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OMC: NOUVELLES 2005
29?0 juin 2005
COMIT?DES MESURES SANITAIRES ET PHYTOSANITAIRES
Examen des normes du secteur priv?lors de l'adoption de deux rapports par le Comit?SPS
Le Comit?SPS a achev?le deuxi鑝e examen du
fonctionnement de l'Accord de l'OMC sur les mesures sanitaires et
phytosanitaires et adopt?un rapport sur le traitement sp閏ial en faveur
des pays en d関eloppement les 29 et 30 juin 2005.
Au cours de cette r閡nion de grande port閑 qui a dur?deux jours, le
Comit?a 間alement examin? pour la premi鑢e fois, les mesures que les
gouvernements devraient prendre lorsque les normes exig閑s par le secteur
priv?sont plus rigoureuses que les propres prescriptions des pouvoirs
publics. (La r閡nion formelle s'est tenue apr鑣 deux jours de r閡nions
informelles officieuses.)
VOIR AUSSI:
> Communiqu閟 de presse
> Nouvelles
> Allocutions: Supachai Panitchpakdi
> Pour
en savoir plus sur les SPS
> Le
Rapport sur le commerce mondial 2005 met l'accent sur les normes, la
d閘ocalisation des services et les transports a閞iens
Parmi les questions souvent d閎attues, deux reviennent maintenant r間uli鑢ement: la maladie de la vache folle (ESB ou enc閜halopathie spongiforme bovine); et la 搑間ionalisation?(l'obligation pour les gouvernements de reconna顃re des r間ions d'autres pays ou ?cheval sur d'autres pays comme 閠ant une source s鹯e d'importations de produits alimentaires et de produits d'origine animale et v間閠ale, au lieu de fonder leurs mesures sur les seules fronti鑢es nationales, article 6 de l'Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires).haut de page
Examen de l'Accord SPS
L'Am閞ique du Nord et la r間ion Asie-Pacifique ont pr閟ent?pr鑣 des deux
tiers des notifications concernant les mesures SPS au cours des dix
premi鑢es ann閑s d'application de l'Accord. L'Afrique et le Moyen-Orient
n'en ont pr閟ent?que 2 pour cent. Toutefois, depuis 1999, c'est en Afrique
qu'il y a le plus grand nombre d'activit閟 d'assistance technique dans le
domaine SPS impliquant le Secr閠ariat (23 sur 89).
La sant?des animaux et les 搝oonoses?(maladies animales affectant les
阾res humains) ont domin?les probl鑝es concernant les mesures sp閏ifiques
soulev閟 au sein du Comit?pendant les dix ann閑s 閏oul閑s ?repr閟entant 40
pour cent des probl鑝es, la pr閟ervation des v間閠aux en repr閟entant 29
pour cent et la s閏urit?sanitaire des produits alimentaires 27 pour cent.
De plus, pr鑣 des deux tiers des probl鑝es concernant la sant?des animaux
et les maladies animales avaient trait ?la maladie de la vache folle (ESB)
ou ?la fi鑦re aphteuse.
La plupart des probl鑝es soulev閟 au sein du Comit?concernaient des mesures
prises par des pays d関elopp閟 (124 mesures sur 223), et ce sont ces pays
qui ont engag?des discussions sur le plus grand nombre de sujets (143
questions sur 246). (Ces chiffres doivent 阾re consid閞閟 comme indicatifs:
les incoh閞ences apparentes sont dues en partie aux diff閞entes mani鑢es de
compter les Membres lorsqu'ils soul鑦ent un probl鑝e en tant que groupe.)
N閍nmoins, les pays en d関eloppement ont occup?une large place de part et
d'autre (en tant qu'initiateurs, d閒enseurs ou sujets des pr閛ccupations
exprim閑s). Par contre, les pays les moins avanc閟 n'ont jou?pratiquement
aucun r鬺e et n'ont engag?le d閎at que sur deux des 245 probl鑝es 関oqu閟.
Pendant la d閏ennie, 30 diff閞ends formels concernant des mesures SPS ont
閠?port閟 devant l'OMC, le dernier en juillet 2003; 12 d'entre eux ont 閠?
soumis ?des groupes sp閏iaux et sept ont 閠?r間l閟 par voie de
consultations, sans qu'un groupe sp閏ial ait ?statuer.
Ce ne sont que quelques-uns des faits mentionn閟 dans le rapport sur le
deuxi鑝e examen adopt??cette r閡nion ?le premier examen avait eu lieu en
1999. Le rapport pr閟ente une description d閠aill閑 des travaux du Comit?et
du fonctionnement de l'Accord SPS.
Les 47 pages du rapport (version anglaise) couvrent tous les grands sujets
trait閟 par le Comit?
-
la coh閞ence (article 5:5, selon lequel les Membres doivent 阾re coh閞ents en ce qui concerne le niveau de protection que leurs mesures visent ? assurer)
-
l'閝uivalence (article 4, qui dispose que les gouvernements devraient reconna顃re les mesures d'autres pays, m阭e si elles sont diff閞entes, pour autant qu'elles assurent un niveau de protection 閝uivalent)
-
la transparence (notification des mesures et questions connexes)
-
la surveillance de l'utilisation des normes internationales
-
l'assistance technique
-
le traitement sp閏ial et diff閞enci?en faveur des pays en d関eloppement
-
la r間ionalisation (article 6)
-
les probl鑝es commerciaux sp閏ifiques (y compris les mesures sp閏ifiques des pays)
-
le recours ?des consultations sp閏iales (ou aux 揵ons offices?de la pr閟idence afin de r間ler les probl鑝es)
-
la coop閞ation avec les trois 搒渦rs?(?savoir le Codex, l'OIE et la CIPV, trois organisations de normalisation)
-
la clarification et la d閒inition de certains termes
-
l'examen des liens entre certains articles
-
les retards injustifi閟 (dans l'application de certaines dispositions et mesures, telles que la reconnaissance de l'閝uivalence)
-
les bonnes pratiques r間lementaires
-
l'article 8 et l'Annexe C (principalement la question de savoir qui doit supporter le co鹴 des inspections, le nombre de visites d'inspection demand閑s allant en augmentant).
Les 40 recommandations formul閑s dans le rapport sont r閡nies dans une liste
de trois pages et demie. Le Comit?est convenu d'un programme qui pr関oit la
poursuite des travaux sur bon nombre de ces questions, l'閝uivalence, la
transparence, la surveillance des normes internationales, l'assistance
technique, le traitement sp閏ial et diff閞enci? la r間ionalisation et les
probl鑝es commerciaux sp閏ifiques restant inscrits ?l'ordre du jour ?titre
permanent.
Le rapport est le r閟ultat de plusieurs r閡nions, dont deux r閡nions
informelles tenues au d閎ut de la semaine. Il sera publi?prochainement sous
la cote
G/SPS/36.
Traitement sp閏ial et diff閞enci?
Le Comit?SPS n'a pas formul?des 搑ecommandations claires?sur les cinq
propositions concernant le traitement sp閏ial en faveur des pays en
d関eloppement, comme l'avait demand?le Conseil g閚閞al. Ces cinq
propositions font partie d'un ensemble plus vaste qui est examin?
actuellement par plusieurs comit閟 pertinents. La d閏ision du Conseil
g閚閞al du 1er ao鹴 2004 (parfois appel閑 揺nsemble de r閟ultats de juillet
2004? demande 揹es recommandations claires en vue d'une d閏ision ?au plus
tard en juillet 2005?
Toutefois, apr鑣 de longues consultations, le Comit?SPS a adopt?un rapport
de 13 pages, dans lequel il convient de s'appuyer sur les discussions
ant閞ieures pour pr閜arer une d閏ision, en commen鏰nt par l'examen des
撻l閙ents initiaux?qui portent sur cinq grandes questions:
-
comment les pays en d関eloppement peuvent 阾re inform閟 rapidement des mesures SPS qui sont importantes pour leur commerce
-
comment les aider ?identifier et ?関aluer les mesures qui pourraient causer des probl鑝es commerciaux
-
comment les aider ?mieux recourir au Comit?pour identifier et r間ler les probl鑝es commerciaux sp閏ifiques
-
comment les aider ?identifier et demander une assistance technique de mani鑢e plus efficace
-
comment am閘iorer l'assistance technique.
Les pays qui ont pr閟ent?les cinq propositions initiales ont indiqu?que
certaines d'entre elles pourraient 阾re r関is閑s. Ils envisagent
actuellement d'accro顃re les obligations des pays qui introduisent de
nouvelles mesures, pour faire en sorte que les exportations des pays en
d関eloppement n'en p鈚issent pas ind鹠ent.
Par exemple, on pourrait exiger ?cette fin que de nouvelles normes ne
puissent 阾re adopt閑s qu'apr鑣 l'関aluation de leur incidence sur les pays
en d関eloppement et les pays les moins avanc閟, et ne puissent pas 阾re
adopt閑s tant que ces pays ne sont pas en mesure de s'y conformer. Il est
propos?aussi d'exiger qu'un pays qui introduit une mesure s'assure que les
pays pauvres ont la technologie et les installations n閏essaires pour se
conformer ?la mesure et, en cas de besoin fournisse une assistance
technique ou retire la mesure imm閐iatement.
D'autres pays font valoir que ces prescriptions, sous leur forme actuelle,
ne sont pas r閍listes. Selon eux, les propositions visent tous les Membres,
ce qui signifie que les pays en d関eloppement qui veulent introduire de
nouvelles mesures devraient fournir une assistance technique aux autres pays
en d関eloppement. Ils font valoir aussi que les mesures destin閑s ?sauver
des vies ne peuvent pas 阾re retir閑s en attendant que d'autres pays
acqui鑢ent la technologie n閏essaire pour remplir les conditions requises.
L'examen, et le rapport lui-m阭e, conjuguent deux approches:
-
une assistance technique visant ?aider les pays en d関eloppement ? satisfaire aux prescriptions concernant la sant?des animaux, la pr閟ervation des v間閠aux et la s閏urit?sanitaire des produits alimentaires sur leurs march閟 d'importation, et
-
un traitement sp閏ial en faveur des pays en d関eloppement int間r?dans les mesures elles-m阭es, tel que l'octroi ?ces pays d'un d閘ai suppl閙entaire pour s'adapter.
Le rapport examine les pr閛ccupations qui sous-tendent ces deux approches et
tente d'閠ablir un 閝uilibre entre les deux. Il examine notamment
l'efficacit?de l'assistance technique, les efforts faits par les pays et
les organisations qui fournissent l'assistance pour faire en sorte qu'elle
r閜onde aux besoins r閑ls, et les possibilit閟 que le Comit?offre aux pays
en d関eloppement pour exposer leurs pr閛ccupations.
Le rapport sera prochainement rendu public sous la cote
G/SPS/35.
Probl鑝es commerciaux sp閏ifiques
Normes du secteur priv? C'est une
question qui n'a jamais 閠?examin閑 au Comit?SPS, bien qu'elle ait 閠?
soulev閑 au Comit?des obstacles techniques au commerce (OTC).
Saint-Vincent-et-les Grenadines s'est plainte des prescriptions impos閑s
pour l'exportation de bananes et d'autres produits ?destination des
supermarch閟 europ閑ns. Les prescriptions 揈urepGap?sont de 揵onnes
pratiques agricoles?閠ablies par l'Euro-Retailer Produce Working Group (Eurep),
que l'UE a pr閟ent?comme un groupement repr閟entant les principaux
d閠aillants.
Saint-Vincent-et-les Grenadines, soutenue par la Jama飍ue, le P閞ou,
l'蓂uateur et l'Argentine, s'est plainte de ce que les prescriptions SPS et
OTC d'EurepGap sont plus rigoureuses que celles des gouvernements ?selon
eux, ce sont les r鑗les gouvernementales qui devraient s'appliquer.
Certains ont demand?que l'article 13 de l'Accord SPS soit clarifi? Cet
article est libell?comme suit:
揕es Membres sont pleinement responsables au titre du pr閟ent accord du respect de toutes les obligations qui y sont 閚onc閑s. Les Membres 閘aboreront et mettront en 渦vre des mesures et des m閏anismes positifs pour favoriser le respect des dispositions du pr閟ent accord par les institutions autres que celles du gouvernement central. Ils prendront toutes mesures raisonnables en leur pouvoir pour faire en sorte que les entit閟 non gouvernementales de leur ressort territorial, ainsi que les organismes r間ionaux dont des entit閟 comp閠entes de leur ressort territorial sont membres, se conforment aux dispositions pertinentes du pr閟ent accord. En outre, ils ne prendront pas de mesures qui aient pour effet, directement ou indirectement, d'obliger ou d'encourager ces entit閟 r間ionales ou non gouvernementales, ou les institutions publiques locales, ?agir d'une mani鑢e incompatible avec les dispositions du pr閟ent accord. Les Membres feront en sorte de n'avoir recours aux services d'entit閟 non gouvernementales pour la mise en 渦vre de mesures sanitaires ou phytosanitaires que si ces entit閟 se conforment aux dispositions du pr閟ent accord.?/p>
L'Argentine a ajout?qu'il fallait r間ler cette question d'une mani鑢e ou
d'une autre, sinon ?0 ann閑s de travail seraient perdues?
L'UE a indiqu?qu'elle n'閠ait pas en mesure d'intervenir, parce que les
organisations du secteur priv?disent qu'elles tiennent compte de la demande
des consommateurs. L'Eurep n'est pas le seul organisme 閠ablissant ses
normes. Si l'une de ces organisations all鑗ue que les normes sont des normes
europ閑nnes alors, d'apr鑣 l'UE, les Membres de l'OMC devraient soumettre la
question ?Bruxelles. Sinon, il faudrait aborder les probl鑝es avec les
organisations non gouvernementales concern閑s.
Le Mexique a tenu ?rappeler qu'il s'agissait d'une question 搒yst閙ique?
complexe et que les Membres ne devraient pas tirer des conclusions h鈚ives.
Pommes de Nouvelle-Z閘ande. La
Nouvelle-Z閘ande s'est plainte d'une interdiction impos閑 par l'Australie
depuis 84 ans ?l'encontre des pommes n閛-z閘andaises en raison d'un 搑isque
per鐄 de feu bact閞ien? maladie caus閑 par la bact閞ie Erwinia amylovora.
Elle a fait valoir que, bien que cette maladie soit grave, les preuves
scientifiques, confirm閑s par une d閏ision rendue r閏emment dans un
diff閞end soumis ?l'OMC (voir ci-apr鑣), montraient qu'elle ne pouvait pas
阾re propag閑 par des pommes m鹯es. En particulier, Wellington 閠ait
pr閛ccup?par le temps que prenait l'Australie pour 関aluer le risque depuis
que la Nouvelle-Z閘ande avait soulev?la question pour la premi鑢e fois au
plan bilat閞al, 19 ans auparavant.
La Nouvelle-Z閘ande a indiqu? 揂pr鑣 six ann閑s de promesses, de d閘ais
prorog閟, de projets et d'action apparente, nous ne savons toujours pas
davantage quand une analyse d閒initive des risques sera enfin publi閑.?br>
C'閠ait la premi鑢e fois que la Nouvelle-Z閘ande soulevait une question SPS
au sujet d'une mesure australienne. Elle esp閞ait que l'on pourrait trouver
une solution satisfaisant les deux parties. 揟outefois, si ce n'est pas
possible, nous regrettons de dire qu'aucune autre option ne peut 阾re exclue
pour r間ler cette question en suspens depuis si longtemps.?br>
L'UE, les 蓆ats-Unis et le Chili ont dit qu'ils avaient des probl鑝es
similaires avec l'Australie.
L'Australie a dit qu'elle comprenait la pr閛ccupation de la
Nouvelle-Z閘ande. Le retard 閠ait d?en partie ?la r閛rganisation de
Biosafety Australia, l'organisme qui s'occupe des questions SPS. Canberra
pr閟enterait une 関aluation scientifique 揹鑣 que possible?
D閏ision
rendue dans un diff閞end r閏ent. Au d閎ut de la r閡nion, les
蓆ats-Unis ont appel?l'attention sur la d閏ision rendue r閏emment par le
Groupe sp閏ial de l'OMC charg?d'examiner les restrictions impos閑s par le
Japon ?l'間ard des pommes des 蓆ats-Unis en raison du feu bact閞ien. Le
Groupe sp閏ial a 閠abli (document WT/DS245/RW
dat?du 23 juin 2005) que les restrictions r関is閑s impos閑s par le Japon
n'閠aient pas justifi閑s ?parce que le Japon les avait impos閑s apr鑣 avoir
perdu dans une premi鑢e proc閐ure engag閑 par les 蓆ats-Unis.
Kava. L'Ambassadeur des Fidji, M.
Ratu Tui Cavuilati, s'est plaint de l'interdiction par le Royaume-Uni de
l'utilisation du kava-kava, obtenu ?partir d'un arbuste aux racines
aromatiques, dans les produits m閐icinaux non homologu閟. Les Fidji ont
pr閟ent?une longue argumentation r閒utant l'all間ation du Royaume-Uni selon
laquelle le kava-kava 閠ait associ??des cas rares de toxicit?h閜atique ?
l'Ambassadeur a pr閏is?que trois cas seulement 閠aient apparus entre 1990
et 2000 alors que 450 millions de pilules avaient 閠?dispens閑s dans le
monde entier. Il a indiqu?que le kava pouvait remplacer les anxiolytiques
et les tranquillisants de synth鑣e, notamment les benzodiaz閜ines, pour
traiter l'anxi閠?non psychotique, sans les effets secondaires des
benzodiaz閜ines. Le kava-kava 閠ait 間alement consomm?comme boisson.
La Commission europ閑nne, intervenant au nom de ses 蓆ats membres, a dit que
le Royaume-Uni 閠ait en train de r閑xaminer la mesure.
Autres probl鑝es. Il s'agissait
notamment de plusieurs probl鑝es relatifs ?des restrictions li閑s ?l'ESB
(en gros, certaines restrictions visant certains produits n'閠aient pas
justifi閑s au regard des derni鑢es lignes directrices de l'OIE), ?la
non-reconnaissance (ou ?la reconnaissance tardive) de certaines r間ions ou
zones comme 閠ant exemptes de maladies telles que la fi鑦re aphteuse et la
fi鑦re porcine classique, ?l'absence de notification de mesures SPS et ?
l'octroi d'un d閘ai insuffisant pour la pr閟entation d'observations par les
autres Membres (par exemple plaintes des 蓆ats-Unis contre des mesures
prises par l'Inde et par la Tha飈ande).
Il a 閠?indiqu?que certains probl鑝es avaient 閠?r間l閟 ?l'issue de
consultations bilat閞ales, notamment les questions pos閑s par la Chine au
Japon et au Canada. Voir la fin de la pr閟ente note pour
une liste plus compl鑤e des questions.
R間ionalisation
(Adaptation aux conditions r間ionales, y compris les zones exemptes de parasites ou de maladies et les zones ?faible pr関alence de parasites ou de maladies)
Cette question est devenue un important sujet de pr閛ccupation pour certains
Membres, en particulier pour l'Union europ閑nne et certains pays d'Am閞ique
latine, qui tiennent ?ce que des parties de leurs territoires soient
reconnues exemptes de certaines maladies ou de certains parasites, m阭e si
la maladie existe dans d'autres parties.
Le Pr閟ident a indiqu?que les consultations avaient montr?que les Membres
avaient des avis divergents sur la mani鑢e de traiter ce probl鑝e, en
particulier sur le point de savoir s'il 閠ait possible de faire une
distinction entre les lignes directrices administratives et techniques.
Certains pays (comme le Chili, l'Argentine, le P閞ou, le Br閟il et l'UE)
veulent que le Comit?SPS 閠ablisse d鑣 que possible des lignes directrices
administratives claires et pr関isibles, m阭e si les organisations
internationales de normalisation (l'OIE pour la sant?des animaux et la CIPV
pour la pr閟ervation des v間閠aux) 閘aborent des lignes directrices
techniques.
D'autres Membres (comme la Nouvelle-Z閘ande, le Canada et les 蓆ats-Unis)
font valoir que le Comit?devrait attendre que les autres organisations
閠ablissent leurs lignes directrices et s'efforcent ensuite de combler les
lacunes.
Le d閎at porte aussi en partie sur la question de savoir si les lignes
directrices doivent sp閏ifier un d閘ai ?respecter pour reconna顃re qu'une
r間ion est exempte d'une maladie ou d'un parasite.
Aux termes de l'article 6 de l'Accord SPS, les gouvernements doivent
reconna顃re des r間ions d'autres pays ou ?cheval sur d'autres pays comme
閠ant une source s鹯e d'importations de produits alimentaires et de produits
d'origine animale et v間閠ale, au lieu de fonder leurs mesures sur les
seules fronti鑢es nationales. Les r間ions peuvent s'閠endre au-del?des
fronti鑢es d'un seul pays ou se situer ?l'int閞ieur de celles-ci.
Clarification des dispositions
Le Japon a demand?une clarification du nouveau code de l'OIE concernant l'ESB
et de son rapport avec les obligations d閏oulant de l'Accord SPS. La
question r閟ulte de la recommandation faite dans le code, selon laquelle des
produits comme le lait, le sperme, les cuirs et peaux et la viande d閟oss閑
des muscles du squelette peuvent 阾re commercialis閟 sans risque, m阭e s'ils
sont originaires de zones non exemptes d'ESB, sous r閟erve de remplir
certaines conditions (comme celle de ne pas 阾re contamin閟). Le code
utilise l'expression 搉e doivent imposer?(搮 les administrations
v閠閞inaires ne doivent imposer aucune condition li閑 ?l'enc閜halopathie
spongiforme bovine 厰), alors que d'habitude les codes de l'OIE utilisent
l'expression 搕iennent compte?(c'est-?dire: tiennent compte de certaines
conditions).
Le Japon a demand?que l'OIE confirme que cela n'emp阠herait pas les
gouvernements de prendre des mesures entra頽ant un niveau de protection plus
閘ev?que la norme internationale, comme cela est normalement permis en
vertu du Code zoosanitaire de l'OIE et de l'Accord SPS de l'OMC (article
3:3). L'OIE l'a confirm?
Prochaine r閡nion
26 et 27 octobre 2005, avec des r閡nions informelles les 24 et 25 octobre.
(Le Comit?est convenu ?titre provisoire que, l'ann閑 prochaine, ses
r閡nions auront lieu pendant les semaines du 27 au 31 mars, du 26 au 30 juin
et du 9 au 13 octobre 2006.)
P.S.
On trouvera ci-apr鑣 la liste de certains probl鑝es commerciaux soulev閟 pendant la r閡nion:
-
Restrictions ?l'importation impos閑s par l'Australie ?l'importation de pommes de Nouvelle-Z閘ande ? questions soulev閑s par la Nouvelle-Z閘ande
-
Prescriptions EUREP/GAP de l'UE pour les bananes ?questions soulev閑s par Saint-Vincent-et-les Grenadines
-
Proc閐ures d'importation appliqu閑s par les 蓆ats-Unis aux fruits et l間umes ?questions soulev閑s par l'UE
-
Restrictions ?l'importation impos閑s par le Japon visant les produits animaux et v間閠aux export閟 par l'UE ? proc閐ures administratives ?questions soulev閑s par l'UE
-
Restrictions impos閑s par le Mexique visant la volaille des 蓆ats-Unis ?questions soulev閑s par les 蓆ats-Unis
-
Restrictions en rapport avec l'ESB impos閑s par le Taipei chinois ?l'importation de produits non issus de ruminants ?questions soulev閑s par les 蓆ats-Unis
-
蓈aluation du risque g閛graphique d'ESB par l'UE ?classement de l'Inde ?questions soulev閑s par l'Inde
-
Prescriptions ?l'importation appliqu閑s par le Japon pour les mangues indiennes ?questions soulev閑s par l'Inde
-
Tha飈ande ?r鑗le 11 de la FDA ?questions soulev閑s par les 蓆ats-Unis
-
Non-notification par l'Inde des r鑗lements concernant les denr閑s alimentaires ?questions soulev閑s par les 蓆ats-Unis
-
R間ime d'inspection du Panama ?produits carn閟 ?questions soulev閑s par le Costa Rica
-
Restrictions impos閑s par l'Argentine ? l'importation de sperme et d'embryons de bovins en raison de l'ESB ? questions soulev閑s par l'UE
-
Restrictions impos閑s par le Japon visant la viande bovine des 蓆ats-Unis ?questions soulev閑s par les 蓆ats-Unis
-
Non-reconnaissance par le Br閟il de la r間ionalisation et du statut de zone exempte de maladie en ce qui concerne la fi鑦re porcine classique ?questions soulev閑s par l'UE
-
Restrictions impos閑s par l'Australie ? l'importation de viande porcine et de produits porcins des CE ? questions soulev閑s par l'UE
-
Proc閐ures de permis d'importation appliqu閑s par le Venezuela pour les pommes de terre, la viande et les oignons ?questions soulev閑s par le Canada
-
Restrictions impos閑s par l'Australie visant le raisin de table ?questions soulev閑s par le Chili
-
Prescriptions impos閑s par l'UE pour les mat閞iaux d'emballage ?base de bois ?questions soulev閑s par les 蓆ats-Unis
-
Restrictions phytosanitaires ? l'importation impos閑s par les 蓆ats-Unis (y compris l'importation de schlumbergera et autres v間閠aux dans un support de culture) ? questions soulev閑s par l'UEè
-
R鑗lements propos閟 par le Royaume-Uni pour le piper methysticum (kava-kava) ?questions soulev閑s par les Fidji
-
Lev閑 des restrictions ?l'importation de viande bovine et de produits bovins export閟 par l'UE ? renseignements fournis par l'UE (question r間l閑)
-
Interdiction impos閑 par Bahre飊, l'Oman et le Kowe飔 sur l'huile de grignon d'olive export閑 par l'UE ? renseignements fournis par l'UE (question r間l閑)
D'autres questions ont 閠?ajout閑s au titre des 揂utres questions?
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Pr閟ident: M. Gregg Young,
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