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Br閟il: novembre 2000
COMMUNIQUE DE PRESSEPRESSE/TPRB/141
1er novembre 2000
Les 30 octobre et 1er novembre 2000, l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a proc閐?au troisi鑝e examen de la politique commerciale du Br閟il. On trouvera ci-joint le texte des remarques finales du Pr閟ident, r閟umant les points essentiels qui se sont d間ag閟 des d閎ats.
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES: BR蒘IL
EVALUATION DE L'OEPC
L'examen permet ? l'OEPC d'関aluer collectivement, de mani鑢e r間uli鑢e, toute la gamme des politiques et pratiques commerciales de chacun des pays Membres de l'OMC en vue de suivre les tendances et faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e de commerce mondial.
L'examen s'appuie sur deux rapports, 閠ablis l'un par le Secr閠ariat de l'OMC, l'autre par le gouvernement int閞ess? qui portent sur tous les aspects de la politique commerciale du pays, y compris les lois et les r間lementations nationales, le cadre institutionnel, les accords bilat閞aux et r間ionaux et les autres accords pr閒閞entiels, les besoins g閚閞aux de l'閏onomie et l'environnement ext閞ieur. Un compte rendu des d閎ats et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident formeront avec ces deux rapports l'examen complet de la politique commerciale du Br閟il qui sera publi?en temps voulu et pourra 阾re obtenu aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154, rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bangladesh (1992 et 2000), Barhe飊 (2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996 et 1998), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996),蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995 et 1998), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993), Pologne (1993), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991 et 1996), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES: BR蒘IL
REMARQUES FINALES DU PR蒘IDENT haut de
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Nous avons eu un d閎at ouvert, d閠aill?et instructif sur la politique et les pratiques commerciales du Br閟il. Les Membres ont 閠? impressionn閟 par la capacit?d'adaptation de l'閏onomie br閟ilienne et le fait que celle-ci avait rapidement surmont?les crises financi鑢es de 1997 et 1998. Ils ont principalement attribu? cela ?une politique macro-閏onomique judicieuse et ?la lib閞alisation entreprise depuis les dix derni鑢es ann閑s, tant de mani鑢e unilat閞ale que dans le cadre d'accords internationaux: une plus grande ouverture ?la concurrence des biens et services 閠rangers a contribu??endiguer l'inflation, ?am閘iorer la productivit?et la comp閠itivit?et ?attirer l'investissement. Les Membres ont reconnu que le Br閟il s'閠ait donc r閟olument 閘oign?du mod鑜e de remplacement des importations des ann閑s pr閏閐entes.
Bien que la part relative du commerce dans l'閏onomie br閟ilienne reste probablement en de玎 de son niveau potentiel, les Membres ont soulign?que le Br閟il jouait d閖?un r鬺e important en tant que nation commer鏰nte et pays d'accueil pour les investissements. Les Membres ont f閘icit?le Br閟il pour sa participation active au syst鑝e commercial multilat閞al, plusieurs d'entre eux notant avec satisfaction que celui-ci 閠ait en faveur du lancement d'un nouveau cycle de n間ociations. Certains Membres ont toutefois encourag?le Br閟il ?contribuer au renforcement des r鑗les et disciplines multilat閞ales existantes et ?mieux en tirer parti en adh閞ant ? l'Accord sur les march閟 publics et ?l'Accord sur les technologies de l'information. Certains Membres ont 間alement demand?au Br閟il ce qu'il en 閠ait des quatri鑝e et cinqui鑝e Protocoles annex閟 ? l'AGCS, que celui-ci n'avait toujours pas ratifi閟.
La participation active du Br閟il aux initiatives pr閒閞entielles a 間alement suscit?un grand int閞阾. Les Membres ont principalement demand?des renseignements sur les orientations actuelles et futures du MERCOSUR, notamment au sujet des r間imes applicables au secteur automobile et au sucre. Les Membres ont exprim?des vues diff閞entes sur la signification du MERCOSUR pour les tierces parties, certains d'entre eux insistant sur les possibilit閟 offertes par un march? r間ional unique et vaste, d'autres posant des questions concernant la r閛rientation des courants d'閏hanges.
S'agissant du r間ime de commerce int閞ieur du Br閟il, une question importante portait sur la multiplicit?des lois et r鑗lements r間issant le commerce, l'utilisation largement r閜andue de mesures provisoires apparaissant comme une source particuli鑢e de difficult閟. Il semble donc que des simplifications peuvent encore 阾re op閞閑s dans ce domaine afin de rendre le r間ime commercial plus transparent; parmi les suggestions faites en ce sens figurait l'adoption d'une loi unique sur le commerce, ainsi que l'avait envisag?le Br閟il par le pass?
Les
Membres ont constat?avec inqui閠ude que, depuis le dernier examen
de la politique commerciale du Br閟il en 1996, le droit NPF moyen
閠ait pass??13,7 pour cent en raison d'une augmentation
provisoire de 3 points de pourcentage; ils ont pris note du fait que
le Br閟il avait donn?l'assurance que cette augmentation serait
annul閑 ?la fin de cette ann閑. Les Membres ont 間alement fait
observer que la r閐uction de l'閏art souvent consid閞able entre les
taux consolid閟 et les taux effectivement appliqu閟 am閘iorerait la
pr関isibilit?pour les partenaires commerciaux du Br閟il. Au sujet
de certains taux effectivement appliqu閟 qui d閜asseraient les
niveaux consolid閟, la d閘間ation br閟ilienne a d閏lar?que
toutes les consolidations tarifaires op閞閑s dans le cadre de l'OMC
閠aient en tous points respect閑s.
Des questions ont 間alement 閠?pos閑s concernant les mesures non tarifaires, principalement au sujet de l'関aluation en douane et du r鬺e des prix minimaux, ainsi que sur le r間ime de licences d'importation non automatiques. Des questions ont en outre port?sur l'utilisation de l'閠iquetage et le recours aux mesures sanitaires et phytosanitaires. L'application fr閝uente de mesures antidumping 閠ait un sujet de pr閛ccupation, certains Membres faisant toutefois observer que le Br閟il 閠ait favorable ?des disciplines multilat閞ales plus strictes concernant l'application de ces mesures.
Les Membres ont demand?des 閏laircissements sur les programmes de soutien sectoriel, notamment pour l'agriculture et le secteur manufacturier. Il a 閠?observ?que le soutien agricole, y compris en ce qui concerne les exportations et les cr閐its octroy閟 ?des conditions favorables, semblait modeste, notamment au regard de celui offert dans d'autres r間ions productrices. N閍nmoins, m阭e ce soutien pouvait affecter les march閟 mondiaux sur lesquels le Br閟il 閠ait un fournisseur important, par exemple ceux du sucre et de l'alcool. Le Br閟il est aussi un grand fabricant de produits de l'industrie automobile; son r間ime sp閏ial dans ce secteur ayant pr閏閐emment suscit?certaines pr閛ccupations, la d閘間ation br閟ilienne a soulign?que tous les avantages octroy閟 ?cette branche de production avaient cess??la fin de 1999.
Des d閠ails suppl閙entaires ont 閠?demand閟 sur un certain nombre de points, y compris:
-
les impositions non tarifaires ?l'importation, y compris la surtaxe pour la modernisation de la marine marchande;
-
la r鑗le de la similarit?
-
les programmes d'incitation li閟 aux prescriptions relatives ?la teneur en produits nationaux;
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la promotion des exportations et l'aide financi鑢e ?l'exportation, notamment le PROEX;
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les taxes ?l'exportation;
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la politique de la concurrence;
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les moyens de faire respecter les droits de propri閠?intellectuelle;
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l'acc鑣 au march?dans le secteur des services.
Les Membres ont remerci?la d閘間ation du Br閟il pour les r閜onses 閏rites et orales apport閑s ?ces questions et aux autres questions pos閑s au cours de la r閡nion.
J'ai le sentiment que cet examen correspond ?la conception du M閏anisme d'examen des politiques commerciales que l'Ambassadeur Gra鏰 Lima a expos閑 dans sa d閏laration liminaire, notre d閎at nous ayant permis d'am閘iorer la transparence et de mieux comprendre la politique et les pratiques commerciales du Br閟il gr鈉e ?nos efforts de collaboration. Les Membres ont 閠?sensibles aux efforts d閜loy閟 par le Br閟il pour mettre en 渦vre des r閒ormes 閏onomiques de grande ampleur et l'ont encourag??poursuivre sur cette voie. Cela devra sans aucun doute 阾re 閠ay?par de nouvelles am閘iorations aux r間imes de commerce et d'investissement, notamment afin d'am閘iorer la transparence et la pr関isibilit? La d閘間ation br閟ilienne a renouvel?son engagement ferme en faveur d'un syst鑝e multilat閞al fond?sur des r鑗les, et j'esp鑢e que les Membres pourront lui apporter leur soutien en ce sens en ouvrant l'acc鑣 aux exportations du Br閟il.