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COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/184
18 janvier 2002
Guatemala: Janvier 2002
Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC, ainsi que la d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement guat閙alt鑡ue, serviront de base au premier examen de la politique commerciale du Guatemala auquel doit proc閐er l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC les 16 et 18 janvier 2002.
La strat間ie de lib閞ation du Guatemala a renforc?la croissance et doit se poursuivre
D'apr鑣 un rapport du Secr閠ariat de l'OMC sur la politique et les pratiques commerciales du Guatemala, la strat間ie commerciale ?plusieurs volets de ce pays, dont l'objectif est d'assurer une croissance 閏onomique durable gr鈉e ?la lib閞alisation 閏onomique et ?la modernisation du secteur public, a renforc?la croissance, laquelle doit cependant s'acc閘閞er pour am閘iorer les conditions de vie.
Ce rapport indique qu'au cours de ces derni鑢es ann閑s, les 閏hanges ont jou?un r鬺e important dans la promotion de la croissance au Guatemala. Depuis 1996, les exportations progressent chaque ann閑 plus rapidement que le PIB. La r閐uction des droits de douane et des obstacles non tarifaires au commerce a consid閞ablement progress? m阭e si la protection demeure importante dans quelques domaines.
Le rapport signale 間alement que la croissance 閏onomique du Guatemala a 閠?r間uli鑢e mais qu'il faudra qu'elle s'acc閘鑢e pour qu'il en r閟ulte une am閘ioration notable du niveau de vie. Pour ce faire, il sera n閏essaire notamment de consolider et de pousser encore plus loin les mesures de lib閞alisation. Dans les domaines li閟 au commerce, d'autres initiatives pourront 阾re indispensables pour assurer une plus grande efficacit?sur le march?int閞ieur, notamment en poursuivant le programme de privatisation et en renfor鏰nt les mesures et r間lementations favorables ?la concurrence.
Peupl? de 11,4 millions d'habitants et dot?d'un PIB par habitant de pr鑣 de 1 700 dollars EU, le Guatemala est du point de vue 閏onomique le pays le plus important d'Am閞ique centrale. Entre 1995 et 1998, le PIB r閑l a progress??un taux annuel moyen d'environ 4,4 pour cent; par la suite, l'inertie de la consommation priv閑 et la diminution des d閜enses d'investissement ont entra頽?un ralentissement en 1999 et en 2000, avec un taux de croissance du PIB de 3,6 et de 3,3 pour cent respectivement. Malgr?ce rythme de croissance relativement soutenu, imputable ?la forte expansion d閙ographique, le PIB par habitant a progress?trop lentement pour avoir une incidence notable sur le niveau de vie; la pauvret? continue donc ?repr閟enter un grave probl鑝e.
Les 蓆ats-Unis sont le premier partenaire commercial du Guatemala, absorbant 36 pour cent de ses exportations et fournissant 40 pour cent de ses importations. Les autres partenaires commerciaux importants sont les autres pays membres du March?commun centram閞icain, l'Union europ閑nne et le Mexique. Entre 1995 et 2000, la valeur en dollars EU des importations du Guatemala a progress??un taux annuel moyen de 8,2 pour cent qui d閜asse de loin les 6,9 pour cent de croissance des exportations, cons閝uence en grande partie de termes de l'閏hange d閒avorables.
Les produits agricoles (selon la d閒inition de l'OMC) repr閟entent 60 pour cent environ des exportations et contribuent pour environ 23 pour cent au PIB. Bien que leur part dans les exportations totales soit en baisse, le caf? le sucre et les bananes demeurent les premiers produits d'exportation. Ces derni鑢es ann閑s, le tourisme et les exportations de v阾ements et de produits agricoles non traditionnels ont pris de l'importance. Les biens interm閐iaires et les biens d'閝uipement pr閐ominent dans les importations. Le rapport indique toutefois que les statistiques officielles du commerce des produits ne comptabilisent pas les 閏hanges en provenance des zones franches et des entreprises en r間ime de production sous douane.
Le rapport signale 間alement que le Guatemala accorde au moins le traitement NPF ?tous ses partenaires commerciaux. Les droits de douane sont le principal instrument de protection ?la fronti鑢e du Guatemala; la moyenne des taux de droits NPF effectivement appliqu閟 s'閠ablit ?7,0 pour cent. Le taux de droit moyen est de 10,2 pour cent pour les importations de produits agricoles (d閒inition de l'OMC) et de 6,4 pour cent pour les produits non agricoles ? l'exclusion du p閠role. Les boissons alcooliques et les spiritueux sont assujettis aux taux les plus 閘ev閟, qui sont en moyenne de 24,8 pour cent. Pour un certain nombre de produits agricoles, le Guatemala applique des contingents tarifaires ?l'importation en vertu des engagements en mati鑢e d'acc鑣 minimal qu'il a contract閟 dans le cadre du Cycle d'Uruguay.
Lors du Cycle d'Uruguay, le Guatemala a consolid?tous ses droits de douane. Si les produits non agricoles ont 閠?consolid閟 ?un taux plafond de 45 pour cent, les taux consolid閟 finals applicables aux produits agricoles vont de 10 ?257 pour cent. Resserrer le large 閏art qui existe entre les taux appliqu閟 et les taux consolid閟 renforcerait encore la pr関isibilit?des conditions d'acc鑣 aux march閟.
Les r閐uctions tarifaires appliqu閑s en vertu d'accords pr閒閞entiels ont contribu??am閘iorer l'acc鑣 au march?national pour les partenaires du Guatemala. La plupart des produits provenant du March? commun centram閞icain sont admis en franchise. Des droits de douane pr閒閞entiels sont 間alement consentis au Mexique au titre d'un accord de libre-閏hange bilat閞al, ainsi qu'?la Colombie, ?Cuba, au Panama et au Venezuela. Toutefois, le nombre et la port閑 des initiatives pr閒閞entielles du Guatemala, combin閟 avec ses faiblesses institutionnelles, sont pr閛ccupants.
Quelle que soit leur origine et selon le principe du traitement national, les importations sont assujetties ?des taxes int閞ieures, en particulier une taxe sur la valeur ajout閑 de 12 pour cent applicable ?la valeur c.a.f. des marchandises import閑s. Par ailleurs, divers produits, par exemple les boissons alcooliques, le ciment et les v閔icules, sont frapp閟 de taxes de consommation particuli鑢es.
Pour renforcer les proc閐ures douani鑢es, le Guatemala a obtenu que l'application de l'Accord de l'OMC sur l'関aluation en douane soit diff閞閑 jusqu'en novembre 2001. Aux fins de l'関aluation en douane, des prix minimaux ?l'importation sont appliqu閟 pour le riz, les v阾ements usag閟 et les v閔icules d'occasion. Une nouvelle loi douani鑢e devrait 阾re promulgu閑 en 2002.
Le recours ?des obstacles non tarifaires au commerce semble limit? Le Guatemala applique, de la m阭e mani鑢e ?tous ses partenaires commerciaux, diverses restrictions et prohibitions ?l'importation, pour des raisons li閑s ?la sant? ?la s閏urit?et ?la protection de l'environnement. Le Guatemala n'a pas recouru ?des mesures d'urgence, sauf dans un cas o?des droits antidumping ont 閠?appliqu閟, mais cette mesure a 閠?retir閑 par les autorit閟 apr鑣 l'閠ablissement d'un groupe sp閏ial charg?d'en examiner la compatibilit?avec les r鑗les de l'OMC.
Le secteur industriel, notamment les activit閟 manufacturi鑢es, le secteur de la construction, les industries extractives, le secteur de l'閘ectricit?et celui de l'eau, repr閟ente 20 pour cent du PIB. Le secteur manufacturier, qui contribue pour quelque 13 pour cent au PIB, est principalement ax?sur la transformation de produits agricoles, ?destination du march?national, ainsi que des march閟 des 蓆ats-Unis et d'Am閞ique centrale. D'autres secteurs manufacturiers importants sont ceux des chaussures, des textiles, des m閠aux et des produits chimiques.
Le secteur des services contribue pour quelque 57 pour cent au PIB, les activit閟 commerciales constituant le secteur dominant. En vertu de la Loi sur l'investissement 閠ranger, l'acc鑣 non discriminatoire aux march閟 dans la plupart des secteurs de services est garanti aux investisseurs 閠rangers. Malgr?les am閘iorations consid閞ables apport閑s ?l'infrastructure du pays, des probl鑝es persistent dans certains secteurs, comme les services financiers et les installations portuaires.
Dans le domaine des services financiers, l'acc鑣 aux march閟 est r間i par une l間islation sectorielle sp閏ifique. Sous r閟erve d'une approbation des autorit閟 de tutelle, les compagnies d'assurance et les banques peuvent se constituer en tant que soci閠閟 guat閙alt鑡ues. Les entreprises d'蓆at continuent ?op閞er dans le domaine des services financiers, des transports maritimes et des t閘閏ommunications; elles n'y comptent toutefois que pour une part minoritaire de la production. Des prescriptions en mati鑢e de participation nationale minimale au capital ne sont appliqu閑s que dans le secteur des transports. La promulgation en 1996 d'une nouvelle Loi sur les t閘閏ommunications, ainsi que la privatisation de l'entreprise de t閘閏ommunications ?capitaux publics, ont favoris?la rapide expansion observ閑 dans le secteur ces derni鑢es ann閑s. Le tourisme s'est d関elopp?et est devenu une importante source de devises puisqu'il produit chaque ann閑 plus de 500 millions de dollars EU.
Note
?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et une d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement guat閙alt鑡ue seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 16 et 18 janvier 2002. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Guatemala, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure, ainsi que l'関olution de certains secteurs.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont jointes les observations r閏apitulatives du rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Les rapports du Secr閠ariat et du gouvernement peuvent 阾re consult閟, sous le nom du pays, dans la liste compl鑤e des rapports sur l'examen des politiques commerciales. Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2001), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993, 1997 et 2001), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), OECO (2001), Ouganda (1995 et 2001), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995 et 2001), R閜ublique tch鑡ue (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
GUATEMALA
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives
Au cours de ces derni鑢es ann閑s, les 閏hanges ont jou?un r鬺e important dans la promotion de la croissance et du d関eloppement au Guatemala. Depuis 1996, les exportations progressent chaque ann閑 plus rapidement que le PIB. La r閐uction des droits de douane et des obstacles non tarifaires au commerce a consid閞ablement progress? m阭e si la protection demeure importante dans quelques domaines. En outre, la plupart des restrictions ?l'investissement 閠ranger ont 閠?supprim閑s et un programme de privatisation de vaste port閑 a permis de r閐uire l'intervention de l'蓆at dans les activit閟 de production et d'accro顃re l'efficacit?dans les activit閟 les plus importantes. Par ailleurs, le Guatemala a adopt?une l間islation visant ?am閘iorer la r間lementation des march閟 publics et la protection des droits de propri閠?intellectuelle. Ces mesures font partie d'une strat間ie commerciale ?plusieurs volets qui comprend des initiatives unilat閞ales, r間ionales et multilat閞ales ayant pour objectif d'assurer une croissance 閏onomique durable gr鈉e ?la lib閞alisation 閏onomique et ?la modernisation du secteur public.
La croissance 閏onomique est r間uli鑢e mais il faudra qu'elle s'acc閘鑢e pour qu'il en r閟ulte une am閘ioration notable du niveau de vie. Pour ce faire, il sera n閏essaire notamment de consolider et de pousser encore plus loin les mesures de lib閞alisation. Dans les domaines li閟 au commerce, d'autres initiatives pourront 阾re indispensables pour assurer une plus grande efficacit?sur le march?int閞ieur, notamment en poursuivant le programme de privatisation et en renfor鏰nt les mesures et r間lementations favorables ?la concurrence. Il sera n閏essaire d'encourager les mesures sectorielles n'entra頽ant pas de distorsion, compte tenu du fait que les programmes de promotion des exportations conduisent souvent ?une discrimination ?l'間ard des activit閟 orient閑s vers le march?int閞ieur. La consolidation des mesures de lib閞alisation serait aussi facilit閑 par des programmes sp閏ifiques de renforcement des capacit閟. Enfin, le succ鑣 de tels efforts d閜end d'une stabilit?institutionnelle durable. Dans tous les domaines susmentionn閟, la communaut?internationale peut continuer ?jouer un r鬺e important.
Peupl? de 11,4 millions d'habitants et dot?d'un PIB par habitant de pr鑣 de 1 700 dollars EU, le Guatemala est du point de vue 閏onomique le pays le plus important d'Am閞ique centrale. Depuis la signature en d閏embre 1996 des Accords de paix, qui ont mis fin ? 36 ans de conflit arm?interne, l'un des principaux objectifs des autorit閟 est d'assurer une croissance 閏onomique stable et durable. Entre 1995 et 1998, le PIB r閑l a progress??un taux annuel moyen d'environ 4,4 pour cent; par la suite, l'inertie de la consommation priv閑 et la diminution des d閜enses d'investissement ont entra頽?un ralentissement en 1999 et en 2000, avec un taux de croissance du PIB de 3,6 et de 3,3 pour cent respectivement. Malgr?ce rythme de croissance relativement soutenu, imputable ?la forte expansion d閙ographique, le PIB par habitant a progress?trop lentement pour avoir une incidence notable sur le niveau de vie; la pauvret?continue donc ?repr閟enter un grave probl鑝e.
Pour r閍liser un objectif convenu dans les Accords de paix, qui est de financer des programmes sociaux, le gouvernement s'efforce d'accro顃re les recettes fiscales; ?cette fin, la taxe sur la valeur ajout閑 a 閠?relev閑 ?12 pour cent au milieu de 2001. Des efforts ont 閠?間alement d閜loy閟 pour renforcer l'administration fiscale et 閘argir l'assiette d'imposition, bien que les droits de douane et la taxe sur la valeur ajout閑 sur les importations repr閟entent encore une grande partie du revenu national. Le d閒icit budg閠aire varie entre 0,1 et 2,8 pour cent depuis 1995.
Le r間ime de change est souple. La Banque centrale intervient sur le march?uniquement pour mod閞er les fluctuations du taux de change. Une loi adopt閑 ?la fin de 2000 autorise la libre circulation des devises, le but 閠ant de renforcer la confiance dans le syst鑝e bancaire. La discipline financi鑢e a permis de ramener l'inflation d'un taux ?deux chiffres au d閎ut des ann閑s 90 ?5 pour cent en 2000 et a contribu??maintenir le taux de change par rapport au dollar EU relativement stable depuis 1999. Les taux d'int閞阾 r閑ls ont enregistr?une tendance ?la hausse au cours de ces derni鑢es ann閑s, atteignant pr鑣 de 15 pour cent en 2000.
Au cours de ces derni鑢es ann閑s, le compte des op閞ations courantes a accus?un d閒icit important en raison principalement d'un d閒icit commercial persistant et croissant. Ce d閒icit a 閠?largement financ?par les envois de fonds et les recettes de la privatisation. Les retours de capitaux et les entr閑s de fonds provenant de la privatisation ont gonfl?les r閟erves internationales, les portant ?1,9 milliard de dollars EU en 2000, ce qui 閝uivaut ?cinq mois d'importations.
Les 蓆ats-Unis sont le premier partenaire commercial du Guatemala, absorbant 36 pour cent de ses exportations et fournissant 40 pour cent de ses importations. Les autres partenaires commerciaux importants sont les autres pays membres du March?commun centram閞icain, l'Union europ閑nne et le Mexique. Entre 1995 et 2000, la valeur en dollars EU des importations du Guatemala a progress??un taux annuel moyen de 8,2 pour cent qui d閜asse de loin les 6,9 pour cent de croissance des exportations, cons閝uence en grande partie de termes de l'閏hange d閒avorables.
Les produits agricoles (selon la d閒inition de l'OMC) repr閟entent 60 pour cent environ des exportations. Bien que leur part dans les exportations totales soit en baisse, le caf? le sucre et les bananes demeurent les premiers produits d'exportation. Ces derni鑢es ann閑s, le tourisme et les exportations de v阾ements et de produits agricoles non traditionnels ont pris de l'importance. Les biens interm閐iaires et les biens d'閝uipement pr閐ominent dans les importations.
Le cadre juridique et institutionnel est en cours de consolidation. Renforcer la conduite des affaires publiques constitue une priorit? ainsi qu'une condition n閏essaire ?remplir pour que le Guatemala puisse r閍liser ses objectifs ambitieux en mati鑢e de d関eloppement. Le Minist鑢e de l'閏onomie est l'organe responsable pour toutes les questions relatives au commerce ext閞ieur. Le Guatemala a acc閐?au GATT en 1991 et est devenu Membre de l'OMC en juillet 1995. Repr閟entant un trait?international et ?ce titre, les Accords de l'OMC prennent le pas sur la l間islation nationale. Le Guatemala s'est montr?actif dans le cadre du syst鑝e commercial multilat閞al en ce sens qu'il a pris part aux n間ociations sur les services de t閘閏ommunication et qu'il a recouru ?plusieurs reprises au m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends. Il a aussi particip?aux n間ociations prescrites sur les services et, en tant que membre du Groupe de Cairns, aux n間ociations sur l'agriculture.
Le Guatemala participe de plus en plus ?des arrangements commerciaux pr閒閞entiels, le March?commun centram閞icain 閠ant au c渦r de ses relations commerciales r間ionales. Il a conclu avec le Mexique un accord de libre-閏hange (ALE), maintenant renforc?par de nouvelles initiatives visant une int間ration physique plus 閠roite entre les deux pays et avec d'autres pays de la r間ion. Des n間ociations visant l'閠ablissement d'accords de libre-閏hange avec le Canada, le Chili, la R閜ublique dominicaine et le Panama ont 閠?engag閑s ou se sont achev閑s; l'accord sign?avec la R閜ublique dominicaine devait entrer en vigueur ?la fin de 2001. D'autres n間ociations avec El Salvador, le Honduras et le Nicaragua ayant trait ?la cr閍tion d'une union douani鑢e et ?un accord sur le commerce des services et l'investissement sont en cours. Le Guatemala applique 間alement des accords de port閑 partielle sign閟 avec la Colombie, Cuba et le Venezuela, et participe aux travaux des groupes de n間ociation de la Zone de libre-閏hange des Am閞iques.
Le nombre et la port閑 des initiatives pr閒閞entielles susmentionn閑s, chacune imposant ses propres exigences en mati鑢e de n間ociations et de mise en 渦vre, conjugu閟 avec les faiblesses institutionnelles du Guatemala suscitent des questions sur son aptitude ?prendre effectivement part ?toutes ces initiatives. Les nouveaux ALE compensent les difficult閟 ?mettre en 渦vre la politique commerciale en imposant notamment l'administration de programmes de r閐uction tarifaire diff閞ents et de r鑗les d'origine diff閞entes. Une incompatibilit?est 間alement possible entre diff閞ents accords, par exemple en ce qui concerne l'関aluation en douane ou les mesures de sauvegarde; les dispositions de certains ALE conclus par le Guatemala l'emportent sur les r鑗les multilat閞ales.
Entre 1996 et 1998, le Guatemala a mis en 渦vre un programme de privatisation ambitieux; toutefois, celui-ci s'est consid閞ablement ralenti depuis lors et un certain nombre d'entreprises, pour la plupart dans le secteur des services, demeurent sous contr鬺e de l'蓆at. Le programme de privatisation s'est accompagn?de la promulgation de nouvelles lois sur les t閘閏ommunications et sur l'閘ectricit?qui ont mis fin au monopole public dans ces secteurs et les ont ouverts au secteur priv? La Loi de 1998 sur l'investissement accorde le traitement national ?tous les 閠rangers, sauf dans quelques secteurs, notamment celui des transports.
Le Guatemala accorde au moins le traitement NPF ?tous ses partenaires commerciaux. Les droits de douane sont le principal instrument de protection ?la fronti鑢e du Guatemala; la moyenne des taux de droits NPF effectivement appliqu閟 s'閠ablit ?7,0 pour cent. Le taux de droit moyen est de 10,2 pour cent pour les importations de produits agricoles (d閒inition de l'OMC) et de 6,4 pour cent pour les produits non agricoles ?l'exclusion du p閠role. Les boissons alcooliques et les spiritueux sont assujettis aux taux les plus 閘ev閟, qui sont en moyenne de 24,8 pour cent. Pour un certain nombre de produits agricoles, le Guatemala applique des contingents tarifaires ?l'importation en vertu des engagements en mati鑢e d'acc鑣 minimal qu'il a contract閟 dans le cadre du Cycle d'Uruguay.
Lors du Cycle d'Uruguay, le Guatemala a consolid?tous ses droits de douane. Si les produits non agricoles ont 閠?consolid閟 ?un taux plafond de 45 pour cent, les taux consolid閟 finals applicables aux produits agricoles vont de 10 ?257 pour cent. Resserrer le large 閏art qui existe entre les taux appliqu閟 et les taux consolid閟 renforcerait encore la pr関isibilit?des conditions d'acc鑣 aux march閟.
Les r閐uctions tarifaires appliqu閑s en vertu d'accords pr閒閞entiels ont contribu??am閘iorer l'acc鑣 au march?national pour les partenaires du Guatemala. La plupart des produits provenant du March? commun centram閞icain sont admis en franchise. Des droits de douane pr閒閞entiels sont 間alement consentis au Mexique au titre d'un accord de libre-閏hange bilat閞al, ainsi qu'?la Colombie, ?Cuba, au Panama et au Venezuela.
Quelle que soit leur origine et selon le principe du traitement national, les importations sont assujetties ?des taxes int閞ieures, en particulier une taxe sur la valeur ajout閑 de 12 pour cent applicable ?la valeur c.a.f. des marchandises import閑s. Par ailleurs, divers produits, par exemple les boissons alcooliques, le ciment et les v閔icules, sont frapp閟 de taxes de consommation particuli鑢es.
Pour renforcer les proc閐ures douani鑢es, le Guatemala a obtenu que l'application de l'Accord de l'OMC sur l'関aluation en douane soit diff閞閑 jusqu'en novembre 2001. Aux fins de l'関aluation en douane, des prix minimaux ?l'importation sont appliqu閟 pour le riz, les v阾ements usag閟 et les v閔icules d'occasion. Une nouvelle loi douani鑢e devrait 阾re promulgu閑 en 2002.
Le recours ?des obstacles non tarifaires au commerce semble limit? Le Guatemala applique, de la m阭e mani鑢e ?tous ses partenaires commerciaux, diverses restrictions et prohibitions ?l'importation, pour des raisons li閑s ?la sant? ?la s閏urit?et ?la protection de l'environnement. Le Guatemala n'a pas recouru ?des mesures d'urgence, sauf dans un cas o?des droits antidumping ont 閠?appliqu閟, mais cette mesure a 閠?retir閑 par les autorit閟 apr鑣 l'閠ablissement d'un groupe sp閏ial charg?d'en examiner la compatibilit?avec les r鑗les de l'OMC.
La l間islation sur les zones franches et les entreprises en r間ime de production sous douane est le principal instrument auquel le Guatemala a recours pour la promotion des exportations. En vertu de ces arrangements, les entreprises exportatrices peuvent, dans certaines conditions, 阾re exon閞閑s des droits d'importation et de diverses taxes int閞ieures. Le Guatemala n'a pas recours ?des cr閐its officiels ?l'exportation ou ?des programmes d'assurance pour promouvoir les exportations.
Le Guatemala b閚閒icie de divers syst鑝es SGP et de l'Initiative concernant le Bassin des Cara颾es mise en place unilat閞alement par les 蓆ats-Unis. Les exportations de sucre de canne brut ? destination des 蓆ats-Unis b閚閒icient de contingents tarifaires pr閒閞entiels. Les textiles et v阾ements export閟 vers les 蓆ats-Unis sont 間alement contingent閟. Des contingents ? l'exportation sont appliqu閟 pour les produits vis閟 par l'Accord de l'OMC sur les textiles et les v阾ements. Les taxes d'exportation ne sont appliqu閑s que pour le secteur du caf?
Les march閟 publics sont r間is par la Loi de 1992 sur les march閟 publics, qui accorde le traitement national aux fournisseurs 閠rangers de biens et de services. Il n'existe pas de cadre juridique g閚閞al pour la politique de la concurrence mais les autorit閟 travaillent ?l'閘aboration d'un tel cadre. Certes, des r間lementations sectorielles sont appliqu閑s pour faire en sorte que les march閟 int閞ieurs demeurent concurrentiels, mais les renseignements existants semblent indiquer que la concurrence est limit閑 dans certains grands secteurs comme celui des services financiers.
L'Accord de l'OMC sur les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) est devenu partie int間rante de la l間islation nationale avec la ratification de l'Accord de Marrakech. Par la suite, le Guatemala a engag?des r閒ormes juridiques et administratives pour faciliter la protection des droits de propri閠? intellectuelle, promulguant notamment de nouvelles lois sur le droit d'auteur et la propri閠?industrielle. Le nombre annuel d'enregistrements de droits de propri閠?intellectuelle a substantiellement augment?depuis 1995.
Le secteur agricole contribue pour 23 pour cent environ au PIB. Bien que sa part dans le PIB soit en baisse, il reste un secteur important de l'閏onomie en raison de sa contribution ?l'emploi et aux recettes d'exportation. Cependant, des conditions d閒avorables sur les march閟 internationaux ont exerc?ces derni鑢es ann閑s une pression consid閞able sur les deux principaux produits agricoles export閟, le caf?et le sucre.
Le secteur industriel, notamment les activit閟 manufacturi鑢es, le secteur de la construction, les industries extractives, le secteur de l'閘ectricit?et celui de l'eau, repr閟ente 20 pour cent du PIB. Le secteur manufacturier, qui contribue pour quelque 13 pour cent au PIB, est principalement ax?sur la transformation de produits agricoles, ?destination du march?national, ainsi que des march閟 des 蓆ats-Unis et d'Am閞ique centrale. D'autres secteurs manufacturiers importants sont ceux des chaussures, des textiles, des m閠aux et des produits chimiques.
Les dispositions fiscales sp閏iales appliqu閑s aux zones franches et aux entreprises produisant sous douane semblent avoir particuli鑢ement favoris?la production de diverses marchandises non traditionnelles, mais il n'existe ?cet 間ard aucune estimation pr閏ise. Il s'agit de produits agricoles tels que fleurs coup閑s et l間umes particuliers, de produits de la p阠he tels que les crevettes et de produits manufactur閟, en particulier les textiles et les v阾ements. Le commerce ext閞ieur relevant de ces arrangements sp閏iaux n'閠ant pas enregistr? il est possible que les exportations r閑llement effectu閑s dans les secteurs concern閟, ainsi que les importations d'intrants n閏essaires, soient sous-estim閑s dans les statistiques officielles du commerce.
Le secteur des services contribue pour quelque 57 pour cent au PIB, les activit閟 commerciales constituant le secteur dominant. En vertu de la Loi sur l'investissement 閠ranger, l'acc鑣 non discriminatoire aux march閟 dans la plupart des secteurs de services est garanti aux investisseurs 閠rangers. Dans le domaine des services financiers, l'acc鑣 aux march閟 est r間i par une l間islation sectorielle sp閏ifique. Sous r閟erve d'une approbation des autorit閟 de tutelle, les compagnies d'assurance et les banques peuvent se constituer en tant que soci閠閟 guat閙alt鑡ues; les banques 閠rang鑢es peuvent 間alement 閠ablir des succursales ou des filiales.
Les engagements contract閟 par le Guatemala au titre de l'AGCS sont relativement limit閟 et ne visent que cinq cat間ories de services, vu que le cadre institutionnel a 閠?consolid?avant le d閎ut du programme de privatisation et la promulgation de la Loi sur l'investissement 閠ranger.
Les entreprises d'蓆at continuent ?op閞er dans le domaine des services financiers, des transports maritimes et des t閘閏ommunications; elles n'y comptent toutefois que pour une part minoritaire de la production. Des prescriptions en mati鑢e de participation nationale minimale au capital ne sont appliqu閑s que dans le secteur des transports. La promulgation en 1996 d'une nouvelle Loi sur les t閘閏ommunications, ainsi que la privatisation de l'entreprise de t閘閏ommunications ?capitaux publics, ont favoris?la rapide expansion observ閑 dans le secteur ces derni鑢es ann閑s. Le tourisme s'est d関elopp?et est devenu une importante source de devises puisqu'il produit chaque ann閑 plus de 500 millions de dollars EU. Malgr?les am閘iorations consid閞ables apport閑s ? l'infrastructure du pays, des probl鑝es persistent dans certains secteurs, comme les services financiers et les installations portuaires.
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Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
GUATEMALA
Rapport du gouvernement Parties II
蓈olution de l'environnement 閏onomique
? partir de 1991, le Guatemala a pris une s閞ie de mesures de stabilisation et d'ajustement structurel afin d'am閘iorer l'efficacit?de son 閏onomie en appliquant des mesures visant ? ma顃riser l'inflation, ?stabiliser la balance des paiements et ? mettre en place des conditions qui permettent au pays d'atteindre un taux de croissance 閏onomique durable. ?cet effet, le pays a proc閐??une s閞ie de r閒ormes structurelles dans les domaines du commerce, des finances, de l'administration publique, de la politique mon閠aire et de la politique budg閠aire, entre autres. Dans ce contexte, la d閏ennie 1991-2000 a 閠?marqu閑 par les effets de l'application des mesures en question, ainsi que par les efforts d'adaptation de l'閏onomie nationale aux exigences du processus de mondialisation 閏onomique et par les efforts pour faire face ?des ph閚om鑞es ext閞ieurs ?l'閏onomie.
Pendant la p閞iode consid閞閑, il convient de relever la stabilit?du niveau g閚閞al des prix obtenue gr鈉e aux efforts des autorit閟 mon閠aires pour adapter les niveaux de liquidit閟 aux besoins de l'閏onomie et favoriser ainsi un recul progressif de l'inflation. De ce fait, les prix int閞ieurs suivent une tendance ?la baisse, le taux d'inflation moyen pour cette p閞iode s'閠ablissant ? 9 pour cent. Il convient d'ajouter qu'au cours des quatre derni鑢es ann閑s, l'inflation s'est situ閑 autour d'une moyenne de 6,1 pour cent.
Ces derni鑢es ann閑s, la politique mon閠aire, de change et de cr閐it a eu pour objectif fondamental de favoriser la stabilit?du niveau g閚閞al des prix, les autorit閟 ayant la conviction que c'est la meilleure contribution que cette politique peut apporter ?une croissance durable de la production et de l'emploi et, par voie de cons閝uence, au d関eloppement ma顃ris?de l'閏onomie nationale. C'est dans ce sens qu'en 2000, la strat間ie suivie pour conduire la politique mon閠aire, de change et de cr閐it 閠ait ax閑 sur l'objectif suivant: restituer la confiance dans la monnaie et renforcer le syst鑝e financier national. Pour atteindre cet objectif, le Guatemala s'est vu dans la n閏essit?d'appliquer de mani鑢e disciplin閑 des mesures dans trois domaines d'action: a) une politique mon閠aire rigoureuse; b) le renforcement du syst鑝e financier national par la modernisation du cadre r間lementaire; et c) la discipline budg閠aire.
Pour se conformer aux exigences du processus de mondialisation, les autorit閟 mon閠aires ont d閏id?en 1989 d'assouplir le march? bancaire des devises. C'est ainsi qu'?partir de 1994, elles ont autoris?la libre d閠ermination des taux de change et la libert? d'attribution des devises sur ce march? D'autre part, c'est en 1996 qu'a commenc??fonctionner le Syst鑝e 閘ectronique de n間ociation des devises (SINEDI), mis en place afin de conf閞er certitude et transparence aux op閞ations effectu閑s sur le march? tout en garantissant la libert?des changes pour les agents 閏onomiques.
Le d閒icit du compte courant de la balance des paiements par rapport au PIB a atteint certaines ann閑s de la d閏ennie 90 des pourcentages sup閞ieurs ?5 pour cent. Il convient de pr閏iser qu'?la m阭e p閞iode, le d閒icit du compte courant a 閠?financ? entre autres, par une entr閑 nette de capitaux venus de l'閠ranger qui a permis d'augmenter les r閟erves mon閠aires internationales.
En 2000, le solde du compte courant de la balance des paiements a accus? une baisse par rapport ?l'ann閑 pr閏閐ente en pourcentage du PIB, passant de 5,5 pour cent en 1999 ?4,8 pour cent en 2000. Ce r閟ultat est imputable au compte des services et au compte des transferts, qui ont enregistr?des exc閐ents sup閞ieurs ?ceux de l'ann閑 pr閏閐ente. Par ailleurs, les flux d'investissement 閠ranger direct se sont chiffr閟 en 1998 ?673 millions de dollars EU, r閟ultant d'une forte activit?de privatisation.
Pendant la d閏ennie 閏oul閑 ont 閠?mises en place, en outre, des mesures de politique 閏onomique visant ?moderniser l'閏onomie du pays en favorisant l'ouverture de l'閏onomie nationale et une meilleure affectation des ressources. Le r閟ultat a 閠?un taux de croissance moyen du produit int閞ieur brut (PIB) de 4,1 pour cent pendant la p閞iode 1991-2000, ce qui a permis une am閘ioration relative du revenu par habitant de la population. Il convient d'ajouter que, ces derni鑢es ann閑s, la croissance 閏onomique du pays a 閠? affect閑 par diff閞ents facteurs, parmi lesquels les chocs ext閞ieurs qui ont d閠閞ior?les termes de l'閏hange, les d間鈚s caus閟 par le cyclone tropical Mitch, ainsi que le ralentissement de l'activit?閏onomique mondiale.
Au d閎ut de la d閏ennie, le gouvernement guat閙alt鑡ue s'est trouv? dans une situation critique, avec un d閒icit budg閠aire d'environ 2 pour cent, d'o?la n閏essit?de trouver un financement pour couvrir les d閜enses courantes, ce qui ne permettait pas d'accro顃re l'investissement. Il 閠ait donc impossible de remettre ?plus tard la r閒orme de la politique fiscale pour supprimer le d閒icit en question, et 関iter d'aggraver encore l'endettement ext閞ieur. ?la fin de l'ann閑 2000, le d閒icit budg閠aire repr閟entait 1,8 pour cent du PIB et la charge fiscale 10,1 pour cent.
Le commerce total des marchandises, ?savoir les exportations plus les importations, a enregistr?entre 1991 et 2000 un taux de croissance annuel de 10,5 pour cent. Les exportations ont augment?au rythme annuel de 9,2 pour cent, pour atteindre en 2000 une valeur f.a.b. de 2 708,5 millions de dollars EU, tandis que les importations augmentaient au rythme annuel de 11,4 pour cent, se chiffrant en l'an 2000 ?une valeur c.a.f. de 4 885,3 millions de dollars EU.
S'agissant de l'augmentation de la valeur des exportations, il importe de souligner l'accroissement des exportations de caf?et de bananes, ainsi que d'autres produits, ?destination de l'Am閞ique centrale et du reste du monde. Pour les importations, des augmentations importantes ont 閠?enregistr閑s dans les biens de consommation, les biens d'閝uipement, les mati鑢es premi鑢es ainsi que les combustibles et lubrifiants.
Ces derni鑢es ann閑s, la politique 閏onomique du Guatemala a eu principalement pour objectif de limiter le r鬺e de l'蓆at dans l'閏onomie et de promouvoir une plus grande participation des agents 閏onomiques priv閟. Dans cette optique, ?partir de 1996 et dans le cadre des mesures de politique 閏onomique destin閑s ?moderniser l'閏onomie, le gouvernement a lanc?le processus de cession des actifs de l'蓆at, qui a vendu 80 pour cent des actions de la Compagnie d'閘ectricit?guat閙alt鑡ue, 95 pour cent des actions de la Compagnie guat閙alt鑡ue des t閘閏ommunications ainsi que la concession de l'exploitation des bandes de t閘閜honie, la vente de deux entreprises de distribution de l'Institut national de l'閘ectrification, la cession de l'usufruit de la Compagnie des chemins de fer du Guatemala et la cession de l'administration et de l'exploitation des services de la poste.
Les progr鑣 observ閟 dans le processus de modernisation du syst鑝e financier sont un autre 閘閙ent d'importance, qui s'inscrit dans le cadre du "Programme de modernisation du syst鑝e financier national". ?cet effet, la l間islation financi鑢e du pays a 閠?renforc閑, de mani鑢e ?permettre, d'une part, d'am閘iorer la comp閠itivit?des institutions et, d'autre part, de pr閟erver les int閞阾s des d閜osants, ainsi que la liquidit? la solvabilit?et la stabilit?du syst鑝e financier national dans son ensemble.
Dans le contexte du Programme de renforcement du syst鑝e financier national, divers projets de lois sont actuellement examin閟 et attendent d'阾re approuv閟 par les instances comp閠entes; il s'agit des projets de lois suivants: loi sur les banques et groupes financiers, loi sur la surveillance financi鑢e, loi portant cr閍tion de la Banque centrale et loi mon閠aire, et enfin loi sur les assurances. Les r閒ormes juridiques propos閑s visent ?renforcer le syst鑝e financier national ainsi que le contr鬺e auquel il est soumis, ?mettre en place un cadre juridique g閚閞al propre ? offrir une plus grande certitude juridique et ?contribuer ? l'efficacit? ?la solidit? ?la transparence et ?la comp閠itivit?des institutions financi鑢es, d'un point de vue pr関entif, favorisant ainsi le d関eloppement de l'閏onomie nationale et le renforcement de la confiance des 閜argnants et des investisseurs.