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EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES: PREMIER COMMUNIQUE DE PRESSE, RESUME DES RAPPORTS DU SECRETARIAT ET DU GOUVERNEMENT

COMMUNIQUE DE PRESSE
PRESSE/TPRB/194
11 juillet 2002

Barbade: juillet 2002

Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC, accompagn?de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement barbadien, servira de point de d閜art au premier examen de la politique commerciale de la Barbade par l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC, les 9 et 11 juillet 2002.

Le commerce et l'investissement 閠ranger, facteurs de succ鑣 pour l'obtention et le maintien d'un niveau de vie 閘ev??la Barbade haut de page 

La Barbade a su employer le commerce ext閞ieur et l'investissement 閠ranger pour obtenir un niveau de vie nettement sup閞ieur ?celui de la plupart des pays en d関eloppement. D'apr鑣 un rapport du Secr閠ariat de l'OMC sur les politiques et pratiques commerciales de la Barbade, la politique de commerce et d'investissement a favoris?l'apparition de fournisseurs d'envergure internationale dans quelques domaines, et en particulier dans ceux du tourisme et des services financiers, qui sont devenus le pilier de l'閏onomie et sa principale source de devises.

D抋pr鑣 le rapport, une politique mon閠aire judicieuse, 閠ay閑 par un taux de change fixe, a permis de gagner la confiance des investisseurs et de ma顃riser l抜nflation. Le contr鬺e des changes pour les op閞ations en capital vise ?prot間er la Barbade contre les attaques sp閏ulatives sur sa monnaie. Toutefois, l抜mportance du d閒icit budg閠aire limite la possibilit?de mettre en 渦vre des mesures anticycliques.

La formulation de la politique commerciale de la Barbade se fait dans le cadre d抲n environnement politique g閚閞al stable, et repose sur une vaste concertation entre les partenaires sociaux et 閏onomiques. Le gouvernement consid鑢e que l抩uverture commerciale (?l抏xception d抲ne petite gamme d抋ctivit閟 agroalimentaires et de services, qui sont tr鑣 prot間閟) est essentielle pour surmonter les obstacles dus ?l抏xigu飔?de l掗conomie du pays, au manque de diversification et aux limites des capacit閟 institutionnelles.

Le secteur des services est la pierre angulaire de l掗conomie et les services touristiques et financiers jouent un r鬺e particuli鑢ement important. Soutenues par une fiscalit?l間鑢e, les services financiers repr閟entent aujourd抙ui une part importante du PIB. Le gouvernement encourage l抜nvestissement dans l抜ndustrie touristique au moyen d抜ncitations fiscales; en g閚閞al, il n抷 a pas de restrictions ?l抋cc鑣 au march?pour les entreprises 閠rang鑢es. Toutefois, les obstacles ?l抜mportation de produits alimentaires pourraient peser sur la comp閠itivit?internationale des h魌els et restaurants pour touristes, du fait qu抜ls limitent l抋cc鑣 aux intrants les meilleurs et dont les prix sont les plus comp閠itifs.

Depuis le milieu des ann閑s 60, la Barbade a adopt?des lois visant ? encourager le d関eloppement de soci閠閟 搃nternationales? qui b閚閒icient d抋vantages fiscaux dont les autres entreprises ne peuvent g閚閞alement pas se pr関aloir. Ce r間ime a encourag?l掗tablissement de banques offshore, de compagnies d抋ssurance exempt閑s et de filiales de multinationales. Le fait que la loi appliqu閑 aux entreprises n抏st pas la m阭e lorsqu抏lles fournissent le march? int閞ieur et lorsqu抏lles vendent ?des clients ?l掗tranger a suscit?des frictions avec certains membres de l扥CDE. Dans ce contexte, le gouvernement a fait campagne pour le droit ?la souverainet?fiscale.

Des entreprises 閠rang鑢es fournissent des services de transport a閞ien et maritime (voyageurs et marchandises). Les t閘閏ommunications sont fournies par un monopole priv??capitaux 閠rangers, mais un r間ime de pleine concurrence doit 阾re mis en place d抜ci ? novembre 2002 pour la t閘閜honie cellulaire et la fourniture d抋ppareils et d掗quipements t閘閜honiques; en ao鹴 2003, la concurrence devrait s掗tendre aux services de t閘閜honie fixe. Les compagnies d抋ssurance et les fournisseurs de services juridiques nationaux sont respectivement prot間閟 contre la concurrence 閠rang鑢e au moyen d抩bligations d抋chat ?des fournisseurs nationaux et de prescriptions de qualifications.

D抋pr鑣 le rapport, la Barbade a fait ces derni鑢es ann閑s un gros effort pour lib閞aliser et simplifier son r間ime d抜mportation, ce qui est d抋utant plus important que la plupart des produits qu抏lle consomme sont import閟. Dans le cadre du programme de r閐uction des droits de douane de la CARICOM, les droits ont 閠?r閐uits entre 1993 et 1999, de m阭e que les restrictions quantitatives ?l抜mportation. Une surtaxe de 100 pour cent visant les produits pour lesquels il y a une production nationale, introduite en 1994, a 閠? progressivement r閐uite, puis supprim閑 en avril 2000. En 1997, divers droits et redevances ont 閠?remplac閟 par une TVA. La Loi douani鑢e a 閠?modifi閑 en 1999 pour donner effet ?l扐ccord de l扥MC sur l掗valuation en douane. Gr鈉e ?ces diff閞entes r閒ormes, les proc閐ures d抜mportation de la Barbade sont aujourd抙ui relativement simples et transparentes.

La moyenne des taux NPF effectivement appliqu閟 est de 16,5 pour cent. La protection ?la fronti鑢e des activit閟 pour lesquelles il y a une production nationale est 閘ev閑, avec des droits de douane sup閞ieurs ou 間aux ?60 pour cent et un r間ime de licences d'importation. Les producteurs nationaux importent l'essentiel de leurs intrants en franchise de droits, gr鈉e ?diverses d閞ogations et exemptions, ce qui accro顃 la protection effective.

Produire des marchandises ?la Barbade est tr鑣 co鹴eux et, sauf dans quelques cr閚eaux, les producteurs nationaux ne sont pas comp閠itifs au plan international. En l抋bsence d抲ne protection tr鑣 forte contre la concurrence des importations, la plupart des rares activit閟 manufacturi鑢es et agricoles subiraient probablement une forte contraction.

La protection ?la fronti鑢e para顃 particuli鑢ement 閘ev閑 dans le secteur agroalimentaire, notamment pour la viande, les produits laitiers et les l間umes. Comme des droits de douane pouvant atteindre 240 pour cent n抩nt pas d閏ourag?l抜mportation, les autorit閟 ont r閕ntroduit en 2001 un r間ime de licences non automatiques pour les produits les plus sensibles, initialement pour une p閞iode de trois mois. Une loi sur les sauvegardes sp閏iales, devant appuyer ces mesures, 閠ait en cours de r閐action au d閎ut de 2002. Toutes les importations de volaille rel鑦ent d抲n monopole public. Un certain nombre de contingents tarifaires ont 閠? consolid閟 dans le cadre du Cycle d扷ruguay, mais au d閎ut de 2002 ils n掗taient toujours pas appliqu閟. La Barbade a une liste positive de quelques pays d抩rigine pour la viande fra頲he; pour y ajouter de nouveaux pays, il faudrait modifier la loi.

Note ?l抜ntention des journalistes

Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l扥MC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font 間alement l抩bjet d抲n suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l扥MC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l抏nsemble des Membres de l扥MC dans le cadre de l扥rgane d抏xamen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l扥EPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, soit depuis l抏ntr閑 en vigueur de l扐ccord sur l扥MC, les services et les aspects des droits de propri閠? intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.

S抋gissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l扥MC et une d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement barbadien seront examin閟 par l扥rgane d抏xamen des politiques commerciales les 9 et 11 juillet 2002. Le rapport du Secr閠ariat concerne l掗volution de tous les aspects de la politique commerciale de la Barbade, y compris les lois et r間lementations nationales, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure, ainsi que l掗volution de certains secteurs.

Au pr閟ent communiqu?de presse sont jointes les observations r閏apitulatives du rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Les rapports du Secr閠ariat et du gouvernement peuvent 阾re consult閟, sous le nom du pays, dans la liste compl鑤e des rapports sur l抏xamen des politiques commerciales. Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l扥EPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l扥MC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.

Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l抏xamen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), Barbade (2002), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d捍voire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guatemala (2002), Guin閑 (1999), Ha飔i (2002), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993, 1998 et 2002), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993, 1997 et 2001), Malawi (2002), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mexique (1993, 1997 et 2002), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), OECO (2001), Ouganda (1995 et 2001), Pakistan (1995 et 2002), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995 et 2001), R閜ublique tch鑡ue (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Slov閚ie (2002), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).

 

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Rapport du Secr閠ariat  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
BARBADE
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives

La Barbade a su employer le commerce ext閞ieur et l抜nvestissement 閠ranger pour obtenir un niveau de vie nettement sup閞ieur ?celui de la plupart des pays en d関eloppement. Sa politique de commerce et d抜nvestissement a favoris?l抋pparition de fournisseurs d抏nvergure internationale dans quelques domaines et en particulier dans ceux du tourisme et des services financiers. Exploitant la richesse des ressources naturelles du pays et les activit閟 sp閏ialis閑s encourag閑s par la politique gouvernementale, ces services sont devenus le pilier de l掗conomie et la principale source de devises. Toutefois, en raison de cette sp閏ialisation et de l抏xigu飔?de l掗conomie, la base de production est 閠roite et la Barbade est donc vuln閞able en cas de chocs ext閞ieurs.

La politique commerciale a aussi cherch??prot間er un petit nombre d抋ctivit閟, notamment la production alimentaire, contre la concurrence 閠rang鑢e, tout en reconnaissant que les importations 閠aient le meilleur moyen de r閜ondre ?la plupart des besoins du pays. Cette protection et le peu de concurrence dans certains secteurs du march?int閞ieur ont pes?sur la comp閠itivit?des principales activit閟 de services en les emp阠hant d抩btenir des intrants au meilleur prix. En raison de sa stabilit?politique et de la richesse de son capital humain, il y a lieu de penser que la Barbade saura rem閐ier ?ce probl鑝e, relever les nouveaux d閒is et, par cons閝uent, am閘iorer encore le bien-阾re de sa population.

La Barbade se classe au 31鑝e rang d抋pr鑣 l抜ndice de d関eloppement humain des Nations Unies; l抏sp閞ance de vie ?la naissance est de 77 ans, le taux d抋lphab閠isation des adultes est de 97 pour cent et le PIB par habitant atteignait 9 700 dollars EU en 2000. Depuis les ann閑s 50, l掗conomie est de plus en plus tributaire des recettes touristiques. Soutenus par une fiscalit?l間鑢e, les services financiers repr閟entent aujourd抙ui une part importante du PIB. Parall鑜ement, la part de l抋griculture, et en particulier de la culture de la canne ?sucre, dans le PIB a d閏lin?

L掗conomie de la Barbade a obtenu de bons r閟ultats entre 1993 et 2000, sous l抏ffet en particulier de la consommation int閞ieure. Toutefois, elle reste vuln閞able face ?des chocs ext閞ieurs, comme en t閙oignent l抋mpleur et la dur閑 des r閏essions subies dans les p閞iodes de d閏閘閞ation de l抋ctivit?閏onomique mondiale, notamment au d閎ut des ann閑s 90 puis en 2001. La valeur ajout閑 r閑lle dans l抜ndustrie touristique a diminu?de 6 pour cent en 2001, selon les derni鑢es estimations, et le PIB a diminu? de 2,8 pour cent en termes r閑ls.

Une politique mon閠aire judicieuse, 閠ay閑 par un taux de change fixe, a permis de gagner la confiance des investisseurs et permis de ma顃riser l抜nflation. Le contr鬺e des changes pour les op閞ations en capital vise ?prot間er la Barbade contre les attaques sp閏ulatives sur sa monnaie. Toutefois, l抜mportance du d閒icit budg閠aire limite la possibilit?de mettre en 渦vre des mesures anticycliques. Les op閞ations courantes enregistrent syst閙atiquement un d閒icit important, car l抏xc閐ent du compte des services ne compense pas le d閒icit commercial. En g閚閞al, le d閒icit courant est financ?par les flux de capitaux publics et priv閟.

Les recettes tir閑s des exportations de marchandises sont rest閑s relativement modestes; elles repr閟entent environ un cinqui鑝e des exportations totales de biens et de services et 11 pour cent du PIB. Les principales marchandises d抏xportation sont le sucre, le rhum et le p閠role brut et, mis ?part quelques produits tr鑣 sp閏ialis閟, elles ne peuvent pas 阾re comp閠itives sur le plan international sans aides publiques ou sans acc鑣 pr閒閞entiel aux march閟 ext閞ieurs. Les principaux d閎ouch閟 sont les pays de la CARICOM, les pays de l扷nion europ閑nne et les 蓆ats-Unis. Les exportations de services touristiques et financiers repr閟entent l抏ssentiel des exportations de services. Les importations de marchandises sont diversifi閑s et la Barbade est assez tributaire de l抜mportation de produits alimentaires. Le pays dont les exportations vers la Barbade ont augment?le plus vite est les 蓆ats-Unis, qui fournissent 40 pour cent des importations, sur une base NPF (commerce de marchandises uniquement). Les autres grands fournisseurs sont les pays de la CARICOM et l扷nion europ閑nne. Les principaux services import閟 sont des services de transport, d抋ssurance et de voyage.

La formulation de la politique commerciale de la Barbade se fait dans le cadre d抲n environnement politique g閚閞al stable, et repose sur une vaste concertation entre les partenaires sociaux et 閏onomiques. Le gouvernement consid鑢e que l抩uverture commerciale (?l抏xception d抲ne petite gamme d抋ctivit閟 agroalimentaires et de services, qui sont tr鑣 prot間閟) est essentielle pour surmonter les obstacles dus ?l抏xigu飔?de l掗conomie du pays, au manque de diversification et aux limites des capacit閟 institutionnelles.

La Barbade est un des Membres fondateurs de l扥MC et elle participe activement ?ses travaux. Elle accorde au minimum le traitement NPF ?tous ses partenaires commerciaux. Elle n抋 jamais 閠? impliqu閑 dans une proc閐ure multilat閞ale de r鑗lement des diff閞ends, que ce soit comme plaignant ou comme d閒endeur. Toutefois, elle s抏st r閟erv閑 le droit de participer en tant que tierce partie au diff閞end concernant les dispositions des 蓆ats-Unis relatives aux soci閠閟 de ventes ?l掗tranger, car une grande partie de ces soci閠閟 sont 閠ablies ?la Barbade.

Dans le cadre des n間ociations du Cycle d扷ruguay, la Barbade a consolid?tous ses droits de douane sauf ceux qui visent le poisson et les produits ?base de poisson, mais ?des taux plafonds. Les taux relatifs aux produits agricoles sont consolid閟 au moins ? 100 pour cent et ils peuvent d閜asser 220 pour cent dans le cas de certaines positions; le taux consolid?pour les produits manufactur閟 est d抋u moins 70 pour cent, et pour certaines positions il est beaucoup plus 閘ev? La Barbade a aussi pris des engagements sp閏ifiques dans le cadre de l扐GCS en ce qui concerne quelques sous-secteurs. Elle a pris des engagements sp閏ifiques dans le cadre des n間ociations de l扥MC sur les t閘閏ommunications de base, mais elle n抋 pas pris d抏ngagements multilat閞aux concernant les services financiers dans le cadre du cinqui鑝e Protocole de l扐GCS.

Les exportations de la Barbade b閚閒icient de pr閒閞ences commerciales unilat閞ales accord閑s par un certain nombre de ses partenaires commerciaux et elle cherche ?les pr閟erver. Sa politique commerciale a 閠?tr鑣 influenc閑 par son appartenance ?la Communaut?et March?commun des Cara颾es (CARICOM), et elle milite en faveur de l掗tablissement rapide d抲n march?unique. L抏ngagement de prot間er les industries de la CARICOM explique en partie le niveau relativement 閘ev?des droits appliqu閟 par la Barbade aux biens qui ne sont pas produits dans le pays.

Ces derni鑢es ann閑s, la Barbade a fait un gros effort pour lib閞aliser et simplifier son r間ime d抜mportation, ce qui est d抋utant plus important que la plupart des produits qu抏lle consomme sont import閟. Dans le cadre du programme de r閐uction des droits du Tarif ext閞ieur commun (TEC), les droits ont 閠?r閐uits entre 1993 et 1999, de m阭e que les restrictions quantitatives ?l抜mportation. Une surtaxe de 100 pour cent visant les produits pour lesquels il y a une production nationale, introduite en 1994, a 閠? progressivement r閐uite puis supprim閑 en avril 2000. En 1997, divers droits et redevances ont 閠?remplac閟 par une TVA. La Loi douani鑢e a 閠?modifi閑 en 1999 pour donner effet ?l扐ccord de l扥MC sur l掗valuation en douane. Gr鈉e ?ces diff閞entes r閒ormes, les proc閐ures d抜mportation de la Barbade sont aujourd抙ui relativement simples et transparentes.

La moyenne des taux NPF effectivement appliqu閟 est de 16,5 pour cent, et les droits de douane visent essentiellement ?g閚閞er des recettes fiscales. La protection ?la fronti鑢e des activit閟 pour lesquelles il y a une production nationale est 閘ev閑, avec des droits de douane sup閞ieurs ou 間aux ?60 pour cent et un r間ime de licences d抜mportation. Les producteurs nationaux importent l抏ssentiel de leurs intrants en franchise de droits, gr鈉e ?diverses d閞ogations et exemptions, ce qui accro顃 la protection effective. Globalement, les droits et taxes per鐄s sur les importations repr閟entent 22 pour cent des recettes fiscales totales.

Il faut une licence d抜mportation pour une soixantaine de produits, principalement des produits alimentaires. Ces licences servent ? surveiller les importations et ?prot間er les producteurs nationaux; elles peuvent 阾re rendues automatiques ou non automatiques, par d閏ision administrative. Il n抏xiste pas de renseignements accessibles au public en ce qui concerne les demandes de licences ou la r閜artition des contingents.

En ce qui concerne les droits antidumping et compensateurs, la Barbade n抋 ?ce jour eu recours qu掄 une seule mesure. L扐ccord relatif ? l抋rticle VI du GATT et l扐ccord sur les subventions et les mesures compensatoires n抩nt pas encore 閠?int間r閟 dans la l間islation. Il n抏xiste pas de loi sur les sauvegardes.

En pratique, les exportations ne font l抩bjet d抋ucune taxe ni restriction et elles b閚閒icient pour la plupart de pr閒閞ences commerciales. Les autorit閟 cherchent ?promouvoir l抏xportation au moyen de diff閞ents avantages tarifaires et fiscaux et de mesures d抋ide financi鑢e, dont plusieurs ont 閠?notifi閟 ?l扥MC en tant que subventions ?l抏xportation. De fa鏾n g閚閞ale, l抏ssentiel de la production nationale de biens et de services b閚閒icie d抋ll鑗ements fiscaux ou d抋utres aides, ce qui t閙oigne de la volont?du gouvernement de soutenir activement les entreprises. On ne dispose d抋ucune estimation du co鹴 budg閠aire global de ce soutien.

Une loi sur la concurrence a 閠?adopt閑 au d閎ut de 2002 dans le cadre de l掗tablissement d抲n r間ime global en mati鑢e de politique de la concurrence. Cette loi devait comprendre des dispositions sur la concurrence loyale, les garanties offertes aux consommateurs et la protection des consommateurs. La Barbade a besoin de se doter d抲n cadre global en mati鑢e de politique de la concurrence en raison de la forte concentration des entreprises et du niveau 閘ev?des prix sur le march?int閞ieur. En attendant, afin de limiter l抋bus de position dominante, les autorit閟 r間lementent les prix d抲n certain nombre de biens et de services.

L捝tat a des participations dans un certain nombre d抏ntit閟 commerciales dans des secteurs tels que les services d抲tilit?publique, les transports, l抙魌ellerie et l抋groalimentaire. Il ne souhaite pas intervenir dans de nouvelles entreprises, sauf lorsque le secteur priv?se d閟int閞esse d抲ne activit?que le gouvernement souhaite promouvoir. Le commerce d捝tat se limite aux importations de volaille. Certaines entreprises ont un monopole de fait: ainsi, il y a une entreprise qui a l抏xclusivit?des exportations de p閠role brut et des importations de gazole, d抏ssence et de mazout. Les march閟 publics, qui repr閟entent environ 10 pour cent du PIB, sont pass閟 essentiellement avec des fournisseurs 閠rangers de biens et de services en raison de l抏xigu飔?de l掗conomie. Les march閟 d抲n petit montant peuvent 阾re adjug閟 sans appel d抩ffres.

La Barbade a r閏emment pris des mesures pour renforcer la protection des droits de propri閠?intellectuelle (DPI), et sa l間islation couvre tous les principaux domaines vis閟 par l扐ccord sur les ADPIC. Ses lois relatives aux DPI ont 閠?examin閑s par le Conseil des ADPIC en novembre 2001.

Produire des marchandises ?la Barbade est tr鑣 co鹴eux et, sauf dans quelques cr閚eaux, les producteurs nationaux ne sont pas comp閠itifs au plan international. En l抋bsence d抲ne protection tr鑣 forte contre la concurrence des importations, la plupart des rares activit閟 manufacturi鑢es et agricoles subiraient probablement une forte contraction. La protection ?la fronti鑢e para顃 particuli鑢ement 閘ev閑 dans le secteur agroalimentaire, notamment pour la viande, les produits laitiers et les l間umes. Comme des droits de douane pouvant atteindre 240 pour cent n抩nt pas d閏ourag?l抜mportation, les autorit閟 ont r閕ntroduit en 2001 un r間ime de licences non automatiques pour la plupart des produits sensibles, initialement pour une p閞iode de trois mois. Une loi sur les sauvegardes sp閏iales, devant appuyer ces mesures, 閠ait en cours de r閐action au d閎ut de 2002. Toutes les importations de volaille rel鑦ent d抲n monopole public. Un certain nombre de contingents tarifaires ont 閠?consolid閟 dans le cadre du Cycle d扷ruguay, mais au d閎ut de 2002 ils n掗taient toujours pas appliqu閟. La Barbade a une liste positive de quelques pays d抩rigine pour la viande fra頲he et, pour y ajouter de nouveaux pays, il faut modifier la loi.

L抋cc鑣 pr閒閞entiel au march?de l扷E n抋 pas emp阠h?le d閏lin de l抜ndustrie du sucre, dont le prix de revient est la plupart des ann閑s sup閞ieur au prix garanti ?l抏xportation, lequel est bien sup閞ieur au cours mondial.

Le secteur des services est la pierre angulaire de l掗conomie et les services touristiques et financiers jouent un r鬺e particuli鑢ement important. La plupart des services touristiques sont offerts par des op閞ateurs priv閟. Le gouvernement encourage l抜nvestissement dans l抜ndustrie touristique, essentiellement au moyen d抜ncitations fiscales et de cr閐its bonifi閟. En g閚閞al, il n抷 a pas de restrictions ?l抋cc鑣 au march?pour les entreprises 閠rang鑢es. Toutefois, les obstacles ?l抜mportation de produits alimentaires pourraient peser sur la comp閠itivit?internationale des h魌els et restaurants pour touristes et d抋utres activit閟 de services, du fait qu抜ls limitent l抋cc鑣 aux intrants les meilleurs et dont les prix sont les plus comp閠itifs.

Depuis le milieu des ann閑s 60, la Barbade a adopt?des lois visant ? encourager le d関eloppement de soci閠閟 搃nternationales? qui b閚閒icient d抋vantages fiscaux dont les autres entreprises ne peuvent g閚閞alement pas se pr関aloir. Ce r間ime a encourag?l掗tablissement de banques offshore, de compagnies d抋ssurance exempt閑s et de filiales de multinationales. Le fait que la loi appliqu閑 aux entreprises n抏st pas la m阭e lorsqu抏lles fournissent le march? int閞ieur et lorsqu抏lles vendent ?des clients ?l掗tranger a suscit?des frictions avec certains membres de l扥CDE. Dans ce contexte, le gouvernement a fait campagne pour le droit ?la souverainet?fiscale.

Des entreprises 閠rang鑢es fournissent des services de transport a閞ien et maritime (voyageurs et marchandises). Les t閘閏ommunications sont fournies par un monopole priv??capitaux 閠rangers, mais un r間ime de pleine concurrence doit 阾re mis en place d抜ci ? novembre 2002 pour la t閘閜honie cellulaire et la fourniture d抋ppareils et d掗quipements t閘閜honiques. En ao鹴 2003, la concurrence devrait s掗tendre aux services de t閘閜honie fixe. Les compagnies d抋ssurance et les fournisseurs de services juridiques nationaux sont respectivement prot間閟 contre la concurrence 閠rang鑢e au moyen d抩bligations d抋chat ?des fournisseurs nationaux et de prescriptions de qualifications.

 

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Rapport du gouvernement  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
BARBADE
Rapport du gouvernement — Parties IV

Politique commerciale et politique li閑s au commerce

En raison de l掗troitesse de ses ressources, des limites de sa structure de production et de l抩uverture de son 閏onomie, la Barbade est oblig閑 de participer activement au commerce mondial pour pr閟erver et 閘ever son niveau de vie. Cela signifie qu抏lle doit produire des biens et des services comp閠itifs sur les march閟 ext閞ieurs. Elle doit donc mettre en 渦vre des politiques adapt閑s ?l掗volution de l抏nvironnement international. Depuis le d閎ut des ann閑s 90, sa politique commerciale est devenue plus ouverte, en raison tant d抲n programme de lib閞alisation autonome que de l掗volution de la situation aux 閏helons r間ional et mondial.

Traditionnellement, la politique commerciale de la Barbade mettait l抋ccent sur le commerce des marchandises, et le gouvernement appliquait une strat間ie de remplacement des importations pour promouvoir le d関eloppement 閏onomique. Cette strat間ie 閠ait mise en 渦vre au moyen d抲n ensemble d抩bstacles tarifaires et non tarifaires visant ?prot間er les producteurs de l抜ndustrie manufacturi鑢e et de l抋griculture jusqu掄 ce qu抜ls soient comp閠itifs sur le plan international. Un r間ime de licences limitait la concurrence des produits import閟.

En 1994, avant la cr閍tion de l扥MC, le gouvernement a lanc?un programme de lib閞alisation. ?cet effet, il a promulgu?le R鑗lement sur diverses mesures de contr鬺e (Licence g閚閞ale d抜mportation ?vue), le R鑗lement portant modification de la Loi sur l抜mportation et l抏xportation de marchandises (prohibition) et une Ordonnance portant modification du tarif douanier. Les licences appliqu閑s aux importations de la plupart des produits manufactur閟 en concurrence avec des produits d抩rigine nationale ont 閠?supprim閑s et une surtaxe a 閠?appliqu閑 ?ces produits pendant cinq ans. En 1996, le gouvernement a commenc??r閐uire progressivement cette surtaxe, qui a disparu en avril 2000.

En avril 2000, le gouvernement a supprim?toutes les restrictions sous forme de licences d抜mportation, sauf celles qui sont en vigueur pour des motifs de sant?ou de s閏urit?ou de moralit?publique. La plupart des produits concern閟 閠aient des produits agricoles. Pour tous les produits pour lesquels les restrictions quantitatives ont 閠?supprim閑s, le gouvernement a appliqu?les taux consolid閟 ?l扥MC. La Barbade va bient魌 mettre en 渦vre la clause de sauvegarde sp閏iale pour les produits agricoles.

Avant l抜ntroduction de la TVA en janvier 1997, les autres droits et impositions per鐄s sur les produits import閟 閠aient les suivants: taxe sur la consommation, droit de timbre, surtaxe, droit d抋ccise et pr閘鑦ement environnemental. La TVA ?15 pour cent a remplac?tous ces droits et impositions, sauf le pr閘鑦ement environnemental et le droit d抋ccise qui 閠ait per鐄 sur certains produits. Cela s抏st traduit par une r閐uction sensible du prix des marchandises import閑s

Le gouvernement sait que, pour que la Barbade soit comp閠itive sur le march?international, il faut que ses producteurs de biens et de services respectent les normes admises ?l掗chelle internationale. Il est aussi conscient de la n閏essit?de faire en sorte que les produits import閟 soient de la meilleure qualit?et d掗viter que l抜mportation et l抲tilisation de marchandises de second choix mettent en danger la sant?et la s閏urit?de la population. Il a en outre l抩bligation de prot間er l抏nvironnement. En cons閝uence, depuis la cr閍tion de l捍nstitut national de normalisation en 1973, il veille ?faire en sorte que les produits, d抩rigine locale ou import閟, soient conformes aux normes internationales. Il existe actuellement plus de 200 normes nationales qui sont toutes compatibles avec les normes internationales.

Pour l抏ssentiel, les m閏anismes et mesures sanitaires et phytosanitaires de la Barbade sont compatibles avec les normes et pratiques accept閑s ?l掗chelon international. Toutefois, la Barbade a besoin d抲ne assistance technique pour la r閐action des lois et pour le renforcement des syst鑝es de surveillance et d抋nalyse des risques, afin de pouvoir respecter les r間lementations internationales.

La Barbade a d閖?conclu des accords d掗quivalence avec certains de ses partenaires commerciaux.

La Barbade applique les dispositions de l扐ccord SPS de l扥MC, avec l抋ide de plusieurs organisations internationales.

Dans les n間ociations commerciales du Cycle d扷ruguay, la Barbade a pris des engagements de lib閞alisation dans six sous-secteurs de services. En 1996, elle s抏st en plus engag閑 ?lib閞aliser une partie des services de t閘閏ommunication de base. En accord avec la politique de promotion de l抜nvestissement 閠ranger, le commerce transfronti鑢es est autoris?dans presque tous les secteurs des services, notamment le tourisme, la distribution, les services aux entreprises et les services professionnels et les services financiers. Dans le secteur des t閘閏ommunications, le gouvernement a r閏emment sign?un M閙orandum d抋ccord avec le fournisseur unique qui avait eu un monopole l間al pendant de nombreuses ann閑s. Ce m閙orandum permettra une lib閞alisation du secteur des t閘閏ommunications

La Barbade a des lois r間issant les droits de propri閠?intellectuelle depuis le d閎ut du XXe si鑓le. La Loi de 1903 sur les brevets et la Loi de 1907 du Royaume-Uni sur les brevets et les dessins et mod鑜es industriels ont 閠?les premi鑢es lois r間issant l抩ctroi de brevets ?la Barbade. Depuis son accession ?l扥rganisation mondiale de la propri閠?intellectuelle (OMPI) en 1979, elle s抏st lanc閑 dans une politique d閘ib閞閑 de modernisation de son r間ime de protection de la propri閠?intellectuelle afin d抋ligner son cadre juridique sur les normes internationales. Elle respecte les prescriptions d閒inies ?l扥MC dans le cadre de l扐ccord sur les ADPIC. Elle a particip??un examen de ses lois sur la propri閠? intellectuelle et de son application de l扐ccord sur les ADPIC en novembre 2001.

La politique commerciale de la Barbade a 閠?model閑 par les dispositions du Trait?de Chaguaramas qui a cr殫 le March?commun des Cara颾es (CARICOM) en 1973. Au d閎ut, l抋xe principal de ce processus d抜nt間ration concernait le commerce des marchandises. Les principaux instruments mis en 渦vre pour faciliter le commerce au sein de la r間ion sont le Tarif ext閞ieur commun (TEC) et les r鑗les d抩rigine. Ces instruments ont 閠?p閞iodiquement r関is閟 dans le but non seulement d抋pprofondir le processus d抜nt間ration mais aussi d抋ider les entreprises ?devenir comp閠itives ?l掗chelle internationale.

En 1992, ?la Conf閞ence des Chefs de gouvernement de la CARICOM, il a 閠?d閏id?de ramener le taux du TEC sur les produits manufactur閟 de z閞o ?20 pour cent d鑣 1998. La Barbade a scrupuleusement honor?cet engagement. De plus, toujours conform閙ent ?la d閏ision des Chefs de gouvernement, elle applique aux produits agricoles un taux maximum de 40 pour cent.

Durant les ann閑s 90, les 蓆ats membres de la CARICOM ont sign?un certain nombre d抋ccords commerciaux r閏iproques ou non r閏iproques avec diff閞ents pays des Cara颾es et d扐m閞ique latine (Venezuela, Colombie, R閜ublique dominicaine et Cuba). Les accords r閏iproques conclus avec la Colombie et la R閜ublique dominicaine sont en vigueur et l抋ccord avec Cuba devrait 阾re bient魌 appliqu? La CARICOM doit entreprendre sous peu des n間ociations visant ?transformer l抋ccord conclu avec le Venezuela en un accord r閏iproque. La Barbade participe activement ? ces arrangements.

En 1989, la Conf閞ence des Chefs de gouvernement de la CARICOM a d閏id?de cr閑r un March?unique des Cara颾es. Le Trait?de Chaguaramas a 閠?modifi??cet effet, au moyen de protocoles.

Les neuf protocoles visent les domaines suivants:

  • gestion du processus d抜nt間ration (Protocole I); r鑗lement des diff閞ends (Protocole IX); et dommages subis par un secteur, une r間ion ou un 蓆at membre en raison de la mise en place du March?unique (Protocole VII);
  • mouvement des marchandises (Protocole IV) et des services et des facteurs de production (Protocole II);
  • relations dans le secteur des transports (Protocole VI); agriculture (Protocole V); et industrie (Protocole III);
  • comportement des entreprises ?politique de la concurrence, protection des consommateurs, et dumping et subventions (Protocole VIII).

La Barbade est un des principaux pays charg閟 d抋ssurer la mise en place du March?unique. Elle a sign?tous les protocoles, dont un certain nombre sont appliqu閟 ?titre provisoire dans la Communaut? Elle consid鑢e que le March?unique serait de la plus grande utilit?compte tenu de la lib閞alisation et de la mondialisation de l掗conomie. En fait, le gouvernement pense que le March?unique est indispensable pour le d関eloppement de la r間ion et notamment pour son int間ration dans la nouvelle 閏onomie mondiale. La Barbade travaillera donc consciencieusement avec les autres 蓆ats membres de la CARICOM pour en faire une r閍lit?

La Barbade est Membre fondateur de l扥MC depuis le 1er janvier 1995. En cette qualit? elle s抏st toujours efforc閑 d抙onorer ses obligations, dans les limites impos閑s par ses ressources humaines, financi鑢es et techniques, sans n間liger toutefois la n閏essit?de limiter le co鹴 de la transition et de pr閟erver la stabilit?de l掗conomie. Comme nous l抋vons d閖?indiqu? elle avait d閖?entrepris de lib閞aliser l抋cc鑣 ?son march?des biens et services avant 1995. De plus, elle a promulgu?les lois n閏essaires pour prot間er les droits de propri閠?intellectuelle des nationaux et des 閠rangers. Compte tenu de l抜mportance qu抏lle attache ?l扥MC, elle a install?une Mission ?Gen鑦e, engageant ?cet effet des frais consid閞ables, principalement pour s抩ccuper des questions li閑s aux travaux de l扥MC.

En tant que petit pays en d関eloppement, la Barbade appuie sans r閟erve la d閏ision prise ?la quatri鑝e Conf閞ence minist閞ielle de l扥MC ?Doha de continuer de r閜ondre aux pr閛ccupations des pays en d関eloppement concernant la mise en 渦vre des accords. Elle consid鑢e qu抜l y a de vrais probl鑝es dont il faut tenir compte. Elle attache aussi une grande importance au lancement d抲n Programme de travail sur les petites 閏onomies, ?la cr閍tion de groupes de travail sur le commerce ext閞ieur, la dette et les finances et sur le commerce et le transfert de technologie, ainsi qu掄 la priorit? que donne la D閏laration minist閞ielle au traitement sp閏ial et diff閞enci?des pays en d関eloppement et ?l抋ssistance technique.

La Barbade participe actuellement ?des n間ociations commerciales dans plusieurs cadres internationaux. Elle est un des 34 pays qui souhaitent mettre en place une Zone de libre-閏hange des Am閞iques (ZLEA) d抜ci ?2005. En tant que membre du Groupe des pays d扐frique, des Cara颾es et du Pacifique (ACP), elle participera aux n間ociations entre l扐CP et l扷E visant ?閠ablir une nouvelle relation 閏onomique et commerciale avec l扙urope ?compter du 1er janvier 2008. Les n間ociations officielles commenceront en septembre 2002. De plus, la Barbade participe aux n間ociations men閑s dans le cadre de l扥MC.

Les r閟ultats de toutes ces n間ociations auront un impact notable sur les relations commerciales de la Barbade, en particulier dans deux domaines. Premi鑢ement, les nouveaux dispositifs commerciaux accro顃ront la concurrence ?laquelle sont expos閑s les entreprises relativement petites qui offrent des biens et des services sur le march?national. Deuxi鑝ement, tout en offrant davantage de possibilit閟 d抏xportation ?la Barbade, ils 閞oderont l抋cc鑣 pr閒閞entiel dont elle jouit actuellement dans le cadre de l捍nitiative en faveur du Bassin des Cara颾es, du CARIBCAN, de l扐ccord de Cotonou et du SGP. Cette 関olution intensifiera certainement la concurrence sur les march閟 en question. Mais le plus pr閛ccupant sans doute est que les avantages dont la Barbade jouit actuellement en sa qualit?de membre de la CARICOM seront aussi 閞od閟 par les r閟ultats des n間ociations en cours.

Si, dans la n間ociation des nouveaux accords, on ne tient pas suffisamment compte de la situation des petites 閏onomies comme celle de la Barbade, leurs perspectives seront sombres. La Barbade sait d抏xp閞ience ?quel point la r閏ession peut 阾re rapide et aigu?et ?quelle vitesse l抜nstabilit?閏onomique se traduit en instabilit? sociale et politique, essentiellement par le biais de l抋ggravation du ch鬽age et de l掗puisement des r閟erves en devises.

C抏st pourquoi la Barbade s抏st, dans toutes les enceintes de n間ociation, associ閑 aux autres petits pays en d関eloppement pour demander un traitement sp閏ial et diff閞enci?de cette cat間orie de pays. ? cet 間ard, la d閏ision qui a 閠?prise ?la Conf閞ence minist閞ielle de Doha de lancer un Programme de travail sur le traitement des petites 閏onomies dans le cadre commercial multilat閞al est particuli鑢ement bienvenue. La participation de ces pays au syst鑝e commercial multilat閞al devrait 阾re une des pr閛ccupations prioritaires de l扥MC.

Le traitement sp閏ial et diff閞enci?qu抜l convient d抋ccorder aux petits pays en d関eloppement devrait porter notamment sur les aspects suivants:

  • fourniture d抲ne assistance technique et de ressources financi鑢es pour permettre ?ces pays, ainsi qu掄 tous les autres pays en d関eloppement en g閚閞al, de surmonter certains des obstacles essentiels qui les emp阠hent d抋cc閐er aux march閟;
  • d閘ais de transition suffisants pour le lancement du processus de lib閞alisation et pour la mise en 渦vre des accords complexes;
  • possibilit? pour les pouvoirs publics, d抋ider diff閞ents secteurs et entreprises, en particulier ceux qui sont jug閟 d抲ne importance strat間ique pour le d関eloppement de l掗conomie des pays en d関eloppement et qui sont mis en difficult?par la lib閞alisation du commerce ext閞ieur;
  • r閐uction de la charge impos閑 aux pays qui doivent faire face ? diff閞ents obstacles non tarifaires impos閟 par les pays d関elopp閟, tels que les mesures sanitaires et phytosanitaires et les normes techniques excessivement rigoureuses;
  • mise en place de seuils suffisants en dessous desquels aucune mesure ne devrait pouvoir 阾re prise ?l掗gard des produits des pays en d関eloppement petits fournisseurs.