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COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/182
21 d閏embre 2001
Ouganda: d閏embre 2001
Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC, ainsi que la d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement ougandais, serviront de base au deuxi鑝e examen de la politique commerciale de l'Ouganda auquel doit proc閐er l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC les 19 et 21 d閏embre 2001.
La r閒orme 閏onomique entreprise par l'Ouganda attire l'investissement 閠ranger et contribue ?la croissance 閏onomique
L'Ouganda met en 渦vre depuis une quinzaine d'ann閑s une importante r閒orme 閏onomique, comportant notamment une lib閞alisation de son r間ime commercial. Cette r閒orme a attir?des investissements 閠rangers directs, surtout dans le secteur manufacturier, ce qui a contribu?? une croissance 閏onomique r間uli鑢e. En effet, au cours des six derni鑢es ann閑s, le PIB r閑l du pays a progress?d'environ 6 pour cent par an en moyenne, et l'on s'attend ?une croissance d'environ 7 pour cent par an ?moyen terme. Voil?quelques-unes des observations qui ont 閠?formul閑s dans un rapport de l'OMC sur les politiques et pratiques commerciales de l'Ouganda.
Ce rapport indique que, gr鈉e ?la rigueur financi鑢e, le d閒icit budg閠aire (y compris les dons) a 閠?ramen?au-dessous de 3 pour cent du PIB et l'inflation a chut? ce qui a am閘ior? l'environnement 閏onomique. La politique budg閠aire de l'Ouganda devrait en principe rester essentiellement inchang閑, bien que le pays compte accro顃re les d閜enses destin閑s ?promouvoir les exportations de produits agricoles et qu'il lui faille poursuivre la restructuration de son administration fiscale pour accro顃re les recettes publiques.
L'agriculture repr閟ente environ 42 pour cent du PIB r閑l et 80 pour cent de l'emploi; le principal produit d'exportation est le caf? (plus de 50 pour cent du total des exportations de marchandises en valeur). Gr鈉e aux efforts de diversification, la part du secteur industriel (qui comprend le secteur manufacturier, les industries extractives, les services publics et la construction) dans le PIB r閑l est pass閑 d'environ 17 pour cent en 1996 ?environ 20 pour cent en 2000. La part des services est rest閑 assez stable, autour de 38 pour cent, depuis 1996. L'insuffisance des infrastructures, conjugu閑 ?l'absence de littoral, a entrav?la croissance des exportations et le progr鑣 閏onomique du pays.
Les principaux produits import閟 par l'Ouganda sont les machines et le mat閞iel de transport, les denr閑s alimentaires, les combustibles et les produits chimiques. Le principal partenaire commercial de l'Ouganda est l'Union europ閑nne. Du fait de l'int間ration r間ionale, le commerce entre l'Ouganda et les autres pays de l'Afrique subsaharienne a progress? Le plus gros fournisseur de l'Ouganda est le Kenya avec pr鑣 du quart des importations totales de marchandises.
Depuis le dernier examen de la politique commerciale en 1995, l'Ouganda a supprim?l'ensemble de ses restrictions quantitatives; la plupart des restrictions non tarifaires qui subsistent sont destin閑s ? prot間er la moralit? la sant? la s閏urit?et l'environnement. Les droits de douane sont devenus le principal instrument de politique commerciale. Ce pays applique depuis juillet 2000 la m閠hode d'関aluation en douane fond閑 sur la valeur transactionnelle.
Outre les droits de douane, les importations peuvent 阾re assujetties ? une commission de 2 pour cent pour la licence d'importation et ? une retenue ?la source de 4 pour cent, ainsi qu'?des taxes int閞ieures telles que le droit d'accise, qui est de 10 pour cent, sauf pour les cigarettes (130 pour cent), les boissons alcooliques (70 pour cent) et les boissons non alcoolis閑s (15 pour cent), et la taxe ?la valeur ajout閑 (TVA) de 17 pour cent, qui s'applique aussi bien aux produits import閟 qu'aux produits nationaux. En 1999/2000, 52 pour cent des recettes de la TVA ont 閠?dus aux importations.
L'Ouganda a consid閞ablement simplifi?la structure de son tarif douanier. La moyenne simple des droits NPF effectivement appliqu閟 en 2000/01 est de 9 pour cent. Toutefois, la commission sur la licence d'importation et la retenue ?la source font monter le taux moyen ? 15 pour cent. Il y a une certaine progressivit?des droits. En outre, les industries du sucre et des textiles b閚閒icient d'une protection sp閏iale.
Qui plus est, tout en ayant consolid??z閞o d'autres droits et impositions sur les importations, l'Ouganda impose une commission sur les licences d'importation et une retenue ?la source qui am鑞ent ? s'interroger sur le respect de ses consolidations tarifaires. En supprimant ces deux impositions, en 閘argissant la couverture de ses engagements contraignants pour les marchandises et les services et en resserrant l'閏art entre les taux appliqu閟 et les taux consolid閟, il rendrait son r間ime commercial plus transparent et plus pr関isible. De tels ajustements l'aideraient ?exploiter pleinement ses avantages comparatifs et ?attirer les investissements.
L'agriculture, essentiellement vivri鑢e, fournit le gros des mati鑢es premi鑢es destin閑s ?un secteur industriel qui repose en grande partie sur elle. Le caf?continue de dominer le secteur agricole; il influe sur le niveau de vie d'une grande partie de la population. La deuxi鑝e culture de rapport est le coton, qui offre des grandes possibilit閟. Le troisi鑝e produit d'exportation important est le poisson et les produits de la p阠he. La progression r閏ente des exportations de fruits, l間umes et fleurs est due aux r閒ormes agricoles, et notamment ?la diversification vers des cultures non traditionnelles. Depuis le dernier examen, le gouvernement a continu??lib閞aliser le secteur; la commercialisation des intrants et des produits a 閠? lib閞alis閑, les taxes ?l'exportation ont 閠?supprim閑s, sauf sur le caf? les obstacles au commerce ont 閠?fortement r閐uits, et les prix sont d閠ermin閟 par le march? Il faut des r閟erves strat間iques de certains produits pour garantir la s閏urit? alimentaire.
Le secteur manufacturier est caract閞is?par la production de biens de consommation 閘閙entaires. Les industries productrices de biens d'閝uipement sont encore peu nombreuses tandis que la production de textiles et de v阾ements et l'agro-industrie sont jug閑s prometteuses. Les services sont 間alement un secteur d'avenir pour l'Ouganda. L'蓆at se d閟engage des services financiers, qui ne sont soumis actuellement ?aucune restriction de nationalit?en ce qui concerne la propri閠? Les r閒ormes entreprises dans le domaine des t閘閏ommunications ont contribu??la croissance du sous-secteur.
Comme le montre le taux de croissance de l'閏onomie depuis six ans, les r閒ormes mises en place par l'Ouganda ont commenc??porter leurs fruits. Toutefois, l'effet de cette croissance sur la pauvret? a 閠?limit?par la lenteur de l'int間ration du commerce au cadre de d関eloppement. Diverses initiatives, nationales et internationales, sont en cours pour rem閐ier ?cette lacune.
Note ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et une d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement ougandais seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 19 et 21 d閏embre 2001. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale de l'Ouganda depuis l'examen pr閏閐ent, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure, ainsi que l'関olution de certains secteurs.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont jointes les observations r閏apitulatives du rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Les rapports du Secr閠ariat et du gouvernement peuvent 阾re consult閟, sous le nom du pays, dans la liste compl鑤e des rapports sur l'examen des politiques commerciales figurant sur le site Internet. Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2001), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993, 1997 et 2001), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), OECO (2001), Ouganda (1995 et 2001), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995 et 2001), R閜ublique tch鑡ue (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
OUGANDA
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives
Environnement 閏onomique
L'Ouganda met en 渦vre depuis une quinzaine d'ann閑s une importante r閒orme 閏onomique, comportant notamment une lib閞alisation de son r間ime commercial. Cette r閒orme a attir?des investissements 閠rangers directs, surtout dans le secteur manufacturier, ce qui a contribu?? une croissance 閏onomique r間uli鑢e. En effet, au cours des six derni鑢es ann閑s, le PIB r閑l du pays a progress?d'environ 6 pour cent par an en moyenne, et l'on s'attend ?une croissance d'environ 7 pour cent par an ?moyen terme.
Gr鈉e ?la rigueur financi鑢e, le d閒icit budg閠aire (y compris les dons) a 閠?ramen?au-dessous de 3 pour cent du PIB, et l'inflation a chut? ce qui a am閘ior?l'environnement 閏onomique. La politique budg閠aire devrait en principe rester essentiellement inchang閑, bien que le pays compte accro顃re les d閜enses destin閑s ?promouvoir les exportations de produits agricoles et qu'il lui faille poursuivre la restructuration de son administration fiscale pour accro顃re les recettes publiques. S'associant ?ces efforts accrus de lib閞alisation 閏onomique, la Banque d'Ouganda a continu??formuler et mettre en 渦vre une politique mon閠aire rigoureuse, destin閑 avant tout ?stabiliser les prix.
Le gouvernement s'est engag??poursuivre ses efforts pour rationaliser et lib閞aliser le r間ime commercial, en mettant vigoureusement l'accent sur le d関eloppement du secteur priv?comme moteur essentiel de la croissance 閏onomique. Le Plan d'action pour l'閞adication de la pauvret?(PEAP), r関is?r閏emment, a ajout? une dimension sociale aux r閒ormes. Il vise ?transformer l'閏onomie ougandaise en une 閏onomie moderne d'ici ?2017; il r閜ond ?la n閏essit?d'int間rer la comp閠itivit?des exportations et la lib閞alisation des 閏hanges dans un large effort d'all間ement de la pauvret? L'Ouganda est l'un des principaux b閚閒iciaires de l'Initiative en faveur des pays pauvres tr鑣 endett閟 mise en 渦vre par le FMI et la Banque mondiale.
L'agriculture repr閟ente environ 42 pour cent du PIB r閑l et 80 pour cent de l'emploi; le principal produit d'exportation est le caf? Gr鈉e aux efforts de diversification, la part du secteur industriel (qui comprend le secteur manufacturier, les industries extractives, les services publics et la construction) dans le PIB r閑l est pass閑 d'environ 17 pour cent en 1996 ?environ 20 pour cent en 2000. La part des services est rest閑 assez stable, autour de 38 pour cent, depuis 1996.
L'insuffisance des infrastructures, conjugu閑 ?l'absence de littoral, a entrav? la croissance des exportations et le progr鑣 閏onomique du pays. Les co鹴s de production se r関鑜ent 閘ev閟 dans tous les secteurs. Les obstacles non tarifaires rencontr閟 sur les principaux march閟 d'exportation, la s閏heresse, la maladie du caf閕er et les probl鑝es de s閏urit?(dus ?la guerre et au conflit civil) ont aussi eu des effets n閒astes sur l'閏onomie.
L'Ouganda affiche g閚閞alement un d閒icit de ses op閞ations courantes. La baisse des prix mondiaux de la plupart de ses produits d'exportation traditionnels (caf? coton, th?et tabac) survenue au cours des derni鑢es ann閑s a contribu??faire baisser les recettes d'exportation, malgr?une tendance ?l'accroissement de la part des exportations non traditionnelles (par exemple, les produits de la floriculture, les fruits, les l間umes, le poisson et les produits de la p阠he), due aux efforts de diversification. Dans l'ensemble, l'agriculture repr閟ente encore l'essentiel des exportations (environ 90 pour cent de la valeur des exportations totales de marchandises), avec une part croissante pour les produits autres que le caf?
Les principaux produits import閟 par l'Ouganda sont les machines et le mat閞iel de transport, les denr閑s alimentaires, les combustibles et les produits chimiques. La tendance ?l'accroissement de la part des combustibles dans les importations totales de marchandises tient ?la hausse des prix mondiaux de ces produits survenue au cours des derni鑢es ann閑s, tandis que la m阭e tendance pour les produits chimiques tient en partie ?l'augmentation des importations de m閐icaments.
Le principal partenaire commercial de l'Ouganda est l'Union europ閑nne. Du fait de l'int間ration r間ionale, le commerce entre l'Ouganda et les autres pays de l'Afrique subsaharienne a progress? Le plus gros fournisseur de l'Ouganda est le Kenya avec pr鑣 du quart des importations totales de marchandises.
Cadre institutionnel
La politique commerciale est formul閑 et mise en 渦vre sous la responsabilit?du Minist鑢e du tourisme, du commerce et de l'industrie. Toutefois, d'autres minist鑢es, notamment ceux des finances et de l'agriculture, participent ?sa formulation aussi bien qu'?sa mise en 渦vre. Le Forum pr閟identiel de politique 閏onomique proc鑔e, avec d'autres institutions publiques, ?des examens et ?des 関aluations p閞iodiques des politiques li閑s au commerce au sein du gouvernement. Des comit閟 de session du Parlement examinent aussi les politiques, notamment commerciales; ces examens donnent au secteur priv?l'occasion d'apporter p閞iodiquement sa contribution.
L'Ouganda encourage l'investissement 閠ranger. L'Office de l'investissement ougandais a 閠?con鐄 comme un 揼uichet unique?pour promouvoir et faciliter les investissements dans le pays. L'engagement de poursuivre la lib閞alisation de l'閏onomie et la stabilit?macro-閏onomique sont des 閘閙ents importants de l'atmosph鑢e dont l'Ouganda esp鑢e qu'elle attirera les investisseurs 閠rangers, qui ont le droit de d閠enir 100 pour cent du capital des soci閠閟. L'Ouganda offre divers avantages fiscaux, dont des concessions en mati鑢e de droits d'importation, un amortissement acc閘閞?pour les installations et 閝uipements, et le report du paiement de la TVA. Les prescriptions en mati鑢e de licences d'investissement comprennent un capital minimal de 100 000 dollars EU pour les 閠rangers et de 50 000 dollars EU pour les Ougandais.
L'Ouganda consid鑢e le commerce ext閞ieur comme un important stimulant de la croissance 閏onomique, et ses politiques commerciales visent ? favoriser l'all間ement de la pauvret?et l'emploi ainsi que la diversification et la promotion des exportations, notamment pour les produits non traditionnels. Il poursuit ces objectifs en continuant ses actions de lib閞alisation, de d閞間lementation et de privatisation et en participant ?des accords r間ionaux, notamment le March?commun d'Afrique de l'Est et d'Afrique australe (COMESA) et la Communaut?de l'Afrique de l'Est (EAC).
L'Ouganda, Membre originaire de l'OMC, accorde au moins le traitement NPF ?tous ses partenaires commerciaux. Il n'a sign?aucun des accords commerciaux plurilat閞aux. Il b閚閒icie de l'assistance technique ordinaire dispens閑 par l'OMC au titre du Programme int間r? conjoint d'assistance technique et du Cadre int間r? Plusieurs r閡nions ont eu lieu avec des donateurs depuis 1996 pour 関aluer ses besoins en mati鑢e d'assistance technique li閑 au commerce, que l'on peut classer en deux cat間ories: adoption de lois et r間lementations concernant l'OMC et les accords commerciaux r間ionaux et renforcement des capacit閟 humaines et institutionnelles en vue de participer effectivement ?ces accords; et besoins li閟 aux contraintes du c魌?de l'offre, dues notamment ?de m閐iocres infrastructures mat閞ielles, ?des services publics al閍toires, ?un cadre institutionnel faible en ce qui concerne les exportations et ?des difficult閟 d'acc鑣 aux march閟.
L'Ouganda est en train d'int間rer lentement le commerce ?son cadre de d関eloppement. Toutefois, les diverses entit閟 qui s'occupent de la politique commerciale, notamment le Minist鑢e du tourisme, du commerce et de l'industrie, n'ont pas assez de moyens pour g閞er efficacement les arrangements commerciaux et mettre en 渦vre de fa鏾n compl鑤e les r閒ormes n閏essaires. Dans le m阭e temps, la coordination entre les partenaires de d関eloppement est loin d'阾re id閍le, ce qui tient au moins partiellement ?la structure fragment閑 des entit閟 publiques charg閑s des questions commerciales.
Instruments
de politique commerciale
Depuis le dernier examen de la politique commerciale en 1995, l'Ouganda a supprim?l'ensemble de ses restrictions quantitatives; la plupart des restrictions non tarifaires qui subsistent sont destin閑s ? prot間er la moralit? la sant? la s閏urit?et l'environnement. Les droits de douane sont devenus le principal instrument de politique commerciale. Le pays applique depuis juillet 2000 la m閠hode d'関aluation en douane fond閑 sur la valeur transactionnelle. La structure tarifaire a 閠?simplifi閑 gr鈉e ?la r閐uction du nombre de fourchettes, qui a 閠?ramen?de cinq en 1995 ?trois (z閞o, 7 et 15 pour cent) et ?l'abaissement des taux ad valorem maximaux, qui ont 閠?ramen閟 de 60 ?15 pour cent. Tous les droits de douane sont ad valorem, sauf sur les combustibles. Environ 16,4 pour cent des lignes tarifaires sont exemptes de droits, tandis que 39,3 pour cent sont assujetties au taux maximal de 15 pour cent.
Outre les droits de douane, les importations peuvent 阾re assujetties ? une commission de 2 pour cent pour la licence d'importation et ? une retenue ?la source de 4 pour cent, ainsi qu'?des taxes int閞ieures telles que le droit d'accise, qui est de 10 pour cent, sauf pour les cigarettes (130 pour cent), les boissons alcooliques (70 pour cent) et les boissons non alcoolis閑s (15 pour cent), et la taxe ?la valeur ajout閑 (TVA) de 17 pour cent, qui s'applique aussi bien aux produits import閟 qu'aux produits nationaux. En 1999-2000, 52 pour cent des recettes de la TVA ont 閠?dues aux importations.
La moyenne simple des droits NPF effectivement appliqu閟 en 2000/01 est de 9 pour cent. Il y a une certaine progressivit?des droits. La commission sur la licence d'importation et la retenue ?la source font monter le taux moyen ?15 pour cent. Les industries du sucre et des textiles b閚閒icient en outre d'une protection sp閏iale. L'agriculture (Branche 1 de la CITI/Rev.2) est le secteur le plus prot間? avec un taux moyen de 11,2 pour cent, suivie par le secteur manufacturier (8,9 pour cent) et les industries extractives (8,8 pour cent). L'Ouganda accorde le traitement tarifaire pr閒閞entiel aux autres membres du COMESA: les fourchettes pr閒閞entielles sont de z閞o, 4 et 6 pour cent.
Les droits de douane sont consolid閟 pour 15,4 pour cent des lignes tarifaires, y compris toutes celles qui concernent les produits agricoles (d閒inition de l'OMC) et 2,7 pour cent des lignes relatives aux produits non agricoles. Les consolidations sont au taux plafond de 80 pour cent pour la plupart des produits agricoles, sauf 60 lignes pour lesquelles elles varient de 40 ?70 pour cent, et ?des taux compris entre 40 et 80 pour cent pour les produits non agricoles. Les autres droits et impositions sur tous ces produits sont consolid閟 au niveau z閞o, bien que la commission de 2 pour cent pour la licence d'importation et la retenue ?la source de 4 pour cent s'appliquent ?toutes les importations. Le r間ime tarifaire ougandais serait plus pr関isible si les consolidations 閠aient plus nombreuses et si l'閏art entre les taux consolid閟 et les taux appliqu閟 se resserrait.
Le seul droit ?l'exportation est une taxe parafiscale de 1 pour cent per鐄e par l'Office ougandais de promotion du caf? Les soci閠閟 ?vocation exportatrice peuvent b閚閒icier actuellement des deux principaux programmes d'incitation, le Programme de ristourne de droits fixes et le Programme de transformation sous douane. Il y a aussi des mesures d'incitation qui permettent d'obtenir le remboursement des droits d'importation sur certaines mati鑢es premi鑢es. Les exportateurs ont le droit d'exporter tous les articles, sauf ceux qui figurent sur une liste n間ative et ceux qui exigent une autorisation des organismes r間lementaires. Sur la liste n間ative figurent notamment le bois d'渦vre, le charbon de bois et les poissons frais entiers.
En septembre 2000, l'Ouganda a revu sa r間lementation sur les march閟 publics, afin de favoriser la transparence et la d閏entralisation; les proc閐ures d'appel d'offres ouvertes sont g閚閞alement pr閒閞閑s. Malgr?la p閚urie de fonds destin閟 ?la normalisation, le nombre de normes ougandaises a sensiblement augment?depuis le dernier examen de la politique commerciale en 1995 (il y en avait 253 en septembre 2001).
Le programme de privatisations qui se poursuit actuellement a contribu? au d閟engagement de l'蓆at dans 108 des 148 entreprises publiques. Les nouveaux propri閠aires sont aussi bien des Ougandais que des 閠rangers. L'Ouganda n'a pas encore de l間islation sur les sauvegardes et la concurrence. Il est en train de revoir sa l間islation sur les mesures antidumping, les mesures compensatoires, les mesures sanitaires et phytosanitaires et la propri閠? intellectuelle, afin de la rendre conforme aux Accords de l'OMC.
Politiques
commerciales sectorielles
L'agriculture, essentiellement vivri鑢e, fournit le gros des mati鑢es premi鑢es destin閑s ?un secteur industriel qui repose en grande partie sur elle. Le caf?continue de dominer le secteur agricole; il influe sur le niveau de vie d'une grande partie de la population. La deuxi鑝e culture de rapport est le coton, qui offre des grandes possibilit閟. Le troisi鑝e produit d'exportation important est le poisson et les produits de la p阠he. La progression r閏ente des exportations de fruits, l間umes et fleurs est due aux r閒ormes agricoles, et notamment ?la diversification vers des cultures non traditionnelles. Depuis le dernier examen, le gouvernement a continu??lib閞aliser le secteur; la commercialisation des intrants et des produits a 閠? lib閞alis閑, les taxes ?l'exportation ont 閠?supprim閑s, sauf sur le caf? les obstacles au commerce ont 閠?fortement r閐uits, et les prix sont d閠ermin閟 par le march? Il faut des r閟erves strat間iques de certains produits pour garantir la s閏urit? alimentaire. Le Plan de modernisation agricole (PMA) 2000, formul? dans le cadre du PEAP, vise ?r閛rienter les activit閟 de subsistance vers le march? Le taux de droit maximal de 15 pour cent s'applique aux importations de fruits et de certains produits animaux et produits de la p阠he.
Le secteur manufacturier est caract閞is?par la production de biens de consommation 閘閙entaires. Les industries productrices de biens d'閝uipement sont encore peu nombreuses. Le faible taux d'utilisation des capacit閟 dans la plupart des secteurs nuit ?la comp閠itivit? des produits manufactur閟 ougandais, d閖?handicap閟 par la position enclav閑 du pays et par le prix 閘ev?des services publics. Des programmes d'incitation ont 閠?mis en place pour attirer l'investissement. La production de textiles et de v阾ements et l'agro-industrie sont jug閑s prometteuses. Le taux de droit maximal de 15 pour cent s'applique, entre autres, aux importations de boissons, de tabac fabriqu? de tapis, de certains v阾ements et de certains articles en cuir.
Le secteur minier est sous-d関elopp? mais les services constituent un secteur prometteur. L'蓆at se d閟engage des services financiers, qui ne sont soumis actuellement ?aucune restriction de nationalit?en ce qui concerne la propri閠? sauf que le capital minimal exig? pour obtenir une licence d'assurance est diff閞ent pour les Ougandais et les 閠rangers. Les r閒ormes entreprises dans le domaine des t閘閏ommunications, y compris la vente de 51 pour cent des parts de Uganda Telecom Limited (UTL) ?un consortium allemand, ont contribu??la croissance du sous-secteur. Toutefois, les services de t閘閜honie fixe restent le monopole d'UTL, qui fixe les tarifs, sous r閟erve de l'agr閙ent de l'organisme r間lementaire, la Commission ougandaise des communications. L'exploitation du potentiel touristique consid閞able du pays a 閠?limit閑 par le manque de coordination avec le Kenya et la Tanzanie voisins et par l'absence d'une politique nationale. Les transports ferroviaires sont le monopole de l'Uganda Railways Corporation, une entreprise publique, et la fourniture de certains services de transport a閞ien est soumise ? des limitations. Les autres services de transport sont essentiellement lib閞alis閟. L'Ouganda a contract?des engagements sp閏ifiques au titre de l'AGCS pour les services relatifs au tourisme et aux voyages et les services de t閘閏ommunications.
Politique
commerciale et partenaires commerciaux
Comme le montre le taux de croissance de l'閏onomie depuis six ans, les r閒ormes mises en 渦vre par l'Ouganda ont commenc??porter leurs fruits. Toutefois, l'effet de cette croissance sur la pauvret?a 閠?limit?par la lenteur de l'int間ration du commerce au cadre de d関eloppement. Diverses initiatives, nationales et internationales, sont en cours pour rem閐ier ?cette lacune.
L'Ouganda a grandement simplifi?sa structure tarifaire. Toutefois, tout en ayant consolid??z閞o d'autres droits et impositions sur les importations, il impose une commission sur les licences d'importation et une retenue ?la source qui am鑞ent ?s'interroger sur le respect de ses consolidations tarifaires. En supprimant ces deux impositions, en 閘argissant la couverture de ses engagements contraignants pour les marchandises et les services et en resserrant l'閏art entre les taux appliqu閟 et les taux consolid閟, il rendrait son r間ime commercial plus transparent et plus pr関isible. De tels ajustements l'aideraient ?exploiter pleinement ses avantages comparatifs et ?attirer les investissements.
Il est essentiel que les exportations ougandaises (de produits non traditionnels en particulier) ne se heurtent pas ?de nouveaux obstacles non tarifaires et que le syst鑝e multilat閞al soutienne les efforts du pays.
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ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
OUGANDA
Rapport du gouvernement Partie V
La politique commerciale de l'Ouganda vise ?r閐uire la pauvret? ? promouvoir l'emploi et ?favoriser la croissance 閏onomique ainsi qu'?diversifier et promouvoir les exportations (en particulier non traditionnelles), et la diversification verticale sera r閍lis閑 gr鈉e ?une transformation accrue des produits primaires destin閟 ?l'exportation.
L'Ouganda cherche ?promouvoir les 閏hanges gr鈉e ?l'int間ration r間ionale, en participant notamment au March?commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (COMESA), ?la Communaut?de l'Afrique de l'Est (EAC) et ?des arrangements multilat閞aux tels que l'OMC. Le gouvernement met actuellement en place des moyens pour tirer pleinement parti du traitement pr閒閞entiel non r閏iproque offert aux pays en d関eloppement dans le cadre de la Loi sur la croissance et les perspectives 閏onomiques de l'Afrique (AGOA) et de l'Accord de Cotonou entre l'UE et les pays ACP.
Un programme de d閞間lementation a 閠?lanc?pour supprimer les proc閐ures r間lementaires 搃nutiles?susceptibles d'entraver les 閏hanges. Le gouvernement a entrepris une r閒orme du droit commercial pour rendre toutes les lois, r間lementations et proc閐ures li閑s au commerce conformes aux prescriptions de l'OMC.
Des efforts sont en cours pour am閘iorer les capacit閟 gouvernementales en mati鑢e de commerce gr鈉e ?l'int間ration des questions commerciales dans la strat間ie de planification nationale. Pour cela, le gouvernement collabore ?travers le Cadre int間r?et avec les bailleurs de fonds, afin de b閚閒icier d'une assistance technique li閑 au commerce.
Depuis 1987, le gouvernement met en 渦vre des r閒ormes commerciales et structurelles qui ont lib閞alis?les march閟 des intrants et de la production, ainsi que les r間imes du commerce, de l'investissement et de la fiscalit? Ces r閒ormes ont notamment consist?? lib閞aliser la commercialisation et la transformation des produits destin閟 ?la consommation int閞ieure et ?l'exportation, ? 閘iminer les obstacles tarifaires et non tarifaires et ?supprimer les taxes sur les exportations.
En ao鹴 2000, le gouvernement a publi?son Plan de modernisation agricole (PMA) (l'agriculture est la pierre angulaire de l'閏onomie ougandaise), dont les objectifs principaux sont les suivants: accro顃re les revenus et am閘iorer la qualit?de vie des agriculteurs pauvres qui pratiquent l'agriculture de subsistance, am閘iorer la s閏urit?alimentaire des foyers, offrir des emplois r閙un閞ateurs et encourager l'utilisation et la gestion durables des ressources naturelles.
Formulation et mise en 渦vre de la politique commerciale
En Ouganda, la politique commerciale, con鐄e dans le cadre de l'objectif global de la politique 閏onomique, a essentiellement pour but de favoriser la croissance 閏onomique et le d関eloppement en cherchant ?diversifier les exportations et ?attirer l'investissement, en am閘iorant la productivit?et en accroissant les exportations et le commerce local.
La politique commerciale est formul閑 ?l'issue de consultations entre le gouvernement et le secteur priv? L'entit?principalement responsable de cette formulation est le Minist鑢e du tourisme, du commerce et de l'industrie.
La
mise en 渦vre de la politique commerciale incombe aux organismes
publics, selon la nature de la mesure ou de la politique ?mettre en
渦vre.
Accords commerciaux multilat閞aux, r間ionaux ou pr閒閞entiels
La
politique commerciale ougandaise est destin閑 ?cr閑r un contexte
propice ?l'int間ration dans l'閏onomie internationale, afin
d'assurer des d閎ouch閟 suffisamment larges pour les produits du
pays et de favoriser le d関eloppement de son industrie. Pour
atteindre cet objectif, l'Ouganda participe ?des accords commerciaux
multilat閞aux, r間ionaux et pr閒閞entiels qui sont les suivants:
OMC, March?commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (COMESA),
Communaut?de l'Afrique de l'Est (EAC), Autorit?
intergouvernementale pour la lutte contre la s閏heresse et pour le
d関eloppement (IGAD), Loi sur la croissance et les perspectives
閏onomiques de l'Afrique (AGOA) et Accord de Cotonou entre l'UE et
les pays ACP.
Accords bilat閞aux
L'Ouganda a des accords commerciaux bilat閞aux avec de nombreux pays. Dans le cadre de ces accords, les deux partenaires s'accordent r閏iproquement le traitement de la nation la plus favoris閑 dans tous les domaines qui se rapportent ?leurs relations commerciales mutuelles.