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COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/154
26 janvier 2001
Mozambique: janvier 2001
D'apr鑣 un nouveau rapport de l'OMC sur la politique commerciale du Mozambique, la lib閞alisation des 閏hanges et la r閒orme 閏onomique ont donn?des signes notables de succ鑣 au Mozambique depuis la fin des ann閑s 80 et se sont acc閘閞閑s apr鑣 la fin de la guerre civile en 1992. Depuis 1996, selon le rapport, le pays enregistre l'un des taux de croissance du PIB les plus 閘ev閟 du monde avec une croissance 閏onomique de plus de 10 pour cent par an enregistr閑 ces derni鑢es ann閑s, une croissance rapide 閠ant pr関ue en 2002.
Cela 閠ant, le rapport indique 間alement que le pays doit poursuivre la r閒orme pour renforcer sa comp閠itivit? sur le plan international.
La lib閞alisation des 閏hanges et la r閒orme 閏onomique ont donn?des signes notables de succ鑣 au Mozambique haut de page
D'apr鑣 un nouveau rapport de l'OMC sur la politique commerciale du Mozambique, la lib閞alisation des 閏hanges et la r閒orme 閏onomique ont donn?des signes notables de succ鑣 au Mozambique depuis la fin des ann閑s 80 et se sont acc閘閞閑s apr鑣 la fin de la guerre civile en 1992. Depuis 1996, selon le rapport, le pays enregistre l'un des taux de croissance du PIB les plus 閘ev閟 du monde avec une croissance 閏onomique de plus de 10 pour cent par an enregistr閑 ces derni鑢es ann閑s, une croissance rapide 閠ant pr関ue en 2002.
Cela 閠ant, le rapport indique 間alement que le pays doit poursuivre la r閒orme pour renforcer sa comp閠itivit? sur le plan international.
Le nouveau rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement mozambicain serviront de base ?l'examen de la politique commerciale du Mozambique par l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC, les 24 et 26 janvier 2001.
Le rapport indique que le programme de r閒orme 閏onomique du Mozambique, lanc??la fin des ann閑s 80, accorde une attention particuli鑢e ?la stabilisation macro-閏onomique avec le soutien d'institutions financi鑢es internationales.
Il est dit dans le rapport que, malgr?une croissance 閏onomique 閘ev閑 de plus de 10 pour cent par an enregistr閑 ces derni鑢es ann閑s, le Mozambique est encore l'un des pays les moins avanc閟 du monde, avec en 1998 un PNB par habitant de 210 dollars des 蓆ats-Unis. C'est l'un des pays les plus lourdement endett閟 du monde et le consid閞able fardeau de la dette y constitue un obstacle au d関eloppement 閏onomique vu que le co鹴 du service de la dette emp阠he l'affectation de ressources qui pourraient permettre d'am閘iorer les capacit閟 閏onomiques et la comp閠itivit? et d'accro顃re les investissements.
Le rapport souligne que l'閏onomie du Mozambique repose principalement sur l'agriculture (qui repr閟ente plus des deux cinqui鑝es du PIB et la majeure partie des exportations de marchandises); le secteur manufacturier est modeste et contribue (avec le secteur minier) pour quelque 19 pour cent au PIB, et le secteur minier pr閟ente des possibilit閟, mais il est encore insuffisamment d関elopp?
Les premiers partenaires commerciaux du Mozambique sont l'Afrique du Sud, l'Union europ閑nne, le Japon et le Zimbabwe. Les principaux produits export閟 sont les produits agricoles, en particulier les produits alimentaires. Par ailleurs, le mat閞iel de transport, les machines, les produits min閞aux et les produits alimentaires sont les principaux produits import閟.
Le Mozambique applique diverses lois qui r間issent les 閏hanges et d'autres questions li閑s au commerce. Les r閒ormes 閏onomiques entreprises par le gouvernement visent ?cr閑r un environnement commercial attrayant et ?encourager les investissements 閠rangers. ?quelques exceptions pr鑣 (par exemple les services publics), une participation 閠rang鑢e de 100 pour cent est autoris閑 dans les activit閟 閏onomiques.
Il est dit dans le rapport que, en tant que pays comptant parmi les pays les moins avanc閟, le Mozambique b閚閒icie du traitement sp閏ial et diff閞enci? accord?aux pays en d関eloppement sous la forme d'exemptions ou d'une mise en uvre diff閞閑 de certaines dispositions. Il a d閖?b閚閒ici?d'une assistance technique des organisations internationales qui participent au Cadre int間r? dont l'OMC. Le Mozambique a encore besoin d'une assistance technique substantielle dans de nombreux domaines li閟 au commerce.
Le Mozambique s'est r閟olument efforc?de cr閑r un environnement favorable aux investissements priv閟, int閞ieurs et 閠rangers. Les r閒ormes se sont traduites par un r間ime commercial tr鑣 lib閞alis? essentiellement fond?sur l'application de droits de douane. Le Mozambique a r閏emment simplifi?la structure de ses droits de douane, dont les taux s'閏helonnent actuellement entre z閞o et 30 pour cent. La structure tarifaire est l間鑢ement progressive. La moyenne simple des droits NPF appliqu閟 est de 13,8 pour cent, ce qui se situe parmi les droits d'importation les plus bas d'Afrique australe.
En 1999, le Mozambique a instaur?une taxe sur la valeur ajout閑 (TVA) de 17 pour cent. Le gouvernement escompte que la TVA am閘iorera les recettes publiques, ce qui permettra plus ais閙ent de ramener le taux de droit maximal ?20 pour cent dans le futur. Des droits d'accise sont per鐄s sur les automobiles, les produits de luxe, les boissons alcooliques et les produits du tabac. ?l'instar d'autres Membres de l'OMC, le Mozambique a consolid??un taux plafond de 100 pour cent les droits de douane appliqu閟 ?tous les produits agricoles. Par ailleurs, pour 17 lignes tarifaires ? huit chiffres du SH se rapportant aux produits autres qu'agricoles, les droits ont 閠?consolid閟 ?des taux plafonds de 5 ou 15 pour cent.
La plupart des restrictions ?l'exportation ont 閠? lev閑s, comme l'a 閠?le contr鬺e des changes. Le gouvernement a manifest?un grand int閞阾 pour le d関eloppement des exportations, notamment des produits agricoles et des produits de la p阠he, mais une capacit?d'exportation limit閑 a frein?la croissance tir閑 par les exportations.
Il est expliqu?dans le rapport de l'OMC que, comme les autres secteurs 閏onomiques, le secteur des services a 閠?substantiellement lib閞alis? Toutes les banques et compagnies d'assurance, qui appartenaient pr閏閐emment ?l'蓆at, ont 閠?privatis閑s et la participation 閠rang鑢e est fr閝uente. Des mesures de privatisation sont pr関ues dans les secteurs des t閘閏ommunications et des transports. Le secteur du tourisme n'est pas ?la hauteur du potentiel qu'il repr閟ente et ne soutient pas la comparaison par rapport aux pays voisins. Les engagements contract閟 par le Mozambique dans le cadre de l'AGCS sont limit閟 aux services financiers (?l'exclusion des services d'assurance).
Le rapport conclut que la lib閞alisation des 閏hanges fait partie int間rante de la r閒orme 閏onomique actuellement mise en uvre par le Mozambique, qui a jusqu'ici donn?des signes notables de succ鑣. N閍nmoins, les engagements pris par le Mozambique dans le cadre de l'OMC vont moins loin que ses r閒ormes commerciales. En effet, les consolidations aux taux plafonds concernant les produits agricoles laissent des marges consid閞ables pour la modification des droits appliqu閟.
Selon le rapport de l'OMC, la poursuite de la r閒orme dans le secteur des services, principalement dans des domaines tels que les services de t閘閏ommunication et les services de transport, contribuera ?renforcer la comp閠itivit?des produits mozambicains en r閐uisant les co鹴s. Ces r閒ormes contribueront 間alement ? l'expansion d'autres branches d'activit? dont le tourisme. La poursuite du programme de privatisation, surtout dans le secteur des services, conjugu閑 ?une am閘ioration des engagements du Mozambique au titre de l'AGCS, contribuera ?renforcer la confiance et permettra d'attirer les investissements 閠rangers dont le pays a besoin.
Notes ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig? de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et les d閏larations de politique g閚閞ale 閘abor閑s par le gouvernement mozambicain seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 24 et 26 janvier 2001. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Mozambique, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um? des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties des d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et les d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces trois documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993), Pologne (1993), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MOZAMBIQUE
Rapport du Secr閠ariat Observations
r閏apitulatives
Environnement 閏onomique
Le Mozambique est un pays c魌ier du sud-est de l'Afrique. Apr鑣 avoir acquis son ind閜endance en 1975, ce pays a mis en uvre un mod鑜e socialiste de d関eloppement 閏onomique qui s'est traduit par un contr鬺e centralis?de l'閏onomie, secteurs bancaire et agricole compris. L'閏hec de cette strat間ie est devenu 関ident avec la stagnation de l'閏onomie et les graves revers que celle-ci a subis. ?la fin des ann閑s 80, le Mozambique a engag?un programme de r閒orme 閏onomique, mais les progr鑣 ont 閠?lents jusqu'? la fin de la guerre civile en 1992. Depuis le milieu des ann閑s 90, la r閒orme s'est acc閘閞閑, une attention particuli鑢e 閠ant accord閑 ?la stabilisation macro-閏onomique et ?la r閒orme budg閠aire avec le soutien d'institutions financi鑢es internationales.
Depuis 1996, le Mozambique enregistre l'un des taux de croissance du PIB les plus 閘ev閟 du monde avec une croissance 閏onomique de plus de 10 pour cent par an enregistr閑 ces derni鑢es ann閑s, une croissance rapide 閠ant pr関ue en 2002. Cela 閠ant, le Mozambique est encore l'un des pays les moins avanc閟 du monde, avec en 1998 un PNB par habitant de 210 dollars EU. Le Mozambique est l'un des pays les plus lourdement endett閟 du monde. Le consid閞able fardeau de la dette constitue un obstacle au d関eloppement 閏onomique vu que le co鹴 du service de la dette emp阠he l'affectation de ressources qui pourraient permettre d'am閘iorer les capacit閟 閏onomiques et la comp閠itivit? et d'accro顃re les investissements. Le Mozambique a 閠?admis ?b閚閒icier d'un all鑗ement de la dette dans le cadre de l'Initiative du FMI et de la Banque mondiale en faveur des pays pauvres tr鑣 endett閟.
L'閏onomie repose principalement sur l'agriculture (qui repr閟ente plus des deux cinqui鑝es du PIB et la majeure partie des exportations de marchandises). Les produits d'exportation traditionnels sont les fruits de mer, la canne ?sucre, la noix de cajou, le tabac et le coton. Le secteur manufacturier est modeste et contribue (avec le secteur minier) pour quelque 19 pour cent au PIB; les principales branches manufacturi鑢es sont les suivantes: transformation des produits alimentaires, tabacs, boissons, textiles et chaussures. Le secteur minier pr閟ente des possibilit閟, mais il est encore insuffisamment d関elopp? Le Mozambique est importateur net de services. Les activit閟 dominantes du secteur des services sont la construction, le tourisme, les transports et les communications.
Les premiers partenaires commerciaux du Mozambique sont l'Afrique du Sud, l'Union europ閑nne, le Japon et le Zimbabwe. Les principaux produits export閟 sont les produits agricoles, en particulier les produits alimentaires tels que les crustac閟 non congel閟 et les fruits ?coque frais ou secs. Le mat閞iel de transport, les machines, les produits min閞aux et les produits alimentaires sont les principaux produits import閟. ? cause des conditions climatiques, la production agricole a diminu?au cours de ces derni鑢es ann閑s, d'o?une forte progression des importations de produits alimentaires.
Cadre institutionnel
La Constitution de la R閜ublique du Mozambique a 閠? adopt閑 en 1990. Un syst鑝e multipartite a 閠? institu?en 1994. La Constitution impose un r間ime parlementaire caract閞is?par la s閜aration des pouvoirs entre les organes ex閏utifs, l間islatifs et judiciaires.
Le Pr閟ident du Mozambique et les membres de l'Assembl閑 de la R閜ublique sont 閘us au suffrage direct par le peuple pour un mandat de cinq ans; ils ne peuvent exercer leurs fonctions que pendant deux mandats cons閏utifs. Le Pr閟ident est le Chef de l'蓆at et nomme le Premier Ministre. Il d閟igne les membres du Cabinet sur avis du Premier Ministre. Le Cabinet est charg?de planifier et d'閘aborer la politique gouvernementale. L'Assembl閑 de la R閜ublique, unicam閞ale, exerce le pouvoir l間islatif.
Le Mozambique applique diverses lois qui r間issent les importations, les droits de douane, les investissements, les industries extractives (p閠role et ressources min閞ales), le r間ime de licences d'exploitation, la propri閠?intellectuelle, les exportations et d'autres questions li閑s au commerce. Les r閒ormes 閏onomiques entreprises par le gouvernement visent ?cr閑r un environnement commercial attrayant et ?encourager les investissements 閠rangers. ?quelques exceptions pr鑣 (par exemple les services publics), une participation 閠rang鑢e de 100 pour cent est autoris閑 dans les activit閟 閏onomiques.
Le Mozambique est devenu Membre de l'OMC le 26 ao鹴 1996 et a sign?l'Acte final issu du Cycle d'Uruguay ainsi que l'Accord de Marrakech le 15 avril 1994. Il accorde au moins le traitement NPF ?tous ses partenaires commerciaux. ?l'instar des autres Membres de l'OMC, il a adopt?dans leur int間ralit?les r閟ultats du Cycle d'Uruguay. En tant que pays comptant parmi les pays les moins avanc閟, le Mozambique b閚閒icie du traitement sp閏ial et diff閞enci?accord?aux pays en d関eloppement sous la forme d'exemptions ou d'une mise en uvre diff閞閑 de certaines dispositions. Il n'intervient actuellement dans aucune proc閐ure de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC.
Le Mozambique a pris part au Cadre int間r?pour l'assistance technique li閑 au commerce en faveur des pays les moins avanc閟 en 閠ablissant une 関aluation de ses besoins en mati鑢e d'assistance technique li閑 au commerce. ?cet 間ard, il a d閖?b閚閒ici? d'une assistance technique des organisations internationales qui participent au Cadre int間r? dont l'OMC. Le Mozambique a encore besoin d'une assistance technique substantielle dans de nombreux domaines li閟 au commerce.
Le Mozambique est membre de la Communaut?pour le d関eloppement de l'Afrique australe (SADC) et de l'Initiative transfronti鑢es (CBI). En vertu de l'Accord de Cotonou (accord faisant suite ?la Convention de Lom?, il b閚閒icie de l'aide offerte aux pays ACP par l'Union europ閑nne sous la forme d'un traitement pr閒閞entiel non r閏iproque se traduisant par une exon閞ation des droits d'importation sur certains produits. De m阭e, les exportations du Mozambique b閚閒icient d'un acc鑣 pr閒閞entiel non r閏iproque aux march閟 d'autres pays d関elopp閟 au titre du Syst鑝e g閚閞alis?de pr閒閞ences. ?cause de sa capacit?d'exportation limit閑, le Mozambique n'a pas tir?un grand profit de ces arrangements pr閒閞entiels.
Instruments de la politique commerciale
Le Mozambique a engag?d'importantes r閒ormes depuis 1987 qui se sont acc閘閞閑s au cours des derni鑢es ann閑s. Les r閒ormes se sont traduites par un r間ime commercial tr鑣 lib閞alis?essentiellement fond?sur l'application de droits de douane. La plupart des restrictions ?l'exportation ont 閠?lev閑s, comme l'a 閠?le contr鬺e des changes. Le Mozambique s'est r閟olument efforc?de cr閑r un environnement favorable aux investissements priv閟, int閞ieurs et 閠rangers. Le gouvernement a manifest?un grand int閞阾 pour le d関eloppement des exportations, notamment des produits agricoles et des produits de la p阠he, mais une capacit?d'exportation limit閑 a frein?la croissance tir閑 par les exportations.
Le Mozambique a r閏emment simplifi?la structure de ses droits de douane, dont les taux s'閏helonnent actuellement entre z閞o et 30 pour cent. La structure tarifaire est l間鑢ement progressive. La moyenne simple des droits NPF appliqu閟 est de 13,8 pour cent, ce qui se situe parmi les droits d'importation les plus bas d'Afrique australe. En 1999, le Mozambique a instaur? une taxe sur la valeur ajout閑 (TVA) de 17 pour cent. Le gouvernement escompte que la TVA am閘iorera les recettes publiques, ce qui permettra plus ais閙ent de ramener le taux de droit maximal ?20 pour cent dans le futur. Des droits d'accise sont per鐄s sur les automobiles, les produits de luxe, les boissons alcooliques et les produits du tabac. ?l'instar d'autres Membres de l'OMC, le Mozambique a consolid??un taux plafond de 100 pour cent les droits de douane appliqu閟 ?tous les produits agricoles. Par ailleurs, pour 17 lignes tarifaires ? huit chiffres du SH se rapportant aux produits autres qu'agricoles, les droits ont 閠?consolid閟 ?des taux plafonds de 5 ou 15 pour cent.
En janvier 1997, les autorit閟 ont sign?avec la soci閠? Crown Agents un contrat concernant la gestion du service des douanes. Le gouvernement a 間alement pass?un accord avec la soci閠?Intertek Testing Services, qui est charg閑 de l'inspection avant exp閐ition, ainsi que de l'inspection apr鑣 exp閐ition pour les marchandises non assujetties ?l'inspection avant exp閐ition. Le Mozambique applique encore la d閒inition de la valeur en douane de Bruxelles. Il n'a pas notifi??l'OMC le report de l'application de l'Accord de l'OMC sur la mise en uvre de l'article VII du GATT de 1994. Il n'existe pas de l間islation nationale en mati鑢e de droits antidumping, de droits compensateurs ou de mesures de sauvegarde.
L'Institut national de la normalisation et de la qualit?(INNOQ) est charg?d'administrer les normes. Il 閘abore 間alement de nouvelles normes inspir閑s de normes 閠rang鑢es ou internationales: le processus est au stade final pour 17 normes et en cours pour 25 normes. Le Mozambique applique certains contr鬺es ?des fins sanitaires et phytosanitaires. Les r鑗lements connexes sont du ressort du Minist鑢e de l'agriculture et des ressources naturelles.
Le Mozambique n'a pas sign?l'Accord plurilat閞al de l'OMC sur les march閟 publics et n'a pas le statut d'observateur concernant cet accord. Le Minist鑢e de la planification et des finances supervise toutes les activit閟 se rapportant aux march閟 publics et ses lignes directrices r間issent l'ensemble des march閟 publics, ?l'exception des grands projets faisant intervenir un financement international. Dans ces cas, ce sont les r鑗les de l'organisme donateur en mati鑢e de march閟 publics qui sont appliqu閑s. Des marges pr閒閞entielles de 10 pour cent sont accord閑s pour les produits nationaux (produits transform閟 sur place). Seules les soci閠閟 enregistr閑s au Mozambique sont autoris閑s ?soumissionner pour les march閟 d'une valeur inf閞ieure ?750 000 dollars EU.
Le gouvernement du Mozambique a mis en uvre un programme de privatisation pour la p閞iode 1989-1999. La grande majorit?des entreprises d'蓆at ont 閠? privatis閑s. Toutefois, l'蓆at maintient son contr鬺e sur les entreprises consid閞閑s comme particuli鑢ement importantes, principalement les services publics, y compris les t閘閏ommunications, les ports et les voies ferr閑s, secteurs pour lesquels une politique gouvernementale n'a pas encore 閠? formul閑 (bien qu'elle doive 阾re annonc閑 prochainement) et certaines entreprises mini鑢es.
Deux d閜artements se partagent la responsabilit?en ce qui concerne le domaine de la propri閠?intellectuelle, le premier 閠ant responsable des brevets et d'autres questions relatives au domaine "industriel" et le second s'occupant du droit d'auteur. La premi鑢e loi nationale sur la protection de la propri閠? industrielle n'est entr閑 en vigueur qu'en 1999. Il n'existe encore aucune loi sur le droit d'auteur. La l間islation actuelle sur la propri閠?intellectuelle est tr鑣 peu mise en uvre.
蓈olution de la politique commerciale sectorielle
Le secteur agricole est substantiellement lib閞alis? depuis 1997. Sauf dans les secteurs du sucre et de la noix de cajou, les pouvoirs publics n'interviennent plus directement dans les activit閟 de production, de transformation et de commercialisation, ne jouant encore un r鬺e que dans l'閘aboration des politiques. Divers facteurs ont entra頽?une hausse du prix des engrais, d'o?un recul de leur utilisation. En cons閝uence, le gouvernement a d閟ign?le secteur de la production d'engrais comme secteur ayant un besoin pressant d'investissements 閠rangers. Une surtaxe variable est per鐄e sur les importations de sucre et une taxe ? l'exportation est appliqu閑 aux noix de cajou brutes. Le taux NPF moyen appliqu?dans le secteur agricole (y compris pour les produits de la chasse, de la sylviculture et de la p阠he) est de 16,8 pour cent.
Le secteur minier est peu d関elopp?mais devrait conna顃re une expansion rapide au cours des prochaines ann閑s. Il existe un potentiel important, notamment pour le titane, le charbon et le gaz naturel. Il est probable que le gaz naturel sera en partie utilis?pour d関elopper la production de l'閚ergie 閘ectrique, qui est d閖?un important produit d'exportation. En 2001, le gouvernement doit promulguer une nouvelle loi pour promouvoir davantage les investissements priv閟 dans le secteur. Les ressources naturelles, notamment les min閞aux, sont la propri閠?de l'蓆at. Les activit閟 mini鑢es sont soumises ?cinq types de licence. En outre, une licence est requise pour le commerce de pierres pr閏ieuses, d'or et d'autres m閠aux pr閏ieux. La production 閠ant en grande partie export閑, l'admissibilit?des entreprises mini鑢es au r間ime des zones de transformation pour l'exportation rend encore plus attrayants les syst鑝es d'incitation d閖?offerts aux investisseurs dans le secteur.
Le gouvernement a baiss?les droits de douane sur les intrants industriels et a privatis?la quasi-totalit? des entreprises manufacturi鑢es d'蓆at. Une strat間ie industrielle a 閠?閘abor閑 en 1997 afin de promouvoir, entre autres, la transformation sur place des ressources naturelles et le d関eloppement des activit閟 manufacturi鑢es ax閑s sur l'exportation et ?forte composante de main-d'uvre. Le r間ime des zones de transformation pour l'exportation et le corridor Maputo-Johannesburg mis en place depuis peu doivent contribuer ?la r閍lisation de ces objectifs. Le droit NPF appliqu?dans le secteur manufacturier s'閘鑦e en moyenne ?13,8 pour cent.
Comme les autres secteurs 閏onomiques, le secteur des services a 閠?substantiellement lib閞alis? mais ce n'est que depuis peu qu'il fait l'objet d'un int閞阾 soutenu. Toutes les banques et compagnies d'assurance, qui appartenaient pr閏閐emment ?l'蓆at, ont 閠? privatis閑s et la participation 閠rang鑢e est fr閝uente. Des mesures de privatisation sont pr関ues dans les secteurs des t閘閏ommunications et des transports. Le secteur du tourisme n'est pas ?la hauteur du potentiel qu'il repr閟ente et ne soutient pas la comparaison par rapport aux pays voisins. Les engagements contract閟 par le Mozambique dans le cadre de l'AGCS sont limit閟 aux services financiers (? l'exclusion des services d'assurance).
Politique commerciale et partenaires commerciaux
La lib閞alisation des 閏hanges fait partie int間rante de la r閒orme 閏onomique actuellement mise en uvre par le Mozambique, qui a jusqu'ici donn?des signes notables de succ鑣. N閍nmoins, les engagements pris par le Mozambique dans le cadre de l'OMC vont moins loin que ses r閒ormes commerciales. En effet, les consolidations aux taux plafonds concernant les produits agricoles laissent des marges consid閞ables pour la modification des droits appliqu閟.
Poursuivre la r閒orme dans le secteur des services, principalement dans des domaines tels que les services de t閘閏ommunication et les services de transport, contribuera ?renforcer la comp閠itivit?des produits mozambicains en r閐uisant les co鹴s. Ces r閒ormes contribueront 間alement ?l'expansion d'autres branches d'activit? y compris le tourisme. La poursuite du programme de privatisation, surtout dans le secteur des services, conjugu閑 ?une am閘ioration des engagements du Mozambique au titre de l'AGCS contribuera ?renforcer la confiance et permettra d'attirer les investissements 閠rangers dont le pays a besoin.
Le Mozambique souhaiterait que les r鑗les de l'OMC soient plus largement connues dans le pays; il a besoin d'une assistance technique qui lui permettra d'honorer pleinement ses obligations dans le cadre de l'OMC.
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Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MOZAMBIQUE
Rapport du gouvernement Parties III et IV
Politique comerciale
1. Avec, selon les estimations, 36 millions d'hectares de terres cultivables, dont 9 millions seulement sont actuellement exploit閑s, le potentiel agricole du Mozambique est consid閞able. L'agriculture est le secteur cl?de l'閏onomie mozambicaine, employant 80 pour cent de la population active et repr閟entant 25 pour cent du PIB. Les principaux produits export閟 sont le coprah, les noix de cajou, la canne ?sucre, les fibres de coton et le th? D'autres produits sont 間alement export閟: sisal, tabac, mafurra et tournesol. Outre les vastes terres cultivables, il existe des zones importantes convenant ?l'閘evage. Du fait de la guerre, l'閘evage est particuli鑢ement sous-d関elopp? les besoins actuels devant 阾re satisfaits, en grande partie, par des importations.
2. Il est particuli鑢ement n閏essaire d'investir dans la production de volailles et de porcins et dans la fourniture d'aliments pour animaux dans ces branches de production.
3. La remise en 閠at des infrastructures existantes li閑s ?l'agriculture telles que les routes, les chemins de fer, les ports et les syst鑝es d'irrigation constitue une priorit?du gouvernement. Elle devrait faciliter de nouveaux investissements et ouvrir des perspectives de projets viables. Les r間ions cl閟 du d関eloppement de l'agriculture commerciale sont Chokwe, Massingir et Corumana qui disposent d閖?toutes d'un r閟eau d'irrigation.
B. LE SECTEUR MANUFACTURIER
4. Les effets d'un programme de privatisation 閚ergique, associ??des investissements 閠rangers importants, se font sentir dans le secteur manufacturier. Longtemps n間lig閟, les besoins de modernisation des usines anciennes et d'investissement dans les nouveaux secteurs sont consid閞ables. La croissance de l'閏onomie est forte, le march?non n間ligeable que repr閟entent 18 millions de personnes ne b閚閒icie pas d'une offre suffisante et les industries des biens de consommation devraient prosp閞er.
5. Le faible co鹴 de l'閘ectricit? combin??des salaires tr鑣 comp閠itifs, devrait 阾re l'un des principaux catalyseurs de l'industrialisation. Pour favoriser ce processus, il existe des incitations g閚閞euses ?l'investissement et le gouvernement a adopt?une l間islation autorisant la cr閍tion de zones franches pour les investissements orient閟 vers l'exportation. L'acc鑣 pr閒閞entiel du Mozambique aux principaux march閟 des 蓆ats-Unis et de l'Union europ閑nne devrait avoir beaucoup d'attrait pour de nombreuses industries ?forte intensit?de main-d'uvre. Le secteur manufacturier repr閟ente actuellement environ 10 pour cent du total mais avec le projet d'aluminerie de Mozal, la contribution de ce secteur augmentera sensiblement et devrait jeter les bases d'une industrie d'aval consid閞able modifiant compl鑤ement la structure de l'閏onomie mozambicaine.
6. Les secteurs prioritaires ?d関elopper qui ont 閠? identifi閟 sont les suivants:
i) industries alimentaires et agroalimentaires (degr?de priorit?閘ev? sel, sucre, coprah, poisson transform? fruits transform閟 et noix de cajou; degr?de priorit?peu 閘ev? minoterie, sisal, th? produits de la boulangerie, p鈚es alimentaires, viandes transform閑s, tabac, aliments pour animaux, produits laitiers et liqueurs);
ii) industries des textiles et du v阾ement (qui ne sont soumises ?aucune restriction contingentaire);
iii) savons et huiles;
iv) industrie chimique;
v) m閠allurgie (en aval de l'aluminerie de Mozal, et autres productions);
vi) industrie du travail des m閠aux (mat閞iaux de construction, 閝uipements lourds, meubles, structures, outillage et 閘閙ents);
vii) industrie de l'emballage (cassettes en bois, bouteilles en verre, papier ondul? emballages souples).
C. MISE EN UVRE DE LA POLITIQUE COMMERCIALE
7. C'est principalement le Minist鑢e de l'industrie et du commerce qui met en uvre la politique commerciale avec l'approbation du gouvernement mozambicain. Cependant, plusieurs services ou organismes publics interviennent aussi dans la mise en uvre des lois commerciales. Dans le cadre de son programme de revitalisation de l'閏onomie, le gouvernement est d閠ermin??proc閐er ?une vaste lib閞alisation, en ce qui concerne les prix notamment, pour encourager l'investissement.
D. ACCORDS COMMERCIAUX MULTILAT蒖AUX, R蒅IONAUX OU PR蒄蒖ENTIELS
8. La politique du Mozambique en mati鑢e de commerce ext閞ieur est destin閑 ?cr閑r un environnement favorable ?la promotion de ses produits sur les march閟 internationaux, surtout ceux des pays d関elopp閟 d'Europe, d'Am閞ique et d'Asie sans pr閖udice de la promotion du commerce intra-africain. Les politiques commerciales sont d閒inies dans le but d'acc閘閞er le processus d'industrialisation du Mozambique et de faciliter ainsi l'acc鑣 des produits mozambicains aux march閟 閠rangers. Afin d'atteindre ces objectifs, le Mozambique a conclu les accords commerciaux multilat閞aux, r間ionaux, bilat閞aux et pr閒閞entiels ci-apr鑣: Organisation mondiale du commerce (OMC), Banque mondiale, Fonds mon閠aire international (FMI), Convention de Lom? Communaut?du d関eloppement de l'Afrique australe (SADC), Association de coop閞ation r間ionale des pays du pourtour de l'oc閍n Indien (IOR-ARC), Loi sur la croissance et les perspectives 閏onomiques de l'Afrique, Syst鑝es g閚閞alis閟 de pr閒閞ences (SGP) et Accord commercial pr閒閞entiel avec l'Afrique du Sud.
E. ACCORDS COMMERCIAUX BILAT蒖AUX
9. Le Mozambique n間ocie actuellement des accords commerciaux bilat閞aux avec les pays suivants: Alg閞ie, Cuba, 蒰ypte, Inde, Kenya, Malawi, Maurice, Russie, Zambie et Zimbabwe.
10. Dans le cadre de ces accords, le Mozambique et ses partenaires s'accordent mutuellement le traitement de la nation la plus favoris閑 (NPF) dans tous les aspects de leurs relations commerciales bilat閞ales. Ces accords servent ?promouvoir les 閏hanges et ?am閘iorer les relations 閏onomiques entre le Mozambique et ces pays.
Commerce ext閞ieur
F. EXPORTATIONS
11. Les recettes d'exportation continuent de provenir principalement des ventes de produits agricoles primaires et de produits de la mer, y compris les noix de cajou, les crevettes, le coton, le sucre, le bois, les agrumes, etc. Les principaux partenaires commerciaux du Mozambique sont l'Afrique du Sud, le Portugal, l'Espagne, les 蓆ats-Unis d'Am閞ique et le Japon.
G. IMPORTATIONS
12. Les principaux produits import閟 sont des produits interm閐iaires et des biens d'閝uipement. Les importations d'閚ergie, qui concernent principalement l'閘ectricit?et les produits p閠roliers, ont repr閟ent? de 1996 ?1999, entre 85 et 90 millions de dollars EU par an, chiffre qui doit 阾re normalement sup閞ieur en 2000 du fait de la hausse du prix du p閠role.
13. En 1999, la valeur de la plupart des cat間ories d'importation a augment?bien que les achats de fournitures industrielles autres qu'alimentaires aient 閠?r閐uits les ann閑s pr閏閐entes (1998 et 1999). Cette 関olution est due principalement ?
i) une lib閞alisation des 閏hanges consistant en la suppression du r間ime de licences d'importation, des restrictions quantitatives ? l'importation et des contr鬺es des changes; et ?/p>
ii) la mise en uvre du projet d'aluminerie de Mozal.
H. BALANCE COMMERCIALE
14. La balance commerciale a 閠?relativement stable de 1995 ?1998, le d閒icit repr閟entant environ 550 millions de dollars EU par an. Elle s'est d閠閞ior閑 quelque peu en 1999 du fait de la construction de la grande aluminerie de Mozal.
15. Il convient toutefois de noter que si le volume des importations a augment?avec la lib閞alisation des 閏hanges, celui des exportations a 間alement progress? quoique ?un rythme moindre.