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Le Pr閟ident du Comit?de l'agriculture fait circuler un document sur les 揹閒is?/h1>

L'Ambassadeur Crawford Falconer, Pr閟ident du Comit?de l'agriculture, a fait circuler, le 30 avril 2007, un document dans lequel il expose un premier ensemble d'id閑s sur des convergences possibles entre les positions des Membres. Cela a lanc?un processus visant, selon lui, ?provoquer des commentaires des Membres sur les points pouvant faire l'objet d'un consensus, et qui aboutira ?une r関ision ou s閞ie de r関isions du projet de modalit閟 de 2006. 揅e que j'ai essay?de faire... c'est de vous lancer un d閒i? a-t-il dit aux n間ociateurs.

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Voir aussi:
> Voie d’accès aux négociations
> Cadre convenu de 2004
> Déclaration ministérielle de Hong Kong 2005
> Pour en savoir plus sur la phase des modalit閟

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Communication du Pr閟ident du Comit?de l'agriculture en Session extraordinaire

30 Avril 2007

haut de page

Introduction

Ce que j'ai essay?de faire dans le document ci joint, c'est vous mettre au d閒i. Non pas, je l'esp鑢e, d'une mani鑢e que vous jugerez gratuite ou irr閒l閏hie. Cela a 閠?fait ainsi parce que nous sommes ?la toute derni鑢e phase de ce processus, d'une mani鑢e ou d'une autre. Le moment est venu de parler franchement, de dire les choses comme on les voit dans l'espoir que la sinc閞it?pourrait au moins favoriser une plus grande d閠ermination parmi nous tous et faciliter ainsi la prise de d閏isions dont nous avons si d閟esp閞閙ent besoin aujourd'hui. C'est du moins ce que tous, vous avez dit appeler de vos v渦x, et je n'ai certainement aucune autre raison de ne pas le croire. Il ne s'agit pas non plus simplement de ce que les Membres m'ont dit. Il s'agit de reconna顃re les faits objectifs qui s'imposent ?nous. Si nous n'avons pas une v閞itable dynamique au cours des semaines (je n'ose pas dire mois) ?venir, soit nous courrons ?l'閏hec, soit nous mettrons tout ce processus au cong閘ateur pour une tr鑣 longue p閞iode, jusqu'?ce qu'une g閚閞ation meilleure que nous puisse le d閏ongeler.

Je fais de mon mieux pour 阾re un observateur objectif et aussi impartial qu'un pr閟ident est cens?l'阾re. M阭e en tenant compte de cela, je dois dire que je me demande un peu pourquoi, si c'est ce que nous croyons tous, il n'y a pas encore eu de signes de mouvement plus tangibles. Mais je comprends bien les r閍lit閟 des n間ociations et il semble bien que ce qui semble parfois 阾re une n閏essit?関idente ne peut tout simplement pas se r閍liser. Que faire en pareil cas? De toute 関idence, c'est vous, les Membres, qui ma顃risez ce processus. Je pourrais simplement me croiser les bras, ne pas brusquer les choses et attendre que se produise ce qui manifestement ne s'est pas produit. Les promesses, venant de tous c魌閟, que cela 搒e produira r閑llement? cette fois n'ont jamais fait d閒aut.

Je l'esp鑢e. Et si c'est le cas, tant mieux. Je n'ai aucune illusion quant ?ce qu'un pr閟ident peut faire si la volont?est absente. Et je n'ai aucune pr閠ention quant ?la capacit?d'un pr閟ident de d閏eler des solutions. M阭e si celles ci r閟istent ?l'analyse, elles doivent r閟ister ?l'閜reuve de la politique et cela, un pr閟ident ne peut pas l'inventer.

Cependant, au bout du compte, c'est vous les Membres qui m'ont donn? clairement ?comprendre que vous vouliez que le Pr閟ident intervienne pour axer le processus sur l'approche multilat閞ale. Il me semble que cela doit 阾re fait d'une mani鑢e qui favorise un engagement s閞ieux et intensifie le souhait d'arriver ?une d閏ision. Je ne vois pas d'utilit??pr閠endre jouer ce r鬺e tout en s'abritant dans la pratique derri鑢e une confusion bureaucratique et la langue de bois. J'ai donc essay?de proc閐er de mani鑢e directe. Je l'ai fait de cette mani鑢e pour deux raisons (qui sont, bien entendu, 閠roitement li閑s). Premi鑢ement, il faut en venir aux faits et arr阾er de tourner autour du pot. Ce point doit 阾re soulign? Deuxi鑝ement, vous avez le droit de savoir o?vont mes propres pens閑s ?mesure que nous nous approchons de plus en plus du point de non retour. Si nous voulons progresser vers le stade de la prise de d閏isions, je dois vous dire ce que, selon moi, vous avez besoin de savoir et vous devez me dire o? je me suis tromp? dans l'espoir que, ensemble, nous pourrons faire en sorte que les choses soient plus proches de ce qu'elles devraient 阾re quand nous essayerons de conclure.

Qu'ai je essay?de faire, en gros?

Dans un certain nombre de domaines, j'ai essay?de dire o?se trouve, selon moi, le principal centre de gravit? Non pas avec une pr閏ision absolue car il est rare d'avoir les derniers 閘閙ents, mais les param鑤res. Certains d'entre eux sont plus clairement pr閟ent閟 que d'autres comme 閠ant proches d'une suggestion finale. Je suis le Pr閟ident. Je m'efforce d'阾re impartial. Il ne s'agit pas de mon opinion sur ce qui est juste ou 閝uitable, ou m阭e ce qui est admis par la majorit? C'est une vision plus rigoureuse de ce qui, selon moi, rel鑦e du possible. Je peux bien s鹯 me tromper. Mais ce que je voudrais vous exhorter ?faire, ce n'est pas r閕t閞er vos pr閒閞ences mais dire, sur les points o?je me suis peut 阾re tromp? quelle option est meilleure pour arriver ?un accord. Je sais tr鑣 bien quelles sont les pr閒閞ences. Mais ce que nous devons savoir aujourd'hui c'est ?quoi nous pouvons raisonnablement aboutir.

Dans certains autres domaines, j'ai formul?quelques suggestions afin d'essayer de nous pr閜arer ?nous rapprocher du but. Ces suggestions pourraient ne pas passer pour telles ?et elles ne sont certainement pas quelque chose de fini, mais j'esp鑢e qu'elles faciliteront du moins une approche plus pragmatique de la part des Membres. J'ai m阭e pens?qu'il 閠ait utile d'examiner une derni鑢e fois certaines questions car nous n'aurons vraiment plus beaucoup de temps si nous ne le faisons pas.

Dans ces domaines et dans d'autres, je peux bien imaginer qu'il n'y a gu鑢e de Membres qui approuveront ce que j'ai sugg閞? Je serais tent? de dire que cela en soi est peut 阾re la meilleure recommandation que je puisse esp閞er.

Il ne s'agit donc pas d'un constat passif ni d'une s閞ie de 搎uestions idiotes? Le moment pour cela est bien loin derri鑢e nous. Nous avons besoin de passer ?un texte r関is?pour travailler sur cette base. Le pr閟ent document est le pr閏urseur d'un tel texte r関is? Vous avez, ? tout le moins, le droit de conna顃re d'abord mon opinion exacte sur ce qui progresse (ou ne progresse pas) au moment o?je me pr閜are ? 閠ablir ce texte r関is? Je veux esp閞er que d'une mani鑢e ou d'une autre ce travail contribue ?clarifier les choses pour votre prise de d閏isions. J'esp鑢e aussi tirer parti de vos r閍ctions ?ce texte. Comme je vous l'ai dit ?la derni鑢e r閡nion informelle sur l'agriculture, ce que je souhaite entendre maintenant, ce sont les raisons effectives pour lesquelles des suggestions ou propositions formul閑s dans le pr閟ent document ne seront pas r閍lisables et, surtout, ce qui pourrait mieux l'阾re. Dire simplement que l'on est d'accord ou pas ne fera pas avancer les choses non plus.

Pour conclure, je formulerai deux remarques. Premi鑢ement, ceci est une premi鑢e tranche. Je n'ai tout simplement pas encore eu le temps de traiter de cette mani鑢e toutes les questions du cadre. Je suis d閠ermin??les traiter toutes. Bien entendu, cela devra 阾re fait et nous n'aurons pas une image coh閞ente si elles n'y sont pas toutes. Les questions omises seront trait閑s dans la prochaine tranche, d'ici une semaine environ. Deuxi鑝ement, ceci n'est que le texte du Pr閟ident. C'est vous qui avez le dernier mot. S'il y a des choses qui vous plaisent ou du moins que vous jugez 関entuellement proches de ce qui devrait 阾re, m阭e si elles ne vous enchantent pas particuli鑢ement, c'est tr鑣 bien. S'il y a des choses qui ne vous plaisent pas, c'est tr鑣 bien aussi. Je ne peux dire les choses que comme je les vois. Dans tous les cas, c'est toujours vous qui avez toutes les cartes en main. M阭e lorsque je passerai au stade de l'閘aboration d'un projet de texte, je proposerai mais c'est vous qui disposerez. C'est ?la fois votre garantie ultime et votre responsabilit?ultime. Ma responsabilit?est bien moindre, mais non moins s閞ieuse. Je dois 阾re honn阾e et franc et vous donner le meilleur avis que je puisse formuler, sans crainte ni complaisance. J'esp鑢e que vous penserez que j'ai au moins fait cela.

Crawford Falconer
Pr閟ident


 

I. Soutien interne haut de page

A  Abaissement global

1. Sur la base de la D閏laration minist閞ielle de Hong Kong, je pars de l'id閑 que les seuils ci apr鑣 sont applicables.

Fourchettes

Seuils (milliards de dollars EU)

1

0-10 et tous les pays en d関eloppement

2

10-60

3

> 60

 
2. La plage de r閐uctions ci-apr鑣, qui figure dans le premier projet de texte, demeure le champ dans lequel nous devons r間ler cette question.

Fourchettes

Seuils (milliards de dollars EU)

Abaissements

1

0-10 et tous les pays en d関eloppement

31%-70%

2

10-60

53%-75%

3

> 60

70%-80%

 
3. Laissez-moi indiquer tout d'abord comment j'entends proc閐er ici et dans les sections qui suivent. Honn阾ement, je ne pense pas que je rendrais service ?quiconque en m'abritant derri鑢e des d閠ails techniques et en disant que la position de chacun pourrait pr関aloir. Ce serait prudent et bureaucratique. Nous avons largement d閜ass?le stade de la n閏essit?de prudence bureaucratique. Il faut appeler les choses par leur nom et non parler par circonlocutions.

4. Nous devons arriver ?des 揳baissements effectifs du soutien ayant des effets de distorsion des 閏hanges? Il reste difficile de concevoir comment un chiffre quelconque qui conduit ?une augmentation effective du soutien global pourrait raisonnablement 阾re d閏rit comme 閠ant un 揳baissement effectif? C'est pourquoi je pense qu'il est juste de dire que, quel que soit le point o?nous aboutirons, ce ne sera pas ?53 dans la deuxi鑝e fourchette, ni en de玎 de 70 dans la troisi鑝e. Ces chiffres devront tout simplement 阾re plus 閘ev閟 que cela.

5. Je commencerai par les 蓆ats-Unis. Il est franchement inconcevable que les 蓆ats-Unis sortent de ces n間ociations avec le droit de d閜enser davantage pour le soutien interne global ayant des effets de distorsion des 閏hanges qu'au moment o?ils s'y sont engag閟. Il est vrai que cela peut sembler une d閏laration hardie, mais probablement pas pour les raisons qui viendraient imm閐iatement ?l'esprit. Elle est hardie parce que le bilan des travaux des Membres ?votre bilan collectif ?pourrait en fait laisser entendre autre chose. Apr鑣 tout, le fait av閞?est que c'est l'ensemble des Membres qui a donn?aux 蓆ats-Unis ?dans le Cadre de juillet 2004 ?le droit qu'ils n'avaient pas auparavant, de d閜enser potentiellement encore plus que 22 milliards. Peut 阾re ai je donc tort de supposer que vous seriez tous dispos閟 ?refaire quelque chose de ce genre!

6. Mais je ne le pense pas. Aussi, quelles qu'aient pu 阾re les raisons ?l'閜oque, en tant qu'observateur de ce processus qui s'efforce d'阾re objectif, je ne crois pas qu'il y ait la moindre chance que les Membres l'acceptent maintenant.

7. Ainsi, s'agissant des 蓆ats-Unis, le chiffre pour le soutien global ayant des effets de distorsion des 閏hanges devra tout simplement 阾re inf閞ieur ?22 milliards. Je suppose que, au cas o?nous aboutirions effectivement ?un accord cette ann閑, le chiffre se situera entre 13 et 19. La marge que cela repr閟ente est assez grande, mais je crois qu'elle est d閖? implicitement bien plus 閠roite que cela.

8. Je sais que certains plaident en faveur d'un chiffre tr鑣 proche de 13. En tant que Pr閟ident, je pense que cela n'est pas inconcevable mais ce serait une v閞itable gageure en termes de n間ociations. Je ne peux pas l'exclure mais je dois dire que j'ai clairement l'impression que, ind閜endamment de tout le reste, cela exigerait un engagement politique en mati鑢e d'acc鑣 aux march閟, de la part aussi bien des pays d関elopp閟 que des pays en d関eloppement, que l'on pourrait difficilement envisager compte tenu de ce que j'entends en ce moment m阭e.

9. Si je regarde les choses du point de vue oppos? je reste d'avis que, tout comme il me para顃 une gageure de consid閞er r閍lisable un chiffre tr鑣 proche de 13, il est aussi une gageure de penser que le chiffre global sera finalement aussi 閘ev? que celui auquel les 蓆ats-Unis se sont engag閟 dans le cadre du Cycle d'Uruguay, ?savoir 19 milliards, m阭e eu 間ard au fait ind閚iable que les 蓆ats Unis envisagent actuellement un d閜lacement important ?dans le cadre de leur engagement global ?de la MGS ?la cat間orie bleue. Mais cela traduit aussi l'id閑 qu'il reste encore en jeu une possibilit?en mati鑢e d'acc鑣 aux march閟 et un r閟ultat concernant les subventions ?l'exportation qui rendraient cr閐ible l'id閑 de descendre en de玎 de ce chiffre.

10. J'ai fait r閒閞ence ?une certaine opinion sur ce qui est r閍lisable compte tenu de l'acc鑣 et du soutien. Il est fort probable que certains (ou peut 阾re m阭e beaucoup) s'empresseront de dire qu'il n'y a pas de rapport ?ou qu'il ne devrait y avoir aucun rapport ?entre ces questions. Je ne vais pas discuter de quelque mani鑢e que ce soit sur les d閠ails techniques de cette question comme s'il s'agissait d'un point juridique du Cadre. Ce n'est certainement plus le moment, depuis longtemps, de se livrer ?ce genre d'ergotage. Je ne peux m'emp阠her de souligner qu'il y a en r閍lit?un rapport politique 関ident dans son sens le plus large (c'est-?dire qu'il ne s'applique pas litt閞alement, avec une pr閏ision math閙atique, ?chaque d閠ail de chaque engagement des Membres; et qu'il ne s'agit 関idemment pas d'une 閝uation dollar contre dollar), et que chacun le sait et agit en cons閝uence dans les d閎ats priv閟, m阭e s'il se sent tenu de le nier en public. Je voudrais simplement souligner que, bien entendu, cela marche dans les deux sens.

11. Cela dit, il serait simpliste d'affirmer que seul l'acc鑣 est concern? Il s'agit aussi de savoir quel sera l'閝uilibre entre le chiffre global et ce que l'on est venu ?appeler les 揹isciplines?concernant le soutien interne (mais qui sont aussi, ?toutes fins pratiques, des chiffres, principalement en ce qui concerne le soutien par produit). Mais vous verrez plus loin quels sont les diff閞ents centres de gravit?que je me suis efforc?de mon mieux de d閏eler dans ces deux principaux domaines. J'ai utilis?cette notion de 揷entre de gravit閿 pour d閟igner au mieux l'endroit o?il me semble exister, du moins de facto, une zone d'engagement effective ou implicite. Ce n'est donc pas (encore) un point d閒ini et pr閏is dans la zone particuli鑢e concern閑: il y a des param鑤res qui peuvent 阾re ajust閟 ?la 揾ausse?ou ?la 揵aisse? Parce qu'il existe des possibilit閟 de varier ?la 揾ausse?ou ?la 揵aisse? et parce que je pense qu'il existe des liens de n間ociation connexes associ閟 ?ces possibilit閟 揺n jeu? mon opinion est que, s'agissant du soutien interne global ayant des effets de distorsion des 閏hanges, le centre de gravit?pour ce qui est effectivement en jeu ici pour les 蓆ats-Unis se situe certainement en de玎 de 19, et quelque part au-dessus d'un chiffre tr鑣 proche de 13.

12. Je crois comprendre que l'UE a d閖? signal?qu'elle pourrait 阾re dispos閑 ?aller jusqu'?un abaissement de 75 pour cent qui, s'il 閠ait appliqu? ram鑞erait ?environ 27,5 milliards d'euros le chiffre du soutien interne global ayant des effets de distorsion des 閏hanges de l'UE. Mais je crois qu'il a 閠? dit que cela 閠ait subordonn? en fait, au maintien par l'UE d'une marge de 10 pour cent uniquement avec les 蓆ats-Unis. J'ai vu des analyses indiquant que l'UE 閠ait, au moins 搕echniquement? en mesure de d閜asser m阭e 80 pour cent, 閠ant donn?que ses r閒ormes internes sembleraient lui laisser une marge de man渦vre suffisante pour atteindre de tels niveaux. Mais cela me semble une gageure improbable, non pas tant pour des raisons techniques, mais parce qu'elle refl鑤e une opinion politique, sur ce que serait l撻quilibre?du r閟ultat. Cependant, lorsque je me suis efforc?de deviner, sur la base de ce que je sais, quels seraient ces types de consid閞ations, et en tenant compte des diff閞entes positions de n間ociation adopt閑s, j'aurais pens?que nous devrons aboutir, au minimum, ?un abaissement sup閞ieur ?70 pour cent de la part de l'UE, et qu'un abaissement se situant aux alentours de 75 ?80 pour cent, ou par l? reste jouable, du moins en th閛rie, compte tenu bien s鹯 de ce qui est en fin de compte r閍lisable dans ce domaine et pour les autres piliers des n間ociations .

13. S'agissant du Japon, qui se situe dans la deuxi鑝e fourchette, je pense que, quel que soit le r閟ultat en ce qui concerne les abaissements pour les deuxi鑝e et troisi鑝e fourchettes, qui repr閟entera les limites extr阭es pour les 蓆ats-Unis et l'UE (?supposer que pour ceux-ci, comme pour tous les autres, il y ait un 閝uilibre global suffisant des n間ociations), le Japon sera au moins en mesure d'間aler confortablement ce r閟ultat.

14. Il ressort clairement de la D閏laration de Hong Kong que les pays en d関eloppement Membres qui n'ont pas d'engagements concernant la MGS doivent 阾re exempt閟 de l'abaissement global du soutien interne ayant des effets de distorsion des 閏hanges. Cela est un acquis. Il reste ?r閟oudre aussi explicitement la question de savoir ce que devrait 阾re l'abaissement pour les pays en d関eloppement Membres d'une mani鑢e plus g閚閞ale. Il me semble que la sp閏ificit?de la conditionnalit?dont est assortie une exemption totale pour ce groupe de pays en d関eloppement Membres (c'est-?dire ceux qui n'ont pas de MGS) refl鑤e un raisonnement manifeste, ?savoir que l'absence compl鑤e de MGS est une sp閏ificit?qui justifie ?elle seule ce cas limite de d関iation par rapport ?la norme. Mais nous avons aussi une instruction claire du Cadre selon laquelle, s'agissant du soutien interne et du traitement sp閏ial et diff閞enci?d'une fa鏾n plus g閚閞ale, 搇es modalit閟 ?閘aborer incluront ?des coefficients de r閐uction plus faibles? Ainsi, compte tenu de ce libell?et de la sp閏ificit?de la D閏laration de Hong Kong, j'en d閐uirais qu'une exemption compl鑤e est uniquement applicable conform閙ent ?la D閏laration de Hong Kong, mais il est ind閚iable que, pour les pays en d関eloppement, le taux de r閐uction devrait n閍nmoins 阾re plus bas que pour les pays d関elopp閟. Jusqu'?quel point plus bas? ?mon avis, il faudrait que ce soit de deux-tiers environ. Mentionnons aussi le droit ?une plus longue p閞iode de mise en 渦vre. Ces deux 閘閙ents pris ensemble permettraient, ?mon avis, de r間ler la question. Si, toutefois, cela pouvait malgr?tout incommoder de fa鏾n disproportionn閑 un pays en d関eloppement Membre quelconque, on trouverait une flexibilit?appropri閑.   

B  De minimis

15. Pour les pays d関elopp閟, nous avons un engagement concernant les seuils, qui est un abaissement d'au moins 50 pour cent. Je consid鑢e d閟ormais cela comme une hypoth鑣e de travail minimale ferme ?ce stade. Nous pourrions essayer d'閘ever ce chiffre et le porter ?un pourcentage clair convenu (le chiffre de 80 pour cent a 閠?mentionn?. Mais je pense en fait qu'il est plus utile de dire qu'il devrait y avoir un abaissement d'au moins 50 pour cent avec un montant additionnel suffisant pour faire en sorte que l'engagement en mati鑢e de soutien interne global ayant des effets de distorsion des 閏hanges qui sera obtenu soit net des engagements concernant la cat間orie bleue et la MGS. Je pense que c'est une meilleure fa鏾n de l'exprimer car elle refl鑤e mieux selon moi les r閍lit閟 des n間ociations. Le fait est que, techniquement, il y a une marge de man渦vre inutilis閑 dans ce domaine et qu'il est tr鑣 difficile de voir, d'un point de vue analytique, comment ces 閘閙ents autoris閟 seront un jour utilis閟 de toute fa鏾n. Il y a donc une marge pour parvenir ?un chiffre global quel qu'il soit et qui puisse 阾re politiquement acceptable, une fois que les d閏isions politiques cl閟 relatives aux chiffres et aux disciplines concernant la MGS et la cat間orie bleue auront 閠?prises.

16. Il est clairement indiqu?dans le Cadre que les pays en d関eloppement qui consacrent presque tout le soutien de minimis aux agriculteurs pratiquant une agriculture de subsistance et dot閟 de ressources limit閑s seront exempt閟 des r閐uctions. Sur la base de la D閏laration de Hong Kong, nous sommes all閟 plus loin en pr閏isant que, d'une mani鑢e g閚閞ale, les pays en d関eloppement qui n'ont pas d'engagements concernant la MGS doivent 阾re exempt閟 des r閐uctions du de minimis. Il est concevable qu'il y ait quelques autres pays en d関eloppement qui ne remplissent aucun de ces crit鑢es, mais, dans ce cas, le mandat sp閏ifie en fait que les r閐uctions pour les pays en d関eloppement (non pr閏is閟) devront tenir compte du principe du traitement sp閏ial et diff閞enci? Je pense que l'on ne peut pas concilier le fait de ne rien faire pour ces pays avec les termes expr鑣 du Cadre (il faut donner un sens ?ces termes), mais qu'une exemption compl鑤e des r閐uctions est quelque chose qui a 閠? express閙ent r閟erv?aux pays qui sont dans une position tr鑣 sp閏ifique (sinon il aurait simplement 閠?question de tous les pays en d関eloppement pour commencer, ce qui n'est pas le cas). La r閜onse est donc quelque part au milieu. ?ce sujet, je suis d'avis qu'un engagement de deux tiers serait ?peu pr鑣 appropri??c'est ?dire 30 pour cent avec un montant suppl閙entaire (si n閏essaire) pour faire en sorte que l'engagement global concernant le soutien interne global ayant des effets de distorsion des 閏hanges auquel on sera parvenu soit respect?

  

C  Mesure globale du soutien totale consolid閑 finale

Seuils et abaissements

17. Mon hypoth鑣e de travail est que les CE se situent dans l'閠age sup閞ieur, les 蓆ats Unis et le Japon dans le deuxi鑝e 閠age et tous les autres Membres dans l'閠age inf閞ieur. J'utilise aussi, pour travailler, une version modifi閑 des abaissements dans les deux fourchettes sup閞ieures par rapport ?mon r閟um?de Hong Kong parce que je pense qu'elle indique plus fid鑜ement o?nous en sommes effectivement pour le moment (1). Tant qu'il n'y aura pas une quelconque d閠ermination finale, cela restera mon hypoth鑣e de travail.

蓆ages

Abaissements

1

37-60%

2

60

3

70

 
Effort additionnel

18. Sur la base de cette hypoth鑣e de travail (il est 関ident bien s鹯 que les choses devraient changer si l'hypoth鑣e de travail change), je pense que l'揺ffort additionnel? possible dans le deuxi鑝e 閠age permettrait au moins d'arriver tout pr鑣 d'un r閟ultat 閝uivalent de fait ?l'abaissement pr関u pour le troisi鑝e 閠age.

19. Pour les pays en d関eloppement, je crois comprendre qu'on se situera aux alentours des deux tiers des abaissements pour les pays d関elopp閟. Il y aura en outre un 閏helonnement sur une p閞iode plus longue. Si on estime tout de m阭e, pour tel ou tel Membre, que cela aboutit ?un r閟ultat manifestement disproportionn? un degr?de mod閞ation appropri?pourrait 阾re appliqu? Le maintien de l'acc鑣 aux dispositions de l'article 6:2 de l'Accord sur l'agriculture est une r閍lit?qu'il faut accepter.

Plafonds de la MGS par produit

20. Il y a un soutien massif en faveur de l'id閑 que la MGS pour les pays d関elopp閟 devrait 阾re plafonn閑 aux niveaux par produit pour 1995 2000. Les 蓆ats Unis l'ont rejet? optant pour 1999 2001. La diff閞ence que cela donne pour les d閜enses autoris閑s est 閚orme dans le cas de certains produits.

21. Il n'y a pas encore d'accord et cela est fondamental. D'un point de vue conceptuel, cependant, je souhaiterais pr閏iser cet 閘閙ent en proposant trois options avant d'envisager un quelconque jugement ?la Salomon.

22. La premi鑢e option est la plus simple, ? savoir que les 蓆ats Unis devraient se d閏ider ?accepter d鑣 le d閜art ce que chaque autre Membre serait, en g閚閞al, capable d'accepter, c'est ?dire la p閞iode de base 1995 2000. Il existe une variante: les 蓆ats Unis seraient autoris閟 ?commencer ?partir des r閟ultats que 1999 2001 donnerait par produit, mais, ?la fin d'une p閞iode de mise en 渦vre fix閑, auraient accept?les niveaux que 1995 2000 donnerait.

23. Une deuxi鑝e option consiste ?faire une sorte de compromis sur le fond s'inscrivant dans la dur閑 mais pr閟entant au moins une certaine logique. Une possibilit?serait, par exemple, d'utiliser les parts relatives des produits qui existaient dans la p閞iode (de d閜ense relativement 閘ev閑) 1999 2001, mais d'appliquer ces parts ?la p閞iode de d閜ense globale 1995 2000. Cela tendrait ?donner des r閟ultats par produit se situant vers le milieu des deux fourchettes.

24. Une troisi鑝e option consisterait essentiellement ?choisir la p閞iode 1995-2000 mais en 閠ant dispos?? la modifier avec une forme d'ajustement ad hoc limit?pour m閚ager un l間er degr?de flexibilit? Cela pourrait par exemple consister ? permettre un d閜assement de 10 pour cent, par exemple, pour deux produits au maximum sur la dur閑 de la p閞iode de mise en 渦vre, 閠ant entendu que pour l'un de ces produits, il ne pourrait y 阾re recouru plus d'une fois par cycle de trois ans.

25. Cela laisse tout de m阭e d'autres questions (quoique comparativement d'importance secondaire) ? r閟oudre. Il a 閠?soulign? d'une mani鑢e plus g閚閞ale, que le 損lafonnement?par produit est cens?阾re pr閏is閙ent cela, c'est-?dire qu'il n'est pas cens?阾re le principal moteur des r閐uctions de la MGS (bien que celles-ci soient clairement cens閑s avoir lieu aussi par produit, surtout parce qu'il est dit express閙ent dans le cadre qu'il en sera au moins en partie ainsi). La r閐uction se fait principalement via la modalit?de r閐uction de la MGS. Des plafonds sont des plafonds. ?partir de l? la logique de la p閞iode de base proc鑔e essentiellement de l'閝uit? on ne veut pas avoir un quelconque trucage du r閟ultat ?que ce soit ?la hausse ou ?la baisse. Il s'agit essentiellement d'obtenir une base 閝uitable et raisonnable (rien n'est jamais parfait) sur laquelle 閠ablir les plafonds.

26. ?cet 間ard, on a dit que le fait d'appliquer de mani鑢e inflexible telle ou telle p閞iode de base pourrait fort bien cr閑r certaines anomalies. ?la limite, un Membre pourrait avoir un 揹roit?th閛rique pour la MGS mais ne rien avoir d閜ens?pendant la p閞iode finalement s閘ectionn閑. Par cons閝uent, il serait de fait compl鑤ement priv?de son 揹roit?en mati鑢e de MGS m阭e s'il conserve formellement ce droit. Maintenant, certains pourraient dire 搕ant pis? mais en fait on est cens?y rem閐ier par des abaissements directs et formels de la MGS, non par un effet indirect. Naturellement, c'est un cas extr阭e qui ne surviendra pas en ces termes je pense, mais il me semble bien qu'il y a certaines situations plus circonscrites o?des anomalies pourraient survenir.

27. Nous ne pouvons pas pr関oir chaque variation concevable sans fragiliser le but premier des disciplines mais je peux voir deux situations qui pourraient pr閟enter un int閞阾, et je pense que si nous les pr関oyions ce ne serait pas la fin du monde. Premi鑢e situation: un Membre d閜ense moins que le niveau de minimis par produit pendant la p閞iode de base. Dans des circonstances 搉ormales?le chiffre aurait pu fluctuer ?la hausse au-del?de ce seuil. Je suis enclin ?sugg閞er une 閎auche de r鑗le selon laquelle il pourrait encore avoir un droit continu en mati鑢e de MGS mais pas plus 閘ev?que l'揳ncien?de minimis (c'est-?dire 5 pour cent de la valeur de la production).

28. Seconde situation: il y a eu un soutien par produit sup閞ieur au niveau de minimis apr鑣 la p閞iode de base, quelle que soit la p閞iode qui sera finalement retenue (et nous envisageons s閞ieusement une p閞iode qui se terminera en 2001 au plus tard). Une option consiste, l?encore, ?prendre l'approche 揺t bien tant pis? une p閞iode de base est une p閞iode de base. D'un autre c魌? la p閞iode de base n'est pas cens閑 阾re davantage qu'une m閠hodologie ?si son application cr閑 un degr?d'artificialit?ou d'anomalie dans le r閟ultat elle ne remplit pas sa fonction m阭e. C'est pourquoi je sugg鑢e grosso modo que si une telle situation survient effectivement, la moyenne des deux plus r閏entes ann閑s post閞ieures ?la p閞iode de base notifi閑s pourrait servir de base pour ces produits quels qu'ils soient.

29. Pour les pays en d関eloppement, il devrait y avoir, pour 阾re conforme aux modalit閟 du cadre, un traitement sp閏ial et diff閞enci? Appliqu??un exercice de 損lafonnement? ce traitement se traduirait selon moi par une flexibilit?proportionn閑. Je ne vois rien dans cela, franchement, qui puisse avoir une influence d閏isive. Si, par exemple, nous devions finir par choisir une p閞iode de six ans 1995-2000 pour les pays d関elopp閟, les pays en d関eloppement devraient certainement avoir la possibilit?de l'adopter, s'ils choisissent de le faire. Mais je pense qu'on devrait certainement aussi autoriser deux options. Le fait d'avoir aussi l'option de choisir une p閞iode un peu plus longue (par exemple 1995-2004) me semble 阾re un inducteur. Je ne pousserai pas l'analogie trop loin mais cela nous donne quelque chose comme un tiers de 損lus?en termes de flexibilit?temporelle. L'autre option est qu'un Membre en d関eloppement pourrait choisir un plafond qui repr閟ente un certain pourcentage de son droit de minimis par produit ?par exemple une fois et demi ou deux fois ce montant.

  

D  Cat間orie bleue

30. Je travaille sur l'hypoth鑣e que nous finirons par convenir de ramener le plafond global autoris? actuellement pour les pays d関elopp閟 de 5 ?2,5 pour cent. Il reste ? d閠erminer si cela doit s'appliquer d鑣 le d閜art ou si c'est quelque chose qui sera obtenu uniquement ?la fin de la p閞iode de mise en 渦vre. Je ne vois aucune raison d'avoir des options compliqu閑s pour cela. Nous prenons une d閏ision claire et nette dans un sens ou dans l'autre.

Exception pour un Membre par rapport au plafond global

31. Il est entendu depuis longtemps que, pour un Membre qui aurait plac?un pourcentage exag閞閙ent 閘ev?de son soutien ayant des effets de distorsion des 閏hanges dans la cat間orie bleue (il convient de souligner qu'il s'agit de l'揳ncienne? cat間orie bleue uniquement), cela pourrait avoir pour cons閝uence pratique involontaire (et perverse) de d閏ourager ce Membre de passer de la cat間orie orange ?la cat間orie bleue.

32. Je vois deux options pour ce Membre ? qui pourrait 阾re d閒ini (si besoin est) comme ayant un montant sup閞ieur ?40 pour cent de son soutien ayant des effets de distorsion des 閏hanges pendant la p閞iode de base dans la cat間orie bleue. Il ne serait pas li?par ce plafond de 2,5 pour cent. ?titre d'engagement 揷ompensatoire? toutefois, il accepterait soit un abaissement de son engagement au titre de la cat間orie bleue 閝uivalant ?l'abaissement global du soutien ayant des effets de distorsion des 閏hanges pour les pays d関elopp閟, soit un abaissement dans la cat間orie bleue identique ?l'abaissement pour la MGS.

Autres disciplines

33. Je ne vois pas l'utilit?de compliquer outre mesure les choix politiques ?ce sujet. Apr鑣 des mois et des mois de discussions tous azimuts sur la question, il s'agit en fait de prendre une d閏ision fondamentale: va-t-on aussi effectivement ? directement ou indirectement ?poser des limites par produit. Je dis que l?est toute la question parce que toutes les raisons 損our?se r閟ument ?関iter 搕rop?de d閜enses au titre des subventions pour un produit donn?ou des produits donn閟, et toutes les raisons 揷ontre? se r閟ument ?l'opinion selon laquelle cela est trop 搃nterventionniste? c'est-?dire trop limitatif au niveau de chaque produit.

34. Ici, je pense que nous devons nous concentrer sur ce que j'appellerai des options plus s閞ieuses et 関iter les pr閠entions ou propositions exag閞閑s qui compliquent plus qu'elles n'閏lairent les choix auxquels nous sommes confront閟.

35. Une option claire, d'un point de vue analytique, est que nous avons des plafonds parall鑜es par produit sur le m阭e mod鑜e que ce qui est envisag?pour la cat間orie orange (MGS). Il devrait naturellement y avoir quelques variations dans l'application de cette approche, 閠ant donn?l'existence de d閜enses ant閞ieures au titre de l'ancienne cat間orie bleue et l'absence de d閜enses ant閞ieures pour la nouvelle cat間orie bleue. L'UE serait pr阾e ?se fonder ?cet 間ard sur la structure de ses d閜enses ant閞ieures au titre de l'ancienne cat間orie bleue. Donc, il s'agirait de plafonds ?des niveaux de soutien moyens pour la p閞iode de mise en 渦vre du Cycle d'Uruguay (1995-2000).

36. Cela ne pourrait pas 阾re applicable aux 蓆ats-Unis d'un point de vue purement technique car ils n'ont pas de structure ant閞ieure de ce type. Mais il y a une variante qui pourrait 阾re envisag閑 en remplacement d'un point de vue purement technique. Par exemple, les plafonds pourraient 阾re 閠ablis en multipliant la part de la d閜ense maximale pr関ue dans la l間islation nationale pour chaque culture (exprim閑 en pourcentage) par la d閜ense totale r閍lisable au titre de la cat間orie bleue. On pourrait m阭e y appliquer une marge de tol閞ance, par exemple 10 pour cent. Mais jusqu'ici, les 蓆ats-Unis ne se sont pas montr閟 dispos閟 ?envisager une telle approche sp閏ifique au motif qu'elle est trop interventionniste.

37. Si une sp閏ificit?par produit de ce type est, de fait, une zone ?関iter, il ne nous reste semble t il plus qu'une autre cat間orie de discipline de la cat間orie bleue proprement dite: une version quelconque de ce que l'on est venu ? appeler 搇'anticoncentration? Une option qui a 閠?sugg閞閑 est que l'on a un pourcentage maximal du plafond global pour la cat間orie bleue qui ne peut 阾re d閜ass?pour aucun produit.

38. Mais, comme on l'a vu plus haut, la question dans tout cela est encore de savoir combien d'argent peut ou devrait 阾re d閜ens?pour tel ou tel produit. Il s'agit d'essayer d'emp阠her que le montant global soit d閜lac?vers un ou deux produits. En fait, il y a toutes sortes de permutations et de combinaisons que l'on peut inventer dans cette rubrique de l'揳nticoncentration? Mais, si les montants par produit n'ont aucune chance, alors toutes les variantes dites d'揳nticoncentration?qui sont, en fait, uniquement des moyens d'extraire un plafond par produit en l'appelant autrement n'ont aucune chance non plus, car aucune ne sera prise en compte. Il n'est donc gu鑢e utile d'essayer de compliquer les choses outre mesure. Y a-t-il une v閞itable volont?d'amener une limite dans un sens ou dans un autre ou pas?

  

E  Plafonds par produit combin閟 cat間orie orange et cat間orie bleue

39. C'est probablement la raison pour laquelle on a r閏emment envisag?de court circuiter tout cela. D'o? l'id閑 d'opter pour la voie dite des plafonds par produit fusionn閟 pour les cat間ories bleue et orange.

40. Si cela devait se faire, il faudrait incorporer certaines sauvegardes. Surtout, ce ne pourrait pas 阾re un moyen de contourner simplement ce qui serait autrement les plafonds de la MGS par produit requis. Comment pourrait on proc閐er?

41. Bien qu'il s'agisse d'un plafond 揷ombin閿, il devrait tout de m阭e 阾re compos?des 閘閙ents MGS et cat間orie bleue. Vous auriez donc encore (au moins d'un point de vue analytique) besoin de trouver les 閘閙ents constitutifs pour composer le plafond combin? Ainsi, les 閘閙ents purement analytiques n'en devront pas moins refl閠er les jugements concernant vos 閘閙ents MGS et cat間orie bleue mentionn閟 ci-dessus. Je ne vais pas r閜閠er tout cela ici.

42. En outre, personne n'a jamais laiss? entendre que cela pourrait un jour l'emporter sur l'engagement par produit concernant la MGS (quoi que l'on d閏ide d'en faire). Ainsi, cela fonctionnerait toujours comme un cliquet ?l'int閞ieur de tout engagement 揼lobal? En d'autres termes, un Membre pourrait d閜enser jusqu'?la totalit?du montant autoris?au titre de la MGS, mais il ne serait jamais autoris??d閜asser ce niveau en utilisant ce ?quoi il a droit implicitement dans la cat間orie bleue aux fins de la MGS.

43. Mais cela pourrait (et c'est d'ailleurs pr閏is閙ent le but) fonctionner dans l'autre sens. En d'autres termes, le Membre pourrait 揹閜enser?le montant autoris?au titre de la MGS dans la cat間orie bleue. Sur ce mod鑜e, la seule vraie question serait de savoir jusqu'o?cette autorisation de d閜enser irait. Quelles limites seraient appliqu閑s ?la transf閞abilit?de ce montant autoris?au titre de la MGS?

44. On a pr閟um?que le plafond global pour la cat間orie bleue est encore contraignant. Ainsi, m阭e si un Membre 閠ait formellement autoris??d閜enser jusqu'?la totalit?de sa limite MGS pour tous les produits dans la cat間orie bleue au lieu de la MGS, il ne pourrait pas le faire dans la pratique. Cette autorisation formelle ne pourrait jamais 阾re utilis閑 de mani鑢e g閚閞ale parce que le plafond global pour la cat間orie bleue entrerait en jeu et emp阠herait que cela se passe.

45. Cela permettrait toutefois quand m阭e une concentration des produits dans la cat間orie bleue. De fait, ? premi鑢e vue, la probabilit?que cela se produise serait plus grande qu'avec un engagement ind閜endant pour la cat間orie bleue. Ce n'est pas difficile ?comprendre 閠ant donn?que, dans ce sch閙a, vous avez la possibilit?de mettre toutes vos d閜enses au titre de la MGS dans la cat間orie bleue, ainsi que tout ce que vous auriez autrement 閠? autoris閟 ?faire au titre de la cat間orie bleue proprement dite. Il y a une certaine logique ?cela car la cat間orie orange cr閑 davantage de distorsions que la cat間orie bleue, mais, si cela 閠ait encore jug? probl閙atique, le seul moyen d'y rem閐ier serait d'avoir d'autres conditions concernant l'autorisation combin閑.

 
  

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II. Coton

46. Il 閠ait clair ?Hong Kong que les subventions internes ?la production cotonni鑢e qui ont des effets de distorsion des 閏hanges doivent 阾re r閐uites de mani鑢e 損lus ambitieuse?que dans le cadre de 搕oute formule g閚閞ale?qui sera convenue, et que ce r閟ultat devrait 阾re mis en 渦vre au cours d'une p閞iode plus courte que celle qui sera g閚閞alement applicable.

47. Je note que la d閏laration ne dit pas simplement 損lus?que dans le cadre de la formule g閚閞ale. Elle dit 揹e mani鑢e plus ambitieuse? Donc, quelle que soit la d閏ision qui sera prise au bout du compte au sujet de ce 損lus? ce ne doit pas 阾re, d'apr鑣 ce libell? un engagement additionnel mineur, modeste ou marginal. Cet engagement doit lui-m阭e avoir la qualit?d'un engagement ambitieux en soi et cette 揳mbition?doit 阾re mesur閑 ? partir du 揼閚閞alement applicable?et non ?partir de z閞o. En d'autres termes, son degr?d'ambition se mesurera ?l'aulne de la formule g閚閞ale et non dans l'absolu.

48. Naturellement, ce qui est crucial ici c'est ce qui pourrait 阾re d閏rit comme la 揻ormule g閚閞ale? Ce qui est en jeu essentiellement c'est la MGS et la cat間orie bleue. L'autre chiffre g閚閞al est, bien s鹯, celui du soutien global ayant des effets de distorsion des 閏hanges. Aucune de ces donn閑s n'est d閠ermin閑, donc ce n'est pas comme si nous avions un point fixe, d鑣 maintenant. Mais, ce qui est clair, c'est que l'on ne peut pas donner un sens concret ?ce que le Cadre ou la D閏laration de Hong Kong disent s'il n'y a pas des r閐uctions par produit pour le coton, ind閜endamment de ce qui sera finalement d閠ermin?pour les autres produits.

49. Pour la MGS, nous sommes g閚閞alement cens閟 proc閐er ?un 損lafonnement?plut魌 qu'?des r閐uctions par produit proprement dites (bien que le Cadre lui-m阭e envisage 揷ertaines?r閐uctions). Ainsi, ?proprement parler, la seule fa鏾n d'interpr閠er raisonnablement le libell?de la D閏laration de Hong Kong est par rapport ?la seule chose qui est en fait 揼閚閞ale?en ce qui concerne la MGS ?r閐uire, c'est-?dire la formule g閚閞ale elle-m阭e. Comme vous le verrez d'apr鑣 ce qui pr閏鑔e, j'ai l'impression que, quel que soit notre r閟ultat, le chiffre de 60 pour cent est au moins ?envisager en tant que chiffre 揼閚閞al?pour un pays du deuxi鑝e 閠age et 70 pour cent pour un pays du premier 閠age.

50. Pour la cat間orie bleue, nous ne savons m阭e pas encore si nous proc閐erons par produit dans un sens ou un autre de l'expression. En attendant, nous pouvons nous orienter uniquement au moyen de la r閐uction g閚閞ale pour la cat間orie bleue qui semble envisag閑, laquelle serait d'environ 50 pour cent. S'il y avait toutefois une quelconque discipline anticoncentration, cela pourrait nous donner un autre crit鑢e g閚閞al sur lequel se baser potentiellement.

51. Pour ce qui est du soutien global ayant des effets de distorsions des 閏hanges, nous devons encore n間ocier et selon moi, ce qui est formellement sur la table devra en fin de compte 阾re am閘ior?

52. Concr鑤ement, nous avons la proposition des proposants. Elle reste d'actualit?car elle est clairement capable d'aboutir au r閟ultat requis d'apr鑣 la D閏laration de Hong Kong. Je n'ai rien de nouveau ?ajouter ?ce stade, si ce n'est l'observation 関idente selon laquelle les Membres obtiennent rarement exactement tout ce qu'ils demandent. Mais si les points de r閒閞ence 揼閚閞aux? sont bien ceux qui sont indiqu閟 ci-dessus ?et je ne peux tout simplement rien trouver d'autre qui corresponde d'une mani鑢e plausible au sens de ce terme ?nous avons en r閍lit?une zone d'approximation qui est effectivement en jeu: l?o?se situent les suggestions concr鑤es des proposants, et l?o? au-del?du chiffre g閚閞al (qui pour la MGS semble 阾re d'au moins 60 pour cent et pour le soutien global sera quelque part aux environs de 53 pour cent pour un pays du deuxi鑝e 閠age), une majoration pourrait raisonnablement encore 阾re qualifi閑 d'揳mbitieuse?

53. Naturellement, si nous devions opter pour des plafonds combin閟 pour la cat間orie bleue et la MGS, nous aurions un autre point de r閒閞ence potentiel pour le chiffre 揼閚閞al?

 
  

III  Concurrence ?l抏xportation haut de page

A  Subventions ?l'exportation

54. Je pense qu'il est d閟ormais certain que l'entr閑 en vigueur de cet accord ne pourra pas avoir lieu avant le 1er janvier 2009. Cet aspect du projet de texte devrait donc 阾re modifi? y compris le milieu de la p閞iode qui tombera d閟ormais ?la mi 2011. Cela signifie que nous avons, dans les faits, une p閞iode de mise en 渦vre de cinq ans si nous maintenons telle quelle la date de 2013. Une 損artie substantielle?devra 阾re r閍lis閑 pour la fin de la premi鑢e moiti?de la p閞iode de mise en 渦vre. J'ai la vague impression qu'en fin de compte, entre 50 pour cent et les deux tiers seront achev閟 pour le milieu de la p閞iode. Mais le fait, insolite, que le milieu de la p閞iode tombe au milieu d'une ann閑, vous m閚ageant deux intervalles de deux ans et demi, peut aussi nous amener ?l'issue logique suivante: r閍liser 50 pour cent d'ici ?la fin de la deuxi鑝e ann閑 (c'est-?dire ?la fin de 2010), en laissant 50 pour cent pour les trois derni鑢es ann閑s.

55. Selon moi, ce qui pr閏鑔e vaudrait essentiellement pour ce qui est de valeur. Nos positions sont tr鑣 閘oign閑s s'agissant des engagements concernant la valeur par rapport au volume. S'agissant du volume, la question reste ?r間ler, les vues 閠ant carr閙ent oppos閑s. Je pense que cette n間ociation doit encore progresser et n'est pas sans lien avec d'autres 閘閙ents relevant de ce pilier. La seule observation que je ferais ?ce stade est que l'Accord sur l'agriculture existant comporte des engagements sp閏ifiques concernant le volume ainsi que des engagements concernant la valeur. Il ne s'agit pas l?d'un point de principe g閚閞al mais d'un fait concret qui a une incidence sur notre futur point de d閜art effectif. Il m'est difficile de croire que, que l'on se place sur un plan syst閙ique ou dans une toute autre optique de n間ociation, il va s'av閞er r閍liste de penser que, dans le cadre de cette n間ociation, nous finirons par revenir (au sens d'assouplir) sur les engagements concrets ant閞ieurs. J'ai donc du mal ?imaginer que, du moins, les engagements existants concernant le volume ne continuent pas ? constituer un plancher effectif m阭e si l'avis selon lequel il ne devrait pas y avoir ?l'avenir d'autres r閐uctions des quantit閟 doit en fin de compte pr関aloir.

  

B  Aide alimentaire

56. Bien que les nouvelles disciplines possibles sur l'aide alimentaire reproduites ?l'Annexe K du projet de modalit閟 possibles comportent un bon nombre de crochets, ces derniers soit repr閟entent des diff閞ences relativement mineures, soit appellent des d閏isions relativement claires. Il est temps de les prendre.

57. Il faudrait certaines dispositions g閚閞ales qui s'appliqueraient ?la totalit?de l'aide alimentaire dans toutes les circonstances. Elle devrait 阾re: d閠ermin閑 par les besoins; sans lien avec les exportations commerciales de biens ou de services; et ne devrait pas 阾re li閑 aux objectifs de d関eloppement des march閟 des Membres donateurs. Il y a eu des divergences sur le point de savoir si l'aide alimentaire devrait 阾re exclusivement sous forme de dons. Toutefois, l'id閑 que l'aide alimentaire devrait 阾re accord閑 ?des conditions favorables n'a gu鑢e de partisans. En outre, il existe des dispositions concernant les cr閐its ?l'exportation qui pr関oient quoi qu'il en soit des circonstances exceptionnelles. Je pense donc que la seule position g閚閞ale qui est d閟ormais valable est que l'aide alimentaire doit 阾re fournie int間ralement sous forme de dons.

58. Certains 閠aient favorables ? l'inclusion d'une d閒inition d'une situation d'urgence dans les r鑗les de l'OMC sur l'aide alimentaire, mais il me semble pour le moins clair que ce n'est pas ?l'OMC d'essayer de s'閞iger en autorit?comp閠ente pour porter un jugement sur ces choses. Elle n'est tout simplement pas cr閐ible car elle n'a pas les comp閠ences pour ce faire; ce n'est pas non plus son r鬺e de devenir en quelque sorte juge et partie en la mati鑢e dans le syst鑝e international. La d閒inition qui a 閠? consid閞閑 est celle du Programme alimentaire mondial (figurant dans les documents WFP/EB.1/2005/13 et WFP/EB.1/2005/4-A/Rev.1). Il serait peut 阾re bon en outre d'indiquer que ce n'est pas la premi鑢e d閒inition utilis閑 par le PAM et que d'autres organisations internationales utilisent des d閒initions l間鑢ement diff閞entes. Par cons閝uent, en l'absence d'une raison imp閞ieuse de ne pas tenir compte des d閒initions utilis閑s par les organismes charg閟 d'administrer et de d閘ivrer l'aide alimentaire, il me semblerait raisonnable, en mati鑢e de d閒inition, de ne pas aller au-del?de l'inclusion de la d閒inition du PAM en tant que r閒閞ence.

59. Quant ?l'entit?qui devrait avoir le droit de d閏larer une situation d'urgence, le droit international actuel semble tr鑣 clair ?il s'agit d'un gouvernement souverain ou, dans des circonstances exceptionnelles, du Secr閠aire g閚閞al des Nations Unies. Je suppose que nous n'avons pas l'intention d'essayer de mani鑢e absurde de revenir l?dessus, de sorte que les r鑗les que nous 閘aborerons devront respecter cet 閠at de fait.

60. Mais la question plus concr鑤e qui se pose est de savoir comment parvenir ?l'op閞ationnalisation de ce que cela impliquerait en quelque sorte du point de vue du d閏lenchement de l'acc鑣 ?un r間ime de protection. Les principales 閠apes du processus se rapportant aux situations d'urgence sont les 関aluations des besoins et le processus d'appels d'urgence. Pour nous, la question qui s'est pos閑 a 閠?de savoir quelles entit閟 seraient habilit閑s ?ces fins.

61. Je n'ai entendu aucun argument cr閐ible qui remette en cause le fait qu'il devrait s'agir des institutions des Nations Unies pertinentes (y compris le Programme alimentaire mondial et le Processus d'appels consolid閟 des Nations Unies), du Comit? international de la Croix-Rouge et de la F閐閞ation internationale des soci閠閟 de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Elles sont donc clairement d閠ermin閑s. Elles constitueraient les 揹閏lencheurs? traditionnels a priori reconnus. Je ne vois pas tr鑣 bien quel probl鑝e il y aurait avec une 搊rganisation intergouvernementale internationale pertinente??supposer qu'elle ait un caract鑢e v閞itablement international.

62. Les points qui ont suscit?le plus de doutes ou de questions ont 閠?les suivants: le pays o?la situation d'urgence existe; les organisations humanitaires r間ionales, les organisations humanitaires non gouvernementales ou les organismes caritatifs priv閟 pertinents.

63. Il serait peut 阾re plus simple d'閘aborer des r鑗les de l'OMC sur la Cat間orie s鹯e si toutes les situations d'urgence respectaient l'encha頽ement des 閠apes, ?savoir l'関閚ement causant la situation d'urgence, la d閏laration d'une situation d'urgence, l'関aluation des besoins et l'appel 閙anant d'une institution reconnue. Mais le monde r閑l n'est pas aussi bien ordonn? Dans la r閍lit? il y aura des cas o?il ne sera ni faisable ni humainement concevable de surseoir ?une action en attendant que le processus id閍l suive son cours. Je n'ai entendu aucun argument convaincant qui d閙ente cela et des cas concrets indiscutables ont 閠? mentionn閟. Il serait absurde de croire que nous faisons du bon travail en 閠ablissant en fin de compte des r鑗les qui auraient pour effet dans la pratique d'emp阠her que des r閜onses humanitaires l間itimes soient apport閑s aux situations d'urgence.

64. Ainsi, nous ne pouvons nier qu'il y a eu, et qu'il peut y avoir, des situations dans lesquelles il est n閏essaire de r閜ondre ?une situation d'urgence avant qu'une d閏laration/une 関aluation des besoins, etc., soit effectu閑 par une institution des Nations Unies. Normalement, cela serait d閏lench?par un appel du gouvernement concern? Mais il peut y avoir des cas o?le gouvernement concern?ne le fait pas alors m阭e qu'il existe ind閚iablement une situation humanitaire d'urgence de son ressort. Et il se pourrait parfaitement que la communaut?internationale soit avertie par une organisation non gouvernementale. Par cons閝uent, il est n閏essaire de prendre ces situations en compte dans la Cat間orie s鹯e. On peut supposer qu'elles ne constitueront de toute fa鏾n pas la norme, de sorte que l'approche logique consiste ?indiquer clairement que nous pr関oyons des crit鑢es de notification additionnels pour ces situations, ainsi qu'une d閏laration d'appel ex post 閙anant de l'une des organisations ou institutions reconnues ci dessus comme ayant qualit?pour effectuer les 関aluations des besoins et les appels d'urgence.

65. En ce qui concerne les organisations intergouvernementales r間ionales, la question ne peut 阾re r間l閑 dans l'abstrait. Il nous faut une liste. ?moins que quelqu'un n'avance une raison de bonne foi pour rejeter une organisation candidate, elle est inscrite sur la liste. Nous pouvons toujours demander leur avis aux sp閏ialistes si nous ne connaissons pas nous m阭es la r閜onse. Nous obtenons un avis consultatif et elles sont ou non inscrites sur la liste.

66. Il me semble que vous 阾es raisonnablement satisfaits du concept d'organisation 搉on gouvernementale? si ce n'est que cette expression peut 阾re relativement impr閏ise (de m阭e que l'expression 搊rganisme caritatif priv閿). D'aucuns craignent que nous ne laissions la porte ouverte, par exemple, ?des organisations qui sont effectivement (m阭e si elles ne le sont pas sur le plan technique) des organisations commerciales. Je sugg閞erais que cela soit r間l?au moyen d'une formulation judicieuse. Les organisations non gouvernementales ou les organismes caritatifs devraient 阾re d閒inis comme ayant un r鬺e, un statut et des ant閏閐ents qui soient d閙ontrables et reconnus par les organisations humanitaires internationales. Aucune entit? effectivement r間ie ou influenc閑 par des consid閞ations commerciales n'aurait ce statut ?moins qu'elle ne figure sur une liste positive ent閞in閑 en tant que telle par l'institution pertinente des 蓆ats Unis, etc. Et il ne nous est assur閙ent pas impossible de leur demander conseil si nous avons des probl鑝es pour le d閠erminer nous m阭es.

67. Enfin, dans le cadre de la Cat間orie s鹯e, la question se pose de savoir quelle serait la dur閑 de la situation d'urgence ou, plus exactement, pendant combien de temps une aide alimentaire pourrait 阾re fournie dans le cadre de cette cat間orie. Bien que certains restent favorables ?un laps de temps pr閐閒ini, je reste logiquement convaincu que, si nous ne sommes pas comp閠ents pour d閠erminer s'il existe une situation d'urgence, nous ne sommes pas plus comp閠ents pour d閠erminer ?quel moment elle prend fin. C'est une chose qui devrait 阾re d閠ermin閑 par les institutions reconnues qui sont d閖?charg閑s de l'関aluation des besoins et de l'appel d'urgence. Ce qui pourrait 阾re judicieux, ce serait de pr関oir qu'un Membre reste libre ?tout moment de demander ? l'institution des Nations Unies/l'organisation humanitaire internationale pertinentes son avis sur une telle question au cas o? on ne dispose pas d'un avis ind閜endant. Si tel 閠ait le cas, l'OMC serait li閑 par cet avis.

68. S'agissant de l'aide alimentaire en nature fournie dans des situations autres que d'urgence, je sais bien que beaucoup sont fermement d'avis qu'elle devrait tout simplement 阾re 閘imin閑 et remplac閑 par une aide alimentaire int間ralement en esp鑓es. Cependant, je n'ai constat?aucun progr鑣 sur cette question et j'ai le sentiment que ce n'est tout simplement pas le r閟ultat qui sera obtenu dans les quelques semaines et mois ?venir. Je vois par cons閝uent deux grandes approches. Premi鑢ement, il existe une approche fond閑 sur des disciplines rigoureuses concernant l'aide alimentaire en nature. Les disciplines qui, selon moi, pourraient 阾re appliqu閑s ?l'aide en nature seraient les suivantes: l'aide sera fond閑 sur une 関aluation des besoins conduite par une institution reconnue (telle que les Nations Unies ou la Croix-Rouge); elle sera cibl閑 sur une population vuln閞able identifi閑; et elle sera fournie pour r閜ondre ?des objectifs de d関eloppement ou ?des besoins nutritionnels sp閏ifiques. D'autres organisations ayant une responsabilit?directe dans ce domaine, telles que le Sous-Comit? consultatif de l'閏oulement des exc閐ents de la FAO, peuvent avoir des r鑗les additionnelles ou pourraient en 閘aborer prochainement. Nous devrions pr関oir que tout ce qui sera r閍lis?l?en termes de progr鑣 pourra 阾re applicable ici. Deuxi鑝ement, on pourrait reconna顃re qu'il est souhaitable de passer ?une aide en esp鑓es. Cela pourrait aller de pair avec l'engagement de r閒l閏hir aux moyens d'atteindre cet objectif ?l'aide d'un r閑xamen de ces disciplines dans, par exemple, quatre ans. En outre, on pourrait maintenant prendre l'engagement ?sans aller jusqu'?l'閘imination totale ?d'avoir atteint au moins un certain pourcentage d'aide en esp鑓es d'ici ? cette phase de r閑xamen dans quatre ans.

69. S'agissant des r閑xportations d'aide alimentaire, je pense que nous sommes effectivement arriv閟 ?quelque chose. Ce qu'il faut emp阠her, c'est la vente commerciale dans le pays A de produits alimentaires qui 閠aient destin閟 en tant qu'aide alimentaire au pays B. Toutefois, nous n'entendons pas entraver le transfert de l'aide alimentaire du pays B au pays C lorsqu'il s'inscrit dans le cadre d'un programme des Nations Unies.

70. Je n'ai pas le sentiment que, dans le laps de temps dont nous disposons, nous parviendrons ?un accord en vue de l'閘imination pure et simple de la mon閠isation. La voie des disciplines semble 阾re la seule option, conform閙ent ?ce qui suit: uniquement dans des circonstances exceptionnelles; pour financer des activit閟 qui sont directement li閑s ?la livraison de l'aide alimentaire aux b閚閒iciaires finals ou ?la facilitation de l'achat d'intrants agricoles, en cas de besoin, par les b閚閒iciaires finals. En outre, on pourrait pr関oir que la mon閠isation aura lieu sous les auspices de la principale institution humanitaire des Nations Unies et de l'autorit?gouvernementale b閚閒iciaire, ou ?tout le moins fera l'objet d'un r閑xamen et d'observations par cette institution et cette autorit? afin de faire en sorte que le risque de d閠ournement commercial et de d閏ouragement de la production locale soit minime. Nous pourrions aussi proc閐er ?un r閑xamen de la mon閠isation dans quatre ans avec pour instruction d'actualiser les disciplines ?la lumi鑢e des avis fournis par ces organismes.

71. Pour garantir la conformit?de l'aide alimentaire avec les r鑗les, il est essentiel que nous 閘aborions des dispositions appropri閑s en mati鑢e de suivi et de surveillance, en particulier pour l'aide alimentaire dans les situations autres que d'urgence et pour l'aide alimentaire d'urgence fournie avant qu'un appel ne soit lanc? De telles prescriptions en mati鑢e de notification devraient viser ?la fois les notifications ex ante et ex post, et un moyen de garantir le respect de ces prescriptions serait 間alement n閏essaire.

  

C. Entreprises commerciales d'蓆at exportatrices

72. J'envisagerai le maintien d'un bref paragraphe d'introduction suivi de dispositions de fond sur: la d閒inition d'une entreprise commerciale d'蓆at; les disciplines concernant les subventions ?l'exportation, le financement par les pouvoirs publics, la garantie contre les pertes et les pouvoirs de monopole; le traitement sp閏ial et diff閞enci? et le suivi et la surveillance. En ce qui concerne le paragraphe introductif, c'閠ait l'une des rares parties du projet de modalit閟 propos?qui ne comportait pas de crochets et je ne vois donc aucune raison de le modifier.

73. S'agissant de la d閒inition d'une entreprise commerciale d'蓆at exportatrice, le choix est vraiment tr鑣 simple: nous utilisons la d閒inition actuelle telle qu'elle figure dans le M閙orandum d'accord sur l'interpr閠ation de l'article XVII et la modifions l間鑢ement afin qu'elle fasse r閒閞ence aux entreprises commerciales d'蓆at qui vendent des produits agricoles ? l'exportation; ou nous nous risquons ?閘argir cette d閒inition afin d'inclure les entreprises auxquelles ont 閠?accord閟 des avantages en ce qui concerne les exportations de produits agricoles et les entreprises qui ont de facto des droits, privil鑗es ou avantages exclusifs ou sp閏iaux, ou autre chose de ce genre. Franchement, je doute qu'il soit sage de choisir d'apporter des modifications de fond ?une d閒inition qui est d閖?bien 閠ablie, d'autant plus que je n'ai pas vraiment l'impression que quiconque sache vraiment o?conduira effectivement un libell?davantage modifi?sur le fond, et il est certainement tr鑣 difficile d'expliquer ce qui est 揵on?et ce qui est 搈auvais?dans les d閒initions plus larges qui ont 閠?propos閑s ? divers moments, et ?fortiori s'il y a un moyen fiable sur le plan op閞ationnel de distinguer les entreprises commerciales d'蓆at des entreprises 損riv閑s?au lieu de rendre involontairement cette distinction inintelligible. Par cons閝uent, ?moins que j'entende des arguments convaincants ?l'effet contraire, j'opterai pour la prudence.

74. Il n'y a pas eu d'objection au libell? propos?dans le projet de modalit閟 possibles en ce qui concernait l'閘imination des subventions ?l'exportation, de sorte que mon hypoth鑣e de travail est que nous le garderons.

75. S'agissant du financement par les pouvoirs publics et de la garantie contre les pertes, des d閟accords subsistent sur le point de savoir si la liste de mesures vis閑s par ce financement et cette garantie devrait 阾re exhaustive ou indicative. Si ce dont il s'agit, c'est le financement par les pouvoirs publics ou la garantie des pouvoirs publics contre les pertes, c'est l?o?se situe la principale obligation. On peut supposer que les formes qui viendront ensuite, et seront sp閏ifi閑s, feront appara顃re sans le moindre doute qu'elles sont ce qu'elles sont cens閑s 阾re, afin qu'il ne puisse pas y avoir d'argument ?priori les concernant. Je ne sais pas s'il existe d'autres formes, mais le fait est assur閙ent que la cat間orie principale est applicable et qu'il pourrait fort bien y avoir autre chose m阭e si nous cela ne nous vient pas ?l'esprit maintenant. Ce serait, en principe, quelque chose qui pourrait 阾re 関alu?par un groupe d'experts sur la base des faits. Par cons閝uent, la meilleure solution est que la liste des pratiques relevant du financement par les pouvoirs publics et de la garantie contre les pertes soit indicative et non exhaustive.

76. Une d閏ision est 間alement requise sur le point de savoir si les entreprises commerciales d'蓆at exportatrices devraient 阾re autoris閑s ?avoir des pouvoirs de monopole. Certains croyaient tr鑣 fermement que l'utilisation des pouvoirs de monopole devrait 阾re interdite, et d'autres croyaient tout aussi fermement que ces pouvoirs ne devraient pas 阾re interdits. Bien que le libell?de la D閏laration de Hong Kong ne fasse pas r閒閞ence ?une interdiction mais ?des disciplines applicables ? l'utilisation future des pouvoirs de monopole, il fait 間alement r閒閞ence ?l'閘imination de toutes les formes de subventions ? l'exportation. Je ne vois aucune raison pour laquelle la premi鑢e option figurant dans le premier projet de texte ne serait pas compatible avec le cadre et la D閏laration de Hong Kong, et mon hypoth鑣e de travail est que nous nous en tiendrons, au moins pour le moment, ?cela. Je pense aussi qu'en fin de compte, nous irons plus loin que cela. Le point qui me para顃 moins clair, c'est celui de savoir si nous aurons une proscription globale des pouvoirs de monopole ?l'exportation pour les entreprises vis閑s ou une liste de pouvoirs par entit? Cependant, selon moi, nous aurons l'une ou l'autre d'ici ?l'閏h閍nce de 2013.

77. Le mandat prescrit que nous accordions une attention sp閏iale en vue du maintien du statut de monopole pour les entreprises commerciales d'蓆at des pays en d関eloppement Membres qui jouissent de privil鑗es sp閏iaux pour pr閟erver la stabilit?des prix ?la consommation int閞ieure et assurer la s閏urit?alimentaire. Dans une certaine mesure, cela pourrait se faire si tous les Membres 閠aient autoris閟 ?avoir des entreprises commerciales d'蓆at disposant d'un statut de monopole. Toutefois, si, comme je le sugg鑢e, le statut de monopole des entreprises commerciales d'蓆at exportatrices prend fin, au moins jusqu'?un certain point, il nous faudra examiner quelle attention sp閏iale devrait 阾re accord閑 au maintien d'un tel statut pour les entreprises commerciales d'蓆at des pays en d関eloppement.

78. Les r鑗les qui ont 閠?examin閑s auparavant envisageaient une double approche: permettre explicitement les pouvoirs de monopole pour les entreprises commerciales d'蓆at s'occupant des produits agricoles dans les pays en d関eloppement dans le cas de celles qui jouissaient de privil鑗es sp閏iaux pour pr閟erver la stabilit?des prix ?la consommation int閞ieure et assurer la s閏urit?alimentaire; et, en outre, appliquer cette exception aux entreprises commerciales d'蓆at qui d閠enaient une part limit閑 du commerce mondial. Cela semble 阾re une approche raisonnable car elle respecte le mandat et exempte les entit閟 qui n'auraient pratiquement aucune influence sur les march閟 mondiaux.

  

D. Cr閐its ?l'exportation, garanties de cr閐it ?l'exportation ou programmes d'assurance

79. Le mandat des n間ociations est d'assurer l'閘imination, pour la fin de 2013, des cr閐its ? l'exportation, des garanties de cr閐it ?l'exportation et des programmes d'assurance ayant des p閞iodes de remboursement sup閞ieures ?180 jours, qui ne sont pas conformes aux disciplines ?convenir. Ces disciplines sont cens閑s porter, entre autres, sur le paiement d'int閞阾s, les taux d'int閞阾 minimaux, les prescriptions en mati鑢e de primes minimales et d'autres 閘閙ents pouvant constituer des subventions ou avoir autrement des effets de distorsion des 閏hanges. De plus, de tels programmes devraient s'autofinancer, refl閠ant la compatibilit?avec le march? et la p閞iode devrait 阾re d'une dur閑 suffisamment courte pour qu'une r閑lle discipline ax閑 sur les conditions commerciales ne soit pas effectivement contourn閑.

Cr閐its ?l'exportation, garanties de cr閐it ?l'exportation ou programmes d'assurance ayant des p閞iodes de remboursement sup閞ieures ?180 jours

80. Bien que le mandat soit tr鑣 clair en ce qui concerne l'閘imination des cr閐its ?l'exportation pour la fin de 2013, nous devons examiner le calendrier de leur 閘imination. Je ne pense pas encore que la solution la plus simple soit effectivement hors de port閑: ?savoir, 閘iminer les cr閐its ?l'exportation imm閐iatement, d鑣 le d閎ut de la mise en 渦vre. ?mon avis, il s'agit de choisir entre cette solution et la d閏ision d'閘iminer imm閐iatement les cr閐its d'une dur閑 de plus de 180 jours pour tout produit pour lequel aucun engagement de r閐uction n'a 閠?inscrit dans la liste d'un Membre, et de retirer progressivement les cr閐its ? l'exportation pour les autres produits parall鑜ement au retrait progressif des subventions directes ?l'exportation. ?l'関idence, un tel programme d'閘imination ne pourrait pas 阾re interpr閠?comme impliquant la cr閍tion d'un quelconque droit d'accorder des subventions ?l'exportation exc閐ant les engagements en mati鑢e de quantit閟 et de d閜enses budg閠aires inscrits dans les listes des Membres.

Cr閐its ?l'exportation, garanties de cr閐it ?l'exportation ou programmes d'assurance ayant des p閞iodes de remboursement de 180 jours ou moins

Formes et fournisseurs de soutien au financement ?l'exportation soumis ?discipline

81. Deux approches principales pour examiner la question des cr閐its ?l'exportation sont apparues au cours des n間ociations de l'an dernier. L'une d'elles mettait l'accent sur une p閞iode d'autofinancement de courte dur閑 et une gamme 閠roite d'instruments de financement ?l'exportation autoris閟 comme moyen simple d'assurer la compatibilit?avec le march? Selon cette approche, le seul instrument financier serait une couverture du risque pur.

82. L'autre approche est plus g閚閞ale et davantage ax閑 sur des r鑗les et elle semblerait recevoir un plus large soutien parmi les Membres. Elle autoriserait une gamme d'instruments financiers toujours limit閑 mais plus large que la simple couverture du risque pur.

83. La proposition de limiter les instruments financiers autoris閟 ?la couverture du risque emp阠herait de fait un Membre d'accorder des cr閐its ?l'exportation ?bien qu'il soit express閙ent indiqu?dans le mandat que les disciplines ? 閘aborer doivent couvrir les programmes d'exportation, de garanties et d'assurance. Bien que le fait de chercher ?restreindre les programmes autoris閟 ?la seule couverture du risque soit une position de n間ociation valable, cela ne correspond pas au mandat et, ?mon avis, la prescription plus g閚閞ale d'閘iminer les subventions ? l'exportation dans ce domaine peut 阾re appliqu閑 au moyen de disciplines concernant les cr閐its ?l'exportation, y compris le soutien financier direct et les accords de cr閐it de gouvernement ? gouvernement.

84. Par cons閝uent, je ne vois pas la n閏essit?de modifier quoi que ce soit dans la section sur les formes et fournisseurs de soutien au financement ?l'exportation, ?l'Annexe I du Projet de modalit閟 possibles, hormis la suppression des crochets, ce qui signifie que le soutien du financement ? l'exportation accord?par l'interm閐iaire d'entreprises commerciales d'蓆at serait aussi express閙ent vis?par ces r鑗les. Je sais qu'il existe un autre ensemble de r鑗les concernant les entreprises commerciales d'蓆at exportatrices mais, sans arguments contraires convaincants, je ne vois aucune raison d'exclure de la liste des fournisseurs de soutien au financement ?l'exportation une entit? d'蓆at susceptible de fournir un tel soutien.

Autofinancement

85. Il y a des vues extr阭es sur ce que devrait 阾re la p閞iode d'autofinancement qui serait d'une dur閑 suffisamment courte pour qu'une r閑lle discipline ax閑 sur les conditions commerciales ne soit pas effectivement contourn閑. Les deux extr阭es qui ont 閠?propos閟 sont de un an et de 15 ans. Une ann閑 est une dur閑 trop courte, m阭e pour des cycles de cr閐it de 180 jours. Quinze ans est une dur閑 beaucoup trop longue. En fait, ces deux positions simplifient la question ?l'exc鑣. Il appara顃rait plus raisonnable de poursuivre une id閑 qui a 閠?avanc閑 au cours des consultations de l'ann閑 derni鑢e et qui consisterait ?appliquer un processus en deux 閠apes pour 関aluer l'autofinancement: a) une p閞iode d'関aluation initiale, de deux ans par exemple, ?la fin de laquelle, si le programme de cr閐it ?l'exportation ne s'est pas autofinanc? le Membre serait oblig?de prendre des mesures pour rem閐ier ?la situation; et b) une p閞iode plus longue, de cinq ans par exemple, ?la fin de laquelle le Membre devrait montrer que le programme s'est effectivement autofinanc?

D閘ai de remboursement maximal

86. ?la diff閞ence de certains autres domaines du Cadre, la section sur la dur閑 maximale des cr閐its ? l'exportation est tr鑣 claire: 180 jours sans exception. Bien que cela ne soit probablement pas appropri?pour certains produits agricoles, comme les animaux reproducteurs et le mat閞iel de reproduction des v間閠aux, le Cadre ne laisse gu鑢e de doute. Aussi, sauf accord g閚閞al, cela devra rester comme convenu ?180 jours pour tous les produits agricoles. 蓈idemment une p閞iode maximale de 180 jours n'a gu鑢e de sens si l'on ne sait pas quand elle doit commencer. Bien que plusieurs propositions aient 閠?faites, il me semble que, d'apr鑣 la grande majorit?des avis, cela devrait 阾re la date d'arriv閑 ou la date moyenne pond閞閑 d'arriv閑 dans le cas des cr閐its couvrant plus d'une livraison.

Autres disciplines

87. Outre l'autofinancement et le d閘ai de remboursement maximal, il est n閏essaire d'閠ablir des disciplines concernant le paiement d'int閞阾s, les taux d'int閞阾s minimaux, les primes de risque, le partage des risques et le risque de change. Bien qu'il y ait eu quelques divergences de vues sur ces sections du projet de modalit閟 possibles, celles-ci ne semblaient pas insurmontables. Je n'ai pas l'intention de traiter de l'閘aboration de disciplines concernant les calculs du financement, comme certains l'avaient sugg閞? Toutefois, des disciplines pourraient 阾re n閏essaires pour ce qui est des mesures de pr関ention des pertes, en particulier dans la mesure o?cela est li??la p閞iode d'autofinancement.

Traitement sp閏ial et diff閞enci?/strong>

88. Il y a deux 閘閙ents du traitement sp閏ial et diff閞enci?que nous devons examiner. Le premier concerne les pays en d関eloppement qui accordent des cr閐its ?l'exportation et le second, les pays en d関eloppement qui re鏾ivent des cr閐its ? l'exportation.

Pays les moins avanc閟 et pays en d関eloppement importateurs nets de produits alimentaires

89. Le mandat exige que les disciplines concernant les cr閐its ?l'exportation pr関oient de mani鑢e appropri閑 un traitement diff閞enci?en faveur des pays les moins avanc閟 et des pays en d関eloppement importateurs nets de produits alimentaires. ? cela est li閑 la question de savoir quelles r鑗les, s'il y a lieu, devraient s'appliquer dans des circonstances exceptionnelles auxquelles il n'est pas possible de r閜ondre de fa鏾n ad閝uate par une aide alimentaire, des cr閐its ?l'exportation commerciaux ou des facilit閟 de financement pr閒閞entielles.

90. Le fait est que les situations en question se sont produites dans le pass?et se produiront probablement dans l'avenir; aussi faudrait-il pr関oir des conditions plus flexibles applicables dans ces situations. ?mon avis, la mani鑢e de proc閐er la plus pratique serait d'autoriser des arrangements de financement ? l'exportation si le pays en d関eloppement importateur en fait la demande et de le notifier ?tous les Membres pour que tous les exportateurs aient la possibilit?de r閜ondre. Les d閠ails de toutes mesures de financement ?l'exportation prises pour r閜ondre ?cette demande devraient 阾re notifi閟 au Comit?de l'agriculture.

91. En ce qui concerne les cr閐its ? l'exportation accord閟 par les pays en d関eloppement exportateurs, il y aura une p閞iode de mise en 渦vre plus longue mais rien n'indique dans le mandat que, ?la fin de cette p閞iode, la p閞iode de remboursement des cr閐its ?l'exportation devrait 阾re sup閞ieure ? 180 jours. Toutefois, en ce qui concerne les autres disciplines, je sugg閞erais que des conditions plus souples s'appliquent ?la p閞iode d'autofinancement, aux taux d'int閞阾s minimaux, aux primes et aux dispositions relatives au partage des risques.

 
  

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IV. Acc鑣 aux march閟

A. Formule 閠ag閑

92. Je me base sur l'hypoth鑣e de travail selon laquelle nous avons maintenant quatre fourchettes pour les pays d関elopp閟 et les seuils pour ces fourchettes sont ceux qui sont indiqu閟 dans la proposition du G 20. Je travaille aussi sur l'hypoth鑣e selon laquelle on adoptera une approche ?base lin閍ire claire pour les abaissements ?l'int閞ieur de ces fourchettes.

93. Je ne pense pas avoir quoi que soit qui puisse d閖?阾re appel?une hypoth鑣e de travail en ce qui concerne les abaissements ?l'int閞ieur des fourchettes. Mais les choses deviennent plus claires
?du moins ?mes yeux. Premi鑢ement, je pense devoir dire (et je l'ai d閖?fait oralement, alors ce n'est pas nouveau) que je ne vois aucune proposition inf閞ieure ?la proposition de l'UE qui suscite un consensus en tant qu'approche g閚閞ale. Par cons閝uent, selon moi, le centre de gravit?se situe, aux fins de l'approche g閚閞ale, juste entre la position des 蓆ats-Unis et la position de l'UE sur les abaissements pour les pays d関elopp閟. J'ajouterai simplement que, ? ce stade tardif de la n間ociation, on peut raisonnablement penser qu'aucune de ces positions ne l'emportera vraiment en d閒initive. Je crois donc qu'un observateur impartial peut raisonnablement pr閐ire que le centre de gravit?se situera effectivement ?l'int閞ieur de ces param鑤res ?ou pas du tout.

94. Deuxi鑝ement, il me semble que la question la plus essentielle dont tout le reste d閏oulera est que l'abaissement se fera dans la fourchette sup閞ieure, o?la plage reste formellement comprise entre 60 pour cent (UE) et 85 pour cent (蓆ats Unis). Je ne sais que trop que les Membres concern閟 sont fermement r閟olus ?ne jamais bouger de leurs positions sur ce point. Je ne peux cependant m'emp阠her d'observer ?ce qui n'exige pas une grande perspicacit??que cela se produira au bout du compte et je me hasarde au moins ?pr閐ire que l'un devra bouger vers le haut et l'autre vers le bas, sinon il n'y aura tout simplement pas d'accord. J'ai donc tendance ?penser, pour l'instant, que, lorsque nous aurons fix? l'abaissement dans la fourchette sup閞ieure, il y aura, ?partir de l? un abaissement 閠ag??peu pr鑣 proportionnel dans chacune des autres fourchettes. Il me semble aussi qu'il est vain de pr閠endre que la question de l'abaissement dans la fourchette sup閞ieure pourra ou sera r間l閑 ind閜endamment de la question de l'閏art (voir plus loin) s'agissant des produits sensibles.

95. Maintenant que j'ai dit o?se situe, selon moi, le centre de gravit?pour une approche g閚閞ale, je n'閏arte pas la possibilit?d'avoir ?aborder la question de la disproportion qui pourrait se poser pour certains Membres. Je pense que celle ci pourra 阾re 関alu閑 en grande partie en examinant la situation des tarifs dans la fourchette sup閞ieure. Certes, d'aucuns pourraient penser que plus il y a de tarifs dans la fourchette sup閞ieure, plus il y a de raisons que la lib閞alisation soit plus importante dans cette fourchette, mais il nous faut bien reconna顃re qu'il peut y avoir une incidence tr鑣 diff閞ente, qui fait sortir les choses de la norme. La plupart des pays d関elopp閟 ont moins de 10 pour cent de leurs tarifs dans la fourchette sup閞ieure. Je sugg閞erais qu'une disposition concernant la disproportion soit applicable lorsqu'il existe une situation manifestement diff閞ente. Je sugg閞erais aussi que l'on puisse recourir ?cette disposition lorsque, par exemple, plus de 25 ?30 pour cent des tarifs se situent dans la fourchette sup閞ieure (?supposer que le seuil de 75 pour cent du G 20 soit applicable).

96. Il ne s'agirait en aucun cas d'un avantage sans contrepartie. Ce serait un moyen d'offrir une flexibilit?minutieusement calibr閑. Celle ci pourrait, selon moi, s'exercer au moyen d'une approche du statut des produits sensibles comme celle qui est d閏rite ci apr鑣.

97. Rien dans le cadre ne nous oblige ? sp閏ifier un abaissement moyen global, mais je sens qu'il y a une volont?croissante d'en parler, que cela aboutisse ou non ?terme ?un chiffre pr閏is (comme cela a 閠?le cas dans le Cycle d'Uruguay). Cela d閜endra finalement des abaissements dans les fourchettes de sorte qu'il n'est pas possible de le d閠erminer ind閜endamment de ce ?quoi nous aboutirons ?cet 間ard. Bien entendu, dans ce domaine (peut 阾re encore plus que dans d'autres), vous faites tr鑣 attention, en tant que Membres, ?la fa鏾n dont vos cartes sont jou閑s. Dans ce domaine, sinon dans tous les autres ailleurs, tout ce que je dirai sera contest?par tout le monde. Mais je pense qu'il faut le dire, ne serait ce que parce que vous avez le droit de savoir quelle est ma perception des choses (pour que vous puissiez la corriger, le cas 閏h閍nt).

98. Comme je viens de le dire, je pense que le centre de gravit?se situe, en gros, entre la position des 蓆ats Unis et celle de l'UE. Je ne peux pas traduire cela en un chiffre unique de mani鑢e pr閏ise et math閙atique, ne serait ce que parce que cette zone peut varier l間鑢ement en termes num閞iques et qu'il y a toutes sortes d'aspects techniques qui brouillent l'image (est ce que l'on prend en compte les produits sensibles, est ce que l'on se base sur la ligne tarifaire ou non, etc.?). Mais il me semble important de dire ce qui, selon moi, est au moins 揺ncore en jeu? Je pense que ce qui est r閑llement 揺ncore en jeu? c'est un r閟ultat qui assurerait un abaissement global sup閞ieur ?50 pour cent. Certes, il pourrait fort bien 阾re inf閞ieur si certaines choses ne se produisent pas (notamment dans les autres piliers et peut 阾re aussi dans d'autres domaines des n間ociations sur lesquels je n'ai pas vocation ?parler). Cela 閠ant, je doute vraiment qu'il soit possible qu'il s'閠ablisse ? un niveau qui soit tr鑣 inf閞ieur ?ce chiffre. Mais il est encore possible d'arriver ?un niveau 搒up閞ieur? sachant qu'?mon avis, ce sera moins que ce que les 蓆ats Unis cherchent ?obtenir actuellement.

99. En ce qui concerne les abaissements pour les pays en d関eloppement, je reste d'avis que le centre de gravit? correspond ?ce que j'ai appel?dans le pass?un abaissement de 揹eux tiers? Bien s鹯, cela ne signifie pas la m阭e chose pour tout le monde. Mais t魌 ou tard (et, ?mon avis, il est d閖?搕ard?, nous devrons nous prononcer. Je sais que certains pensent fermement qu'il devrait y avoir un abaissement de deux tiers ?l'int閞ieur des fourchettes, mais que les seuils devraient 阾re diff閞ents, ce qui aurait pour cons閝uence, dans la pratique, de nous amener bien loin d'un abaissement de deux tiers.

100. Une solution pratique pourrait 阾re la suivante. Premi鑢ement, le r閟ultat sera bien un chiffre global qui constituera un objectif minimal: deux tiers de l'abaissement moyen pour les pays d関elopp閟. La meilleure fa鏾n d'atteindre cet objectif est que les pays en d関eloppement Membres appliquent les m阭es seuils et deux tiers des abaissements ?l'int閞ieur des fourchettes. Mais, si l'application de cette approche aboutit ?un abaissement global sup閞ieur aux deux tiers de la moyenne pour les pays d関elopp閟, les pays en d関eloppement devraient encore appliquer deux tiers de l'abaissement dans chaque fourchette mais pourraient modifier tous les seuils selon un pourcentage fixe (celui ci devrait 阾re fix?pour 関iter toute manipulation impr関isible) qui aboutirait ?l'abaissement global de deux tiers. En aucun cas, les seuils ne seraient sup閞ieurs ?ce qui est envisag?dans la proposition du G 20.

101. Cela doit bien s鹯 阾re compl閠?par des observations sur diverses autres propositions concernant, par exemple, les petites 閏onomies vuln閞ables, les Membres ayant acc閐? r閏emment et un 閝uivalent du concept de disproportion pour les pays en d関eloppement, dont je parlerai par la suite.

  

B. Produits sensibles

S閘ection

102. Dans mon rapport au CNC, j'ai not?que les propositions variaient entre un minimum de 1 pour cent et un maximum de 15 pour cent des lignes tarifaires. C'est toujours formellement le cas, mais je pense sinc鑢ement que le centre de gravit?g閚閞al est d閟ormais beaucoup plus convergent que cela. Je l'関aluerais ?certainement plus de 1 pour cent mais pas ?plus de 5 pour cent. Cela 閠ant, il reste ?savoir s'il est g閞able pour tous les Membres d関elopp閟, notamment ceux qui pourraient par ailleurs subir un impact disproportionn?en raison d'abaissements dans la fourchette sup閞ieure. Je pense que non et j'ai donc une proposition plus concr鑤e pour traiter cette possibilit?

Traitement

103. Pour commencer, en ce qui concerne la question de l'閏art par rapport ?l'abaissement tarifaire pour les produits sensibles, j'ai le sentiment que le centre de gravit?se situe quelque part entre un tiers et deux tiers de l'abaissement. ? l'関idence, un tiers de l'abaissement de 60 pour cent pour la fourchette sup閞ieure correspond ?un abaissement de 20 pour cent. Je ne suis pas s鹯 qu'un abaissement net qui soit inf閞ieur ?cela dans la fourchette sup閞ieure passe. Inversement, deux tiers d'un abaissement de 85 pour cent donne 56,6 pour cent. Je ne suis pas s鹯 qu'un abaissement net qui soit sup閞ieur ?cela dans la fourchette sup閞ieure passe.

104. Je suis enclin ?penser que si cette fourchette est proche de celle ?laquelle nous allons aboutir, un consensus commencera ?se d間ager aussi en faveur du principe selon lequel le contingent tarifaire applicable devrait 阾re plus grand/plus petit en corr閘ation avec l'閏art maximal/minimal.

105. En ce qui concerne la combinaison abaissement tarifaire/閏art et accroissement des contingents tarifaires, il subsiste ?l'関idence un manque d'ambition. Cependant, pour ce qui est de l'abaissement/閏art, il s'agit de se mettre d'accord sur les chiffres ?et si mes hypoth鑣es concernant notre situation actuelle ne s'av鑢ent pas totalement fausses, nous pouvons y arriver. Ce qui toutefois a rendu les choses plus difficiles ?et plus difficiles en fait qu'elles ne devraient l'阾re ?c'est que nous n'avons m阭e pas de structure commune sur l'閘閙ent contingent tarifaire.

106. Je pense donc que ce qu'il nous faut maintenant avant tout c'est une structure de ce type qui nous servira de base pour travailler sur cet 閘閙ent. Cela ne nous permettra pas forc閙ent de r閟oudre la question de l'ambition. Mais l'objectif devrait 阾re de trouver une structure qui puisse faciliter au moins une n間ociation simple sur les chiffres lorsque le moment sera venu d'arriver ?un tel compromis.

107. Tout d'abord, je voudrais souligner que je reconnais que les positions existantes sur l'accroissement des contingents tarifaires restent le point de d閜art. Je souligne que les suggestions que je fais ci apr鑣 ne sont pas ce que vous appelleriez votre modalit?搊p閞ationnelle? Il y a manifestement des divergences sur la question de savoir si cet accroissement devrait 阾re fond?sur la consommation, fond?sur les importations, au prorata ou encore d閠ermin?d'une autre fa鏾n. Je ne prends pas parti sur ce point et les positions restent ?l'examen. La d閏ision finale dans ce domaine peut encore rester en suspens pour le moment. Par contre, ce que je sugg鑢e ici, c'est que nous ayons une structure de 揹escription des r閟ultats?qui nous permette au moins de nous parler dans la m阭e langue. Une structure qui serve ?撻valuer les r閟ultats?mais qui ne serait pas en soi la modalit?permettant d'y parvenir. D'ailleurs, je pense que vous pourrez toujours inclure n'importe lequel dans cette approche en fonction des besoins.

108. Donc, s'agissant de savoir comment 撻valuer les r閟ultats? commen鏾ns avec ce que nous pourrions appeler, th閛riquement, le 揷as limite? Il s'agit de la situation dans laquelle, malgr?l'acceptation de l'abaissement tarifaire (avec la flexibilit?maximale autoris閑), il n'y aurait pas de flux commerciaux associ閟 ?cet abaissement tarifaire. En th閛rie, la 搇ogique?d'une situation dans laquelle un abaissement tarifaire minimal est op閞?est qu'il devrait y avoir une 揷ompensation? 搈aximale?par le biais du chiffre retenu pour l'accroissement des contingents tarifaires. La raison en est simple: c'est la seule fa鏾n d'obtenir que des 閏hanges aient effectivement lieu. (2)

109. Th閛riquement, cela nous donne notre 搒ituation un? ?savoir que l'effet net de l'abaissement tarifaire g閚閞al plus l'閏art utilis?n'entra頽era toujours pas des importations avec le tarif ainsi obtenu (3). Pour cette situation, nous avons un accroissement des contingents tarifaires 損ar d閒aut? (exprim?en pourcentage de la consommation nationale). Disons que c'est x pour cent (4).

110. Mais cela ne sera pas la seule situation (ni d'ailleurs la plus fr閝uente) qu'il faudra traiter. Il y aura des situations dans lesquelles il est probable que des importations auront lieu suite ?l'abaissement NPF, m阭e si la flexibilit?maximale est utilis閑. Cela signifierait qu'un Membre offrirait le plein acc鑣 sous forme de contingents tarifaires (ce qui correspond th閛riquement ?une situation dans laquelle il n'y aurait autrement aucun 閏hange) et devrait aussi faire face ?des importations au-dessus de la barri鑢e tarifaire NPF.

111. Bien s鹯, on pourrait dire: et bien c'est ainsi. Mais, en partant de l'hypoth鑣e que nous voulons n間ocier et non pas seulement 閏hanger des vues bien 閠ablies, nous devons r閜ondre ?une question pratique: existe-t-il un moyen raisonnable (mais pas trop complexe) d'閠ablir une distinction entre ces deux situations. La seule th鑣e plausible que j'ai entendue et qui peut 阾re expliqu閑 en moins de cinq minutes est que l'on pourrait identifier la situation en question comme une situation dans laquelle des importations notables ont d閖?lieu au taux NPF (par exemple correspondant ?plus de y pour cent de la consommation int閞ieure). Il y a une certaine logique ?cela: le fait qu'il y a d閖?un volume notable d'importations donne ?penser ?ceteris paribus (m阭e si c'est un grand ceteris paribus) ?qu'un abaissement quel qu'il soit augmentera encore la propension ?importer.

112. Si l'on suit cette logique, on pourrait envisager que, pour ces cas-l? le taux d'accroissement du contingent tarifaire sera mod閞?en fonction du taux 損ar d閒aut? Th閛riquement, cela nous donne notre 搒ituation deux? c'est-?dire que lorsque les importations sont d閖?sup閞ieures ?(disons) y pour cent de la consommation int閞ieure, l'accroissement requis du contingent tarifaire serait r閐uit ?(disons) deux tiers de l'engagement par d閒aut. (5)

113. Une autre question a 閠?soulev閑, celle de ce qu'on pourrait appeler, faute d'un meilleur terme, l'撻quit閿. Certains Membres ont effectivement accord?un acc鑣 sous forme de contingents tarifaires dans une certaine mesure pour certains produits. Mais d'autres Membres semblent ?pour telle ou telle raison ?ne pas 阾re parvenus ?un point de d閜art au moins 閝uivalent. On peut faire valoir qu'en ayant simplement pour les contingents tarifaires un r閟ultat normalis?sous forme de pourcentage fixe pour tous les Membres d関elopp閟, on perp閠uerait cette 搃niquit閿.

114. S'il y a du vrai l?dedans ?et il est certain que les points de d閜art sont variables d'un point de vue purement factuel ?la solution n'est pas trop difficile ?concevoir en termes purement structurels. Selon moi, l'argument vaut essentiellement pour des situations dans lesquelles il n'y a pas d'importations notables ni au taux NPF (s'il y en avait, on se trouverait dans la 搒ituation deux?ci dessus et il n'y aurait donc pas d'anomalie particuli鑢e) ni dans le cadre du contingent tarifaire existant.

115. Cela nous donne la 搒ituation trois? c'est-?dire lorsque les importations sont particuli鑢ement faibles. Dans ce cas-l? lorsque les importations sont inf閞ieures ?un seuil minimal (disons) de z pour cent, il faut soit se hisser jusqu'?ce seuil soit accepter la formule par d閒aut, selon ce qui donnera le r閟ultat le plus 閘ev? (Sur la base des renseignements dont je dispose, je ne m'attends pas ?ce qu'il y ait beaucoup de cas o? arriver ?ce seuil donnerait un r閟ultat plus 閘ev?qu'accepter la formule par d閒aut.)

116. Certains font valoir que cela devrait avoir une application 閝uivalente dans les cas o?les niveaux d'importations dans le cadre du contingent tarifaire sont relativement 撻lev閟? C'est l?qu'intervient ce que j'ai d閏rit dans mes documents de r閒閞ence pr閏閐ents comme une 搈閠hode d間ressive? L?encore, la solution n'a pas besoin d'阾re trop compliqu閑 en termes purement structurels ou techniques. On fixe un plafond (du point de vue de ce que le 搑閟ultat?serait en termes de pourcentages de la consommation int閞ieure) qui, une fois atteint, permet au Membre de diminuer le montant de l'accroissement du contingent tarifaire qui serait 揳utrement?requis pour ce produit. La logique voudrait peut-阾re que ce seuil soit 閝uivalent ?la valeur de r閒閞ence qui aura 閠?fix閑 pour des importations 搉otables?au taux NPF afin d'閠ablir une 搒ituation deux? Sur cette base, les importations d閜assant ce m阭e pourcentage d'importations (cette fois, cependant, dans le cadre du contingent tarifaire) constitueraient la valeur de r閒閞ence.

117. Cela nous donne notre 搒ituation quatre? c'est-?dire que lorsque les importations dans le cadre des contingents tarifaires sont d閖?substantielles (sup閞ieures, disons, ?y pour cent de la consommation int閞ieure), le contingent tarifaire serait (disons) 閝uivalent aux trois quarts du pourcentage par d閒aut.

118. On pourrait dire que tout cela pourrait 阾re relativement stable s'il 閠ait probable qu'un accord puisse facilement 阾re trouv?sur le nombre de produits sp閏iaux et l'ampleur de l'abaissement tarifaire ?ce dernier facteur 閠ant particuli鑢ement important en ce qui concerne l'abaissement dans la fourchette sup閞ieure.

119. Mais, comme je l'ai laiss?entendre plus haut, on peut estimer que ce qui aboutirait normalement ?un r閟ultat 閝uilibr?serait disproportionn?dans le cas de certains Membres d関elopp閟. Il existe, me semble-t-il, deux options. L'une d'elle consiste pour ces Membres ?serrer les dents et ?endurer.

120. Sinon, ce serait sans doute parce que les Membres sont persuad閟 qu'il pourrait y avoir une question de disproportionnalit??traiter. Dans ce cas, il faudrait voir quelle structure pourrait potentiellement tenir compte de ce probl鑝e.

121. Pour y rem閐ier, on pourrait donner droit ?un plus grand nombre de produits sensibles que ce qui serait par ailleurs convenu. Mais le facteur d閏lenchant devrait 阾re l'existence d'un quelconque 揷rit鑢e?plausible de 揹isproportionnalit閿. Une option consisterait ?d閠erminer si le Membre concern?aurait ? faire 揹isproportionnellement plus?que d'autres. Un crit鑢e simple serait que ce Membre soit 搕ouch閿 beaucoup plus durement que d'autres l?o?l'abaissement tarifaire est le plus important, c'est-?dire dans la fourchette sup閞ieure. On pourrait sugg閞er, par exemple, que cette formule ne s'applique qu'aux Membres ayant plus de (par exemple) 25 ? 30 pour cent de leurs tarifs dans la fourchette sup閞ieure (voir la section ci-dessus). (6)

122. Dans ce cas, le(s) Membre(s) concern?s) aurai(en)t droit ?un nombre de produits sensibles un peu plus grand. Mais, si la logique consiste ?donner une plus grande flexibilit?pour faire face ?leur situation particuli鑢e, il faudrait un contrepoids de l'揳utre c魌閿. Donc, ils auraient droit ?un nombre un peu plus grand de produits sensibles mais, en contrepartie, il faudrait s'engager ?prendre en mati鑢e de contingents tarifaires un engagement un peu plus important que dans la situation par d閒aut.

123. Cela nous am鑞e ?la situation cinq; ? savoir que lorsqu'un Membre a plus de (disons) 25 ?30 pour cent de ses tarifs dans la fourchette sup閞ieure, il peut avoir (disons) un tiers de produits sensibles en plus. Cependant, pour contrebalancer cette flexibilit?accrue, il serait tenu d'offrir (disons) un tiers de plus que l'engagement par d閒aut pour ce qui est de l'accroissement des contingents tarifaires.

  

C. Plafonnement tarifaire

124. Je n'ai rien ?ajouter sur la question du plafonnement tarifaire.

  

D. Produits sp閏iaux

125. Les positions existantes sont ?mon avis tr鑣 閘oign閑s les unes des autres et il ne sert ?rien de pr閠endre le contraire. Cela veut dire, selon moi, qu'il est d'autant plus justifi?d'essayer de s'aventurer dans des territoires inexplor閟. Les terres connues (c'est ?dire les positions existantes normalis閑s) ne sont que trop famili鑢es. Mais, pour 阾re honn阾e, ces positions ne donneront rien. Et tout le monde le sait. Ce n'est donc pas comme si nous avions d'autres choix que de tenter quelque chose qui pourrait marcher. Je vais 阾re clair: je reste fondamentalement d'avis que, objectivement, cette question n'est en fait pas au c渦r du probl鑝e. Il y a d'autres domaines qui objectivement sont beaucoup plus importants dans ces n間ociations et qui sont ?juste titre d閏rits comme des questions d閏isives. Mais cela ne signifie pas que l'ensemble des n間ociations ne pourrait pas aussi 閏houer ?cause de cette question. On risque de tout perdre ?vouloir faire ce que l'on appelle des 閏onomies de bouts de chandelles, et cela serait franchement ridicule. Nous pouvons 関iter de tout perdre. Nous nous devons de le faire. Alors trouvons un moyen d'y arriver. Je n'ai pas de r閜onse magique mais j'aimerais que nous renoncions aux positions sur lesquelles nous campons. Pour cela, je propose les 閘閙ents ci apr鑣 comme th鑝es de r閒lexion. Vous verrez 間alement qu'il y a par moments des r閒閞ences textuelles pr閏ises. Je n'aime pas proc閐er ainsi, mais j'ai entendu tant de choses relevant de l'ex間鑣e sur cette question que j'ai le sentiment de devoir au moins entrer dans l'esprit des choses et m'efforcer d'expliquer le pourquoi de mes suggestions.

126. Premi鑢ement, nous sommes condamn閟 ? nous int閞esser aux chiffres. ?ma connaissance, cela n'a pas 閠? s閞ieusement fait, m阭e ?ce stade tardif du processus. Mais cela peut 関idemment se faire. Et sur cette voie, nous pouvons continuer d'attendre sans rien faire jusqu'?ce qu'une v閞itable convergence se d間age sur un chiffre qui convient ?tout le monde. J'esp鑢e que vous me pardonnerez d'exprimer mon scepticisme quant aux chances que cela se produise spontan閙ent. Et ce, tout simplement, parce que je ne vois aucune raison 関idente de croire que ce qui ne s'est manifestement pas produit jusqu'?maintenant va miraculeusement se produire demain ou apr鑣 demain alors que je ne vois aucun changement en ce qui concerne les 閘閙ents fondamentaux. En d'autres termes, aucun signe s閞ieux n'indique que le terrain est pr阾.

127. Par cons閝uent, si nous pensons 阾re effectivement sur la bonne voie, il faut que quelque chose se passe maintenant qui nous mette en position de parvenir ?un compromis final. De quoi pourrait il s'agir? Excusez moi, mais ici ?comme ailleurs ?je ne vais pas encourager la politique de l'autruche. Vous savez d閖? parce que je l'ai dit clairement il y a longtemps, que je ne crois pas qu'une position pr閏onisant 揳u moins?20 pour cent de lignes tarifaires l'emportera. Je ne crois pas davantage d'ailleurs que la position contraire consistant ?dire qu'il devrait y en avoir 搕rois ou quatre?l'emportera non plus. La zone d'engagement de facto en ce qui concerne les chiffres ?pour autant qu'on d閏ide de tenter de parvenir ?un chiffre ?(ce qui, j'ajouterai, d'apr鑣 ma lecture du cadre de 2004, n'est pas une obligation a priori sans ambigu飔? est manifestement beaucoup plus 閠roite pour quiconque n'est pas partie ? cet exercice. Mais je dis de facto pour une bonne raison: je n'ai aucune preuve (bien que je ne sache pas ce qui se passe dans les discussions purement bilat閞ales) que quiconque parle vraiment de la question.

128. Vous aurez compris d'apr鑣 ce qui pr閏鑔e que je pense savoir moi m阭e au moins o?se trouve approximativement le centre de gravit?pour les produits sensibles des pays d関elopp閟 (par d閒aut), c'est ?dire quelque part entre 1 et 5 pour cent. ?strictement parler, il n'y a AUCUN rapport en termes num閞iques entre les produits sensibles et les produits sp閏iaux mais, ?mon sens, politiquement, le nombre des produits sp閏iaux devra tout simplement 阾re plus important que celui des produits sensibles. Cela nous m鑞e donc ?plus de 5 pour cent. Mais jusqu'o?aller? C'est peut 阾re encore plus ici qu'ailleurs le jeu des devinettes mais je dirais entre 5 et 8 pour cent pour les produits sp閏iaux dans l'hypoth鑣e d'une fourchette de 1 ?5 pour cent pour les produits sensibles. Il se pourrait, bien s鹯, qu'on arrive ?un quelconque chiffre brut unifi? pour les produits sp閏iaux et sensibles, sous certaines conditions, par exemple que le non recours aux produits sensibles puisse 阾re ajout?aux produits sp閏iaux ?un taux plus ou moins 搑閐uit?de mani鑢e ?obtenir en quelque sorte une quantit?globale brute. J'ai entendu ?titre informel certaines id閑s allant dans ce sens, mais rien de tr鑣 s閞ieux. Cela dit, il est ?mon avis parfaitement concevable que, pour certains Membres, le chiffre puisse devoir l間itimement 阾re plus 閘ev?et que de fait, dans la pratique, cela ne soit pas un probl鑝e pour les Membres. Nous nous heurtons ici au probl鑝e fondamental qui consiste ?tenter de parvenir ?une approche qui convienne ?tous. Mais il est certain que s'il nous faut en passer par cet exercice (et c'est vous qui en d閏iderez) j'ai dans l'id閑 que ce chiffre devrait se situer quelque part dans cette fourchette.

129. Maintenant, vous 阾es tous parfaitement en droit de n'阾re pas d'accord avec moi. Mais vous devrez aussi m'expliquer comment, en termes de n間ociations, nous allons jamais parvenir ?une conclusion si ce n'est en se rapprochant de ce type de param鑤res. Si le fait m阭e de p閚閠rer dans ces zones provoque des hurlements outrag閟, alors tout ce que je dirai et que ce qui est actuellement sur la table sous forme d'extr阭es ne pourra manifestement jamais servir de base ?un accord. Et s'il est vrai que nous n'avons que quelques mois ou semaines ?au mieux ?pour parvenir ?des modalit閟, il serait contraire ?toute logique de n間ociation que nous le fassions ?partir d'une position fig閑. Il nous faudra avancer, et par avancer j'entends un mouvement perceptible sur les chiffres. Si m阭e cela ne fait rien bouger, alors il nous faut du moins 阾re honn阾es avec nous-m阭es: soit nous n'allons en fait JAMAIS n間ocier un chiffre sp閏ifique pour les produits sp閏iaux (parce qu'en r閍lit? N'IMPORTE QUEL chiffre est soit 搕rop haut?pour les uns ou 搕rop bas?pour les autres, ce qui est exactement la situation dans laquelle nous nous trouvons maintenant), soit nous ne parviendrons jamais ?un accord ?ce sujet.

130. Donc, faute d'avancer sur les chiffres, nous devrons compter encore plus sur d'autres 閘閙ents. Je suis tout ? fait conscient que des efforts sont faits au plan bilat閞al ?cet 間ard, m阭e si je ne dispose pas de base fiable pour juger de la question de savoir si, et encore moins comment cela r閟oudra l'閚igme qui bloque la n間ociation. On peut pr閟umer que, si un nombre suffisant de parties int閞ess閑s parviennent ?s'assurer par des ententes bilat閞ales que leurs besoins respectifs sont satisfaits, nous n'avons plus de probl鑝e. Si la question pouvait 阾re r間l閑 揺n coulisses? alors celle plus g閚閞ale des 揷hiffres?deviendrait sans doute quelque peu th閛rique. Les participants prendront beaucoup moins ?c渦r la question des 揷hiffres?en tant que proposition g閚閞ale si une solution est trouv閑 pour leurs produits. En ma qualit?de Pr閟ident, je ne saurais rien dire qui d閏ourage les processus susceptibles d'arranger les choses de cette mani鑢e.

131. Mais je souhaiterais avant tout 阾re s鹯 qu'il ne s'agit pas ici de v渦x pieux. Ou, pour dire les choses autrement, il est essentiel de souligner qu'il faut aborder la situation avec r閍lisme. Je souhaiterais insister sur quatre 閘閙ents. Premi鑢ement, comme les 搗raies questions?auront 閠?trait閑s au niveau des produits, la logique de n間ociation dans la perspective de l'approche g閚閞ale voudra in関itablement que le choix tende vers l'extr閙it?sup閞ieure du spectre. Sur cette base, on peut concevoir que le chiffre d閜asse mes pr関isions. Deuxi鑝ement, tout processus de ce type devra 阾re transparent et non exclusif: il faudra que les int閞阾s de tous ceux ayant un enjeu potentiel soient pris en consid閞ation, faute de quoi les 搇aiss閟 pour compte?finiront par poser un probl鑝e majeur. Et je n'ai pas l'impression que les Membres soient nombreux ?s'阾re mobilis閟 ici. Cela me semble difficilement conciliable. Troisi鑝ement, tout r閟ultat devra n閏essairement 阾re sur une base NPF: il ressort clairement de mes consultations que les Membres dans leur ensemble n'accepteront pas des accords sp閏ifiques par pays, tout ?fait ind閜endamment de savoir s'ils sont ou non compatibles avec les r鑗les de l'OMC. Quatri鑝ement, le r閟ultat de ce qui serait accompli de cette fa鏾n devrait 阾re pr閟ent?dans les semaines ?venir dans l'hypoth鑣e que nous allons tout terminer dans les d閘ais que nous avons tous dit vouloir respecter. Donc, le processus doit 阾re bien avanc?maintenant et, s'il ne l'est pas, il est temps de reconna顃re que nous n'aurons pas la base n閏essaire pour accomplir notre t鈉he.

132. La D閏laration de Hong Kong pr閏ise que l'autod閟ignation doit 阾re guid閑 par des indicateurs et que ces indicateurs doivent 阾re fond閟 sur les crit鑢es. Un guide (en l'occurrence les 搃ndicateurs? doit 阾re capable de vous dire o? aller: il doit 阾re capable de montrer la voie ?suivre. Un guide digne de ce nom doit 阾re intelligible et accessible au lecteur. Il doit 阾re transparent. Ce qui signifie, dans la pratique, qu'il doit 阾re objectivement et intrins鑡uement intelligible: c'est l'indicateur lui-m阭e qui est le guide, et il n'en serait pas un s'il devait 阾re compl閠?par une forme ou une autre d'interpr閠ation additionnelle venant d'ailleurs. Un ouvrage qui se voudrait un guide serait mis ?la poubelle si, en l'ouvrant, vous lisiez que: l'auteur sait comment se diriger ?Gen鑦e, mais n'a pas de carte ?vous proposer et vous sugg鑢e d'interroger un chauffeur de taxi si vous arrivez ?en trouver un. Dans le cas qui nous int閞esse, nous devons aussi avoir un type particulier de guide: il doit 阾re fond?sur des crit鑢es. 蕋re 揻ond閿 sur quelque chose veut dire 阾re ancr?sur ce quelque chose et entretenir avec lui une relation de d閜endance. Il ne s'agit pas juste d'une 搗ague relation?ou d'un 搑apport?ou 搇ien distendu? On doit pouvoir y discerner une raison d'阾re. Ou, pour r閟umer les choses et parler plus prosa飍uement, ces 搃ndicateurs? pour m閞iter leur nom, devraient exprimer leur raison d'阾re de mani鑢e transparente, objective et intelligible.

133. Cela me m鑞e ?la conclusion pratique suivante: pour que quelque chose soit un indicateur, il devrait 阾re au moins susceptible d'observation empirique ou raisonnablement capable de v閞ification. Il m'est difficile d'関iter la conclusion que, de mani鑢e g閚閞ale, nous devrions pr閒閞er la transparence et la pr関isibilit? En tout 閠at de cause, cela semblerait particuli鑢ement recommand?dans cette situation particuli鑢e. Compte tenu de ce qui pr閏鑔e, je sugg閞erai qu'il y ait au moins une forte pr閟omption que des indicateurs faisant appel ?des donn閑s qui peuvent 阾re v閞ifi閑s d'une mani鑢e directe en utilisant des sources internationalement reconnues aient leur raison d'阾re (?condition bien s鹯 que la relation conceptuelle de fond soit justifi閑). Il se pourrait bien 関idemment qu'il n'y ait pas de sources 搃nternationalement reconnues? Mais le Membre concern?a lui acc鑣 ?ces donn閑s nationales m阭e si elles ne sont pas 搃nternationalement reconnues? Mais ces donn閑s devraient en principe pouvoir 阾re 閏hang閑s et donc accessibles en soi au public. Un indicateur ne serait pas viable s'il n'avait pas cette aptitude ?la v閞ification ou ?la transparence.

134. Vient ensuite la question du traitement. Je dois revenir au cadre pour tenter de discerner ce qui constituerait ?si l'on essayait d'阾re objectif ?une fa鏾n raisonnable d'aborder la question. Je reviens au texte. Tout d'abord, le libell?lui-m阭e est ?mon avis important: 揷es produits seront admis ?b閚閒icier d'un traitement plus flexible.?(pas d'italique dans l'original). Le texte ne dit pas ?comme il aurait pu le faire ? 揷es produits seront exempt閟 d'abaissements tarifaires? D'ailleurs, quatre paragraphes plus loin seulement il y a une d閏laration en ce sens qui fait qu'on ne peut douter que les Membres savaient tr鑣 bien comment exprimer cela s'ils l'avaient voulu. Vous vous souvenez peut-阾re qu'ils ont dit ?en ce qui concerne les pays les moins avanc閟: [ils] 搉e sont pas tenus de prendre des engagements de r閐uction? Ce n'est toutefois pas ce que dit le cadre pour les produits sp閏iaux. Il ne dit pas que des engagements de r閐uction ne seront pas requis. Pas plus qu'il ne dit que des engagements de r閐uction ne seront pas requis pour certains produits. Au contraire, le texte parle de 搕raitement??leur endroit. 蕋re exempt? c'est 阾re libre de tout engagement. Mais ces produits sp閏iaux doivent faire l'objet d'un 搕raitement? Interpr閠er ce texte comme disant en fait que ces produits doivent 阾re exclus de tout traitement est tout simplement incompatible avec les termes m阭es du cadre. Le mot 搕raitement?indique donc clairement que quelque chose doit arriver ? ces produits. Quel est donc ce 搎uelque chose?qui doit se produire et qui est appel?搕raitement? C'est manifestement vu le contexte l'application des mesures 閚onc閑s au paragraphe 39, c'est-?dire surtout: la formule de r閐uction tarifaire et la p閞iode de mise en 渦vre. Voil?donc ce que serait le 搕raitement??accorder ?ces produits. S'il faut donner un sens au mot traitement, ces cat間ories de mesures restent applicables ?ces produits ?on ne peut les en dissocier compl鑤ement. Ce traitement doit m阭e 阾re 損lus flexible?? ce qui selon moi signifie que la r閐uction tarifaire et la p閞iode de mise en 渦vre doivent 阾re appliqu閑s avec flexibilit? On est bien loin de l'id閑 qu'il ne faut PAS du tout les appliquer.

135. Maintenant, la question que je me pose est de savoir comment d閠erminer raisonnablement la forme plus concr鑤e que pourrait prendre cette 揻lexibilit閿? On ne peut probablement la d閒inir que par rapport ?ce que serait la position par d閒aut. Bien s鹯, il nous faut encore pr閏iser ce que nous entendons par 揹閒aut? Mais, en l'occurrence, vous savez d閖??que cela vous plaise ou non ?o?je situe quelques uns de ces centres de gravit? Je tenterai donc simplement de m'orienter par rapport ?ces centres de gravit?retenus ?titre d'hypoth鑣e.

136. Dans le cas o?mon id閑 selon laquelle le centre de gravit?devrait grosso modo correspondre ?des abaissements des deux tiers pour les pays en d関eloppement (y compris une marge adapt閑 pour tenir compte de toute cons閝uence disproportionn閑) ne serait pas compl鑤ement fausse, comment pourrait-on arr阾er approximativement les param鑤res num閞iques de cette flexibilit?pour les produits 搒p閏iaux? Pour commencer, le concept m阭e de 揻lexibilit閿 comporte un 閘閙ent de variabilit??il ne s'agit pas simplement d'un concept rigide et universel. En m阭e temps, il ne peut 阾re 閘astique au point d'阾re ind閠ermin? L'id閑 qui me vient donc spontan閙ent est que nous recherchons quelque chose qui puisse int間rer une fourchette, c'est-?dire qui comprend un minimum et un maximum. Th閛riquement, le 搈aximum?est d閖?l? c'est l'abaissement tarifaire, quel qu'il soit, qui serait 揳utrement? requis si la formule 閠ag閑 de base s'appliquait en l'occurrence. Quel que soit le cas de figure, cela d閜end de ce que seraient l'abaissement et la fourchette. Toutes choses 間ales d'ailleurs, je ne pense pas qu'il soit r閍lisable d'essayer de d閠erminer des 搈inima? de r閒閞ence diff閞ents pour chaque fourchette et chaque abaissement. Quoi qu'il en soit, cette rigidit?est aussi difficile ?concilier avec le concept de flexibilit? Cela 閠ant, j'ai le sentiment que ce qu'il faut c'est parvenir ?un plancher ?partir duquel 閠ablir les param鑤res ext閞ieurs permettant de d閒inir la flexibilit?envisag閑. Quel pourrait 阾re ce plancher?

137. Je ne peux pas 阾re pr閏is mais ma premi鑢e id閑 est que quels que soient les 閠ages et les fourchettes auxquels nous parviendrons pr閏is閙ent, les abaissements envisag閟 sembleraient se situer dans des fourchettes partant des alentours de 25 pour cent au moins et augmentant de mani鑢e 閠ag閑 jusqu'?30 pour cent et au-del?puis de mani鑢e ind閠ermin閑 (c'est-?dire en fonction des fourchettes pr閏ises et en partant de l'hypoth鑣e des deux tiers comme principe de base applicable). J'imaginerais donc que si l'on veut avoir un plancher qui soit v閞itablement reli?de mani鑢e flexible ?ces abaissements par d閒aut tout en restant significatif en tant que traitement, la fourchette devrait se situer autour de 10-20 pour cent.

138. Donc, mon id閑 de la fourchette serait la suivante: vous auriez la latitude de fixer le taux effectif ?un niveau inf閞ieur au taux d'abaissement quel qu'il soit qui s'appliquerait autrement avec la formule 閠ag閑 mais vous seriez tenus ?tout le moins de proc閐er ?un abaissement minimal. Si je devais donner un ordre d'id閑, je dirai que la fourchette devrait 阾re d'environ 10 20 pour cent. Les Membres seraient bien s鹯 libres d'aller au-del?de ce niveau (tout en restant ?un niveau inf閞ieur ? l'abaissement 閠ag?autrement applicable).

  

E  Sauvegarde sp閏iale pour l'agriculture

139. Il me semble que, ?tout le moins, le champ d'application du m閏anisme de sauvegarde sp閏iale sera tr鑣 consid閞ablement r閐uit au cas o?il serait convenu de le maintenir.

OBSERVATION FINALE AU SUJET DE L'ACC萐 AUX MARCH蒘 POUR LES PAYS EN D蒝ELOPPEMENT

140. Je sais fort bien que ce que j'ai dit plus haut montre combien les d閏isions restent difficiles. Cela montre aussi que j'ai essay?du mieux que j'ai pu de trouver dans tout cela une solution qui soit conforme au cadre mais qui pourrait, en r閍lit? 阾re n間ociable. Comme je l'ai fait observer, si cela ne passe pas, nous savons que rien d'autre ne passera. Par cons閝uent, vous devrez proposer quelque chose de nouveau, sinon nous n'arriverons ?aucun compromis ?et cela vaut aussi bien s鹯 pour d'autres aspects.

141. Je ferai malgr?tout une observation. Ce n'est pas l?ce que je propose. Mais c'est simplement qu'il nous reste si peu de temps que, si nous constatons qu'il nous faut revoir certains 閘閙ents ?la derni鑢e minute, mieux vaut le faire d鑣 ? pr閟ent. Ainsi, si nous pensons exclure la possibilit?d'avoir ? revoir notre copie, faisons le tout de suite et acceptons d閒initivement d'essayer de le faire franchement suivant les modalit閟 que nous nous sommes nous-m阭es fix閑s.

142. Mon observation est la suivante. J'ai parfois le sentiment que, dans le cadre, nous nous sommes inutilement compliqu?les choses et que c'est l?la raison fondamentale pour laquelle nous avons d?reconna顃re que nous nous trouvons maintenant face ?de telles difficult閟. ?l'閜oque, certains Membres avaient tendance ?vouloir maintenir l'搃nt間rit閿 de la formule 閠ag閑 en ce qu'elle serait aussi appliqu閑 aux pays en d関eloppement. Mais la rupture avec le pass?閠ait totale et, bien que l'accord se soit fait au bout du compte, la contrepartie a 閠?un ensemble correspondant de dispositions incorpor閑s dans le cadre qui toutes ont pour effet pratique (et je dirai 間alement pour objet, mais l?n'est pas le propos) de cet empressement apparent ?vouloir qu'une formule 閠ag閑 soit applicable aux pays en d関eloppement. Chose assez int閞essante, la 揻ormule 閠ag閑?en ce qu'elle se rapportait aux pays d関elopp閟 閠ait en fait un prix de consolation (si j'ose m'exprimer ainsi) que ceux ci ont re鐄 pour n'avoir pas su se mettre d'accord entre eux sur une formule suisse pure et simple. ?mon avis, vouloir ?tout prix incorporer dans le cadre une formule 閠ag閑 pour les pays en d関eloppement relevait plus du d閟ir psychologique d'avoir 揳u moins? une formule 閠ag閑 et de l'id閑 qu'il serait plus difficile d'arriver ?ce r閟ultat ?moins qu'elle ne soit appliqu閑, au moins en principe, aux pays en d関eloppement eux aussi.

143. S'il appara顃 que la formule 閠ag閑 a 閠?une profession de foi, il est assez amusant de relever que, pour les pays d関elopp閟, elle n'閠ait pas r閑llement aussi d閠erminante que l'auraient voulu ceux qui en 閠aient les principaux partisans ? l'閜oque. Par l? je veux dire que les 閏arts se r閐uisent, qu'il est bien plus admis que les produits sensibles ont un r鬺e d閏isif ?jouer et que l'abaissement global pr閟ente davantage d'int閞阾 qu'auparavant. Comprenez-moi bien. La formule est l?et c'est un acquis. Elle sera, et doit 阾re, respect閑 pour ce qui concerne les pays d関elopp閟.

144. Ce que je veux r閑llement ici, c'est poser la question au sujet des pays en d関eloppement une derni鑢e fois avant qu'il ne soit trop tard. Est il vrai, vu l?o?nous en sommes, qu'elle est si cruciale pour les pays en d関eloppement? Parce que chaque fois qu'elle est inscrite dans la colonne actif, in閘uctablement il semble y avoir toutes sortes de complications qui s'inscrivent dans la colonne passif. De sorte que nous en sommes arriv閟 au point que je ne pense pas franchement qu'il y ait beaucoup de Membres qui sachent concr鑤ement ce qu'ils sont r閑llement cens閟 faire ou 揹onner? d'un c魌? ou 搑ecevoir? de l'autre. De nouveau, comprenez moi bien. 蓆ant donn?la fa鏾n dont le cadre est r閐ig? c'est ce que nous devons faire. Et, sur cette base, je n'ai rien ? ajouter. Mais, pour la derni鑢e fois, si cette formule ne marche pas, quel que soit le sc閚ario, y a t il une autre fa鏾n de proc閐er qui fonctionne effectivement pour tout le monde et qui soit fondamentalement conforme ?l'orientation de ce que nous sommes suppos閟 r閍liser sur la base de Doha? Apr鑣 tout, une combinaison des cat間ories orange et bleue pour le soutien interne est une id閑 ? l'閠ude et elle ne figure pas telle quelle dans le cadre.

145. Voici donc une id閑 radicale qu'il vous appartient d'accepter ou de rejeter: de fait, ne vaudrait il pas mieux recourir ?une approche enti鑢ement diff閞ente: abandonner la formule 閠ag閑, abandonner les flexibilit閟 compliqu閑s, les proportions des deux tiers, tout le d閎at sur les produits sp閏iaux, etc., etc., autant d'閘閙ents qui risquent de ne donner lieu qu'?un exercice toujours plus compliqu?et s'accompagnant toujours de nouveaux rebondissements dans une n間ociation au point mort avec son lot de complications. Et se contenter de quelque chose de plus simple, de plus direct, et surtout de plus clair: quelque chose qui permettrait ? chacun de savoir ce qu'il fait et, tr鑣 franchement, que la plupart des Membres en d関eloppement pourraient sans doute g閞er assez bien 閠ant donn?la r閍lit? Par exemple, oublier toutes les fourchettes et les proportions et choisir un objectif simple d'abaissement moyen global pour les pays en d関eloppement, qu'ils pourraient atteindre de la fa鏾n qu'ils souhaitent, ?condition qu'ils proc鑔ent simplement ? un abaissement sp閏ifique minimal (lequel serait bien s鹯 bien inf閞ieur ?l'objectif moyen) pour chaque ligne. Cela a bien 閠? acceptable pour les pays d関elopp閟 dans le Cycle d'Uruguay. Est ce que cela ne pourrait pas l'阾re pour les pays en d関eloppement dans ces n間ociations? Et si, pour certains pays en d関eloppement, les cons閝uences restent disproportionn閑s, vous avez une disposition qui permet d'y rem閐ier. Quant au libell?qui a 閠?utilis?la derni鑢e fois dans le Cycle d'Uruguay, il ne me para顃 pas mauvais et pourquoi ne pas l'utiliser cette fois pour les pays en d関eloppement.

146. Comme je l'ai d閖?dit, je dois tenter quelque chose. Tout ce que vous avez ?faire, c'est dire non. Auquel cas nous reprendrons ce que nous avons fait jusqu'ici. Mais je veux 阾re s鹯 que c'est vraiment ce que vous souhaitez.

 

 

Notes:

1.-  Naturellement, il s'agit de chiffres conditionnels. Par exemple, si les Communaut閟 europ閑nnes ont indiqu?qu'elles pourraient 阾re dispos閑s ?aller jusqu'?70 pour cent dans l'閠age sup閞ieur, elles pr閏isent bien que cela n'est acceptable que si les 蓆ats Unis acceptent 60 pour cent dans le deuxi鑝e 閠age. Les 蓆ats Unis, pour leur part, ont toutefois uniquement indiqu?qu'ils 閠aient dispos閟 ?accepter ce pourcentage de 60 pour cent si les Communaut閟 europ閑nnes sont dispos閑s ?aller jusqu'?83 pour cent ?et elles n'ont pas indiqu?qu'elles 閠aient pr阾es ?le faire. retour au texte
2.-  Je sais qu'on peut dire que c'est tant pis si l'abaissement n'est pas suffisant pour permettre des 閏hanges. Mais je n'ai encore entendu personne expliquer comment nous nous acquitterions alors du mandat qui prescrit une am閘ioration substantielle. Quoi qu'il en soit, je pense qu'il s'agit l?de toute mani鑢e d'un point purement th閛rique parce que, dans ce cas, ceux qui voudraient garantir des 閏hanges pr閏oniseraient un abaissement tarifaire plus 閘ev??auquel cas nous tournons en rond et finissons par (re) discuter de l'abaissement tarifaire, ce qui ne nous am鑞era nulle part. retour au texte
3.-  Bien s鹯, la question empirique essentielle se pose de savoir comment cela sera 閠abli dans la pratique. Cela sera en fin de compte fonction de questions comme le tarif initial, le prix int閞ieur, les 閘asticit閟 et 閘asticit閟 crois閑s de l'offre et de la demande. On peut en d閎attre. Il existe une proposition qui sugg鑢e une fa鏾n dont cela peut 阾re mod閘is?ou simul? Pour l'instant, on ne se propose pas de fixer ici et maintenant de m閠hodologie pr閏ise. Ce qui importe, c'est de fixer le cadre conceptuel de base. retour au texte
4.-  Ce pourcentage peut bien s鹯 阾re ajust??la hausse ou ?la baisse si nous finissons par avoir une 閏helle mobile, comme je soup鏾nne que ce sera le cas. C'est applicable ?d'autres endroits dans cette section mais, par souci de clart? je parle seulement d'une contingent tarifaire 搖nique? retour au texte
5.-  Le but ne serait bien s鹯 pas d'en faire un simple proc閐?destin??contourner la position 損ar d閒aut? Il y a diverses fa鏾ns de se pr閙unir contre cela. Par exemple, on pourrait 間alement pr関oir que si les importations globales n'augmentent pas d'un montant net au moins 閝uivalent ?ce qui aurait 閠?requis avec la position 損ar d閒aut? il y aura un engagement minimal l'ann閑 suivante de garantir au moins un tel accroissement par le biais d'un contingent tarifaire. retour au texte
6.-  On pourrait aussi envisager une situation dans laquelle un Membre pourrait 阾re affect?de mani鑢e disproportionn閑 du fait qu'il a une structure tarifaire assez diff閞ente, par exemple ?six chiffres plut魌 qu'?huit, de sorte que le chiffre absolu ne serait pas r閑llement diff閞ent. retour au texte