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> Communiqu?
de presse:
Les r閒ormes ont contribu?aux premiers signes de reprise 閏onomique
La r閡nion a
permis aux Membres de mieux appr閔ender les politiques commerciale et
閏onomique du Burundi et les d閒is r閑ls auxquels il est confront? La
d閘間ation du Burundi, conduite par Monsieur le Ministre Charles
Karikurubu, nous a 閠?d'un secours pr閏ieux ?cet 間ard. Je tiens ?
remercier Monsieur le Ministre Karikurubu qui s'est montr?ouvert et
tr鑣 engag?dans sa mani鑢e d'aborder cet EPC. Nous avons ainsi pu mieux
comprendre le programme de r閒orme du Burundi et il me semble que nous
appr閏ions tous la volont?du gouvernement burundais de poursuivre ces
r閒ormes, en d閜it des 閚ormes difficult閟 d閏oulant de la crise
prolong閑 que traverse le pays. Cette volont?ressort des mesures prises
r閏emment pour am閘iorer la gestion macro 閏onomique et lib閞aliser le
commerce. Les Membres ont salu?la r閍ctivation du comit?de
coordination interminist閞iel sur l'OMC en tant que moyen de renforcer
la participation du Burundi ?l'Organisation.
Les Membres ont relev?la forte d閜endance du Burundi ?l'間ard des
exportations de caf?et, dans une moindre mesure, de th? Un certain
nombre de facteurs li閟 aux orientations entravent la diversification
des exportations et la capacit?du Burundi de mettre ?profit sa
participation au commerce international pour se d関elopper. La forte
protection des secteurs 搕raditionnels?d閏ourage l'investissement dans
les produits agricoles d'exportation non traditionnels, tandis que le
caract鑢e mixte de la progressivit?des droits de douane n'encourage pas
l'investissement dans certaines activit閟 de transformation.
L'intervention ?grande 閏helle de l'蓆at 関ince l'activit?du secteur
priv? Le co鹴 閘ev?de certains services, un secteur financier peu
関olu?et les co鹴s de transport 閘ev閟 en raison de l'enclavement du
Burundi contribuent 間alement aux contraintes en ce qui concerne
l'offre.
Les Membres ont soulign?que l'environnement commercial du Burundi
pourrait 阾re am閘ior?par des r閒ormes du code des investissements
visant ?閘iminer la tendance ?favoriser le remplacement des
importations et ?mettre en place des proc閐ures simples et
transparentes. De nouvelles r閐uctions de droits diminueraient la
d閜endance actuelle ?l'間ard d'une multitude de programmes
d'incitations faisant double emploi et un nombre moins 閘ev?
d'exemptions pourrait, ?son tour, att閚uer l'incidence budg閠aire des
r閒ormes tarifaires. Les Membres ont 間alement soulign?la n閏essit?de
poursuivre le programme de privatisation et d'閘aborer parall鑜ement des
cadres r間lementaires et une politique de la concurrence ad閝uats. Ils
ont reconnu que les r閒ormes devaient s'accompagner de la fourniture
d'une assistance technique ad閝uate, notamment en mati鑢e de
renforcement des capacit閟. Les Membres ont indiqu?que le Cadre
int間r? auquel participe le Burundi, pourrait permettre de satisfaire
les besoins d'assistance technique prioritaires et d'int間rer les
r閒ormes commerciales dans la strat間ie globale de lutte contre la
pauvret?
Les Membres ont not?la participation du Burundi au COMESA, et les
efforts engag閟 pour int間rer pleinement l'union douani鑢e du COMESA
d'ici ?2005. Ils ont aussi relev?les avantages que pourraient procurer
au Burundi les am閘iorations de l'acc鑣 aux march閟 qui d閏ouleraient de
la conclusion des n間ociations dans le cadre du Programme de Doha pour
le d関eloppement, tout en reconnaissant que le pays aurait besoin d'une
assistance sp閏ifique pour se conformer aux normes sanitaires,
phytosanitaires et techniques en vigueur sur les march閟 d'exportation.
Ils ont soulign?que le Burundi pourrait rendre son r間ime commercial
plus stable et plus pr関isible en 閘argissant la port閑 des
consolidations concernant les produits non agricoles, en abaissant les
taux plafonds consolid閟, en transposant les concessions tarifaires
ant閞ieures au Cycle d'Uruguay dans la nomenclature du SH et en
souscrivant des engagements de niveau plus 閘ev?dans le cadre de l'AGCS.
Ils ont aussi exhort?le Burundi ?adopter des proc閐ures d'関aluation
en douane compatibles avec les r鑗les l'OMC dans le cadre du vaste
processus de r閒orme douani鑢e et ?respecter le principe du traitement
national dans l'application de certaines taxes int閞ieures.
Certains 閏laircissements ont 閠?demand閟 concernant les proc閐ures de
passation des march閟 publics et les marges de pr閒閞ence accord閑s au
niveau national dans le cadre du r間ime actuel. Dans le domaine des
droits de propri閠?intellectuelle, les Membres ont demand?un
compl閙ent d'information sur la l間islation en vigueur. Des
閏laircissements ont 間alement 閠?demand閟 sur les points suivants:
mesures prises pour promouvoir le d関eloppement durable;
facilitation du commerce, inspection avant exp閐ition;
proc閐ures de licences d'importation;
incitations ? la production et aux exportations, y compris les zones franches industrielles d'exportation;
mesures commerciales correctives contingentes;
besoins d'assistance technique, 搃nt間ration?du commerce dans la strat間ie de lutte contre la pauvret? et
cadre r間lementaire pour les t閘閏ommunications.
Les Membres
ont pris note avec satisfaction des r閜onses donn閑s par la d閘間ation
du Burundi et ont dit attendre avec int閞阾 de nouvelles r閜onses.
J'ai le sentiment que cette r閡nion de l'OEPC a permis une r閒lexion en
profondeur sur la mani鑢e dont on pourrait 閘aborer un plan d'action qui
mettrait le Burundi sur la voie d'une croissance plus forte. Elle a
attir?l'attention ?la fois sur la d閠ermination du Burundi ?
poursuivre son programme de r閒orme et sur des domaines o?des
changements d'orientation permettraient au pays d'am閘iorer la
transparence et la pr関isibilit?de son r間ime commercial et
l'aideraient ?s'int間rer davantage au syst鑝e commercial multilat閞al.
Je ne doute pas que les principales conclusions de cette r閡nion seront
incorpor閑s dans le processus du Cadre int間r?en vue de renforcer la
corr閘ation entre commerce et r閐uction de la pauvret? J'exhorte tous
les Membres ?appuyer le Burundi dans ses efforts visant ?relever les
d閒is qui se posent ?lui et ?accorder une attention sp閏iale ?ses
demandes d'assistance technique.