閠ariat de l’OMC pour aider le public ?comprendre les principales questions qui se posent. Il ne constitue pas une interpr閠ation officielle des Accords de l’OMC ou des positions de ses Membres. De plus, la n閏essit?de simplifier et de r閟umer fait qu’il est impossible de restituer le d閎at dans ses moindres nuances ou d閠ails. Pour cela, il convient de se reporter aux documents cit閟.

En principe, les diff閞ends port閟 devant l'OMC reposent sur des all間ations selon lesquelles un pays a viol?un accord ou rompu un engagement. Mais, dans certains cas, un gouvernement peut s'adresser ?l'Organe de r鑗lement des diff閞ends m阭e lorsqu'il n'y a pas eu violation d'un accord. On parle dans ce cas de plainte en situation de non violation. Ces plaintes sont autoris閑s si un gouvernement peut d閙ontrer qu'il a 閠?priv?d'un avantage escompt? en raison d'une mesure prise par un autre gouvernement ou ?cause d'une autre situation existante.

L'objectif est de pr閟erver l'閝uilibre des avantages 閠abli au cours des n間ociations multilat閞ales. Si, par exemple, un pays a accept?de r閐uire ses droits de douane sur un certain produit dans le cadre d'un accord concernant l'acc鑣 aux march閟, mais qu'il a ensuite subventionn?la production nationale de telle mani鑢e que les conditions de concurrence sont identiques ?ce qu'elles 閠aient lorsque 閠aient appliqu閟 les droits de douane initiaux, une plainte en situation de non violation peut 阾re d閜os閑 contre lui pour r閠ablir les conditions de concurrence impliqu閑s par l'accord original.

Les plaintes en situation de non violation peuvent concerner des marchandises ou des services (en vertu du GATT pour les marchandises et des engagements sur l'ouverture des march閟 pour les services). Cependant, pour le moment, les Membres ont d閏id?de ne pas y recourir dans le cadre de l'Accord sur les ADPIC. Selon l'article 64:2 de l'Accord, ce 搈oratoire?(l'engagement de ne pas d閜oser de plaintes en situation de non-violation au titre de l'Accord sur les ADPIC) devait s'appliquer pendant les cinq premi鑢es ann閑s de l'OMC (c'est ?dire de 1995 ?1999). Il a 閠?prolong?par la suite.

Parall鑜ement, le Conseil des ADPIC a examin? la question de savoir si les plaintes en situation de non violation devraient 阾re permises dans le domaine de la propri閠?intellectuelle et, dans l'affirmative, dans quelle mesure et de quelle mani鑢e (損ort閑 et modalit閟") elles pourraient faire l'objet de proc閐ures de r鑗lement des diff閞ends ?l'OMC.

Au moins deux pays (les 蓆ats Unis et la Suisse) ont dit que les plaintes en situation de non violation devraient 阾re autoris閑s pour dissuader les Membres de se livrer ?une 揳ctivit? l間islative cr閍trice?en vue de contourner les engagements pris dans le domaine des ADPIC. La plupart des pays voudraient que le moratoire soit maintenu ou rendu permanent. Certains ont sugg閞?la mise en place de sauvegardes additionnelles.

  

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Le mandat de Doha 

Conform閙ent ?la D閏ision de Doha sur les questions et pr閛ccupations li閑s ?la mise en 渦vre (paragraphe 11.1), le Conseil des ADPIC 閠ait charg?de faire une recommandation ?la Conf閞ence minist閞ielle de Canc鷑. Dans l'intervalle, les Membres 閠aient convenus de ne pas d閜oser de plaintes en situation de non violation au titre de l'Accord sur les ADPIC.

En mai 2003, le Pr閟ident du Conseil des ADPIC a envisag?quatre possibilit閟 pour la recommandation ?faire: 1) interdire compl鑤ement les plaintes en situation de non violation au titre de l'Accord sur les ADPIC, 2) autoriser le traitement des plaintes dans le cadre des r鑗les de l'OMC r間issant le r鑗lement des diff閞ends telles qu'elles s'appliquent en ce qui concerne les marchandises et les services, 3) autoriser les plaintes en situation de non violation, mais en les soumettant ?des 搈odalit閟?(d'examen) sp閏iales, 4) proroger le moratoire.

En r閜onse, la plupart des Membres se sont dits favorables ? l'interdiction compl鑤e des plaintes en situation de non violation (option 1) ou ?la prorogation du moratoire (option 4).

Il n'a toutefois pas été possible de parvenir à un consensus à ce stade. Depuis lors, le moratoire a été prorogé d'une conférence ministérielle à la suivante et, dernièrement, de la treizième Conférence ministérielle, qui s'est tenue à Abou Dhabi en 2024, à la quatorzième Conférence ministérielle (WT/L/1194).