- accueil
- domaines
- examens des politiques commerciales
- liste des Membres examin閟
- communiqu?de presse
COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/142
16 novembre 2000
Japon: novembre 2000
Il semble que le Japon s'extirpe lentement d'une situation 閏onomique grave, et, d'apr鑣 un nouveau rapport de l'OMC sur la politique commerciale du Japon, l'actuelle 閎auche de redressement pourrait g閚閞er une augmentation du PIB r閑l d'environ 1 pour cent en 2000. Apr鑣 une croissance n間ative de 2,5 pour cent en 1998, ann閑 pendant laquelle le Japon 閠ait la seule 閏onomie industrialis閑 en r閏ession, les d閜enses publiques sont devenues un facteur de croissance positive, de m阭e que les exportations nettes, en raison, pour une part, du caract鑢e ouvert du syst鑝e commercial multilat閞al. Le gouvernement pr関oit que la croissance du PIB r閑l, qui s'est redress?de 0,2 pour cent en 1999, se situera aux alentours de 1 pour cent en 2000. Elle a atteint un taux annuel de 4,2 pour cent pendant le deuxi鑝e trimestre de 2000.
R閒ormes structurelles: la cl?du redressement 閏onomique du Japon
D'apr鑣 le rapport, le gouvernement a cherch??revitaliser l'閏onomie au moyen d'une politique macro-閏onomique expansionniste associ閑 ?des r閒ormes structurelles. Mais l'opinion selon laquelle un redressement 閏onomique durable n'est possible qu'au moyen de r閒ormes structurelles plus audacieuses qui favorisent la concurrence est en train de gagner du terrain.
Le rapport de l'OMC ainsi qu'une d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement japonais serviront de base ? l'examen de la politique commerciale du Japon auquel l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC proc閐era les 14 et 16 novembre.
Le rapport indique que la d閞間lementation, 閘閙ent essentiel de la r閒orme structurelle, peut faire tomber les co鹴s et les prix aux niveaux mondiaux, stimulant ainsi la demande et la croissance. D'apr鑣 le rapport, l'intervention 閏onomique a 閠?r閐uite dans plusieurs secteurs, en particulier les services financiers, les t閘閏ommunications et le commerce de d閠ail. La Commission des pratiques commerciales loyales (FTC) a 間alement pris des mesures pour accro顃re la concurrence. Ces 閘閙ents s'ajoutent au fait que le Japon a stimul?la concurrence en lib閞alisant davantage son r間ime de commerce ext閞ieur et de l'investissement, en partie conform閙ent ?ses engagements dans le cadre de l'OMC.
Le rapport de l'OMC souligne que, depuis le dernier examen effectu?en 1998, le Japon n'a apport?aucun changement important ?sa politique commerciale, ?l'exception de ceux qui concernent le cadre r間lementaire des services financiers et que l'on d閚omme Big Bang. Parmi les priorit閟 du pays en mati鑢e de politique commerciale, il faut citer le renforcement du syst鑝e commercial multilat閞al. Le Japon demeure 間alement d閠ermin??promouvoir la d閞間lementation et l'am閘ioration de la transparence. En t閙oigne, pour ce qui est du premier point, l'adoption par le Cabinet en avril 2000 d'un programme triennal r関is?pour la promotion de la d閞間lementation dans certains secteurs, dont les services financiers, les t閘閏ommunications, l'閚ergie, les transports et la distribution. Une d閏ision du Cabinet de juillet 1999 portant sur la socio-閏onomie et les politiques id閍les pour le renouveau 閏onomique invite ? 閠ablir des march閟 閝uitables et la souverainet?du consommateur d'une mani鑢e transparente.
Au cours de la p閞iode vis閑 par l'examen, le Japon a r間uli鑢ement particip?aux activit閟 de l'OMC. Il a eu largement recours au m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC, ayant 閠?partie ?quatre diff閞ends, trois en qualit?de plaignant et un en qualit?de d閒endeur.
Le rapport indique 間alement qu'en rupture par rapport ? la situation ant閞ieure, les accords de libre-閏hange r間ionaux semblent ?pr閟ent susciter un plus grand int閞阾 au Japon; plus concr鑤ement, un accord avec Singapour est actuellement 閠udi?conjointement par les deux gouvernements, et des organismes parapublics au Japon et en Cor閑 examinent la possibilit?de conclure un accord de libre-閏hange entre les deux pays. Selon les autorit閟, ces initiatives r間ionales et bilat閞ales n'affaibliront pas l'engagement du Japon en faveur du syst鑝e commercial multilat閞al.
Le Japon a continu?de lib閞aliser le r間ime du commerce ext閞ieur et celui de l'investissement, essentiellement dans le cadre des r閒ormes r間lementaires de vaste port閑 qu'il a entreprises. Cependant, on trouve encore des mesures susceptibles de fausser notablement la concurrence dans certains secteurs, notamment l'agriculture et certains services.
Les droits de douane constituent le principal instrument de la politique commerciale du Japon. La plupart des importations vers le Japon sont soit en franchise de droits, soit soumises ?des taux de droits peu 閘ev閟. Au cours de l'exercice fiscal 2000, la moyenne simple des taux de droits NPF appliqu閟 閠ait de 6,5 pour cent; ce chiffre devrait descendre ?6,3 pour cent une fois que les r閐uctions tarifaires d閏oulant du Cycle d'Uruguay seront pleinement mises en uvre, d'ici ?2009. Pr鑣 de 99 pour cent des lignes tarifaires sont consolid閑s et, le plus fr閝uemment, les taux de droits appliqu閟 correspondent aux taux consolid閟, ce qui conf鑢e un degr?de pr関isibilit?閘ev?au tarif douanier du pays. Parall鑜ement, les droits autres qu'ad valorem constituent une caract閞istique importante du tarif, notamment dans l'agriculture; ils repr閟entaient 6,9 pour cent de l'ensemble des lignes au cours de l'exercice fiscal 2000. Ces droits de douane sont clairement indiqu閟 dans le Tarif douanier du Japon, mais ils peuvent masquer des 閝uivalents ad valorem (EAV) 閘ev閟. Par souci de transparence, les autorit閟 japonaises ont communiqu?au Secr閠ariat des estimations d'EAV pour plus des deux tiers de ces droits; les EAV concernant les droits restants ne sont pas disponibles faute d'importations, ce qui pourrait donner ?penser que les taux sont prohibitifs et que le taux de droit NPF appliqu?moyen est sous-estim? Les estimations d'EAV dont on dispose montrent que sur les 100 taux de droits les plus 閘ev閟, 90 avaient des 閝uivalents ad valorem (EAV) allant de 40,1 pour cent ? 983,7 pour cent. Le Japon a ouvert des contingents tarifaires pour environ 200 produits agricoles; la r閜artition de ces contingents varie selon les produits et peut 阾re complexe.
Dans le domaine de l'agriculture, le Japon est en train de passer d'un r間ime de soutien des prix ?un r間ime de soutien des revenus. Cela 閠ant, le secteur demeure relativement bien prot間?de la concurrence 閠rang鑢e. Les droits de douane moyens applicables aux importations de produits agricoles restent 閘ev閟, les contingents tarifaires peuvent 阾re complexes, et un certain nombre de ces produits b閚閒icient d'un soutien interne. En cons閝uence, le niveau global de l'aide des pouvoirs publics ?l'agriculture (tel qu'il est mesur? par des 関aluations du soutien ?la production et ?la consommation) est bien sup閞ieur ?la moyenne de l'OCDE.
En juillet 1999, le Japon a promulgu?une nouvelle Loi fondamentale concernant les produits alimentaires, l'agriculture et les zones rurales, afin de faire face aux importants changements 閏onomiques et sociaux qui affectent l'agriculture et de d閒inir l'orientation future de la politique agricole. La nouvelle loi s'appuie sur quatre principes fondamentaux: la stabilit?de l'approvisionnement en denr閑s alimentaires, le r鬺e multifonctionnel effectif de l'agriculture, le d関eloppement durable de l'agriculture et le d関eloppement des zones rurales.
Le rapport indique que le secteur manufacturier a toujours 閠?beaucoup plus expos??la concurrence internationale que les autres secteurs. Les droits de douane appliqu閟 aux produits manufactur閟 sont en g閚閞al bas, il existe peu d'obstacles non tarifaires, et le secteur re鏾it relativement peu d'aides financi鑢es ou autres de la part de l'蓆at.
La part du PIB d閠enue par les services au Japon a augment?pour s'閠ablir ?environ 65 pour cent. Les fournisseurs de services japonais ont b閚閒ici?d'une protection contre la concurrence 閠rang鑢e par le biais non pas tant de mesures ?la fronti鑢e que de r間lementations int閞ieures et le rapport de l'OMC souligne 間alement que le Japon s'est de plus en plus pr閛ccup?de d閞間lementer ce secteur et que la lib閞alisation des services financiers est l'un des pivots des r閏ents efforts d閜loy閟 en mati鑢e de r閒orme structurelle. Dans le m阭e temps, le Japon a 間alement adopt?diverses mesures destin閑s ? promouvoir la poursuite de la d閞間lementation dans le secteur des t閘閏ommunications.
Les perspectives 閏onomiques 閠ant apparemment meilleures, le risque est peut-阾re que le Japon se montre moins d閠ermin??poursuivre les r閒ormes structurelles, compromettant ainsi le caract鑢e durable du redressement. De fait, on a vu r閏emment certains signes de baisse de la fi鑦re des r閒ormes. N閍nmoins, le gouvernement a apparemment la ferme intention d'intensifier les r閒ormes r間lementaires et autres qui visent ?supprimer les 閘閙ents qui faussent la concurrence.
Notes ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement vis閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le Japon seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 14 et 16 novembre 2000. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Japon, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um? des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bangladesh (1992 et 2000), Bahre飊 (2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996 et 1998), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995 et 1998), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993), Pologne (1993), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991 et 1996), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
haut de page
Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
JAPON
Rapport du Secr閠ariat Observations
r閏apitulatives
Environnement 閏onomique
Il semble que le Japon s'extirpe lentement d'une situation 閏onomique grave; le PIB r閑l a augment?de 0,2 pour cent en 1999 et a donn?de nouveaux signes d'am閘ioration au cours du premier semestre 2000. Cette 閎auche de redressement fait suite ?une croissance n間ative de 2,5 pour cent en 1998, ann閑 o?le Japon 閠ait la seule 閏onomie industrialis閑 en r閏ession. Cette contraction 閠ait principalement due ?la chute brutale des investissements des entreprises et de la consommation priv閑, qui d閚otait une r関ision ?la baisse des anticipations. La chute des investissements des entreprises correspondait 間alement ?un exc鑣 de capitaux, en grande partie financ閟 par la dette, qui poussait les entreprises ?restreindre leurs investissements dans le cadre de leurs efforts de restructuration. La chute de la consommation priv閑 閠ait aussi due, entre autres choses, au fait que le revenu disponible des m閚ages 閠ait presque statique et que la p閞ennit?du r間ime des retraites et du syst鑝e de s閏urit?sociale apparaissait incertaine. Les d閜enses publiques ont 閠?un facteur de croissance positive en 1998, de m阭e que les exportations nettes, en raison, pour une part, du caract鑢e ouvert du syst鑝e commercial multilat閞al. La croissance a 閠?ult閞ieurement stimul閑 en 1998 par une recrudescence des investissements publics, correspondant ?la mise en uvre de projets de travaux publics ?la suite du train de mesures budg閠aires adopt?en avril 1998; puis, l'adoption d'un train de mesures budg閠aires suppl閙entaire en novembre 1998 a provoqu?une forte augmentation des travaux publics en 1999. Le gouvernement pr関oit que la croissance du PIB r閑l, qui s'est redress?de 0,2 pour cent en 1999, se situera aux alentours de 1 pour cent en 2000. L'inflation des prix ?la consommation a 閠? quasiment inexistante, s'閠ablissant ?0,6 pour cent en 1998 et ?-0,3 pour cent en 1999. Le taux de ch鬽age a continu?d'augmenter, atteignant 4,7 pour cent en 1999, soit son niveau le plus 閘ev?depuis quatre d閏ennies, encore qu'il y ait certains signes d'am閘ioration.
Le gouvernement a cherch??revitaliser l'閏onomie au moyen d'une politique macro-閏onomique expansionniste associ閑 ?des r閒ormes structurelles. Mais ?cet 間ard, la politique financi鑢e atteint peut-阾re ses limites: la Banque du Japon, abandonnant sa politique de taux d'int閞阾 nuls, a r閏emment relev?de 0,25 pour cent l'un de ses taux ?court terme; le d閒icit budg閠aire atteint presque 10 pour cent du PIB et la dette publique se situe aux alentours de 130 pour cent du PIB. Parall鑜ement, l'opinion selon laquelle un redressement 閏onomique durable n'est possible qu'au moyen de r閒ormes structurelles plus audacieuses qui favorisent la concurrence est en train de gagner du terrain.
蒷閙ent essentiel de la r閒orme structurelle, la d閞間lementation peut faire tomber les co鹴s et les prix aux niveaux mondiaux, stimulant ainsi la demande et la croissance. L'intervention 閏onomique a 閠? r閐uite dans plusieurs secteurs, en particulier les services financiers, les t閘閏ommunications et le commerce de d閠ail. Parall鑜ement, le Japon a d? lutter contre la menace pour le redressement 閏onomique que repr閟entait la fragilit?du syst鑝e financier. La r閒orme structurelle comporte un autre 閘閙ent, ? savoir la restructuration des entreprises visant ? corriger plusieurs d閟閝uilibres qui ont amenuis? leurs b閚閒ices; ces d閟閝uilibres prennent la forme d'un exc鑣 de capitaux et de main-d'uvre, d'une dette ?long terme tr鑣 閘ev閑, et d'un financement inad閝uat des retraites. La Commission des pratiques commerciales loyales (FTC) a 間alement pris des mesures pour accro顃re la concurrence. Ces 閘閙ents s'ajoutent au fait que le Japon a stimul?la concurrence en lib閞alisant davantage son r間ime du commerce ext閞ieur et de l'investissement, en partie conform閙ent ?ses engagements dans le cadre de l'OMC.
Cadre et objectifs de la politique commerciale
Depuis le dernier examen effectu?en 1998, le Japon n'a apport?aucun changement important ?sa politique commerciale, ?l'exception de ceux qui concernent le cadre r間lementaire des services financiers. Parmi les priorit閟 du pays en mati鑢e de politique commerciale, il faut citer le renforcement du syst鑝e commercial multilat閞al.
Le Japon demeure d閠ermin??promouvoir la d閞間lementation et l'am閘ioration de la transparence. En t閙oigne, pour ce qui est du premier point, l'adoption par le Cabinet en avril 2000 d'un programme triennal r関is?pour la promotion de la d閞間lementation dans certains secteurs, dont les services financiers, les t閘閏ommunications, l'閚ergie, les transports et la distribution. Une d閏ision du Cabinet de juillet 1999 portant sur "la socio-閏onomie et les politiques id閍les pour le renouveau 閏onomique" invite ?閠ablir des march閟 閝uitables et la souverainet?du consommateur d'une mani鑢e transparente. R閏emment, quelques minist鑢es, notamment le Minist鑢e du commerce ext閞ieur et de l'industrie (MITI), ont 間alement pris des dispositions pour 関aluer les co鹴s et les avantages du commerce ext閞ieur et des mesures li閑s au commerce, y compris les r間lementations; ces 関aluations pourraient permettre d'閘aborer l'action gouvernementale en meilleure connaissance de cause et, si elles 閠aient publi閑s, de mieux informer le public.
Le Japon accorde au moins le traitement NPF ?tous les Membres de l'OMC. Au cours de la p閞iode vis閑 par l'examen, le Japon a r間uli鑢ement particip?aux activit閟 de l'OMC. Il a eu largement recours au m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC, ayant 閠?partie ?quatre diff閞ends, trois en qualit?de plaignant et un en qualit?de d閒endeur. Le Japon participe aux groupes de travail qui s'occupent de la politique de la concurrence et de l'investissement ainsi qu'?ceux qui sont charg閟 du commerce 閘ectronique et des march閟 publics.
En rupture par rapport ?la situation ant閞ieure, les accords de libre-閏hange r間ionaux semblent ?pr閟ent susciter un plus grand int閞阾 au Japon; plus concr鑤ement, un accord avec Singapour est actuellement 閠udi?conjointement par les deux gouvernements, et des organismes parapublics au Japon et en Cor閑 examinent la possibilit?de conclure un accord de libre-閏hange entre les deux pays. Selon les autorit閟, ces initiatives r間ionales et bilat閞ales n'affaibliront pas l'engagement du Japon en faveur du syst鑝e commercial multilat閞al. Le Japon, bien entendu, entretient depuis longtemps une relation bilat閞ale solide avec les 蓆ats-Unis; les arrangements conclus entre les deux pays portent actuellement sur plusieurs domaines du commerce ext閞ieur ou li閟 ?celui-ci. Le Japon a aussi des trait閟 bilat閞aux avec plusieurs pays sur l'investissement, la fiscalit?et la s閏urit? sociale, dont six ont 閠?conclus entre 1998 et le premier semestre de 2000.
Le Japon continue d'accorder un acc鑣 au march? pr閒閞entiel unilat閞al aux produits en provenance de certains pays en d関eloppement dans le cadre de son sch閙a de pr閒閞ences g閚閞alis閑s (sch閙a SGP).
Politique et pratiques commerciales Analyse par mesure
Le Japon a continu?de lib閞aliser le r間ime du commerce ext閞ieur et celui de l'investissement, essentiellement dans le cadre des r閒ormes r間lementaires de vaste port閑 qu'il a entreprises. Cependant, on trouve encore des mesures susceptibles de fausser notablement la concurrence dans certains secteurs, notamment l'agriculture et certains services. Reconnaissant la n閏essit?de faciliter davantage la concurrence, les autorit閟 consid鑢ent la mise en place d'une politique de la concurrence bien con鐄e comme une de leurs priorit閟 essentielles.
Les droits de douane constituent le principal instrument de la politique commerciale du Japon. La plupart des importations vers le Japon sont soit en franchise de droits, soit soumises ?des taux de droits peu 閘ev閟. Au cours de l'exercice fiscal 2000, la moyenne simple des taux de droits NPF appliqu閟 閠ait de 6,5 pour cent; ce chiffre devrait descendre ?6,3 pour cent une fois que les r閐uctions tarifaires d閏oulant du Cycle d'Uruguay seront pleinement mises en uvre, d'ici ?2009. Pr鑣 de 99 pour cent des lignes tarifaires sont consolid閑s et le plus fr閝uemment, les taux de droits appliqu閟 correspondent aux taux consolid閟, ce qui conf鑢e un degr?de pr関isibilit?閘ev?au tarif douanier du pays. Parall鑜ement, les droits autres qu'ad valorem constituent une caract閞istique importante du tarif, notamment dans l'agriculture; ils repr閟entaient 6,9 pour cent de l'ensemble des lignes au cours de l'exercice fiscal 2000. Ces droits de douane sont clairement indiqu閟 dans le tarif douanier du Japon, mais ils peuvent masquer des 閝uivalents ad valorem (EAV) 閘ev閟. Par souci de transparence, les autorit閟 japonaises ont communiqu?au Secr閠ariat des estimations d'EAV pour plus des deux tiers de ces droits; les EAV concernant les droits restants ne sont pas disponibles faute d'importations, ce qui pourrait donner ?penser que les taux sont prohibitifs et que le taux de droit NPF appliqu?moyen est sous-estim? Les estimations d'EAV dont on dispose montrent que sur les 100 taux de droits les plus 閘ev閟, 90 avaient des 閝uivalents ad valorem (EAV) allant de 40,1 pour cent ? 983,7 pour cent. Le Japon a ouvert des contingents tarifaires pour environ 200 produits agricoles; la r閜artition de ces contingents varie selon les produits et peut 阾re complexe.
Le Japon a peu de mesures non tarifaires ?la fronti鑢e; celles qui sont actuellement appliqu閑s consistent en quelques prohibitions ?l'importation, licences d'importation et restrictions quantitatives ? l'importation (sur le poisson et la soie par exemple). Les importations de certaines marchandises sont soumises ?des prescriptions en mati鑢e de licence afin de garantir la s閏urit?nationale, de prot間er la sant? et le bien-阾re des consommateurs, ou de pr閟erver les v間閠aux, les animaux et l'environnement. Comme pour les contingents tarifaires, certains aspects du syst鑝e de contingents d'importation peuvent 阾re complexes.
Le Japon a rarement eu recours aux mesures ad hoc, comme les droits compensateurs, les droits antidumping et les mesures de sauvegarde d'urgence, encore qu'il ait utilis?des mesures de sauvegarde sp閏iales dans le domaine de l'agriculture.
Le Japon maintient certains contr鬺es ?l'exportation pour des raisons de s閏urit?nationale et de s閏urit? publique et pour garantir des approvisionnements int閞ieurs ad閝uats en certains produits agricoles et autres produits primaires. Le Japon n'a pas notifi?de subventions ?l'exportation ?l'OMC, indiquant qu'il n'y en avait pas. Des m閏anismes de financement, d'assurance et de garanties ?l'exportation et de ristourne de droits peuvent 阾re utilis閟.
Les pouvoirs publics, aux niveaux central et local, accordent diverses formes d'assistance ?certains secteurs, notamment l'agriculture. Certains types d'importations (et d'investissement) b閚閒icient d'une assistance, sous la forme d'all間ements fiscaux et de pr阾s ? faible taux d'int閞阾, ce qui constitue une anomalie int閞essante.
Depuis l'examen pr閏閐ent, le Japon a apport?plusieurs modifications importantes au r間ime relatif ? l'investissement 閠ranger direct (IED). Il s'agit notamment des points suivants: introduction de la notification ex post pour les activit閟 extractives (au lieu de la notification pr閍lable) et suppression des obligations de notification lorsque les soci閠閟 閠rang鑢es font 関oluer leurs activit閟 vers des secteurs pour lesquels la notification pr閍lable n'est pas obligatoire; suppression des limites ?la participation 閠rang鑢e au capital dans certains types d'op閞ateurs de t閘閏ommunications, ?l'exception de la Nippon Telegraph and Telephone Corporation (NTT); et abrogation en juin 1999 des r間lementations sur l'investissement 閠ranger et sur l'emploi de personnel non japonais dans le secteur de la t閘関ision par c鈈le. Bien qu'un projet notifi?d'apport d'IED puisse 阾re rejet?par le gouvernement, les autorit閟 indiquent que cela ne s'est pas produit depuis 1997. Les entr閑s d'IED ont consid閞ablement augment?au cours des deux derni鑢es ann閑s mais sont encore basses au regard des normes de l'OCDE; alors que le Japon repr閟ente la deuxi鑝e 閏onomie de l'OCDE par ordre d'importance, il occupe la dix-neuvi鑝e place pour ce qui est des entr閑s d'IED, ce qui tranche par rapport au fait qu'il constitue l'une des principales sources dans ce domaine.
En ce qui concerne les march閟 publics vis閟 par l'Accord sur les march閟 publics, aucune pr閒閞ence n'est accord閑 aux fournisseurs nationaux. La part de la valeur totale des march閟 publics d閠enue par les fournisseurs 閠rangers 閠ait de 5,7 pour cent en 1998 (contre 4,6 pour cent en 1997); il semble que cette part soit nettement plus faible dans le cas des march閟 de travaux publics, qui ont constitu?un 閘閙ent essentiel des r閏ents trains de mesures d'incitation budg閠aires.
Le Japon continue de mettre ses normes en conformit?avec les normes internationales; il a 間alement pris d'autres dispositions pour faire en sorte que les r閟ultats des essais et les 関aluations de la conformit?effectu閟 ?l'閠ranger soient accept閟.
Le Japon continue de participer aux d閎ats multilat閞aux et r間ionaux qui concernent des accords visant ? promouvoir l'harmonisation internationale des r間imes de protection des droits de propri閠?intellectuelle.
Le Programme triennal pour la promotion de la d閞間lementation, tel qu'il a 閠?r関is?en avril 2000, vise, entre autres choses, ?cr閑r une 閏onomie japonaise "libre et 閝uitable" pleinement ouverte ?la communaut?internationale. En outre, en vue d'accro顃re la transparence de la politique gouvernementale et des mesures connexes, le Japon a mis en place, en mars 1999, un syst鑝e d'avis et d'observations ("observations du public") ? utiliser avant d'adopter ou de r関iser une r間lementation. Ce programme contient 間alement des mesures visant ?accro顃re la concurrence, notamment la suppression d'un certain nombre d'exceptions ?la Loi antimonopole, principale loi du pays en mati鑢e de concurrence; le nombre d'exceptions dans le cadre de la Loi antimonopole (et d'autres lois) est donc tomb?de 89 en 1996 ?22 en 2000. Parall鑜ement, par suite de la l間鑢e augmentation de son budget et de son personnel, la Commission des pratiques commerciales loyales (FTC) a vu son r鬺e renforc? De plus, ?en juger par l'accroissement du nombre d'affaires qu'elle a eu ? conna顃re et de mesures qu'elle a prises, il semble que la FTC soit devenue plus agressive ?l'間ard des pratiques anticoncurrentielles des entreprises priv閑s; la majorit?de ces affaires portent sur des collusions en mati鑢e de soumission dans le cadre des march閟 publics. Cependant, la FTC est peut-阾re g阯閑 dans son fonctionnement par le fait qu'elle manque de ressources et de comp閠ences techniques pour diligenter les affaires complexes.
Politique commerciale Analyse par secteur
Dans le domaine de l'agriculture, le Japon est en train de passer d'un r間ime de soutien des prix ?un r間ime de soutien des revenus. Cela 閠ant, le secteur demeure relativement bien prot間?de la concurrence 閠rang鑢e. Les droits de douane moyens applicables aux importations de produits agricoles restent 閘ev閟, les contingents tarifaires peuvent 阾re complexes, et un certain nombre de ces produits b閚閒icient d'un soutien interne. En cons閝uence, le niveau global de l'aide des pouvoirs publics ?l'agriculture (tel qu'il est mesur? par des 関aluations du soutien ?la production et ?la consommation) est bien sup閞ieur ?la moyenne de l'OCDE, et a apparemment augment?depuis 1997. Le montant annuel moyen des transferts en faveur de l'agriculture durant les ann閑s 90 a d閜ass?la part du PIB d閠enue par l'agriculture, qui 閠ait en moyenne de 1,5 pour cent approximativement. La productivit?de l'agriculture japonaise demeure faible au regard des normes nationales.
En juillet 1999, le Japon a promulgu?une nouvelle Loi fondamentale concernant les produits alimentaires, l'agriculture et les zones rurales, afin de faire face aux importants changements 閏onomiques et sociaux qui affectent l'agriculture et de d閒inir l'orientation future de la politique agricole. La nouvelle loi s'appuie sur quatre principes fondamentaux: la stabilit?de l'approvisionnement en denr閑s alimentaires, le r鬺e multifonctionnel effectif de l'agriculture, le d関eloppement durable de l'agriculture et le d関eloppement des zones rurales. En vue de mettre en uvre l'orientation politique 閚onc閑 dans la nouvelle loi, le Cabinet a arr阾?un plan en mars 2000. Celui-ci pr関oit diverses mesures, dont certaines ont d閖?閠?mises en uvre; elles incluent la r閒orme de la politique des prix en ce qui concerne le bl?et l'introduction de versements directs aux agriculteurs des r間ions de collines et de montagnes. Le Plan contient 間alement des lignes directrices pour atteindre un taux d'autonomie alimentaire de 45 pour cent (en termes de calories) d'ici ?2010 (contre 40 pour cent en 1998).
Le secteur manufacturier a toujours 閠?beaucoup plus expos??la concurrence internationale que les autres secteurs (?l'exception des pr閜arations alimentaires, du tabac, des boissons alcooliques, des textiles, des chaussures et des coiffures, ainsi que du cuir et des articles en cuir). Les droits de douane appliqu閟 aux produits manufactur閟 sont en g閚閞al bas, il existe peu d'obstacles non tarifaires, et le secteur re鏾it relativement peu d'aides financi鑢es ou autres de la part de l'蓆at. N閍nmoins, le secteur manufacturier, ? la diff閞ence de l'agriculture, a 閠?le moteur du d関eloppement rapide du pays, fond?sur les exportations, au cours des 50 derni鑢es ann閑s. C'est particuli鑢ement vrai des automobiles, de la robotique, des magn閠oscopes, des appareils photo et des jeux vid閛, autant de domaines dans lesquels le gouvernement a jou?un r鬺e tr鑣 mineur, mis ?part le fait de participer activement ?la lib閞alisation du commerce multilat閞al. Cependant, comme dans la plupart des autres pays industrialis閟, la part du PIB d閠enue par le secteur manufacturier a r間uli鑢ement baiss? en 1998, elle repr閟entait 23,5 pour cent du PIB contre 24,4 pour cent en 1997.
La part du PIB d閠enue par les services au Japon a augment?pour s'閠ablir ?environ 65 pour cent. Les fournisseurs de services japonais ont b閚閒ici?d'une protection contre la concurrence 閠rang鑢e par le biais non pas tant de mesures ?la fronti鑢e que de r間lementations int閞ieures (notamment r間ime de licences et restrictions ?l'investissement 閠ranger), d'une prise de participation de l'蓆at dans certains cas et de pratiques anticoncurrentielles des entreprises priv閑s. Reconnaissant l'importance croissante des services, aussi bien pour les consommateurs qu'en tant que facteur d閠erminant de la comp閠itivit? internationale, le Japon s'est de plus en plus pr閛ccup?de d閞間lementer ce secteur tout en renfor鏰nt les lois relatives ?la concurrence et leur mise en uvre. Le co鹴 閘ev?des services et d'autres moyens de production peut 阾re un facteur incitant les entreprises japonaises ?se relocaliser ? l'閠ranger.
La lib閞alisation des services financiers est l'un des pivots des r閏ents efforts d閜loy閟 en mati鑢e de r閒orme structurelle; le Japon a continu?de progresser dans la mise en uvre du programme de lib閞alisation 閠abli en 1997. Couramment d閚omm閑s Big Bang, ces r閒ormes ont pour objet de cr閑r un syst鑝e financier libre, 閝uitable et global en permettant notamment aux entreprises de fournir divers types de services financiers au-del?des fronti鑢es existantes entre institutions financi鑢es (?savoir, les banques, les compagnies d'assurance ou les maisons de titre), et en ouvrant la porte aux institutions 閠rang鑢es qui souhaitent exercer leurs activit閟 au Japon. Il est bien possible que l'arriv閑 des institutions 閠rang鑢es ait donn?un nouvel 閘an ?la restructuration du syst鑝e financier et des entreprises. La lib閞alisation du secteur financier cr閑 間alement de nouvelles possibilit閟 pour l'閜argne des m閚ages, tels que les fonds communs de placement, en pleine expansion, plus enclins ?investir dans des entreprises nouvelles et en croissance rapide. La lib閞alisation du secteur financier pourra donc probablement contribuer ?une r閜artition plus efficiente de l'閜argne.
Parall鑜ement, le Japon a d?lutter contre la menace pour le redressement 閏onomique que repr閟entait la fragilit? du syst鑝e financier. Il a donc pris des dispositions pour recapitaliser le syst鑝e bancaire. Plus concr鑤ement, la l間islation de 1998 a permis de d間ager 60 billions de yen (12 pour cent du PIB) pour r間ler le probl鑝e des pr阾s non productifs: certaines institutions insolvables ont 閠?ferm閑s, deux grandes banques ont 閠?temporairement nationalis閑s (dont l'une a 閠?ensuite vendue ?une banque 閠rang鑢e), et beaucoup d'autres ont b閚閒ici?de fortes injections de capitaux publics. Les responsabilit閟 en mati鑢e de r間lementation et de supervision des banques ont 閠?transf閞閑s du Minist鑢e des finances ?une nouvelle institution, l'Agence des services financiers (ASF) et son organisme de tutelle, la Commission de la reconstruction financi鑢e (CRF). Les normes en mati鑢e de constitution de provisions ont 間alement 閠? rendues plus strictes. Tandis que le Japon semble avoir r閡ssi ?r間ler les probl鑝es du secteur bancaire, certaines compagnies d'assurance sur la vie sont encore menac閑s de faillite et sont donc de plus en plus vis閑s par l'activit?r間lementaire de l'ASF.
Le Japon a 間alement adopt?diverses mesures destin閑s ? promouvoir la poursuite de la d閞間lementation dans le secteur des t閘閏ommunications, notamment: la suppression des restrictions en mati鑢e de participation 閠rang鑢e au capital social de certains types de fournisseurs de services de t閘閏ommunication et de services de t閘関ision par c鈈le; la suppression de l'autorisation obligatoire en ce qui concerne les tarifs appliqu閟 ?l'utilisateur final; l'adoption d'une r間lementation fixant un niveau plafond pour certains tarifs appliqu閟 ?l'utilisateur final; et une modification en mai 2000 de la Loi sur le commerce des services de t閘閏ommunication 閠ablissant un cadre destin??mettre en place un syst鑝e d'閠ablissement des co鹴s diff閞entiels ?long terme. N閍nmoins, comme l'a indiqu?la FTC, le march?japonais des t閘閏ommunications demeure monopolistique, et les prix de certains services sont encore 閘ev閟 au regard des normes constat閑s dans les pays d関elopp閟. Par exemple, en mars 2000, les tarifs d'acc鑣 au r閟eau Internet pour 40 heures en dehors des p閞iodes de pointe 閠aient plus 閘ev閟 que dans la plupart des pays membres de l'OCDE; ces tarifs 閘ev閟 ont tendance ? d閏ourager l'utilisation d'Internet et la diffusion des technologies de l'information, ce qui nuit au d関eloppement du commerce 閘ectronique.
? mesure que progresse la d閞間lementation, des pr閛ccupations sont apparues quant ?l'ad閝uation et l'efficacit?de la politique de la concurrence en ce qui concerne d'autres secteurs des services nonobstant le renforcement r閏ent des lois sur la concurrence et de leur application. En particulier, plusieurs secteurs, notamment les transports maritimes et a閞iens, 閏happent aux disciplines de la Loi antimonopole.
Perspectives
L'閏onomie japonaise pr閟ente des signes de redressement. Pouss? par l'investissement public, le PIB r閑l a cr?au cours du deuxi鑝e trimestre de 2000 ?un taux annuel de 4,2 pour cent. Mais les investissements des entreprises, apr鑣 avoir fortement augment?au cours du premier trimestre de 2000, en partie en raison d'une hausse de la rentabilit?des entreprises, ont quelque peu baiss?au cours du deuxi鑝e trimestre, malgr?un accroissement de la rentabilit? Les tendances r閏entes assez floues de la consommation et de l'investissement priv閟, jointes au niveau actuellement 閘ev?du ch鬽age (qui explique en partie que les consommateurs japonais h閟itent ? d閜enser), ?la pression ?la baisse persistante qui s'exerce sur les prix, et au d閏lin des exportations nettes, ne permettent pas de se prononcer avec certitude sur la vigueur et la durabilit?du redressement. Le raffermissement du yen, qui s'est consid閞ablement appr閏i?par rapport au dollar EU et ?l'euro depuis le milieu de 1998, pourrait provoquer une chute suppl閙entaire des exportations nettes, ce qui risquerait d'affaiblir le redressement. En d閏idant de mettre fin, en ao鹴 2000, ?sa politique des taux d'int閞阾 nuls, la Banque du Japon a sans doute tenu compte de l'impact probable de cette d閏ision, non seulement sur le taux de change, mais aussi sur le syst鑝e financier et sur les d閜enses des consommateurs et l'investissement. N閍nmoins, en raison des doutes persistants quant ?la vigueur du redressement 閏onomique, le gouvernement envisagerait un autre train de mesures d'incitation budg閠aires, quoique de bien moindre envergure que les deux pr閏閐ents (novembre 1998 et 1999), qui repr閟entaient un montant de 18 billions de yen.
Les perspectives 閏onomiques 閠ant apparemment meilleures, le risque est peut-阾re que le Japon se montre moins d閠ermin??poursuivre les r閒ormes structurelles, compromettant ainsi le caract鑢e durable du redressement. De fait, on a vu r閏emment certains signes de baisse de la fi鑦re des r閒ormes (par exemple, l'adoption d'un r間ime fiscal consolid?remise ?plus tard; les retards dont souffre la r閒orme des retraites; les deux ans de retard du projet de suppression du dispositif de s閏urit?en mati鑢e de d閜魌s bancaires et le fait que, jusqu'ici, aucune licence n'a 閠?accord閑 aux groupes non financiers qui souhaitent entreprendre des activit閟 bancaires). N閍nmoins, le gouvernement a apparemment la ferme intention d'intensifier les r閒ormes r間lementaires et autres qui visent ?supprimer les 閘閙ents qui faussent la concurrence. ?cet 間ard, sa d閏ision r閏ente d'abandonner le projet de renflouer une grosse soci閠?de vente au d閠ail lourdement endett閑 constitue un signe positif. Dans l'ensemble, le secteur priv?a fortement incit?le gouvernement ?poursuivre rapidement dans la voie des r閒ormes.
Tout en continuant d'ouvrir son march?au niveau multilat閞al, le Japon semble participer de plus en plus ?des arrangements r間ionaux, notamment l'APEC, et tisse des liens avec le groupement form?de l'ANASE, de la Chine et de la Cor閑 (ANASE + 3 (Japon inclus)). Le Japon explore 間alement la voie des accords de libre-閏hange bilat閞aux, alors qu'il avait 関it?ce type d'arrangement dans le pass? Il importe que ces arrangements r間ionaux et bilat閞aux ne soient pas conclus au d閠riment de l'attachement que le Japon a toujours manifest??l'間ard du syst鑝e commercial multilat閞al.
haut de page
Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
JAPON
Rapport du gouvernement Partie II
ENVIRONNEMENT COMMERCIAL ET 蒀ONOMIQUE
ENVIRONNEMENT 蒀ONOMIQUE
L'閏onomie japonaise a 閠?touch閑 par la r閏ession au printemps 1997, mais elle est sortie de cette mauvaise passe vers le printemps 1999 gr鈉e ?l'application de diff閞entes mesures comme des d閜enses additionnelles d'investissement public, une r閐uction de l'imp魌 sur le revenu, une politique mon閠aire d'accompagnement et des mesures visant ?stabiliser le syst鑝e financier. Depuis lors, l'activit?閏onomique n'a cess?de progresser ?un rythme mod閞? La reprise 閏onomique en Asie a 間alement contribu??l'am閘ioration de la situation apr鑣 le deuxi鑝e semestre de 1999. Lors du processus de reprise, la production industrielle et les b閚閒ices des soci閠閟 ont augment??mesure que l'ajustement des stocks avan鏰it. Ces progr鑣 ont permis la mise en place de conditions favorables ?la reprise des investissements productifs d鑣 la fin de 1999. Les exportations continuent de cro顃re en raison de la bonne conjoncture 閏onomique en Asie, aux 蓆ats-Unis et en Europe. Les importations, notamment celles qui proviennent d'Asie, sont en augmentation.
Bien que la situation de l'emploi reste pr閛ccupante avec un taux de ch鬽age toujours 閘ev? le nombre d'heures suppl閙entaires ouvr閑s et d'offres d'emploi a augment? Le secteur priv?a moins l'impression qu'il y a une situation de sureffectif m阭e si ce sentiment est encore assez r閜andu. Par ailleurs, dans le secteur des m閚ages, la consommation priv閑 n'affiche pas encore nettement une tendance ascendante bien que le mouvement de baisse des revenus touche ?son terme. En r閟um? le Japon conna顃 une l間鑢e am閘ioration de sa situation 閏onomique, mais n'est toujours pas engag? dans la voie d'une reprise autonome.
Le gouvernement japonais continuera de prendre des mesures de gestion 閏onomique et budg閠aire ax閑s sur la relance et agira de mani鑢e ?parvenir ?une reprise autonome, en tenant d鹠ent compte de la tendance de l'閏onomie. Il 閘aborera un nouvel ensemble de mesures en vue de mettre en uvre le Plan pour le renouveau du Japon.
En ce qui concerne la situation financi鑢e, la politique mon閠aire a dans l'ensemble continu?d'accompagner la conjoncture. Une politique des taux d'int閞阾 nuls 閠ait en place depuis f関rier 1999, mais le 11 ao鹴 2000, l'objectif du taux de l'argent au jour le jour a 閠?port??environ 0,25 pour cent en moyenne. Les taux d'int閞阾 ?long terme ont 閠?inf閞ieurs ?2 pour cent hormis en f関rier 1999. Les taux d'int閞阾 ?court terme qui 閠aient rest閟 stables, n'enregistrant qu'une hausse temporaire due aux probl鑝es li閟 au passage ?l'an 2000, ont quelque peu augment??partir du mois d'ao鹴 2000. La masse mon閠aire (M2 + certificats de d閜魌) a enregistr? une hausse d'environ 2,0 ?3,0 pour cent en variation annuelle de f関rier ?juillet 2000. La politique mon閠aire d'accompagnement a contribu??la reprise 閏onomique en stimulant l'investissement dans les secteurs du logement et de l'閝uipement tandis que la demande de monnaie du secteur priv?est rest?faible. Par ailleurs, les cours des valeurs mobili鑢es, qui affichaient pourtant une tendance ?la hausse gr鈉e ? la dissipation des inqui閠udes sur le syst鑝e financier et ?la persistance du redressement 閏onomique, ont enregistr?une baisse au milieu du mois d'avril 2000 sous l'influence entre autres choses des ajustements du cours des valeurs mobili鑢es aux 蓆ats-Unis, et ils sont rest閟 faibles.
En ce qui concerne l'関olution du taux de change entre le dollar et le yen de 1998 ?ao鹴 2000, le dollar s'est d閜r閏i? passant de 147,64 yen en ao鹴 1998 ? 101,25 yen en novembre 1999. Depuis le d閎ut de l'an 2000, le dollar s'est 閏hang??un cours compris dans une fourchette plus 閠roite, principalement entre 104 et 110 yen.
TENDANCES DU COMMERCE EXT蒖IEUR
Les donn閑s statistiques sur le commerce ext閞ieur montrent que l'exc閐ent commercial du Japon a augment?en 1997, apr鑣 quatre ann閑s de baisse cons閏utives, et a atteint un niveau record de 13,99 billions de yen en 1998. En 1999, les exportations et les importations ont diminu? mais le repli a 閠?plus marqu?pour les exportations, ce qui a provoqu?une baisse de l'exc閐ent commercial qui est tomb??12,28 billions de yen. Au premier semestre de 2000, les importations ont consid閞ablement progress?par suite du redressement de l'閏onomie japonaise et l'exc閐ent commercial s'est r閐uit de 4,6 pour cent.
La valeur totale des exportations a diminu?pendant deux ann閑s cons閏utives ?partir de 1998 en raison principalement de la crise 閏onomique qui a frapp?les pays d'Asie de l'Est. Au premier semestre de 2000, la valeur totale des exportations est remont閑.
La valeur totale des exportations en 1999 a 閠?de 47,55 billions de yen (soit une diminution de 6,1 pour cent par rapport ?1998).
Augmentation d'une ann閑 sur l'autre au premier semestre de 2000: +8,9 pour cent (par rapport au premier semestre de 1999).
Augmentation ou diminution de la valeur totale des exportations en 1999 sur une base r間ionale (par rapport ?1998):
Nouvelles 閏onomies industrielles (y compris la Cor閑, Singapour, Hong Kong et Taiwan) | +0,2 pour cent |
Chine | +1,4 pour cent |
Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) | +1,3 pour cent |
蓆ats-Unis | -5,6 pour cent |
Union europ閑nne (UE) | -9,2 pour cent |
Moyen-Orient | -31,3 pour cent |
La valeur totale des importations a aussi diminu?pendant deux ann閑s cons閏utives ?partir de 1998 en raison principalement de la crise 閏onomique au Japon et de l'appr閏iation du yen. Au premier semestre de 2000, la valeur totale des importations est remont閑.
La valeur totale des importations en 1999 a 閠?de 35,27 billions de yen (soit une diminution de 3,8 pour cent par rapport ?1998).
Augmentation d'une ann閑 sur l'autre au premier semestre de 2000: +13,7 pour cent (par rapport au premier semestre de 1999).
Augmentation ou diminution de la valeur totale des importations en 1999 sur une base r間ionale (par rapport ?1998):
Nouvelles 閏onomies industrielles | +9,2 pour cent |
Moyen-Orient | +3,6 pour cent |
ANASE | +1,3 pour cent |
Chine | +0,6 pour cent |
蓆ats-Unis | -13,0 pour cent |
UE | -4,6 pour cent |
La part des produits manufactur閟 dans le total des importations a aussi augment?de fa鏾n constante, atteignant en 1999 un niveau record de 62,5 pour cent (soit une augmentation de 12,3 points de pourcentage par rapport ?1990).
TENDANCES DE L'INVESTISSEMENT 蒚RANGER
D'apr鑣 les donn閑s du Minist鑢e des finances, les flux sortants d'investissement 閠ranger direct (IED) du Japon se sont 閘ev閟 ?7 439,0 milliards de yen pour l'exercice 1999, ce qui repr閟ente un accroissement de 42,6 pour cent par rapport ?l'exercice 1998. L'IED a fortement augment?apr鑣 la baisse (21,2 pour cent) enregistr閑 pendant l'exercice 1998. Les principales caract閞istiques des investissements directs r閍lis閟 ?l'閠ranger pendant l'exercice 1999 ont 閠?les suivantes:
(i) L'IED dans le secteur manufacturier 1999 a atteint 4 719,3 milliards de yen pendant l'exercice 1999, soit le triple du montant enregistr?pour 1998 (1 568,6 milliards de yen), ce qui est principalement d??plusieurs investissements importants notamment dans le secteur alimentaire. L'IED r閍lis?pendant l'exercice 1999 dans le secteur non manufacturier a diminu?de 900 milliards de yen, tombant ?2 698,8 milliards de yen, ce qui s'explique principalement par la baisse des investissements dans le secteur des services financiers et de l'assurance.
(ii) Dans l'ensemble, les flux d'IED en direction des pays d関elopp閟 ont fortement augment?en raison de plusieurs grosses op閞ations de fusions et acquisitions dans ces pays. Environ 76 pour cent de la totalit?de l'IED est donc all閑 en Am閞ique du Nord et en Europe. En ce qui concerne l'Asie, les tendances varient selon les pays. Les investissements directs en Cor閑 ont 閠?relanc閟 et sont pass閟 de 38,7 milliards de yen en 1998 ?109,3 milliards de yen, ce qui repr閟ente le montant le plus important investi en Asie pour l'exercice 1999, tandis que les investissements directs en Tha飈ande ont diminu?pour s'閠ablir ?91,0 milliards de yen, soit la moiti?du total enregistr?pour l'exercice 1998.
Les flux entrants d'investissement 閠ranger direct (IED) au Japon en 1999 ont presque doubl?pour la deuxi鑝e ann閑 cons閏utive, passant de 1 340,4 milliards de yen pour l'exercice 1998 ?2 399,3 milliards de yen. Le taux de croissance des entr閑s (+79,0 pour cent) a 閠?plus important que celui des sorties (+42,6 pour cent). En cons閝uence, l'閏art entre les flux d'IED sortants et entrants s'est r閐uit, passant d'un rapport de 4:1 pour l'exercice 1998 ?un rapport 3:1 pour l'exercice 1999. Les principales caract閞istiques des investissements 閠rangers directs r閍lis閟 au Japon pendant l'exercice 1999 ont 閠?les suivantes:
(i) L'IED dans le secteur manufacturier est pass?? 979,7 milliards de yen (+213,4 pour cent) ce qui s'explique principalement pas une hausse rapide des investissements dans le secteur des machines. Dans le secteur non manufacturier, l'IED a 間alement progress?pour passer ?1 491,6 milliards de yen (+38,1 pour cent) gr鈉e ? l'accroissement des investissements dans les secteurs des t閘閏ommunications et du commerce.
(ii) Le montant des flux entrants d'IED en provenance de toutes les r間ions du monde hormis l'Am閞ique du Nord et le Japon a augment?a name="fnt1">(1). Des hausses particuli鑢ement importantes ont 閠?enregistr閑s en ce qui concerne l'IED en provenance de la France (+4 341,1 pour cent), du Canada (+9 648,8 pour cent), des Pays-Bas (+268,2 pour cent) et des 頻es Ca飉ans (+1 058,6 pour cent).
1. Les investissements en provenance du Japon sont ceux qui sont r閍lis閟 par des soci閠閟 ?capital 閠ranger 閠ablies au Japon. Retour au texte