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EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES: COMMUNIQUE DE PRESSE, RESUME DES RAPPORTS DU SECRETARIAT ET DU GOUVERNEMENT

COMMUNIQUE DE PRESSE
PRESSE/TPRB/139
13 Octobre 2000

Bahre飊: Octobre 2000

Gr鈉e ?des politiques lib閞ales en mati鑢e de commerce et d'investissement, Bahre飊 a pu d'une mani鑢e g閚閞ale maintenir une croissance 閏onomique stable depuis les ann閑s 80 et diversifier les activit閟 閏onomiques dans des domaines autres que celui de l'閚ergie. Toutefois, en raison de la d閜endance persistante du pays ?l'間ard des ressources p閠roli鑢es, la croissance 閏onomique s'est ralentie, en particulier au cours de la p閞iode 1994-1999, ?la suite de la baisse des prix de l'閚ergie.

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L'acc閘閞ation de la r閒orme 閏onomique est capitale pour stimuler la croissance 閏onomique r閑lle de Bahre飊  

Le ralentissement de la croissance 閏onomique et la diminution des recettes publiques, qui proviennent principalement des taxes sur le p閠role et le gaz naturel, ont incit?Bahre飊 ?mettre en œuvre des r閒ormes 閏onomiques destin閑s ?intensifier la diversification de l'閏onomie et ?stimuler la croissance 閏onomique pour r閜ondre aux besoins d'une population toujours plus nombreuse. Le programme de lib閞alisation a eu certains effets positifs sur le ch鬽age croissant de la population bahre飊ite; il a 間alement entra頽?une augmentation de l'investissement priv? N閍nmoins, l'investissement 閠ranger, en particulier dans des secteurs-cl閟 de l'閏onomie, a 閠?faible, ce qui, d'apr鑣 un r閏ent rapport de l'OMC sur la politique et les pratiques commerciales de Bahre飊, donne ?penser que l'acc閘閞ation de la r閒orme serait pour le pays le meilleur moyen d'atteindre ses objectifs en mati鑢e de diversification et de croissance 閏onomiques.

Le rapport de l'OMC ainsi qu'une d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement de Bahre飊 serviront de base ?l'examen de la politique commerciale de Bahre飊 auquel proc閐era l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC les 11 et 13 octobre.

Les droits NPF appliqu閟 par Bahre飊 aux importations sont relativement bas, s'閠ablissant en moyenne ?7,7 pour cent en 2000, mais les droits sur l'alcool et les produits du tabac sont nettement plus 閘ev閟 que pour les autres produits. La progressivit?des droits assure cependant une plus grande protection aux produits finis bien que, dans certains secteurs, il y ait une d間ressivit?des droits qui assure une plus grande protection aux produits primaires et aux biens interm閐iaires. Le rapport signale 間alement que la moyenne des droits consolid閟, qui s'閘鑦e ?35,6 pour cent, d閜asse de beaucoup la moyenne simple des droits, ce qui constitue une source d'incertitude pour les n間ociants et les investisseurs car le gouvernement dispose ainsi d'une marge pour relever les droits appliqu閟 dans les limites des consolidations. Il appara顃 間alement qu'il existe un d閏alage entre la l間islation et les pratiques commerciales, ce qui risque de nuire ?la transparence et ?la pr関isibilit?du r間ime commercial de Bahre飊.

Le rapport indique en outre que Bahre飊 utilise peu d'obstacles non tarifaires et que des r閐uctions tarifaires ont r閏emment 閠?op閞閑s dans le cadre de l'Accord d'unification 閏onomique du Conseil de coop閞ation du Golfe dont la mise en œuvre devrait 阾re assur閑 d'ici ?2005. Bahre飊 entretient des relations particuli鑢ement 閠roites en mati鑢e de commerce et d'investissement avec les autres membres du Conseil de coop閞ation du Golfe, auxquels il accorde un traitement pr閒閞entiel en ce qui concerne les droits de douane, l'investissement et la passation des march閟 publics.

En plus de la r閒orme commerciale, Bahre飊 s'est 間alement efforc?d'ouvrir l'閏onomie ? l'investissement priv?et de r閐uire l'importance du secteur public, qui domine les activit閟 閏onomiques essentielles et est un gros employeur de ressortissants bahre飊ites. Les initiatives ?cet 間ard consistent entre autres ?privatiser en totalit?ou en partie plusieurs soci閠閟, en particulier dans le secteur des services, et ?confier certains services publics ?des prestataires priv閟. 蓆ant donn?que l'investissement priv? bien qu'autoris?pour plusieurs activit閟, ne s'est toutefois pas concr閠is?dans les secteurs o? l'蓆at est tr鑣 pr閟ent, le rapport souligne la n閏essit?d'un programme de privatisation plus syst閙atique et renforc?afin d'accro顃re la confiance des investisseurs priv閟 dans l'閏onomie et d'attirer l'investissement 閠ranger. L'adoption d'une l間islation en mati鑢e de politique de la concurrence pourrait s'av閞er n閏essaire pour r間ler les questions relatives aux monopoles et ?la concurrence d閘oyale.

Il semble que la r閒orme sectorielle ait principalement port?sur les services. Bahre飊 poss鑔e un secteur de services financiers bien d関elopp?et a poursuivi la lib閞alisation en vue de le renforcer davantage. Le secteur bancaire s'est d関elopp?rapidement, en particulier pour ce qui est des activit閟 bancaires offshore, et les politiques qui r間issent ces activit閟 sont lib閞ales. Les restrictions ?l'investissement 閠ranger dans les activit閟 bancaires exerc閑s dans le pays s'閘鑦ent ?49 pour cent pour les ressortissants des pays non membres du CCG et ?100 pour cent pour les ressortissants des pays membres du CCG. Bahre飊 s'emploie 間alement ?d関elopper sa bourse des valeurs qui est entr閑 en activit?en 1989. Les services financiers constituaient par ailleurs le seul secteur dans lequel Bahre飊 a contract?des engagements dans le cadre de l'Accord g閚閞al sur le commerce des services (AGCS). La lib閞alisation s'est poursuivie dans d'autres secteurs de services, notamment les t閘閏ommunications et les transports, bien qu'?un rythme plus lent que dans le cas des services financiers.

Les secteurs p閠rolier et manufacturier tendent ?阾re domin閟 par le secteur public. Dans le cadre de sa strat間ie de diversification, Bahre飊 a orient? l'investissement dans des activit閟 en aval li閑s aux industries existantes ?forte intensit?d'閚ergie et met en place des infrastructures de soutien pour attirer l'investissement dans ces activit閟. Un certain nombre de mesures d'incitation, telles que l'abaissement des co鹴s d'infrastructure, par le biais notamment de la mise ?disposition gratuite de terrains pour une p閞iode de deux ans, et des r閐uctions des tarifs de l'閘ectricit? sont d閖?en place afin d'encourager l'investissement dans le secteur manufacturier.

Le rapport conclut qu'en d閜it de ces efforts des secteurs importants tels que ceux du p閠role et des t閘閏ommunications semblent 阾re pour l'essentiel ferm閟 ?l'investissement priv?alors que la r閒orme des services autres que financiers a 閠?fragmentaire. Il importe donc d'acc閘閞er et d'approfondir la r閒orme 閏onomique non seulement pour assurer la croissance 閏onomique mais aussi pour envoyer un signal positif aux investisseurs potentiels. La pr関isibilit? et la transparence du r間ime de commerce et d'investissement seraient am閘ior閑s si Bahre飊 se souciait davantage de notifier sa l間islation ?l'OMC, et op閞ait des consolidations pour un plus grand nombre de services dans le cadre de l'AGCS.

Notes ?l'intention des journalistes

Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig? de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.

S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement de Bahre飊 seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 11 et 13 octobre 2000. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale de Bahre飊, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.

Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um? des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et la d閏laration de politique g閚閞ale sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.

Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992 et 1996), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996 et 1998), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995 et 1998), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993), Pologne (1993), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991 et 1996), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).

 

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Rapport du Secr閠ariat  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
BAHRE螻
Rapport du Secr閠ariat — Observations r閏apitulatives

Introduction

Bahre飊 compte environ 640 000 habitants dont quelque 40 pour cent d'閠rangers et a un produit int閞ieur brut de 2,9 milliards de dinars de Bahre飊 (environ 8,6 milliards de dollars EU). Depuis son accession ?l'ind閜endance, en 1971, il a pour l'essentiel appliqu?une politique lib閞ale en mati鑢e de commerce et d'investissement, et a 閠roitement int間r?son 閏onomie ?celle d'autres pays de la r間ion, principalement dans le cadre d'accords r間ionaux comme l'Accord d'unification 閏onomique du Conseil de coop閞ation du Golfe (CCG).

La croissance 閏onomique est tr鑣 influenc閑 par les variations des cours mondiaux de l'閚ergie. En cons閝uence, l'augmentation du PIB r閑l a 閠?plus faible au cours des ann閑s 90 que pendant la d閏ennie pr閏閐ente, se situant en moyenne aux alentours de 3,6 pour cent par an depuis 1994; elle devrait atteindre environ 3,5 pour cent en 2000. La part du p閠role dans le PIB est en baisse, mais ce produit repr閟ente toujours 14 pour cent du PIB et quelque 64 pour cent des exportations de marchandises. L'augmentation du PIB hors p閠role a 間alement 閠?mod閞閑 au cours des ann閑s 90, en partie ?cause de la faiblesse des taux d'investissement qui, apr鑣 avoir baiss??partir de 1992, montrent des signes d'am閘ioration depuis 1997. L'investissement public a fl閏hi en raison d'une compression des d閜enses publiques, l'蓆at s'effor鏰nt de rationaliser les d閜enses budg閠aires. Dans le m阭e temps, l'investissement priv?a accus?une baisse imputable tr鑣 probablement ?un ralentissement de l'activit?閏onomique, les prix du p閠role 閠ant rest閟 bas pendant la majeure partie de la p閞iode consid閞閑. L'am閘ioration de l'investissement du secteur priv?observ閑 depuis 1998 t閙oigne d'une confiance accrue dans les r閟ultats de l'閏onomie et dans les r閒ormes 閏onomiques men閑s jusqu'ici.

L'閏onomie de Bahre飊 閠ant tributaire de ressources en p閠role relativement modestes, le gouvernement a 閠?amen?? mettre en oeuvre un certain nombre de r閒ormes visant ? diversifier l'activit?閏onomique et ?acc閘閞er la croissance 閏onomique pour r閜ondre aux besoins d'une population augmentant d'environ 3,5 pour cent par an. Il s'agit essentiellement d'engager une r閒orme budg閠aire pour r閟orber les d閒icits provoqu閟 par le faible niveau des recettes p閠roli鑢es, d'acc閘閞er la privatisation ou la sous-traitance au secteur priv?de certains services publics, d'ouvrir un plus grand nombre de secteurs ?l'investissement priv? aussi bien 閠ranger que national, et d'entreprendre une r閒orme sectorielle, en particulier dans le domaine des services.

Des efforts plus cibl閟 ont 間alement 閠?faits pour traiter le probl鑝e du ch鬽age des Bahre飊ites, dont le niveau a r閏emment augment?pour atteindre 6 pour cent en 1998, soit beaucoup plus que le taux moyen d'environ 2 pour cent (travailleurs 閠rangers compris). En 1989, le gouvernement, avec l'aide d'organisations internationales, a mis en place un programme de bahre飊isation qui, entre autres, fixe des objectifs quantitatifs concernant l'emploi de Bahre飊ites par les entreprises, m阭e si, selon les autorit閟, ces objectifs sont modulables, ainsi que des services de formation et de recherche d'emploi destin閟 aux Bahre飊ites.

Cadre de la politique en mati鑢e de commerce et d'investissement

Le gouvernement est dirig?conjointement par l'蒻ir de Bahre飊 et le Cabinet. L'Assembl閑 nationale de Bahre飊 a 閠?suspendue par l'蒻ir en 1975 et remplac閑 en 1992 par un Conseil consultatif, compos? actuellement de 40 membres, qui fait des observations sur la plupart des politiques du gouvernement avant qu'elles deviennent des lois.
Les autorit閟 consid鑢ent que le maintien d'un r間ime lib閞al et transparent en mati鑢e de commerce et d'investissement est important pour que le pays reste sur la voie de la croissance 閏onomique et de la prosp閞it? C'est pourquoi, m阭e si les obligations contract閑s par le pays dans le cadre de trait閟 internationaux se substituent ?la l間islation nationale une fois que le trait?est ratifi?par l'蒻ir, le gouvernement s'emploie activement ?r関iser les lois commerciales et connexes pour faire en sorte que la l間islation nationale tienne compte des engagements qu'il a pris dans le cadre de l'OMC. En g閚閞al, tout texte l間islatif, y compris de caract鑢e commercial, est soumis au Cabinet, et une fois que le Conseil consultatif a fait des observations ?son sujet, il doit 阾re approuv?par l'蒻ir avant de devenir une loi. L'蒻ir et le Cabinet peuvent 間alement promulguer des textes l間islatifs par le biais de d閏rets de l'蒻ir, d閏rets du Premier Ministre et d閏rets minist閞iels qui ont force de loi. La mise en œuvre de la politique commerciale est g閚閞alement assur閑 par le Minist鑢e du commerce en collaboration, le cas 閏h閍nt, avec d'autres minist鑢es.

Bahre飊 est l'un des Membres fondateurs de l'OMC et accorde au minimum le traitement de la nation la plus favoris閑 (NPF) ?tous les Membres. Il a notifi?son intention d'utiliser la p閞iode transitoire pr関ue pour les pays en d関eloppement dans le cadre de divers accords de l'OMC, dont l'Accord sur l'関aluation en douane et l'Accord sur les aspects des droits de propri閠? intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). Il n'a toutefois pas pr閟ent?de notification dans un certain nombre de domaines, y compris les r鑗les d'origine pr閒閞entielles, la l間islation relative aux obstacles techniques au commerce, les mesures sanitaires et phytosanitaires et le commerce d'蓆at. Dans le cadre de l'Accord g閚閞al sur le commerce des services (AGCS), il a pris des engagements concernant les services financiers et a sign?le Cinqui鑝e Protocole sur les services financiers.

Outre ses efforts en vue d'accro顃re les 閏hanges, Bahre飊 fait de plus en plus appel ?l'investissement priv? en particulier l'investissement 閠ranger direct, pour renforcer la croissance 閏onomique et la diversification. En g閚閞al, l'investissement 閠ranger a 閠?autoris?dans les activit閟 offshore, les industries orient閑s vers l'exportation ou les secteurs que le gouvernement souhaite d関elopper. Cela concerne les nouvelles entreprises industrielles, dans lesquelles il peut y avoir un apport d'investissement 閠ranger ? concurrence de 100 pour cent avec l'accord de l'autorit? comp閠ente, ainsi que l'investissement dans les services associ閟 ?ces entreprises ou dans une entreprise qui est 閠ablie comme centre r間ional pour la distribution de ses propres services. Depuis 1999, une r閒orme additionnelle a 閠?effectu閑; la limite pour la participation 閠rang鑢e au capital des soci閠閟 cot閑s ?la Bourse des valeurs de Bahre飊 a 閠? port閑 de 24 ?49 pour cent (de 49 ?100 pour cent pour les ressortissants des pays membres du CCG). En outre, des efforts sont faits en vue de simplifier l'approbation des projets d'investissement 閠ranger, processus souvent complexe exigeant l'autorisation d'un certain nombre de minist鑢es et d'organismes avant que l'enregistrement commercial soit approuv? Toutefois, les donn閑s indiquent que l'investissement 閠ranger direct (IED) n'a pas sensiblement augment?ces derni鑢es ann閑s, ce qui peut donner ?penser que d'autres r閒ormes sont n閏essaires. De plus, l'approche de Bahre飊 concernant l'approbation de l'investissement priv?dans des secteurs o?il y a une forte pr閟ence de l'蓆at risque de d閏ourager les investisseurs 閠rangers.

R閒ormes commerciales et li閑s au commerce
Droits de douane

Bien qu'il soit attach?au processus multilat閞al, Bahre飊 privil間ie la lib閞alisation du commerce au niveau r間ional. Alors qu'il 閠ait rest?inchang?pendant la majeure partie des ann閑s 90, le tarif a 閠? r閏emment modifi?dans le cadre de l'Accord d'unification 閏onomique du CCG qui doit aboutir ?la mise en place d'une union douani鑢e d'ici ?2005. Le 1er juillet 1998, le droit applicable aux produits du tabac a 閠?port?de 70 ?100 pour cent. Le 1er janvier 2000, les droits de douane frappant les produits de premi鑢e n閏essit?et les fruits, qui 閠aient de 5 et 7 pour cent respectivement, ont 閠?supprim閟.

Le droit NPF moyen effectivement appliqu?est de 7,7 pour cent. Sauf pour l'alcool, les produits du tabac et certains articles en papier utilis閟 dans l'industrie du tabac, les droits se situent en g閚閞al entre z閞o et 20 pour cent; l'alcool et les produits du tabac sont assujettis ?des taux de 125 pour cent et d'au moins 100 pour cent respectivement. Environ 99,6 pour cent des lignes tarifaires sont soumises ?des taux de droit ad valorem; des taux sp閏ifiques sont appliqu閟 aux 20 lignes tarifaires au niveau des positions ?huit chiffres du SH englobant les produits du tabac. Les importations relevant de onze lignes tarifaires, y compris celles de porcins vivants, de graines ol閍gineuses, de graines de pavot et de perles de culture, sont interdites d'apr鑣 le tarif, aucun taux n'閠ant pr関u pour les produits en question. Une protection tarifaire allant jusqu'?20 pour cent pour les produits vis閟 par le Programme de protection et de soutien des branches de production locales (D閏ret-loi n?11 de 1985), est accord閑 aux entreprises qui satisfont ?une prescription relative ?la teneur minimale en produits nationaux (et produits provenant des pays membres du CCG). Les marchandises b閚閒iciant actuellement de cette disposition comprennent les produits m閐icaux, les ouvrages en aluminium et les huiles comestibles.

Le taux moyen est relativement faible, mais il y a une tr鑣 forte progressivit?des droits qui assure en g閚閞al une plus grande protection aux produits finis. Cette progressivit?est probablement encore accentu閑 par les exemptions de droits accord閑s pour certaines importations, y compris celles en provenance des pays membres du CCG, et pour les mati鑢es premi鑢es, les machines et le mat閞iel, dont il n'est pas tenu compte dans l'analyse tarifaire. Dans certains secteurs, notamment les produits non m閠alliques (?l'exclusion du p閠role), les textiles et les v阾ements, le bois et les ouvrages en bois, et d'autres produits manufactur閟, il y a une d間ressivit?des droits, la protection effective 閠ant moindre pour les produits finis que pour les produits primaires et les biens interm閐iaires, et il est donc difficile de se faire une id閑 de la protection tarifaire effective globale accord閑 ?la branche de production bahre飊ite.

? l'issue du Cycle d'Uruguay, Bahre飊 a consolid?77,1 pour cent de son tarif ?un taux moyen de 35,6 pour cent. La plupart des droits sont consolid閟 ?35 pour cent sauf en ce qui concerne l'alcool et la plupart des produits du tabac pour lesquels les taux consolid閟 sont de 200 et 100 pour cent respectivement. Le taux consolid?moyen - 35,6 pour cent - d閜asse de beaucoup le taux moyen global effectivement appliqu?- 7,7 pour cent - ce qui laisse une marge consid閞able au gouvernement pour relever les droits dans les limites des consolidations et constitue une source d'incertitude pour les n間ociants et les investisseurs. Le droit effectivement appliqu?est dans la plupart des cas inf閞ieur au taux consolid? mais pour 18 lignes tarifaires concernant principalement le tabac, l'alcool et les huiles comestibles, il semble d閜asser le taux correspondant figurant dans la liste de consolidations tarifaires de Bahre飊.

Mesures non tarifaires

Bahre飊 maintient des mesures non tarifaires sous la forme de prohibitions et de licences applicables ?l'importation et ?l'exportation d'un nombre limit?de produits, principalement pour des raisons de sant?et de s閏urit? Il semble toutefois qu'il y ait une certaine divergence entre la l間islation concernant ces restrictions et l'application de cette l間islation. Il y a notamment dans le Manuel douanier des renseignements indiquant que le commerce avec l'Afrique du Sud est frapp?d'embargo alors que de fait cet embargo n'existe plus; des prohibitions ?l'importation de certains produits sont pr関ues dans le tarif actuellement appliqu? mais elles ne figurent pas sur la liste des prohibitions ?l'importation que les autorit閟 ont communiqu閑 au Secr閠ariat; et la liste des exportations et importations soumises ?restriction selon le Manuel douanier qui a 閠?adress閑 au Secr閠ariat est diff閞ente de la liste des produits soumis ?restriction que les autorit閟 ont fournie. D'autres mesures, comme les prescriptions en mati鑢e d'閠iquetage pour les œufs import閟, ne sont apparemment pas appliqu閑s de la m阭e fa鏾n aux produits import閟 et aux produits d'origine nationale, bien que cela ne semble pas express閙ent indiqu?dans la l間islation SPS qui a 閠?communiqu閑. Le d閏alage apparent entre la l間islation et la pratique risque de r閐uire la transparence et la pr関isibilit? du r間ime commercial de Bahre飊 et d'accro顃re les possibilit閟 d'intervention de l'administration, en particulier ?la fronti鑢e.

Autres mesures affectant le commerce

L'importance du secteur public a une forte incidence sur le commerce et l'investissement. L'蓆at est un gros employeur de ressortissants bahre飊ites et joue un r鬺e pr閜ond閞ant dans les branches essentielles de l'閏onomie, dont le p閠role, l'aluminium et les t閘閏ommunications, mais des donn閑s globales sur le secteur public ne sont pas disponibles. Le gouvernement s'emploie ?r閐uire l'importance du secteur public: au cours des ann閑s 90, il a privatis?en partie ou en totalit?un certain nombre d'entreprises publiques, en particulier dans le secteur des services. En outre, la fourniture de certains services publics est actuellement confi閑 au secteur priv?principalement, semble-t-il, pour des raisons budg閠aires. Cela dit, un programme de privatisation plus syst閙atique et renforc? contribuerait ?accro顃re la confiance des investisseurs priv閟 dans l'閏onomie et ?attirer l'investissement 閠ranger. Compte tenu de l'importance du secteur public et du nombre de branches de production essentielles dans lesquelles il existe des monopoles, Bahre飊 aurait tout int閞阾 ?adopter une l間islation sp閏ifique sur la politique de la concurrence en vue de r間ler les questions relatives aux monopoles et ?la concurrence d閘oyale.

Le gouvernement offre un certain nombre d'aides, en particulier dans le secteur manufacturier, pour stimuler l'investissement. Il accorde actuellement ?cet effet des subventions directes pour l'閘ectricit?et les loyers et assure la fourniture d'autres services publics, y compris la distribution d'eau et les services d'assainissement, ?un prix inf閞ieur au co鹴 閏onomique. Il y a apparemment peu de mesures de contr鬺e de la distribution m阭e si des monopoles de distribution existent dans certains secteurs, notamment le p閠role, le gaz et l'aluminium primaire. Il existe un r間ime des prix administr閟 pour un petit nombre de produits comme le p閠role, le gaz, la farine et la viande.

Politiques sectorielles
Agriculture et p阠he

Le secteur de l'agriculture et de la p阠he est peu important, repr閟entant environ 1 pour cent du PIB en 1998. Les contraintes environnementales ont limit?la production aux fruits et l間umes, cultures fourrag鑢es, volailles, œufs et poissons. Bahre飊 importe la majeure partie des produits qu'il consomme, y compris les fruits et les noix, le b閠ail, les l間umes, les produits laitiers et les c閞閍les. Le secteur est fortement subventionn? l'蓆at fournissant la plupart des intrants comme l'閘ectricit? l'eau, les produits d'affouragement et les pesticides, et offrant des cr閐its ?co鹴 faible ou nul. Parall鑜ement aux efforts visant ?r閐uire les d閜enses publiques, il y a eu toutefois r閏emment une r閛rientation en faveur des subventions qui encouragent la conservation des ressources en eau et l'agriculture intensive. Les subventions ?la p阠he ont 間alement 閠?r閐uites et on est pass?de la fourniture de mat閞iel, d'installations de stockage et de services de vulgarisation technique ?l'octroi d'une assistance infrastructurelle et technique.

P閠role et gaz naturel

Malgr? son 閏onomie relativement diversifi閑, Bahre飊 est largement tributaire des ventes de p閠role et de produits p閠roliers pour assurer sa croissance 閏onomique. La majeure partie (pr鑣 de 79 pour cent) du p閠role de Bahre飊 provient du gisement marin d'Abu Saafa en Arabie saoudite; actuellement, toute la production de ce gisement est destin閑 ?Bahre飊 qui exporte le p閠role ?l'閠at brut. Bahre飊 importe 間alement une grande quantit?de p閠role, principalement depuis l'Arabie saoudite; comme celui d'origine locale, ce p閠role est raffin?sur place puis export? En 1998, le p閠role et les industries extractives ont repr閟ent?environ 14 pour cent du PIB. L'importance du secteur ne cesse toutefois de diminuer, ce qui incite ?intensifier la prospection parall鑜ement aux efforts de diversification de la base 閏onomique.

Les questions de politique g閚閞ale concernant le p閠role et le gaz naturel sont supervis閑s par le Conseil supr阭e du p閠role, dirig?par le Premier Ministre. Jusqu'en janvier 2000, la production et la distribution du p閠role 閠aient assur閑s par une entreprise publique, la Soci閠?nationale bahre飊ite du p閠role (BANOCO). En janvier 2000, BANOCO a fusionn?avec la Soci閠?p閠roli鑢e bahre飊ite (BAPCO), autre entreprise d'蓆at qui g閞ait auparavant la raffinerie de p閠role du pays. La nouvelle soci閠? BAPCO, s'occupera d閟ormais de la prospection et de la production de p閠role brut et raffin?ainsi que de sa distribution et de la commercialisation, aussi bien dans le pays qu'?l'閠ranger. L'investissement priv?est autoris?pour le raffinage et pour l'extraction, au titre d'accords de partage de la production pass閟 avec le gouvernement; ?l'exception de la soci閠?Chevron, qui participe ?des activit閟 de prospection, il n'y a toutefois pas d'investissement priv?dans le secteur. En vue d'augmenter encore les ressources en p閠role du pays, le Minist鑢e du p閠role et de l'industrie a sign?des accords avec des soci閠閟 閠rang鑢es pour mener des op閞ations de prospection de p閠role et de gaz.

Le gaz naturel est principalement utilis?par les industries locales et ?des fins d'injection. Comme pour le p閠role, BANOCO (qui fait maintenant partie de BAPCO) a le monopole de la production de gaz, cependant que la Soci閠?nationale bahre飊ite du gaz (BANAGAS), contr鬺閑 par le gouvernement de Bahre飊, Caltex et la Soci閠?arabe d'investissement p閠rolier (APIC), g鑢e l'usine nationale de liqu閒action des gaz.

Les prix int閞ieurs du p閠role et du gaz sont r間lement閟; les prix du gaz restent inf閞ieurs aux cours mondiaux malgr?une hausse de 80 pour cent du prix ?la consommation en 1998. La distribution int閞ieure des produits d閞iv閟 du p閠role et du gaz naturel ne peut 阾re assur閑 que par BANOCO (qui fait maintenant partie de BAPCO) et BANAGAS, respectivement.

Secteur manufacturier

Le secteur manufacturier est principalement fond?sur des productions ?forte intensit?d'閚ergie dont l'aluminium, les industries des m閠aux et les produits chimiques. La principale industrie, l'aluminium, a repr閟ent?environ 5 pour cent du PIB et pr鑣 de 60 pour cent des exportations de produits manufactur閟 en 1998. La production d'aluminium primaire 閠ait jusqu'en juin 1999 assur閑 par la soci閠?d'蓆at Aluminium Bahre飊 (ALBA). La Soci閠?bahre飊ite-saoudienne de commercialisation de l'aluminium (BALCO), ? participation majoritaire de l'蓆at, 閠ait charg閑 d'閏ouler la production d'ALBA. En juin 1999, les deux soci閠閟 ont fusionn? la production et les ventes d'aluminium primaire sont actuellement assur閑s par la nouvelle soci閠? Un certain nombre de petites soci閠閟 priv閑s op鑢ent 間alement dans le secteur, produisant principalement des ouvrages en aluminium ? partir de mati鑢e premi鑢e ou recycl閑.

Le secteur manufacturier est consid閞?comme d'une importance strat間ique pour le d関eloppement du pays et la politique suivie vise donc ?diversifier la base industrielle. Cette politique a ainsi r閏emment 閠? r閛rient閑 en vue d'encourager l'investissement dans les activit閟 en aval li閑s aux industries existantes ?forte intensit?d'閚ergie. Le gouvernement a 間alement investi dans la mise en place de l'infrastructure n閏essaire pour favoriser le d関eloppement de ces nouvelles branches de production. En outre, il s'emploie ?stimuler l'investissement 閠ranger dans ces branches et b閚閒icie ?cet effet d'une assistance technique fournie par des organisations internationales. Les incitations ?l'investissement dans le secteur manufacturier comprennent des mesures visant ?abaisser les co鹴s d'infrastructure, comme la mise ? disposition gratuite pour une p閞iode de deux ans de terrains dans les zones industrielles et des r閐uctions des tarifs de l'閘ectricit? ainsi que des exemptions tarifaires pour l'importation de mati鑢es premi鑢es servant ?fabriquer des produits d'exportation, de mat閞iel et de machines.

Services

Les services, qui repr閟entaient environ 77 pour cent du PIB et 50 pour cent de l'emploi en 1998, constituent de loin le premier secteur 閏onomique de Bahre飊. Les principales activit閟 comprennent les services financiers, les services publics, les services immobiliers, les services commerciaux et les services de transport et de communication. Comme dans le cas du secteur manufacturier, l'expansion du secteur des services est un 閘閙ent capital de la strat間ie de diversification du pays. Les services financiers, en particulier les activit閟 bancaires offshore, sont bien d関elopp閟 et le gouvernement poursuit les r閒ormes visant ?renforcer encore ce secteur, qui est par ailleurs le seul dans lequel il a pris des engagements au titre de l'AGCS et du Cinqui鑝e Protocole.

Le secteur bancaire est r間lement?par l'Agence mon閠aire de Bahre飊 (BMA) aupr鑣 de laquelle les investisseurs doivent obtenir une licence pour ouvrir des 閠ablissements bancaires dans le pays ou des banques offshore. Il n'y a pas de restriction en mati鑢e de participation 閠rang鑢e pour les banques offshore, alors que pour une banque locale la participation de ressortissants 閠rangers au capital total est limit閑 ?49 pour cent (elle peut aller jusqu'?100 pour cent pour les ressortissants des pays membres du CCG). Le secteur de l'assurance, qui est r間lement?et supervis?par le Minist鑢e du commerce, est soumis ? des restrictions analogues en mati鑢e d'investissement 閠ranger. Bahre飊 a continu?間alement de d関elopper son march?boursier qui a commenc??fonctionner en 1989 et ?la suite de r閒ormes op閞閑s r閏emment les 閠rangers peuvent d閠enir entre 49 pour cent (maximum pour les ressortissants des pays non membres du CCG) et 100 pour cent (maximum pour les ressortissants et soci閠閟 des pays membres du CCG) des actions des soci閠閟 cot閑s en bourse.

La lib閞alisation se poursuit 間alement, quoique de mani鑢e plus progressive, dans d'autres secteurs de services comme les t閘閏ommunications, le transport maritime et a閞ien, et le tourisme. Tous les services de t閘閏ommunication de base sont fournis par la Soci閠? des t閘閏ommunications de Bahre飊 (BATELCO), ? participation majoritaire de l'蓆at. Certains services ?valeur ajout閑 ont r閏emment 閠?ouverts ?la concurrence, mais il n'est apparemment pas pr関u de laisser jouer la concurrence dans le secteur des t閘閏ommunications de base. Bahre飊 n'a pas particip? aux n間ociations sur les services de t閘閏ommunication de base, mais les autorit閟 envisagent de prendre des engagements dans le cadre de l'AGCS. Dans le secteur des services de transport a閞ien, les autorit閟 ont encourag?une lib閞alisation progressive men閑 de fa鏾n ordonn閑. Selon les autorit閟, la compagnie Gulf Air, qui est d閠enue conjointement avec les gouvernements de Qatar, d'Abou Dhabi et d'Oman, n'a plus l'acc鑣 exclusif ?certaines routes en vertu de ses statuts m阭e si les fonctionnaires ont pour instruction d'utiliser ses services chaque fois que cela est possible. Pour ce qui est du transport maritime, les autorit閟 souhaitent faire de Bahre飊 un centre de distribution r間ional comp閠itif. ?cet effet, un nouveau port est en cours d'am閚agement en vue de compl閠er la capacit?offerte par les installations portuaires de Mina Salman. Certaines activit閟 priv閑s sont actuellement autoris閑s dans l'enceinte portuaire, notamment pour la manutention; les autorit閟 estiment toutefois que le meilleur moyen de maintenir l'efficacit?des services portuaires serait de les placer sous le contr鬺e commun des secteurs public et priv? Le tourisme est une importante source de revenu et d'emploi, et il se d関eloppe r間uli鑢ement depuis l'ach鑦ement de la route du Roi Fahd reliant Bahre飊 ? l'Arabie saoudite; c'est la principale voie emprunt閑 par les touristes pour venir dans le pays. Le gouvernement a 間alement redoubl?d'efforts pour attirer un tourisme sp閏ialis?- activit閟 sportives, conf閞ences et r閡nions d'affaires - outre l'action qu'il m鑞e pour encourager les visiteurs ?se rendre sur les sites historiques du pays.

Politique commerciale et partenaires commerciaux

Tout en 閠ant attach?au syst鑝e de l'OMC, Bahre飊 maintient des liens 閠roits en mati鑢e de commerce et d'investissement avec les autres pays membres du Conseil de coop閞ation du Golfe (CCG). Outre qu'ils ne paient pas de droits de douane, les investisseurs des pays membres du CCG b閚閒icient de conditions pr閒閞entielles pour placer des capitaux ?Bahre飊; leur prise de participation peut aller jusqu'?100 pour cent dans certains secteurs contre 49 pour cent pour les autres investisseurs 閠rangers. Les liens entre les pays membres du CCG ont 閠?renforc閟 et formalis閟 dans le cadre de l'Accord d'unification 閏onomique, sign?en 1981, pr関oyant la constitution d'une union douani鑢e d'ici ?2005. Dans cette perspective, Bahre飊 a relev? en 1998 le droit appliqu?aux produits du tabac, le portant ?un taux minimal de 100 pour cent, et a supprim?en 2000 les droits frappant des produits de premi鑢e n閏essit?et les fruits. Les importations en provenance des pays membres du CCG sont exon閞閑s de droits de douane; un traitement pr閒閞entiel est 間alement pr関u pour les marchandises fabriqu閑s dans les autres pays membres en vertu des r鑗les d'origine pr閒閞entielles du CCG et pour les march閟 publics, et les produits originaires de ces pays sont pris en compte dans le cadre des programmes relatifs ?la teneur en produits nationaux.

Les membres du CCG ont 間alement sign?en 1997 un accord avec 12 autres pays de la r間ion en vue de former la Zone arabe de libre-閏hange (GAFTA) dont la mise en place devrait 阾re achev閑 d'ici ?2008. L'accord, qui est entr?en vigueur le 1er janvier 1998, vise ? r閐uire de 10 pour cent par an jusqu'?la fin de 2007 les droits applicables aux produits vis閟.

Le CCG n間ocie actuellement avec l'Union europ閑nne un accord de libre-閏hange qui fera suite ?l'Accord de coop閞ation qu'ils ont sign?ensemble en 1998. Bahre飊 b閚閒icie d'un acc鑣 pr閒閞entiel ?certains march閟 dans le cadre du Syst鑝e g閚閞alis?de pr閒閞ences.

Perspectives

Bahre飊 dispose d'une base 閏onomique relativement diversifi閑, mais la croissance 閏onomique r閑lle doit s'acc閘閞er pour r閜ondre aux besoins d'une main-d'œuvre en pleine expansion. Les r閒ormes structurelles engag閑s par le gouvernement pour ouvrir l'閏onomie et r閐uire l'importance du secteur public ont donn?quelques r閟ultats puisque l'investissement priv?a r閏emment affich?une tendance ?la hausse. Toutefois, l'閏onomie reste tributaire des faibles ressources en p閠role du pays, comme l'atteste le ralentissement de l'activit?閏onomique observ?depuis le milieu des ann閑s 90. Le programme de privatisation du gouvernement a 閠?lent ?d閙arrer et l'apport d'investissement priv?national et 閠ranger, tout en 閠ant autoris? dans plusieurs activit閟, ne s'est pas concr閠is?dans les secteurs o?il y a une forte pr閟ence de l'蓆at. Des secteurs importants comme le p閠role et les t閘閏ommunications sont pour l'essentiel ferm閟 ? l'investissement priv?alors que dans le domaine des services, autres que les services financiers, la r閒orme a 閠?fragmentaire. Il importe, en cons閝uence, d'acc閘閞er et d'approfondir la r閒orme 閏onomique non seulement pour assurer la croissance 閏onomique mais aussi pour envoyer un signal positif aux investisseurs potentiels. La pr関isibilit?et la transparence du r間ime de commerce et d'investissement seraient am閘ior閑s si Bahre飊 se souciait davantage de notifier sa l間islation ?l'OMC et op閞ait des consolidations pour un plus grand nombre de services dans le cadre de l'AGCS.

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Rapport du gouvernement

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
BAHRAIN
Rapport du gouvernement - Partie II

I. PRINCIPAUX PROBL萂ES QUI SE POSENT ET POLITIQUE DES POUVOIRS PUBLICS

1. Certains indices donnent ?penser que l'閏onomie bahre飊ite restera vigoureuse en 2000 gr鈉e ?des 閘閙ents tels que le retour ?la production normale de brut du gisement d'Abu Saafa, la hausse des cours mondiaux du p閠role et des politiques financi鑢es strictes. Malgr?le maintien de politiques prudentes visant ?instaurer un r間ime 閏onomique ouvert ax? sur le secteur priv? il reste encore d'importants efforts ?faire pour stimuler la croissance et diversifier son 閏onomie, et d関elopper les possibilit閟 d'emploi offertes aux Bahre飊ites.

2. ?moyen terme, l'objectif est de continuer ? diversifier la base 閏onomique en mettant l'accent sur les activit閟 d'aval des secteurs du p閠role et de l'aluminium, les services financiers, le tourisme et les industries du savoir, et d'encourager les petites et moyennes entreprises. Le d関eloppement des possibilit閟 d'emplois est un autre objectif important, et plusieurs mesures ont 閠?prises ?cette fin. Elles visent notamment ?promouvoir le secteur priv?en maintenant en particulier un syst鑝e 閏onomique ouvert qui permette d'attirer les investissements 閠rangers directs, ?assurer une surveillance appropri閑 sur le secteur financier, ?rationaliser le cadre r間lementaire, ?am閘iorer l'infrastructure et ? red閒inir le r鬺e de l'蓆at.

3. Jusqu'?pr閟ent, la politique de r閒orme a 閠? couronn閑 de succ鑣. Elle a conduit entre autres ? privatiser un certain nombre d'entreprises et de services publics, ?simplifier les proc閐ures administratives d'attribution de licences commerciales et ?organiser des activit閟 promotionnelles pour attirer les investissements 閠rangers directs.

4. La politique de l'emploi, ax閑 sur la cr閍tion d'emplois, repose sur quatre piliers: accro顃re la productivit?en am閘iorant les qualifications via le syst鑝e d'閐ucation et de formation, aider les Bahre飊ites ?trouver des emplois appropri閟 par le biais des centres de placement, encourager le secteur priv??employer des Bahre飊ites et am閘iorer les conditions de travail.

A. LE SECTEUR FINANCIER

5. Bien que Bahre飊 soit une petite 閏onomie, son syst鑝e financier est bien diversifi? ?la fin de 1999, ce secteur comptait 176 institutions financi鑢es: 19 banques commerciales, 48 閠ablissements offshore, 33 banques d'investissement, deux banques sp閏ialis閑s, 19 bureaux de change, 36 bureaux de repr閟entation, six agents de change et courtiers mon閠aires, et 13 agences sp閏ialis閑s dans le conseil aux investisseurs et d'autres services financiers. La part de cette branche d'activit?dans le PIB est de 23 pour cent environ, pourcentage ?peu pr鑣 identique ?celui du secteur p閠rolier. Les banques sont rentables, suffisamment capitalis閑s et leurs actifs sont de grande qualit? La gestion rationnelle des banques et la politique r間lementaire et de surveillance prudente de l'Agence mon閠aire de Bahre飊 (BMA) ont permis au secteur de faire face ?l'instabilit?r閏ente des march閟 financiers et p閠roliers mondiaux.

6. La transparence du cadre juridique contribue ?soutenir le r鬺e de plus en plus important du secteur en tant que place financi鑢e importante de la r間ion. Le secteur financier est ouvert aux investisseurs 閠rangers, et pratiquement aucune restriction ne p鑣e sur la propri閠?du capital. La BMA a introduit avec succ鑣 des normes internationales et des pratiques optimales en mati鑢e de comptabilit? d'audit, de r間lementation prudentielle et de surveillance bancaire, et elle veille ?l'application de ces normes et ces pratiques. L'action qu'elle a r閏emment entreprise pour 閘aborer un cadre r間lementaire et op閞ationnel de port閑 g閚閞ale pour les activit閟 bancaires islamiques permettra de renforcer encore la position de Bahre飊 en tant que place financi鑢e islamique de premier plan.

7. La BMA a institu?un syst鑝e d'inspection sur place et sur pi鑓es des institutions financi鑢es, qui est g閚閞alement conforme aux normes d閒inies dans Principe fondamentaux de B鈒e pour la supervision efficace des op閞ations bancaires. ?la suite d'un rapport du FMI sur le respect de ces principes, de nouvelles mesures sont prises pour: i) donner une plus grande ind閜endance aux autorit閟 de supervision, ii) fournir des ressources suppl閙entaires pour les activit閟 de supervision financi鑢e, et iii) 閘aborer une d閒inition juridique des “activit閟 bancaires” et des “banques” autoris閑s.

8. Dans son rapport, le FMI note que la BMA “se conforme pleinement ?24 des 30 principes fondamentaux (et secondaires) et en grande partie ?cinq autres principes (quatre principes fondamentaux et un principe de moindre importance). Ces 29 principes couvrent pratiquement tous les aspects de la surveillance qui sont ?la base d'un syst鑝e de supervision de qualit?#148;.

9. La Bourse de Bahre飊 est dot閑 d'un 閝uipement informatique et d'un syst鑝e d'information modernes, qui facilitent son fonctionnement. Le volume moyen des transactions est de l'ordre de 70 par jour, et le nombre des actions 閏hang閑s ?chaque transaction s'閠ablit ?400 en moyenne. Il y a en tout 41 soci閠閟 cot閑s ?la bourse, et la capitalisation du march?atteint ? peu pr鑣 2,7 milliards de dinars, soit approximativement 115 pour cent du PIB ?la fin de 1999. Les autorit閟 s'attachent ?renforcer le r鬺e du march?boursier dans l'閏onomie en augmentant le nombre des soci閠閟 cot閑s, en introduisant de nouveaux instruments d'investissement, en organisant un syst鑝e de cotations multiples des actions au niveaux r間ional et en instaurant des proc閐ures automatis閑s de d閜魌, de compensation et de r鑗lement. Le gouvernement 閠udie la possibilit?d'ouvrir encore plus le march?aux op閞ateurs 閠rangers, tant pour ce qui est de la d閠ention de 100 pour cent du capital des soci閠閟 cot閑s en bourse que pour ce qui est des services rendus au march?boursier.

B. POLITIQUE FINANCI萊E

10. Des efforts sont faits dans le cadre de la strat間ie de d閜enses ?moyen terme pour assainir les finances publiques par des mesures visant ?accro顃re les recettes des secteurs non p閠roliers et ?restructurer les d閜enses. L'objectif fondamental est d'閝uilibrer le budget d'ici ?2006.

11. Les mesures envisag閑s du c魌?des d閜enses et du c魌?des recettes permettront au gouvernement de faire face aux pressions qui s'annoncent, et en particulier aux co鹴s du d閟engagement de l'蓆at dans le cadre de la privatisation des entreprises du secteur public, au co鹴 initial du syst鑝e de retraite anticip閑 qui doit 阾re mis en place et aux co鹴s qu'impliquent les besoins croissants du pays en mati鑢e de sant?et d'閐ucation. Le gouvernement s'efforce en outre de contenir les d閜enses en maintenant le gel des recrutements dans la fonction publique et en surveillant la structure des salaires relatifs. Mais il n'ignore pas que la fonction publique doit rester un employeur int閞essant pour y attirer des agents hautement qualifi閟 et comp閠ents de fa鏾n ?ne pas 閞oder la capacit?de l'蓆at ?jouer un r鬺e efficace dans l'閏onomie.

12. La situation de la balance des paiements devrait 間alement 関oluer favorablement en 2000 et dans les ann閑s suivantes. Toutefois, les autorit閟 sont conscientes que la position ext閞ieure du pays d閜end de l'関olution des cours mondiaux du p閠role et de l'aluminium. Sur la base des projections de prix des Perspectives 閏onomiques mondiales du FMI, les prix ? l'exportation du p閠role bahre飊ite devraient enregistrer un mouvement de reprise initial pour atteindre 23 dollars EU le baril avant de se stabiliser aux alentours de 17,5 dollars le baril. Si l'accord actuel concernant le gisement d'Abu Saafa est maintenu et si la production du gisement d'Awali diminue de 1 pour cent par an, les recettes li閑s aux exportations de p閠role et de produits p閠roliers devraient atteindre quelque 3 milliards de dollars. Avec la poursuite de la politique de diversification, les exportations devraient progresser d'environ 4 pour cent par an. Les efforts d閜loy閟 en vue d'assainir les finances publiques et de promouvoir les investissements du secteur priv?dans les activit閟 ax閑s sur l'exportation se traduiront par une am閘ioration importante de la position ext閞ieure du pays.

13. La conduite de la politique mon閠aire reste ax閑 sur le rattachement de fait qui existe entre la monnaie nationale et le dollar EU. Cette politique, conjugu閑 ? la supervision prudente et efficace du syst鑝e financier, a contribu??maintenir l'inflation et les taux d'int閞阾 ?un bas niveau, qui correspond aux niveaux pr関alant aux 蓆ats-Unis.

C. TRANSPARENCE

14. Il est indispensable d'attirer les investissements 閠rangers directs et de promouvoir le secteur priv? pour maintenir le pays dans la voie d'une croissance durable. Dans ce contexte, la transparence est une condition sine qua non pour instaurer un environnement porteur pour le secteur priv?

15. Afin d'am閘iorer la transparence, des efforts sont faits pour produire en temps voulu des statistiques de qualit? sur la situation de l'閏onomie et du march?du travail.