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COMIT?
DES MESURES SANITAIRES ET PHYTOSANITAIRES, 14-15 MARS 2001
Le Comit?SPS se penche sur les 閜id閙ies actuelles, l'戦quivalence抏t la normalisation
Lors de sa r閡nion des 14 et 15 mars 2001, le Comit? des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) a examin?les r閜onses apport閑s par plusieurs pays ?la crise de l'ESB (maladie de la vache folle), a fait le point sur la fi鑦re aphteuse en Europe et en Argentine et s'est pench?sur divers probl鑝es bilat閞aux.
Le Comit?a 間alement abord?la question de l'戦quivalence? aussi examin閑 par le Conseil g閚閞al au titre de la ?u>mise en 渦vre? ainsi que la participation des pays en d関eloppement aux travaux des organisations internationales qui 閘aborent les normes en mati鑢e de s閏urit?sanitaire des produits alimentaires et de sant?des animaux et de pr閟ervation des v間閠aux.
Les questions suivantes notamment ont 閠?examin閑s plus longuement:
VOIR
AUSSI:
Communiqu閟
de presse
Nouvelles
Allocutions:
Mike Moore
Allocutions:
Renato Ruggiero 1995-1999
> rapport de la r閡nion pr閏閐ente
L'OMC n'est pas responsable des informations diffus閑s sur les sites Web ext閞ieurs mentionn閟 sur cette page.
Le sujet a 閠?abord?au titre de diff閞ents points de l'ordre du jour. La question ci-apr鑣 concernant les obligations d閏oulant de l'Accord SPS a 閠?soulev閑 ?plusieurs reprises: dans certaines circonstances, un pays restreignant les importations devrait-il informer les Membres de l'OMC avant d'adopter des mesures d'urgence? Le Br閟il a dit qu'il pr閟enterait un document sur ce point dans le cadre de l'examen par le Conseil g閚閞al des questions de 搈ise en 渦vre?(autrement dit comment les Accords de l'OMC actuels devraient-ils 阾re mis en 渦vre, en particulier par les pays en d関eloppement).
1. Le Canada a expos?les mesures en rapport avec l'ESB qu'il avait prises r閏emment, en particulier l'interdiction temporaire des importations en provenance du Br閟il, qui 閠ait d閟ormais lev閑. Il a soulign?qu'il s'agissait d'un probl鑝e purement sanitaire, et qu'il avait pris cette mesure en attendant les renseignements n閏essaires pour d閠erminer si les produits br閟iliens pr閟entaient un risque en mati鑢e d'ESB. Le Br閟il s'est plaint de ce que le Canada avait agi sans l'avertir.
2. L'Union europ閑nne a fourni des renseignements sur les derni鑢es mesures qu'elle avait prises. Sans nommer aucun pays, elle a dit que certains de ses partenaires commerciaux avaient pris des mesures inutilement rigoureuses, notamment l'interdiction de produits jug閟 sans danger par l'Office international des 閜izooties (OIE, qui est l'organisation mondiale pour la sant?animale).
3. L'OIE et l'Organisation mondiale de la sant?ont pr閟ent?leurs derniers documents en date sur l'ESB (G/SPS/GEN/230 et G/SPS/GEN/221) (voir l'encadr? et l'OMS a pr閟ent?un document sur la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, maladie humaine li閑 ?l'ESB (G/SPS/GEN/222).
Comment chercher et t閘閏harger des documents officiels
Pour chercher les documents mentionn閟 sur cette page, allez dans la base de documents en ligne de l'OMC et tapez les cotes indiqu閑s dans la fen阾re correspondante du formulaire de recherche.
4.
La Roumanie, au nom de la Bulgarie, de la Croatie, de l'Estonie, de la
Hongrie, de la Lettonie, de la Pologne, de la R閜ublique slovaque, de la
R閜ublique tch鑡ue, de la Roumanie et de la Slov閚ie, s'est plainte des
interdictions d'importer appliqu閑s par l'Australie, l'Argentine, le
Canada, les 蓆ats-Unis, la Nouvelle-Z閘ande et la R閜ublique de Cor閑,
faisant valoir que ces interdictions n'閠aient pas justifi閑s car des
cas d'ESB avaient 閠?constat閟 sur le territoire de l'UE mais pas dans
ces autres pays europ閑ns. Les pays appliquant l'interdiction ont dit
qu'ils devaient prendre des mesures en attendant d'en savoir plus car
c'閠ait gr鈉e ?une surveillance plus stricte que de nouveaux cas
avaient 閠?d閏ouverts r閏emment dans les pays de l'UE. Ils voulaient
阾re s鹯s qu'il n'existait pas de cas d'ESB non d閜ist閟.
Fi鑦re
aphteuse haut
de page
L'UE a indiqu?quelle 閠ait la situation sur son territoire, mentionnant
notamment l'閜id閙ie d閏ouverte en France quelques jours auparavant.
Selon l'UE, le troupeau fran鏰is contamin?se situait ?500 m鑤res
d'un troupeau d'ovins import閟 en provenance d'une ferme contamin閑 du
Royaume-Uni.
Tout
en exposant sa m閠hode 搑間ionale?pour emp阠her la propagation de
la maladie, l'UE s'est plainte de ce que les mesures prises par certains
pays avaient 閠?excessives car les importations avaient 閠?
interdites en provenance de l'ensemble des pays de l'UE. Certains Membres
ont r閜ondu que leurs mesures 閠aient temporaires et visaient ?leur
laisser suffisamment de temps pour 関aluer correctement la situation.
Autres
mesures sp閏ifiques examin閑s haut
de page
Plusieurs Membres ont fait des observations au sujet d'une plainte des 蓆ats-Unis concernant le temps qu'il fallait ?l'Australie pour mener ?bien une analyse des risques et autoriser les importations de raisins de table californiens. La Malaisie, l'Indon閟ie, les Philippines, la Tha飈ande et l'UE ont estim?qu'il fallait trop de temps ?l'Australie. Cette derni鑢e a dit qu'il ne lui fallait pas plus de temps qu'?la plupart des autres pays et a avanc?qu'?cet 間ard les pays devraient faire une distinction entre les r鑗les ant閞ieures ?l'Accord SPS et celles que l'Australie respectait depuis 1995. Elle a aussi rejet? l'argument des 蓆ats-Unis selon lequel la vari閠?de cicadelle "homalodisca coagulata" ne repr閟entait aucun risque.
Le Comit?a examin?16 autres mesures commerciales posant des probl鑝es au niveau bilat閞al, dont:
- les prescriptions du Venezuela relatives ?l'ail et aux pommes de terre, pr閛ccupant l'Argentine;
- les limites maximales pour l'aflatoxine fix閑s par l'UE (voir les notifications G/SPS/N/EEC/51 et G/SPS/N/EEC/95 de l'UE), pr閛ccupant l'Argentine et la Bolivie;
- les restrictions de la Hongrie concernant la viande de porc, pr閛ccupant le Canada;
- les mesures de la Bolivie concernant la viande de volailles, pr閛ccupant le Chili;
- les nouvelles teneurs maximales en plomb, cadmium, mercure et 3-MCPD dans la sauce de soja et d'autres produits alimentaires fix閑s par l'UE (voir la notification G/SPS/N/EEC/100 de l'UE), pr閛ccupant la Tha飈ande, la Malaisie, l'Indon閟ie et les Philippines;
- les restrictions de l'Inde concernant le sperme de taureaux, pr閛ccupant le Canada;
- les restrictions de l'Indon閟ie concernant les fruits frais, pr閛ccupant la Nouvelle-Z閘ande (voir le document G/SPS/GEN/219 exposant les pr閛ccupations de la Nouvelle-Z閘ande);
- les restrictions ?l'importation de riz impos閑s par le Mexique (probl鑝e ancien soulev?pour la premi鑢e fois en octobre 1997), pr閛ccupant la Tha飈ande;
- les restrictions de l'Australie concernant les crevettes (voir les notifications G/SPS/N/AUS/124 et 126 de l'Australie), pr閛ccupant l'ANASE;
- les mesures de l'UE concernant la g閘atine, pr閛ccupant les 蓆ats-Unis;
- les restrictions de la Turquie concernant les bananes, pr閛ccupant l'蓂uateur.
蓂uivalence
(question aussi examin閑 par le Conseil g閚閞al au titre de la ?a href="gcimplement_08feb01_f.htm">mise
en 渦vre? haut
de page
Il s'agit de la reconnaissance par les pays du fait que diff閞entes
m閠hodes peuvent 阾re 閝uivalentes si elles assurent le m阭e niveau de
protection sanitaire contre les risques de maladie ou de contamination.
Dans son rapport au Conseil g閚閞al sur les discussions men閑s cette fois, le Pr閟ident a dit que le Comit?avait admis que l'閝uivalence n'exigeait pas forc閙ent des accords d'閝uivalence formels mais pouvait 阾re obtenue ?diff閞ents niveaux. Il avait soulign?l'importance de l'information et les membres avaient dit que, lorsqu'ils reconna顃raient les mesures d'un autre membre comme 閝uivalentes, ils en informeraient ce membre par l'interm閐iaire de l'OMC.
G閚閞alit閟: Les mesures SPS r閐uisent ?des niveaux acceptables les risques encourus par les consommateurs, les animaux ou les v間閠aux. Les mesures permettant d'obtenir un niveau de risque acceptable sont souvent diff閞entes. Parmi les autres solutions ??supposer qu'elles soient r閍lisables d'un point de vue technique et 閏onomique et assurent le m阭e niveau d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux ou de pr閟ervation des v間閠aux ?les gouvernements devraient choisir celles qui ne sont pas plus restrictives pour le commerce qu'il n'est requis pour atteindre leur objectif sanitaire. En outre, si un autre pays peut prouver que les mesures qu'il applique offrent le m阭e niveau de protection sanitaire, celles-ci devraient 阾re accept閑s comme 閝uivalentes. Cela permet de garantir que la protection est maintenue tout en assurant un approvisionnement abondant et vari?en produits alimentaires s鹯s pour les consommateurs, les meilleures possibilit閟 d'obtenir des intrants s鹯s pour les producteurs et une concurrence 閏onomique saine.
Les pays en d関eloppement en particulier disent que les pays d関elopp閟 ne font pas assez d'efforts pour accepter les niveaux de protection assur閟 par les mesures que les pays en d関eloppement appliquent aux produits export閟 comme 閝uivalents ?ceux qu'eux-m阭es exigent. Cette critique figure parmi les nombreux points soulev閟 au Conseil g閚閞al de l'OMC au sujet de la 搈ise en 渦vre?
Le
rapport du Pr閟ident a 閠?pr閟ent?au Conseil g閚閞al ?la
r閡nion sur la mise en 渦vre du 16 mars.
Participation
aux travaux des organisations internationales de normalisation haut
de page
Cette
question a aussi 閠?examin閑 par le Conseil g閚閞al au titre de la
搈ise en 渦vre? Le Directeur g閚閞al, M. Mike Moore, joue un r鬺e
actif en la mati鑢e et fait r間uli鑢ement rapport au Conseil g閚閞al
(le dernier rapport est reproduit dans le document WT/GC/45 du 6 mars
2001).
Les trois organisations apparent閑s (Codex Alimentarius, Office international des 閜izooties, qui est l'organisation mondiale pour la sant?animale, et Convention internationale pour la protection des v間閠aux) ) ont fourni aux membres des renseignements sur la participation aux travaux des organisations internationales de normalisation lors d'un atelier qui a eu lieu avant la r閡nion. Il ressort de ces renseignements que les pays en d関eloppement participent davantage mais pas forc閙ent de la fa鏾n la plus ad閝uate. Cela tient notamment ?ce que les travaux de ces organisations ne pr閟entent pas toujours d'int閞阾 pour eux. L'蒰ypte a dit que les deux parties devraient agir: les pays en d関eloppement devraient faire des efforts; et les pays d関elopp閟 et les organisations internationales devraient les 閏outer davantage. La Malaisie a propos? qu'un plus grand nombre de r閡nions concernant la normalisation soient organis閑s dans des pays en d関eloppement.
(Voir
les documents du Codex ?G/SPS/GEN/236; de la CIPV ?G/SPS/GEN/227; de
l'Organisation mondiale de la sant?- G/SPS/GEN/231)
_______________
Cette
r閡nion, la premi鑢e tenue en 2001, a 閠?pr閟id閑 par M. S.I.M.
Nayyar (Pakistan). ?la fin de la r閡nion, le Comit?a 閘u son
successeur, M. William Ehlers (Uruguay). La prochaine r閡nion aura lieu
en juillet 2001.
Oui, dit l'Office international des 閜izooties (OIE) qui est l'organisation mondiale pour la sant?animale, dans un document pr閟ent?au Comit?SPS (G/SPS/GEN/230). L'OIE consid鑢e que les produits ci-apr鑣 ne sont pas contamin閟 par l'ESB m阭e s'ils proviennent de zones infect閑s:
揅ompte tenu des connaissances scientifiques disponibles, l'OIE recommande que, quel que soit le statut sanitaire d'un pays exportateur au regard de l'ESB, les pays importateurs n'appliquent aucune restriction ?l'importation ou au transit sur leur territoire:
- du lait et des produits laitiers;
- de la semence;
- du suif d閜rot閕n?et des produits qui en sont d閞iv閟;
- du phosphate dicalcique (sans trace de prot閕nes ou de graisse);
- des cuirs et peaux;
- de la g閘atine et du collag鑞e pr閜ar閟 ?partir de cuirs et peaux.?/li>