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COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/188
08 f関rier 2002
Malawi: f関rier 2002
Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC, ainsi que la d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Malawi, serviront de base au premier examen de la politique commerciale du Malawi auquel doit proc閐er l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC les 6 et 8 f関rier 2002.
La poursuite des r閒ormes structurelles pourrait am閘iorer les perspectives de croissance et le dynamisme de l'閏onomie du Malawi
La poursuite des r閒ormes structurelles, en particulier la lib閞alisation du commerce et de l'investissement, ainsi que du programme de privatisation, pourrait accro顃re le dynamisme de l'閏onomie et am閘iorer les perspectives de croissance de l'閏onomie du Malawi, par ailleurs faible et vuln閞able, selon un rapport du Secr閠ariat de l'OMC sur la politique et les pratiques commerciales du Malawi.
Le rapport indique que les difficult閟 閏onomiques actuelles du Malawi et notamment l'incertitude budg閠aire risquent d'affaiblir la r閟olution du gouvernement de poursuivre la lib閞alisation du commerce ext閞ieur. Les partenaires commerciaux du Malawi pourraient appuyer les r閒ormes en garantissant un meilleur acc鑣 ?leurs march閟, en particulier pour les produits agricoles, secteur dans lequel les perspectives du Malawi paraissent 阾re les meilleures. La mise en 渦vre des engagements d閏oulant de l'OMC pourrait faciliter les r閒ormes unilat閞ales.
Le rapport signale que les diff閞ents programmes d'ajustement structurel conduits depuis le milieu des ann閑s 80 ont beaucoup lib閞alis?son 閏onomie, ce qui a contribu??stimuler la croissance (le taux de croissance a atteint presque 9 pour cent en 1996) et ?freiner l'inflation (9 pour cent en 1997). Toutefois, ?la fin des ann閑s 90, un certain rel鈉hement et notamment des mesures de relance budg閠aire ont provoqu?des d閟閝uilibres macro-閏onomiques et une crise 閏onomique et mon閠aire. Le taux de croissance est tomb? ?moins de 2 pour cent en 2000.
Jusqu'? r閏emment, la politique mon閠aire 閠ait assez laxiste, s'adaptant ?la politique budg閠aire expansionniste, ce qui a attis? l'inflation dont le taux a culmin??45 pour cent en 1999. Les taux d'int閞阾 r閑ls sont rest閟 ?un niveau 閘ev? Les besoins d'emprunt du secteur public ont brid?la croissance du secteur priv? De plus, malgr?la lib閞alisation du r間ime de l'investissement et les efforts faits pour attirer des investisseurs, avec notamment la cr閍tion d'un Conseil de promotion des investissements et la mise en place de diverses incitations fiscales et autres, les flux d'investissement 閠ranger direct (IED) sont toujours irr間uliers et relativement faibles; ils sont concentr閟 dans l'industrie manufacturi鑢e, la construction et la distribution, et leur montant annuel est tomb?de 70 millions de dollars EU en 1998 ?51 millions de dollars EU en 2000. Des intemp閞ies et le d閏lin du prix ? l'exportation du tabac (principale culture commerciale), ainsi que les carences institutionnelles, ont aggrav?les difficult閟 閏onomiques. En 1999, le PIB par habitant 閠ait de 200 dollars EU et la dette ext閞ieure de 2,6 milliards de dollars EU, ce qui repr閟entait environ 150 pour cent du PIB. Le Malawi est un des pays susceptibles de b閚閒icier de l'Initiative en faveur des pays pauvres tr鑣 endett閟 (PPTE).
Les autorit閟, toujours selon le rapport, ont r閏emment pris des mesures pour stabiliser l'閏onomie. Un Service de la r閒orme et du suivi de l'entreprise para閠atique a 閠?cr殫 pour contr鬺er les activit閟 financi鑢es des entreprises para閠atiques, et un Comit? de politique mon閠aire supervise les questions mon閠aires. La Banque centrale se fixe des objectifs de croissance de la masse mon閠aire et ne peut pas pr阾er ?l'蓆at plus de 20 pour cent des recettes annuelles inscrites au budget. La r閒orme du r間ime du taux de change a 閠?approfondie et les obligations de cession des recettes d'exportation de produits traditionnels (tabac) ont 閠?ramen閑s de 60 ?40 pour cent, dans le but d'accro顃re la comp閠itivit?des exportations.
Malgr? la lib閞alisation, le commerce ext閞ieur de marchandises, qui repr閟entait 97 pour cent du PIB en 1994, n'en repr閟entait plus que 74 pour cent en 1999; le ratio exportations/PIB est tomb?de 30 ?27 pour cent et le ratio importations/PIB de 67 ?47 pour cent. Le commerce ext閞ieur du Malawi est assez concentr? particuli鑢ement en termes de produits. Les exportations de produits primaires et essentiellement de tabac sont pr閐ominantes. La diversification des exportations est rest閑 minime: les exportations de produits non traditionnels ne repr閟entaient que 13 pour cent du total en 1999. La plupart des produits manufactur閟, notamment les carburants, les machines, les 閝uipements de transport, les produits chimiques et d'autres intrants, sont import閟. La part des pays en d関eloppement dans le commerce ext閞ieur du Malawi a diminu? Les pays d関elopp閟 absorbent plus des deux tiers de ses exportations. L'Afrique du Sud, qui 閠ait autrefois son premier d閎ouch? a 閠? d閜ass閑 par l'Allemagne et les 蓆ats-Unis, et sa part est tomb閑 ?12 pour cent en 1999. Les produits d'importation proviennent de plus en plus de pays industriels, qui ont fourni 42 pour cent des importations en 1999. L'Afrique du Sud reste le principal fournisseur du Malawi, mais sa part dans le total des importations est tomb閑 de 44 pour cent en 1995 ?32 pour cent en 1999. Celle du Zimbabwe a aussi diminu? tombant ?10 pour cent en 1999, si bien que ce pays se place au troisi鑝e rang apr鑣 le Royaume-Uni, dont la part atteint 16 pour cent, contre 4 pour cent en 1995. Le commerce intrar間ional, notamment avec les autres membres du COMESA et de la SADC, est secondaire. Le Malawi est importateur net de services et notamment de services de transport et d'assurance.
Le droit de douane est le principal instrument de politique commerciale employ?par le Malawi. La moyenne simple des droits NPF 閠ait de pr鑣 de 14 pour cent en 2000/01 contre pr鑣 de 16 pour cent en 1997/98 et 21 pour cent en 1996/97. Presque tous les droits sont ad valorem. Le tarif douanier est progressif et comporte six taux: le taux nul ou le taux de 5 pour cent s'appliquent aux produits de premi鑢e n閏essit?et le taux de 10 pour cent aux biens interm閐iaires. Le taux le plus 閘ev?est actuellement de 25 pour cent et il s'applique aux biens de consommation. La dispersion des droits 閠ait assez mod閞閑 en 2000/01, le coefficient de variation 閠ant d'environ 0,7. La r閐uction et l'uniformisation des droits am閘ioreraient la structure tarifaire et accro顃raient l'efficience.
Dans le cadre du Cycle d'Uruguay, le Malawi a consolid?ses droits de douane sur tous les produits agricoles ?un taux plafond de 125 pour cent (sauf dans le cas de quelques produits pour lesquels les taux plafonds sont de 50, 55 ou 65 pour cent), et sur moins de 1 pour cent de lignes tarifaires correspondant ? des produits non agricoles, ?des taux plafonds compris entre 30 et 65 pour cent. Les autres droits et impositions sur ces produits sont consolid閟 ?un taux plafond de 20 pour cent.
Le Malawi est tr鑣 tributaire de l'agriculture et en particulier de la culture du tabac. En 1999, l'agriculture pesait 38 pour cent du PIB et fournissait quelque 85 pour cent des emplois. Depuis que le gouvernement a mis en 渦vre une politique de d閞間lementation, le principal instrument de politique commerciale qui influe sur l'agriculture est le droit de douane; en 2000/01, la moyenne des droits NPF sur les produits agricoles 閠ait de 12,2 pour cent (d閒inition CITI). Les mesures de contr鬺e de la production et de la commercialisation de cultures traditionnelles et notamment de tabac par les petits cultivateurs ont 閠?lev閑s. L'industrie manufacturi鑢e repr閟entait environ 14 pour cent du PIB en 1999. La part des services dans le PIB est tomb閑 de 57 pour cent en 1994 ?47 pour cent en 1999. Le fait que de nombreuses entreprises de services appartiennent ?l'蓆at est d?au retard qu'a pris la lib閞alisation de ce secteur.
Le rapport indique que l'am閘ioration des services d'infrastructure devrait accro顃re la comp閠itivit?des activit閟 d'aval et stimuler l'investissement 閠ranger direct (IED). En outre, il serait bon, tant pour le Malawi que pour ses partenaires commerciaux, d'閘argir la port閑 des consolidations de droits en dehors du secteur de l'agriculture et de r閐uire l'閏art entre les taux consolid閟 et les taux effectivement appliqu閟, car cela am閘iorerait la pr関isibilit?du tarif.
Note ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et les d閏larations de politique g閚閞ale 閘abor閑s par le gouvernement du Malawi seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 6 et 8 f関rier 2002. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Malawi, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure ainsi que l'関olution de certains secteurs.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont jointes les observations r閏apitulatives du rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Les rapports du Secr閠ariat et du gouvernement peuvent 阾re consult閟, sous le nom du pays, dans la liste compl鑤e des rapports sur l'examen des politiques commerciales. Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2001), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guatemala (2002), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993, 1997 et 2001), Malawi (2002), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), OECO (2001), Ouganda (1995 et 2001), Pakistan (1995 et 2002), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995 et 2001), R閜ublique tch鑡ue (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MALAWI
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives
Le Malawi est un pays d'Afrique australe sans littoral, ind閜endant depuis 1964. Les diff閞ents programmes d'ajustement structurel conduits depuis le milieu des ann閑s 80 ont beaucoup lib閞alis?son 閏onomie, ce qui a contribu??stimuler la croissance (le taux de croissance a atteint presque 9 pour cent en 1996) et ?freiner l'inflation (9 pour cent en 1997). Toutefois, ?la fin des ann閑s 90, un certain rel鈉hement et notamment des mesures de relance budg閠aire ont provoqu?des d閟閝uilibres macro-閏onomiques et une crise 閏onomique et mon閠aire. Le taux de croissance est tomb??moins de 2 pour cent en 2000.
Jusqu'? r閏emment, la politique mon閠aire 閠ait assez laxiste, s'adaptant ?la politique budg閠aire expansionniste, ce qui a attis? l'inflation dont le taux a culmin??45 pour cent en 1999. Les taux d'int閞阾 r閑ls sont rest閟 ?un niveau 閘ev? Les besoins d'emprunt du secteur public ont brid?la croissance du secteur priv? De plus, malgr?la lib閞alisation du r間ime de l'investissement et les efforts faits pour attirer des investisseurs, avec notamment la cr閍tion d'un Conseil de promotion des investissements et la mise en place de diverses incitations fiscales et autres, les flux d'investissement 閠ranger direct (IED) sont toujours irr間uliers et relativement faibles; ils sont concentr閟 dans l'industrie manufacturi鑢e, la construction et la distribution, et leur montant annuel est tomb?de 70 millions de dollars EU en 1998 ? 51 millions de dollars EU en 2000. Des intemp閞ies et le d閏lin du prix ?l'exportation du tabac (principale culture commerciale), ainsi que les carences institutionnelles, ont aggrav?les difficult閟 閏onomiques. En 1999, le PIB par habitant 閠ait de 200 dollars EU et la dette ext閞ieure de 2,6 milliards de dollars EU, ce qui repr閟entait environ 150 pour cent du PIB. Le Malawi est un des pays susceptibles de b閚閒icier de l'Initiative en faveur des pays pauvres tr鑣 endett閟 (PPTE).
Les autorit閟 ont r閏emment pris des mesures pour stabiliser l'閏onomie. Un Service de la r閒orme et du suivi de l'entreprise para閠atique a 閠?cr殫 pour contr鬺er les activit閟 financi鑢es des entreprises para閠atiques, et un Comit?de politique mon閠aire supervise les questions mon閠aires. La Banque centrale se fixe des objectifs de croissance de la masse mon閠aire et ne peut pas pr阾er ?l'蓆at plus de 20 pour cent des recettes annuelles inscrites au budget. La r閒orme du r間ime du taux de change a 閠? approfondie et les obligations de cession des recettes d'exportation de produits traditionnels (tabac) ont 閠?ramen閑s de 60 ? 40 pour cent, dans le but d'accro顃re la comp閠itivit?des exportations.
Malgr? la lib閞alisation, le commerce ext閞ieur de marchandises, qui repr閟entait 97 pour cent du PIB en 1994, n'en repr閟entait plus que 74 pour cent en 1999; le ratio exportations/PIB est tomb?de 30 ?27 pour cent et le ratio importations/PIB de 67 ?47 pour cent. Le commerce ext閞ieur du Malawi est assez concentr? particuli鑢ement en termes de produits. Les exportations de produits primaires et essentiellement de tabac sont pr閐ominantes. La diversification des exportations est rest閑 minime: les exportations de produits non traditionnels ne repr閟entaient que 13 pour cent du total en 1999. La plupart des produits manufactur閟, notamment les carburants, les machines, les 閝uipements de transport, les produits chimiques et d'autres intrants, sont import閟. La part des pays en d関eloppement dans le commerce ext閞ieur du Malawi a diminu? Les pays d関elopp閟 absorbent plus des deux tiers de ses exportations. L'Afrique du Sud, qui 閠ait autrefois son premier d閎ouch? a 閠?d閜ass閑 par l'Allemagne et les 蓆ats-Unis, et sa part est tomb閑 ?12 pour cent en 1999. Les produits d'importation proviennent de plus en plus de pays industriels, qui ont fourni 42 pour cent des importations en 1999. L'Afrique du Sud reste le principal fournisseur du Malawi, mais sa part dans le total des importations est tomb閑 de 44 pour cent en 1995 ?32 pour cent en 1999. Celle du Zimbabwe a aussi diminu? tombant ?10 pour cent en 1999, si bien que ce pays se place au troisi鑝e rang apr鑣 le Royaume-Uni, dont la part atteint 16 pour cent, contre 4 pour cent en 1995. Le commerce intrar間ional, notamment avec les autres membres du COMESA et de la SADC, est secondaire. Le Malawi est importateur net de services et notamment de services de transport et d'assurance.
Le Malawi est une R閜ublique unitaire, qui a introduit en 1994 la d閙ocratie multipartite, apr鑣 avoir adopt?une nouvelle Constitution, laquelle confie le pouvoir ex閏utif au Pr閟ident et le pouvoir l間islatif ?l'Assembl閑 nationale. Le Parlement se compose de l'Assembl閑 nationale et du Pr閟ident, qui est ?la fois chef de l'蓆at et du gouvernement. Le Pr閟ident nomme les Ministres qui forment le Cabinet (Conseil des Ministres); les fonctions ex閏utives sont du ressort du bureau du Pr閟ident et du Cabinet.
Les principaux minist鑢es qui participent ?la d閒inition et ?la mise en 渦vre des politiques li閑s au commerce sont ceux du commerce et de l'industrie, des finances et de la planification 閏onomique, et de l'agriculture et de l'irrigation. Plusieurs autres minist鑢es et organismes officiels sont responsables de diff閞ents secteurs comme ceux du tabac, des industries extractives, du bois, de la p阠he et du tourisme. Un groupe de travail national sur la politique commerciale, second?par une 閝uipe sp閏iale, facilite la concertation avec le secteur priv?pour l'閘aboration des politiques li閑s au commerce. Ce dispositif devrait am閘iorer les interactions entre le secteur public et le secteur priv?ainsi que la coordination de la politique commerciale, qui actuellement est conduite en ordre dispers?par plusieurs minist鑢es dont aucun ne coiffe les autres.
Le document de strat間ie de r閐uction de la pauvret?du gouvernement, achev?en novembre 2001, a fait l'objet d'un important d閎at public. Le gouvernement souhaite faire du Malawi un pays ?revenu moyen d'ici ?2020, et le programme Vision 2020 pr関oit un doublement du poids du secteur manufacturier, qui atteindrait 25 pour cent du PIB, et mise sur la promotion des industries extractives, du tourisme et de l'agriculture. Le gouvernement souhaite promouvoir le d関eloppement industriel au moyen d'une politique commerciale et industrielle int間r閑 visant ?閘iminer les goulots d'閠ranglement qui entravent l'essor du secteur priv? Les liens interbranches seront d関elopp閟 et la cr閍tion de PME sera encourag閑. Les infrastructures essentielles devront 阾re am閘ior閑s. Le gouvernement cherchera ?promouvoir la diversification des exportations et ?stimuler l'exportation; le Malawi devra renforcer son offre afin de mieux tirer parti de l'acc鑣 pr閒閞entiel dont il b閚閒icie sur les march閟 des pays d関elopp閟.
Le Malawi est un des Membres fondateurs de l'OMC et il accorde au minimum le traitement NPF ?tous les autres Membres de l'OMC, aux pays ACP non Membres de l'OMC et aux pays ind閜endants du Commonwealth, ainsi qu'aux protectorats administr閟 par l'ONU. Les autorit閟 pensent que la mise en 渦vre des engagements multilat閞aux l'aidera ?poursuivre ses r閒ormes et ?relancer son 閏onomie. Toutefois, sans une assistance technique de la communaut?internationale, il lui sera presque impossible d'appliquer des politiques compatibles avec les obligations d閏oulant de l'OMC dans des domaines tels que la protection des droits de propri閠?intellectuelle et les mesures commerciales conditionnelles. C'est pourquoi il compte sur des donateurs bilat閞aux et multilat閞aux pour lui fournir une assistance technique et l'aider ?honorer ses engagements envers l'OMC. Le Malawi est un des pays pilotes choisis pour la mise en 渦vre du Cadre int間r?pour l'assistance technique li閑 au commerce en faveur des pays les moins avanc閟, qui est cog閞?par six organisations multilat閞ales, dont l'OMC.
Le Malawi est membre du March?commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) et de la Communaut?du d関eloppement de l'Afrique australe (SADC). Il a conclu un accord commercial bilat閞al avec le Zimbabwe et est en train d'en n間ocier d'autres avec le Mozambique, la Tanzanie et la Zambie. Il b閚閒icie d'un traitement pr閒閞entiel non r閏iproque sur le march?de l'Union europ閑nne en vertu de l'Accord de Cotonou et du programme 揟out sauf les armes? sur le march?des 蓆ats-Unis en vertu de la Loi sur la croissance et les potentialit閟 de l'Afrique, sur les march閟 d'autres pays d関elopp閟 en vertu du Syst鑝e g閚閞alis?de pr閒閞ences (SGP), et sur le march?sud-africain en vertu d'un accord sp閏ifique.
Le fait que le Malawi appartienne ?plusieurs arrangements r間ionaux et bilat閞aux qui se chevauchent parfois et dont les programmes de lib閞alisation des 閏hanges et les r鑗les commerciales sont diff閞ents rend son r間ime de commerce ext閞ieur complexe. Cela pourrait fausser la structure de son commerce et de ses incitations et cr閑r des obligations contradictoires.
Le droit de douane est le principal instrument de politique commerciale employ?par le Malawi. La moyenne simple des droits NPF 閠ait de pr鑣 de 14 pour cent en 2000/01 contre pr鑣 de 16 pour cent en 1997/98 et 21 pour cent en 1996/97. Presque tous les droits sont ad valorem. Le tarif douanier est progressif et comporte six taux: le taux nul ou le taux de 5 pour cent s'appliquent aux produits de premi鑢e n閏essit?et le taux de 10 pour cent aux biens interm閐iaires. Le taux le plus 閘ev?est actuellement de 25 pour cent et il s'applique aux biens de consommation. La dispersion des droits 閠ait assez mod閞閑 en 2000/01, le coefficient de variation 閠ant d'environ 0,7. La r閐uction et l'uniformisation des droits am閘ioreraient la structure tarifaire et accro顃raient l'efficience.
La multiplicit?des exemptions et abattements, notamment dans le cadre de plusieurs programmes de promotion de l'emploi d'intrants locaux, rend le syst鑝e assez opaque et permet ?certaines branches de production de b閚閒icier d'une protection sur mesure en raison d'une accentuation de la progressivit?des droits et d'une augmentation de la protection effective. Les exemptions et abattements sont appliqu閟 de fa鏾n discr閠ionnaire et leur justification n'est pas tr鑣 claire, si ce n'est qu'elles constituent des mesures protectionnistes qui faussent l'閏onomie. Il existe un syst鑝e de restitution des droits de douane, les remboursements n'閠ant plus fond閟 sur des ratios mais sur les mati鑢es effectivement employ閑s pour la production de produits d'exportation. Apparemment, il faut beaucoup de temps pour obtenir le remboursement des droits.
Depuis 1992, le Malawi exige une inspection avant exp閐ition de presque tous les produits d'importation, mais il devrait abandonner ce dispositif en mars 2003. Les documents d'importation ont 閠?simplifi閟. En principe, les douanes emploient la valeur transactionnelle depuis 1990 aux fins de l'関aluation, mais il existe des prix minimums, par exemple pour les voitures d'occasion. Les taxes int閞ieures discriminatoires ont 閠?supprim閑s et l'閘argissement de l'assiette de la surtaxe et du droit d'accise ont r閐uit le poids des recettes douani鑢es dans les recettes publiques, ce qui a permis de diminuer le niveau des droits de douane.
Dans le cadre du Cycle d'Uruguay, le Malawi a consolid?ses droits de douane sur tous les produits agricoles ?un taux plafond de 125 pour cent (sauf dans le cas de quelques produits pour lesquels les taux plafonds sont de 50, 55 ou 65 pour cent), et sur moins de 1 pour cent de lignes tarifaires correspondant ? des produits non agricoles, ?des taux plafonds compris entre 30 et 65 pour cent. Les autres droits et impositions sur ces produits sont consolid閟 ?un taux plafond de 20 pour cent.
Le Malawi a supprim?la plupart des obstacles non tarifaires officiels et notamment les contingents d'importation. Des restrictions sont toujours appliqu閑s pour des motifs de protection de l'environnement, de sant?publique, de s閏urit?des personnes et de s鹯et? nationale, parfois en vertu de conventions internationales. Les normes, y compris les r鑗lements techniques obligatoires, sont d閒inies par le Conseil des normes sur la base de normes r間ionales ou internationales comme celle de l'ISO et du Codex Alimentarius; elles ne sont pas discriminatoires ?l'間ard des produits import閟. Il n'existe pas d'accord officiel de reconnaissance mutuelle, mais en g閚閞al le Malawi accepte unilat閞alement les r閟ultats d'essais faits ?l'閠ranger. Il applique des prescriptions sanitaires et phytosanitaires, mais dans l'ensemble celles-ci ne paraissent pas entraver les importations, sauf en ce qui concerne l'interdiction d'importer des produits alimentaires g閚閠iquement modifi閟 et des viandes obtenues ?l'aide d'hormones de croissance.
Le Malawi est en train de r閐iger une nouvelle loi antidumping et des r鑗les r間issant les mesures compensatoires et de sauvegarde, afin de s'aligner sur les dispositions des Accords de l'OMC. La loi antidumping actuelle comporte une disposition fond閑 sur 搇'int閞阾 g閚閞al? mais il est difficile de savoir comment elle serait appliqu閑 puisque aucune mesure antidumping n'a 閠? prise. Le Malawi a l'intention de recourir davantage ?des mesures correctives pour stimuler la production nationale. Toutefois, il se peut que ces mesures prot鑗ent des industries inefficientes.
Les march閟 publics sont d閏entralis閟, mais ils doivent 阾re approuv閟 par un Service des march閟 publics, r閏emment cr殫 ou, si le montant est important, par le Bureau du Pr閟ident et le Cabinet. Une Direction des march閟 publics administrera la nouvelle loi, dont l'entr閑 en vigueur est pr関ue pour 2002, dans le but d'accro顃re la transparence et d'am閘iorer le contr鬺e des march閟 publics. Les appels d'offres ouverts doivent 阾re la principale modalit?de passation des march閟. Les fournisseurs nationaux devraient b閚閒icier de marges de pr閒閞ences plus importantes: 20 pour cent pour les produits et 10 pour cent pour les travaux et la construction, contre 15 et 7,5 pour cent actuellement.
Le r間ime d'exportation est assez ouvert. Depuis 1998, toutes les taxes ?l'exportation ont 閠?supprim閑s et il n'y a plus de contingents d'exportation; des prohibitions ?l'exportation sont appliqu閑s en vertu de conventions internationales. Les obligations de cession des devises ont 閠?supprim閑s en 1994, sauf pour les exportations de produits traditionnels (tabac, th?et sucre). Le Malawi continue d'appliquer des licences d'exportation afin de prot間er l'environnement et de garantir un approvisionnement int閞ieur suffisant de produits tels que les carburants et le ma飐. Les exportations de tabac et de th?non transform閟 sont 間alement subordonn閑s ?une licence.
Le Malawi cherche ?promouvoir l'exportation au moyen de diverses incitations. Les exportateurs de produits non traditionnels b閚閒icient d'un abattement de l'imp魌 sur les b閚閒ices 間al ? 12 pour cent de leurs recettes brutes et ?25 pour cent de leurs frais de transport international. Depuis d閏embre 1995, les exportateurs ayant le statut de zone franche ne paient pas d'imp魌 sur les b閚閒ices. Pour cela, il faut qu'ils exportent toute leur production (toutefois, ils peuvent en vendre jusqu'? 20 pour cent sur le march?int閞ieur dans certains cas, ? condition d'acquitter tous les droits sur les mati鑢es employ閑s). Cela montre l'importance que le gouvernement attache ?la promotion de l'exportation, mais ces incitations ?l'exportation pourraient introduire une discrimination ?l'間ard des entreprises non exportatrices et, m阭e si elles parviennent ?accro顃re les exportations, leur co鹴 budg閠aire est 閘ev?
Certaines activit閟, essentiellement agricoles, sont encourag閑s par des all鑗ements fiscaux et il y a aussi des incitations ? l'investissement. Plusieurs entreprises publiques ont 閠? privatis閑s. Toutefois, en raison des difficult閟 que soul鑦e la pr閜aration d'entreprises surendett閑s en vue d'une privatisation et du manque d'acheteurs int閞ess閟, la mise en 渦vre du programme de privatisation a pris du retard et ce programme a 閠?suspendu pour examen entre juillet et octobre 2001. En cons閝uence, les entreprises d'蓆at jouent encore un r鬺e important dans l'閏onomie. Le gouvernement a promulgu?une Loi sur la concurrence qui sera administr閑 par une Commission de la concurrence, et a l'intention de modifier les lois sur la propri閠?intellectuelle afin de respecter les obligations multilat閞ales du Malawi.
Le Malawi est tr鑣 tributaire de l'agriculture et en particulier de la culture du tabac. En 1999, l'agriculture pesait 38 pour cent du PIB et fournissait quelque 85 pour cent des emplois. Depuis que le gouvernement a mis en 渦vre une politique de d閞間lementation, le principal instrument de politique commerciale qui influe sur l'agriculture est le droit de douane; en 2000/01, la moyenne des droits NPF sur les produits agricoles 閠ait de 12,2 pour cent (d閒inition CITI). Les mesures de contr鬺e de la production et de la commercialisation de cultures traditionnelles et notamment de tabac par les petits cultivateurs ont 閠?lev閑s. Aujourd'hui, des acheteurs priv閟 titulaires d'une licence peuvent commercialiser le tabac, et le gouvernement a l'intention de supprimer le monopole de la bourse qui traite les exportations de tabac. La Commission de contr鬺e des tabacs r間ule l'industrie du tabac et contr鬺e notamment la production des plantations.
Le monopole de la commercialisation (y compris ?l'exportation) d閠enu par la Soci閠?de d関eloppement agricole et de commercialisation (ADMARC), qui est une entreprise d'蓆at, a 閠?d閙antel?en 1987. La fourchette de prix impos閑 pour le ma飐 a 閠?supprim閑 en 2000 et les achats de c閞閍les de l'Agence nationale des r閟erves alimentaires ont 閠?r閐uits et ne couvrent plus que les besoins en cas de catastrophe. Les intrants agricoles, tels que les engrais et les semences, sont fournis principalement par le secteur priv? mais il existe un programme cibl? g閞?par l'蓆at, qui fournit des intrants aux agriculteurs les plus pauvres. En raison du r間ime de propri閠?communale de la terre, il n'y a pas de march?foncier au Malawi, ce qui pourrait limiter le d関eloppement de l'agriculture.
L'industrie manufacturi鑢e repr閟entait environ 14 pour cent du PIB en 1999. La plupart des prix ont 閠?lib閞閟 et les licences industrielles ont 閠?supprim閑s, sauf dans le cas de celles qui sont motiv閑s par des consid閞ations de sant?publique, de s閏urit?ou de protection de l'environnement. Le gouvernement a l'intention d'introduire des incitations pour promouvoir la production d'une vingtaine de produits, en particulier les textiles, les v阾ements et les produits agricoles transform閟. Les entreprises seront soutenues en fonction de la proportion de leur production qui est export閑, de leur capacit?de remplacer les importations, de la qualit?de leurs produits et de leurs r閟ultats financiers. En 2000/01, la moyenne des droits NPF sur les produits manufactur閟 (d閒inition CITI) 閠ait de 13,7 pour cent.
La part des services dans le PIB est tomb閑 de 57 pour cent en 1994 ?47 pour cent en 1999. Le fait que de nombreuses entreprises de services appartiennent ?l'蓆at est d?au retard qu'a pris la lib閞alisation de ce secteur. Toutefois, le gouvernement s'efforce de d閞間lementer et de privatiser les services d'utilit?publique. Le march?des t閘閏ommunications est en voie de lib閞alisation et il est pr関u de vendre une partie du capital de Malawi Telecom ?des investisseurs 閠rangers. L'Autorit?de r間ulation des communications est charg閑 de faire en sorte que les nouveaux venus puissent acc閐er ?des conditions comp閠itives au r閟eau public.
L'am閘ioration des services d'infrastructure devrait accro顃re la comp閠itivit? des activit閟 d'aval et stimuler l'investissement 閠ranger direct (IED). Une lib閞alisation plus pouss閑 des transports, notamment l'autorisation du cabotage et du transport routier par des transporteurs de pays tiers, accro顃rait l'efficience et abaisserait le co鹴 du transport, qui est tr鑣 閘ev?en raison de l'enclavement du pays. Le d関eloppement de l'industrie touristique priv閑 est une des priorit閟 du gouvernement.
La lib閞alisation des services bancaires et des services d'assurance a fait des progr鑣 importants; en particulier le contr鬺e a 閠? am閘ior?et la Soci閠?nationale d'assurance a 閠?privatis閑 en 2000, de m阭e que la Banque commerciale en 2001. Dans le cadre de l'AGCS, le Malawi a pris des engagements concernant les services aux entreprises, la construction, les services de sant?et les services sociaux, le tourisme et les services li閟 aux voyages et les services bancaires. Les mesures visant la pr閟ence de personnes physiques ne sont pas consolid閑s.
Le Malawi participe au syst鑝e commercial multilat閞al et a aussi conclu plusieurs accords pr閒閞entiels visant ?stimuler son commerce ext閞ieur. Il consid鑢e que l'int間ration r間ionale est un premier pas vers une participation accrue au syst鑝e commercial multilat閞al. Toutefois, le fait qu'il est membre de diff閞ents accords pr閒閞entiels qui se chevauchent en partie et qui concernent des pays diff閞ents et ont des programmes de lib閞alisation du commerce et des r鑗les et objectifs commerciaux disparates rend son r間ime de commerce ext閞ieur complexe, peu coh閞ent et difficile ? g閞er.
Il serait bon, tant pour le Malawi que pour ses partenaires commerciaux, d'閘argir la port閑 des consolidations de droits en dehors du secteur de l'agriculture et de r閐uire l'閏art entre les taux consolid閟 et les taux effectivement appliqu閟, car cela am閘iorerait la pr関isibilit?du tarif. La poursuite des r閒ormes structurelles, en particulier la lib閞alisation du commerce et de l'investissement, ainsi que du programme de privatisation, pourrait accro顃re le dynamisme de l'閏onomie et am閘iorer les perspectives de croissance. En outre, il serait bon de rationaliser le tarif douanier en 閘iminant une partie des nombreuses exemptions et r閐uctions de droits, ce qui favoriserait une meilleure allocation des ressources.
L'閏onomie du Malawi est encore faible et elle est vuln閞able face aux variations des cours internationaux des produits primaires et ? d'autres impond閞ables tels que le climat. Les difficult閟 閏onomiques actuelles et notamment l'incertitude budg閠aire risquent d'affaiblir la r閟olution du gouvernement de poursuivre la lib閞alisation du commerce ext閞ieur. Les partenaires commerciaux du Malawi pourraient appuyer les r閒ormes en garantissant un meilleur acc鑣 ?leurs march閟, en particulier pour les produits agricoles, secteur dans lequel les perspectives du Malawi paraissent 阾re les meilleures. La mise en 渦vre des engagements d閏oulant de l'OMC pourrait faciliter les r閒ormes unilat閞ales. Le Malawi souhaite obtenir une assistance technique pour mieux comprendre les Accords de l'OMC de fa鏾n ?mieux honorer ses obligations. Cette assistance pourrait aussi l'aider ?saisir les possibilit閟 qu'offre le syst鑝e commercial multilat閞al.
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ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MALAWI
Rapport du gouvernement Parties I
Le Malawi, pays enclav?de l'Afrique centrale pr閟entant un fort endettement, figure au nombre des pays les moins avanc閟. Bord?par le Mozambique au sud-est, la Tanzanie au nord-est et la Zambie ? l'ouest, il s'閠end sur une superficie de pr鑣 de 118 500 km2, dont 24 420 km2 environ sont occup閟 par le lac Malawi. Selon des estimations fond閑s sur le recensement de 1998, le pays compte quelque 10 millions d'habitants, dont 75 pour cent environ vivent en zones rurales. Le PIB par habitant est de 200 dollars EU (1999). 65,3 pour cent de la population vit au-dessous du seuil de pauvret?et doit faire face ?de graves probl鑝es de sant? La pand閙ie de VIH/SIDA constitue sans doute le plus gros obstacle ?la r閍lisation des plans de d関eloppement du Malawi.
Ancienne colonie britannique, le pays a acc閐??l'ind閜endance en 1964. Apr鑣 30 ann閑s pass閑s peu ou prou sous le r間ime du parti unique, il s'est converti au multipartisme et ?la d閙ocratie au d閎ut des ann閑s 90 et les 閘ections de 1994 ont port?au pouvoir le Front d閙ocratique uni (FDU) qui gouverne actuellement.
Au cours des 15 premi鑢es ann閑s qui ont suivi l'ind閜endance (1964), le Malawi a connu une croissance annuelle moyenne de son produit int閞ieur brut (PIB) de pr鑣 de 6 pour cent. Mais les fruits de cette croissance ont 閠?in間alement distribu閟, et la croissance elle-m阭e a repos?sur les grandes exploitations agricoles et sur de vastes conglom閞ats publics et priv閟 prot間閟 par toutes sortes de mesures tarifaires. Depuis, le gouvernement s'efforce d'atteindre des taux de croissance similaires tout en assurant une meilleure r閜artition de cette croissance.
L'閏onomie du Malawi demeure tr鑣 fragile du fait de l'閠roitesse de sa base, diff閞ents services sociaux et 閝uipements essentiels faisant d閒aut. La taille de son march?et l'absence de fa鏰de maritime font qu'il est particuli鑢ement difficile de r閜ondre aux besoins du secteur priv?en 閝uipements de bonne qualit?et d'un co鹴 aussi faible que possible. Une telle 閏onomie est vuln閞able face aux diff閞ents chocs, de sorte que le pays a bien du mal ?parvenir ? une croissance 閏onomique durable.
Principale activit?閏onomique du pays, l'agriculture repr閟ente pr鑣 de 36 ?39 pour cent du produit int閞ieur brut, et plus de 90 pour cent des recettes ?l'exportation. Elle emploie 80 pour cent environ de la population active. Cette d閜endance ?l'間ard des produits agricoles place le pays en situation de faiblesse du fait des fluctuations fr閝uentes des prix des produits de base sur les march閟 mondiaux. La culture vivri鑢e de base est le ma飐, tandis que le tabac est, de loin, la principale culture destin閑 ?l'exportation, devant le th? le sucre, le caf?et le coton. Le tabac est principalement export??destination des 蓆ats-Unis et de l'Union europ閑nne. L'閏onomie est fragilis閑 par sa forte d閜endance ?l'間ard du tabac, l'importance croissante des groupes de pression antitabac aux 蓆ats-Unis, au sein de l'UE et dans d'autres r間ions du monde constituant un facteur suppl閙entaire de risque et d'incertitude.
L'閏onomie malawienne n'a gu鑢e enregistr?de r閟ultats satisfaisants ces cinq derni鑢es ann閑s. La stabilit?et la croissance relatives qui se sont fait jour n'ont qu'un caract鑢e limit? Il y a ?cela de nombreuses raisons majeures, notamment les taux d'inflation 閘ev閟, les d閒icits budg閠aires, les chocs ext閞ieurs, la d閜r閏iation du kwacha, les taux d'int閞阾 閘ev閟 et les bas prix propos閟 pour le tabac dans les salles de ventes aux ench鑢es.
Pour relever le d閒i, le Malawi a entrepris un certain nombre de r閒ormes de politique g閚閞ale, parmi lesquelles il convient de citer le 搒yst鑝e de budget de tr閟orerie?qui, entre autres moyens de r閐uire le d閒icit budg閠aire par un contr鬺e des d閜enses, interdit aux minist鑢es de d閜enser plus que le montant qui leur a 閠?allou?dans le budget national; le programme de privatisation et la mise sur pied d'un m閏anisme institutionnel sain pour en assurer la gestion; l'adoption du Cadre de d閜enses ?moyen terme, et l'閘aboration du Cadre strat間ique de lutte contre la pauvret?(CLSP) en vue de faciliter l'instauration des conditions requises pour que les pauvres acc鑔ent ?une protection sociale ou voient cet acc鑣 am閘ior? et un programme de lib閞alisation des 閏hanges con鐄 pour encourager la diversification des importations et des exportations.
Depuis le d閎ut de 1980, le Malawi met en 渦vre les programmes d'ajustement structurel (PAS) soutenus par le FMI et la Banque mondiale. Ces programmes ont vis?essentiellement ?lib閞aliser l'閏onomie de fa鏾n ?cr閑r un environnement favorable ?l'investissement tant int閞ieur qu'ext閞ieur. C'est ainsi que dans les budgets r閏ents, le taux maximal des droits de douane a 閠?ramen?progressivement ?son niveau actuel de 25 pour cent. Les droits per鐄s sur les biens d'閝uipement ont 閠?r閐uits jusqu'?leur suppression totale. Ce processus de lib閞alisation n'a toutefois pas permis au Malawi d'obtenir un changement marqu?en ce qui concerne la part du commerce dans le PIB ou la structure des 閏hanges.
Les perspectives de d関eloppement 閏onomique d閜endront de la capacit? d'ajustement du Malawi. Pour faire face aux co鹴s de l'ajustement, celui-ci devra ?cet 間ard b閚閒icier d'un appui ou d'une aide accrue de la communaut?internationale, et notamment d'un acc鑣 sans restriction au march?des produits d'exportation pr閟entant pour lui un int閞阾. ?l'issue d'un vaste processus consultatif, le pays a 閘abor?un projet national qui pr関oit que 揹'ici ?2020, le Malawi, nation respectueuse des lois divines, aura acc閐??la s閏urit? ?la maturit?en mati鑢e de d閙ocratie, ?un d関eloppement 閏ologiquement viable et ?l'autonomie, assurera ? chacun des chances 間ales et une participation active ?la vie du pays, offrira des services sociaux, t閙oignera d'un vibrant attachement ?ses valeurs culturelles et religieuses et comptera parmi les pays ?revenu interm閐iaire gr鈉e ?une 閏onomie ayant pour moteur la technologie? Il s'agit ?pr閟ent d'int間rer ce projet et les autres initiatives en mati鑢e de politique g閚閞ale sous la forme d'un cadre de d関eloppement 閚on鏰nt des objectifs et des priorit閟 ?court et ?moyen terme.