国产麻豆一精品一av一免费,亚洲av无码日韩av无码网址,夜精品无码a片一区二区蜜桃,A级成人片一区二区三区

Issues covered by the WTO’s committees and agreements
EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES: PREMIER COMMUNIQUE DE PRESSE, RESUME DES RAPPORTS DU SECRETARIAT ET DU GOUVERNEMENT

COMMUNIQUE DE PRESSE
PRESSE/TPRB/176
5 novembre 2001

Maurice: novembre 2001

Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement mauricien serviront de base au deuxi鑝e examen de la politique commerciale de Maurice par l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC les 2 et 5 novembre 2001.

haut de page

Des politiques macro-閏onomiques saines et la diversification ont contribu?aux bons r閟ultats 閏onomiques de Maurice

De saines politiques macro-閏onomiques ont contribu??maintenir de bons r閟ultats 閏onomiques ?Maurice depuis deux d閏ennies, avec une croissance annuelle moyenne de pr鑣 de 6 pour cent. Dans le m阭e temps, Maurice a r閡ssi ?diversifier son 閏onomie pour qu'elle ne soit plus tributaire de la seule industrie sucri鑢e. Les textiles et les v阾ements, le tourisme, les services financiers et le sucre sont dor閚avant les quatre piliers de l'閏onomie mauricienne, d'apr鑣 un rapport de l'OMC sur les politiques et pratiques commerciales de Maurice.

Le rapport indique que la part de l'agriculture dans le PIB r閑l a diminu? tombant de quelque 12 pour cent en 1990 ?6 pour cent environ aujourd'hui. Le secteur des services, domin?par le tourisme et les services financiers, est le plus important de l'閏onomie, comptant pour 74 pour cent environ du PIB r閑l. Les exportations de services rapportent plus d'un tiers des recettes totales en devises, la part du tourisme ?cet 間ard 閠ant la plus importante, et en augmentation. L'industrie manufacturi鑢e est ?l'origine de quelque 75 pour cent des exportations de marchandises; elle contribue ?un cinqui鑝e environ du PIB r閑l, les textiles et v阾ements repr閟entant plus de 40 pour cent de la production manufacturi鑢e.

Le rapport note que Maurice est n閍nmoins confront閑 ?des d閒is. Son 閏onomie est ?certains 間ards marqu閑 par la dualit? les soci閠閟 dont la production est 閏oul閑 sur le march?int閞ieur sont plut魌 bien prot間閑s, cependant que les entreprises tourn閑s vers l'exportation b閚閒icient d'incitations au titre de divers programmes, dont celui des Zones de transformation pour l'exportation. Il en a r閟ult?des tensions dans l'affectation des ressources entre les entreprises exportatrices et celles qui travaillent pour le march?int閞ieur, ce qui t閙oigne de la n閏essit?de transformer l'閏onomie pour qu'elle soit non plus tourn閑 vers l'exportation mais vers l'ext閞ieur. Maurice est aussi devenue un producteur ?揷o鹴s 閘ev閟? les salaires r閑ls ayant progress?plus vite que la productivit? Par ailleurs, elle est confront閑 ? l'関olution de l'environnement international, notamment ?la diminution des pr閒閞ences pour certaines de ses exportations, et ? l'intensification cons閏utive de la concurrence. ?ces facteurs s'ajoute la raret?des terres arables et de la main-d'渦vre qualifi閑. Face ?ces difficult閟, Maurice a encourag?(surtout au moyen d'incitations) la production nationale de biens ?forte intensit?de capital et ?plus grande valeur ajout閑, et a favoris?la diversification g閛graphique de ses d閎ouch閟 ?l'exportation. Il y a 間alement eu une certaine d閘ocalisation des activit閟 ? faible valeur ajout閑 et ?forte intensit?de main-d'渦vre vers des pays voisins.

Depuis le dernier examen de sa politique commerciale, en 1995, Maurice a continu?de mettre en 渦vre des r閒ormes li閑s aux 閏hanges commerciaux, quoique la protection ?la fronti鑢e demeure relativement 閘ev閑 dans certains domaines. Maurice applique toujours des droits de douane qui diff鑢ent selon la provenance des importations. L'abaissement des taux de droits maximums et l'augmentation du nombre de lignes tarifaires exemptes de droits ont permis de ramener la moyenne simple des taux de droits NPF ? 20 pour cent environ, ce qui est plut魌 閘ev? en particulier lorsque l'on consid鑢e que plus de 50 pour cent des lignes tarifaires font l'objet d'un taux nul. La quasi-totalit?des taux de droits sont des taux ad valorem; ils peuvent atteindre 80 pour cent et leur dispersion est 閘ev閑. Des droits sp閏ifiques sont per鐄s pour deux lignes tarifaires, les 閝uivalents ad valorem les plus 閘ev閟 閠ant de l'ordre de 360 pour cent. Depuis 1995, les fourchettes tarifaires sont toujours au nombre de onze, y compris le taux nul et les 閝uivalents ad valorem des deux droits sp閏ifiques. Si l'on prend la d閒inition de l'OMC, la moyenne simple des taux des droits d'importation est de 20,5 pour cent pour les produits agricoles, et de 19,8 pour cent pour les produits non agricoles.

Maurice a consolid?pr鑣 de 15 pour cent de ses lignes tarifaires. Les taux de droits sont consolid閟 ?un plafond de 65 pour cent dans le cas de 1,6 pour cent environ des lignes tarifaires applicables aux produits non agricoles; toutes les lignes tarifaires visant les produits agricoles (d閒inition de l'OMC) sont consolid閑s ?des taux plafonds de l'ordre de 37 ?122 pour cent. Les autres droits et impositions frappant tous ces produits sont consolid閟 ?des taux de z閞o ou de 17 pour cent. L'閘argissement du champ des consolidations et la r閐uction de l'閏art entre les taux consolid閟 et les taux effectivement appliqu閟 permettraient cependant d'am閘iorer la pr関isibilit?du r間ime tarifaire mauricien.

Le rapport indique aussi que les initiatives de lib閞alisation n'ont pas r閡ssi ?r閐uire davantage le nombre de mesures non tarifaires maintenues pour diverses raisons. Le nombre de produits dont l'importation est interdite ou contr鬺閑 au moyen de permis a augment? Les importations de pommes de terre de table et de sel sont toujours assujetties ?des contingents. Plusieurs organes para閠atiques, dont la Soci閠?commerciale d'蓆at et l'Office de commercialisation des produits agricoles, ach鑤ent, importent et entreposent des produits dits 搒trat間iques?(notamment la farine, le riz de consommation courante, les produits p閠roliers, le ciment, les pommes de terre de table, les oignons et l'ail). Des mesures de contr鬺e des prix, consistant en un r間ime de prix maximaux impos閟 (pour les importations et les produits de fabrication locale) et en un syst鑝e de marges b閚閒iciaires maximales en pourcentage (pour les importations seulement), s'appliquent 間alement ?certains des produits strat間iques; ces mesures de contr鬺e doivent 阾re progressivement abolies apr鑣 la promulgation de la l間islation en mati鑢e de concurrence, dont un projet est analys?actuellement par le Bureau du Procureur g閚閞al. Un permis est requis pour l'exportation des produits d'搃mportance strat間ique?et des biens admis ? b閚閒icier d'un traitement contingentaire pr閒閞entiel dans les pays importateurs. Maurice ne per鏾it aucun droit, taxe ou imposition sur ses exportations.

Des incitations (dont des concessions tarifaires et des all間ements fiscaux) sont offertes au titre de divers programmes ?des producteurs locaux, surtout des fabricants, et ?des exportateurs, dans le but d'encourager l'investissement et d'am閘iorer la comp閠itivit?des produits mauriciens sur les march閟 internationaux. Par ailleurs, des remboursements partiels des frais de transport a閞ien sont accord閟 aux exportateurs de certains produits agricoles. Les incitations, ainsi que la suppression/r閐uction des droits sur les intrants, contribuent ?accro顃re le niveau de protection effective dont b閚閒icient les industries de transformation nationales.

La participation de Maurice au syst鑝e commercial multilat閞al et ? divers accords r間ionaux t閙oigne de ses int閞阾s en tant que petite 閏onomie ?vocation exportatrice ne jouissant d'avantages que pour quelques produits, en particulier le sucre, les textiles et les v阾ements. Comme une partie de sa r閡ssite 閏onomique est attribuable ?l'acc鑣 pr閒閞entiel aux march閟 que lui octroient d'importants partenaires commerciaux, Maurice prend des mesures pour s'adapter ?l'関olution de cet environnement international.

Les mesures d'ajustement doivent mettre l'accent sur la simplification et la rationalisation des incitations existantes de mani鑢e ?att閚uer les aspects dualistes de l'閏onomie et ?am閘iorer l'allocation des ressources. La r閐uction/閘imination des avantages tarifaires et fiscaux en d閏oulant pourrait contribuer ?faire baisser le d閒icit public et ?faciliter les autres r閒ormes tarifaires, auxquelles font actuellement obstacle des pr閛ccupations d'ordre budg閠aire, puisque les droits de douane repr閟entent environ 50 pour cent des recettes fiscales.

L'閘imination des obstacles non tarifaires et des 閏arts entre les droits de douane (selon la source) permettrait d'am閘iorer la transparence du r間ime commercial mauricien. Un tel r間ime pourrait aussi contribuer davantage ?attirer l'investissement ?mesure que des mesures sont prises pour augmenter le nombre de taux de droits consolid閟, r閐uire l'閏art entre les taux de droits effectivement appliqu閟 et les taux de droits consolid閟, et 閠offer les listes d'engagement annex閑s ?l'AGCS, y compris peut-阾re avec l'introduction d'une plus grande concurrence dans certains sous-secteurs de services tels que les t閘閏ommunications. Dans l'ensemble, de tels ajustements permettront 関entuellement ?Maurice de mieux exploiter ses avantages comparatifs, et d'op閞er plus facilement sa transformation d'une 閏onomie ?vocation exportatrice en une 閏onomie ax閑 sur l'ext閞ieur.

 
Notes ?l'intention des journalistes

Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.

S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et une d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement de Maurice seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 2 et 5 novembre 2001. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale de Maurice depuis l'examen pr閏閐ent, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure, ainsi que l'関olution de certains secteurs.

Au pr閟ent communiqu?de presse sont jointes une vue d'ensemble du rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement sont ?la disposition des journalistes ?la rubrique des nouvelles du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.

Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), OECO (2001), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).

 

haut de page

Rapport du Secr閠ariat  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MAURICE
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives

De saines politiques macro-閏onomiques ont contribu??maintenir une croissance vigoureuse ?Maurice pendant deux d閏ennies; l'閏onomie a progress?en moyenne ?un rythme annuel de pr鑣 de 6 pour cent. Dans le m阭e temps, Maurice a r閡ssi ?diversifier son 閏onomie pour qu'elle ne soit plus tributaire de la seule industrie sucri鑢e. Les textiles et v阾ements, le tourisme, les services financiers et le sucre sont dor閚avant les quatre piliers de l'閏onomie mauricienne. En cons閝uence, la part de l'agriculture dans le PIB r閑l a diminu? tombant de quelque 12 pour cent en 1990 ?6 pour cent environ maintenant. Les services, domin閟 par le tourisme et les services financiers, sont le secteur le plus important de l'閏onomie, puisqu'ils comptent pour 74 pour cent environ du PIB r閑l. Les exportations de services rapportent plus d'un tiers des recettes totales en devises, le tourisme y contribuant le plus et ce, de fa鏾n croissante. L'industrie manufacturi鑢e est ?l'origine de quelque 75 pour cent des exportations de marchandises; elle contribue ?un cinqui鑝e environ du PIB r閑l, les textiles et v阾ements repr閟entant plus de 40 pour cent de la production manufacturi鑢e.

Il n'emp阠he que Maurice est confront閑 ?des d閒is. Son 閏onomie est ?certains 間ards marqu閑 par la dualit? les soci閠閟 dont la production est 閏oul閑 sur le march?int閞ieur sont plut魌 bien prot間閑s, cependant que les entreprises tourn閑s vers l'exportation b閚閒icient d'incitations au titre de divers programmes, dont celui des Zones de transformation pour l'exportation. Il en a r閟ult?des tensions dans l'affectation des ressources entre les entreprises exportatrices et celles qui travaillent pour le march?int閞ieur, ce qui t閙oigne de la n閏essit?de transformer l'閏onomie pour qu'elle soit non plus tourn閑 vers l'exportation mais vers l'ext閞ieur. Maurice est aussi devenue un producteur ?揷o鹴s 閘ev閟? les salaires r閑ls ayant progress?plus vite que la productivit? Par ailleurs, elle est confront閑 ? l'関olution de l'environnement international, notamment ?la diminution des pr閒閞ences pour certaines de ses exportations, et ? l'intensification cons閏utive de la concurrence. ?ces facteurs s'ajoute la raret?des terres arables et de la main-d'渦vre qualifi閑. Face ?ces d閒is, Maurice a encourag?(surtout par le biais d'incitations) la production nationale de biens ?forte intensit?de capital et ?plus grande valeur ajout閑, et favoris?la diversification g閛graphique de ses d閎ouch閟 ?l'exportation. Il y a 間alement eu une certaine d閘ocalisation des activit閟 ? faible valeur ajout閑 et ?forte intensit?de main-d'渦vre vers des pays voisins.

Le ratio 閘ev?du commerce des marchandises au PIB (de l'ordre de 90 pour cent en moyenne depuis 1995) t閙oigne de l'importance du commerce ext閞ieur pour Maurice. Celle-ci accuse normalement des d閒icits commerciaux, qui sont parfois compens閟 par les exc閐ents traditionnels de la balance des services. La majeure partie de la production nationale est export閑, les v阾ements assurant quelque 60 pour cent des recettes totales en devises que procure l'exportation de marchandises, suivis par le sucre (22 pour cent). Les principales importations de Maurice sont notamment les machines et le mat閞iel de transport, les textiles et les produits alimentaires.

L'Union europ閑nne (UE) est le principal partenaire commercial de Maurice: elle repr閟ente le d閎ouch?de la majeure partie de sa production sucri鑢e et d'une grande part de ses exportations de textiles et v阾ements et elle fournit environ un tiers de ses importations. Les principales destinations des exportations mauriciennes sont notamment le Royaume-Uni, la France et les 蓆ats-Unis. La d閘ocalisation de certaines activit閟 manufacturi鑢es (conjugu閑 ?leur int間ration verticale) vers des pays voisins a contribu??promouvoir les 閏hanges commerciaux avec des pays tels que Madagascar, vers laquelle Maurice exporte des produits semi-finis et des fil閟. Les sources des importations sont plus diversifi閑s, la France 閠ant le seul pays ? fournir plus de 9 pour cent de la valeur totale des importations mauriciennes de marchandises.

 
Cadre institutionnel

La R閜ublique de Maurice est une d閙ocratie parlementaire multipartite. La Constitution est la loi supr阭e, et elle est suivie dans la hi閞archie l間islative par les lois, r鑗lements et r鑗les. Les trait閟 internationaux, dont les Accords de l'OMC, doivent 阾re transpos閟 dans la l間islation nationale pour 阾re valables devant les tribunaux du pays. Le Minist鑢e de l'industrie, du commerce et du commerce international est responsable de la formulation, de l'examen et de l'関aluation de la politique commerciale. Le Comit?de coordination permanent de l'OMC, qui est pr閟id?par le Ministre de l'industrie, du commerce et du commerce international, et form?de repr閟entants des secteurs public et priv? est charg?de la mise en 渦vre, du suivi et de la coordination des questions de politique commerciale relevant des Accords de l'OMC. Maurice 閠ant membre de plusieurs groupements r間ionaux, un Conseil de coop閞ation r間ionale, pr閟id?par le Ministre des affaires 閠rang鑢es, a 閠?cr殫 pour forger une strat間ie r間ionale coh閞ente pour le pays.

Le Conseil des investissements (guichet unique) a d閎ut?ses activit閟 le 15 mars 2001 sous l'autorit?du Ministre des finances. Il vise ? faire la promotion de Maurice en tant que centre international d'investissement, d'affaires et de services. ?l'exception de certaines activit閟 sp閏ifiques dans le sous-secteur du tourisme, de l'acquisition de biens immobiliers, et des activit閟 dont l'蓆at a toujours le monopole, les 閠rangers sont libres d'investir dans la plupart des secteurs ouverts aux Mauriciens.

Maurice est un Membre originel de l'OMC et elle est signataire de l'ATI. Elle accorde au moins le traitement NPF ?tous ses partenaires commerciaux. ?titre de petit pays insulaire en d関eloppement aux ressources naturelles limit閑s, Maurice d閜end du commerce international, et elle participe activement au syst鑝e commercial multilat閞al et ? divers groupements r間ionaux pour, entre autres, obtenir et am閘iorer l'acc鑣 aux march閟 pour ses produits. Elle estime que les pr閒閞ences commerciales non r閏iproques sont toujours importantes pour son 閏onomie et qu'elles devraient 阾re am閘ior閑s et consolid閑s. Elle est 間alement d'avis que dans toutes n間ociations commerciales multilat閞ales futures, la priorit?devrait aller aux questions de mise en 渦vre et aux difficult閟 auxquelles sont confront閑s les 損etites 閏onomies vuln閞ables?

Maurice est notamment membre du March?commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (COMESA), de la Communaut?de d関eloppement de l'Afrique australe (SADC), de la Commission de l'oc閍n Indien (COI) et du Forum de facilitation de l'int間ration R間ionale (RIFF). Elle estime que sa participation ?des accords r間ionaux est une 閠ape qui lui permettra de se doter de la capacit?d'adaptation n閏essaire ?sa pleine int間ration ?l'閏onomie mondiale. Il est cependant difficile de g閞er l'appartenance ?plusieurs accords r間ionaux diff閞ents de par leur port閑 g閛graphique, leur programme de lib閞alisation des 閏hanges, leurs dispositions en mati鑢e de r鑗les d'origine et leurs objectifs.

 
Instruments de la politique commerciale

Depuis le dernier examen de sa politique commerciale, en 1995, Maurice a continu?de mettre en 渦vre des r閒ormes li閑s aux 閏hanges commerciaux, quoique la protection ?la fronti鑢e demeure relativement 閘ev閑 dans certains domaines. L'abaissement des taux de droits maximums et l'augmentation du nombre de lignes tarifaires b閚閒iciant de l'admission en franchise ont permis de ramener la moyenne simple des taux de droits NPF ?20 pour cent environ, ce qui est plut魌 閘ev? en particulier lorsque l'on consid鑢e que plus de 50 pour cent des lignes tarifaires font l'objet d'un taux nul. La quasi-totalit?des taux de droits sont des taux ad valorem; ils peuvent atteindre 80 pour cent et leur dispersion est 閘ev閑. Des droits sp閏ifiques sont per鐄s pour deux lignes tarifaires, les 閝uivalents ad valorem les plus 閘ev閟 閠ant de l'ordre de 360 pour cent. Depuis 1995, les fourchettes tarifaires sont toujours au nombre de onze, y compris le taux nul et les 閝uivalents ad valorem des deux droits sp閏ifiques. Si l'on prend la d閒inition de l'OMC, la moyenne simple des taux des droits d'importation est de 20,5 pour cent pour les produits agricoles, et de 19,8 pour cent pour les produits non agricoles.

Maurice a consolid?pr鑣 de 15 pour cent de ses lignes tarifaires. Les taux de droits sont consolid閟 ?un plafond de 65 pour cent dans le cas de 1,6 pour cent environ des lignes tarifaires applicables ?des produits non agricoles; toutes les lignes tarifaires visant des produits agricoles (d閒inition de l'OMC) sont consolid閑s ?des taux plafonds de l'ordre de 37 ?122 pour cent. Les autres droits et impositions frappant tous ces produits sont consolid閟 ?des taux de z閞o ou de 17 pour cent. L'閘argissement du champ des consolidations et la r閐uction de l'閏art entre les taux consolid閟 et les taux effectivement appliqu閟 permettraient cependant d'am閘iorer la pr関isibilit?du r間ime tarifaire mauricien.

Maurice a pris des mesures pour harmoniser les droits de douane qui diff鑢ent selon la source (?savoir ceux applicables aux territoires 揹閏lar閟? c'est-?dire les pays du Commonwealth et certains grands partenaires commerciaux, et ceux applicables aux territoires "non d閏lar閟", c'est-?dire les autres pays). Depuis le budget de 2000/01, l'閏art entre ces taux de droits a 閠?ramen?de 20 ? 10 points de pourcentage et cette r閐uction ne s'applique qu'? une seule fourchette: pour les produits passibles du taux de droit NPF de 65 pour cent, un taux plus faible de 55 pour cent est appliqu?lorsqu'ils sont import閟 des territoires d閏lar閟. En outre, les importations et les produits de fabrication locale font l'objet de droits d'accise diff閞ents. En septembre 1998, une taxe sur la valeur ajout閑 de 10 pour cent a remplac?la taxe sur les ventes; elle s'applique aux importations et aux produits de fabrication locale. Les droits de douane et les taxes repr閟entent 50 pour cent environ des recettes fiscales totales. Depuis le 1er janvier 2000, Maurice met en 渦vre les dispositions de l'Accord sur l'関aluation en douane de l'OMC.

Les initiatives de lib閞alisation n'ont pas r閡ssi ?r閐uire davantage le nombre de mesures non tarifaires maintenues pour diverses raisons. Le nombre de produits dont l'importation est interdite ou contr鬺閑 par le biais de permis a augment? Les importations de pommes de terre de table et de sel sont toujours assujetties ?des contingents. Plusieurs agences para閠atiques, dont la Soci閠?commerciale d'蓆at et l'Office de commercialisation des produits agricoles, ach鑤ent, importent et entreposent des produits dits 搒trat間iques? (notamment la farine, le riz de consommation courante, les produits p閠roliers, le ciment, les pommes de terre de table, les oignons et l'ail). Des mesures de contr鬺e des prix, consistant en un r間ime de prix maximaux impos閟 (pour les importations et les produits de fabrication locale) et en un syst鑝e de marges b閚閒iciaires maximales en pourcentage (pour les importations seulement), s'appliquent 間alement ?certains des produits dits 搒trat間iques? ces mesures de contr鬺e doivent 阾re progressivement abolies apr鑣 la promulgation de la l間islation en mati鑢e de concurrence, dont un projet est analys?actuellement par le Bureau du Procureur g閚閞al. Un permis est requis pour l'exportation des produits d'搃mportance strat間ique?et des biens admis ? b閚閒icier d'un traitement contingentaire pr閒閞entiel dans les pays importateurs. Maurice ne per鏾it aucun droit, taxe ou imposition sur ses exportations.

Des incitations (dont des avantages tarifaires et fiscaux) sont offertes au titre de divers programmes ?des producteurs locaux, surtout des fabricants, et ?des exportateurs, dans le but d'encourager l'investissement et d'am閘iorer la comp閠itivit?des produits mauriciens sur les march閟 internationaux. Par ailleurs, des remboursements partiels des frais de transport a閞ien sont accord閟 aux exportateurs de certains produits agricoles. Les incitations, ainsi que la suppression/r閐uction des taux de droits sur les intrants, contribuent ?accro顃re le niveau de protection effective dont b閚閒icient les industries de transformation nationales.

Maurice ne maintient aucune l間islation concernant les mesures commerciales correctives contingentes; elle n'a appliqu?aucune mesure antidumping, mesure compensatoire ou mesure de sauvegarde. La l間islation relative aux march閟 publics a 閠?r関is閑 ? plusieurs reprises ces derni鑢es ann閑s; un comit?de haut niveau proc鑔e actuellement ?son examen, afin de s'assurer qu'elle est conforme aux normes et pratiques internationales. Douze normes obligatoires (contre sept en 1995) s'appliquent ?la fois aux importations et aux produits de fabrication locale.

Maurice a r関is?sa Loi sur le droit d'auteur. En outre, dans le but de s'acquitter des obligations lui incombant au titre de l'Accord sur les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) de l'OMC, elle met aussi la derni鑢e main ?une nouvelle l間islation sur les brevets et les marques de fabrique ou de commerce, et 閘abore un projet de loi sur les dessins et mod鑜es industriels, les indications g閛graphiques et les sch閙as de configuration de circuits int間r閟. La contrefa鏾n touche surtout le droit d'auteur et les marques de fabrique ou de commerce.

 
Politiques commerciales ?nbsp;Analyse par secteur

Bien que sa part diminue, l'agriculture demeure un secteur important de l'閏onomie mauricienne. La strat間ie ax閑 sur l'exportation mise en 渦vre par Maurice et l'acc鑣 pr閒閞entiel aux march閟 accord? par les pays d関elopp閟 ont contribu??la diversification de l'閏onomie tant au sein qu'?l'ext閞ieur de l'industrie sucri鑢e. La Loi de 1988 sur la rentabilit?de l'industrie sucri鑢e a aussi jou?un r鬺e ?cet 間ard en assurant la promotion des activit閟 agricoles sucri鑢es et non sucri鑢es; elle pr関oit l'imposition d'une taxe ?la reconversion des terres agricoles utilis閑s ?d'autres fins, ainsi que l'octroi de d間r鑦ements fiscaux pour la culture d'autres produits que la canne ?sucre. Les autres incitations offertes aux producteurs agricoles sont notamment le Programme de d関eloppement de l'agriculture et le Programme de diffusion des technologies. Le Programme de r閐uction des frais de transport des marchandises s'adresse aux exportateurs de certains produits agricoles.

? des fins de s閏urit?alimentaire, des mesures de contr鬺e des importations, des exportations et des prix de certains produits agricoles sont en vigueur, et des stocks de r閟erves strat間iques doivent 阾re constitu閟 pour ces produits. Les entreprises publiques, y compris les offices de commercialisation, d閠iennent toujours le monopole de l'importation de certains produits alimentaires, dont la farine et certaines vari閠閟 de riz. Les taux des droits de douane frappant les importations de produits agricoles vont de z閞o ? 80 pour cent; le taux de 80 pour cent s'applique entre autres au sucre de canne ou de betterave, ?la saccharose chimiquement pure (sous forme solide), et aux m閘asses r閟ultant de l'extraction ou du raffinage du sucre. Les importations de certains produits sont prohib閑s, notamment les confiseries ?base de sucre et de chocolat; les importations de pommes de terre et les exportations de poissons r閒rig閞閟 sont soumises ?des contingents.

Les entreprises op閞ant dans les Zones de transformation pour l'exportation assurent la majeure partie des activit閟 manufacturi鑢es, qui sont domin閑s par les textiles et v阾ements. Par suite de l'関olution de l'environnement international (par exemple le d閙ant鑜ement de l'Accord multifibres et les Accords post閞ieurs ?la Convention de Lom?entre les pays ACP et l'UE) et de la hausse des co鹴s de production, la politique mauricienne relative ?l'industrie manufacturi鑢e a mis l'accent sur la diversification des march閟 et des produits (avec, par exemple, l'int間ration sectorielle et la concentration sur les produits ? forte valeur ajout閑, la d閘ocalisation des activit閟 ?faible co鹴 vers des pays voisins), et sur l'am閘ioration de la comp閠itivit?(gr鈉e notamment ?divers programmes d'incitations et ?l'閘imination ou l'abaissement des droits de douane frappant les intrants et le mat閞iel). Certains produits manufactur閟 sont assujettis ?des contr鬺es ?l'importation et ?l'exportation, au plafonnement des marges b閚閒iciaires (dans le cadre des mesures de contr鬺e des prix) et ?des normes d'application obligatoire. Les taux des droits de douane applicables aux produits manufactur閟 varient entre z閞o et 80 pour cent, les taux les plus 閘ev閟 touchant les textiles, les v阾ements et les produits en cuir, ainsi que les meubles et accessoires m閠alliques et non m閠alliques. L'閝uivalent ad valorem le plus 閘ev?des deux taux de droits sp閏ifiques visant les produits manufactur閟 (de l'ordre de 360 pour cent) s'applique aux lani鑢es des sandales de type tong.

Maurice est un exportateur net de services. Les engagements qu'elle a contract閟 au titre de l'AGCS t閙oignent en grande partie de l'閠at actuel de la lib閞alisation du secteur; les monopoles ou les droits exclusifs d閠enus par les entreprises publiques restreignent la concurrence dans certaines activit閟 (t閘閏ommunications, services postaux et services de transport) et contribuent au niveau 閘ev?des co鹴s de production. Les mesures affectant la pr閟ence des personnes physiques ne sont pas consolid閑s. Maurice maintient des exemptions de l'obligation de traitement NPF pour les services financiers au titre de l'article II de l'AGCS.

 
Politique commerciale et partenaires commerciaux

La participation de Maurice au syst鑝e commercial multilat閞al et ? divers accords r間ionaux t閙oigne de ses int閞阾s en tant que petite 閏onomie ?vocation exportatrice ne jouissant d'avantages que pour quelques produits, en particulier le sucre, les textiles et les v阾ements. Comme une partie de sa r閡ssite 閏onomique est attribuable ?l'acc鑣 pr閒閞entiel aux march閟 que lui octroient d'importants partenaires commerciaux, Maurice prend des mesures pour s'adapter ?l'関olution de cet environnement international.

Les mesures d'ajustement doivent mettre l'accent sur la simplification et la rationalisation des incitations en vigueur de mani鑢e ?att閚uer les aspects dualistes de l'閏onomie et ?am閘iorer l'allocation des ressources. La r閐uction/閘imination des avantages tarifaires et fiscaux en d閏oulant pourrait contribuer ?faire baisser le d閒icit public et ?faciliter les autres r閒ormes tarifaires, auxquelles font actuellement obstacle des pr閛ccupations d'ordre budg閠aire, puisque que les droits de douane repr閟entent environ 50 pour cent des recettes fiscales.

L'閘imination des obstacles non tarifaires et des 閏arts entre les droits de douane (selon la source) permettrait d'am閘iorer la transparence du r間ime commercial mauricien. Ce dernier pourrait aussi contribuer davantage ?attirer l'investissement si des mesures 閠aient prises pour augmenter le nombre de taux de droits consolid閟, r閐uire l'閏art entre les taux de droits effectivement appliqu閟 et les taux de droits consolid閟, et 閠offer les listes d'engagement annex閑s ? l'AGCS, y compris peut-阾re avec l'introduction d'une plus grande concurrence dans certains sous-secteurs de services tels que les t閘閏ommunications. Dans l'ensemble, de tels ajustements permettraient ?Maurice de mieux exploiter ses avantages comparatifs, et d'op閞er plus facilement sa transformation d'une 閏onomie ? vocation exportatrice en une 閏onomie ax閑 sur l'ext閞ieur.

 

haut de page

Rapport du gouvernement  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MAURICE
Rapport du gouvernement —
Introduction et d関eloppement 閏onomique, 1995-2000

Maurice est un petit 蓆at dens閙ent peupl?(1,19 million d'habitants en 2000) occupant une superficie de quelque 1 865 kilom鑤res carr閟 et situ?dans l'oc閍n Indien entre le 19鑝e degr? 50 minutes et le 20鑝e degr?30 minutes de latitude sud et entre le 57鑝e degr?18 minutes et le 57鑝e degr?46 minutes de longitude est, loin de ses principaux march閟 et fournisseurs de mati鑢es premi鑢es. Jusqu'en 1970, Maurice avait une 閏onomie de monoculture, avec le sucre comme unique exportation, 閏onomie qu'elle a diversifi閑 par la suite bien qu'elle reste toujours lourdement tributaire du commerce pour soutenir son d関eloppement 閏onomique et social. Les quatre principaux piliers de son 閏onomie sont l'industrie manufacturi鑢e, le tourisme, le secteur sucrier et le secteur des services financiers.

Le pays fait face ?un certain nombre de d閒is attribuables en particulier aux changements qui interviennent sur la sc鑞e internationale. Le processus de lib閞alisation des 閏hanges multilat閞aux provoqu?par la cr閍tion de l'Organisation mondiale du commerce a provoqu?le d閏lin des marges pr閒閞entielles dont b閚閒iciait Maurice sur ses march閟 traditionnels et a expos?son 閏onomie ?la concurrence mondiale.

En plus d'un environnement 閏onomique externe plus exigeant, la petitesse de son territoire et sa vuln閞abilit?inh閞ente ajoutent aux difficult閟 de Maurice. En sa qualit?de petit 蓆at insulaire en d関eloppement, Maurice voit son d関eloppement 閏onomique entrav?par un certain nombre de facteurs caract閞istiques de ce type de pays, et notamment:

- son 閘oignement et son caract鑢e insulaire ?Maurice est situ閑 loin de ses principaux march閟;

- sa vuln閞abilit?aux catastrophes naturelles ?l'頻e est situ閑 dans une r間ion fr閝uemment touch閑 par de mauvaises conditions climatiques telles que des cyclones et des s閏heresses;

- son potentiel limit?de diversification d閏oulant de l'extr阭e 閠roitesse de sa base de ressources et de la petitesse de son march?int閞ieur ?les bases de production et d'exportation du pays sont fortement concentr閑s autour d'un nombre limit?de produits;

- l'acc鑣 aux capitaux ext閞ieurs ?la petitesse du march? int閞ieur et la hausse des co鹴s de production, caract閞istiques des petits 蓆ats insulaires, entravent les flux de capitaux et de ce fait limitent les perspectives de croissance.

Les perspectives de d関eloppement 閏onomique du pays d閜endront de sa capacit?de s'ajuster au contexte 閏onomique en 関olution, gr鈉e ?la modernisation, ?l'innovation technologique et ?la diversification 閏onomique. Toutefois, si son acc鑣 pr閒閞entiel aux march閟 n'est pas confirm?et renforc? et si elle ne b閚閒icie pas d'une assistance pour faire face aux co鹴s d'ajustement et d'am閘ioration de sa capacit?de concurrence, Maurice aura de la difficult??relever les d閒is de la mondialisation.

 
D関eloppement 閏onomique de Maurice, 1995-2000

De 5,6 pour cent qu'il 閠ait en 1995, le taux de croissance annuel r閑l du produit int閞ieur brut (PIB) aux prix de base est mont??6,2 pour cent en 1996 puis a recul?? 5,6 pour cent en 1997. La croissance du PIB a atteint 5,8 pour cent en 1998, a fl閏hi ?2,1 pour cent en 1999 et a grimp??8,9 pour cent en 2000. La faiblesse du taux de croissance de 1999 閠ait essentiellement imputable aux effets d'une grave s閏heresse et d'un cyclone qui ont ravag?le pays.

Au cours de la p閞iode 1995-2000, le taux de croissance annuel moyen a 閠?de 5,7 pour cent. Tous les secteurs ont enregistr?un d閏lin ?l'exception du secteur manufacturier et de celui de la construction. En 2000, les secteurs qui ont connu le meilleur taux de croissance annuel ont 閠? l'agriculture avec 28,4 pour cent, suivie de l'h魌ellerie et de la restauration avec 11 pour cent et du secteur manufacturier avec 8,3 pour cent. Les secteurs de la construction, de l'閘ectricit? du gaz et de l'eau ont affich?des taux de croissance de 8 pour cent.

La valeur totale des 閏hanges internationaux (importations et exportations) a connu une hausse, passant de 61,7 milliards de roupies en 1995 ?89,8 milliards en 1998 et ?95,8 milliards en 2000. De 1995 ?2000, le commerce ext閞ieur a affich?un taux de croissance nominal moyen de 9,5 pour cent. Le d閒icit commercial s'est aggrav? passant de 7,0 milliards de roupies en 1995 ?9,7 milliards en 1998, soit une augmentation de presque 3 milliards.

En 1997, la forte augmentation du d閒icit commercial (12,4 milliards de roupies) 閠ait essentiellement imputable aux importations de machines et de mat閞iel de transport, plus particuli鑢ement les importations d'a閞onefs et de bateaux, dont la valeur a atteint 3,7 milliards de roupies. Le d閒icit commercial de 1998 a 閠?inf閞ieur ?celui de 1997 en raison d'une hausse de presque 19 pour cent de la valeur des exportations contre une hausse d'environ 8 pour cent de celle des importations. En 1999, le d閒icit commercial s'est aggrav? passant ?16,6 milliards de roupies, 閠ant donn?que les exportations ont connu une croissance n間ative alors que les importations augmentaient de 13,8 pour cent. En 2000, le d閒icit commercial s'est 閠abli ?13,7 milliards de roupies.

En 2000, l'effectif total de la main-d'渦vre 閠ait estim??542 000 personnes, soit 527 400 Mauriciens et 14 600 閠rangers. Ces travailleurs repr閟entaient la population 閏onomiquement active du pays dans la production de biens et de services. Les 閠rangers repr閟entaient environ 2,7 pour cent de la population active de Maurice. En 2000, plus de 54,8 pour cent de la main-d'渦vre travaillait dans de grands 閠ablissements, y compris la fonction publique centrale et locale, contre 37,4 pour cent dans les petits 閠ablissements, cat間orie comprenant les travailleurs autonomes. Le taux de ch鬽age est pass? de 5,1 pour cent en 1995 ?5,5 pour cent en 1996 avant d'atteindre 5,9 pour cent en 1997. Il s'est stabilis?? 5,9 pour cent en 1998 puis a recommenc??augmenter, passant ? 6,7 pour cent en 1999 et ?8,0 pour cent en 2000.

Au cours des cinq derni鑢es ann閑s, Maurice a poursuivi sa r閒orme structurelle et son effort de r閜artition efficace des ressources en privil間iant les exportations de produits manufactur閟, la r閐uction de la d閜endance ?l'間ard du sucre et les mesures visant ?stimuler le secteur des services.