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Le Pr閟ident de la Conf閞ence, M. Andr閟
Velasco, Ministre chilien des finances, a soulign?l'effet
stabilisateur des r鑗les et engagements adopt閟 dans le cadre de l'OMC
en cette p閞iode de crise 閏onomique, indiquant qu'ils avaient permis
d'関iter l'apparition d'une spirale protectionniste semblable ?celle
qui avait eu lieu pendant la grande d閜ression. Selon lui, le r鬺e de
l'OMC 閠ait clairement confirm?par cette crise, malgr?les doutes
concernant le fonctionnement des institutions internationales.
Ont 間alement pris la parole ?la Conf閞ence le Pr閟ident du Conseil
g閚閞al, M. Mario Matus, Ambassadeur du Chili; le Secr閠aire g閚閞al
de la CNUCED, M. Supachai Panitchpakdi, au nom du Secr閠aire g閚閞al
des Nations Unies Ban Ki-Moon; le Directeur g閚閞al de l'OMPI, M.
Francis Gurry; et la Directrice ex閏utive du Centre du commerce
international, Mme Patricia Francis.
Le Pr閟ident a remerci?les trois Vice Pr閟idents pour leur aide: la
Conseill鑢e f閐閞ale Doris Leuthard, Ministre suisse de l'閏onomie; la
Ministre indon閟ienne du commerce, Mme Mari Elka Pangestu; et le
Ministre 間yptien du commerce et de l'industrie, M. Rachid Mohamed
Rachid.
Notant que Mme Leuthard devait 阾re 閘ue Pr閟idente de la
Conf閐閞ation suisse le lendemain, la Conf閞ence a 閘u pour la
remplacer le Ministre norv間ien des affaires 閠rang鑢es, M. Jonas Gahr
St鴕e. Notant aussi que M. Rachid devait rentrer dans son pays pour
des raisons officielles, la Conf閞ence a 閘u pour reprendre ses
fonctions le Ministre zambien du commerce et de l'industrie, M. Felix
Mutati.
Au titre du point 1 de l'ordre du jour, 揈xamen des activit閟 de
l'OMC? le Pr閟ident, conform閙ent ?la tradition de l'OMC, a invit?
les repr閟entants des pays h魌es des pr閏閐entes Conf閞ences
minist閞ielles ?prendre la parole (Singapour, Suisse, 蓆ats-Unis,
Qatar, Mexique et Hong Kong, Chine).
Les Ministres des Membres suivants ont 間alement fait une d閏laration
?la s閍nce pl閚i鑢e: Communaut閟 europ閑nnes, Su鑔e, Australie,
Br閟il, Canada, Tanzanie, Malaisie, Cuba, 蒰ypte, China,
Nouvelle-Z閘ande, Inde, Indon閟ie, Kenya, Burkina Faso et Panama.
Déclaration liminaire du Directeur général
Monsieur le Président Velasco,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur Supachai, Monsieur Gurry, Madame Francis,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
L'année 2009 restera gravée dans les mémoires comme une année de
grande insécurité au plan mondial. Des millions de personnes ont perdu
leur emploi. Davantage encore ont perdu leurs économies. Une grande
partie des gains de développement acquis ces dernières décennies ont
été réduits à néant.
Mais en même temps, nous avons observé un rassemblement des nations
sans précédent. Le monde s'est uni pour trouver une réponse à la crise
économique mondiale.
Le système commercial multilatéral a aussi été mis à l'épreuve comme
jamais auparavant. Il n'a pas flanché et a démontré sa valeur.
Même s'il y a eu contraction des échanges, les règles de l'OMC ont
permis d'éviter le protectionnisme que l'on pouvait craindre. Tant que
les Membres continueront à suivre des politiques nationales
responsables, le système de l'OMC devrait continuer d'offrir une
police d'assurance mondiale contre le protectionnisme.
Le système de l'OMC peut aussi être un élément important du dispositif
de reprise. La relance du commerce et le maintien des débouchés
commerciaux sont essentiels au progrès de tous nos Membres, en
particulier les plus pauvres. C'est pourquoi nous avons travaillé dur
avec toutes les parties prenantes dans le domaine du financement du
commerce pour remédier aux pénuries de liquidités qui mettent en péril
le commerce des pays en développement.
La crise a également mis en relief la valeur du système de règlement
des différends de l'OMC. La capacité à résoudre pacifiquement les
différends commerciaux, sans avoir recours à des mesures de rétorsion
incontrôlées, est un énorme atout dont ne disposaient pas ceux qui
nous ont précédés lors des crises économiques antérieures.
L'OMC, c'est vous, les 153 Membres. Vous avez accepté dans son
principe l'idée de promouvoir et de défendre l'ouverture du commerce
dans un cadre non discriminatoire et transparent. À Doha, vous êtes
également convenus de mettre le développement au cœur du système
commercial multilatéral.
Vous êtes unis dans la conviction que le commerce peut contribuer au
développement durable au sens le plus large. Qu'il peut être source de
croissance. Qu'il peut aider à créer des emplois décents. Que le
commerce peut être, pour les pays en développement, un puissant moyen
de lutte contre la pauvreté.
Mais le commerce en soi n'est pas une potion magique. Pour
fonctionner, il doit reposer sur un ensemble solide de politiques
intérieures qui permettent à ses avantages potentiels de se
concrétiser. Les engagements que nous négocions ici doivent compléter
et conforter ces politiques intérieures. Aujourd'hui plus que jamais
il est temps de renforcer le message selon lequel un commerce ouvert
n'est pas un jeu à somme nulle.
Et l'OMC est plus qu'une enceinte où l'on se met d'accord sur
l'ouverture des marchés et sur des règles. Elle a également pour rôle
de garantir le bon fonctionnement des règles et des accords en
vigueur; de régler les différends de manière pacifique; d'accroître la
cohérence avec d'autres priorités, à commencer par le changement
climatique; de défendre la cause d'une plus grande ouverture du
commerce, et d'accroître les capacités des pays en développement à
utiliser le commerce.
Tout cela fait partie de la police d'assurance à laquelle vous avez
collectivement souscrit à l'OMC. Et si la crise a prouvé la valeur de
cette police, elle a aussi montré qu'il fallait l'adapter à des
risques en constante évolution. Vous allez échanger vos positions sur
cette question au cours des prochains jours et nous donner des
orientations pour nos travaux.
La principale adaptation à laquelle nous devons procéder consiste à
mener rapidement à bien le Cycle de Doha. Il ne s'agit pas seulement
d'avantages économiques, il s'agit aussi de notre capacité et de notre
détermination collectives à préserver et à renforcer le bien public
mondial qu'est le système commercial multilatéral.
Il y a plus de huit années de travaux sur la table des négociations.
C'est déjà en soi une mine d'acquis, qui regroupe les concessions que
vous avez tous obtenues de haute lutte, les compromis que vous avez
mis au point, les intérêts que vous avez protégés. Naturellement,
l'équilibre final doit être trouvé et il y devra être négocié
durement. Le temps presse et il n'est pas crédible à ce stade de
considérer les questions isolément des travaux et résultats de ces
huit dernières années.
Le moment de vérité, c'est-à-dire le moment où vous aurez à décider si
la conclusion en 2010 peut être atteinte, approche à grande vitesse.
Les dirigeants politiques sont pratiquement unanimes à assurer qu'ils
veulent conclure en 2010, mais il ne suffit pas de le réaffirmer. Ce
qu'il faut maintenant, c'est agir, agir de manière concrète et
pratique pour éliminer les dernières divergences.
Le Cycle est au centre de nos préoccupations, comme il se doit, mais
il ne faut pas négliger les autres avenants à apporter à notre police
d'assurance collective OMC. Nous devons améliorer la manière dont nous
appliquons nos accords actuels. Nous devons aussi faire davantage pour
contribuer à améliorer la capacité commerciale des pays en
développement et des pays les moins avancés.
L'un des avenants que nous devons apporter à notre police d'assurance
collective OMC est l'extension de sa couverture. En d'autres termes,
il faut accorder davantage d'attention à l'élargissement de la famille
OMC par le biais des accessions et, par attention, je veux dire
l'attention des Membres et l'attention des candidats à l'accession. Il
n'y a peut-être pas de raccourci possible, mais nous devrions tous
œuvrer pour que ces processus progressent à un rythme soutenu et dans
un esprit positif.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
Un proverbe chinois dit “Zhong Zhi Cheng Cheng”: l'union fait la
force. J'espère sincèrement que nous suivrons ces paroles pleines de
sagesse et que nous sortirons de ces quelques jours de réunion plus
forts, plus unis, et fermement déterminés à conclure le Cycle en 2010.
Bonne chance et merci de votre attention.
Avertissement: L'interpr閠ation sert ?faciliter la communication et ne constitue ni un relev?ni une traduction des d閎ats. La langue originale est la seule version qui fait foi. Les interpr鑤es ne seront pas tenus responsables dans l'exercice de leurs fonctions.
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