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COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/198
26 juillet 2002
Union europ閑nne: juillet 2002
Le nouveau rapport de l'OMC, parall鑜ement ?une d閏laration de politique g閚閞ale de la Commission europ閑nne, servira de base pour l'examen de la politique commerciale de l'Union europ閑nne que l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC effectuera les 24 et 26 juillet 2002.
En tant que partisan 閙inent de la lib閞alisation commerciale, l'Union europ閑nne maintient l'ouverture de ses march閟, sauf pour les textiles et les produits agricoles
Poursuivant son action de lib閞alisation commerciale par des initiatives multilat閞ales, r間ionales et bilat閞ales, l'Union europ閑nne a maintenu ses march閟 largement ouverts, sauf pour les textiles et les produits agricoles, d'apr鑣 un nouveau rapport de l'OMC sur la politique commerciale europ閑nne. Celui-ci fait valoir que la situation de l'Union en tant que premier exportateur mondial de marchandises et deuxi鑝e importateur t閙oigne ?la fois de l'importance du commerce pour le consommateur et le producteur europ閑ns et de l'importance de l'Union en tant que march?pour la plupart des Membres de l'OMC, y compris des pays en d関eloppement.
Le rapport indique que depuis le dernier examen de sa politique commerciale, l'UE a entretenu la dynamique de son programme d'int間ration 閏onomique int閞ieure. Elle a continu??progresser vers la r閍lisation du march?int閞ieur en poursuivant la r閒orme des march閟 des produits et des capitaux, franchi la derni鑢e 閠ape du passage ?la monnaie unique dans la zone euro, conserv?dans une large mesure la ma顃rise des finances publiques malgr?un ralentissement de la croissance 閏onomique, et activement veill?au respect de la politique de la concurrence.
Le maintien d'un environnement politique favorable aux activit閟 des agents 閏onomiques a 閠?pour beaucoup dans la relance des perspectives de croissance de l'閏onomie europ閑nne en 2002. La croissance 閏onomique a fortement ralenti dans l'UE en 2001: elle s'est 閠ablie ?1,7 pour cent contre 3,3 pour cent en 2000. Ce ralentissement est essentiellement d??une succession de chocs ext閞ieurs ?la hausse des prix du p閠role, l'閏latement de la bulle technologique, les 関閚ements du 11 septembre, etc. On s'attend ?ce que le taux de croissance du PIB pour l'ann閑 2002 tombe ?1,5 pour cent, avant de remonter ?2,9 pour cent en 2003. L'inflation a atteint 2,3 pour cent en 2001, contre 2,1 pour cent en 2000 (l'objectif ?moyen terme fix?par la Banque centrale europ閑nne est de 2 pour cent). Les taux de ch鬽age ont continu?de baisser dans la plupart des 蓆ats membres en 2001 malgr?le ralentissement de la croissance 閏onomique.
D'apr鑣 le rapport, l'objectif strat間ique que le Conseil europ閑n de Lisbonne a fix??l'UE pour 2010 est de 揹evenir l'閏onomie fond閑 sur le savoir la plus comp閠itive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance 閏onomique durable accompagn閑 d'une am閘ioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande coh閟ion sociale? Les grandes orientations des politiques 閏onomiques (GOPE) de 2002 pour l'UE et ses 蓆ats membres mettent l'accent sur la pr閟ervation de la stabilit?閏onomique par l'ex閏ution des engagements pris dans le Pacte de stabilit?et de croissance (PSC) en faveur de l'閝uilibre budg閠aire, et sur la constante mod閞ation des revendications salariales.
La monnaie unique facilite la comparaison des prix et contribue de ce fait ?la consolidation du march?int閞ieur. Ses retomb閑s sont aussi b閚閒iques pour les pays non membres de l'UE qui voient ainsi baisser les co鹴s des transactions commerciales internationales. Mais, ajoute le rapport, le principal avantage de l'Union 閏onomique et mon閠aire (UEM) est la contribution durable de la stabilit?des prix aux fondements d'une activit?閏onomique soutenue.
Les progr鑣 ont 閠?plus lents dans les autres domaines du march? int閞ieur. Un accord politique a 閠?conclu au Conseil europ閑n de Barcelone en mars 2002 en vue d'ouvrir ?la concurrence les march閟 de l'閘ectricit?et du gaz pour les consommateurs autres que les m閚ages ?compter de 2004, et pour assurer un niveau d'interconnexion 閘ectrique transfronti鑢es 閝uivalant au moins ? 10 pour cent de la capacit?de production d'ici ?nbsp;2005. Concernant les services postaux, l'閠endue des services r閟erv閟 ? l'op閞ateur postal en place doit 阾re r閐uite en 2003, puis ? nouveau en 2006, et une 閠ape d閏isive sur la voie de la pleine lib閞alisation pourrait 阾re franchie en 2009.
L'UE continue d'渦vrer pour la lib閞alisation des 閏hanges dans le cadre d'initiatives multilat閞ales, r間ionales et bilat閞ales, indique le rapport. Au niveau multilat閞al, elle a jou?un r鬺e de premier plan en ralliant les suffrages en faveur du lancement du Programme de Doha pour le d関eloppement. Au niveau r間ional, de nouveaux accords commerciaux ont 閠?conclus et les accords en vigueur avec les pays candidats ont 閠?renforc閟. Les n間ociations bilat閞ales relatives ?la conclusion d'関entuels accords extrar間ionaux se sont aussi poursuivies. Par ailleurs, un nouveau r間ime pr関oyant l'octroi de pr閒閞ences aux pays en d関eloppement a 閠?adopt? y compris une am閘ioration des pr閒閞ences en faveur des pays les moins avanc閟.
L'UE accorde un acc鑣 pr閒閞entiel ?la plupart de ses partenaires commerciaux pour une partie ou la totalit?des importations: en 2002, neuf Membres de l'OMC b閚閒icient d'un traitement exclusivement NPF dans toutes les cat間ories de produits: Australie; Canada; Taipei chinois; Hong Kong, Chine; Japon; R閜ublique de Cor閑; Nouvelle-Z閘ande; Singapour; et 蓆ats-Unis. Ces pays repr閟entaient 45,2 pour cent de toutes les importations de marchandises de l'UE en 2001. Pour ce qui est des autres partenaires commerciaux, le traitement le plus avantageux est d'abord accord?aux PMA et aux pays et territoires d'outre-mer (PTOM), puis aux pays d'Afrique, des Cara颾es et du Pacifique (ACP) et aux pays ayant conclu des accords de libre-閏hange avec l'UE, et enfin aux pays b閚閒iciant uniquement du Syst鑝e g閚閞alis?de pr閒閞ences (SGP).
Le rapport indique que le march?communautaire des produits non agricoles (?l'exception des textiles et des v阾ements) demeure largement ouvert. Concernant ces produits, par suite des engagements qu'elle a pris dans le cadre de l'OMC, l'UE n'a lev?les restrictions que pour 20 pour cent des produits soumis ?restrictions en 1990, de sorte qu'il lui reste ?閘iminer les 80 pour cent restants d'ici ?la fin de la p閞iode d'int間ration (fin 2004).
On estime que la moyenne arithm閠ique globale des taux des droits NPF est de 6,4 pour cent pour 2002. Celle des droits effectivement appliqu閟 sur les produits non agricoles s'閠ablit ? 4,1 pour cent, soit un peu moins qu'au moment du dernier examen en raison des r閐uctions tarifaires consenties pour certains produits chimiques, textiles, produits sid閞urgiques et jouets. La moyenne arithm閠ique des droits applicables aux produits agricoles, qui s'閘鑦e ?16,1 pour cent, est quatre fois plus 閘ev閑 environ que celle des droits frappant les produits non agricoles, les produits vis閟 par la Politique agricole commune (PAC) 閠ant passibles de droits sup閞ieurs ?la moyenne. La progressivit?des droits reste 関idente, en particulier dans le cas des produits transform閟.
Dans l'agriculture, selon l'Organisation de coop閞ation et de d関eloppement 閏onomiques, le soutien aux producteurs est tomb?? 97,9 milliards d'euros en 2000, contre 107,6 milliards en 1999, ce qui est essentiellement attribuable au fait que les prix mondiaux ont augment?plus vite que les prix int閞ieurs, ainsi qu'aux fluctuations des taux de change, plut魌 qu'?des changements d'orientation majeurs. D'apr鑣 le rapport, l'UE n'a pas saisi l'occasion pour r閒ormer les r間imes des quotas laitiers ou sucriers et a d閏id?de les proroger. L'閘argissement, pour lequel la Commission a propos?l'introduction progressive de paiements directs, donne lieu ?des pressions en faveur d'une adaptation de la PAC aux nouvelles exigences. La perte de confiance des consommateurs ? l'間ard de la PAC est due ?plusieurs crises li閑s ?la s閏urit? des produits alimentaires, que la Commission cherche ?r閟oudre notamment en mettant en place un nouveau cadre l間islatif sur la s閏urit?des denr閑s alimentaires. Le rapport note que le financement de la PAC demeure la plus grosse d閜ense: 44 pour cent du budget total de 93 milliards d'euros en 2000.
En ce qui concerne les mesures commerciales correctives, le rapport indique que l'UE se situe au second rang, apr鑣 les 蓆ats-Unis, pour ce qui est de la fr閝uence d'utilisation de ces mesures, mais 40 pour cent environ des enqu阾es antidumping ouvertes par l'UE n'ont entra頽?l'application d'aucune mesure. Des mesures de sauvegarde ont 閠?prises en mars 2002 ?l'encontre de 15 produits sid閞urgiques suite aux mesures de sauvegarde appliqu閑s par les 蓆ats-Unis aux importations d'acier. L'UE continue de recourir fr閝uemment ?la clause de sauvegarde sp閏iale de l'Accord de l'OMC sur l'agriculture pour imposer des droits additionnels.
L'UE et ses 蓆ats membres ont introduit de nouvelles r間lementations pour certains produits - notamment en rapport avec la s閏urit?des produits et l'閘imination des d閏hets - auxquelles sont tenus de s'adapter les agents 閏onomiques, y compris ceux qui sont en dehors de l'UE. Certains partenaires commerciaux de l'UE consid鑢ent que ces nouvelles r間lementations relatives aux produits repr閟entent d'importants obstacles au commerce, et sont soucieux de pr閟erver la viabilit?du processus de normalisation internationale. Un domaine suscite une controverse, c'est l'introduction sur le march?de l'UE d'organismes g閚閠iquement modifi閟 (OGM) et de produits susceptibles d'en contenir ou de renfermer des produits d閞iv閟 d'OGM. Les modifications ?apporter ?la l間islation pour qu'elle soit conforme aux d閏isions de l'OMC sont actuellement ? l'閠ude.
D'apr鑣 le rapport, la proposition longtemps en gestation d'une soci閠? europ閑nne a 閠?adopt閑 en octobre 2001; elle devrait 阾re en place d'ici ?nbsp;2004, et elle simplifiera les prescriptions du droit des soci閠閟 dans le cas des entreprises qui sont 閠ablies dans deux 蓆ats membres au moins. Les soci閠閟 閠rang鑢es pourront aussi se pr関aloir de cette option, sous certaines conditions. La Commission a continu?de faire vigoureusement appliquer les r鑗les sur les activit閟 antitrust et les fusions ayant une dimension communautaire, afin de compl閠er l'application des l間islations nationales sur la concurrence.
Le rapport indique qu'afin de renforcer la protection des droits de propri閠?intellectuelle, l'UE a adopt?des directives d'harmonisation concernant les droits de revente de l'auteur d'une 渦vre d'art originale, et le droit d'auteur et droits connexes pour l'environnement num閞ique. Aucun accord n'est intervenu au sujet de la proposition de la Commission de cr閑r un brevet unitaire communautaire, ?cause de probl鑝es de traduction ainsi que de questions de comp閠ence.
Note ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l扥MC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font 間alement l抩bjet d抲n suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill? r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l扥MC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l抏nsemble des Membres de l扥MC dans le cadre de l扥rgane d抏xamen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l扥EPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, soit depuis l抏ntr閑 en vigueur de l扐ccord sur l扥MC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S抋gissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l扥MC et une d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par la Commission europ閑nne seront examin閟 par l扥rgane d抏xamen des politiques commerciales les 24 et 26 juillet 2002. Le rapport du Secr閠ariat concerne l掗volution de tous les aspects de la politique commerciale de l'Union europ閑nne, y compris les lois et r間lementations communautaires, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure, ainsi que l掗volution de certains secteurs.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont jointes les observations r閏apitulatives du rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale de la Commission europ閑nne. Les rapports du Secr閠ariat et de la Commission peuvent 阾re consult閟, sous le nom du pays, dans la liste compl鑤e des rapports sur l抏xamen des politiques commerciales. Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l扥EPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l扥MC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), Barbade (2002), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997, 2000 et 2002), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d捍voire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guatemala (2002), Guin閑 (1999), Ha飔i (2002), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993, 1998 et 2002), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993, 1997 et 2001), Malawi (2002), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mexique (1993, 1997 et 2002), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), OECO (2001), Ouganda (1995 et 2001), Pakistan (1995 et 2002), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995 et 2001), R閜ublique tch鑡ue (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Slov閚ie (2002), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
UNION EUROP蒃NNE
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives
L'Union europ閑nne (UE) joue un r鬺e essentiel au sein de l'OMC, et le syst鑝e commercial multilat閞al fond?sur des r鑗les ne saurait se passer de son soutien pour apporter ?l'ensemble des Membres les avantages que peut leur procurer le commerce ext閞ieur. La place qu'occupe l'UE ?principal exportateur et deuxi鑝e importateur ?t閙oigne ?la fois de l'importance du commerce pour le consommateur et le producteur europ閑ns et du r鬺e que joue le march? communautaire pour la plupart des Membres de l'OMC, notamment les pays en d関eloppement. Cette interd閜endance r閟ulte de son attachement de longue date au syst鑝e commercial multilat閞al, ainsi que du vaste r閟eau d'accords commerciaux r間ionaux et d'arrangements commerciaux pr閒閞entiels qu'elle a tiss?
L'UE a tr鑣 largement contribu??rallier les suffrages en faveur du lancement du Programme de Doha pour le d関eloppement en novembre 2001. Elle a uni ses efforts ?ceux de ses partenaires commerciaux pour r閠ablir la confiance et la coop閞ation au sein de l'OMC. Elle s'est aussi employ閑 ?mieux faire comprendre l'OMC au public gr鈉e ? une plus grande transparence et ?l'am閘ioration du dialogue avec les parlementaires et les repr閟entants de la soci閠?civile. L'attachement ind閒ectible de l'UE ?l'OMC et au syst鑝e commercial multilat閞al sera un facteur d閠erminant du succ鑣 du Programme de Doha pour le d関eloppement.
蓈olution 閏onomique r閏ente
Depuis le dernier examen de sa politique commerciale (juin 2000), l'UE a entretenu la dynamique de son programme d'int間ration 閏onomique int閞ieure. Elle a continu??progresser vers la r閍lisation du march?int閞ieur en poursuivant la r閒orme des march閟 des produits et des capitaux, franchi la derni鑢e 閠ape du passage ?la monnaie unique dans la zone euro, conserv?dans une large mesure la ma顃rise des finances publiques malgr?un ralentissement de la croissance 閏onomique, et activement veill?au respect de la politique de la concurrence, pour compl閠er les r閒ormes nationales des 蓆ats membres. La politique commerciale a 関olu?dans le sens de ce programme, en maintenant les march閟 largement ouverts pour les produits agricoles (?l'exception des textiles et des v阾ements), en donnant suite aux engagements de lib閞alisation pris dans le cadre de l'OMC, et en soutenant l'approfondissement des engagements multilat閞aux tout en 閠endant encore le vaste r閟eau d'accords commerciaux r間ionaux.
Le maintien d'un environnement politique favorable aux activit閟 des agents 閏onomiques a 閠?pour beaucoup dans la relance des perspectives de croissance de l'閏onomie europ閑nne en 2002. La croissance 閏onomique a fortement ralenti dans l'UE en 2001, une l間鑢e contraction du PIB ayant 閠?enregistr閑 au dernier trimestre de l'ann閑. Elle s'est 閠ablie ?1,7 pour cent en 2001, contre 3,3 pour cent en 2000. Selon la Commission, ce ralentissement est essentiellement d??une succession de chocs ext閞ieurs ?la hausse des prix du p閠role, l'閏latement de la bulle technologique, le repli de la demande int閞ieure, qu'est venu aggraver l'閎ranlement de la confiance caus?par les 関閚ements du 11 septembre. Les pr関isions 閠ablies au printemps 2002 par la Commission font 閠at d'une reprise qui devrait s'amorcer dans le courant de l'ann閑, en raison en partie du raffermissement des perspectives de croissance aux 蓆ats-Unis, principal partenaire commercial de l'UE. On s'attend toutefois ?ce que la faiblesse de l'activit?閏onomique au premier semestre entra頽e une diminution du taux de croissance pour l'ensemble de l'ann閑 2002, taux qui tomberait ?1,5 pour cent avant de remonter ?2,9 pour cent en 2003.
Dans l'UE, l'inflation a atteint 2,3 pour cent en 2001, contre 2,1 pour cent en 2000 et 1,2 pour cent en 1999. Les facteurs qui ont attis?l'inflation en 2000 sont la hausse des prix de l'閚ergie et la d閜r閏iation de l'euro, et au d閎ut de 2001, l'augmentation des prix des denr閑s alimentaires. Les pressions sur les prix se sont att閚u閑s au milieu de 2001, mais les hausses des prix des aliments et le rel鑦ement des taux de la fiscalit?indirecte ont fait remonter l'inflation au d閎ut de 2002. M阭e si en 2001 l'inflation dans la zone euro a d閜ass?l'objectif ?moyen terme fix?par la Banque centrale europ閑nne (BCE), soit 2 pour cent, la Commission pense que cet objectif sera respect?au deuxi鑝e trimestre de 2002.
Les taux de ch鬽age ont continu?de baisser dans la plupart des 蓆ats membres en 2001 malgr?le ralentissement de la croissance 閏onomique. La Commission s'attend ?une l間鑢e remont閑 du ch鬽age en 2002 dans l'ensemble de l'UE, m阭e avec la reprise escompt閑, car l'emploi r閍git avec retard ?l'関olution de la conjoncture. Il est pr関u que le taux de ch鬽age tombe ? 7,5 pour cent en 2003.
Le ralentissement de la croissance 閏onomique a eu des effets prononc閟 sur l'関olution du commerce ext閞ieur en 2001. La valeur des exportations de marchandises a progress?de 4 pour cent en 2001, contre 23 pour cent en 2000, alors que celle des importations a diminu?de 1 pour cent. Pour l'ann閑 2001, la valeur des exportations de marchandises s'est 閠ablie ? 1 051 milliards d'euros et celle des importations ? 1 020 milliards, selon les estimations, ce qui a ramen?le d閒icit du commerce des marchandises de l'UE ?45 milliards d'euros en 2001, contre 91 milliards en 2000.
蓈olution de la politique 閏onomique
L'objectif strat間ique que le Conseil europ閑n de Lisbonne a fix??l'UE pour 2010 est de 揹evenir l'閏onomie fond閑 sur le savoir la plus comp閠itive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance 閏onomique durable accompagn閑 d'une am閘ioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande coh閟ion sociale? Les grandes orientations des politiques 閏onomiques (GOPE) de 2002 pour l'UE et ses 蓆ats membres mettent l'accent sur la pr閟ervation de la stabilit?閏onomique par l'ex閏ution des engagements pris dans le Pacte de stabilit?et de croissance (PSC) en faveur de l'閝uilibre budg閠aire, et sur la constante mod閞ation des revendications salariales. Les autres objectifs sont notamment d'accro顃re la productivit?gr鈉e ?la r閒orme des march閟 de produits, ?la promotion de l'esprit d'entreprise et de l'閏onomie du savoir, et ?l'int間ration des march閟 financiers. Les 蓆ats membres doivent r閐uire les co鹴s de la main-d'渦vre, renforcer les incitations ?entrer dans la vie active et 閘iminer les obstacles ? la mobilit?de la main-d'渦vre. Le d関eloppement durable doit 阾re favoris?
Le 1er janvier 2001, la Gr鑓e s'est jointe aux onze 蓆ats membres qui avaient lanc?la zone euro le 1er janvier 1999. Les billets et pi鑓es libell閟 en euros ont 閠?mis en circulation le 1er janvier 2002 pour 阾re utilis閟 dans toutes les transactions. La monnaie unique facilite la comparaison des prix et contribue de ce fait ?la consolidation du march?int閞ieur. Ses retomb閑s sont aussi b閚閒iques pour les pays non membres de l'UE qui voient ainsi baisser les co鹴s des transactions commerciales internationales. Mais le principal avantage de l'Union 閏onomique et mon閠aire (UEM) est la contribution durable de la stabilit?des prix aux fondements d'une activit?閏onomique soutenue.
La BCE m鑞e la politique mon閠aire de la zone euro avec pour objectif premier la stabilit?des prix. Apr鑣 avoir progressivement resserr? sa politique mon閠aire tout au long de 2000 en raison de la persistance des pressions inflationnistes, la BCE a opt?pour une politique plus souple en mai 2001 car les tensions sur les prix se sont relach閑s. Lorsque l'euro est tomb?en-de玎 du niveau qui, selon elle, mena鏰it la stabilit?des prix, la BCE est intervenue pour soutenir la monnaie europ閑nne en septembre 2000 dans une action concert閑 du G-7, et en novembre 2000 de sa propre initiative. Depuis, l'euro s'est redress?et est remont??environ 0,90 dollar EU, soit 25 pour cent de moins qu'au 1er janvier 1999.
Tous les 蓆ats membres ont en 2000 progress?dans la voie de l'閝uilibre ou de l'exc閐ent budg閠aire, mais la situation s'est ensuite d閠閞ior閑 en 2001 par suite du ralentissement de la croissance 閏onomique. La plupart des gouvernements qui 閠aient toujours en d閒icit s'attendaient ?閜rouver encore plus de difficult閟 ?atteindre leurs objectifs budg閠aires en 2002. Pour pr閟erver la cr閐ibilit?du PSC, il a 閠?envisag?de d閏lencher le syst鑝e d'alerte rapide pour certains 蓆ats membres dont les d閒icits devaient, selon les pr関isions, se rapprocher du niveau 揺xcessif?de 3 pour cent, mais il a 閠? d閏id?d'y renoncer apr鑣 que ces 蓆ats se furent engag閟 ? respecter d'ici ?nbsp;2004 les objectifs convenus en mati鑢e d'閝uilibre budg閠aire. Les pressions qui s'exercent sur les d閒icits devraient se rel鈉her en 2003 par suite de la reprise attendue. Les autres sujets de pr閛ccupation concernant les finances publiques sont les niveaux d'endettement relativement 閘ev閟 des administrations publiques dans certains 蓆ats membres, ainsi que la forte pression exerc閑 par le vieillissement des populations sur les syst鑝es de protection sociale.
Dans le cadre de l'UEM, les r閒ormes structurelles ont contribu? davantage ?promouvoir les conditions n閏essaires ?la croissance, en raison de l'effet conjugu?de la rigueur de la politique mon閠aire anti-inflationniste et des contraintes impos閑s ?la politique budg閠aire aux termes du PSC. Depuis le dernier examen (juin 2000), l'UE s'est rapproch閑 de l'objectif qui est de parvenir ?la pleine int間ration des march閟 des valeurs mobili鑢es d'ici ?2003 et celle des march閟 financiers d'ici ?2005 dans le cadre du Plan d'action pour les services financiers (PASF), et de promouvoir la 搒oci閠?de l'information?gr鈉e ?l'introduction d'une plus grande concurrence sur les march閟 des services de t閘閏ommunication et ?la mise en place d'un nouveau cadre de r間lementation du commerce 閘ectronique.
Les progr鑣 ont 閠?plus lents dans les autres domaines du march? int閞ieur. Un accord politique a 閠?conclu au Conseil europ閑n de Barcelone en mars 2002 en vue d'ouvrir ?la concurrence les march閟 de l'閘ectricit?et du gaz pour les consommateurs autres que les m閚ages ?compter de 2004, et pour assurer un niveau d'interconnexion 閘ectrique transfronti鑢es 閝uivalant au moins ? 10 pour cent de la capacit?de production d'ici ?nbsp;2005. Concernant les services postaux, l'閠endue des services r閟erv閟 ? l'op閞ateur postal en place doit 阾re r閐uite en 2003, puis ? nouveau en 2006, et une 閠ape d閏isive sur la voie de la pleine lib閞alisation pourrait 阾re franchie en 2009.
蓈olution institutionnelle
Le Trait?de Nice, qui a 閠?accept?en d閏embre 2000, vise ? pr閜arer les institutions de l'UE ?l'閘argissement ?la lumi鑢e de l'objectif fix?qui est la participation des pays candidats aux 閘ections de 2004 au Parlement europ閑n. La comp閠ence exclusive dont jouira la Communaut?apr鑣 la ratification du Trait?de Nice par tous les 蓆ats membres (dix 蓆ats l'avaient ratifi?en mai 2002) pour la n間ociation d'accords concernant les services (sous r閟erve de certaines exceptions) et les aspects commerciaux des droits de propri閠?intellectuelle rev阾 une importance particuli鑢e pour l'OMC. En vue de la prochaine phase des travaux relatifs aux trait閟 de l'UE en 2004, la Convention sur l'avenir de l'Europe, qui a 閠?lanc閑 en mars 2002, est engag閑 dans un d閎at plus approfondi et plus vaste au sujet de l'avenir de l'Union europ閑nne.
La transparence du fonctionnement de l'UE a 閠?am閘ior閑 pendant la p閞iode consid閞閑 gr鈉e ?l'adoption en 2001 d'une nouvelle politique visant ?permettre ?toutes les personnes, ind閜endamment de leur nationalit? d'avoir acc鑣 aux documents des institutions communautaires, sous r閟erve des limites n閏essaires ?la protection des int閞阾s publics et priv閟. La Commission a de plus en plus recours aux consultations publiques lors de l'閘aboration des propositions d'action communautaire, conform閙ent aux recommandations du Livre blanc sur la gouvernance europ閑nne.
Relations commerciales ext閞ieures
Les grands objectifs de la politique commerciale de l'UE sont essentiellement demeur閟 les m阭es au cours de la p閞iode consid閞閑. L'UE continue d'渦vrer pour la lib閞alisation des 閏hanges dans le cadre d'initiatives multilat閞ales, r間ionales et bilat閞ales. Au niveau multilat閞al, elle a jou?un r鬺e de premier plan en ralliant les suffrages en faveur du lancement du Programme de Doha pour le d関eloppement en novembre 2001. Au niveau r間ional, de nouveaux accords commerciaux ont 閠?conclus et les accords en vigueur avec les pays candidats ont 閠?renforc閟. Les n間ociations bilat閞ales relatives ?la conclusion d'関entuels accords extrar間ionaux se sont aussi poursuivies. Par ailleurs, un nouveau r間ime pr関oyant l'octroi de pr閒閞ences aux pays en d関eloppement a 閠?adopt? y compris une am閘ioration des pr閒閞ences en faveur des pays les moins avanc閟.
Les mesures importantes prises par l'UE pour rallier les suffrages en faveur du Programme de Doha pour le d関eloppement sont notamment les suivantes: elle a lanc?l'initiative 揟out sauf les armes? adopt閑 en mars 2001, pour 閘argir l'acc鑣 des pays les moins avanc閟 (PMA) aux march閟; apport?son soutien pour que soient r閟olus les probl鑝es li閟 ?la mise en 渦vre; et fourni des ressources afin d'accro顃re les niveaux de l'assistance technique li閑 au commerce, pour laquelle l'UE et ses 蓆ats membres sont des donateurs importants.
Par ailleurs, l'UE continue de participer activement ?toutes les activit閟 courantes de l'OMC et notifie r間uli鑢ement ? l'Organisation les changements apport閟 ?sa politique commerciale. Elle est l'un des Membres qui ont le plus recours ?la proc閐ure de r鑗lement des diff閞ends s'agissant de faire respecter les obligations commerciales multilat閞ales de ses partenaires commerciaux et y participe fr閝uemment ?titre de partie d閒enderesse. De par leur nombre, les diff閞ends qui continuent de l'opposer aux 蓆ats-Unis occupent toujours la premi鑢e place.
Accords et arrangements commerciaux pr閒閞entiels
L'UE accorde un acc鑣 pr閒閞entiel ?ses partenaires commerciaux pour une partie ou la totalit?des importations: en 2002, neuf Membres de l'OMC b閚閒icient d'un traitement exclusivement NPF dans toutes les cat間ories de produits: Australie; Canada; Taipei chinois; Hong Kong, Chine; Japon; R閜ublique de Cor閑; Nouvelle-Z閘ande; Singapour; et 蓆ats-Unis. Ces pays repr閟entaient 45,2 pour cent de toutes les importations de marchandises de l'UE en 2001. Pour ce qui est des autres partenaires commerciaux, le traitement le plus avantageux est d'abord accord?aux PMA et aux pays et territoires d'outre-mer (PTOM), puis aux pays ACP et aux pays ayant conclu des accords de libre-閏hange avec l'UE, et enfin aux pays b閚閒iciant uniquement du SGP.
L'UE a 閠endu la port閑 de son accord de libre-閏hange avec la Suisse en achevant la conclusion de sept accords bilat閞aux portant sur le transport terrestre, le transport a閞ien, la libre circulation des personnes, l'agriculture, la recherche, les march閟 publics et les obstacles techniques au commerce, qui devraient entrer en vigueur en 2002. Les protocoles relatifs ?des concessions tarifaires r閏iproques sur les produits agricoles conclus avec les dix pays candidats de l'Europe centrale et orientale (PECO) ont port?la part des exportations de produits agricoles des PECO admises en franchise dans l'UE ?75 pour cent et celle des exportations de produits agricoles de l'UE admises en franchise dans les PECO ?61 pour cent.
Les accords de libre-閏hange servent aussi d'instrument d'int間ration des pays de la partie occidentale des Balkans. Des accords de stabilisation et d'association ont 閠?conclus avec l'ex-R閜ublique yougoslave de Mac閐oine et la Croatie. L'Albanie et certains pays et territoires de l'ex-Yougoslavie ?Bosnie-Herz間ovine, R閜ublique f閐閞ale de Yougoslavie, y compris le Kosovo ?sont toujours assujettis au r間ime des mesures commerciales autonomes, qui demeure en vigueur jusqu'?la fin de 2005.
Les travaux ont continu?de progresser 間alement en ce qui concerne les accords 揺urom閐iterran閑ns?qui doivent remplacer les accords non r閏iproques, et permettre de se rapprocher de l'objectif d'閠ablissement d'une zone de libre-閏hange eurom閐iterran閑nne d'ici ?2010.
Une nouvelle d閏ision du Conseil sur les accords d'association avec les PTOM a 閠?adopt閑 en novembre 2001 pour maintenir le r間ime jusqu'?la fin de 2011. Un sch閙a SGP modifi?s'applique pour la p閞iode 2002-2004, tandis que les PMA, au titre de l'initiative 揟out sauf les armes? ainsi que les pays qui luttent contre la production et le trafic de stup閒iants, peuvent se pr関aloir d'un r間ime SGP am閘ior? tout comme les pays que l'on veut inciter ainsi ?respecter les normes fondamentales du travail ou les normes environnementales.
Mesures de la politique commerciale
Le march?communautaire des produits non agricoles (?l'exception des textiles et des v阾ements) demeure largement ouvert. Outre les droits de douane, les produits import閟 sont assujettis ?la taxe sur la valeur ajout閑 (TVA) et ?des droits d'accise dans les 蓆ats membres de destination. L'UE a consolid?la totalit?de ses lignes tarifaires dans le cadre de l'OMC, et les taux des droits appliqu閟 aux produits sont 閠roitement align閟 sur les niveaux consolid閟.
On estime que la moyenne arithm閠ique globale des taux des droits NPF est de 6,4 pour cent pour 2002. Celle des droits effectivement appliqu閟 sur les produits non agricoles s'閠ablit ? 4,1 pour cent, soit un peu moins qu'au moment du dernier examen (juin 2000) en raison des r閐uctions tarifaires consenties pour certains produits chimiques, textiles, produits sid閞urgiques et jouets. La moyenne arithm閠ique des droits applicables aux produits agricoles, qui s'閘鑦e ?16,1 pour cent, est quatre fois plus 閘ev閑 environ que celle des droits frappant les produits non agricoles, les produits vis閟 par la Politique agricole commune (PAC) 閠ant passibles de droits sup閞ieurs ?la moyenne. La progressivit?des droits reste 関idente, en particulier dans le cas des produits transform閟.
Les textiles et les v阾ements sont aussi passibles de droits bien sup閞ieurs ?la moyenne. L'UE a pendant longtemps maintenu des restrictions ?l'importation des textiles et des v阾ements en provenance de plusieurs pays en d関eloppement et 閏onomies en transition. Par suite des engagements qu'elle a pris dans le cadre de l'OMC, l'UE a encore int間r?18,08 pour cent des textiles et v阾ements le 1er janvier 2002, portant ainsi ? 51,39 pour cent le pourcentage d'importations int間r閑s depuis 1995 dans le cadre du GATT de 1994. L慽nt間ration a consist?? lever les restrictions frappant onze cat間ories de produits repr閟entant 15 pour cent des produits soumis ?restrictions en 1990. Jusqu'?pr閟ent, l'UE a lev?les restrictions pour 20 pour cent des produits soumis ?restrictions en 1990, de sorte qu'il lui reste ?閘iminer les 80 pour cent restants d'ici ?la fin de la p閞iode d'int間ration (fin 2004).
Au 1er janvier 2002, l'UE appliquait des mesures antidumping d閒initives (droits et/ou engagements en mati鑢e de prix) ? l'間ard de 175 cat間ories de produits, contre 192 en 1999. Elle se situe au second rang, apr鑣 les 蓆ats-Unis, pour ce qui est de la fr閝uence d'utilisation de ces mesures, mais 40 pour cent environ des enqu阾es antidumping ouvertes par l'UE n'ont entra頽?l'application d'aucune mesure. Ce sont les produits import閟 de Chine qui sont le plus souvent vis閟 par les mesures antidumping. L'UE maintenait aussi 16 mesures compensatoires d閒initives, contre 6 en 1999, les produits originaires d'Inde 閠ant le plus souvent touch閟 par ces mesures.
Des mesures de sauvegarde ont 閠?prises en mars 2002 ?l'encontre de 15 produits sid閞urgiques suite aux mesures de sauvegarde appliqu閑s par les 蓆ats-Unis aux importations d'acier. Des droits additionnels doivent s'appliquer si les volumes d閜assent les niveaux de 2001 afin d'関iter un d閠ournement des 閏hanges du march? am閞icain vers le march?communautaire. La Commission a aussi propos?au Conseil d'accepter l'imposition de droits additionnels de l'ordre de 8 ?100 pour cent sur les produits import閟 des 蓆ats-Unis ?titre de mesures de 搑殫quilibrage? 閠ant donn?que les deux parties n'閠aient pas parvenues ?se mettre d'accord sur des moyens de compensation pour la mesure appliqu閑 par les 蓆ats-Unis sur les importations d'acier au titre de l'article XIX. L'UE continue de recourir fr閝uemment ?la clause de sauvegarde sp閏iale de l'Accord de l'OMC sur l'agriculture pour imposer des droits additionnels.
Au cours de la p閞iode 閏oul閑 depuis le dernier examen (juin 2000), l'UE et ses 蓆ats membres ont introduit de nouvelles r間lementations pour certains produits ?notamment en rapport avec la s閏urit?des produits et l'閘imination des d閏hets ?auxquelles sont tenus de s'adapter les agents 閏onomiques, y compris ceux qui sont en dehors de l'UE. M阭e si les normes internationales peuvent servir de fondement aux r間lementations, afin de faciliter les 閏hanges, la Commission a d閏lar?que 搇es normes ne peuvent pas se substituer ?la responsabilit?qu'ont les pouvoirs publics de pr閟erver un niveau 閘ev?de protection de la sant? de la s閏urit?et de l'environnement? Certains partenaires commerciaux de l'UE consid鑢ent que ces nouvelles r間lementations relatives aux produits repr閟entent d'importants obstacles au commerce, et sont soucieux de pr閟erver la viabilit?du processus de normalisation internationale. Ils tiennent aussi ?s'assurer de l'efficacit?des processus multilat閞aux de consultation sur les r間lementations propos閑s. Ces derni鑢es sont soumises aux prescriptions de l'OMC en mati鑢e de notification pour permettre aux Membres concern閟 de formuler des observations, mais il est aussi souhaitable que ceux-ci participent ?l'閠ape des consultations, si les ressources le permettent, avant que la Commission ne publie les propositions.
Pour que les consommateurs aient confiance dans la s閏urit?des produits alimentaires apr鑣 plusieurs psychoses alimentaires sur le march? communautaire, l'UE a adopt?un nouveau cadre d閒inissant les principes g閚閞aux des l間islations sur les aliments et des proc閐ures relatives ?la s閏urit?des denr閑s alimentaires dans les 蓆ats membres. La politique en mati鑢e de s閏urit?des produits alimentaires doit se fonder sur des preuves scientifiques et le principe de pr閏aution doit s'appliquer si besoin est. Une nouvelle Autorit?europ閑nne de s閏urit?des aliments (AESA) a aussi 閠?cr殫e pour fournir des avis scientifiques ?la Commission sur les questions de politique alimentaire, ainsi qu'aux 蓆ats membres qui le demandent. Plusieurs 蓆ats membres ont 閠abli des autorit閟 investies de mandats nationaux afin de garantir l'ind閜endance des avis scientifiques. De nouvelles prescriptions r間lementaires ont 閠?mises en place en mati鑢e d'閠iquetage des produits alimentaires de toutes origines afin de garantir leur tra鏰bilit?
L'un des domaines qui suscitent une controverse est l'introduction sur le march?de l'UE d'organismes g閚閠iquement modifi閟 (OGM) et de produits susceptibles d'en contenir ou de renfermer des produits d閞iv閟 d'OGM. Bien que le nouveau cadre l間islatif des autorisations soit plus rigoureux ?divers 間ards, certains 蓆ats membres s'opposent toujours ?leur introduction sur le march?en l'absence de prescriptions d閠aill閑s relatives ?l'閠iquetage permettant d'assurer leur tra鏰bilit? lesquelles sont actuellement ?l'examen. Un autre domaine de controverse concerne l'interdiction frappant l'utilisation des hormones comme stimulateurs de croissance, sur lesquelles la Commission a r閍lis?une 関aluation des risques ces derni鑢es ann閑s. Les modifications ?apporter ?la l間islation pour qu'elle soit conforme aux d閏isions de l'OMC sont actuellement ?l'閠ude.
L'un des grands objectifs de l'UE est la gestion plus efficace des d閏hets, et en cons閝uence, de nouvelles prescriptions sont impos閑s aux producteurs ou sont ?l'examen. La directive de l'UE relative aux v閔icules hors d'usage et la proposition de directive sur les d閏hets d'閝uipements 閘ectriques et 閘ectroniques (DEEE) d閞ogent ?la pratique ant閞ieure qui consistait ?d閘間uer la gestion des d閏hets aux autorit閟 publiques pour introduire le principe de 搇a responsabilit?du producteur?concernant le traitement, la r閏up閞ation et l'閘imination des d閏hets. Cette mesure est destin閑 ?servir d'incitation financi鑢e pour encourager les producteurs ?concevoir leurs produits de mani鑢e ? faciliter la gestion des d閏hets, en particulier le recyclage. D'autres prescriptions pourraient aussi r閟ulter de la politique int間r閑 de produits actuellement en cours d'閘aboration.
Le processus d'関aluation de la conformit?est all間?pour certains pays tiers non membres de l'UE suite ?la conclusion d'accords de reconnaissance mutuelle (ARM). De nouveaux ARM ont r閏emment 閠? conclus avec le Japon et la Suisse, et d'autres sont d閖?en vigueur avec l'Australie, le Canada, Isra雔, la Nouvelle-Z閘ande et les 蓆ats-Unis. Des r閟ultats similaires sont garantis pour la CCEE aux termes de protocoles additionnels ?l'Accord europ閑n sur l'関aluation de la conformit?et l'acceptation des produits industriels (PECA). Un certain nombre de pays en d関eloppement pourraient profiter aussi d'un all鑗ement du processus d'関aluation de la conformit?gr鈉e aux ARM, mais l'UE a 閠abli ses propres crit鑢es pour la conclusion de tels accords.
Mesures agissant sur la production et le commerce
L'UE a continu?de poursuivre l'objectif d'une int間ration plus pouss閑 de l'environnement dans lequel les soci閠閟 exercent leurs activit閟 au sein de l'UE, actuellement fragment?en 15 r間imes nationaux, quoique harmonis??certains 間ards en vertu du droit communautaire. La proposition longtemps en gestation d'une soci閠? europ閑nne a 閠?adopt閑 en octobre 2001; elle devrait 阾re en place d'ici ?nbsp;2004, et elle simplifiera les prescriptions du droit des soci閠閟 dans le cas des entreprises qui sont 閠ablies dans deux 蓆ats membres au moins. Les soci閠閟 閠rang鑢es pourront aussi se pr関aloir de cette option, sous certaines conditions. La Commission envisage de proposer la consolidation de la base d'imposition des soci閠閟 europ閑nnes afin de faciliter leurs activit閟. L'autre proposition importante concerne l'utilisation des normes comptables internationales (IAS) d'ici ?nbsp;2005, ce qui am閘iorera la transparence et la comparabilit?des 閠ats financiers, qui sont actuellement soumis aux normes comptables nationales.
Politique de la concurrence
La Commission a continu?de faire vigoureusement appliquer les r鑗les sur les activit閟 antitrust et les fusions ayant une dimension communautaire, afin de compl閠er l'application des l間islations nationales sur la concurrence. Pour cibler ses efforts sur la lutte contre les cartels et d'autres graves infractions aux r鑗les antitrust, elle a propos?une simplification majeure des prescriptions relatives ?la notification des ententes individuelles. En 2001, un nombre record d'affaires ont 閠?r間l閑s et les amendes impos閑s ont totalis?1,8 milliard d'euros.
Les fusions ont continu?d'阾re nombreuses. Dans le cas des fusions ? caract鑢e transnational, la Commission a activement coop閞?avec les autorit閟 responsables de la politique de la concurrence des pays membres de l'EEE et, sur la base d'accords bilat閞aux, avec celles du Canada, des 蓆ats-Unis et de la CCEE, afin de promouvoir la convergence des d閏isions et des mesures correctives; un accord devrait aussi 阾re conclu avec le Japon. Pour promouvoir la convergence sur une plus large base, la Commission a jou?un r鬺e de premier plan dans le lancement du 揜閟eau international de la concurrence (RIC)??la fin de 2001. L'UE pr閏onise depuis longtemps l'adoption d'un accord multilat閞al sur la concurrence.
L'un des changements int閞essant grandement les consommateurs de l'UE, o? les 閏arts de prix demeurent 閘ev閟 en ce qui concerne les voitures, est le nouveau projet de r鑗lement propos?par la Commission concernant l'exemption par cat間orie pour les accords de distribution et de service conclus entre constructeurs et concessionnaires automobiles, qui doit entrer en vigueur le 1er octobre 2002. Les constructeurs 閠rangers n'ayant pas implant?de syst鑝e de distribution dans l'UE en b閚閒icieront 間alement, car la plupart des restrictions frappant les ventes multimarques doivent 阾re lev閑s.
Subventions
Au niveau de l'UE, le financement de la PAC continue de repr閟enter le principal poste de d閜enses, soit 44 pour cent du budget total de 93 milliards d'euros en 2000. Les interventions structurelles comptent pour 35 pour cent du budget, tandis que la recherche-d関eloppement se situe loin derri鑢e, au troisi鑝e rang.
Au niveau des 蓆ats membres, les derniers chiffres disponibles montrent que les aides d'蓆at s'閘evaient ?80 milliards d'euros en 1999, ce qui 閝uivalait ?1 pour cent du PNB de l'UE. Les 蓆ats membres se sont engag閟 ?r閐uire les niveaux des aides d'蓆at d'ici ?nbsp;2003, et ?r閛rienter les subventions qui, au lieu d'aller ?des soci閠閟 ou secteurs particuliers, viseront la r閍lisation d'objectifs horizontaux d'int閞阾 communautaire, comme l'emploi, le d関eloppement r間ional, l'environnement, la formation ou la recherche. De fa鏾n plus g閚閞ale, les 蓆ats membres sont encourag閟 ?accro顃re l'investissement public et priv?dans la R-D afin de promouvoir une 閏onomie europ閑nne fond閑 sur le savoir.
La Commission a appuy?les initiatives visant ?faire progresser la r閒orme int閞ieure gr鈉e ?l'application rigoureuse des r鑗les relatives aux aides d'蓆at aux entreprises, en particulier dans le cas des aides non notifi閑s. En juillet 2001, elle a lanc?une 閠ude de grande envergure sur les aides d'蓆at dans les r間imes de taxation des entreprises, qui seraient moins transparents que d'autres formes d'assistance, et qui feraient augmenter les risques de concurrence fiscale dommageable.
La d閏ision prise par la Commission de se conformer rigoureusement aux r鑗les relatives aux aides d'蓆at dans le cas des transporteurs a閞iens au lendemain des 関閚ements du 11 septembre, sauf en ce qui concerne l'aide au titre de l'assurance suppl閙entaire, est une autre mesure importante. Afin que les r鑗les du jeu soient plus comparables ?celles auxquelles sont soumis les transporteurs de pays non membres de l'UE et de combler une lacune de l'AGCS, la Commission a propos? un nouvel instrument pour r閜ondre ?la concurrence d閘oyale des compagnies a閞iennes subventionn閑s de pays tiers.
Dans certains secteurs, la Commission a 閠?confront閑 ?de plus grandes difficult閟. L'aide accord閑 ?la construction navale devait 阾re suspendue, mais il a 閠?propos?de la proroger ? titre 揹閒ensif?pour pouvoir engager une proc閐ure de r鑗lement des diff閞ends devant l'OMC. L'aide octroy閑 ? l'industrie houill鑢e sera maintenue jusqu'en 2010. Certes, la plupart des mines de l'UE ne peuvent pas soutenir la concurrence du charbon import? mais l'industrie charbonni鑢e qui subsiste dans quatre 蓆ats membres b閚閒icie depuis longtemps d'une aide pour des consid閞ations d'ordre social et r間ional.
Droits de propri閠?intellectuelle
Afin de renforcer la protection des droits de propri閠?intellectuelle, l'UE a adopt?des directives d'harmonisation concernant les droits de revente de l'auteur d'une 渦vre d'art originale, et le droit d'auteur et droits connexes pour l'environnement num閞ique. Un nouveau droit unitaire concernant un dessin ou mod鑜e communautaire a 閠?cr殫, en plus de la marque de fabrique ou de commerce communautaire et de la vari閠?v間閠ale communautaire. Aucun accord n'est intervenu au sujet de la proposition de la Commission de cr閑r un brevet unitaire communautaire (y compris un tribunal central charg?de le faire respecter), ?cause de probl鑝es de traduction ainsi que de questions de comp閠ence. Il convient aussi de mentionner la proposition concernant l'harmonisation de la l間islation relative aux brevets pour les logiciels (inventions mises en 渦vre par ordinateur).
S'agissant des moyens de faire respecter les droits, les autorit閟 douani鑢es ont signal?une augmentation d'un tiers des saisies entre 1999 et 2000 dans le cadre des lois pour l'application de l'Accord sur les ADPIC ?la fronti鑢e. Cette 関olution s'est poursuivie en 2001 et le nombre de saisies a encore augment?de 27 pour cent. Pour la Commission, les raisons de cette augmentation sont: a) attention accrue des autorit閟 douani鑢es, un meilleur ciblage des contr鬺es et un plus grand partage de l'information; et b) la diversification et l'accroissement du volume du commerce de marchandises contrefaites ou pirat閑s. En 2002, la Commission entend proposer une directive d'harmonisation sur les moyens de faire respecter les DPI, qui serait plus rigoureuse que les normes minimales prescrites par l'Accord sur les ADPIC.
蓈olution de certains secteurs
Agriculture
Depuis le dernier examen (juin 2000), l'UE a appliqu??la PAC les r閒ormes de l'Agenda 2000 convenues ?Berlin en mars 1999; elle n'a pas saisi l'occasion pour r閒ormer les r間imes des quotas laitiers ou sucriers et a d閏id?de les proroger. L'閘argissement, pour lequel la Commission a propos?l'introduction progressive de paiements directs, donne lieu ?des pressions en faveur d'une adaptation de la PAC aux nouvelles exigences. D'autres pressions en ce sens se font jour dans le contexte des n間ociations sur l'agriculture en cours ?l'OMC, o?l'UE a pr閟ent?une proposition. La perte de confiance des consommateurs ?l'間ard de la PAC, par suite de plusieurs crises li閑s ?la s閏urit?des produits alimentaires, que la Commission cherche ?r閟oudre notamment en mettant en place un nouveau cadre l間islatif sur la s閏urit?des denr閑s alimentaires, comme il est indiqu?plus haut, est aussi susceptible de rev阾ir une grande importance.
Selon les derni鑢es donn閑s publi閑s par l'OCDE, le soutien aux producteurs est tomb??97,9 milliards d'euros en 2000, contre 107,6 milliards en 1999, ce qui est essentiellement attribuable au fait que les prix mondiaux ont augment?plus vite que les prix int閞ieurs, ainsi qu'aux fluctuations des taux de change, plut魌 qu'?des changements d'orientation majeurs.
P阠he
Depuis le dernier examen (juin 2000), l'UE en est venue ?envisager la possibilit?d'apporter 関entuellement des modifications ?la Politique commune de la p阠he (PCP), qui devraient s'appliquer ? partir de 2003, mas aucune proposition concr鑤e n'avait 閠? faite au 1er mai 2002. Les n間ociations relatives aux subventions aux p阠heries figurent dans le Programme de Doha pour le d関eloppement.
Le Livre vert publi?par la Commission en 2001 sur le fonctionnement ?ce jour de la PCP fait 閠at de la difficult?de concilier les objectifs vis閟 dans le secteur ?soutenir les activit閟 de p阠he dans les r間ions et secteurs de la Communaut? o?elles rev阾ent une importance sociale et 閏onomique, tout en cherchant ?prot間er des ressources halieutiques de plus en plus fragiles. La Communaut?a pris plusieurs mesures en 2000 et 2001 pour r閜ondre aux pr閛ccupations que suscite la conservation des ressources halieutiques, dont la diminution des captures en 2002 afin d'emp阠her que certains stocks ne diminuent davantage. Il a 閠?beaucoup plus difficile de s'entendre au niveau politique sur une nouvelle politique de gestion de la flotte de p阠he, quoique les estimations de la Commission indiquent que l'existence d'une importante capacit?exc閐entaire est l'une des causes de l'閜uisement des ressources.
Services financiers
L'ach鑦ement du PASF est au c渦r de la strat間ie de Lisbonne visant ?r閐uire les co鹴s des capitaux et ?stimuler l'閙ergence d'une culture davantage ax閑 sur l'esprit d'entreprise. L'int間ration des march閟 financiers est l'une des grandes retomb閑s positives que pourrait avoir l'adoption de l'euro. Entre 2000 et mars 2002, l'UE a adopt?nbsp;15 mesures l間islatives, notamment pour compl閠er les cadres de r間lementation des secteurs des services bancaires et de l'assurance gr鈉e ?l'adoption de dispositions sur l'assainissement et la liquidation des entreprises, le blanchiment d'argent et la r閐uction du co鹴 des paiements transfrontaliers en euros. Une nouvelle approche 揕amfalussy?de la r間lementation du march?des valeurs mobili鑢es a 閠?arr阾閑 avec le Conseil et le Parlement europ閑n pour que la l間islation s'attache aux principes essentiels et pour d閘間uer des pouvoirs de mise en 渦vre au Comit?europ閑n des valeurs mobili鑢es (CEVM), qui est pr閟id? par la Commission et conseill?par un Comit?des r間ulateurs des march閟 europ閑ns des valeurs mobili鑢es (CRMEVM).
Un grand nombre de propositions l間islatives sont examin閑s en vue de leur adoption. Le Conseil europ閑n de Barcelone est convenu en mars 2002 que le Conseil et le Parlement europ閑n s'attacheraient en priorit??adopter les directives propos閑s concernant l'utilisation des garanties, les abus de march? les interm閐iaires en assurance, la commercialisation ?distance des services financiers, les conglom閞ats financiers, les prospectus, les fonds de pension professionnels et le r鑗lement pr関oyant l'adoption de normes comptables internationales. La Commission se propose aussi de publier une proposition modifi閑 de directive sur les OPA (rejet閑 par le Parlement europ閑n au milieu de 2001).
T閘閏ommunications et soci閠?de l'information
La promotion de la 搒oci閠?de l'information?est un 閘閙ent central de la strat間ie de Lisbonne. Dans le cadre du Plan d'action eEurope, la r間lementation relative au d間roupage de l'acc鑣 ?la boucle locale est en vigueur depuis janvier 2001, un train de mesures l間islatives r関is閑s a 閠?adopt?en f関rier 2002, en vue de sa transposition d'ici ?mai 2003, et l'閠ablissement du cadre l間islatif du commerce 閘ectronique a 閠?sensiblement am閘ior? le but 閠ant de renforcer la confiance ?l'間ard d'Internet.
Pour ce qui est de l'avenir, la Commission estime que l'閏onomie europ閑nne retirerait des avantages consid閞ables si le recours aux connexions Internet ?haut d閎it et aux technologies 3G sans fil se g閚閞alisait parmi les consommateurs. Bien que l'UE soit l'un des chefs de file mondiaux dans les communications mobiles, les m閚ages europ閑ns accusent du retard par rapport ?la plupart des autres pays de l'OCDE pour ce qui est de l'utilisation d'Internet, ce qui n'est pas le cas des entreprises, o?le taux d'utilisation y est comparable. Un nouveau plan d'action eEurope pour 2005 doit 阾re adopt?au Conseil europ閑n de S関ille en juin 2002.
Depuis janvier 2000, tous les 蓆ats membres sont tenus d'avoir engag? le processus de d間roupage de l'acc鑣 ?la boucle locale afin de stimuler la concurrence dans le secteur des infrastructures au niveau du r閟eau d'acc鑣 local et acc閘閞er ainsi l'offre de connexions ?large bande. Il a 閠?demand?aux op閞ateurs des t閘閏ommunications en place d'accorder ?leurs concurrents un acc鑣 physique aux boucles locales, mais l'on reconna顃 que les progr鑣 ont 閠?lents. Le nouveau train de mesures concernant les communications 閘ectroniques comporte des changements destin閟 ? attacher aux licences des conditions plus favorables ?la concurrence et ?閠ablir des bar鑝es de redevances couvrant les frais administratifs. Par ailleurs, les segments de march?o?la concurrence est r閑lle doivent 阾re progressivement soumis ?une politique de la concurrence.
Une proposition de directive sur la protection de la vie priv閑 est ? l'examen. Elle obligerait les fournisseurs de services et r閟eaux de t閘閏ommunication publics ?garantir la s閏urit?de leurs r閟eaux, de mani鑢e ?prot間er le caract鑢e confidentiel des communications et ?effacer les donn閑s relatives au trafic. En vertu de la l間islation en vigueur, les transferts de donn閑s ? caract鑢e personnel vers un pays tiers non membre de l'UE sont autoris閟 uniquement s'il est 閠abli que le niveau de protection est 揳d閝uat? ou dans des conditions restreintes. La Commission a progressivement 閠endu la port閑 de tels transferts en reconnaissant l'ad閝uation des r間imes de protection des donn閑s des soci閠閟 hongroises, suisses et am閞icaines participant au dispositif dit de la 搒ph鑢e de s閏urit閿 et de certains transferts de donn閑s vers le Canada.
La Directive sur le commerce 閘ectronique, qui est entr閑 en vigueur le 17 janvier 2002, 閠ablit que les contrats conclus par voie 閘ectronique sont reconnus comme tels et que les obstacles ?leur conclusion sont abolis, de mani鑢e ?compl閠er la Directive sur les signatures 閘ectroniques. Par ailleurs, un nouveau r鑗lement concernant la comp閠ence judiciaire et l'ex閏ution des d閏isions en mati鑢e civile et commerciale donne aux consommateurs de l'UE le droit de poursuivre les fournisseurs 閠rangers de biens et services par Internet devant le tribunal local du consommateur plut魌 que dans la juridiction 閠rang鑢e.
En f関rier 2002, l'UE a adopt?une nouvelle politique concernant l'application de la taxe sur la valeur ajout閑 aux livraisons 閘ectroniques de services de la soci閠?de l'information (par exemple, logiciels, musique, vid閛s) aux consommateurs de l'UE qui sont effectu閑s par voie 閘ectronique par des fournisseurs 閠ablis ?l'ext閞ieur de l'UE, lesquelles ne sont pas actuellement assujetties ?la TVA.
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Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
UNION EUROP蒃NNE
Rapport du gouvernement Parties IV
La politique commerciale de l'UE au niveau mondial
L'UE et l'OMC
Renforcer et promouvoir le syst鑝e multilat閞al
Un syst鑝e commercial multilat閞al ouvert et solide est la meilleure garantie contre la menace de l'unilat閞alisme et constitue l'un des principaux instruments pour conduire le processus de mondialisation. L'UE continuera d'渦vrer au renforcement de l'OMC, ? l'閘argissement et ?l'am閘ioration de son syst鑝e et ? l'incitation de tous ses Membres ?une participation plus active, y compris dans les n間ociations maintenant engag閑s. L'UE a travaill? assid鹠ent pour permettre le plus t魌 possible l'accession ? des conditions commercialement valables de tous les pays candidats ayant demand??entrer ?l'OMC, en particulier les PMA. ?cet 間ard, l'UE se f閘icite vivement de l'accession ?l'OMC de la R閜ublique populaire de Chine et du Taipei chinois pendant la p閞iode consid閞閑, ?l'issue de 15 ann閑s de n間ociations longues et ardues. Ces accessions sont un grand pas qui contribue ? faire de l'OMC une organisation v閞itablement mondiale.
L'UE attache la plus haute importance ?la mise en 渦vre correcte et dans les d閘ais pr関us des accords auxquels ont souscrit tous les Membres de l'OMC, estimant qu'il s'agit d'un 閘閙ent essentiel pour le bon fonctionnement d'un tel syst鑝e. Elle se f閘icite de ce que de nombreux probl鑝es de mise en 渦vre aient pu se r閟oudre pendant la p閞iode consid閞閑, avant ou pendant la conf閞ence de Doha, et qu'un accord ait pu se faire sur un cadre permettant de traiter les probl鑝es non r閟olus. L'UE continue de participer activement aux d閎ats sur les questions de mise en 渦vre, y compris ceux qui portent sur le traitement sp閏ial et diff閞enci? afin de r間ler tous les probl鑝es en suspens ?la satisfaction de tous les Membres de l'OMC et elle reste ouverte ? toute proposition visant ?r閍juster les accords qui pourrait s'inscrire dans l'engagement unique.
Pendant la p閞iode consid閞閑, l'UE a particip?activement aux diff閞entes phases des n間ociations de l'OMC sur l'agriculture et les services depuis le lancement des n間ociations sur le programme incorpor?en janvier 2000. ?cet 間ard, l'UE et d'autres Membres ont pr閟ent?plusieurs notes sur l'agriculture, notamment une proposition de n間ociation globale. Les autres notes techniques pr閟ent閑s portent sur des sujets tels que la concurrence ?l'exportation et les questions autres que d'ordre commercial (閠iquetage et s閏urit?sanitaire des aliments). La position de l'UE, fond閑 sur l'article 20 de l'Accord sur l'agriculture, tient compte de la n閏essit?de rechercher un 閝uilibre entre les questions commerciales (acc鑣 aux march閟, concurrence ?l'exportation, soutien interne) et les questions d'un autre ordre (protection de l'environnement, maintien de la vitalit?des communaut閟 rurales, s閏urit?sanitaire des aliments et autres pr閛ccupations des consommateurs y compris le bien-阾re des animaux), qui correspondent ?des buts importants de la soci閠? De plus, l'UE consid鑢e que la poursuite de la lib閞alisation et le d関eloppement des 閏hanges de produits agricoles constituent des facteurs importants d'une croissance 閏onomique soutenue et durable, aussi bien dans les pays d関elopp閟 que dans les pays en d関eloppement.
Sur le volet des services, l'UE a jou?un r鬺e actif, pendant la p閞iode consid閞閑, dans les travaux du Conseil du commerce des services, les sessions extraordinaires et leurs organes subsidiaires respectifs. L'UE a pr閟ent?des propositions non seulement sur son approche globale des n間ociations sur les services mais aussi sur la plupart des secteurs vis閟 dans l'AGCS.
En ce qui concerne les droits de propri閠?intellectuelle, l'UE a continu?de participer au programme incorpor?sur les ADPIC et a 閠?mod閞ateur dans le d閎at sur les ADPIC et la sant?qui a pr閘ud?au nouveau cycle de n間ociations. ?la suite de la d閏ision heureuse qui a 閠?prise ?Doha sur les ADPIC et la sant? l'UE d関eloppe maintenant des id閑s pour am閘iorer l'acc鑣 aux m閐icaments des pays qui n'en sont pas producteurs.
L'UE reste un utilisateur actif du m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC. Depuis le rapport pr閏閐ent, l'UE a demand?en plusieurs occasions des consultations avec d'autres Membres de l'OMC. Ces proc閐ures sont toujours en cours.
L'UE a 閠?particuli鑢ement active, ?titre de partie plaignante ainsi que comme tierce partie, dans le domaine de la d閒ense commerciale (antidumping, droits compensateurs et sauvegardes). Le r鑗lement des diff閞ends dans ces domaines a notablement contribu??clarifier des dispositions cruciales des accords concern閟. ?cet 間ard, l'UE aimerait souligner l'importance pour l'ensemble du syst鑝e de l'affaire contre la Loi antidumping de 1916 des 蓆ats-Unis (DS136), qui concernait l'utilisation d'instruments autres que les droits contre le dumping des exportations, et des affaires portant sur les mesures de sauvegarde telles que l'affaire 撋tats-Unis朑luten de froment?(DS166). L'int閞阾 qu'avait l'UE ?emp阠her l'utilisation abusive des instruments de d閒ense commerciale est partag?par un grand nombre des Membres de l'OMC. La proc閐ure contre la Loi am閞icaine sur la compensation pour continuation du dumping et maintien de la subvention (DS217), qui a 閠?ouverte par onze coplaignants, illustre on ne peut mieux ? quel point ce probl鑝e touche l'ensemble des Membres de l'OMC. Les autres domaines importants o?l'UE ?ouvert une proc閐ure de r鑗lement des diff閞ends sont la propri閠?intellectuelle et les subventions. Dans ce dernier domaine, l'affaire FSC (DS108) concernant l'utilisation des d間r鑦ements fiscaux comme subventions ?l'exportation, qui a fait date, a prouv?une nouvelle fois la n閏essit?d'aborder la question de l'ordre chronologique des articles 21:5 et 22:6 du M閙orandum d'accord sur le r鑗lement des diff閞ends.
En ce qui concerne les affaires dans lesquelles l'UE 閠ait le d閒endeur, l'UE tient ?souligner les r閟ultats de l'affaire 揳miante? (DS135), qui a r閍ffirm?que la protection de la sant?peut 阾re retenue comme un objectif sup閞ieur de l'action gouvernementale. L'UE tient aussi ?souligner les efforts qu'elle a d閜loy閟 pour que les diff閞ends commerciaux soient r間l閟 ?la satisfaction des deux parties et qui ont permis notamment de trouver une solution mettant un terme au diff閞end ancien sur les bananes (DS27). Elle reste attach閑 sans r閟erve ?la r閟olution des autres affaires dans lesquelles elle est d閒enderesse.
L'UE maintient parmi ses premi鑢es priorit閟 la compl鑤e int間ration des pays en d関eloppement, en particulier des pays les moins avanc閟 (PMA) dans le syst鑝e commercial multilat閞al et l'閏onomie mondiale, afin d'aider ces pays ?b閚閒icier des possibilit閟 de croissance et de d関eloppement. L'UE a donc 閠? l'un des principaux avocats de l'ouverture ?Doha d'un nouveau cycle de n間ociations centr?sur le d関eloppement et a de plus pris des mesures ?titre ind閜endant pour aider les pays en d関eloppement dans leur int間ration. Elle a en particulier adopt? en f関rier 2001, l'initiative 揟out sauf les armes?qui consiste ?accorder aux PMA l'acc鑣 de toutes leurs exportations ?l'UE en franchise et sans contingents. Cette initiative est d閖?entr閑 en vigueur, trois produits seulement (riz, sucre et bananes) 閠ant soumis ?un r間ime de transition vers l'absence de droits et de contingents. L'UE se f閘icite de ce que d'autres pays d関elopp閟 aient pris l'engagement d'initiatives analogues en faveur des PMA.
L'exp閞ience a montr?que de nombreux pays ont des difficult閟 ?exploiter les possibilit閟 commerciales qui se pr閟entent ?eux et que l'am閘ioration de l'acc鑣 aux march閟 doit donc s'accompagner de mesures de renforcement des capacit閟. L'UE finance une assistance et un renforcement des capacit閟 en mati鑢e commerciale dans ses programmes bilat閞aux et dans le cadre de ses activit閟 de coop閞ation multilat閞ale. En ce qui concerne les programmes bilat閞aux, l'UE a red閒ini les priorit閟 de sa politique de d関eloppement en 2000 et marqu?le commerce comme une priorit?de d関eloppement, et elle a depuis commenc??int間rer les actions relatives au commerce dans tous ses programmes bilat閞aux et r間ionaux, y compris le soutien en faveur des n間ociations ? l'OMC, l'閠ablissement de r鑗les et les probl鑝es li閟 ?l'offre. Au niveau multilat閞al, l'UE a 閠?le principal donateur du Fonds mondial d'affectation sp閏iale pour le Programme de Doha pour le d関eloppement, la Communaut?europ閑nne et les 蓆ats membres apportant ensemble plus de 60 pour cent du total des contributions annonc閑s en mars 2002. L'UE estime que les besoins d'assistance commerciale d閜assent le cadre des comp閠ences du Secr閠ariat de l'OMC en tant que tel et qu'il est n閏essaire d'intensifier les efforts et de renforcer la coop閞ation entre organisations internationales, en particulier les institutions de Bretton Woods, la CNUCED, le PNUD et le CCI, notamment dans le Cadre int間r?pour l'assistance technique li閑 au commerce ?l'intention des PMA et autres m閏anismes analogues.
L'acc鑣 des biens et des services de l'UE aux autres march閟 du monde, dans l'int閞阾 des consommateurs et des entreprises, reste un objectif prioritaire de l'UE. Par sa strat間ie d'acc鑣 aux march閟, elle s'emploie ?閘iminer les obstacles importants ? l'acc鑣 aux march閟 en utilisant pleinement les divers instruments et possibilit閟 multilat閞aux et bilat閞aux ?sa disposition: la proc閐ure de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC, la consultation et les accords bilat閞aux avec des Membres de l'OMC et d'autres 蓆ats, et le nouveau cycle de n間ociations. Une nouvelle version de la base de donn閑s sur l'acc鑣 aux march閟, outil op閞ationnel de cette strat間ie, a 閠?publi閑 sur Internet durant la p閞iode consid閞閑.
L'UE conserve la possibilit?de recourir, lorsque le cas l'exige et s'y pr阾e, aux instruments de d閒ense commerciale pertinents sous la forme de mesures antidumping et de mesures compensatoires pour contrer les pratiques d閘oyales et pr閖udiciables de pays tiers. Compte tenu du volume de ses 閏hanges, l'UE est globalement un utilisateur mod閞?de ces instruments. Dans ses actions, elle retient les pr閛ccupations des pays en d関eloppement. Il convient de noter que, bien que la l間islation de l'UE pr関oie la possibilit? d'utiliser des mesures de sauvegarde, l'UE n'en a fait qu'un usage limit?depuis l'entr閑 en vigueur des Accords de l'OMC et n'a en fait impos?qu'une seule mesure de cette nature depuis 1992. La mesure exceptionnelle concernant les importations d'acier a 閠? prise en 2002 dans le respect int間ral de l'Accord sur les sauvegardes. Cette mesure faisait suite aux mesures de sauvegarde prises par les 蓆ats-Unis et fermant effectivement le march? am閞icain. ?l'inverse, la mesure de l'UE a pris la forme de g閚閞eux contingents tarifaires pr閟ervant les niveaux traditionnels d'importation sur ses march閟. L'UE attache la plus haute importance au respect par tous les Membres de l'OMC des disciplines de l'organisation relatives ?la d閒ense commerciale.
Pr閜aration et lancement d'un cycle de n間ociations vastes et 閝uilibr閑s
Tirant les le鏾ns de la Conf閞ence de Seattle, qui a 閏hou?sur le lancement d'un nouveau cycle de n間ociations commerciales multilat閞ales, l'UE, comme d'autres Membres, a adapt?son approche du nouveau cycle, en particulier en reconnaissant que l'OMC avait besoin de faire davantage participer tous ses Membres ?ses activit閟 et d'阾re plus transparente ?leur 間ard, et qu'il lui fallait aussi am閘iorer sa communication avec le monde ext閞ieur. Sur le fond des le鏾ns ?tirer de Seattle, l'UE a tenu compte des opinions des autres Membres, surtout des pays en d関eloppement, et a poursuivi ses efforts pour jeter un pont entre les partenaires commerciaux et surmonter les diff閞ences. Cette approche modifi閑 a 閠?pr閟ent閑 dans le Document de strat間ie de la CE de d閏embre 2000, g閚閞alement bien accueilli et per鐄 comme un t閙oignage de souplesse et de cr閍tivit? L'UE a ensuite poursuivi ses efforts pour le lancement d'un nouveau cycle, reconnaissant que seul un programme vaste permettrait de concilier les vues divergentes des Membres et en m阭e temps de tenir compte des int閞阾s essentiels de tous. Soutenue par les d閙arches actives de l'UE pour tenter de r閡nir un consensus au sein des Membres de l'OMC, en particulier des pays en d関eloppement et des PMA, la strat間ie modifi閑 a sans aucun doute 閠?un 閘閙ent f閐閞ateur qui a permis le lancement r閡ssi d'un nouveau cycle de n間ociations commerciales ?la Quatri鑝e conf閞ence minist閞ielle de Doha en novembre 2001.
Le programme de Doha pour le d関eloppement, qui englobe l'acc鑣 aux march閟 et l'閠ablissement de r鑗les et est ax?sur un objectif de d関eloppement ambitieux, offre une occasion unique de promouvoir la croissance 閏onomique mondiale et le d関eloppement durable, et de renforcer encore le syst鑝e commercial multilat閞al fond?sur des r鑗les.
Les raisons fondamentales de lancer un nouveau cycle qui existaient avant Seattle sont rest閑s valables dans la p閞iode de pr閜aration de Doha et le restent encore apr鑣. Tout d'abord, en ce qui concerne la poursuite de la lib閞alisation du commerce, les pays d関elopp閟 comme les pays en d関eloppement cherchent ?am閘iorer l'acc鑣 de leurs produits et services aux march閟 afin d'augmenter la croissance 閏onomique internationale, de participer pleinement ? l'閏onomie mondiale et de restaurer la confiance des entreprises dans une p閞iode critique de l'閏onomie mondiale. L'agriculture, les services et les droits sur les produits non agricoles sont des domaines o?l'acc鑣 aux march閟 peut 阾re d関elopp?
En ce qui concerne l'agriculture, l'UE, d閖?r閟olue ? n間ocier dans le cadre du programme int間r? reconnaissait que, dans un nouveau cycle, de nombreux participants s'attendaient ?ce que les ambitions aillent au-del?du cadre de l'article 20 de l'Accord sur l'agriculture. L'UE s'est constamment montr閑 dispos閑 ?jouer son r鬺e dans ces n間ociations en fixant le rythme et la gradation des nouvelles r閒ormes, ainsi qu'en fixant une date butoir pour la conclusion des n間ociations. ?Doha, l'UE a cherch?? faire en sorte que les r閟ultats s'閝uilibrent avec ses int閞阾s de grand exportateur et importateur de produits agricoles, tout en tenant compte de la dimension autre que commerciale de la politique agricole. La Conf閞ence minist閞ielle de Doha a donn?un r閟ultat satisfaisant sur le volet de l'agriculture en confirmant l'engagement de n間ocier l'acc鑣 aux march閟, le soutien interne et toutes les formes de subventions ?l'exportation, sans pr閖uger le r閟ultat final, et en reconnaissant clairement le r鬺e multifonctionnel de ce secteur et la n閏essit?de tenir pleinement compte des int閞阾s des pays en d関eloppement.
Pour ce qui est des services, l'objectif de l'UE 閠ait de progresser dans les n間ociations engag閑s dans le cadre de l'AGCS en 2000 sur la lib閞alisation du commerce international des services. Ind閜endamment du fait de vouloir 閠endre l'acc鑣 de ses exportations de services aux march閟 du monde entier, l'UE encourage une participation accrue des pays en d関eloppement aux n間ociations. Elle se f閘icite donc de l'accord r閍lis??Doha sur les dates de pr閟entation des demandes et des offres de d閜art, qui constituent des 閘閙ents importants pour la progression des n間ociations, et elle esp鑢e que les n間ociations d閎oucheront sur une augmentation quantitative et qualitative de l'acc鑣 aux march閟 et des engagements de traitement national dans tous les secteurs et pour tous les modes de fourniture des services, ainsi que sur un 閠offement des disciplines en mati鑢e de r間lementation. Les pays en d関eloppement sont plus particuli鑢ement susceptibles de tirer un parti substantiel d'une lib閞alisation accrue des services, dont l'importance continue d'augmenter, mais encore faut-il que cette lib閞alisation s'accompagne d'un cadre institutionnel et r間lementaire appropri? pour assurer la concurrence et pour permettre aux gouvernements de poursuivre des objectifs non 閏onomiques et de pr閟erver l'acc鑣 des pauvres aux services essentiels. L'application de sauvegardes institutionnelles et r間lementaires appropri閑s pose un probl鑝e r閑l pour de nombreux pays en d関eloppement, et c'est pourquoi la CE et les 蓆ats membres insistent autant sur l'assistance technique en mati鑢e commerciale et le renforcement des capacit閟.
Quant ?l'acc鑣 aux march閟 des produits non agricoles, l'UE a continu?de privil間ier, pendant la p閞iode consid閞閑, un programme ambitieux comportant l'閘imination des obstacles et portant sur une gamme de produits compl鑤e sans exclusion a priori. L'UE a donc 閠?satisfaite de voir se r閍liser un accord ?Doha sur un programme plus ambitieux que ceux des cycles pr閏閐ents et plus sp閏ifique en ce que les Membres sont convenus de r閐uire ou, le cas 閏h閍nt, d'閘iminer les cr阾es tarifaires, les droits 閘ev閟 et la progressivit?des droits. De m阭e que pour les autres 閘閙ents du Programme de Doha, les n間ociations sur l'acc鑣 aux march閟 des produits non agricoles ont des chances d'阾re plus fructueuses si elles sont plac閑s dans le contexte plus large des n間ociations du Programme de Doha pour le d関eloppement visant ? cr閑r un ensemble de r鑗les multilat閞ales plus transparentes et plus pr関isibles.
Au sujet des r鑗les de l'OMC, l'UE est rest閑 d'avis, pendant la p閞iode consid閞閑, qu'il y avait lieu d'閘argir le champ d'閘aboration des r鑗les de l'OMC si l'on voulait que le syst鑝e multilat閞al puisse r閍gir aux effets de la mondialisation et que les n間ociants et les investisseurs du monde entier b閚閒icient d'un cadre pr関isible, transparent et non discriminatoire dans lequel ils puissent prendre des d閏isions et se livrer concurrence. Les d閏isions de n間ocier des accords multilat閞aux sur l'investissement, la concurrence, la facilitation des 閏hanges et les march閟 publics, ainsi que la clarification des rapports entre des aspects importants du commerce et de l'environnement comptent donc toujours parmi les 閘閙ents essentiels du programme de l'UE pour ces n間ociations. Du point de vue de l'UE, il reste tout aussi important de chercher ?am閘iorer les r鑗les existantes dans des domaines tels que la d閒ense commerciale ou les obstacles techniques au commerce, ainsi que les accords r間ionaux de commerce, afin encore d'am閘iorer la transparence et la pr関isibilit?pour les n間ociants, les investisseurs, les consommateurs et les gouvernements.
Dans le cadre de sa strat間ie r関is閑 pour le nouveau cycle de n間ociations, l'UE a d閏id? pendant la p閞iode consid閞閑, d'ajuster ses objectifs de n間ociation dans plusieurs domaines essentiels d'閠ablissement de r鑗les pour tenir compte des opinions d'autres Membres de l'OMC. Sur le chapitre de l'investissement, l'UE a simplement cherch??obtenir pour les investissements productifs le m阭e r間ime que celui pr関u par l'AGCS pour l'investissement direct dans les services, une d閙arche qu'elle poursuit depuis plusieurs ann閑s et avec laquelle les Membres de l'OMC sont d閟ormais familiaris閟. L'UE se f閘icite donc vivement de l'objectif fix??Doha d'閠ablir un cadre multilat閞al destin? ?am閘iorer les conditions de l'investissement 閠ranger direct dans le monde entier. Le r閟ultat rev阾 une grande importance pour l'UE qui compte parmi les sources principales d'IED dans le monde, mais il s'agit, pour tous les Membres de l'OMC, d'une occasion en or de d閒inir un cadre 閝uilibr?de r鑗les qui nivellera le terrain de la concurrence pour cr閑r des conditions d'investissement stables et pr関isibles dans le monde entier et propices au d関eloppement durable.
Sur le plan de la concurrence, l'UE a sugg閞? dans sa strat間ie r関is閑, certaines r鑗les de base qui aideraient les Membres ?renforcer leur capacit?de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles. La d閏ision prise ?Doha de chercher ?cr閑r un cadre multilat閞al pour les politiques de la concurrence, ? l'issue de la phase de pr閜aration en cours, contribuera ?faire que les r鑗les int閞ieures de la concurrence soient appliqu閑s plus efficacement et ira dans le sens des int閞阾s des consommateurs et des entreprises de l'UE ayant des activit閟 partout dans le monde. Les 閘閙ents de ce cadre convenu ?Doha correspondent ?ceux propos閟 par l'UE et refl鑤ent une approche r閍liste et progressive de l'閘aboration de disciplines multilat閞ales en mati鑢e de concurrence, ainsi que la n閏essit?de tenir compte des int閞阾s et des pr閛ccupations sp閏ifiques des pays en d関eloppement.
Il importait autant pour l'UE de chercher ?obtenir qu'un accord se r閍lise ?l'OMC sur la facilitation des 閏hanges en vue de simplifier les proc閐ures douani鑢es et de r閐uire les co鹴s et la bureaucratie qui demeurent, pour les pays en d関eloppement, une contrainte majeure qui gr鑦e leurs r閟ultats ?l'exportation. Un tel accord entra頽erait des 閏onomies en aidant les gouvernements ? am閘iorer l'efficacit?des contr鬺es et se traduirait, au bout du compte, par un accroissement des recettes. Le mandat de Doha pour la facilitation des 閏hanges r閜ond ?l'objectif commun ?de nombreux Membres qui voudraient voir simplifier les formalit閟 douani鑢es et commerciales connexes, y compris les proc閐ures de transit, afin d'encourager les 閏hanges, plus sp閏ialement entre les pays en d関eloppement. Le mandat r閜ond 間alement aux objectifs de d関eloppement dans la facilitation des 閏hanges et mentionne notamment que l'aide pour le renforcement des capacit閟 devrait faire partie int間rante des travaux et faire l'objet d'une approche syst閙atique.
En ce qui concerne les march閟 publics, l'UE avait, pendant la p閞iode consid閞閑, d閒endu l'id閑 de n間ocier un ensemble de r鑗les sur la transparence, qui serait un moyen de r閐uire les distorsions que peuvent provoquer diff閞entes pratiques de passation des march閟. L'UE se f閘icite de ce que l'OMC ait reconnu ?Doha le r鬺e important des march閟 publics dans l'閏onomie et leurs effets sur le commerce, et du fait que des n間ociations aient 閠? lanc閑s. Des r鑗les multilat閞ales sur la transparence dans les march閟 publics feront mieux conna顃re, sans imposer l'ouverture des proc閐ures aux Membres de l'OMC, les m閠hodes de passation et les possibilit閟 d'adjudication tout en pr閟ervant la pr閒閞ence accord閑 aux fournisseurs int閞ieurs.
Pour en venir ?l'environnement, question importante pour la pr関isibilit?des 閏hanges, mais aussi question sensible dans l'UE, il a 閠?pr閏is?que le programme de l'UE 閠ait un programme bien d閘imit? l'objectif n'閠ant pas de changer les disciplines de l'OMC mais de pr閏iser ou de confirmer les r鑗les en vigueur, plus particuli鑢ement l'interpr閠ation dont elles ont fait l'objet r閏emment de la part de groupes sp閏iaux. L'UE a cherch?? obtenir un mandat sur l'environnement qui soit sp閏ifique, dont l'issue serait la clarification et qui soit d閚u?de caract鑢e discriminatoire ou de vis閑s protectionnistes. L'accord qui s'est r閍lis??Doha sur le d閙arrage de n間ociations pour mieux encadrer l'interaction entre les questions relevant de l'OMC et l'environnement est donc un pas important pour le syst鑝e commercial qui correspond ?la volont?de l'UE et d'autres Membres de renforcer l'action de l'OMC en faveur d'un d関eloppement durable.
Quant aux r鑗les de d閒ense commerciale, l'UE s'est montr閑 r閏eptive, pendant la p閞iode consid閞閑, ?la proposition d'ouvrir des n間ociations 閝uilibr閑s sur les r鑗les de l'OMC qui r閜ondraient aux exigences des pays en d関eloppement et leur permettraient de chercher ?obtenir des am閘iorations des Accords de l'OMC sans en remettre en question les principes fondamentaux. Ces objectifs ont 閠?atteints dans le mandat de Doha. En ce qui concerne les accords r間ionaux de commerce, l'UE a 間alement obtenu satisfaction quant ?l'objectif de d閙arrer des n間ociations en vue d'閠ablir des r鑗les claires et tr鑣 strictes concernant les conditions que doivent remplir les ALE et les accords r間ionaux pour 阾re compatibles avec les Accords de l'OMC.
L'UE est all閑 ?Doha avec plusieurs objectifs concernant l'Accord sur les ADPIC, qui ont tous 閠?atteints. La d閏laration de Doha contient une disposition claire 閚on鏰nt que les n間ociations sur un registre multilat閞al devront 阾re termin閑s d'ici ?la Cinqui鑝e conf閞ence minist閞ielle, et mentionne 間alement un mandat de n間ociation dans le cadre des ADPIC pour 閠endre la protection des indications g閛graphiques dans l'int閞阾 des consommateurs et des entreprises dans le monde entier. Elle pr関oit 間alement que la question des relations entre les ADPIC et la CDB et la protection des savoirs traditionnels devront 阾re examin閑s et que des mesures appropri閑s devront 阾re prises, t閙oignant de l'engagement de l'UE de tenir compte des int閞阾s des pays en d関eloppement dans ce domaine.
Apr鑣 avoir aid?au lancement des n間ociations sur les ADPIC dans le cadre du Programme de Doha, l'UE a jou?un r鬺e essentiel de conciliateur pour l'adoption d'une d閏laration sur les ADPIC et la sant?publique refl閠ant la conviction de l'UE que l'Accord sur les ADPIC peut et devrait 阾re interpr閠?et mis en 渦vre d'une mani鑢e qui appuie le droit des Membres de l'OMC de prot間er la sant?publique. Cette d閏laration, conforme ?la position prise par l'UE, est un accomplissement majeur qui r閡ssit ?sauvegarder l'Accord sur les ADPIC tout en reconnaissant qu'il importe que les Membres puissent poursuivre leurs objectifs l間itimes en mati鑢e de sant?publique.
L'UE a pris part activement au r閑xamen du M閙orandum d'accord sur le r鑗lement des diff閞ends. Conform閙ent ?la d閏laration de Doha, les n間ociations sur le M閙orandum d'accord visent ?convenir d'am閘iorations et d'閏laircissements au plus tard en mai 2003. L'UE a r閏emment pr閟ent?une communication globale pour le processus de n間ociation dont elle esp鑢e qu'elle aidera les Membres de l'OMC ?remplir le mandat de Doha.
Parmi toutes ses consid閞ations sur la forme future du programme de n間ociations, l'UE a tout particuli鑢ement veill??ce que soient inclus dans les n間ociations les int閞阾s des pays en d関eloppement. Cela concerne en particulier les n間ociations sur l'acc鑣 aux march閟 dans les secteurs cl閟 tels que l'agriculture et les textiles, le renforcement et le resserrement des r鑗les en mati鑢e de d閒ense commerciale, un examen des aspects des accords sur les subventions ayant trait au d関eloppement, l'extension des ADPIC ?des produits importants pour les pays en d関eloppement et un examen g閚閞al des dispositions de traitement sp閏ial et diff閞enci? ainsi qu'un soutien important pour renforcer les capacit閟.
L'UE 閠ait 間alement attach閑, au cours des deux ann閑s 閏oul閑s, ?ce qu'un dialogue cons閝uent soit men? notamment avec l'OIT et l'OMC, sur les questions relatives au commerce, au travail et au d関eloppement social. La communication de la Commission du 18 juillet 2001 intitul閑 揚romouvoir les normes fondamentales du travail et am閘iorer la gouvernance sociale dans le contexte de la mondialisation?abordait la question d'une mani鑢e globale en sugg閞ant un programme de travail interdisciplinaire. L'UE est r閟olue ?favoriser l'application effective des normes fondamentales du travail dans le monde entier, mais en 関itant de recourir ?des sanctions pour les faire respecter. Au niveau international, elle reconna顃 le r鬺e cl?de l'OIT et la n閏essit?de renforcer les instruments de cette organisation pour que les normes fondamentales du travail soient effectivement appliqu閑s. Tous les 蓆ats membres sauf deux ont ratifi?les huit conventions de base de l'OIT. Par ailleurs, le forum conjoint OIT-OMC, devenu, depuis Seattle, le mode pr閒閞?par les Membres pour aller de l'avant, reste un 閘閙ent cl?de la strat間ie. ?cet 間ard, les 関閚ements survenus r閏emment ? l'OIT, en particulier la cr閍tion de la Commission mondiale sur la dimension sociale de la mondialisation, sont tr鑣 positifs. ?Doha, l'UE cherchait ?faire adopter une d閏laration par laquelle les Membres affirmeraient leur attachement ?l'am閘ioration du dialogue entre l'OMC et l'OIT sur les questions relatives au d関eloppement social. Bien que les r閟ultats de la Conf閞ence de Doha sur le commerce et le d関eloppement social aient 閠?trop modestes du point de vue de l'UE, ils constituent n閍nmoins une base pour avancer sur cette question et l'UE s'efforcera de faire en sorte que l'OMC contribue de mani鑢e constructive au processus de l'OIT.
Enfin, des progr鑣 ont 閠?enregistr?pendant la p閞iode consid閞閑 en ce qui concerne la transparence et la participation de la soci閠?civile. ?l'int閞ieur, l'UE a multipli?les efforts pour mener un dialogue d'orientation et consulter les repr閟entants de la soci閠?civile, reconnaissant que c'est principalement ?ce niveau, dans le ressort de chaque 蓆at membre, que doivent avoir lieu la consultation et l'arbitrage entre les partenaires sociaux et les int閞阾s divergents. Au sein de l'OMC, l'UE n'a cess?d'appeler ?un dialogue plus suivi et plus structur? avec les parlements et les repr閟entants de la soci閠?civile, et s'est r閖ouie que les Membres aient eu la possibilit? ?Doha et avant, d'aborder des sujets dans un esprit constructif avec une soci閠?civile qui joue maintenant son r鬺e plus pleinement que jamais dans les travaux de l'OMC sans porter atteinte au caract鑢e essentiellement et justement intergouvernemental de l'organisation. Bien que sa pr閟ence ait 閠?moins nombreuse et moins spectaculaire ?Doha qu'?Seattle, la soci閠?civile a fait sentir son influence plus clairement: la d閏laration de Doha sur les ADPIC et la sant? publique, par exemple, t閙oigne de la r閍ction remarquablement rapide et op閞ationnelle de l'OMC, entre autres ?une campagne de la soci閠?civile lanc閑 moins de deux ans plus t魌. L'UE continuera de chercher ?am閘iorer la transparence et l'efficacit? ainsi qu'関entuellement les institutions, de l'organisation. ?cet 間ard, la D閏laration de Doha, sans 阾re tr鑣 sp閏ifique, contient clairement un mandat pour accro顃re la transparence, avant tout vis-?vis des membres de l'organisation. De plus, sur des questions telles que la consultation et le caract鑢e ouvert des r閡nions, le Secr閠ariat, dot?d'une plus grande autonomie, pourra lancer un dialogue plus pouss?avec les parlements et la soci閠?civile. Il convient toutefois de r閒l閏hir ?la r閒orme de l'OMC pour am閘iorer en particulier l'efficacit?de la prise de d閏isions. Enfin, dans les mesures ?prendre pour am閘iorer le fonctionnement de l'OMC, certaines concernent le r閑xamen en cours du M閙orandum d'accord sur le r鑗lement des diff閞ends, o?l'UE pr閏onise d'introduire suffisamment de souplesse pour que les parties d閏ident si tout ou partie de la proc閐ure devrait 阾re publique, et de mieux d閒inir le cadre et les conditions de pr閟entation des m閙oires d'amicus curiae.
En somme, les r閟ultats de la Conf閞ence de Doha, de grande port閑, refl鑤ent tr鑣 bien les objectifs g閚閞aux de l'UE pour le prochain cycle de n間ociations: un programme en quatre points pour lib閞aliser davantage l'acc鑣 aux march閟, actualiser et am閘iorer les r鑗les de l'OMC, promouvoir un programme de d関eloppement et traiter les questions int閞essant l'opinion publique. Les d閏larations sont fid鑜es au mandat de n間ociation de l'UE et correspondent ?nos grands objectifs politiques et 閏onomiques, aux int閞阾s des entreprises et de la soci閠?civile et ?l'int閞阾 閏onomique mondial, y compris aux besoins des pays en d関eloppement. On ne saurait trop se f閘iciter de l'accent mis sur les besoins des pays en d関eloppement et sur le d関eloppement durable.
L'acquis principal pour le syst鑝e est la possibilit? ouverte ?Doha de faire entrer l'OMC dans une nouvelle 鑢e o?son engagement pour le d関eloppement durable, qui a toujours 閠?au c渦r de son mandat, devient maintenant plus explicite et plus op閞ationnel. Avec le temps, le r閟ultat de ce nouveau cycle de n間ociations devrait am閘iorer sensiblement le r鬺e de l'OMC dans le d関eloppement durable et am閘iorer la gouvernance 閏onomique internationale, deux objectifs qui trouvent leur parall鑜e dans la poursuite par l'UE de sa propre construction. Sur le plan multilat閞al comme au sein de l'UE, l'閝uilibre entre les r鑗les et la lib閞alisation progressive continue de repr閟enter le juste dosage pour favoriser un d関eloppement durable et mieux g閞er les changements 閏onomiques. La t鈉he qui attend maintenant l'UE est de mener les n間ociations d'une mani鑢e qui corresponde aux objectifs du Programme de Doha pour le d関eloppement et ?ses propres buts.
Relations commerciales bilat閞ales et r間ionales
Outre son appui au syst鑝e commercial multilat閞al, l'UE cherche ?d関elopper des relations commerciales avec d'autres partenaires du monde entier au moyen de plusieurs r間imes de commerce pr閒閞entiel, zones de libre-閏hange et initiatives r間ionales, ainsi que d'autres relations bilat閞ales. Bon nombre de ces relations correspondent ?son influence commerciale et 閏onomique, l'UE 閠ant encore le premier partenaire commercial de nombreux pays, ou s'inscrivent dans le cadre d'objectifs g閛politiques plus larges. Toutefois, pour ce qui est de la politique commerciale, ses initiatives r間ionales se fondent sur le principe fondamental selon lequel, lorsque la situation s'y pr阾e, les relations r間ionales et bilat閞ales peuvent ?et doivent ?compl閠er et renforcer le syst鑝e multilat閞al.
Les r間imes de commerce pr閒閞entiel
Le nouvel Accord de partenariat ACP-UE, sign?le 23 juin 2000 ?Cotonou, et dont les dispositions commerciales ont pris effet le 1er ao鹴 2000, pr関oit la n間ociation de nouveaux arrangements compatibles avec l'OMC, qui entra頽eront une 閘imination progressive des obstacles au commerce et renforceront la coop閞ation dans tous les domaines li閟 au commerce; ces arrangements doivent 阾re conclus et mis en 渦vre avant la fin de 2007. Entre-temps, et afin de faciliter la transition, les pr閒閞ences commerciales non r閏iproques appliqu閑s en vertu de la quatri鑝e Convention de Lom?ont 閠?reconduites et font l'objet d'une d閞ogation obtenue ?Doha. Les pr閒閞ences de Cotonou comprennent un acc鑣 en franchise de droits pour tous les produits industriels et une grande partie des produits agricoles bruts ou transform閟, et des droits pr閒閞entiels pour presque tous les autres produits agricoles. Les protocoles relatifs ?la viande bovine et au sucre sont conserv閟 durant la p閞iode pr閜aratoire mais seront r閑xamin閟 dans le cadre des nouveaux arrangements.
Le r鑗lement qui r間it actuellement le sch閙a SGP de l'UE est entr?en vigueur le 1er janvier 2002 et expirera ?la fin de 2004. Il se fonde sur les principes directeurs que l'UE a adopt閟 pour la p閞iode 1995-2004. Ce sch閙a couvre aujourd'hui presque tous les secteurs et reprend int間ralement l'initiative 揟out sauf les armes?qui a 閠?adopt閑 en f関rier 2001 et qui accorde un acc鑣 en franchise de droits de douane ?tous les produits provenant des PMA. La modulation tarifaire a 閠?simplifi閑 et il n'y a plus que deux cat間ories de produits ou de sensibilit? Les proc閐ures concernant la gradation, le retrait, les sauvegardes et les arrangements incitatifs sp閏iaux ont 閠?harmonis閑s et pr閏is閑s. Les marges pr閒閞entielles 閞od閑s par la lib閞alisation progressive des 閏hanges ont 閠? r閠ablies par la r閐uction des droits ad valorem sur les produits sensibles d'un montant uniforme de 3,5 points de pourcentage, et des droits sp閏ifiques, de 30 pour cent. Les incitations sp閏iales ont rendu le commerce plus int閞essant en r閐uisant encore les droits ad valorem et sp閏ifiques de 5 points de pourcentage et de 30 pour cent respectivement. Enfin, le r鬺e du SGP en tant qu'outil du d関eloppement durable a 閠? renforc?et rendu plus pr関isible, car la gradation et l'exclusion n'interviennent que lorsque les crit鑢es pertinents sont remplis pendant trois ann閑s cons閏utives.
Afin de promouvoir la stabilisation politique et le d関eloppement 閏onomique de la r間ion, l'UE a adopt?le 18 septembre 2000 des mesures commerciales autonomes en faveur des pays de l'ouest des Balkans (modifi閑s le 20 novembre 2000 et le 18 d閏embre 2001), qui s'appliqueront jusqu'au 31 d閏embre 2005. Instaurant un r間ime de commerce ext閞ieur plut魌 lib閞al avec cette r間ion, ces mesures autonomes ont supprim?les taux plafonds qui s'appliquaient ?presque tous les produits industriels, ? l'exception de certains produits textiles, et am閘ior?l'acc鑣 des produits de l'agriculture et de la p阠he au march?de l'Union. Elles doivent d閎oucher sur des accords de stabilisation et d'association, accords qui ont d閖?閠?conclus avec l'ex-R閜ublique yougoslave de Mac閐oine et la Croatie. Les dispositions commerciales de l'Accord de stabilisation et d'association UE-ex-R閜ublique yougoslave de Mac閐oine sont entr閑s en vigueur le 1er juin 2001, et celles de l'accord UE-Croatie le 1er janvier 2002, en vertu d'un accord int閞imaire. Leur objectif est de cr閑r une zone de libre-閏hange des marchandises dans un d閘ai de dix ans pour l'ex-R閜ublique yougoslave de Mac閐oine et de six ans pour la Croatie, et elles envisagent une lib閞alisation progressive et r閏iproque du commerce des services. En outre, elles d閒inissent des obligations dans des domaines tels que la concurrence et les aides publiques, ainsi que les droits de propri閠?intellectuelle et industrielle. Les trois autres pays de l'ouest des Balkans (Bosnie-Herz間ovine, Albanie et R閜ublique f閐閞ale de Yougoslavie) qui b閚閒icient des mesures autonomes pourront conclure de tels accords d鑣 qu'ils satisferont aux crit鑢es politiques et 閏onomiques pertinents.
En vertu du Trait?CE, depuis 1958, les pays et territoires d'outre-mer (PTO) sont li閟 ?la Communaut?dans le cadre d'une association sp閏ifique, dont l'objet est de promouvoir le d関eloppement socio-閏onomique de ces pays et territoires d閜endants et d'閠ablir des relations 閏onomiques 閠roites entre eux et l'UE dans son ensemble. En novembre 2001, la d閏ision relative ?l'association avec l'outre-mer a 閠?modifi閑 pour favoriser la r閍lisation de ces objectifs et promouvoir l'int間ration des PTO dans l'閏onomie mondiale, ainsi que pour d関elopper leur commerce de biens et de services sur les march閟 r間ionaux et mondial. ?cet effet, outre qu'elle confirme l'acc鑣 en franchise aux march閟 de l'UE d閖?pr関u pour les marchandises provenant des PTO, la d閏ision acc閘鑢e la lib閞alisation et la coop閞ation dans le domaine des services et dans les domaines li閟 au commerce durant une p閞iode de dix ans qui prendra fin le 31 d閏embre 2011.
Zones de libre-閏hange
L'UE est li閑 aux dix pays d'Europe centrale et orientale (PECO) par des accords europ閑ns depuis 1999. En cons閝uence, les produits industriels circulent librement entre les signataires et l'UE depuis le d閎ut de 2001. Il ne subsiste de restrictions que dans quelques secteurs, notamment l'agriculture. Les accords europ閑ns contiennent aussi des dispositions relatives ?la libre circulation des services, des paiements et des capitaux li閟 au commerce et ? l'investissement, ?la libre circulation des travailleurs et ?la coop閞ation dans les domaines de l'environnement, des transports et des douanes. Ils pr関oient en outre un rapprochement avec le droit communautaire, en particulier dans les domaines pertinents pour le march?int閞ieur, tels que la concurrence et la protection des droits de propri閠?intellectuelle, industrielle et commerciale. Les accords d'association conclus avec Chypre et Malte couvrent les m阭es domaines. L'UE a 閠abli une union douani鑢e pour les produits industriels avec la Turquie. Les produits sid閞urgiques et le charbon circulent librement, et les deux parties ont 閏hang?des concessions dans le secteur agricole. De nouvelles n間ociations ont 閠?engag閑s en 2000 dans le but de lib閞aliser le commerce des services et les march閟 publics.
Les relations commerciales bilat閞ales de l'UE avec la Suisse se fondent sur l'accord de libre-閏hange de 1972. Depuis 1994, l'UE et la Suisse n間ocient sur un large 関entail de secteurs. Sept nouveaux accords sectoriels (libre circulation des personnes, transport a閞ien et terrestre, coop閞ation technique et scientifique, agriculture, 関aluation de la conformit?et march閟 publics) entreront en vigueur durant l'閠?2002. Depuis juin 2001, l'UE et la Suisse n間ocient en outre dans les domaines des statistiques, de l'environnement, du commerce des produits agricoles transform閟 et de la coop閞ation dans la lutte contre la fraude, et des n間ociations sur la fiscalit?de l'閜argne doivent commencer prochainement. En avril 2002, la Commission europ閑nne a d閏id?de proposer l'ouverture de n間ociations avec la Suisse dans quatre nouveaux domaines, notamment en vue de conclure un accord de libre-閏hange des services.
L'UE a conclu des accords d'association bilat閞aux avec huit pays m閐iterran閑ns. Ces accords ont un volet politique, un volet commercial et un volet coop閞ation. Les accords conclus avec la Tunisie, le Maroc et la Jordanie sont entr閟 en vigueur en mars 1998, mars 2000 et mai 2002 respectivement. Les dispositions commerciales des accords conclus avec l'Autorit?palestinienne (sign閟 en f関rier 1997) sont appliqu閑s ?titre int閞imaire. Pour ce qui est d'Isra雔, un nouvel accord d'association Euro-Med est entr?en vigueur le 1er juin 2000. Des accords ont 閠?sign閟 avec l'蒰ypte et l'Alg閞ie mais ils ne sont pas encore ratifi閟. L'accord avec le Liban a 閠?paraf?et les deux parties ont l'intention d'en appliquer le volet commercial sur la base d'un accord int閞imaire. Des n間ociations sont en cours avec la Syrie. Les diff閞ents accords pr関oient l'閠ablissement d'une zone de libre-閏hange entre chacun des pays concern閟 et l'UE pour les marchandises et l'ouverture progressive des march閟 agricoles. Ils contiennent en outre des dispositions relatives ?la lib閞alisation du commerce des services et des mouvements de capitaux et ?la concurrence.
Les n間ociations entre l'UE et le Conseil de coop閞ation du Golfe (CCG) ont repris s閞ieusement depuis que le CCG a d閏id? d'appliquer un tarif douanier commun ?partir de la fin de 2005 au plus tard et que le mandat de n間ociation initial de l'UE, qui datait de 1991, a 閠?adapt?
L'accord de libre-閏hange (ALE) conclu entre l'UE et le Mexique est entr?en vigueur le 1er juillet 2000. L'関olution positive du commerce des deux parties a confirm?le potentiel de cet accord: la part de l'UE sur le march?mexicain, qui avait eu tendance ?baisser depuis l'adh閟ion du Mexique ?l'ALENA, a 閠?stabilis閑, et les produits mexicains ont trouv?de nouveaux d閎ouch閟 diversifi閟 sur le march?de l'UE. Afin de faciliter l'utilisation des possibilit閟 d'acc鑣 aux march閟 offertes par l'閘imination progressive des droits d'importation, les parties ont entrepris de renforcer leur coop閞ation dans le domaine des obstacles non tarifaires. Les dispositions relatives au commerce des marchandises doivent 阾re mises en 渦vre pour la plupart avant la fin de 2003, le Mexique disposant de p閞iodes de transition plus longues pour les produits industriels (2007) et agricoles (2010). L'ALE concerne aussi les services, les march閟 publics, la protection et les DPI.
Les n間ociations en vue de la conclusion d'un accord d'association entre l'UE et le Chili, qui avaient commenc?en avril 2000, se sont achev閑s le 26 avril 2002. Cet accord comporte trois volets: dialogue politique, coop閞ation et commerce. Pour ce qui est du commerce, outre l'instauration d'une zone de libre-閏hange pour le commerce des biens et des services et les march閟 publics, il comprendra des dispositions relatives ?l'investissement, ?la facilitation douani鑢e et commerciale, aux droits de propri閠? intellectuelle, ?la concurrence et au r鑗lement des diff閞ends. Le texte est actuellement soumis aux proc閐ures internes d'adoption.
Des n間ociations en vue de conclure un accord d'association interr間ional avec le Mercosur ont commenc?en avril 2000. Cet accord comprendra trois volets: dialogue politique, coop閞ation et commerce. Les n間ociations se font ?l'閏helon bir間ional, d'union douani鑢e ?union douani鑢e. Cela est conforme ?un des objectifs cl閟 de l'UE ?cet 間ard, qui est de renforcer le processus d'int間ration des membres du Mercosur. La deuxi鑝e 閠ape des n間ociations a 閠?lanc閑 en juillet 2001. La plupart des textes propos閟 pour les diff閞ents th鑝es de n間ociation ont d閖?閠?閏hang閟 et les parties ont aussi 閏hang?leurs offres tarifaires. La troisi鑝e 閠ape des n間ociations est en pr閜aration.
Apr鑣 la conclusion avec l'Afrique du Sud d'un accord de commerce, de d関eloppement et de coop閞ation, en 1999, d'autres accords sur le commerce des vins et des alcools ont 閠?sign閟 le 28 janvier 2002. Ils sont appliqu閟 ?titre provisoire depuis cette date. Les n間ociations concernant la p阠he ne sont pas encore termin閑s.
Initiatives r間ionales
Les relations commerciales avec l'Asie restent une des grandes priorit閟 de l'UE. Le volet 閏onomique de la R閡nion Asie-Europe, 閠ablie en 1996, lie l'UE et ses 15 蓆ats membres aux pays d'Asie (Japon, Chine, Cor閑, Tha飈ande, Malaisie, Philippines, Singapour, Indon閟ie, Viet Nam et Brunei) dans un cadre de concertation visant ?faciliter le commerce et l'investissement entre tous les partenaires. Le plan d'action pour la facilitation du commerce le plus r閏ent d閒init plusieurs objectifs de r閐uction et d'閘imination des obstacles au commerce dans des domaines tels que les normes et la certification, les douanes, les DPI, les mesures SPS et le commerce 閘ectronique. Les exportations des partenaires asiatiques mentionn閟 ci-dessus repr閟entaient environ 26 pour cent des exportations mondiales en 2000, et l'UE 閠ait leur premier partenaire commercial, tandis que cette r間ion est elle-m阭e le deuxi鑝e march?ext閞ieur de l'UE.
Les relations de l'UE avec le Groupe de Saint Jos?/b> et la Communaut?andine se fondent sur deux accords-cadres de coop閞ation qui sont entr閟 en vigueur en 1999 et 1998 respectivement. Ces deux r間ions b閚閒icient du sch閙a SGP de l'UE. Au Sommet de Madrid (mai 2002), les membres se sont mis d'accord sur de nouvelles initiatives de n間ociation d'accords politiques et de coop閞ation entre l'UE et ces deux r間ions, ainsi que sur une intensification de la coop閞ation 閏onomique et commerciale bir間ionale. L'objectif est de faire en sorte qu'une fois le programme de Doha pour le d関eloppement r閍lis? les accords de libre-閏hange bir間ionaux conclus entre l'UE et chacune de ces deux r間ions puissent 阾re mis en 渦vre dans l'int閞阾 de toutes les parties.
Autres relations bilat閞ales
Les bonnes relations commerciales entre l'UE et les 蓆ats-Unis sont depuis longtemps un 閘閙ent important de la gestion globale du syst鑝e commercial mondial. Durant la p閞iode consid閞閑, la coop閞ation 閠roite entre ces deux partenaires a certainement beaucoup contribu?au succ鑣 de la Conf閞ence de Doha. Les relations commerciales bilat閞ales des deux plus grandes entit閟 commerciales du monde sont rest閑s tr鑣 dynamiques et ont 閠? renforc閑s par le lancement en 1995 du Nouvel agenda transatlantique et par l'accord sur un Partenariat 閏onomique transatlantique, qui remonte ?1998. En 閠ablissant ce cadre, les partenaires ont r閍ffirm?leur volont?de renforcer le syst鑝e commercial multilat閞al et sont convenus d'閘iminer les obstacles, essentiellement de caract鑢e r間lementaire, qui subsistent dans le commerce transatlantique, tout en continuant d'assurer une solide protection de la sant? de la s閏urit? des consommateurs et de l'environnement. Ce partenariat a donn?des r閟ultats substantiels notamment en mati鑢e de reconnaissance mutuelle de certains r鑗lements techniques portant sur des produits, et des n間ociations sont en cours dans le domaine des services (architecture, ing閚ierie, assurance). De plus, en 2002, la Commission europ閑nne et les autorit閟 f閐閞ales des 蓆ats-Unis ont 閘abor?un ensemble de lignes directrices pour la coop閞ation et la transparence en mati鑢e de r間lementation et se sont accord閑s sur le lancement d'un programme 閏onomique positif dont l'objectif est d'閘argir cette coop閞ation ?d'autres domaines dans lesquels il est possible de trouver des arrangements mutuellement avantageux. Par ailleurs, l'UE et les 蓆ats-Unis ont adopt?en 1999 un ensemble de principes en vue de la mise en place d'un syst鑝e efficace d'alerte rapide dont l'objectif serait d'関iter l'escalade d'un certain nombre de diff閞ends, en facilitant un r鑗lement rapide. Toutefois, il subsiste quelques diff閞ends et, en particulier, l'UE conteste les mesures de sauvegarde prises par les 蓆ats-Unis en ce qui concerne l'acier et d閜lore que les 蓆ats-Unis n'aient gu鑢e fait de progr鑣 dans la mise en 渦vre des arr阾s de l'OMC visant les soci閠閟 閠rang鑢es de vente. Les deux parties continuent de n間ocier pour s'entendre sur le commerce des vins. Il y a aussi des discussions visant ?remplacer le retrait des concessions d閏id閑s dans l'affaire du b渦f aux hormones par des mesures de compensation.
Les relations commerciales avec le Canada sont encadr閑s par la D閏laration commune et le Plan d'action UE-Canada de d閏embre 1996. En outre, l'UE et le Canada ont adopt?une initiative commerciale conjointe, qui est un programme tr鑣 complet concernant le commerce multilat閞al et bilat閞al. Ce cadre de coop閞ation a rapidement produit des r閟ultats, avec la conclusion d'accords sur la reconnaissance mutuelle des 関aluations de conformit? sur l'閝uivalence v閠閞inaire, sur la coop閞ation douani鑢e et sur la coop閞ation dans le domaine de la concurrence. Des n間ociations sur le commerce des vins et des alcools sont en cours. De plus, le Canada et l'UE ont commenc??関aluer des mesures futures qui auraient pour objectif de renforcer leurs relations commerciales et leurs 閏hanges d'investissements. Cette 関aluation commencera par un examen des r閟ultats d'une enqu阾e actuellement conduite aupr鑣 des entreprises au sujet des obstacles qui entravent les 閏hanges commerciaux et l'investissement entre les deux parties. Enfin, le gouvernement canadien et la Commission europ閑nne ont r閏emment d閏id?d'ouvrir un nouveau dialogue sur la coop閞ation dans le domaine de la r間lementation.
L'UE et le Japon ont en commun un tr鑣 fort attachement au syst鑝e commercial multilat閞al. Leur 閠roite coop閞ation a facilit?l'adoption du Programme de Doha pour le d関eloppement. L'UE a mis l'accent sur le dialogue 閏onomique bilat閞al pour faciliter l'acc鑣 des biens et des services aux march閟 et pour am閘iorer le climat de l'investissement en encourageant des r閒ormes structurelles au Japon. Les deux parties ont entam?en 1994 un dialogue sur la d閞間lementation, dans le cadre duquel ils 閏hangent chaque ann閑 des listes de propositions visant ?r閒ormer la r間lementation du march?de l'autre partie. Le 1er janvier 2002 est entr? en vigueur un accord de reconnaissance mutuelle qui pr関oit l'acceptation des 関aluations de conformit?faites dans l'une des parties conform閙ent ?la r間lementation de l'autre partie pour quatre types de produits.
Cela devrait consid閞ablement faciliter l'acc鑣 aux march閟. Le 8 d閏embre 2001, le Sommet UE-Japon a lanc?une d閏ennie de coop閞ation en adoptant un 損lan d'action UE-Japon? dont l'objectif est de renforcer le partenariat 閏onomique et commercial entre l'UE et le Japon.
Des d閏larations communes sur les relations bilat閞ales avec l'Australie (1997) et la Nouvelle-Z閘ande (1999) renforcent le dialogue en vue de poursuivre la lib閞alisation du commerce des biens et des services. En outre, l'UE a conclu des accords de reconnaissance mutuelle des 関aluations de conformit?des marchandises avec ces deux pays et un accord sur les mesures v閠閞inaires avec la Nouvelle-Z閘ande.
Les relations commerciales entre la Chine et l'UE se renforcent sur les plans tant multilat閞al que bilat閞al. L'UE, qui 閠ait un fervent partisan de l'accession de la Chine ?l'OMC, a ? l'間ard de ce pays une strat間ie d閒inie par trois grands axes: surveillance de la fa鏾n dont la Chine applique les engagements qu'elle a pris dans le cadre de son accession ?l'OMC; appui ?la mise en 渦vre de ces engagements et aux r閒ormes 閏onomiques et commerciales de la Chine par un partenariat et notamment par l'offre de conseils techniques dans le cadre de plusieurs programmes de coop閞ation; et renforcement de la coop閞ation avec la Chine au sujet du Programme de Doha pour le d関eloppement et dialogue constructif dans les nouvelles n間ociations multilat閞ales. Sur le plan bilat閞al, le principal cadre dans lequel l'UE traite les questions commerciales avec la Chine est celui du Comit?mixte CE-Chine et de ses organes subsidiaires.
La relation actuelle entre la Cor閑 et l'UE se fonde de plus en plus sur des valeurs politiques communes, des liens 閏onomiques solides et un appui ?la politique conciliatoire avec la R閜ublique d閙ocratique populaire de Cor閑. Une 閠ape importante a 閠?franchie dans les relations entre l'UE et la Cor閑 avec l'entr閑 en vigueur, le 1er avril 2001, de l'accord-cadre de coop閞ation et de commerce. Cet accord engage les deux parties ? collaborer pour promouvoir les 閏hanges bilat閞aux de produits et d'investissements et offre un meilleur cadre pour la coop閞ation 閏onomique.
Les relations de l'UE avec la Russie et les autres pays de la CEI se fondent sur des accords de partenariat et de coop閞ation conclus au cours de la derni鑢e d閏ennie. L'UE et la Russie ont engag?des discussions pr閘iminaires pour explorer l'id閑 de cr閑r un espace 閏onomique europ閑n commun, id閑 qui a 閠?lanc閑 par les deux parties lors de leur Sommet de mai 2001. Cette initiative vise avant tout le domaine de la r間lementation. La stabilit?des relations avec la Russie et les autres pays de la CEI reste essentielle pour l'UE, d'autant plus que le prochain 閘argissement fera entrer dans l'Union un certain nombre de pays d'Europe centrale et orientale. Les questions 閏onomiques et commerciales resteront un aspect tr鑣 important de la relation globale de l'UE avec ces pays. De plus, l'UE a milit?et continuera de militer en faveur d'une accession aussi rapide que possible ?l'OMC, ?des conditions appropri閑s, de la Russie et des autres pays de la CEI qui n'en sont pas encore membres, ce qui devrait promouvoir l'int間ration de ces diff閞ents pays dans l'閏onomie mondiale.
L'UE et l'Inde ont continu?d'approfondir leur commerce bilat閞al, pour lequel il y a un potentiel important des deux c魌閟, de renforcer leur coop閞ation pour le d関eloppement et leur coop閞ation 閏onomique et d'am閘iorer leurs liens 閏onomiques et commerciaux. Les deux parties sont engag閑s dans un dialogue 閏onomique de haut niveau, avec des sous-commissions qui tiennent r間uli鑢ement des consultations sur le commerce et d'autres questions. Au sommet du 28 juin 2000, elles ont d閏id? d'ouvrir un dialogue de haut niveau sur les questions int閞essant l'OMC. Au sommet de l'automne 2000, elles ont adopt?une initiative commune pour la promotion du commerce et de l'investissement, qui est compl閠閑 par plusieurs recommandations essentielles.
En ce qui concerne les relations entre l'UE et le Pakistan, il y a eu plusieurs initiatives, notamment la signature d'un accord de coop閞ation de la troisi鑝e g閚閞ation, en novembre 2001. Le Conseil a adopt?un ensemble assez complet de pr閒閞ences commerciales. En particulier, il a major?de 15 pour cent les contingents d'importation de textiles et de v阾ements et d閏id? d'admettre en franchise de douane les v阾ements produits dans le cadre du programme de substitution des drogues du SGP sur la p閞iode de 2002-2004. En mai 2002, la Commission europ閑nne a adopt?une strat間ie quinquennale (2002-2006) de coop閞ation avec le Pakistan. Le d関eloppement du commerce est une des priorit閟 de cette strat間ie.