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EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES: PREMIER COMMUNIQUE DE PRESSE, RESUME DES RAPPORTS DU SECRETARIAT ET DU GOUVERNEMENT

COMMUNIQUE DE PRESSE
PRESSE/TPRB/156
21 f関rier 2001

Madagascar: f関rier 2001

D'apr鑣 un rapport de l'OMC sur la politique et les pratiques commerciales de Madagascar, une s閞ie de r閒ormes 閏onomiques (soutenues par les institutions financi鑢es internationales), entreprises d鑣 1982 et dont le rythme s'est acc閘閞??partir de 1998, a contribu?? faire augmenter le PIB de plus de 3,5 pour cent par an ces derni鑢es ann閑s, et on pr関oit une acc閘閞ation de la croissance jusqu'en 2001. D'apr鑣 le m阭e rapport, le taux d'inflation a 閠?ramen? de 45 pour cent en 1995 ?7,6 pour cent en 1999 mais la situation du compte des op閞ations courantes reste pr閏aire.

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Une am閘ioration des engagements multilat閞aux de Madagascar renforcerait la confiance dans les r閒ormes 閏onomiques entreprises  

Le nouveau rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement malgache serviront de base ? l'examen de la politique commerciale de Madagascar par l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC, les 19 et 21 f関rier 2001.

Le rapport rel鑦e que l'agriculture (y compris la p阠he, l'閘evage et la foresterie) contribue pour environ 30 pour cent au PIB de Madagascar et compte pour environ 40 pour cent dans la valeur de ses exportations de marchandises. Le secteur manufacturier, o? pr閐ominent les industries l間鑢es (industrie alimentaire, textiles, v阾ements, chaussures et boissons), repr閟ente environ 12 pour cent du PIB et pr鑣 de 60 pour cent en valeur des exportations de marchandises (essentiellement des textiles et des v阾ements). Le d関eloppement du secteur est entrav?par l'insuffisance de l'infrastructure et le niveau 閘ev?des co鹴s de transport, entre autres facteurs. Le secteur des industries extractives, ax?sur la production de chrome et de graphite, est encore peu d関elopp? malgr?son potentiel. Le secteur des services repr閟ente environ 52 pour cent du PIB et il existe un important potentiel encore inexploit?dans le sous-secteur du tourisme. Le pays est importateur net de services.

Outre le fait qu'elle a acc閐??l'OMC, Madagascar a particip?de plus en plus activement ?des accords commerciaux r間ionaux. Ses principaux partenaires commerciaux sont l'Union europ閑nne, les 蓆ats-Unis et le Japon. Elle exporte principalement des produits agricoles primaires, notamment des crevettes, du caf? de la vanille, des clous de girofle et de l'essence de girofle. Elle importe principalement des machines, du mat閞iel de transport, des produits alimentaires, des combustibles et des produits chimiques. Les importations de produits alimentaires ont augment?au cours des derni鑢es ann閑s, en raison de la baisse de la production agricole due en grande partie aux al閍s climatiques.

Le rapport rel鑦e 間alement que Madagascar a fait des efforts consid閞ables pour cr閑r un environnement favorable ? l'investissement priv? tant int閞ieur qu'閠ranger. D閟ormais, les investisseurs 閠rangers peuvent d閠enir 100 pour cent du capital des entreprises, sauf dans certains secteurs (comme l'immobilier et les secteurs encore contr鬺閟 par l'蓆at).

Comme le rapport le souligne, Madagascar a consid閞ablement lib閞alis? son r間ime de commerce ext閞ieur ces derni鑢es ann閑s. Les droits de douane sont actuellement le principal instrument de sa politique commerciale. La structure des droits NPF a 閠?modifi閑 et ne comporte plus que quatre fourchettes de taux, compris entre z閞o et 30 pour cent. La moyenne simple des droits NPF effectivement appliqu閟 est de 16,2 pour cent (y compris la taxe ?l'importation dont le taux maximal est aussi de 30 pour cent); la moyenne simple des tarifs est de 17,7 pour cent pour l'agriculture, y compris la p阠he, l'閘evage et la foresterie, et de 16,2 pour cent pour le secteur manufacturier. La progressivit?des droits dans certains secteurs assure des taux de protection effective nettement plus 閘ev閟 pour de nombreux produits transform閟. Les restrictions ? l'exportation et le contr鬺e des changes ont 閠?supprim閟.

Les droits de douane et les autres droits et impositions sur les produits agricoles et sur les produits chimiques ont 閠?consolid閟, respectivement, aux taux de 30 pour cent et de 250 pour cent. Les restrictions quantitatives ?l'importation ont toutes 閠? supprim閑s, ?l'exception de certaines prohibitions ou obligations d'autorisation pr閍lable impos閑s en vertu de conventions internationales, pour des raisons sanitaires, phytosanitaires ou de s閏urit? ou pour des produits consid閞閟 comme strat間iques par le gouvernement (vanilline, pierres pr閏ieuses). Madagascar n'a pas de l間islation antidumping ni de l間islation en mati鑢e de mesures compensatoires ou de sauvegardes. Madagascar n'est pas signataire de l'Accord plurilat閞al de l'OMC sur les march閟 publics et n'a pas le statut d'observateur dans le cadre de cet accord.

Plusieurs entreprises publiques ont 閠?privatis閑s ou liquid閑s dans le cadre d'un programme lanc?en 1996. Dans le secteur agricole, la plupart des offices de commercialisation ont 閠?supprim閟 et le contr鬺e des prix a 閠?aboli pour la quasi-totalit?des produits. Les monopoles ou droits exclusifs d閠enus par les entreprises d'蓆at op閞ant encore dans ce secteur ont pour ainsi dire 閠?abolis. Des entreprises comme HASYMA pour le coton et SIRAMA pour le sucre doivent 阾re privatis閑s avant la fin de 2001. N閍nmoins, la suppression des offices de commercialisation a laiss?un vide qui n'a pas 閠? combl? ce qui a limit?l'effet b閚閒ique des r閒ormes sur la production agricole.

Le rapport pr閏ise que la mise en 渦vre du programme de privatisation a permis une lib閞alisation importante dans le secteur des services. La compagnie a閞ienne nationale (Air Madagascar), l'autorit? a閞oportuaire (ADEMA) et Telma (fournisseur de services de t閘閏ommunication de base d閠enu ?66 pour cent par l'蓆at) sont parmi les entreprises qui doivent 阾re privatis閑s avant la fin de 2001. Les engagements pris par Madagascar dans le cadre de l'AGCS, qui sont limit閟 ?certains services fournis aux entreprises, ne refl鑤ent pas les efforts de lib閞alisation entrepris dans le secteur des services. Toujours d'apr鑣 le rapport, des mesures ont 閠?prises pour d関elopper le secteur des industries extractives et, ?cette fin, une nouvelle l間islation a 閠?adopt閑.

Le rapport conclut en disant que, dans l'ensemble, les r閒ormes n'ont pas permis de r閐uire la pauvret??Madagascar. Une fois achev? le programme de privatisation contribuera ?la lib閞alisation plus compl鑤e de l'閏onomie, notamment du secteur des services, et ?une meilleure r閜artition des ressources.

Notes ?l'intention des journalistes

Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.

S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par Madagascar seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 19 et 21 f関rier 2001. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale de Madagascar, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.

Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um?des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties des d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et les d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces trois documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.

Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994), Madagascar (2001), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993), Pologne (1993), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).

 

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Rapport du Secr閠ariat  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MADAGASCAR
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives

Environnement 閏onomique

La R閜ublique de Madagascar est une 頻e situ閑 dans l'oc閍n Indien, ?l'est de l'Afrique. Avec un PNB par habitant de 260 dollars EU en 1998, elle fait partie des pays les moins avanc閟. Apr鑣 avoir recouvr?l'ind閜endance en 1960, Madagascar a adopt?un mod鑜e de d関eloppement 閏onomique de type socialiste. L'閏hec de cette strat間ie l'a amen閑 ?entreprendre, en 1982, une s閞ie de r閒ormes 閏onomiques (soutenues par les institutions financi鑢es internationales), dont le rythme s'est acc閘閞?? partir de 1998.

Sous l'effet des r閒ormes, le PIB a augment?de plus de 3,5 pour cent par an au cours des derni鑢es ann閑s et on table sur une acc閘閞ation de la croissance jusqu'en 2001. Le taux d'inflation a 閠?ramen?de 45 pour cent en 1995 ? 7,6 pour cent en 1999 mais la situation du compte courant reste pr閏aire, le d閒icit atteignant pr鑣 de 200 millions de DTS par an depuis 1995. Le pays est lourdement endett?et le service de la dette limite les ressources pouvant 阾re consacr閑s au d関eloppement. Madagascar peut s'attendre ?b閚閒icier d'un all鑗ement de sa dette dans le cadre de l'Initiative du FMI et de la Banque mondiale en faveur des pays pauvres tr鑣 endett閟 (PPTE).

L'agriculture (y compris la p阠he, l'閘evage et la foresterie) contribue pour environ 30 pour cent au PIB de Madagascar et compte pour environ 40 pour cent dans la valeur de ses exportations de marchandises. Les al閍s climatiques ont entra頽?de tr鑣 fortes fluctuations de la production agricole, ce qui a provoqu?des variations des recettes d'exportation et de graves p閚uries alimentaires au cours des derni鑢es ann閑s. Le secteur manufacturier, o?pr閐ominent les industries l間鑢es (industrie alimentaire, textiles, v阾ements, chaussures et boissons), repr閟ente environ 12 pour cent du PIB et pr鑣 de 60 pour cent des exportations de marchandises en valeur (les principaux produits export閟 閠ant les textiles et les v阾ements). Le d関eloppement du secteur est entrav? entre autres, par l'insuffisance de l'infrastructure et le niveau 閘ev?des co鹴s de transport. Le secteur minier, ax?sur la production de chrome et de graphite, est encore peu d関elopp?malgr?son fort potentiel. Le secteur des services repr閟ente environ 52 pour cent du PIB et il existe un important potentiel encore inexploit?dans le sous-secteur du tourisme. Le pays est importateur net de services.

Les principaux partenaires commerciaux de Madagascar sont l'Union europ閑nne, les 蓆ats-Unis et le Japon. Madagascar exporte principalement des produits agricoles primaires, notamment des crevettes, du caf? de la vanille, des clous de girofle et de l'essence de girofle. Elle importe principalement des machines, du mat閞iel de transport, des produits alimentaires, des combustibles et des produits chimiques. Les importations de produits alimentaires ont augment?au cours des derni鑢es ann閑s, en raison de la baisse de la production agricole due en grande partie aux al閍s climatiques.

Cadre institutionnel

La Constitution de la R閜ublique de Madagascar, adopt閑 en 1998, instaure un r間ime parlementaire et pr関oit la s閜aration des pouvoirs entre l'ex閏utif et le l間islatif. Le Pr閟ident et les membres de l'Assembl閑 nationale sont 閘us au suffrage universel direct. Le mandat du Pr閟ident est de cinq ans, et peut 阾re renouvel?une fois et celui des d閜ut閟 est de quatre ans. Le Pr閟ident est le Chef de l'蓆at; il d閟igne le Premier Ministre qui nomme, avec son accord, les membres du Cabinet. Le Premier Ministre et le Cabinet constituent le Conseil de gouvernement qui est responsable de l'閘aboration de la politique gouvernementale. Le pouvoir l間islatif est exerc?par l'Assembl閑 nationale. Le S閚at n'a pas encore 閠?mis en place.

Madagascar a adopt?un ensemble de lois r間issant les proc閐ures d'importation, les droits de douane, l'investissement 閠ranger, les licences commerciales, la propri閠?intellectuelle, la politique de la concurrence et d'autres questions connexes. Le pays a fait des efforts consid閞ables pour cr閑r un environnement favorable ? l'investissement priv? tant int閞ieur qu'閠ranger. Les investissements 閠rangers directs ont 閠?lib閞alis閟 en 1995. D閟ormais, les investisseurs 閠rangers peuvent d閠enir 100 pour cent du capital des entreprises, sauf dans certains secteurs (comme l'immobilier et les secteurs encore contr鬺閟 par l'蓆at). Des incitations ?l'investissement ont 閠?mises en place, principalement dans les secteurs tourn閟 vers l'exportation.

Madagascar a acc閐??l'OMC le 17 novembre 1995 apr鑣 avoir sign? l'Acte final du Cycle d'Uruguay et l'Accord de Marrakech, le 15 avril 1994. Elle accorde le traitement NPF ou un traitement plus favorable ? tous ses partenaires commerciaux. Comme les autres Membres de l'OMC, elle a adopt?int間ralement les r閟ultats du Cycle d'Uruguay. 蓆ant class閑 parmi les pays les moins avanc閟, Madagascar b閚閒icie du traitement sp閏ial et diff閞enci?accord?aux pays en d関eloppement sous la forme d'exemptions ou de l'application diff閞閑 de certaines dispositions. Madagascar n'est actuellement partie ?aucune proc閐ure de r鑗lement des diff閞ends dans le cadre de l'OMC.

Madagascar a particip?au processus du Cadre int間r?pour l'assistance technique li閑 au commerce en faveur des pays les moins avanc閟 en faisant une 関aluation de ses besoins en la mati鑢e. Elle a d閖? re鐄 une assistance technique de certaines organisations internationales, dont l'OMC. Mais elle a encore besoin d'une assistance importante dans de nombreux domaines li閟 au commerce.

Madagascar est membre du March?commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (COMESA), de l'Initiative transfronti鑢es (ITF) et de la Commission de l'oc閍n indien (COI). Aux termes de l'Accord de Cotonou (qui a remplac?la Convention de Lom?, de nombreux produits qu'elle exporte vers l'Union europ閑nne b閚閒icient d'un traitement pr閒閞entiel non r閏iproque sous la forme d'une exemption des droits d'importation. Ses produits b閚閒icient aussi d'un acc鑣 pr閒閞entiel non r閏iproque aux march閟 d'autres pays d関elopp閟 dans le cadre du syst鑝e g閚閞alis?de pr閒閞ences. Comme ses capacit閟 d'exportation sont limit閑s, les avantages qu'elle retire de ces arrangements pr閒閞entiels sont minimes.

Instruments de politique commerciale

Madagascar a consid閞ablement lib閞alis?son r間ime de commerce ext閞ieur au cours des derni鑢es ann閑s. Les droits de douane sont actuellement le principal instrument de sa politique commerciale. Les restrictions ?l'exportation et le contr鬺e des changes ont 閠?supprim閟. Le gouvernement a mis l'accent sur la promotion des exportations, mais, comme les capacit閟 d'exportation sont limit閑s, la croissance n'a pas 閠?v閞itablement tir閑 par les exportations.

La structure des droits NPF a 閠?modifi閑 et ne comporte plus que quatre taux, compris entre z閞o et 30 pour cent. Elle pr閟ente une certaine progressivit?(dans certaines branches), le taux effectif de protection allant en augmentant avec le degr?d'ouvraison pour de nombreux produits transform閟. La moyenne simple des droits NPF effectivement appliqu閟 est de 16,2 pour cent (y compris la taxe ?l'importation dont le taux maximal est aussi de 30 pour cent). Une taxe statistique de 2 pour cent et un droit de timbre douanier de 1 pour cent sont 間alement appliqu閟 ? l'importation. Un droit d'accise pouvant d閜asser 100 pour cent est per鐄 sur le p閠role, les boissons alcooliques et non alcooliques et les tabacs. Une taxe sur la valeur ajout閑 de 20 pour cent est 間alement per鐄e. Les recettes provenant des droits de douane et des taxes ?l'importation constituent toujours une part importante des recettes publiques.

Les droits de douane et les autres droits et impositions sur les produits agricoles (tels qu'ils sont d閒inis dans l'Accord de l'OMC) et sur les produits chimiques (chapitres 28 et 29 du SH) ont 閠? consolid閟, respectivement, aux taux de 30 pour cent et de 250 pour cent. Les autorit閟 malgaches ont conclu avec le Bureau Veritas un contrat d'inspection avant exp閐ition (qui arrivera ? expiration en avril 2001). Le Bureau Veritas est charg?d'inspecter toutes les importations d'une valeur de 1 000 dollars EU ou plus. Madagascar applique toujours la D閒inition de la valeur de Bruxelles (DVB), mais elle envisage d'adopter prochainement la m閠hode d'関aluation en douane fond閑 sur la valeur transactionnelle.

Les restrictions quantitatives ?l'importation ont toutes 閠? supprim閑s, ?l'exception de certaines prohibitions ou obligations d'autorisation pr閍lable impos閑s en vertu de conventions internationales, pour des raisons sanitaires, phytosanitaires ou de s閏urit? ou pour des produits consid閞閟 comme strat間iques (vanilline, pierres pr閏ieuses). Madagascar a 閠abli 63 normes de produit officielles, dont la plupart sont facultatives et reposent sur des normes europ閑nnes ou internationales. Le Bureau des normes de Madagascar (BNM) est charg?des questions de normalisation. Le Minist鑢e du commerce 閘abore les normes nationales applicables aux produits d'exportation, avec le concours des partenaires 閏onomiques de Madagascar et en collaboration avec les comit閟 techniques nationaux relevant du Bureau des normes.

Madagascar n'a pas de l間islation antidumping ni de l間islation en mati鑢e de mesures compensatoires ou de sauvegardes. Deux projets de lois vont 阾re adopt閟 pour r関iser la l間islation sur la concurrence, qui date des ann閑s 70. Madagascar n'est pas signataire de l'Accord plurilat閞al de l'OMC sur les march閟 publics et n'a pas le statut d'observateur dans le cadre de cet accord. Les minist鑢es sont responsables des march閟 les concernant, conform閙ent aux r鑗lements 閠ablis par le Minist鑢e de l'閏onomie et des finances. En g閚閞al, les proc閐ures d'appel d'offres sont ouvertes ou s閘ectives; des march閟 de gr??gr?ne peuvent 阾re pass閟 que dans des situations d'urgence. Une marge de pr閒閞ence peut 阾re accord閑 aux fournisseurs locaux dans le cadre d'accords de cr閐it conclus avec certains bailleurs de fonds.

Plusieurs entreprises publiques ont 閠?privatis閑s ou liquid閑s dans le cadre d'un programme lanc?en 1996. Certaines entreprises fournissant des services (transport a閞ien et t閘閏ommunications, notamment) ou op閞ant dans le secteur agricole doivent 阾re privatis閑s avant la fin de 2001. La plupart des secteurs de l'閏onomie sont vis閟 par ce programme.

La protection des droits de propri閠?intellectuelle rel鑦e ?la fois de l'Office malgache du droit d'auteur (OMDA) et de l'Office malgache de la propri閠?industrielle (OMAPI). Madagascar est membre de l'Organisation mondiale de la propri閠?intellectuelle (OMPI), et est signataire de plusieurs conventions internationales sur la propri閠?intellectuelle. Elle est en train de r関iser sa l間islation pour s'acquitter, d'ici ?2006, des obligations qui lui incombent dans le cadre de l'Accord de l'OMC sur les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC).

蓈olution de la politique commerciale par secteur

Depuis le milieu des ann閑s 90, le gouvernement malgache a lib閞alis? la plupart des secteurs de l'閏onomie. Dans le secteur agricole, la plupart des offices de commercialisation ont 閠?supprim閟 et le contr鬺e des prix a 閠?aboli pour pratiquement tous les produits. Les entreprises d'蓆at op閞ant encore dans ce secteur ont pratiquement perdu le monopole ou les droits exclusifs qu'elles d閠enaient. Ces entreprises (l'HASYMA pour le coton et la SIRAMA pour le sucre) doivent 阾re privatis閑s avant la fin de 2001. N閍nmoins, la suppression des offices de commercialisation a laiss?un vide qui n'a pas 閠?combl? ce qui a limit?l'effet b閚閒ique des r閒ormes sur la production agricole. Le taux de protection tarifaire dans le secteur agricole (y compris la p阠he, l'閘evage et la foresterie) est de 17,7 pour cent en moyenne.

Dans le secteur manufacturier, la politique du gouvernement repose principalement sur l'octroi d'incitations dans le cadre du r間ime de zones franches industrielles, et vise ainsi ?encourager les activit閟 tourn閑s vers l'exportation. La moyenne des droits d'importation sur les produits manufactur閟 est de 16,2 pour cent et les droits sont progressifs dans les principales branches, notamment les textiles et les articles en cuir.

Des mesures ont 閠?prises pour d関elopper le secteur minier et, ? cette fin, une nouvelle l間islation a 閠?adopt閑. La mise en 渦vre du programme de privatisation a permis une lib閞alisation importante dans le secteur des services. La compagnie a閞ienne nationale (Air Madagascar), l'autorit?a閞oportuaire (ADEMA) et Telma (fournisseur de services de t閘閏ommunication de base d閠enu ?66 pour cent par l'蓆at) sont parmi les entreprises qui doivent 阾re privatis閑s avant la fin de 2001. Les engagements pris par Madagascar dans le cadre de l'AGCS, qui sont limit閟 ?certains services fournis aux entreprises, ne refl鑤ent pas les efforts de lib閞alisation entrepris dans le secteur des services.

Politique commerciale et partenaires commerciaux

La lib閞alisation des 閏hanges est au centre des r閒ormes 閏onomiques que Madagascar met en 渦vre depuis 1982, ce qui t閙oigne de sa confiance dans des march閟 concurrentiels. Outre son accession ? l'OMC, Madagascar a particip?plus activement ?certains accords commerciaux r間ionaux afin d'accro顃re ses 閏hanges et de mieux tirer parti de ses avantages comparatifs. Dans l'ensemble, les r閒ormes n'ont pas permis de r閐uire la pauvret?

Une fois achev? le programme de privatisation contribuera ?la lib閞alisation plus compl鑤e de l'閏onomie, notamment du secteur des services, ?une meilleure r閜artition des ressources et au renforcement de la comp閠itivit?internationale des produits malgaches. Il faudra peut-阾re adapter la politique de la concurrence au nouvel environnement 閏onomique en adoptant les deux projets de lois en suspens depuis plusieurs ann閑s, pour faire en sorte que la privatisation ne se solde pas par le remplacement des monopoles d'蓆at par des monopoles priv閟.

En relevant le niveau de ses engagements multilat閞aux, en particulier dans le cadre de l'AGCS, Madagascar donnerait confiance dans l'irr関ersibilit?des r閒ormes en les rendant plus cr閐ibles et respecterait plus rigoureusement les principes de l'OMC. Madagascar souhaiterait recevoir une assistance technique pour mieux faire conna顃re les r鑗les de l'OMC aux acteurs nationaux.

 

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Rapport du gouvernement  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MADAGASCAR
Rapport du gouvernement — Partie II

Objectifs g閚閞aux de politique 閏onomique et commerciale

1 Objectifs g閚閞aux de la politique 閏onomique

Dans le cadre de son programme d'ajustement structurel, Madagascar a appliqu?une politique budg閠aire contr鬺閑 (r閐uction du d閒icit budg閠aire), une politique financi鑢e prudente (ma顃rise de l'inflation et de l'expansion de la masse mon閠aire) et des r閒ormes sectorielles (privatisation, lib閞alisation, ind閜endance de la Banque centrale) qui ont conduit ?l'augmentation de l'閜argne priv閑 et du cr閐it ?l'閏onomie et, par voie de cons閝uence, ? l'accroissement de l'investissement. ?Madagascar, le taux d'int閞阾 est un instrument de la politique mon閠aire entre les mains de la Banque centrale, donc il est flexible.

En 1997, la croissance 閏onomique a d閜ass?la croissance d閙ographique qui 閠ait de 2,8 pour cent et en 1998, ce taux a atteint 4 pour cent gr鈉e ?une hausse des investissements dans l'immobilier, une forte croissance dans le commerce, dans les secteurs des services tels que les t閘閏ommunications et le tourisme ainsi que dans les zones franches industrielles.

L'蓆at s'est d閟engag?du secteur de la production et de la distribution pour se consacrer davantage ?son r鬺e d'encadreur accordant ainsi plus d'importance au domaine social en mettant en place les infrastructures n閏essaires au d関eloppement du secteur priv?

? cet effet, il continuera ?soutenir les plates-formes de concertation 蓆at-secteur priv?et il instaurera un climat favorable ? l'investissement et au commerce.

Le gouvernement, par l'interm閐iaire du Comit?technique de la r閒orme du secteur public (CTRP), a r閒orm?la fonction publique et a entam?des efforts pour am閘iorer la qualit?du secteur public.

Pour am閘iorer la qualit?de la main-d'渦vre locale, l'蓆at a mis en place un minist鑢e charg?de la formation professionnelle et de l'enseignement technique.

L'蓆at a 閘imin?toute entrave ?la mise en place d'un environnement concurrentiel sain et loyal. Il veillera ?ce qu'il y ait 間alit? de chance ?tous les acteurs de la vie 閏onomique et mettra en place une structure pour r間ler les litiges dans le domaine du commerce. Une politique fonci鑢e plus lib閞ale est 間alement mise en place. Enfin, la s閏urisation des biens et des personnes constitue une des priorit閟 de l'蓆at.

Pour am閘iorer les recettes fiscales et diminuer progressivement les d閜endances vis-?vis des recettes de portes, l'administration a pris un certain nombre de mesures telles que l'閘argissement de l'assiette de la TVA tout en ma顃risant l'inflation, l'instauration du droit d'accise, la restriction des exon閞ations, l'augmentation des contr鬺es dans l'attribution de r間imes fiscaux et douaniers sp閏iaux et la r閛rganisation de l'administration fiscale et douani鑢e pour pouvoir augmenter la pression fiscale de 3 points de pourcentage du PIB.

Apr鑣 une forte d閜r閏iation du franc Malagasy suite au flottement de la monnaie en 1994, une relative stabilit?du taux de change s'est 閠ablie depuis 1995. Ce taux est d閠ermin?librement sur le march? (March?interbancaire de devises MID). La Banque centrale peut intervenir sur ce march?dans le seul but d'att閚uer les 関entuelles fluctuations du franc Malagasy. Toutes les restrictions de change et des transactions ext閞ieures courantes ont 閠? supprim閑s. L'ouverture des comptes en devises et les pr阾s en devises sont autoris閟.

Le libre flottement de la monnaie Malagasy a engendr?une croissance de l'exportation et une ma顃rise de l'importation. Ce qui a pour effet une am閘ioration du d閒icit du compte courant ext閞ieur. Pour soutenir l'exportation, l'installation des zones industrielles et des zones franches a 閠?encourag閑. ?cela s'ajoute la lib閞alisation du transport a閞ien.

2 Objectifs g閚閞aux de la politique commerciale

Les nouvelles orientations de la politique commerciale de Madagascar sont ax閑s vers la mise en 渦vre de la politique lib閞ale adopt閑 par le gouvernement.

Dans ce contexte, les objectifs sont les suivants:

- la mise en place d'une concurrence saine et loyale;

- la protection des consommateurs;

- la promotion des 閏hanges commerciaux internationaux avec un accent particulier sur les activit閟 d'exportation du 揗ade in Madagascar?par une diversification des produits et march閟 d'exportation;

- l'exploitation des possibilit閟 offertes par les organisations r間ionales et internationales;

- l'閘argissement des bases de la plate-forme de concertation permanente avec le secteur priv? et

- la professionnalisation des activit閟 commerciales.

D'une mani鑢e g閚閞ale, l'objectif principal de la politique commerciale de la R閜ublique de Madagascar vise ?contribuer ?la lutte pour la r閐uction de la pauvret? permettre au secteur commercial et au secteur priv?de jouer le r鬺e de moteur de la croissance 閏onomique.