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EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES: PREMIER COMMUNIQUE DE PRESSE, RESUME DES RAPPORTS DU SECRETARIAT ET DU GOUVERNEMENT

COMMUNIQUE DE PRESSE
PRESSE/TPRB/160
21 mars 2001

Macao, Chine: mars 2001

Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement de Macao, Chine serviront de base au deuxi鑝e examen de la politique commerciale de Macao, Chine par l'Organe d'examen des politiques commerciales, les 19 et 21 mars 2001.

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Les affaires suivent leur cours dans l'閏onomie largement ouverte de Macao, Chine  

Le r間ime de commerce et d'investissement de Macao, Chine demeure l'un des plus ouverts du monde; ni la crise asiatique, ni la r閠rocession du Territoire ?la Chine et sa d閟ignation comme r間ion administrative sp閏iale ne l'ont vraiment modifi? Le gouvernement, indique le rapport, a depuis longtemps d閏id?de laisser les march閟 libres et ouverts d閠erminer en grande partie la r閜artition des ressources au sein de la R間ion administrative sp閏iale de Macao (RASM) et par cons閝uent son d関eloppement 閏onomique. Cette approche de la politique 閏onomique ne devrait pas semble-t-il 阾re remise en question dans un avenir pr関isible. Selon un rapport de l'OMC sur les politiques et les pratiques commerciales de Macao, Chine, la RASM jouira pour les 50 prochaines ann閑s d'une grande autonomie dans l'administration de tous les aspects de sa politique, ?l'exception de la d閒ense et des affaires 閠rang鑢es.

Le rapport note que la crise 閏onomique qui a frapp?la Tha飈ande, en juillet 1997, et sa propagation ?d'autres pays de l'Asie du Sud-Est (et ailleurs) ont s閞ieusement nui aux r閟ultats 閏onomiques du Territoire, qui avaient d閖?commenc??se d閠閞iorer en 1996; le PIB r閑l s'est contract?au cours des quatre ann閑s suivantes (1996-1999), et il a accus?sa plus forte croissance n間ative, 4,6 pour cent, en 1998.

Le commerce ext閞ieur rev阾 une importance cruciale pour l'閏onomie, souligne le rapport, les exportations et les importations (de biens et services) ayant repr閟ent?environ 80 et 50 pour cent du PIB, respectivement, en 1999. L'exc閐ent important du commerce des services, principalement le tourisme et les activit閟 connexes comme l'industrie du jeu, a plus que compens?le d閒icit de la balance commerciale du Territoire.

Selon le rapport, le rattachement du pataca au dollar de Hong Kong restreint s閞ieusement la capacit?des autorit閟 de contr鬺er la masse mon閠aire. Il s'ensuit que les taux d'int閞阾 r閑ls sont relativement 閘ev閟. Le rattachement du pataca au dollar de Hong Kong, et donc indirectement au dollar des 蓆ats-Unis, a 間alement entra頽?une appr閏iation effective de la monnaie de la RASM, en particulier par rapport aux devises d関alu閑s des pays de la r間ion. Les autorit閟 estiment que les avantages du rattachement l'emportent sur ses inconv閚ients.

Le fait que toutes les importations sont admises en franchise ?Macao, Chine t閙oigne de la grande ouverture de l'閏onomie pour ce qui est du commerce des marchandises. Alors que seulement 23 pour cent des lignes tarifaires ont fait l'objet de consolidations, tous les taux consolid閟 sont nuls; en outre, son statut de port franc en vertu de la Loi fondamentale emp阠he Macao, Chine de relever les taux des droits effectivement appliqu閟 correspondant aux lignes tarifaires non consolid閑s.

Le rapport indique aussi que Macao, Chine a introduit en 1999 de nouvelles lois dans le domaine des droits de propri閠? intellectuelle qui visent, en particulier, ?assurer le respect de l'Accord sur les ADPIC. La nouvelle l間islation a permis d'閠ablir un cadre juridique global pour la protection des droits de propri閠? intellectuelle.

L'閏onomie de Macao, Chine est en grande partie fond閑 sur les services: en 1998, ceux-ci contribuaient pour 90 pour cent au PIB et pour 69 pour cent ?l'emploi. La part des services dans l'閏onomie n'a cess?de cro顃re et les autorit閟 s'attendent que la tendance se poursuive gr鈉e aux investissements en infrastructure (c'est-?dire le nouvel a閞oport international et l'am閘ioration des installations portuaires), qui ont rendu Macao, Chine plus accessible, et ?la poursuite des efforts faits pour am閘iorer la qualit?et la diversit?des services relatifs au tourisme, pivot de l'閏onomie. ? eux seuls, les services collectifs et sociaux, y compris les jeux d'argent et les casinos, repr閟entaient pr鑣 de 47 pour cent du PIB (et plus de 28 pour cent de l'emploi). Comparativement, le secteur industriel (secteur manufacturier et construction) contribue pour quelque 13 pour cent au PIB et 31 pour cent ?l'emploi total, ce qui donne ?penser que la productivit?de la main-d'渦vre dans ce secteur est relativement faible. La contribution de l'agriculture et de la p阠he au PIB et ?l'emploi est n間ligeable.

L'ouverture de l'閏onomie de Macao, Chine au commerce des produits agricoles et, en particulier, des produits manufactur閟 a ind閚iablement 閠? favorable ?la concurrence sur les march閟 des produits nationaux, en l'absence de l間islation g閚閞ale sur la concurrence. Bien qu'il existe peu d'obstacles formels aux flux entrants d'investissement 閠ranger direct (IED) qui puissent faire obstacle ?l'閠ablissement d'entreprises de services 閠rang鑢es, il y aurait pourtant lieu d'am閘iorer la concurrence sur plusieurs march閟 de services. Des services importants, comme l'閘ectricit? l'approvisionnement en eau, les t閘閏ommunications et les transports, sont actuellement assur閟 par des soci閠閟 priv閑s auxquelles des droits exclusifs ont 閠?conf閞閟 dans le cadre de concessions gouvernementales. Un autre sous-secteur important, l'industrie du jeu, est un monopole priv?depuis 1961, mais la concession devrait prendre fin en 2001.

Le gouvernement pr関oit une croissance de 2,4 pour cent pour 2000, ce qui est consid閞ablement en de玎 des taux que doivent enregistrer les territoires voisins de Macao, Chine, notamment la Chine continentale et Hong Kong, Chine. Mais certains autres signes positifs d'un redressement 閏onomique apparaissent, en particulier dans le sous-secteur du tourisme, o?entre janvier et septembre 2000 le nombre de visiteurs a cr?de 24,3 pour cent par rapport ?la p閞iode correspondante de l'ann閑 pr閏閐ente; et dans celui des exportations, qui ont progress?d'environ 17 pour cent au cours des huit premiers mois de 2000. Au premier trimestre de 2000, toutefois, le sous-secteur de l'immobilier 閠ait encore l閠hargique. Afin de lutter contre le ch鬽age 閘ev? les autorit閟 ont, entre autres choses, encourag?la r閍lisation d'un plus grand nombre de projets d'infrastructure de travaux publics, r閐uit le niveau des quotas applicables aux travailleurs 閠rangers, et pr関u de nouveaux stages de formation professionnelle et de recyclage.

Notes ?l'intention des journalistes

Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et les d閏larations de politique g閚閞ale 閘abor閑s par le gouvernement de Macao, Chine seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 19 et 21 mars 2001. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale de Macao, Chine, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um?des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties des d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et les d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992 et 2001), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).

 

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Rapport du Secr閠ariat  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MACAO, CHINE
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives

La p閞iode qui a suivi le dernier examen de la politique commerciale de Macao Chine, ?la fin de 1994, a surtout 閠?marqu閑 par deux 関閚ements. Le plus important a 閠?la r閠rocession, le 20 d閏embre 1999, de Macao ?la R閜ublique populaire de Chine et sa d閟ignation comme R間ion administrative sp閏iale (RAS). Aux termes de la Loi fondamentale relative ?la R間ion administrative sp閏iale de Macao (RASM) de la R閜ublique populaire de Chine (Loi fondamentale), qui 閠ablit le principe "un pays, deux syst鑝es", la RASM jouit pour les 50 prochaines ann閑s d'une grande autonomie dans l'administration de tous les aspects de sa politique, ?l'exception de la d閒ense et des affaires 閠rang鑢es. Elle a conserv?son statut de port franc et est exon閞閑 du paiement de tous les imp魌s per鐄s par le gouvernement central. Il semble donc que la r閠rocession du Territoire ?la R閜ublique populaire de Chine ait eu peu ou pas d'effet sur sa politique commerciale et ses politiques li閑s au commerce. Par ailleurs, depuis la r閠rocession du Territoire, les autorit閟 ont r閡ssi ?r閐uire fortement la criminalit? ce qui a largement favoris?le tourisme; des mesures ont aussi 閠?prises pour mettre en place une soci閠?civile plus forte, les habitants semblant participer davantage ?la vie publique qu'auparavant.

Macao a 閠?r閠roc閐??la Chine apr鑣 que s'est produit l'autre fait marquant de la p閞iode consid閞閑, ?savoir le d閏lenchement de la crise 閏onomique en Tha飈ande, en juillet 1997, et sa propagation ?d'autres pays de l'Asie du Sud-Est (et ailleurs). Cette crise a s閞ieusement nui aux r閟ultats 閏onomiques du Territoire, qui avaient d閖?commenc??se d閠閞iorer en 1996; le PIB r閑l s'est contract?au cours des quatre ann閑s suivantes (1996-1999), et il a accus?sa plus forte croissance n間ative, 4,6 pour cent, en 1998. Parall鑜ement, le taux de ch鬽age a plus que doubl?depuis 1997 (pour s'閘ever ?7,1 pour cent au deuxi鑝e trimestre de 2000). La RASM a enregistr?en m阭e temps une d閒lation mod閞閑 ? compter de 1998.

Le commerce ext閞ieur rev阾 une importance cruciale pour l'閏onomie, les exportations et les importations (de biens et services) ayant repr閟ent?environ 80 et 50 pour cent du PIB, respectivement, en 1999. L'exc閐ent important du commerce des services, principalement le tourisme et les activit閟 connexes comme l'industrie du jeu, a plus que compens?le d閒icit de la balance commerciale du Territoire.

Politiques macro-閏onomiques

La Loi fondamentale dispose que Macao, Chine jouit de l'autonomie n閏essaire pour formuler sa politique mon閠aire; il dispose en outre qu'il ne peut y avoir aucun contr鬺e des changes ni des mouvements de capitaux. La politique mon閠aire a pour objectif de maintenir la stabilit??la fois de la monnaie que du syst鑝e financier. Par cons閝uent, la Loi fondamentale prescrit que la monnaie de la RASM, le pataca de Macao, soit enti鑢ement garantie par un fonds de r閟erve. La monnaie est rattach閑 au dollar de Hong Kong au taux de 1,03 dollar, et donc indirectement au dollar des 蓆ats-Unis en vertu d'un r間ime de type caisse d'閙ission.

Le rattachement du pataca au dollar de Hong Kong restreint s閞ieusement la capacit?des autorit閟 de contr鬺er la masse mon閠aire. Il s'ensuit que les taux d'int閞阾 r閑ls sont relativement 閘ev閟. Le rattachement du pataca au dollar de Hong Kong, et donc indirectement au dollar des 蓆ats-Unis, a 間alement entra頽?une appr閏iation effective de la monnaie de la RASM, en particulier par rapport aux devises d関alu閑s des pays de la r間ion. Les autorit閟 estiment que les avantages du rattachement l'emportent sur ses inconv閚ients. L'un des inconv閚ients majeurs est que l'appr閏iation effective du pataca et le niveau 閘ev?des taux d'int閞阾 r閑ls risquent d'entraver la reprise 閏onomique du territoire et les initiatives de diversification de l'閏onomie lanc閑s par les autorit閟. Celles-ci consid鑢ent par ailleurs que le maintien du rattachement du pataca au dollar de Hong Kong conf鑢e une plus grande stabilit?au syst鑝e financier et ?l'閏onomie dans son ensemble.

Macao, Chine n'applique pas de contr鬺e des changes, si ce n'est que les exportateurs de marchandises sont tenus de convertir en patacas 40 pour cent de leurs recettes d'exportation en devises. Il n'existe aucun autre contr鬺e en ce qui concerne l'utilisation des sommes re鐄es en paiement ou des recettes d'invisibles, et les mouvements de capitaux ne sont soumis ?aucune restriction.

En vertu de la Loi fondamentale, le gouvernement de la RASM doit chercher ?閝uilibrer les finances publiques, ce qui s'inscrit dans la tradition du territoire, lequel a pour pratique de suivre une politique budg閠aire prudente. Un exc閐ent budg閠aire, quoique en baisse, est en effet enregistr?depuis 1994; en 1999, il s'閘evait ?306 millions de patacas (ou 0,6 pour cent du PIB), ce qui 閝uivaut ?un cinqui鑝e environ du chiffre atteint en 1994. La part des d閜enses publiques dans le PIB, y compris celles des organismes autonomes, augmente depuis 1994. Selon les estimations, elle devrait 阾re de l'ordre de 20 pour cent en 2000, quoique les donn閑s ne sont pas toujours ais閙ent accessibles; il y aurait moyen d'am閘iorer la transparence des d閜enses, en particulier dans le domaine des march閟 publics. En 1998, les taxes frappant les jeux d'argent et d'autres concessions exclusives ont repr閟ent?31 pour cent environ des recettes publiques. Comme environ 95 pour cent des terres de la RASM appartiennent au domaine public, la location de terrains est une autre source importante de recettes publiques.

Politique et mesures commerciales et li閑s au commerce

Ni la crise asiatique, ni la r閠rocession de Macao ?la Chine en d閏embre 1999 n'ont vraiment modifi?le r間ime de commerce et d'investissement du territoire, qui demeure l'un des plus ouverts du monde. Le gouvernement a depuis longtemps d閏id?de laisser les march閟 libres et ouverts d閠erminer en grande partie la r閜artition des ressources au sein de la RASM et par cons閝uent son d関eloppement 閏onomique. Depuis le dernier examen, en 1994, il y a eu peu de grands changements touchant les politiques commerciales, si ce n'est pour assurer la mise en 渦vre des engagements contract閟 dans le cadre du Cycle d'Uruguay. L'une des grandes r閍lisations ? cet 間ard a 閠?le renforcement de la protection accord閑 aux droits de propri閠?intellectuelle.

Le fait que toutes les importations sont admises en franchise ?Macao, Chine t閙oigne de la grande ouverture de l'閏onomie pour ce qui est du commerce des marchandises. Alors que seulement 23 pour cent des lignes tarifaires ont fait l'objet de consolidations, tous les taux consolid閟 sont nuls; en outre, son statut de port franc en vertu de la Loi fondamentale emp阠he Macao, Chine de relever les taux des droits effectivement appliqu閟 correspondant aux lignes tarifaires non consolid閑s. Bien que l'imp魌 sur la consommation frappe de la m阭e fa鏾n les produits de fabrication nationale et les biens import閟, il a une incidence disproportionn閑 sur les importations parce que la production locale des marchandises soumises ?l'imp魌 est faible, voire inexistante. Les obstacles non tarifaires au commerce sont peu nombreux; il s'agit pour l'essentiel de mesures visant ?assurer la s閏urit?ainsi qu'?prot間er la sant? publique et l'environnement (dont les esp鑓es menac閑s d'extinction). L'inclusion r閏ente des 閝uipements et du mat閞iel servant ?la fabrication des disques optiques sur la liste des produits dont l'importation doit 阾re pr閍lablement autoris閑 est l'une des mesures visant ?r閐uire les atteintes aux droits de propri閠? intellectuelle. Macao, Chine ne poss鑔e aucun instrument juridique permettant de prot間er les producteurs nationaux contre les pratiques commerciales 閠rang鑢es jug閑s d閘oyales, telles que le dumping ou les subventions ?l'exportation.

Mis ?part le r間ime de licences d'exportation, il n'existe pour ainsi dire aucune mesure de contr鬺e gouvernemental ?l'exportation, ? l'exception de celles qui sont appliqu閑s dans le cadre de sanctions des Nations Unies et de conventions internationales. Conform閙ent au r間ime de contingentement en place de longue date en vertu de l'Accord de l'OMC sur les textiles et les v阾ements, la RASM impose des restrictions ?l'exportation de textiles et de v阾ements vers certains march閟. L'attribution des autorisations d'exportation par les autorit閟 tend ?favoriser des int閞阾s 閠ablis. La RASM n'octroie aucune aide ?l'exportation, hormis des incitations fiscales qui ne visent aucun secteur particulier.

Bien que Macao, Chine ait aussi un r間ime d'investissement 閠ranger ouvert, puisque quelques restrictions seulement s'appliquent aux flux entrants et sortants d'investissement, les investissements tant nationaux qu'閠rangers sont en pratique interdits dans certains secteurs de services-cl閟 car le gouvernement accorde des droits exclusifs ?certaines soci閠閟 sous forme de concessions.

Depuis 1994, Macao, Chine n'a apport?aucune modification significative ? sa l間islation relative aux march閟 publics, mais il a pris des mesures pour simplifier les proc閐ures et am閘iorer la transparence afin d'attirer davantage de soumissionnaires. Les achats de biens et services 閠rangers d'une valeur sup閞ieure ?un certain seuil sont approuv閟 ?condition qu'il n'y ait pas de fournisseur local. En m阭e temps, l'emploi de la main-d'渦vre locale est encourag?dans toutes les activit閟 relatives ?la passation de march閟 publics. Macao, Chine n'est pas partie ?l'Accord sur les march閟 publics, mais il envisage de participer davantage au Groupe de travail de la transparence des march閟 publics.

Macao, Chine a introduit en 1999 de nouvelles lois dans le domaine des droits de propri閠?intellectuelle qui visent, en particulier, ?assurer le respect de l'Accord sur les ADPIC. La nouvelle l間islation a permis d'閠ablir un cadre juridique global pour la protection des droits de propri閠?intellectuelle. En outre, les autorit閟 se sont montr?r閟olues ?am閘iorer la mise en application de ces lois. Il semble toutefois que certaines lacunes subsistent; par exemple, il y a lieu de craindre que le montant des sanctions effectivement impos閑s ne soit pas suffisant pour constituer un moyen de dissuasion efficace.

Le r間ime de fiscalit?interne de la RASM se caract閞ise par la part globalement peu 閘ev閑 des impositions dans le PIB (13 pour cent) et un recours relativement important aux imp魌s directs, en particulier dans l'industrie du jeu. Les taux d'imposition directe, notamment sur les b閚閒ices et les revenus du travail, sont faibles, ce qui contribue ?attirer les investisseurs nationaux et 閠rangers dans le Territoire. Mais le r間ime fiscal est en m阭e temps le principal instrument de la politique industrielle, diverses incitations fiscales 閠ant offertes pour les projets qui, entre autres choses, favorisent la diversification industrielle, encouragent les exportations vers de nouveaux march閟, contribuent au progr鑣 technologique, accroissent la valeur ajout閑 et cr閑nt des emplois. Une aide financi鑢e remboursable et non remboursable ainsi que des bonifications d'int閞阾 sont 間alement accord閑s. En outre, comme 95 pour cent des terres de la RASM appartiennent au domaine public, le r間ime apparemment complexe (et peut-阾re discr閠ionnaire) de la location des terres domaniales est susceptible de servir d'instrument de la politique 閏onomique.

Persuad? qu'un environnement ouvert exerce un effet de discipline, Macao, Chine n'a pas de l間islation sur la concurrence proprement dite; le Code commercial de 1999 d閒init cependant certains principes g閚閞aux en mati鑢e de politique de concurrence destin閟 ?pr閟erver la libert?閏onomique et ?lutter contre les pratiques commerciales qui entravent la concurrence. L'ouverture de l'閏onomie de Macao, Chine au commerce a certainement stimul?la concurrence, du moins en ce qui concerne les marchandises, mais la situation laisse quelque peu ?d閟irer dans plusieurs activit閟 de services.

Questions sectorielles

L'閏onomie de Macao, Chine est en grande partie fond閑 sur les services: en 1998, ceux-ci contribuaient pour 90 pour cent au PIB et pour 69 pour cent ?l'emploi. La part des services dans l'閏onomie n'a cess?de cro顃re et les autorit閟 s'attendent que la tendance se poursuive gr鈉e aux investissements en infrastructure (c'est-?dire le nouvel a閞oport international et l'am閘ioration des installations portuaires), qui ont rendu Macao, Chine plus accessible, et ?la poursuite des efforts faits pour am閘iorer la qualit?et la diversit?des services relatifs au tourisme, pivot de l'閏onomie. ? eux seuls, les services collectifs et sociaux, y compris les jeux d'argent et les casinos, repr閟entaient pr鑣 de 47 pour cent du PIB (et plus de 28 pour cent de l'emploi). Comparativement, le secteur industriel (secteur manufacturier et construction) contribue pour quelque 13 pour cent au PIB et 31 pour cent ?l'emploi total, ce qui donne ?penser que la productivit?de la main-d'渦vre dans ce secteur est relativement faible. La contribution de l'agriculture et de la p阠he au PIB et ?l'emploi est n間ligeable.

L'ouverture de l'閏onomie de Macao, Chine au commerce des produits agricoles et, en particulier, des produits manufactur閟 a ind閚iablement 閠? favorable ?la concurrence sur les march閟 des produits nationaux, en l'absence de l間islation g閚閞ale sur la concurrence. Bien qu'il existe peu d'obstacles formels aux flux entrants d'investissement 閠ranger direct (IED) qui en soi feraient obstacle ? l'閠ablissement d'entreprises de services 閠rang鑢es, il y aurait pourtant lieu d'am閘iorer la concurrence sur plusieurs march閟 de services. Des services importants, comme l'閘ectricit? l'approvisionnement en eau, les t閘閏ommunications et les transports, sont actuellement assur閟 par des soci閠閟 priv閑s auxquelles des droits exclusifs ont 閠?conf閞閟 dans le cadre de concessions gouvernementales. Un autre sous-secteur important, l'industrie du jeu, est un monopole priv?depuis 1961, mais la concession devrait prendre fin en 2001. Du fait des restrictions de la concurrence qui en r閟ultent dans ces sous-secteurs et dans d'autres, les fournisseurs sont en mesure de demander des prix plus 閘ev閟 non seulement aux consommateurs mais aussi aux entreprises pour lesquelles des services tels que l'閚ergie, les t閘閏ommunications et les transports sont des intrants importants. Le co鹴 ind鹠ent 閘ev?de ces facteurs aurait tendance ?nuire ?la comp閠itivit?de ces entreprises et ?les dissuader d'exercer leurs activit閟 ?Macao, Chine, faisant ainsi obstacle au d関eloppement 閏onomique du Territoire. Les autorit閟 indiquent que des initiatives sont en cours dans le but d'am閘iorer la concurrence dans certains sous-secteurs de services, dont les t閘閏ommunications et l'industrie du jeu.

Les engagements contract閟 par la RASM au titre de l'AGCS concernent pour le moment essentiellement les services financiers et d'autres engagements dans d'autres sous-secteurs de services pourraient aussi contribuer au d関eloppement 閏onomique de Macao, Chine en appuyant les efforts de diversification de l'閏onomie, vers des services autres que l'industrie du jeu. Alors que le gouvernement a fait part de son intention de lib閞aliser unilat閞alement certaines activit閟 de t閘閏ommunication, de nouveaux engagements au titre de l'AGCS dans ce domaine et dans d'autres permettraient d'am閘iorer la transparence et la pr関isibilit?du r間ime de commerce et d'investissement du Territoire tout en dynamisant le processus de lib閞alisation dans le secteur des services, dans l'int閞阾 de l'閏onomie de la RASM dans son ensemble.

Perspectives

Le gouvernement pr関oit une croissance de 2,4 pour cent pour 2000, ce qui est consid閞ablement en de玎 des taux que doivent enregistrer les territoires voisins de Macao, Chine, notamment la Chine continentale et Hong Kong, Chine. Mais certains autres signes positifs d'un redressement 閏onomique apparaissent, en particulier dans le sous-secteur du tourisme, o?entre janvier et septembre 2000 le nombre de visiteurs a cr?de 24,3 pour cent par rapport ?la p閞iode correspondante de l'ann閑 pr閏閐ente; et dans celui des exportations, qui ont progress?d'environ 17 pour cent au cours des huit premiers mois de 2000. Au premier trimestre de 2000, toutefois, le sous-secteur de l'immobilier 閠ait encore l閠hargique. Afin de lutter contre le ch鬽age 閘ev? les autorit閟 ont, entre autres choses, encourag?la r閍lisation d'un plus grand nombre de projets d'infrastructure de travaux publics, r閐uit le niveau des quotas applicables aux travailleurs 閠rangers, et pr関u de nouveaux stages de formation professionnelle et de recyclage.

La reprise qui se poursuit dans plusieurs 閏onomies de l'Asie du Sud-Est, d'o?proviennent la majorit?des touristes, et la r閏ente croissance enregistr閑 aux 蓆ats-Unis et dans l'Union europ閑nne, auxquels sont destin閑s la plupart des exportations de v阾ements de la RASM, augurent bien du redressement de l'閏onomie. ?ces facteurs s'ajoute la reprise progressive des d閜enses de consommation et de l'activit?des entreprises dans la RASM. Reste ?savoir si le haut niveau des taux d'int閞阾 r閑ls appliqu閟 ?Macao, Chine et le haut niveau de taux de change r閑l qui y est associ?entravent cette reprise.

 

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Rapport du gouvernement  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MACAO, CHINE
Rapport du gouvernement — Parties IV

Environnement commercial

Le fait que Macao, Chine soit l'un des plus petits territoires douaniers ind閜endants Membres de l'OMC, avec une superficie de 23,8 km2 seulement et une population d'environ 450 000 habitants, impose des limites au gouvernement comme aux agents 閏onomiques. En cons閝uence, il a 閠?d閙ontr?que l'adoption d'une politique 閏onomique et commerciale de laisser-faire, ax閑 sur le march? 閠ait le seul moyen de permettre ?Macao, Chine de r閍liser ses objectifs de d関eloppement 閏onomique.

Pour l'essentiel, la RASM s'est pr閛ccup閑 surtout d'offrir un cadre r間lementaire qui facilite le travail des agents 閏onomiques tout en respectant les engagements internationaux de la RASM et en lui pr閟ervant une forte cr閐ibilit?au sein de la communaut? internationale. En cons閝uence, dot閑 d'une administration publique relativement petite, la RASM a essay?de limiter la r間lementation au minimum n閏essaire tout en assurant une base juridique qui facilite le travail des agents 閏onomiques.

Le commerce de marchandises de Macao repose traditionnellement sur l'exportation de produits manufactur閟, en particulier les v阾ements et textiles. Les exportations de ces produits constituaient environ 85 pour cent du total des produits export閟. Les exportations de produits autres que les textiles, ?savoir les chaussures, les jouets, l'閘ectronique et autres biens repr閟entaient 7,3 pour cent du total des ventes ?l'閠ranger en 1999. Les principaux march閟 d'exportation de la RASM sont les 蓆ats-Unis et l'Union europ閑nne, qui absorbaient respectivement 46,9 et 30,2 pour cent du total des marchandises export閑s en 1999. La RAS de Hong Kong et la RPC sont aussi des lieux de destination des exportations de la RASM dont ils absorbaient cette m阭e ann閑 6,8 et 9,2 pour cent respectivement des exportations. Les r閑xportations, qui font partie des exportations et repr閟entaient 14,4 pour cent du total des exportations en 1999, ont nettement augment?cette m阭e ann閑, ?destination essentiellement de la RPC et de la RAS de Hong Kong, qui en ont absorb?plus des quatre cinqui鑝es. Il s'agissait surtout de textiles et de produits connexes.

Comme les principaux articles d'exportation de Macao sont les produits textiles et les v阾ements, le plus gros groupe de marchandises import閑s est celui des mati鑢es premi鑢es et produits semi-manufactur閟, lesquels constituaient approximativement 48 pour cent du total des biens import閟 en 1999. Les autres marchandises import閑s sont des machines et du mat閞iel de transport, des produits agricoles et des biens de consommation. La majorit?des importations provient essentiellement des pays voisins d'Asie et du Pacifique. La RPC a gard?et m阭e renforc?sa position de plus gros partenaire, avec une part de 35,6 pour cent (soit +3 pour cent), tandis que la part de la RAS de Hong Kong a diminu?de 5,6 pour cent, atteignant 18,1 pour cent en 1999.

蓆ant donn?l'importance des 閏hanges de marchandises pour l'閏onomie de Macao, le gouvernement a pris, pendant la p閞iode ?l'examen, un certain nombre de mesures pratiques destin閑s ?faciliter le commerce. ?part les produits soumis ?un r間ime de licences, les importations et exportations peuvent 阾re d閐ouan閑s moyennant un simple formulaire de d閏laration d'importation/exportation. L'Administration des douanes et de la Police maritime de Macao (The Macau Marine Police and Customs, MMPC) informatise actuellement les proc閐ures de d閐ouanement sur tous les points d'entr閑 dans le territoire afin de faciliter le flux de marchandises. Le gouvernement a 間alement d閏id?de mettre en 渦vre un syst鑝e d'閏hange de donn閑s informatis閑s (EDI), ce qui permettra de traiter par informatique les demandes et octrois de licences, am閘iorant ainsi l'efficacit?des proc閐ures douani鑢es et l'exactitude des donn閑s d'importation. Le projet EDI a 閠?engag?en septembre 1998. Lorsque le syst鑝e sera pleinement mis en 渦vre, tous les documents concernant le commerce ext閞ieur seront trait閟 par lui. Les licences d'exportation concernant les produits qui rel鑦ent des contingents des textiles sont trait閑s par EDI depuis septembre 2000. Enfin, il est important de noter qu'en 2001 sera cr殫 dans la RASM un service des douanes dont le Commissaire est d閖?nomm?

Pour ce qui est des invisibles, les exportations de services de la RASM ont accus?une baisse annuelle moyenne de 0,3 pour cent au cours des six derni鑢es ann閑s suite ?la diminution des recettes li閑s au tourisme. Les importations de services ont quant ?elles enregistr? un taux de croissance annuel moyen de 7,8 pour cent par suite de l'accroissement de la consommation des r閟idents ?l'閠ranger et des services 閠rangers r閙un閞閟 par la compagnie a閞ienne locale. Toutefois, malgr?les r閟ultats de ce secteur, l'exc閐ent de la balance commerciale des services s'est maintenu, atteignant 16 milliards 54 millions en 1999.

Conditions d'investissement

L'ann閑 qui a suivi la cr閍tion de la RASM, le gouvernement s'est efforc?de maintenir un r間ime d'investissement libre, juste et ouvert afin d'acc閘閞er la reprise 閏onomique. Le r閟ultat de ces efforts s'est manifest?d鑣 le premier semestre de 2000, avec une croissance remarquable des exportations et du nombre de touristes qui se sont rendus dans la RASM. Pour atteindre les objectifs fix閟 par le gouvernement qui vise ?faire de la R間ion un centre r間ional pour les services et une voie d'acc鑣 ?la Chine, ledit gouvernement a pris plusieurs mesures afin d'am閘iorer l'environnement 閏onomique et d'encourager la diversification de l'industrie et des exportations. Ces mesures incluent des incitations aux investissements, diverses exemptions fiscales, des bonifications d'int閞阾s sur les pr阾s bancaires en MOP pour l'achat ou la location de nouveau mat閞iel ainsi que pour l'achat, la construction ou la location de b鈚iments industriels. La concession de terres domaniales est elle aussi consid閞閑 comme un instrument susceptible de faciliter le lancement de projets et qui favoriserait l'environnement tout en stimulant la croissance et la diversification de l'閏onomie. En outre, l'agence gouvernementale ?Institut pour la promotion du commerce et de l'investissement ?Macao (IPIM) ?qui a 閠?mise sur pied est charg閑 d'aider (par exemple par le biais d'un 搑egroupement des services? les investisseurs locaux et 閠rangers ?mettre en 渦vre leurs projets d'investissement