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GOUVERNEMENT
COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/140
1er novembre 2000
Br閟il: novembre 2000
D'apr鑣 un r閏ent rapport de l'OMC sur les politiques commerciales du Br閟il, la r閒orme 閏onomique amorc閑 il y a plus de dix ans a conduit ?un r間ime de commerce et d'investissement nettement plus ouvert. Un environnement d閏entralis? davantage ax?sur le march? est apparu au cours des quatre derni鑢es ann閑s gr鈉e ?la d閞間lementation des monopoles d'蓆at et des prix, ?la lib閞alisation de l'investissement et aux privatisations. Cela s'est traduit par une meilleure r閜artition des ressources et une plus grande flexibilit? qui ont permis ? l'閏onomie de surmonter les chocs ext閞ieurs et autres, en facilitant notamment une reprise rapide apr鑣 la crise financi鑢e qui a entra頽?le flottement du r閍l en 1999.
La r閒orme de l'閏onomie Br閟ilienne a cr殫 un environnement 閏onomique plus ax?sur le march? plus d閏entralis?et plus souple
D'apr鑣 le rapport susmentionn? le taux de change d閠ermin? par le march?semble maintenant donner au Br閟il la possibilit?de limiter, voire de supprimer, certaines mesures prises pour restreindre les importations ou encourager les exportations, et de rompre d閒initivement avec les politiques autocentr閑s suivies dans le pass? Ces mesures et d'autres r閒ormes visant ?閠ablir un 閝uilibre satisfaisant entre les exportations et le vaste march?int閞ieur constituent une strat間ie positive pour obtenir et maintenir une croissance 閏onomique plus forte.
Le rapport de l'OMC, ainsi qu'une d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement br閟ilien, serviront de base ?l'examen de la politique commerciale du Br閟il auquel l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC proc閐era le 30 octobre et le 1er novembre.
L'関olution de l'activit?閏onomique a 閠?plus favorable qu'on ne le pensait apr鑣 la crise financi鑢e de la fin de l'ann閑 1998 et l'on table sur une croissance r閑lle de 4 pour cent en 2000. L'inflation n'a pas d閜ass?le seuil de 8 pour cent fix?comme objectif par le gouvernement. Les investissements 閠rangers directs (IED) ont fortement augment?depuis 1996, d閜assant 30 milliards de dollars en 1999. Bien qu'elle ait 閠? stimul閑 par les privatisations, cette augmentation a 閠?due en grande partie ?des facteurs autonomes, li閟 ?l'attrait du vaste march?int閞ieur, ?un meilleur acc鑣 aux autres march閟 du MERCOSUR et ?un cadre de politique g閚閞ale davantage ax?sur le march? Le commerce ext閞ieur est rest?stable pendant la p閞iode consid閞閑, o?il a repr閟ent?environ 20 pour cent du PIB. Le Br閟il reste le principal exportateur mondial de plusieurs produits agricoles dont le caf? le jus d'orange et le sucre. Les 蓆ats-Unis et le MERCOSUR, en particulier l'Argentine, sont ses principaux d閎ouch閟, suivis par l'Union europ閑nne (UE). Les principaux fournisseurs du Br閟il sont, par ordre d'importance, l'UE, les 蓆ats-Unis et l'Argentine.
D'apr鑣 le rapport de l'OMC, le commerce ext閞ieur du Br閟il est r間i par un grand nombre de lois, de mesures provisoires (MP), de d閏rets et de r閟olutions qui constituent un v閞itable d閐ale r間lementaire; la simplification de cette structure, par exemple, par l'adoption de la loi unique sur le commerce 関oqu閑 lors du dernier examen, pourrait am閘iorer la transparence. Les lois relatives au commerce sont fr閝uemment modifi閑s, notamment par le biais de mesures provisoires prises par le Pr閟ident de mani鑢e autonome. Des modifications ont permis d'acc閘閞er certaines r閒ormes, mais elles ont peut-阾re aussi rendu le cadre r間lementaire moins pr関isible.
Le principal instrument de politique commerciale du Br閟il est le tarif douanier, dont la structure et le niveau sont d閠ermin閟 dans une large mesure par le programme de convergence vers le Tarif ext閞ieur commun (TEC) du MERCOSUR. En 1997, le Br閟il a temporairement relev? les droits de douane de trois points de pourcentage. Il a aussi port?de z閞o ?5 pour cent les droits de douane sur les biens d'閝uipement qui ne sont pas produits dans le pays. En cons閝uence, le droit NPF moyen est pass? de 12,5 pour cent en 1996 ?13,7 pour cent; la majoration temporaire de trois points de pourcentage doit 阾re supprim閑 ?la fin de 2000. Bien que la dispersion des droits ait diminu? leur progressivit? subsiste. Le Br閟il a consolid?son tarif douanier, mais cette consolidation a 閠?effectu閑, pour l'essentiel, ?des taux plus 閘ev閟 que les taux appliqu閟; en comblant cet 閏art, il am閘iorerait encore la pr関isibilit? Le tarif contient un certain nombre de taux qui sont sup閞ieurs aux taux consolid閟 mais, dans ces cas, la l間islation br閟ilienne exige le respect des consolidations.
Le rapport indique qu'un r間ime de licences d'importation automatiques est en place ?des fins statistiques et pour le suivi des courants d'閏hange. Le r間ime de licences d'importation a fait l'objet de consultations entre le Br閟il et d'autres Membres de l'OMC, et il est actuellement r閑xamin? Le Br閟il a largement recours ?des mesures d'exception, principalement ?des mesures antidumping.
Depuis 1996, la protection des droits de propri閠? intellectuelle a 閠?am閘ior閑 gr鈉e ?l'adoption d'une nouvelle l間islation et au renforcement des moyens mis en uvre pour faire respecter les droits.
Le rapport fait observer que l'intervention de l'蓆at dans les activit閟 de production a consid閞ablement diminu? et les distorsions faussant les incitations intersectorielles ont 閠?r閐uites gr鈉e ? l'adoption progressive de politiques sectorielles plus neutres. Certaines politiques actuelles rappellent cependant la strat間ie ant閞ieure de remplacement des importations, des incitations 閠ant accord閑s en faveur de certaines activit閟 alors que d'autres sont implicitement p閚alis閑s. Le Br閟il est l'un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux de produits agricoles. L'intervention de l'蓆at dans le secteur a diminu? Les programmes d'aide, principalement sous la forme d'un soutien des prix minimaux et de cr閐it rural ?des taux pr閒閞entiels, visent ? aider les agriculteurs ?faible revenu dans les r間ions d閒avoris閑s. Cette aide semble modeste, surtout au regard des distorsions commerciales r閟ultant du soutien accord??l'agriculture dans d'autres pays, probl鑝e qui pr閛ccupe toujours beaucoup les autorit閟 br閟iliennes.
Depuis 1996, le secteur des services a 閠?consid閞ablement lib閞alis? principalement dans les domaines des t閘閏ommunications et des services financiers. L'arriv閑 de banques 閠rang鑢es a contribu?? stimuler la concurrence et ?accro顃re l'efficacit? dans le secteur bancaire, mais la persistance d'閏arts de taux assez importants donne ?penser que des gains d'efficacit?suppl閙entaires sont possibles. Les r閒ormes n'ont pas encore produit les effets voulus dans des secteurs comme les transports. D'apr鑣 le rapport, le Br閟il a jou?un r鬺e actif dans les n間ociations multilat閞ales sur les services financiers et dans les n間ociations sur les t閘閏ommunications de base, au cours desquelles il a pr閟ent?des offres qui allaient plus loin que les engagements qu'il a contract閟 dans ces deux secteurs durant le Cycle d'Uruguay.
蓆ant un pays en d関eloppement, le Br閟il a b閚閒ici? d'une p閞iode de transition pour mettre en uvre un certain nombre d'engagements contract閟 dans le cadre des diff閞ents accords de l'OMC. Depuis 1996, il a particip??16 affaires examin閑s dans le cadre du m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC, dans sept cas en tant que plaignant et dans neuf en tant que d閒endeur. il a aussi particip??quatre diff閞ends en tant que tierce partie. Le Br閟il accorde au moins le traitement NPF ?tous ses partenaires commerciaux. Son principal objectif en mati鑢e de politique commerciale est la mise en uvre des accords commerciaux n間oci閟 au d閎ut des ann閑s 90, ?savoir les Accords du Cycle d'Uruguay et du MERCOSUR. L'am閘ioration des conditions d'acc鑣 aux march閟 pour ses produits est une autre priorit?de sa politique commerciale.
D'apr鑣 le rapport de l'OMC, le Br閟il attache une grande importance ?l'approfondissement de l'int間ration en Am閞ique du Sud. C'est la plus grande 閏onomie et la principale nation commer鏰nte de la r間ion, et il joue un r鬺e essentiel dans ce processus. Par cons閝uent, l'un de ses principaux objectifs commerciaux est d'achever la mise en place du MERCOSUR en incluant les secteurs encore exclus du libre-閏hange (automobiles et sucre), en 閘iminant progressivement les exceptions au TEC, et en veillant ?la coordination des politiques 閏onomiques et au renforcement de l'int間ration dans de nouveaux domaines. Le Br閟il attache en outre une grande importance ?la poursuite des n間ociations avec l'Union europ閑nne. Des discussions se poursuivent aussi avec les 蓆ats-Unis, principal partenaire commercial du Br閟il, dans le cadre de l'initiative concernant la Zone de libre-閏hange des Am閞iques.
Notes ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig? de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement br閟ilien seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 30 octobre et 1er novembre 2000. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Br閟il, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um? des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et la d閏laration de politique g閚閞ale sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992 et 1996), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996 et 1998), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995 et 1998), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993), Pologne (1993), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991 et 1996), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
BRESIL
Rapport du Secr閠ariat Observations
r閏apitulatives
Introduction
Depuis le dernier examen de sa politique commerciale en 1996, le Br閟il a poursuivi le programme de r閒orme 閏onomique qu'il a entrepris il y a plus de dix ans et qui a peu ? peu conduit ?un r間ime de commerce et d'investissement nettement plus ouvert. Des politiques sectorielles plus neutres ont 閠?adopt閑s au cours des quatre derni鑢es ann閑s et un environnement d閏entralis? davantage ax?sur le march? est apparu gr鈉e ?la d閞間lementation des monopoles d'蓆at et des prix, ? la lib閞alisation de l'investissement et aux privatisations. Cela s'est traduit par une meilleure r閜artition des ressources et une plus grande flexibilit? qui ont permis ?l'閏onomie de surmonter les chocs ext閞ieurs et autres, en facilitant notamment une reprise rapide apr鑣 la crise financi鑢e qui a entra頽?le flottement du r閍l en 1999.
Le taux de change d閠ermin?par le march?semble maintenant donner au Br閟il la possibilit?de limiter, voire de supprimer, certaines mesures prises pour restreindre les importations ou encourager les exportations, et de rompre d閒initivement avec les politiques autocentr閑s poursuivies dans le pass? D'ailleurs, des mesures ont d閖?閠?prises dans ce sens. D'autres r閒ormes seraient cependant n閏essaires pour corriger les 閘閙ents de la structure tarifaire qui entravent les exportations, pour faire en sorte que les concessions tarifaires et les mesures non tarifaires soient utilis閑s de fa鏾n plus rationnelle, pour r閐uire les obstacles ?l'investissement encore pr閟ents et pour am閘iorer la distribution du cr閐it. Ces mesures et d'autres r閒ormes visant ?閠ablir un 閝uilibre satisfaisant entre les exportations et le vaste march?int閞ieur constituent une strat間ie positive pour obtenir et maintenir une croissance 閏onomique plus forte. C'est l?un point important car le Br閟il doit encore, ?long terme, accro顃re le PIB par habitant, qui, en termes r閑ls, est ?peine plus 閘ev?qu'?la fin des ann閑s 80.
蒝OLUTION DE LA SITUATION MACRO-蒀ONOMIQUE
Depuis le dernier examen, la situation macro-閏onomique a 閠? marqu閑 principalement par la crise financi鑢e qui a 閏lat??la fin de 1998, entra頽ant en janvier 1999, le flottement du r閍l, qui s'est d閜r閏i?depuis d'environ 30 pour cent par rapport au dollar. Au cours des derni鑢es ann閑s, la croissance 閏onomique a 閠? irr間uli鑢e; le PIB r閑l a augment?d'environ 1,7 pour cent par an en moyenne entre 1996 et 1999, contre 3,3 pour cent environ au cours des quatre ann閑s pr閏閐entes. L'関olution de l'activit?閏onomique a cependant 閠?plus favorable qu'on ne le pensait apr鑣 la crise financi鑢e et l'on table sur une croissance r閑lle de 4 pour cent en 2000. L'inflation n'a pas d閜ass?le seuil de 8 pour cent fix?comme objectif par le gouvernement, ce qui s'explique par la fermet? des politiques macro-閏onomiques, par l'absence de m閏anisme d'indexation officiel et par la persistance d'un 閏art de production important.
Les investissements 閠rangers directs (IED) ont fortement augment?depuis 1996, d閜assant 30 milliards de dollars en 1999. Bien qu'elle ait 閠?stimul閑 par les privatisations, cette augmentation a 閠?due en grande partie ?des facteurs autonomes, li閟 ?l'attrait du vaste march?int閞ieur, ?un meilleur acc鑣 aux autres march閟 du MERCOSUR et ?un cadre de politique g閚閞ale davantage ax?sur le march? Les IED couvrent largement le d閒icit courant (4,5 pour cent du PIB en 1999). Ce dernier a diminu? malgr?le ralentissement de la croissance des exportations d?? la d閠閞ioration des termes de l'閏hange. Il reste cependant assez pr閛ccupant, en raison notamment de l'importance de la dette ext閞ieure du pays; les autorit閟 s'efforcent d'am閘iorer les r閟ultats ? l'exportation pour r閐uire le d閒icit commercial ou obtenir un exc閐ent. C'est pourquoi la politique commerciale vise ?encourager les exportations par une s閞ie de mesures d'aide financi鑢e et de facilitation des 閏hanges.
Le commerce ext閞ieur est rest?stable pendant la p閞iode consid閞閑, o?il a repr閟ent?environ 20 pour cent du PIB. Il n'y a pas eu de changement majeur dans la composition du commerce de marchandises; la part des produits primaires dans les exportations totales n'a que l間鑢ement diminu? ce qui s'est accompagn?d'une augmentation des exportations de produits manufactur閟, notamment de produits des industries a閞onautique et automobile. Le Br閟il reste le principal exportateur mondial de plusieurs produits agricoles dans le caf? le jus d'orange et le sucre. Les 蓆ats-Unis et le MERCOSUR, en particulier l'Argentine, sont ses principaux d閎ouch閟, suivis par l'Union europ閑nne (UE). Les principaux fournisseurs du Br閟il sont, par ordre d'importance, l'UE, les 蓆ats-Unis et l'Argentine.
ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
Aucune modification notable n'a 閠?apport閑 ?la structure g閚閞ale de l'閘aboration et de l'application de la politique commerciale du Br閟il. La Chambre de commerce ext閞ieur (CAMEX), cr殫e en 1995, d閒init et coordonne la politique commerciale. Elle est pr閟id閑 par le Ministre du d関eloppement, de l'industrie et du commerce et r閡nit cinq autres ministres et le Pr閟ident de la Banque centrale. Elle coordonne la mise en uvre de ses d閏isions, mais chaque minist鑢e reste responsable des questions relevant de sa comp閠ence.
Le commerce ext閞ieur du Br閟il est r間i par un grand nombre de lois, de mesures provisoires (MP), de d閏rets et de r閟olutions qui constituent un v閞itable d閐ale r間lementaire; la simplification de cette structure, par exemple, par l'adoption de la loi unique sur le commerce 関oqu閑 lors du dernier examen, pourrait am閘iorer la transparence. Les lois relatives au commerce sont fr閝uemment modifi閑s, notamment par le biais de mesures provisoires prises par le Pr閟ident de mani鑢e autonome. Ces modifications ont permis d'acc閘閞er certaines r閒ormes, mais elles ont peut-阾re aussi rendu le cadre r間lementaire moins pr関isible.
Les IED ont 閠?encourag閟 par la politique favorable adopt閑 par le Br閟il, qui accorde g閚閞alement le traitement national ?tous les investissements 閠rangers. Le gouvernement f閐閞al n'offre pas d'incitations particuli鑢es en faveur des IED, en plus de celles dont b閚閒icie l'investissement en g閚閞al, lesquelles varient d'un 蓆at ?l'autre. La persistance d'obstacles au commerce, conjugu閑 ?un r間ime d'investissement relativement lib閞al, a probablement incit?des entreprises 閠rang鑢es ?investir dans le pays pour contourner les obstacles tarifaires. En raison de l'ouverture accrue de l'閏onomie et de la poursuite du processus de privatisation, la politique en mati鑢e de concurrence prend de plus en plus d'importance.
蒝OLUTION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE
Le
principal instrument de politique commerciale du Br閟il
est le tarif douanier, dont la structure et le niveau
sont d閠ermin閟 dans une large mesure par le programme
de convergence vers le Tarif ext閞ieur commun (TEC) du
MERCOSUR. En 1997, le Br閟il a temporairement relev?
les droits de douane de trois points de pourcentage. Il a
aussi port?de z閞o ?5 pour cent les droits de douane
sur les biens d'閝uipement qui ne sont pas produits dans
le pays. En cons閝uence, le droit NPF moyen est pass?
de 12,5 pour cent en 1996 ?13,7 pour cent; la
majoration temporaire de trois points de pourcentage doit
阾re supprim閑 ?la fin de 2000. Bien que la
dispersion des droits ait diminu? leur progressivit?
subsiste. Le Br閟il a consolid?son tarif douanier,
mais cette consolidation a 閠?effectu閑, pour
l'essentiel, ?des taux plus 閘ev閟 que les taux
appliqu閟; en comblant cet 閏art, il am閘iorerait
encore la pr関isibilit? Le tarif contient un certain
nombre de taux qui sont sup閞ieurs aux taux consolid閟
mais, dans ces cas, la l間islation br閟ilienne exige le
respect des consolidations.
Comme le laissait entrevoir le dernier examen, le Br閟il
a simplifi?les proc閐ures d'importation en mettant en
place un syst鑝e de d閐ouanement informatis? le
SISCOMEX. Les r鑗les de financement des importations
impos閑s en 1997 ont 閠?abrog閑s en 1999; elles
exigeaient, dans bien des cas, que les importateurs
ach鑤ent des devises pour payer les importations au
moment o?elles 閠aient effectu閑s ou 180 jours ?
l'avance. Le droit de phare et balise, per鐄 uniquement
sur les navires battant pavillon 閠ranger, est toujours
appliqu? de m阭e que la surtaxe pour la modernisation
de la marine marchande, qui frappe les marchandises
transport閑s par mer.
Un r間ime de licences d'importation automatiques est en place ?des fins statistiques et pour le suivi des courants d'閏hange. Les importations qui sont soumises ?des proc閐ures de licences non automatiques sont notamment celles qui sont assujetties ?un droit nul, ? un contingent tarifaire, au syst鑝e de ristourne ou ? la "r鑗le de la similarit?quot;. Cette derni鑢e vise ?emp阠her l'importation de produits quand des produits similaires sont fabriqu閟 dans le pays; elle est appliqu閑 principalement dans le cas de certaines importations de l'蓆at ou de certains importations de biens d'閝uipement. Le r間ime de licences d'importation a fait l'objet de consultations entre le Br閟il et d'autres Membres de l'OMC, et il est actuellement r閑xamin? Certaines prohibitions ?l'importation semblent 阾re appliqu閑s, dans une large mesure, pour des raisons 閏onomiques; c'est notamment le cas de l'interdiction des importations de voitures d'occasion et d'autres biens de consommation.
Le Br閟il a largement recours ?des mesures d'exception, principalement ?des mesures antidumping; environ 46 mesures antidumping sont actuellement en vigueur. Entre 1996 et 1999, 72 enqu阾es antidumping ont 閠?ouvertes et ont conduit ?l'imposition de droits d閒initifs dans 36 cas. Plusieurs produits br閟iliens ont fait l'objet d'enqu阾es antidumping ?l'閠ranger. Le Br閟il est favorable ?des n間ociations sur l'Accord antidumping de l'OMC. Il applique une mesure de sauvegarde aux jouets, sauf s'ils proviennent de certains pays en d関eloppement, mesure qui a 閠?prorog閑 jusqu'?la fin de 2003. Pendant la p閞iode consid閞閑, il a eu recours aussi au m閏anisme de sauvegarde transitoire pr関u dans l'Accord sur les textiles et les v阾ements.
La promotion des exportations est l'une des priorit閟 de la politique commerciale du Br閟il, en partie pour compenser les causes d'inefficacit?internes, comme l'insuffisance de l'infrastructure, le manque d'efficacit?de l'interm閐iation financi鑢e, la structure en cascade du syst鑝e fiscal et, jusqu'en 1999, la sur関aluation de la monnaie. Il existe plusieurs programmes de financement des exportations et des fonds de garantie ?l'exportation, tels que le PROEX, programme de cr閐it ?l'exportation qui a fait l'objet d'un diff閞end ?l'OMC. Le Br閟il a aussi largement recours ?des programmes d'aide r間ionaux, consistant en incitations fiscales, notamment en exemptions de taxes et de droits en faveur de certaines activit閟 comme l'industrie automobile. Tous les produits sont en principe soumis ?une taxe ? l'exportation mais, comme le droit sur le sucre a 閠? ramen??z閞o, le cuir trait?semble 阾re maintenant le seul produit tax?
Depuis 1996, la protection des droits de propri閠? intellectuelle a 閠?am閘ior閑 gr鈉e ?l'adoption d'une nouvelle l間islation et au renforcement des moyens mis en uvre pour faire respecter les droits. Le Br閟il n'est pas signataire de l'Accord plurilat閞al de l'OMC sur les march閟 publics. En g閚閞al, la loi garantit le traitement non discriminatoire de tous les soumissionnaires, mais, dans certains cas, une pr閒閞ence est accord閑 aux fournisseurs ou aux produits br閟iliens.
蒝OLUTION DES POLITIQUES SECTORIELLES
L'intervention de l'蓆at dans les activit閟 de production a consid閞ablement diminu?et les distorsions faussant les incitations intersectorielles ont 閠?r閐uites gr鈉e ?l'adoption progressive de politiques sectorielles plus neutres, telles que la limitation ou la suppression des programmes sp閏iaux en faveur de la production d'alcool et de l'informatique. Certaines politiques actuelles rappellent cependant la strat間ie ant閞ieure de remplacement des importations, des incitations 閠ant accord閑s en faveur de certaines activit閟 alors que d'autres sont implicitement p閚alis閑s. Ainsi, des droits bien sup閞ieurs ?la moyenne sont appliqu閟 aux boissons, au tabac, aux meubles, aux v阾ements et aux chaussures, et la dispersion des droits est particuli鑢ement forte dans le cas du mat閞iel de transport et de l'閘ectronique.
Le Br閟il a un secteur manufacturier tr鑣 diversifi? Pendant la p閞iode consid閞閑, la sid閞urgie, l'industrie automobile, l'industrie a閞onautique et les chantiers navals ont b閚閒ici?de programmes d'aide sp閏ifiques. Ces branches de production re鏾ivent aussi une aide de l'蓆at dans beaucoup d'autres grands pays producteurs. Le r間ime appliqu??l'industrie automobile a 閠?閘imin?en grande partie, comme pr関u, en d閏embre 1999. L'aide ?l'industrie a閞onautique, sous la forme d'un financement ? l'exportation, a contribu?au dynamisme de ce secteur, en particulier en termes d'exportations.
Le Br閟il est l'un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux de produits agricoles. L'intervention de l'蓆at dans le secteur a diminu? Les programmes d'aide, principalement sous la forme d'un soutien des prix minimaux et de cr閐it rural ?des taux pr閒閞entiels, visent ?aider les agriculteurs ? faible revenu dans les r間ions d閒avoris閑s. Cette aide semble modeste, surtout au regard des distorsions commerciales r閟ultant du soutien accord?? l'agriculture dans d'autres pays, probl鑝e qui pr閛ccupe toujours beaucoup les autorit閟 br閟iliennes.
Des changements importants sont intervenus dans le secteur de l'閚ergie depuis 1996. La privatisation des compagnies d'閘ectricit? facilit閑 par le cadre r間lementaire mis en place en 1998, a attir?des investissements priv閟 consid閞ables. ?la suite de l'adoption, en 1997, d'une nouvelle loi sur le secteur p閠rolier, il est pr関u maintenant d'accro顃re la participation priv閑 dans la compagnie p閠roli鑢e nationale. N閍nmoins, l'蓆at joue encore un r鬺e important dans ce secteur; il subsiste des limitations concernant la participation 閠rang鑢e au capital et les march閟, ainsi qu'un contr鬺e des prix.
Depuis 1996, le secteur des services a 閠?consid閞ablement lib閞alis? principalement dans les domaines des t閘閏ommunications et des services financiers. L'arriv閑 de banques 閠rang鑢es a contribu?? stimuler la concurrence et ?accro顃re l'efficacit? dans le secteur bancaire, mais la persistance d'閏arts de taux assez importants donne ?penser que des gains d'efficacit?suppl閙entaires sont possibles. Les r閒ormes n'ont pas encore produit les effets voulus dans des secteurs comme les transports. Il semble donc indispensable de poursuivre les efforts pour am閘iorer la qualit?des services afin de promouvoir une strat間ie de d関eloppement tourn閑 vers l'ext閞ieur.
POLITIQUE COMMERCIALE ET PARTENAIRES COMMERCIAUX
Le Br閟il accorde au moins le traitement NPF ?tous ses partenaires commerciaux. Son principal objectif en mati鑢e de politique commerciale est la mise en uvre des accords commerciaux n間oci閟 au d閎ut des ann閑s 90, ?savoir les Accords du Cycle d'Uruguay et du MERCOSUR. L'am閘ioration des conditions d'acc鑣 aux march閟 pour ses produits est une autre priorit?de sa politique commerciale.
Le Br閟il est un membre fondateur de l'OMC. Les accords multilat閞aux font partie int間rante de sa l間islation au m阭e titre que les lois ordinaires. 蓆ant un pays en d関eloppement, le Br閟il a b閚閒ici?d'une p閞iode de transition pour mettre en uvre un certain nombre d'engagements contract閟 dans le cadre des diff閞ents accords de l'OMC. Depuis 1996, il a particip??16 affaires examin閑s dans le cadre du m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC, dans sept cas en tant que plaignant et dans neuf en tant que d閒endeur; il a aussi particip??quatre diff閞ends en tant que tierce partie.
Le Br閟il a jou?un r鬺e actif dans les n間ociations multilat閞ales sur les services financiers et dans les n間ociations sur les t閘閏ommunications de base, au cours desquelles il a pr閟ent?des offres qui allaient plus loin que les engagements qu'il a contract閟 dans ces deux secteurs durant le Cycle d'Uruguay. En juillet 2000, il a inform?le Conseil du commerce des services de l'OMC de sa d閏ision de ne pas ratifier le Quatri鑝e Protocole relatif aux t閘閏ommunications de base et il a pr閟ent?une nouvelle liste d'engagements qui doit 阾re examin閑 par les Membres de l'OMC. ?la mi-2000, le Cinqui鑝e Protocole relatif aux services financiers 閠ait encore examin?par le Congr鑣 br閟ilien.
Le Br閟il attache une grande importance ? l'approfondissement de l'int間ration en Am閞ique du Sud. C'est la plus grande 閏onomie et la principale nation commer鏰nte de la r間ion, et il joue un r鬺e essentiel dans ce processus. Par cons閝uent, l'un de ses principaux objectifs commerciaux est d'achever la mise en place du MERCOSUR en incluant les secteurs encore exclus du libre-閏hange (automobiles et sucre) en 閘iminant progressivement des exceptions au TEC, et en veillant ? la coordination des politiques 閏onomiques et au renforcement de l'int間ration dans de nouveaux domaines. Le Br閟il attache en outre une grande importance ?la poursuite des n間ociations avec l'Union europ閑nne. Des discussions se poursuivent aussi avec les 蓆ats-Unis, principal partenaire commercial du Br閟il, dans le cadre de l'initiative concernant la Zone de libre-閏hange des Am閞iques.
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Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
BRESIL
Rapport du gouvernement Partie V
蒝OLUTION FUTURE DE LA POLITIQUE COMMERCIALE
Le gouvernement br閟ilien partage l'opinion selon laquelle l'閏onomie internationale est actuellement caract閞is閑 par un processus extr阭ement dynamique d'internationalisation croissante et d'int間ration des 閏onomies nationales. La mondialisation, comme on appelle g閚閞alement ce processus, continuera probablement de marquer l'関olution de l'閏onomie internationale dans un avenir pr関isible.
Du fait de la diversit?de son commerce ext閞ieur, du point de vue des produits comme des partenaires, le Br閟il a toujours particip?activement ?tous les efforts visant ?renforcer le syst鑝e commercial multilat閞al.
C'est de ces conditions objectives que partent les 閘閙ents principaux de la politique commerciale du Br閟il, qui vise ?minimiser les risques et maximiser les possibilit閟 que le processus de mondialisation offre pour l'effort national de d関eloppement socio-閏onomique soutenu par l'am閘ioration constante des disciplines qui r間issent le commerce ext閞ieur.
Cet effort d'ajustement de l'閏onomie br閟ilienne au nouveau contexte international se traduit, au plan int閞ieur, par la poursuite et l'intensification du processus de d閞間lementation et de privatisation de l'閏onomie, ainsi que par la recherche de bases institutionnelles et juridiques pour un d関eloppement 閏onomique soutenu. Des r閒ormes de l'appareil de l'蓆at, du syst鑝e fiscal et de la s閏urit?sociale sont en cours en vue d'assurer une croissance 閏onomique soutenue et l'am閘ioration continue des conditions de vie de la population br閟ilienne.
Sur le plan ext閞ieur, l'objectif fondamental de la politique commerciale du Br閟il est d'閘argir les possibilit閟 de participation du secteur priv? br閟ilien aux courants d'閏hanges commerciaux internationaux. La politique d'ouverture de l'閏onomie br閟ilienne, appliqu閑 tout au long des ann閑s 90, a eu des r閜ercussions positives incontestables dans les domaines de la modernisation, de la productivit?et de la comp閠itivit? N閍nmoins, elle a entra頽?une augmentation importante des importations. Pour que ce processus puisse se poursuivre, il faudra, ?long terme, que les biens et services br閟iliens b閚閒icient d'un acc鑣 correspondant aux march閟 閠rangers.
Les cycles de n間ociations successifs du GATT, ainsi que les politiques nationales de lib閞alisation du commerce, ont conduit, au cours des derni鑢es d閏ennies, d'une part une sensible diminution des niveaux tarifaires, lesquels constituent, ?quelques exceptions pr鑣, l'obstacle principal au commerce international. D'autre part, un certain nombre de mesures non tarifaires et de r鑗lements complexes et pas enti鑢ement transparents, qui ont 閠?mis en place dans la plupart des pays d関elopp閟, repr閟entent actuellement la principale restriction ?l'acc鑣 au march?international. Les pays en d関eloppement se heurtent toujours ?une certaine discrimination en ce qui concerne l'acc鑣 de leurs produits agricoles aux march閟, par exemple l'absence de reconnaissance automatique des zones exemptes de maladies, les conditions pr閍lables additionnelles en mati鑢e de certification, les contr鬺es injustifiables aux fronti鑢es, la tra鏰bilit? les prescriptions rigoureuses impos閑s aux producteurs 閠rangers, etc.
Le processus de large ouverture du march?engag?par le Br閟il depuis le d閎ut des ann閑s 90 ne s'est pas traduit par un acc鑣 proportionnel aux march閟 閠rangers, comme on s'y attendait, du point de vue de la r閐uction des obstacles au commerce sur ses principaux march閟 d'exportation. Au contraire, dans de nombreux secteurs, surtout dans ceux o?le Br閟il est tr鑣 comp閠itif, les pays d関elopp閟 ont maintenu, voire accru, leurs mesures protectionnistes.
Cette situation se refl鑤e dans les d閒icits commerciaux que le Br閟il a enregistr閟 au cours des cinq derni鑢es ann閑s avec ses principaux march閟 d'importation. Entre 1995 et 1999, les 閏hanges avec l'Union europ閑nne, les 蓆ats-Unis et le Japon ont 閠?constamment n間atifs, avec des d閒icits accumul閟 de 6,526 milliards, 12,215 milliards et 1,655 milliard de dollars EU, respectivement.
Pour ce qui est du commerce avec les 蓆ats-Unis, les principaux produits d'exportation touch閟 par les mesures de restriction sont les suivants: textiles, sucre et tabacs (contingents); jus d'orange, chaussures et alcool 閠hylique (droits sp閏ifiques 閘ev閟); acier et jus d'orange (droits antidumping); fruits et l間umes, viande bovine et volailles (restrictions sanitaires et phytosanitaires).
? l'int閞ieur de l'Union europ閑nne, il y a encore des diff閞ences de proc閐ure entre les Membres, en particulier la vaste l間islation dans le domaine de l'environnement et les prescriptions en mati鑢e de certification qui ont des cons閝uences protectionnistes. Sur le march?europ閑n, les exportations du Br閟il se heurtent ?diff閞ents types d'obstacles: restrictions sanitaires et phytosanitaires, contingents (sucre, bananes, produits de la p阠he, viande de buf "Hilton", textiles et volailles), droits antidumping et droits compensateurs (fer au silicium et glutamate monosodique), et obstacles techniques (par exemple des prescriptions en mati鑢e d'閠iquetage certifi?.
En outre, des distorsions graves et bien connues subsistent. Elles sont dues ?la mise en uvre par des pays d関elopp閟, tr鑣 souvent de mani鑢e unilat閞ale, de politiques et de pratiques qui on un effet n間atif sur l'閝uilibre des relations commerciales au niveau international.
La r閍lisation d'une plus grande int間ration dans l'閏onomie mondiale est engag閑 sur plusieurs fronts. Le MERCOSUR constitue la premi鑢e fronti鑢e ext閞ieure de l'閏onomie br閟ilienne, l'objectif actuel 閠ant de parachever et am閘iorer l'union douani鑢e en incluant de nouveaux secteurs, en introduisant progressivement le Tarif ext閞ieur commun et en intensifiant l'int間ration dans de nouveaux domaines, tels que les march閟 publics, les services, les normes techniques et la coordination des politiques macro-閏onomiques.
Au-del? du MERCOSUR, on s'attache ?mettre en place, d'ici la fin 2001, une plus vaste zone 閏onomique en Am閞ique du Sud gr鈉e ?la conclusion d'un accord de libre-閏hange entre le MERCOSUR et la Communaut?andine, 閠ant donn? que l'Am閞ique du Sud est l'un des principaux partenaires commerciaux du Br閟il.
Au niveau de l'h閙isph鑢e, les n間ociations en vue de la cr閍tion de la Zone de libre-閏hange des Am閞iques devraient 阾re conclues en 2005. Il s'agit d'un projet majeur, avec des incidences profondes sur l'閏onomie br閟ilienne.
En outre, le MERCOSUR a engag?des n間ociations avec l'Union europ閑nne, dans l'objectif d'am閘iorer les relations commerciales entres les deux unions douani鑢es. Pour le Br閟il, ces n間ociations ne devraient exclure, au d閜art, aucun bien ou service et devraient adopter la formule de l'engagement unique. La conclusion de ces n間ociations devrait co飊cider avec la conclusion des n間ociations au niveau de l'h閙isph鑢e en 2005.
Les projets du Br閟il en mati鑢e de politique commerciale aux niveaux sous-r間ional, r間ional et interr間ional ne sont pas per鐄s, et ne sauraient d'ailleurs l'阾re, comme une variante du syst鑝e commercial multilat閞al. Les Accords de l'OMC constituent le cadre normatif fondamental de l'insertion du Br閟il dans l'閏onomie internationale. L'approche adopt閑 par le Br閟il quant au r鬺e central du syst鑝e commercial multilat閞al transpara顃 dans le soutien qu'il a apport? ?la troisi鑝e Conf閞ence minist閞ielle de l'OMC, au lancement d'un nouveau cycle de n間ociations commerciales multilat閞ales. Le Br閟il consid鑢e qu'un tel cycle offrirait l'occasion de redoubler d'efforts pour am閘iorer le syst鑝e commercial multilat閞al, en particulier en donnant la possibilit?de rectifier les distorsions qui persistent dans le syst鑝e, comme l'a mis en 関idence la mise en uvre des Accords du Cycle d'Uruguay, surtout dans le secteur agricole et dans certaines disciplines.