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Bangladesh: mai 2000
COMMUNIQUE DE PRESSEPRESSE/TPRB/132
26 avril 2000
Le
bangladesh doit poursuivre la lib閞alisation du commerce
et mettre en uvre d'importantes
r閒ormes structurelles
Un nouveau rapport du Secr閠ariat de l'OMC sur les politiques commerciales du Bangladesh indique que celui-ci a fait des progr鑣 consid閞ables en ce qui concerne l'abaissement des droits de douane et l'閘imination de certaines restrictions quantitatives ? l'importation. Tout en maintenant son r間ime d'investissement lib閞al, le Bangladesh devrait mettre en uvre de nouvelles r閒ormes structurelles afin de tirer pleinement parti de la lib閞alisation de son commerce. Les difficult閟 d'acc鑣 aux march閟 d'exportation sont sans nul doute un frein pour le d関eloppement 閏onomique du Bangladesh, mais les obstacles principaux ont une origine interne.
Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et un rapport du gouvernement du Bangladesh serviront de base ?l'examen des politiques commerciales du pays qui sera effectu? les 2 et 4 mai 2000 par l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC.
Le
rapport note 間alement que, compte tenu des graves
difficult閟 politiques et des troubles civils dans le
pays, le gouvernement bangladais semble avoir perdu son
閘an en mati鑢e de r閒ormes structurelles. De plus,
des inondations d関astatrices, associ閑s aux carences
de l'infrastructure telles que les pannes de courant,
l'inad閝uation des installations portuaires et
l'insuffisance de l'approvisionnement en 閚ergie ont
entra頽?un net recul de la croissance des exportations
qui est pass閑 de 17,1 pour cent pour 1997/98 ?
2,9 pour cent pour 1998/99.
Le rapport indique que les textiles, et en particulier
les v阾ements, 閠aient les principales exportations du
Bangladesh, leur part globale 閠ant pass閑 de 70,4 pour
cent en 1992 ?83,5 pour cent en 1998. Ces exportations
ont 閠?l'un des principaux moteurs de la croissance
閏onomique du Bangladesh dans les ann閑s 90. Elles sont
essentiellement destin閑s aux march閟 des 蓆ats-Unis
et de l'Union europ閑nne, sur lesquels le Bangladesh
b閚閒icie d'un acc鑣 privil間i? Le rapport souligne
qu'une d閜endance aussi forte d'un nombre limit?de
produits rend l'閏onomie du pays vuln閞able face ?la
concurrence accrue des secteurs des v阾ements ?forte
intensit?de main-d'uvre d'autres pays asiatiques,
qui se rel鑦ent de la crise 閏onomique r閏ente avec
des monnaies fortement d閜r閏i閑s. En outre,
l'閘imination de l'acc鑣 pr閒閞entiel et la pleine
int間ration de tous les produits textiles et v阾ements
dans le GATT de 1994, pr関ue pour le 1er janvier 2005,
obligera les exportateurs bangladais de v阾ements de
confection ?accro顃re leur efficacit?et ?
am閘iorer la qualit?de leurs produits.
Le rapport indique que, depuis 1992, le Bangladesh a
poursuivi ses efforts de simplification et de
rationalisation de son r間ime commercial. Le tarif
douanier est son principal instrument de politique
commerciale. Les droits NPF nominaux appliqu閟 ont
baiss?de plus de la moiti? tombant d'une moyenne de
58 pour cent en 1992/93 ?22 pour cent en 1992/2000. Le
tarif douanier est 間alement la principale source de
recettes de l'蓆at puisqu'il contribue pour pr鑣 d'un
tiers au montant total des imp魌s per鐄s. Le nombre des
restrictions quantitatives li閑s au commerce a
間alement diminu? Le rapport signale n閍nmoins que le
r間ime commercial manque encore de transparence en ce
qui concerne l'application de certaines mesures
commerciales et li閑s au commerce, notamment
l'administration des douanes, les concessions tarifaires,
d'autres impositions ?la fronti鑢e, les subventions et
autres formes d'assistance ainsi que le cadre
r間lementaire. Ce manque de transparence laisse une
place consid閞able au pouvoir discr閠ionnaire de
l'administration, voire ?la corruption, ce qui accro顃
fatalement les al閍s et le co鹴 des op閞ations
commerciales au Bangladesh.
Le rapport indique que, malgr?un abaissement
consid閞able, la protection tarifaire reste forte et les
taux appliqu閟 tr鑣 variables. Le tarif NPF appliqu?
se caract閞ise par sa progressivit? les droits
appliqu閟 aux mati鑢es premi鑢es 閠ant inf閞ieurs ?
ceux qui sont appliqu閟 aux produits finis ou
semi-transform閟. La structure tarifaire de 1999/2000,
compar閑 ?celle de 1992/93, se caract閞ise bien plus
nettement par la protection des fabricants nationaux, qui
peuvent importer des mati鑢es premi鑢es ?des taux de
droits relativement faibles et qui, d鑣 lors qu'ils ont
apport?de la valeur ajout閑, sont prot間閟 par les
droits relativement 閘ev閟 qui frappent les
importations de produits finis. Le rapport indique que le
secteur des v阾ements de confection, qui est le
principal secteur d'exportation du pays, a pu se
d関elopper parce qu'il a 閠?prot間?par le r間ime
douanier.
Sur le front des investissements, le rapport indique que
le Bangladesh a l'un des r間imes les plus lib閞aux de
l'Asie du Sud, qui n'impose gu鑢e de limitation ?la
participation 閠rang鑢e et offre d'immenses
possibilit閟, par exemple une main-d'uvre
abondante et relativement bon march? D'apr鑣 des
estimations de la Banque mondiale, l'investissement
閠ranger direct (IED) annuel au Bangladesh a quadrupl?
passant de 83 millions de dollars EU en 1994/95 ?386
millions de dollars EU en 1997/98, l'essentiel des flux
d'IED 閠ant destin閟 au secteur du gaz, compte tenu de
ses r閟erves consid閞ables. Toutefois, dans d'autres
secteurs, les investisseurs 閠rangers ont 閠?
d閏ourag閟 par les carences de l'infrastructure de
base, la lenteur de la privatisation, l'inefficacit?du
syst鑝e financier et le climat d'incertitude politique
dans son ensemble. Ainsi, le rapport indique que le co鹴
des op閞ations commerciales au Bangladesh est
f鈉heusement 閘ev?et entrave la comp閠itivit?des
entreprises dans le pays, qu'elles soient nationales ou
閠rang鑢es. De plus, le gouvernement ayant d閏id?
d'ouvrir ses services d'infrastructure et autres ?
l'investissement priv?national et 閠ranger, le
Bangladesh pourrait renforcer la confiance des
investisseurs par une consolidation de son acc鑣 aux
march閟 dans le cadre de l'AGCS.
Note ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig? de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le Bangladesh seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 2 et 4 mai 2000. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Bangladesh, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um? des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bangladesh (1992), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992 et 1996), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996 et 1998), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995 et 1997), Cor閑, R閜. de (1992 et 1996), Costa Rica (1995), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995 et 1998), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991 et 1996), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994), Philippines (1993), Pologne (1993), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991 et 1996), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
Rapport du
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
BANGLADESH
Rapport du Secr閠ariat - Observations r閏apitulatives
Environnement
閏onomique
Au d閎ut des ann閑s 90, le Bangladesh a
consid閞ablement progress?dans le sens d'une
stabilisation et d'une lib閞alisation de son 閏onomie.
Gr鈉e ?ces efforts, l'inflation a 閠?beaucoup plus
faible qu'auparavant et, de 1992 ?1998, la croissance
annuelle moyenne du PIB r閑l, en grande partie induite
par des exportations reposant sur les v阾ements de
confection, a d閜ass?5 pour cent. L'un des aspects les
plus frappants du commerce du Bangladesh est que les
textiles et en particulier les v阾ements occupent une
place pr閐ominante dans les exportations: leur part
globale est pass閑 de 70,4 pour cent en 1992 ?83,5
pour cent en 1998; en revanche, le jute, qui 閠ait
autrefois le principal produit d'exportation du
Bangladesh et repr閟entait pr鑣 de la moiti?de ses
exportations totales jusque vers le milieu des ann閑s
80, n'en a plus repr閟ent?que 6 pour cent en 1998.
Cette modification spectaculaire de la composition des
exportations est le r閟ultat d'une int間ration accrue
du pays dans le syst鑝e commercial multilat閞al.
L'agriculture repr閟ente encore 30 pour cent du PIB et
emploie 63 pour cent de la main-d'uvre totale. Le
secteur manufacturier, domin?par les v阾ements de
confection, et les services, qui repr閟entent 9 pour
cent et 61 pour cent du PIB respectivement, ont 閠?les
moteurs de la croissance 閏onomique.
La lib閞alisation du r間ime de change pour les
transactions internationales courantes a 閠? en mars
1994, un fait nouveau important. Toutefois, le
renforcement du taux de change effectif r閑l risque
d'amoindrir la comp閠itivit?des exportations du
Bangladesh, notamment vis-?vis des fabricants de
v阾ements de l'Asie du Sud-Est, et constitue de ce fait
une menace pour l'avenir de la croissance induite par les
exportations.
Alors que les d閜enses publiques annuelles ont
avoisin? en moyenne, 14 pour cent du PIB durant la
p閞iode ?l'examen, les recettes fiscales n'ont 閠?
en moyenne que de 7,5 pour cent, ce qui est tr鑣 peu
compte tenu de ce qu'on observe tant au plan
international que dans les pays voisins. (Le ratio des
taxes au PIB est encore plus bas si l'on inclut
l'閏onomie souterraine, dont on pense qu'elle
repr閟ente pr鑣 de la moiti?du PIB.) Les autres
sources de recettes publiques s'閘evant ?
approximativement 2 pour cent du PIB, il en r閟ulte un
d閒icit persistant du budget du gouvernement central qui
se situe autour de 5 pour cent. La faible base
d'imposition prive le gouvernement de la possibilit?
d'engager les d閜enses sociales indispensables en
mati鑢e de sant?et d'閐ucation, etc. qui
permettraient de lutter contre la pauvret?et de mettre
en place une infrastructure de base fiable. La situation
budg閠aire globale du secteur public dans son ensemble
(c'est-?dire consolid閑 pour prendre en compte les
entreprises publiques autres que financi鑢es) est encore
pire vu les m閐iocres r閟ultats de ces entreprises.
Leurs op閞ations s'appuient en grande partie sur des
emprunts garantis par l'蓆at aupr鑣 de banques
contr鬺閑s par l'蓆at, sur le soutien de donateurs
publics ext閞ieurs et sur une accumulation d'arri閞閟
internes et externes.
Au chapitre de la politique structurelle, le gouvernement
a poursuivi, entre autres, la lib閞alisation des
閏hanges, la r閒orme du secteur financier et les
privatisations, tout en conservant, sur le plan
l間islatif, l'un des r間imes d'investissement 閠ranger
direct (IED) les plus lib閞aux de l'Asie du Sud. Mais
dans un contexte de graves difficult閟 politiques et
d'agitation sociale, concr閠is閑s par de fr閝uentes
gr鑦es d'ampleur nationale ("hartals") qui ont
co鹴?au pays 30 journ閑s de travail au moins rien
qu'en 1999, l'閘an de la r閒orme structurelle semble
阾re retomb? De plus, entre 1997/98 et 1998/99, la
croissance du PIB r閑l est tomb閑 de 5,3 pour cent ?
4,2 pour cent. Ce fl閏hissement s'explique en partie par
une forte contraction de la croissance des exportations
(de 17,1 pour cent ?2,9 pour cent), initialement due
aux inondations d関astatrices qui ont recouvert un tiers
du pays, mais accentu閑 par des p閚uries de courant
r閜閠閑s, par l'insuffisance des installations
portuaires et autres goulets d'閠ranglement
infrastructurels, ainsi que par les effets perturbateurs
des gr鑦es nationales. Dans le m阭e temps, l'inflation
s'est acc閘閞閑 sous l'effet d'une flamb閑 des prix
des produits alimentaires, l?encore caus閑 par les
inondations. Comme la situation de l'offre alimentaire
s'est am閘ior閑 et que l'inflation hors produits
alimentaires s'est ralentie, l'inflation a commenc??
baisser.
Malheureusement, la croissance annuelle du PIB r閑l, qui
a 閠?en moyenne de 5 pour cent environ pendant la
p閞iode ?l'examen, n'a pas 閠?suffisante pour faire
r閑llement reculer la pauvret?qui s関it au
Bangladesh. En 1998/99, le PIB par habitant n'a 閠?que
de 345 dollars EU, l'un des plus bas du monde. Plus du
tiers de la population du Bangladesh, qui compte 127
millions d'habitants, vit encore au-dessous du seuil de
pauvret?et plus de la moiti?est class閑 comme
pauvre. Compte tenu de la forte incidence de la pauvret?
dans le pays, de sa densit?de population et de sa
vuln閞abilit?aux catastrophes naturelles, notamment
aux crues et aux cyclones saisonniers, le gouvernement a
fait de la s閏urit?alimentaire un de ses objectifs
primordiaux. Le Bangladesh est un b閚閒iciaire
important de l'aide 閠rang鑢e, dont une forte
proportion est fournie sous forme de produits
alimentaires.
Cadre de la politique commerciale
Le Minist鑢e du commerce est charg?de coordonner les
questions de politique commerciale par l'interm閐iaire
de ses services d'une part, et d'autre part en
consultation avec les autres minist鑢es et organes
gouvernementaux; des comit閟 nationaux sont form閟 pour
traiter de questions sp閏ifiques concernant le commerce
et le d関eloppement industriel. Des repr閟entants du
secteur priv? parmi lesquels des groupes commerciaux et
des institutions universitaires, sont consult閟 au cours
du processus d'閘aboration des politiques par le biais
de leur participation aux comit閟 nationaux. Une
importante nouveaut?institutionnelle a 閠?le
renforcement de la Commission tarifaire, plac閑 sous la
supervision du Minist鑢e du commerce; la Commission est
maintenant habilit閑 ?conduire des enqu阾es sur les
mesures antidumping et les mesures compensatoires.
Le Bangladesh accorde le traitement de la nation la plus
favoris閑 (NPF) ?tous ses partenaires commerciaux et a
pris des mesures pour modifier sa l間islation compte
tenu des obligations souscrites dans le cadre des
n間ociations du Cycle d'Uruguay, y compris dans les
domaines de l'関aluation en douane, des mesures
antidumping et des mesures compensatoires, et de la
protection des droits de propri閠?intellectuelle. Il a
trouv?toutefois difficile de satisfaire aux
prescriptions de l'OMC en mati鑢e de notifications. Il
est, parmi les Membres les moins avanc閟 de l'OMC, un
des interlocuteurs importants pour ce qui est des besoins
et des pr閛ccupations sp閏ifiques de ces pays ainsi que
des difficult閟 qui sont les leurs.
Mesures de politique commerciale
Depuis 1992, le Bangladesh a poursuivi la lib閞alisation
de son r間ime commercial, notamment en abaissant
consid閞ablement les droits de douane et en 閘iminant
certaines restrictions quantitatives ?l'importation. Il
a aussi beaucoup accru la transparence de son r間ime
commercial. N閍nmoins, ce r間ime se caract閞ise encore
par un certain manque de transparence (et m阭e une
ambigu飔? en ce qui concerne l'application de
certaines mesures commerciales et li閑s au commerce
(notamment l'administration des douanes, les concessions
tarifaires, la taxation anticip閑 des importations et
des exportations, les surtaxes ?l'importation, les
subventions et autres formes d'assistance, la politique
de la concurrence et le cadre r間lementaire). Ce
syst鑝e laisse une place consid閞able au pouvoir
discr閠ionnaire de l'administration, voire ?la
corruption, ce qui accro顃 fatalement les al閍s et le
co鹴 des op閞ations commerciales au Bangladesh.
Parall鑜ement, le manque de transparence fausse les
signaux du march?qui sont n閏essaires pour assurer une
r閜artition efficace des ressources, de sorte que le
pays ne peut b閚閒icier pleinement des avantages de la
lib閞alisation des 閏hanges et de ce qui semblerait
阾re l'un des r間imes d'IED les plus lib閞aux de
l'Asie du Sud.
Le tarif douanier est le principal instrument de la
politique commerciale. Il est aussi la principale source
de recettes de l'蓆at car il repr閟ente pr鑣 du tiers
des imp魌s totaux. Durant la p閞iode ?l'examen, le
Bangladesh a fait beaucoup d'efforts pour simplifier et
rationaliser la structure des droits de douane en
r閐uisant le nombre des fourchettes tarifaires de 15 en
1992/93 ?cinq en 1999/2000, et en abaissant le taux de
droit maximal de 300 pour cent ?37,5 pour cent sur la
m阭e p閞iode. Les droits NPF nominaux appliqu閟 ont
baiss?de plus de la moiti? tombant d'une moyenne de
58 pour cent en 1992/93 ?22 pour cent en 1999/2000,
mais la protection tarifaire reste 閘ev閑 et les taux
appliqu閟 sont extr阭ement variables. Les droits de
douane constituent donc une entrave potentiellement
importante ?la concurrence et, de ce fait, un obstacle
?la bonne r閜artition des ressources nationales.
Simultan閙ent, l'extr阭e dispersion des taux tarifaires
nominaux est une source consid閞able d'erreurs de
classification des importations par les fonctionnaires
des douanes. En outre, l'absence de consolidations et les
閏arts importants entre les taux appliqu閟 et les taux
consolid閟 rendent le r間ime tarifaire assez
impr関isible. L'existence de concessions tarifaires,
dont certaines sont fonction de l'utilisation finale,
exige parfois des importateurs qu'ils consultent
plusieurs documents pour s'assurer du taux applicable, ce
qui ajoute ?l'incertitude et ?l'opacit?du calcul
des droits. Une autre forme de protection et
d'impr関isibilit?est apparue car l'関aluation en
douane n'est pas toujours fond閑 sur les prix
transactionnels; r閏emment, les autorit閟 ont pris des
dispositions pour harmoniser l'関aluation en douane avec
les r鑗les de l'OMC.
La r閒orme tarifaire a entra頽?un abaissement
consid閞able du niveau g閚閞al de la protection
effective; elle a aussi r閐uit la dispersion des taux
effectifs de protection (TEP). N閍nmoins, les TEP
varient encore beaucoup d'un secteur ?l'autre; le
secteur des textiles et des v阾ements ax?sur les
exportations, et celui des produits alimentaires
transform閟 et du tabac b閚閒icient de niveaux
閘ev閟 de protection effective. Le secteur des
v阾ements de confection a cependant connu une activit?
florissante car il a 閠?isol?du r間ime tarifaire;
il a aussi grandement b閚閒ici?des mesures de
promotion des exportations et d'un acc鑣 pr閒閞entiel
aux march閟 des 蓆ats-Unis et de l'Union europ閑nne.
La participation de l'蓆at ?l'activit?commerciale a
閠?fortement r閐uite et tous les accords de
compensation et arrangements commerciaux sp閏iaux ont
閠?abolis depuis le dernier examen. Toutefois, les
droits de douane sont assortis de multiples autres
impositions ?la fronti鑢e, et, dans certains cas, de
l'application discriminatoire de taxes internes, qui
閝uivalent toutes ?des droits de douane et peuvent
relever d'un tiers la protection nominale. Le nombre
global des produits dont d'importation est interdite ou
soumise ?restriction, pour des raisons commerciales ou
autres, a 閠?fortement r閐uit, mais il repr閟ente,
en 1999/2000, 11,7 pour cent des lignes tarifaires ?
huit chiffres du Syst鑝e harmonis? Des interdictions
ou restrictions li閑s au commerce restent appliqu閑s
aux produits agricoles et aux produits textiles.
Pour att閚uer l'incidence n間ative des droits de douane
閘ev閟, des diverses autres impositions et des
restrictions ?l'importation sur la comp閠itivit?des
exportateurs, ces derniers b閚閒icient de tout un
assortiment de mesures, dont des droits de douane
pr閒閞entiels, un syst鑝e de ristourne de droits, des
entrep魌s sous douane et des zones franches pour
l'industrie d'exportation. Tout cela contribue ?la
complexit?du r間ime commercial. De plus, des
subventions directes sont accord閑s aux exportateurs de
textiles et de v阾ements et ont 閠?r閏emment
閠endues aux exportateurs de quelques autres produits.
Un all鑗ement fiscal de 50 pour cent est en outre
appliqu?aux revenus engendr閟 par les exportations.
Depuis le dernier examen, le Bangladesh a davantage
ouvert ?l'investissement priv?nombre de secteurs o?
l'蓆at est majoritairement pr閟ent; ces secteurs
concernent des infrastructures essentielles, comme les
t閘閏ommunications, l'閚ergie et les transports.
L'investissement 閠ranger b閚閒icie d'un r間ime
lib閞al, ne comportant pas de limitations des prises de
participation 閠rang鑢es au capital ou du rapatriement
des b閚閒ices, mais l'absence d'investissement dans ces
secteurs comme dans d'autres a visiblement entrav?le
d関eloppement 閏onomique du pays.
Soucieux d'encourager l'investissement, le gouvernement
offre toute une gamme d'incitations fiscales illimit閑s,
notamment des tr鑦es fiscales et un amortissement
acc閘閞? L'efficacit?avec laquelle ce genre
d'incitations peut attirer l'investissement est
n閍nmoins douteuse, surtout en l'absence de transparence
budg閠aire qui supposerait une comptabilisation
d閠aill閑 du manque ?gagner fiscal et une 関aluation
syst閙atique de l'effet de ces incitations par
comparaison avec les imp魌s non per鐄s. L'existence
d'incitations complique l'administration des imp魌s et
fait obstacle au civisme fiscal, tout en augmentant les
possibilit閟 d'関asion et de fraude fiscales, deux
ph閚om鑞es qui se refl鑤ent dans le faible niveau
g閚閞al de recouvrement des imp魌s par rapport au PIB.
Services infrastructurels
L'inefficacit?avec laquelle certains services
essentiels sont assur閟 a sensiblement entrav?le bon
fonctionnement de l'閏onomie du Bangladesh. Un syst鑝e
financier faible freine la croissance 閏onomique, par
exemple en restreignant l'acc鑣 au financement des
exportations et de l'investissement. L'insuffisance et le
manque de fiabilit?des liaisons t閘閜honiques et des
approvisionnements 閚erg閠iques peuvent perturber la
production de biens et de services, tandis que le mauvais
fonctionnement des transports et des services portuaires
g阯e le commerce international et la distribution des
marchandises ?l'int閞ieur du pays. Le manque
d'infrastructures de base fiables d閏ourage
l'investissement 閠ranger. Nombre de ces services
infrastructurels de base ont 閠?longtemps assur閟 par
des entreprises publiques, dont la plupart sont
inefficaces et souvent d閒icitaires, emploient des
閝uipements p閞im閟 et ne sont pas en mesure de
r閜ondre aux besoins essentiels de l'閏onomie. Le co鹴
des activit閟 commerciales au Bangladesh en est
inutilement 閘ev? ce qui compromet la comp閠itivit?
des soci閠閟 op閞ant dans ce pays.
Les secteurs du gaz naturel et de l'閚ergie ont attir?
ces derni鑢es ann閑s d'importants flux d'IED et offrent
un important potentiel ?l'閏onomie du Bangladesh.
Gr鈉e ?ses r閟erves consid閞ables, le secteur du gaz
pourrait stimuler la production industrielle et agricole
par une augmentation de la production d'閘ectricit?et
d'engrais. Le gaz pourrait un jour s'exporter sous
diverses formes. La faible capacit?de production
d'閘ectricit?du pays, qui freinait sa capacit?
productive, a 閠?renforc閑 gr鈉e ?l'IED dont a
b閚閒ici?ce secteur.
Le gouvernement, bien qu'il ait d閏id?d'ouvrir ses
services d'infrastructure (et autres) ?l'investissement
priv?national et 閠ranger, n'a jusqu'ici pas 閠?en
mesure de tirer parti du cadre de l'AGCS, qui donnerait
aux investisseurs la possibilit?de faire confiance aux
engagements du Bangladesh en mati鑢e de lib閞alisation
des services o?l'蓆at est majoritairement pr閟ent. Il
a bien pris divers engagements concernant les services
relatifs au tourisme et aux voyages, ainsi que les
t閘閏ommunications, mais il s'agit simplement d'une
garantie du statu quo.
Perspectives
Les difficult閟 d'acc鑣 aux march閟 d'exportation sont
sans aucun doute un frein pour le d関eloppement
閏onomique du Bangladesh, mais les obstacles principaux
ont une origine interne. Malgr?les immenses
possibilit閟 qui s'offrent au pays, du fait entre autres
de sa main-d'uvre abondante et relativement bon
march? de son march?potentiellement vaste et de son
r間ime d'IED qui est un des plus lib閞aux de l'Asie du
Sud, l'IED continue de se heurter ?un certain nombre de
probl鑝es. Citons les gr鑦es fr閝uentes,
l'insuffisance de l'infrastructure de base (notamment en
mati鑢e d'閚ergie, de t閘閏ommunications et de moyens
de transport) avec les goulets d'閠ranglement qui en
r閟ultent, la lenteur des privatisations, un syst鑝e
financier inefficace, un environnement institutionnel
caract閞is?par la bureaucratie et la corruption, le
climat politique incertain, et une aggravation de la
situation dans le domaine de l'ordre et de la l間alit?
Ces facteurs ont tendance ?alourdir le co鹴 des
activit閟 commerciales au Bangladesh, ce qui amoindrit
la comp閠itivit?des entreprises non seulement
閠rang鑢es mais aussi nationales. ?l'関idence, il
est urgent d'閠ablir le large consensus politique
n閏essaire pour r間ler ces probl鑝es au moyen de
r閒ormes structurelles. De telles r閒ormes pourraient
utilement inclure une nouvelle lib閞alisation du
commerce, mais le Bangladesh semble 閜rouver quelque
r閠icence ?les entreprendre car il estime que, chez
certains de ses principaux partenaires commerciaux, le
processus de lib閞alisation est plus lent.
Le Bangladesh a 閏happ?aux pires retomb閑s de la
crise asiatique, mais la d閜r閏iation des monnaies des
pays frapp閟 par la crise pourrait bien l'obliger ?
affronter une intensification de la concurrence de ces
pays et d'autres encore, notamment dans le secteur des
v阾ements de confection ?fort coefficient de
main-d'uvre. Les textiles et les v阾ements
occupant une place pr閐ominante dans ses exportations et
celles-ci 閠ant essentiellement destin閑s ?l'Union
europ閑nne et aux 蓆ats-Unis, il est n閏essaire que le
Bangladesh diversifie tant sa base d'exportation que ses
march閟 d'exportation. D'autre part, l'閘imination
progressive de l'acc鑣 pr閒閞entiel ?ces march閟 et
la pleine int間ration de tous les textiles et les
v阾ements dans le GATT de 1994, pr関ue pour le 1er
janvier 2005, obligera les exportateurs bangladais de
v阾ements de confection ?accro顃re la rentabilit?
?am閘iorer la qualit?des produits et ?faire en
sorte que leurs prix soient comp閠itifs.
Rapport du
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
BENGLADESH
Rapport du gouvernement - Parties I et III
I. Etendue de la lib閞alisation des 閏hanges
1.
Le Bangladesh, comme d'autres pays en d関eloppement, a
rejoint l'OMC ?l'apog閑 du Cycle d'Uruguay afin de
profiter des avantages d'un syst鑝e commercial ouvert et
lib閞al. Il s'agissait pour lui de renforcer sa base de
production et sa position concurrentielle mais aussi,
entre autres, de profiter de l'occasion pour n間ocier un
acc鑣 renforc?aux march閟 des grands pays
d関elopp閟 et des pays nouvellement industrialis閟. Au
Bangladesh, le processus de lib閞alisation des 閏hanges
a d閙arr?vers le milieu des ann閑s 80. Depuis, le
gouvernement a pris un certain nombre de mesures hardies,
parmi lesquelles celles de lib閞aliser le r間ime
commercial et celui de l'investissement 閠ranger, de
renforcer les secteurs financiers, le cadre l間islatif
et r間lementaire, de fermer et de privatiser des
entreprises d'蓆at d閒icitaires, d'ajuster ou d'abolir
certains prix administr閟, d'閘argir l'assiette de la
TVA et de prendre des dispositions pour am閘iorer la
gestion des affaires publiques.
2. Pour ce qui concerne la lib閞alisation des 閏hanges,
la diversification des exportations et la lib閞alisation
des importations ont re鐄, dans les premi鑢es ann閑s,
la plus haute priorit? Cela a consist??permettre
aux exportateurs de produits non traditionnels de
convertir une partie de leurs recettes d'exportation au
taux de change du second march? plus 閘ev? ?
abaisser le niveau des tarifs et leur dispersion, ?
simplifier et rationaliser la structure tarifaire et ?
d閞間lementer le processus d'importation. Il en est
r閟ult? d鑣 le milieu des ann閑s 80, une r閐uction
des restrictions quantitatives et divers abaissements des
droits de douane. Ces r閒ormes ont entra頽?une
croissance plus rapide des exportations non
traditionnelles et l'閙ergence d'une structure
d'exportation plus diversifi閑. La "liste
positive" h閞it閑 de la p閞iode
pr閘ib閞alisation a 閠?remplac閑 par une
"liste n間ative" plus restreinte, indiquant
les produits qui ne pouvaient 阾re import閟 sans
autorisation officielle.
3. Vers la fin des ann閑s 80, la lib閞alisation des
importations a fait un bond en avant, ce qui a stimul?
le secteur des exportations moyennant quelques
incitations suppl閙entaires. Le nombre des produits
inscrits sur la liste n間ative a 閠?progressivement
r閐uit. Pour ce qui concerne les produits d'importation
soumis ?des restrictions quantitatives, les deux tiers
environ des produits correspondant aux positions ?huit
chiffres du SH pour l'ensemble de l'閏onomie ont pu, en
1987, entrer librement dans le pays et seul un huiti鑝e
des produits environ est rest?interdit. Cela a
repr閟ent?un progr鑣 important si l'on consid鑢e le
r間ime commercial fortement prot間?qui 閠ait en
vigueur au d閎ut des ann閑s 80.
4. Au cours de la d閏ennie 90, le processus de
lib閞alisation s'est acc閘閞? Le remplacement de la
taxe ?taux multiple sur les ventes par une TVA ?15
pour cent a entra頽?un changement consid閞able. Les
budgets suivants ont aussi annonc?une r閐uction
progressive des obstacles tarifaires et non tarifaires.
En 1994, la part des produits de libre importation est
pass閑 ?94 pour cent de l'ensemble des positions ?
huit chiffres du SH, et 0,4 pour cent des produits
seulement sont rest閟 interdits ?l'importation. Durant
ce processus, la lib閞alisation des importations de
biens d'閝uipement et de biens interm閐iaires a
progress?beaucoup plus rapidement que celle des biens
de consommation. En 1987, 76 pour cent des biens
interm閐iaires et 73 pour cent des biens d'閝uipement
b閚閒iciaient d閖?d'une importation sans
restriction. Ces parts sont pass閑s ?97 pour cent et
93 pour cent respectivement en 1994. Le d閙ant鑜ement
des restrictions non tarifaires s'est 間alement
accompagn?d'un all間ement spectaculaire des taux de
protection nominale au fil des ans. Les tableaux 1 et 2
r閟ument l'abaissement des obstacles tarifaires et non
tarifaires cons閏utif ?ce processus de
lib閞alisation.
Tableau 1
Tendances des tarifs moyens et de la dispersion des tarifs, 1991-2000
(Pourcentage)D閟ignation | 1991 |
1992 |
1993 |
1994 |
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
Nombre de taux tarifaires | 17 |
17 |
14 |
11 |
5 |
6 |
6 |
6 |
6 |
4 |
Surtaxe pour le d関eloppement de l'infrastructure | -- |
-- |
-- |
-- |
-- |
-- |
-- |
2.5 |
2.5 |
2.5 |
Redevance moyenne des licences | -- |
1.2 |
1.4 |
1.5 |
1.5 |
1.2 |
1.3 |
1.3 |
1.0 |
-- |
Taux maximal des droits de douane | 350 |
350 |
300 |
300 |
60 |
50 |
45 |
42.5 |
40.5 |
37.5 |
Source: BBS; Administration nationale des imp魌s.
Haut de pageTableau 2
Tarif moyen pond閞?en fonction des importations au Bangladesh, 1991-1999
(Pourcentage)Cat間ories d'importation | 1991 |
1992 |
1993 |
1994 |
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
Intrants interm閐iaires | 24.1 |
24.1 |
23.6 |
22.9 |
26.3 |
22.43 |
21.40 |
20.95 |
21.45 |
Biens d'閝uipement | 18.7 |
18.7 |
18.4 |
16.1 |
12.5 |
9.61 |
10.81 |
8.38 |
8.57 |
Biens de consommation finis | 47.3 |
47.3 |
36.5 |
36.7 |
26.4 |
23.57 |
24.85 |
17.56 |
11.19 |
Importations totales | 24.1 |
24.1 |
23.6 |
24.1 |
20.8 |
17.01 |
17.90 |
16.06 |
14.68 |
Source: Administration nationale des imp魌s.
5.
On peut voir, d'apr鑣 les renseignements contenus dans
le tableau ci-dessus, que le taux tarifaire maximal
(droits de douane) a 閠?ramen?de 350 pour cent pour
l'exercice de 1991 ?40 pour cent pour l'exercice de
1999. Dans le budget de l'exercice 2000, le taux
tarifaire maximal a encore 閠?abaiss? ?37,5 pour
cent. Par comparaison avec les taux tarifaires
extr阭ement 閘ev閟 qui pr閐ominaient au d閎ut des
ann閑s 90, les r閐uctions tant du taux maximal que du
taux tarifaire moyen sont appr閏iables. Mais si le taux
moyen s'est fortement abaiss? c'est parce que beaucoup
d'importations non concurrentielles mati鑢es
premi鑢es et machines/閝uipements non disponibles
localement entrent ?des taux nuls ou tr鑣 bas.
Les importations concurrentielles sont soumises ?des
tarifs plus 閘ev閟 et le tarif maximal frappe pr鑣 de
25 pour cent des lignes tarifaires (principalement des
produits finis).
Tableau 3
Suppression 閏helonn閑 des restrictions quantitatives, 1990-2002
(Nombre de positions ?quatre chiffres du SH)Arr阾?br>
d閒inissant |
Total des produits soumis ?prohibition et restrictions |
Raisons |
commerc |
iales |
Raisons |
Prohibition | Restrictions | Mixtes | Mixed | ||
1990-91 | 239 |
93 |
47 |
39 |
60 |
1995-97 | 120 |
5 |
6 |
17 |
92 |
1997-2002 | 129 |
7 |
9 |
17 |
96 |
Source: Minist鑢e du commerce.
6.
Le pourcentage de produits soumis ?des restrictions
quantitatives d'ordre commercial a 閠?ramen?de 40
pour cent ?2 pour cent, au niveau des positions ?huit
chiffres du SH. La plupart de ces modifications ont eu
lieu depuis 1992. ?la suite de ces r閒ormes, le tarif
moyen non pond閞?est tomb?de 89 pour cent en 1990/91
?environ 20 pour cent en 1998/99; le tarif moyen
pond閞?en fonction des importations est quant ?lui
descendu de 30 pour cent ?environ 16 pour cent.
7. L'abaissement des tarifs et le retrait des
restrictions quantitatives ont, au fil des ans,
contribu??resserrer la marge existant entre le taux
de change officiel et le taux de change du march? Le
march?des changes a 閠?unifi?en 1992 et le
Bangladesh a accept? en 1994, les obligations
d閏oulant de l'article VIII du FMI et le taka est
maintenant pleinement convertible pour les transactions
courantes.
8. La lib閞alisation des 閏hanges semble avoir
progress??un rythme plus rapide au Bangladesh dans
beaucoup de pays voisins. Les exportateurs bangladais ont
bien r閡ssi ?p閚閠rer les march閟 hautement
concurrentiels de l'Union europ閑nne et des 蓆ats-Unis.
Au Bangladesh, certains des contingents appliqu閟 ?
diff閞entes cat間ories de produits ont 閠?r閏emment
utilis閟 ?pr鑣 de 100 pour cent. Avec le temps, le
Bangladesh a 閠?en mesure d'am閘iorer la qualit?de
ses produits de confection, qui ont 閠?mieux
accueillis sur les march閟 internationaux, ses
exportations de v阾ements passant de 5,2 pour cent des
importations mondiales totales en 1995, ?6,8 pour cent
en 1997. Les exportateurs de v阾ements de confection ont
progressivement 関olu?vers le haut de gamme et
exportent de plus en plus des produits de belle qualit?
comme des costumes, vestons et articles de marque. Ces
derni鑢es ann閑s, certains exportateurs ont r閡ssi
aussi ?p閚閠rer le march?japonais, extr阭ement
averti en mati鑢e de qualit? En cons閝uence, les
exportations de marchandises, tir閑s par l'industrie des
v阾ements de confection, ont enregistr?un taux de
croissance annuel impressionnant, de 17 pour cent en
moyenne, en dollars EU, entre 1990/91 et 1997/98. La base
d'exportation est n閍nmoins rest閑 tr鑣 閠roite,
l'essentiel des recettes en devises provenant d'un petit
nombre de secteurs. La suppression en 2004 des
contingents de l'Arrangement multifibres, pr関ue par
l'Accord du Cycle d'Uruguay sur les textiles et les
v阾ements, pourrait priver le Bangladesh de son acc鑣
pr閒閞entiel ?ces march閟. Alors que les
exportateurs bangladais ont commenc??se placer de
mani鑢e comp閠itive sur les march閟 mondiaux, la
disparition progressive de l'acc鑣 pr閒閞entiel et
l'abolition des contingents, pr関ue pour 2005, les
obligeront ?accro顃re leur rentabilit? ?am閘iorer
la qualit?de leurs produits et ?veiller ?ce que
leurs prix soient comp閠itifs.
9. Le gouvernement prend actuellement un certain nombre
de dispositions pour am閘iorer l'infrastructure, tant
physique qu'institutionnelle, li閑 au commerce afin de
relever les d閒is inh閞ents ?la dynamique des
tendances actuelles et futures du commerce. La lev閑 de
ces contraintes devrait permettre au secteur priv?de
diversifier sa production au profit de produits ?plus
haute valeur ajout閑, et rendre l'閏onomie moins
tributaire d'un petit nombre de produits. Le gouvernement
est conscient qu'il est urgent de mettre en place une
capacit?de gestion des 閏hanges et, dans ce but, a
lanc?un programme ?long terme de modernisation de la
fiscalit?et des douanes. Des mesures ont 閠?prises
間alement pour renforcer les moyens dont dispose la
Commission tarifaire du Bangladesh pour aider
efficacement le gouvernement et le secteur priv??
satisfaire aux obligations des r鑗les de l'OMC et de
divers accords de coop閞ation r間ionale. ?moyen
terme, les douanes devraient se transformer en un
organisme de facilitation du commerce.
III.
R閟ultats 閏onomiques
10. L'activit?閏onomique est la r閟ultante des effets
exerc閟 par une foule de facteurs - quantitatifs et
qualitatifs. Il est assez difficile de d閙阬er de
mani鑢e pr閏ise le r鬺e jou?par la lib閞alisation
du commerce dans les r閟ultats 閏onomiques. Il est
possible, toutefois, d'en appr閏ier l'importance en
閠ablissant un lien entre la lib閞alisation du commerce
et l'関olution de certains indicateurs
macro-閏onomiques tels que le taux de croissance du PIB,
le taux d'inflation, les r閟ultats ?l'exportation, la
balances des comptes courants, etc. Il appara顃 alors
que la lib閞alisation du commerce a contribu? avec
d'autres r閒ormes ax閑s sur le march?et avec une
gestion macro-閏onomique saine, ?am閘iorer les
r閟ultats macro-閏onomiques. La population du
Bangladesh a b閚閒ici?de l'am閘ioration des
politiques; en effet, la croissance du PIB par habitant
est pass閑 ?br>
3,2 pour cent par an entre 1991 et 1998, contre 1,7 pour
cent entre 1984 et 1990. Les taux de croissance du PIB
par habitant au cours de ces deux p閞iodes auraient
閠?sup閞ieurs si le pays, frapp?par des inondations
d関astatrices en 1987, 1988 et 1998 et par un cyclone
catastrophique en 1991, n'閠ait aussi expos?aux
catastrophes naturelles. L'exercice 1999 a 閠?une
ann閑 difficile pour le Bangladesh. Les inondations de
1998 ont mis ?rude 閜reuve des millions de personnes
et inflig?des pertes colossales ?l'閏onomie.
Nonobstant les effets d閟astreux des inondations, les
r閟ultats 閏onomiques ont en fait 閠?bien meilleurs
qu'on ne pouvait le pr関oir au lendemain des
inondations. Les initiatives prises en temps voulu par le
gouvernement et le courage de la population ont jou?un
r鬺e important dans ce r閠ablissement.
11. Le taux de croissance du PIB devrait atteindre 5,47
pour cent pour l'exercice 2000, contre 4,88 pour cent
pour celui de 1999. Les tendances ?long terme
concernant l'関olution de la composition sectorielle du
PIB montrent que la part relative de l'agriculture a
diminu? passant d'environ 30 pour cent du PIB au d閎ut
des ann閑s 90 ?25 pour cent environ ?la fin des
ann閑s 90. Inversement, la part du secteur manufacturier
a progress? passant de 12-13 pour cent ?15-16 pour
cent du PIB sur la p閞iode correspondante. Les parts des
autres secteurs de l'閏onomie sont rest閑s relativement
stables au cours de la m阭e p閞iode. Ces modifications
indiquent que si la production agricole a r間uli鑢ement
augment? sa contribution relative a diminu?et celle
de l'industrie et du secteur tertiaire a augment? Les
r閏entes variations ne traduisent pas un renversement de
la tendance, mais l'impact de chocs temporaires.
12. Le secteur de l'agriculture, qui repr閟ente environ
le quart du PIB, a surmont?les cons閝uences des
inondations. L'environnement cr殫 par une politique
commerciale progressivement plus lib閞ale et
l'augmentation des exportations qui s'en est suivi au
cours des ann閑s 90 ont am閘ior?la position
ext閞ieure du Bangladesh. Le d閒icit des comptes
courants, subventions non comprises, a diminu? passant
de 2,2 pour cent ?1,2 pour cent du PIB de 1996/97 ?
1997/98.
13. Le d閒icit budg閠aire au cours de l'exercice 1999 a
閠?estim??5,3 pour cent; il n'閠ait que de 4,2
pour cent du PIB pour l'exercice pr閏閐ent. La
politique mon閠aire poursuivie a 閠?une politique
expansionniste, avec une masse mon閠aire augmentant de
12 pour cent au cours des 12 mois finissant en avril
1999, contre une progression de 8,7 pour cent au cours de
l'exercice pr閏閐ent. Durant les deux premiers
trimestres de l'exercice 1999, il s'est produit une
pression ?la hausse des prix mais apr鑣 la nouvelle
r閏olte, le taux d'inflation a baiss? Sous l'effet
essentiellement d'une baisse des prix alimentaires, le
taux d'inflation ajust?trimestriellement est tomb?de
12,7 pour cent en d閏embre 1998 ?7,5 pour cent en
avril 1999.
14. Le budget de l'exercice 2000 a mis l'accent sur la
mobilisation des ressources nationales, sur une expansion
industrielle tir閑 par les exportations, et sur la lutte
contre la pauvret? La fiscalit?a 閠?modifi閑 de
mani鑢e ?augmenter les recettes et ?am閘iorer
l'efficience du r間ime fiscal. Pour encourager
l'investissement priv?dans le secteur des exportations,
des obligations d'蓆at ?taux variable d'un montant
d'environ 200 millions de dollars EU ont 閠?propos閑s
pour attirer des ressources en faveur de l'investissement
industriel. Des progr鑣 ont 閠?faits aussi en
mati鑢e l間islative; des tribunaux sp閏iaux ont 閠?
cr殫s pour s'occuper des cr閍nciers d閒aillants; les
secteurs des t閘閏ommunications et de l'閚ergie ont
閠?ouverts ?l'investissement, et le recouvrement des
co鹴s des services publics s'est am閘ior?