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ADPIC: R蒃XAMENS, ARTICLE 27:3B) ET QUESTIONS CONNEXES

Contexte et situation actuelle

L'Accord sur les ADPIC prescrit un r閑xamen de l'article 27:3 b), qui traite de la question de savoir si les brevets doivent prot間er les inventions v間閠ales et animales, et de la mani鑢e de prot間er les obtentions v間閠ales.

La discussion porte aussi maintenant sur une autre question: le paragraphe 19 de la D閏laration de Doha de 2001 indique en effet que le Conseil des ADPIC devra aussi examiner la relation entre l'Accord sur les ADPIC et la Convention des Nations Unies sur la diversit?biologique, ainsi que la protection des savoirs traditionnels et du folklore. Des propositions sur la divulgation de la source du mat閞iel biologique et les savoirs traditionnels connexes ont 閠?tout r閏emment d閎attues.

Derni鑢e mise ?jour: novembre 2008

Le pr閟ent aper鐄 g閚閞al a 閠?閘abor?par la Division de l’information et des relations avec les m閐ias du Secr閠ariat de l’OMC pour aider le public ?comprendre les principales questions qui se posent. Il ne constitue pas une interpr閠ation officielle des Accords de l’OMC ou des positions de ses Membres. De plus, la n閏essit?de simplifier et de r閟umer fait qu’il est impossible de restituer le d閎at dans ses moindres nuances ou d閠ails. Pour cela, il convient de se reporter aux documents cit閟.

 

> Suivez l’関olution et consultez tous les documents ici

> Groupes dans les négociations sur les ADPIC

> Consultez le site Web de la Convention sur la diversit?biologique
(le lien ouvre une nouvelle fen阾re)

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L'article 27:3 b)

L'article 27 de l'Accord sur les ADPIC dans son ensemble d閒init les inventions que les gouvernements ont l'obligation de consid閞er comme brevetables et celles qu'ils peuvent exclure de la brevetabilit? Sont brevetables des inventions portant aussi bien sur des produits que des proc閐閟, dans tous les domaines de la technologie.

En gros, l'alin閍 b) du paragraphe 3 de cet article (article 27:3 b)) autorise les gouvernements ?exclure de la brevetabilit?certains types d'inventions, ?savoir les v間閠aux, les animaux et les proc閐閟 揺ssentiellement?biologiques (mais les micro-organismes et les proc閐閟 non biologiques et microbiologiques doivent 阾re brevetables). Toutefois, les vari閠閟 v間閠ales doivent pouvoir 阾re prot間閑s soit par un brevet, soit par un syst鑝e sp閏ifique (搒ui generis?, soit par une combinaison de ces deux moyens.

Derni鑢es nouvelles:Le 21 avril 2011, le Directeur général Pascal Lamy a fait distribuer un rapport de six pages sur ses consultations relatives à deux questions figurant dans le mandat de la Conférence ministérielle de Hong Kong de 2005: l'extension du niveau de protection plus élevé des indications g閛graphiques ?des produits autres que les vins et les spiritueux (“extension de la protection des IG”), et les propositions concernant la relation entre l'Accord de l'OMC sur la propri閠?intellectuelle (ADPIC) et la Convention des Nations Unies sur la diversit?biologique, y compris ce qu'on appelle parfois le biopiratage. Sur ces deux questions, les d閘間ations sont divis閑s sur l'interpr閠ation du mandat de 2001 — le point de savoir si elles rel鑦ent ou non des n間ociations — ainsi que sur le fond. M. Lamy a pr閟id?les consultations en sa qualit?de Directeur g閚閞al et non de Pr閟ident du Comit?des n間ociations commerciales.

Il a conclu que les vues des Membres continuaient de diverger sur ces deux questions, mais que les discussions faisaient ressortir l'int閞阾 de mieux comprendre le fonctionnement des syst鑝es de propri閠?intellectuelle propres aux pays: la port閑 de la protection des indications g閛graphiques en vigueur dans les diff閞ents pays, et le “contexte pratique et op閞ationnel” des m閏anismes existants en mati鑢e de brevets pour divulguer l'origine du mat閞iel g閚閠ique et de tout savoir traditionnel associ?utilis閟 dans des inventions.

  

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Avant Doha 

Le r閑xamen de l'article 27:3 b) a commenc? en 1999, comme l'exigeait l'Accord sur les ADPIC. Parmi les questions abord閑s lors des discussions du Conseil des ADPIC figurent les suivantes:

  • Comment appliquer les dispositions existantes de l'Accord sur les ADPIC ?la question de savoir s'il faut ou non breveter les plantes et les animaux? Ces dispositions ont elles besoin d'阾re modifi閑s?

  • Que suppose une protection efficace des obtentions v間閠ales (par exemple par des syst鑝es autres que celui des brevets, comme les textes de 1978 et de 1991 de la Convention de l'UPOV — L'Union internationale pour la protection des obtentions v間閠ales). Il s'agit notamment de d閠erminer quelle flexibilit?doit 阾re m閚ag閑, par exemple, pour permettre aux agriculteurs traditionnels de continuer ?conserver et 閏hanger les semences qu'ils ont r閏olt閑s.

  • Comment traiter les questions morales et 閠hiques, par exemple celle de savoir dans quelle mesure les formes de vie invent閑s devraient 阾re susceptibles de protection?

  • Que pr関oit pour le cas d'utilisation commerciale des savoirs traditionnels et des mat閞iels g閚閠iques par d'autres que les communaut閟 ou pays d'origine, en particulier lorsqu'ils font l'objet de demandes de brevet?

  • Comment faire en sorte que l'Accord sur les ADPIC et la Convention de l'ONU sur la diversit?biologique s'appuient mutuellement?

  

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Le mandat de Doha 

La D閏laration de Doha de 2001 a indiqu? clairement que les travaux du Conseil des ADPIC dans le cadre des r閑xamens (article 27:3 b) ou de l'ensemble de l'Accord sur les ADPIC au titre de l'article 71:1), ou de questions de mise en 渦vre en suspens devraient aussi aborder la relation entre l'Accord sur les ADPIC et la Convention des Nations Unies sur la diversit?biologique (CDB), la protection des savoirs traditionnels et du folklore et tout autre fait nouveau pertinent relev?par les gouvernements Membres pendant le r閑xamen de l'Accord sur les ADPIC.

Le texte ajoute que les travaux du Conseil des ADPIC doivent 阾re guid閟 en la mati鑢e par les objectifs (article 7) et les principes (article 8) 閚onc閟 dans l'Accord et tenir pleinement compte de la dimension d関eloppement.

  

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Le d閎at 

Le Conseil des ADPIC a men?des discussions tr鑣 approfondies et un certain nombre d'id閑s et de propositions ont 閠?avanc閑s pour traiter ces questions complexes.

Plus r閏emment, ce point a fait l'objet de consultations informelles pr閟id閑s par le Directeur g閚閞al de l'OMC ou par l'un de ses adjoints. Le d閎at actuel est ax?sur la question de la relation entre l'Accord sur les ADPIC et la Convention sur la diversit?biologique (les deux derni鑢es questions mentionn閑s plus haut). Voici quelques-unes des id閑s qui ont 閠?avanc閑s (les documents contenant les propositions et le rapport du Directeur g閚閞al peuvent 阾re consult閟 ici):

  • Divulgation dans le cadre des ADPIC: un groupe repr閟ent?par le Br閟il et l'Inde et comprenant la Bolivie, la Colombie, Cuba, l'蓂uateur, le P閞ou, la R閜ublique dominicaine et la Tha飈ande, et appuy?par le Groupe africain et quelques autres pays en d関eloppement, veut faire modifier l'Accord sur les ADPIC de mani鑢e ?ce que le d閜osant d'une demande de brevet soit tenu de divulguer le pays d'origine des ressources biologiques et des savoirs traditionnels utilis閟 dans l'invention, d'apporter la preuve qu'il a re鐄 le 揷onsentement pr閍lable donn?en connaissance de cause?(selon les termes de la Convention sur la diversit?biologique), ainsi que la preuve d'un partage 搄uste et 閝uitable?des avantages.
      
  • Divulgation par l'interm閐iaire de l’OMPI: la Suisse a propos?de modifier le r鑗lement d'ex閏ution du Trait? de coop閞ation en mati鑢e de brevets (et, par renvoi, le Trait?de l'OMPI sur le droit des brevets) de fa鏾n ?ce que les l間islations nationales puissent demander aux inventeurs de divulguer l'origine des ressources g閚閠iques et des savoirs traditionnels lorsqu'ils demandent un brevet. L'inex閏ution de cette obligation pourrait suspendre la d閘ivrance du brevet ou, si l'intention est frauduleuse, entra頽er l'invalidation du brevet d閘ivr?
      
  • Divulgation, mais en dehors du droit des brevets: l'UE propose, entre autres, d'examiner la possibilit?d'obliger le d閜osant d'une demande de brevet ?divulguer la source ou l'origine du mat閞iel g閚閠ique, les cons閝uences juridiques de l'inex閏ution de cette obligation se situant en dehors du champ d'application du droit des brevets.
      
  • Utilisation de la l間islation nationale, y compris du droit des contrats, au lieu d'une obligation de divulgation: les 蓆ats Unis font valoir que le meilleur moyen d'atteindre les objectifs 閚onc閟 dans la Convention sur la diversit?biologique en mati鑢e d'acc鑣 aux ressources g閚閠iques et de partage des avantages serait l'application de la l間islation nationale et, sur la base de celle-ci, la conclusion d'arrangements contractuels, qui pourraient comporter des engagements relatifs ?la divulgation en cas d'application commerciale de ressources g閚閠iques ou de savoirs traditionnels.

En juillet 2008, un groupe de Membres de l'OMC a appel??une 揹閏ision proc閐urale?en vue de n間ocier trois questions de propri閠?intellectuelle en parall鑜e: deux questions li閑s aux indications g閛graphiques et la proposition relative ?la 揹ivulgation?(voir le document TN/C/W/52 du 19 juillet 2008). Cependant, les Membres restent divis閟 sur cette id閑.

慖nventions brevetables?/p>

Dans l’ensemble, pour 阾re brevetables, les inventions doivent 阾re nouvelles, impliquer une activit?inventive (ou 阾re non 関identes) et 阾re susceptibles d’application industrielle (ou utiles). L’article 27 閚um鑢e 間alement les inventions que les gouvernements peuvent exclure de la brevetabilit?