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ENVIRONNEMENT: QUESTIONS

Prescriptions environnementales et acc鑣 aux march閟: pr関ention du “protectionnisme vert”

Les prescriptions environnementales peuvent entraver le commerce et m阭e servir de pr閠exte au protectionnisme. La r閜onse ne consiste pas ?les r閐uire, mais ?fixer des normes appropri閑s et ?permettre aux exportateurs de les respecter.

Le Comit?du commerce et de l'environnement accorde une attention particuli鑢e ?ce sujet et ?ses effets sur les pays en d関eloppement.

L'effet des mesures environnementales sur l'acc鑣 aux march閟, notamment en ce qui concerne les pays en d関eloppement, et en particulier les moins avanc閟 d'entre eux, est l'un des points (point 6) inscrits au programme de travail du Comit? lequel a 閠?閠abli par la D閏ision minist閞ielle de 1994 sur le commerce et l'environnement.

En 2001, le Comit?a 閠?charg?d'accorder une attention particuli鑢e ?ce sujet, aux termes de la D閏laration minist閞ielle de Doha (voir le paragraphe 32 i).)

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La clef   

L'effet des mesures environnementales sur l'acc鑣 aux march閟 est un aspect particuli鑢ement important des travaux du Comit?du commerce et de l'environnement, car il est la cl?qui permet d'associer de bonnes politiques commerciales et de bonnes politiques environnementales.

Les Membres de l'OMC consid鑢ent la protection de l'environnement et de la sant?comme un objectif l間itime.

Mais ils reconnaissent aussi que les mesures destin閑s ?atteindre cet objectif peuvent avoir un effet d閒avorable sur les exportations. Et ils admettent que le d関eloppement durable d閜end d'un meilleur acc鑣 aux march閟 pour les produits des pays en d関eloppement.

Selon le principe 11 de la D閏laration de Rio sur l'environnement et le d関eloppement (1992), les normes, objectifs et priorit閟 environnementaux doivent 阾re le reflet du milieu 閏ologique et de la situation en mati鑢e de d関eloppement dans lesquels ils sont appliqu閟.

Autrement dit, les normes environnementales appliqu閑s par certains pays peuvent ne pas convenir ?d'autres. Elles peuvent leur imposer, et notamment aux pays en d関eloppement, un co鹴 閏onomique et social injustifi?en entravant leurs exportations. Les petites et moyennes entreprises (PME) sont, ?cet 間ard, particuli鑢ement vuln閞ables.

La r閜onse consiste non pas ?affaiblir les normes environnementales mais ?donner aux exportateurs les moyens de les respecter. Les Accords de l'OMC ont une port閑 suffisante pour garantir que les mesures environnementales ne restreignent pas ind鹠ent les exportations. Il y a, par exemple, l'Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (Accord SPS), qui traite de la s閏urit?sanitaire des aliments, de la sant?des animaux et de la pr閟ervation des v間閠aux, et l'Accord sur les obstacles techniques au commerce (Accord OTC), qui traite des normes et de l'閠iquetage des produits.

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Instauration d'un 閝uilibre   

Il faut donc m閚ager un 閝uilibre entre la sauvegarde de l'acc鑣 aux march閟 et la protection de l'environnement. Les Membres de l'OMC conviennent qu'ils doivent examiner comment les mesures environnementales peuvent 阾re con鐄es de fa鏾n ?

  • 阾re compatibles avec les r鑗les de l'OMC;

  • prendre en compte les capacit閟 des pays en d関eloppement;

  • r閜ondre aux objectifs l間itimes du pays importateur.

Ils reconnaissent qu'il est essentiel de faire participer les pays en d関eloppement ?la conception et ?l'閘aboration des mesures environnementales, afin que celles-ci n'entravent pas inutilement le commerce.

Il importe aussi d'aider les pays en d関eloppement ?participer d鑣 les premiers stades ?l'閘aboration des normes internationales.

Plusieurs Membres ont fait valoir que les discussions sur l'am閘ioration de l'acc鑣 aux march閟 devraient accorder plus d'importance ?l'identification des possibilit閟 commerciales de mani鑢e ?favoriser une croissance durable.

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Au Comit?nbsp;  

La discussion au Comit?du commerce et de l'environnement a mis en relief une s閞ie de questions: transparence, notification, alerte rapide, consultation, 関aluation de l'impact, prise en compte des observations formul閑s durant l'閘aboration d'une mesure, assistance technique et renforcement des capacit閟 pour faciliter la mise en 渦vre des prescriptions environnementales, et coordination avec les pays exportateurs.

Certains Membres ont estim?que l'utilisation d'閠udes de cas et l'exploitation des r閟ultats de travaux effectu閟 dans d'autres instances de l'OMC ou d'autres organisations intergouvernementales pourraient faciliter la discussion.

En cons閝uence, le Secr閠ariat a publi?en d閏embre 2006 une note pr閟entant les conclusions de deux 閠udes: les 蓆udes de l'OCDE sur la politique commerciale (2005) et la Revue du commerce et de l'environnement (2006) de la CNUCED. Il y exposait l'関olution r閏ente des prescriptions environnementales, les difficult閟 d'acc鑣 aux march閟 auxquelles sont confront閟 les exportateurs des pays en d関eloppement, les r閜onses des pays en d関eloppement aux prescriptions environnementales, et les approches permettant de rem閐ier aux difficult閟 d'acc鑣 aux march閟 rencontr閑s par les pays en d関eloppement aux niveaux national et multilat閞al.

?la r閡nion du CCE de mai 2007, il y a eu un d閎at cibl?sur la question de l'agriculture biologique. Plusieurs pays en d関eloppement (Ouganda, Kenya, Inde, Chine et 蒰ypte) ont partag?leurs exp閞iences nationales et r間ionales dans ce secteur, qui t閙oignent de l'accroissement rapide de la demande de produits biologiques de la part des consommateurs, laquelle pourrait offrir de nouvelles possibilit閟 commerciales aux agriculteurs, en particulier aux petits exploitants des pays en d関eloppement. En plus d'阾re une source de revenus l'agriculture biologique pourrait avoir des effets positifs dans la sph鑢e sociale et sur la conservation des ressources naturelles. Tout en soulignant sa contribution possible ?la cr閍tion d'une situation o?l'environnement, le d関eloppement et le commerce seraient tous les trois gagnants, les intervenants se sont inqui閠閟 des difficult閟 rencontr閑s par les producteurs en raison de la prolif閞ation de r鑗lements publics et de normes volontaires priv閑s sur le march? de l'absence de normes internationales et du co鹴 閘ev?des multiples prescriptions en mati鑢e d'inspection, de certification et d'homologation. L'importance de permettre la certification collective des petits producteurs et de trouver une solution multilat閞ale au probl鑝e de l'harmonisation, de l'閝uivalence et de la reconnaissance mutuelle a 閠?soulign閑. ?cet 間ard, il a 閠?fait r閒閞ence aux travaux pertinents de l'蓂uipe sp閏iale du PNUE et de la CNUCED charg閑 du renforcement des potentiels en mati鑢e de commerce, d'environnement et de d関eloppement et du Groupe d'閠ude international CNUCED-FAO-IFOAM sur l'harmonisation et les 閝uivalences en agriculture biologique. 

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Dans deux autres comit閟   

En 2006, le Secr閠ariat a 閠abli un deuxi鑝e document, (distribu?aux Membres sous la cote JOB(06)263), qui portait sur les travaux effectu閟 au Comit?des obstacles techniques au commerce (OTC) et au Comit?des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS). Ce document donnait des renseignements sur les mesures environnementales notifi閑s ?l'OMC et sur les pr閛ccupations commerciales sp閏ifiques soulev閑s dans ces comit閟. Les deux comit閟 offrent un cadre unique pour rendre transparentes les r間lementations relatives ?l'environnement gr鈉e aux notifications et ?l'examen des probl鑝es soulev閟.

Environ 10 pour cent des r間lementations propos閑s au titre des Accords OTC et SPS qui sont notifi閑s ?l'OMC indiquent comme objectif la protection de l'environnement; elles portent sur des secteurs tr鑣 divers: v閔icules automobiles, mat閞iel 閘ectrique, gestion des for阾s, emballage, v間閠aux et produits d'origine v間閠ale, mat閞iel de p閜ini鑢e, ou produits du bois.

Diverses sortes de mesures sont notifi閑s: proc閐ures destin閑s ?d閠erminer si un produit respecte les normes requises, propri閠閟 d'emploi des produits, prescriptions en mati鑢e d'閠iquetage, prescriptions en mati鑢e de quarantaine et de d閟infection, prescriptions phytosanitaires, analyse des risques phytosanitaires pour le milieu local et, occasionnellement, interdictions ou restrictions.

Le nombre de r間lementations propos閑s au sujet de l'environnement n'a cess?de cro顃re au cours des dix derni鑢es ann閑s. Les objectifs environnementaux les plus cit閟 sont la lutte contre la pollution des sols et de l'eau, la conservation de l'閚ergie, la conservation des v間閠aux et des for阾s, l'information des consommateurs et la protection des v間閠aux ou du territoire contre les parasites ou les maladies.

Environ 20 pour cent des pr閛ccupations commerciales sp閏ifiques soulev閑s dans le cadre du Comit?des obstacles techniques au commerce concernent des mesures dont les objectifs sont notamment la protection de l'environnement. Depuis 1998, environ 32 pr閛ccupations commerciales sp閏ifiques li閑s ? l'environnement ont 閠?soumises au Comit?OTC: dix concernent le contr鬺e des substances dangereuses, des produits chimiques et des m閠aux lourds (par exemple, le R鑗lement des CE sur l'enregistrement, l'関aluation et l'autorisation des substances chimiques ?REACH); dix autres concernent les v閔icules et la lutte contre la pollution de l'air, cinq le rendement 閚erg閠ique des 閝uipements et des appareils 閘ectriques, cinq la gestion des ressources, les d閏hets, la r閡tilisation et le recyclage des v閔icules et des appareils 閘ectriques et 閘ectroniques; d'autres concernent les produits du bois et de la p阠he et les produits d閞iv閟 du phoque. Certaines de ces pr閛ccupations ont trait ?la mise en 渦vre des AEM (CITES, Protocole de Kyoto, Conventions de Stockholm et de Rotterdam). Les mesures adopt閑s vont de l'interdiction et de la restriction de l'utilisation aux prescriptions en mati鑢e d'閠iquetage et de certification, en passant par les prescriptions en mati鑢e d'information, d'enregistrement et d'essai et de conception et de performances des produits. Le CCE a 閠?inform?des pr閛ccupations soulev閑s au sujet de ces prescriptions environnementales, et de la fa鏾n dont les Membres recouraient au Comit? OTC pour examiner ces pr閛ccupations et chercher des solutions.

Parmi les pr閛ccupations commerciales sp閏ifiques soulev閑s au Comit?SPS figurent les mesures de lutte contre des parasites qui pr閟entent un risque pour le milieu naturel, comme le longicorne asiatique ou le n閙atode dor?


Discussions r閏entes au CCE

?la r閡nion du CCE de mai 2007, il y a eu un d閎at cibl?sur la question de l'agriculture biologique. Plusieurs pays en d関eloppement (Ouganda, Kenya, Inde, Chine et 蒰ypte) ont partag?leurs donn閑s d抏xp閞ience nationales et r間ionales dans ce secteur, qui t閙oignent de l'accroissement rapide de la demande de produits biologiques de la part des consommateurs, laquelle pourrait offrir de nouvelles possibilit閟 commerciales aux agriculteurs, en particulier aux petits exploitants des pays en d関eloppement. En plus d'阾re une source de revenus, l'agriculture biologique pourrait avoir des effets positifs dans la sph鑢e sociale et sur la conservation des ressources naturelles. Tout en soulignant sa contribution possible ?la cr閍tion d'une situation o?l'environnement, le d関eloppement et le commerce seraient tous les trois gagnants, les intervenants se sont inqui閠閟 des difficult閟 rencontr閑s par les producteurs en raison de la prolif閞ation de r鑗lements publics et de normes volontaires priv閑s sur le march? de l'absence de normes internationales et du co鹴 閘ev? des multiples prescriptions en mati鑢e d'inspection, de certification et d'homologation. L'importance de permettre la certification collective des petits producteurs et de trouver une solution multilat閞ale au probl鑝e de l'harmonisation, de l'閝uivalence et de la reconnaissance mutuelle a 閠?soulign閑. ?cet 間ard, il a 閠?fait r閒閞ence aux travaux pertinents de l'蓂uipe sp閏iale du PNUE et de la CNUCED charg閑 du renforcement des potentiels en mati鑢e de commerce, d'environnement et de d関eloppement et du Groupe d'閠ude international CNUCED-FAO-IFOAM sur l'harmonisation et les 閝uivalences en agriculture biologique.

?la r閡nion de novembre 2008, le CCE a entendu des pr閟entations d'organisations ayant le statut d'observateur concernant leurs activit閟 r閏entes li閑s aux prescriptions environnementales et ?l'acc鑣 aux march閟, en ce qui concerne les produits de l'agriculture biologique, les normes priv閑s et la certification des biocarburants.

S'agissant des produits de l'agriculture biologique, les repr閟entants du CCI, de la CNUCED et du PNUE ont pr閟ent?des expos閟 portant sur les points suivants: la production et le commerce actuels de produits biologiques; les principales difficult閟 que pr閟ente l'exportation de produits biologiques pour les pays en d関eloppement; et des solutions et outils possibles en ce qui concerne l'閝uivalence et l'harmonisation des normes, les prescriptions applicables aux organismes de certification biologique et les meilleures pratiques que peuvent adopter les gouvernements des pays en d関eloppement pour promouvoir le secteur biologique.

S'agissant des normes priv閑s, le repr閟entant de la CNUCED a inform?le CCE des r閏entes 閠udes men閑s par la CNUCED sur les difficult閟 et les possibilit閟 d閏oulant des normes priv閑s relatives ?la s閏urit? sanitaire des produits alimentaires et ?l'environnement en ce qui concerne les exportations de fruits et l間umes frais. Il a 閠?not?que si le risque que les normes priv閑s marginalisent les petits agriculteurs 閠ait r閑l, les pouvoirs publics pourraient att閚uer le probl鑝e en prenant les devants.

S'agissant de la certification des biocarburants, le repr閟entant de la CNUCED a pr閟ent?une publication r閏ente intitul閑 揗aking Certification Work for Sustainable Development: The Case of Biofuels?(La certification au service du d関eloppement durable: le cas des biocarburants). Il y 閠ait indiqu?que la certification des biocarburants pouvait 阾re un puissant instrument 閏onomique et un crit鑢e utilis?par les gouvernements pour obtenir des all間ements fiscaux ou atteindre des objectifs relatifs aux biocarburants. Toutefois, les producteurs des pays en d関eloppement pourraient 阾re confront閟 ?la fois ?des difficult閟 d'ordre g閚閞al li閑s ?la certification (par exemple co鹴, essais multiples et reconnaissance) et ?des d閒is propres aux biocarburants (par exemple s閏urit?alimentaire, rar閒action de l'eau, causes sociales et difficult閟 ?quantifier certains crit鑢es de durabilit?.

?la suite de cette pr閟entation, l'Australie et la Chine ont fait part de leurs exp閞iences respectives en mati鑢e de politiques et de production des biocarburants. Les 蓆ats-Unis ont dit qu'il 閠ait important de garder ?l'esprit que les politiques nationales actuellement en place dans ce domaine n'閠aient qu'embryonnaires, et ils ont recommand?de ne pas tirer de conclusions h鈚ives dans le cadre du d閎at sur les aspects juridiques. Les CE ont reconnu la n閏essit?de promouvoir une production durable des biocarburants et le risque d'opacit?et de segmentation du march?d閏oulant de la prolif閞ation des syst鑝es de certification. L'importance d'un 閝uilibre entre l'exhaustivit?des crit鑢es de certification des biocarburants et la faisabilit?de leur mise en 渦vre a 閠?soulign閑.