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Japon: novembre 2000
COMMUNIQUE DE PRESSEPRESSE/TPRB/149
16 novembre 2000
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES: JAPON
EVALUATION DE L'OEPC
Les 14 et 16 novembre 2000, l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a proc閐?au cinqui鑝e examen de la politique commerciale du Japon. On trouvera ci-joint le texte des remarques finales du Pr閟ident, r閟umant les points essentiels qui se sont d間ag閟 du d閎at.
L'examen permet ?l'OEPC d'関aluer collectivement, de mani鑢e r間uli鑢e, toute la gamme des politiques et pratiques commerciales de chacun des Membres de l'OMC en vue de suivre les tendances et faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e de commerce mondial.
L'examen s'appuie sur deux rapports 閠ablis, l'un par le Secr閠ariat de l'OMC, l'autre par le gouvernement int閞ess? qui portent sur tous les aspects de la politique commerciale du pays, y compris les lois et r間lementations nationales, le cadre institutionnel, les accords bilat閞aux et r間ionaux et les autres accords pr閒閞entiels, les besoins g閚閞aux de l'閏onomie et l'environnement ext閞ieur. Un compte rendu des d閎ats et le r閟um?du Pr閟ident formeront avec ces deux rapports l'examen complet de la politique commerciale du Japon qui sera publi?en temps voulu et pourra 阾re obtenu aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis
d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la
politique commerciale des pays ou groupes de pays
suivants: Afrique
du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999),
Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊
(2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie
(1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et
2000), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada
(1990, 1992, 1994, 1996 et 1998), Chili (1991 et 1997),
Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟
europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑,
R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995), C魌e
d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador
(1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999),
Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992), Guin閑
(1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et
1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998),
Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000),
Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990,
1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho
(1998), Macao (1994), Malaisie (1993 et 1997), Mali
(1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique
(1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999),
Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000),
Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995),
Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999),
Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines
(1993), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine
(1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue
(1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994),
Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e
(1990 et 1994), Suisse (1991 et 1996), Swaziland (1998),
Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo
(1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994),
Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela
(1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES: JAPON
REMARQUES FINALES DU PR蒘IDENT haut de
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Nous avons eu un d閎at tr鑣 ouvert et tr鑣 instructif sur la politique commerciale du Japon. Les Membres ont jug? encourageants les signes de reprise au Japon, car la prosp閞it?閏onomique de ce pays est importante pour le redressement durable de la r間ion, pour la sant?de l'閏onomie mondiale et pour l'expansion des 閏hanges. Ils ont estim?que cette amorce de reprise 閠ait due dans une large mesure aux politiques macro-閏onomiques et aux r閒ormes structurelles engag閑s par le Japon. Mais ils ont aussi reconnu que le syst鑝e commercial multilat閞al avait contribu??l'am閘ioration des perspectives 閏onomiques du pays en maintenant les march閟 閠rangers ouverts ?ses exportations. Louant les efforts faits r閏emment pour mettre en uvre la d閞間lementation et d'autres mesures structurelles, notamment pour supprimer les obstacles auxquels se heurtent les entreprises 閠rang鑢es, les Membres ont demand?instamment au Japon de poursuivre le processus de r閒orme et d'am閘iorer l'acc鑣 ?ses march閟 de biens et de services.
Les Membres se sont f閘icit閟 de la participation active du Japon aux travaux de l'OMC. Nombre d'entre eux ont soulign?que leurs liens bilat閞aux avec le Japon dans les domaines du commerce et de l'investissement s'閠aient resserr閟 ces derniers temps. Notant que le Japon 閠ait davantage enclin ?envisager la conclusion d'accords commerciaux bilat閞aux, ils ont demand? et obtenu l'assurance que ces accords seraient conformes aux r鑗les de l'OMC.
S'agissant des politiques commerciales et li閑s au commerce, les Membres ont not?en particulier la complexit?de la structure du tarif douanier (et des contingents tarifaires) et le fait que le recours ?des droits autres qu'ad valorem semblait masquer le niveau 閘ev? des droits appliqu閟. Certains Membres se sont aussi d閏lar閟 pr閛ccup閟 par la complexit?et le manque apparent de transparence des pratiques en mati鑢e de march閟 publics. En outre, de nombreux Membres se sont inqui閠閟 de la complexit?de la r間lementation sanitaire et phytosanitaire, notamment des proc閐ures de quarantaine. Par ailleurs, soulignant le faible niveau des investissements 閠rangers directs (IED) au Japon, les Membres ont salu?les efforts d閜loy閟 par le pays pour ouvrir davantage son r間ime en la mati鑢e.
Pour ce qui est des politiques sectorielles, les Membres ont not?que le niveau du soutien interne ?l'agriculture 閠ait disproportionn?par rapport ?la part du secteur dans le PIB. Bien que les Membres aient g閚閞alement admis que des probl鑝es autres que d'ordre commercial existaient dans le secteur agricole, certains ont demand?instamment au Japon (qui est l'un des premiers importateurs mondiaux de produits agricoles) de s'attaquer ?ces probl鑝es d'une mani鑢e qui ne fausse pas ind鹠ent les 閏hanges. Tout en reconnaissant que de profondes r閒ormes avaient 閠?entreprises dans les secteurs des services financiers et des t閘閏ommunications, les Membres ont estim?que le processus de r閒orme devait 阾re poursuivi afin de stimuler la concurrence dans ces secteurs. Ils ont aussi demand?instamment au Japon d'engager des r閒ormes dans d'autres secteurs, comme l'agriculture, les transports, les services juridiques et les services d'enseignement.
Les Membres ont demand?des pr閏isions sur un certain nombre de questions, telles que:
-
la classification tarifaire et le niveau 閘ev?
des droits sur certains produits;
- l'opacit?et la complexit?des contingents
tarifaires et des restrictions quantitatives;
- l'harmonisation des normes nationales avec les
normes internationales;
- la r閒orme des normes et des r間lementations
relatives ?l'environnement;
- la politique de la concurrence;
- la nouvelle politique agricole d閒inie dans la
Loi fondamentale sur les produits alimentaires,
l'agriculture et les zones rurales;
- les obstacles ?l'acc鑣 aux march閟 pour
certains produits, comme le riz, le cuir et les
produits forestiers;
- l'initiative du Japon visant ?promouvoir les
technologies de l'information;
- les pratiques commerciales restrictives en
vigueur dans les ports japonais;
- l'ind閜endance des autorit閟 de
r間lementation dans certains secteurs, comme les
t閘閏ommunications et l'閘ectricit?
Les Membres ont remerci?la d閘間ation japonaise de ses r閜onses orales et 閏rites aux nombreuses questions qu'ils avaient pos閑s et de s'阾re engag閑 ? r閜ondre par 閏rit dans les meilleurs d閘ais aux questions rest閑s en suspens.
En conclusion, j'ai le sentiment que cet examen a permis aux Membres de mieux comprendre les politiques commerciales et li閑s au commerce du Japon, en particulier les r閒ormes r間lementaires et structurelles. Les Membres ont not?avec satisfaction les signes de reprise 閏onomique et ont demand?instamment au Japon de poursuivre le mouvement de r閒orme structurelle pour faire en sorte que la reprise soit durable. Je pense que les Membres ont 閠?rassur閟 quant ?l'engagement du Japon en faveur du multilat閞alisme; ils lui ont toutefois demand?de veiller ?ce que les arrangements bilat閞aux et r間ionaux soient compatibles avec les r鑗les de l'OMC. Les Membres attendent aussi du Japon qu'il joue un r鬺e de premier plan dans la poursuite de la lib閞alisation multilat閞ale des 閏hanges, notamment dans le cadre d'un nouveau cycle de n間ociations ?l'OMC.