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EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES: PREMIER COMMUNIQUE DE PRESSE, RESUME DES RAPPORTS DU SECRETARIAT ET DU GOUVERNEMENT

COMMUNIQUE DE PRESSE
PRESSE/TPRB/162
11 mai 2001

Costa Rica: mai 2001

Au cours des six derni鑢es ann閑s, le Costa Rica a am閘ior?l'acc鑣 ?son march?int閞ieur, d閖?largement ouvert, notamment pour les marchandises, a ramen?le taux moyen ?7 pour cent et a adopt?une politique de d関eloppement des exportations fond閑 sur des concessions tarifaires et autres avantages fiscaux. Cette strat間ie a suscit?une croissance rapide, quoique fluctuante, selon un rapport de l'OMC sur les politiques et pratiques commerciales du Costa Rica.

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La croissance du Costa Rica a 閠?soutenue par les r閏ents efforts de lib閞alisation d閜loy閟 dans tous les domaines, ?l'exception des services  

La croissance du revenu disponible par habitant au Costa Rica a 閠? modeste, ce qui s'explique en partie par le fait que les activit閟 ax閑s sur l'exportation n'ont pas encore eu d'effet sur les activit閟 ax閑s sur le march?int閞ieur, ajoute le rapport, qui pr閏ise que des restrictions demeurent pour un petit nombre d'activit閟 de services.

Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement du Costa Rica serviront de base au deuxi鑝e examen de la politique commerciale du Costa Rica par l'Organe d'examen des politiques commerciales, le 9 et 11 mai 2001.

Le rapport souligne qu'un traitement plus homog鑞e de toutes les activit閟, le renforcement de la concurrence sur le march? int閞ieur et l'adoption de mesures destin閑s ?venir ?bout des faiblesses du secteur des services sont n閏essaires pour am閘iorer l'affectation des ressources. Les avanc閑s consid閞ables des six derni鑢es ann閑s augurent bien de la capacit?du Costa Rica de relever ces d閒is et d'am閘iorer le niveau de vie rapidement et de mani鑢e durable.

Entre 1995 et 2000, le PIB r閑l s'est accru au taux annuel moyen de 4,7 pour cent, selon le rapport. Le PIB r閑l par habitant a progress?au taux annuel moyen de 2,2 pour cent entre 1995 et 2000, le revenu national disponible par habitant de 0,5 pour cent ?peine. Cet 閏art est d?en grande partie au rapatriement des b閚閒ices li?aux activit閟 des entreprises implant閑s dans les zones franches. Dans le m阭e temps, le d閒icit des finances publiques est rest?閘ev? par suite du d閒icit persistant des op閞ations de l'Administration centrale et de la Banque centrale. C'est ce qui explique pour une part le niveau plut魌 閘ev?de la dette publique totale qui repr閟entait 54 pour cent du PIB ?la fin 2000.

Le rapport rel鑦e que, depuis son accession ?l'Accord g閚閞al en 1990, le Costa Rica a toujours particip?activement au syst鑝e commercial multilat閞al. Le pays est membre fondateur de l'OMC et l'Accord de Marrakech instituant l'Organisation mondiale du commerce fait partie int間rante de la l間islation nationale. Le Costa Rica a sign?la D閏laration minist閞ielle sur le commerce des produits des technologies de l'information, et ratifi?le protocole sur les services financiers annex??l'AGCS; il a 間alement particip?aux n間ociations sur les t閘閏ommunications de base, mais il n'a pas pr閟ent?d'offre. En revanche, les engagements du Costa Rica au titre de l'AGCS sont relativement limit閟. Dans l'ensemble, pour les secteurs compris dans sa liste, seuls l'acc鑣 aux march閟 et le traitement national concernant le mode "consommation ? l'閠ranger" ont 閠?consolid閟.

L'acc鑣 des importations au march?costa-ricien s'est am閘ior?depuis l'閠ablissement du rapport pr閏閐ent. Entre 1995 et 2000, le taux moyen des droits NPF a 閠?ramen?de pr鑣 de 12 pour cent ?7 pour cent. Les droits moyens qui frappent les produits agricoles (15 pour cent) sont beaucoup plus 閘ev閟 que ceux qui touchent les produits industriels (6 pour cent). Les r閐uctions tarifaires pr関ues dans le cadre d'accords pr閒閞entiels ont 間alement favoris?l'am閘ioration de l'acc鑣 au march?costa-ricien. Dans le cadre des engagements concernant l'acc鑣 aux march閟 qu'il a contract閟 au titre de l'Accord sur l'agriculture de l'OMC, le Costa Rica a mis en place des contingents tarifaires pour divers produits agricoles (certains produits de la laiterie et produits avicoles). N閍nmoins, le niveau d'utilisation relativement faible de ces contingents donne ?penser qu'ils n'ont pas r閜ondu pleinement aux attentes en ce qui concerne les possibilit閟 d'acc鑣 aux march閟.

Le tarif a 閠?consolid??l'OMC dans sa quasi-totalit? le plus souvent ?un taux plafond ad valorem de 45 pour cent; seules font exception cinq lignes tarifaires. Parmi les exceptions figurent surtout des produits agricoles, dont le taux consolid?peut aller jusqu'?233 pour cent. Supprimer l'閚orme 閏art entre les taux appliqu閟 et les taux consolid閟 permettrait d'am閘iorer la pr関isibilit?en ce qui concerne les conditions d'acc鑣 aux march閟, pr閏ise le rapport.

Depuis l'閠ablissement du rapport pr閏閐ent, les autorit閟 ont encourag? le d関eloppement de la production d'articles manufactur閟 destin閟 ?l'exportation des r間imes fiscaux sp閏iaux, et notamment la fabrication de produits 閘ectroniques dans le cadre du r間ime des zones franches. Or, malgr?ce qui a 閠?fait pour tenter de susciter un effet d'entra頽ement des activit閟 ax閑s sur l'exportation et sur le reste de l'industrie nationale, les r閟ultats ont 閠?maigres jusqu'ici. De plus, les mesures d'encouragement jouent au d閠riment d'autres secteurs qui ne jouissent pas des m阭es privil鑗es. En dehors des r間imes fiscaux sp閏iaux, les mesures d'encouragement de la production industrielle s'adressent surtout aux petites et moyennes entreprises.

M阭e si sa part dans le PIB est en baisse, l'agriculture reste un secteur important en raison de sa contribution ?l'emploi et de sa part dans les recettes d'exportation. Des droits de douane sup閞ieurs ?la moyenne et des mesures de sauvegarde sont appliqu閟 pour prot間er un petit nombre de produits agricoles destin閟 ?la consommation int閞ieure. La production agricole en g閚閞al b閚閒icie d'autres mesures de soutien, dont des incitations fiscales et des programmes de financement sp閏ifiques. En d閜it de ces mesures et de la productivit?notoirement 閘ev閑 des producteurs costa-riciens de s閞ieuses pressions se sont fait jour ces derni鑢es ann閑s en ce qui concerne les deux principaux produits agricoles d'exportation que sont les bananes et le caf?en raison ?la fois des conditions d閒avorables qui pr関alaient sur le march?international et de la concurrence d'autres secteurs qui lui disputent des facteurs de production, comme les terres et la main-d'渦vre.

Le secteur des services n'a pas subi de transformations notables entre 1995 et 2000, le tourisme restant un grand pourvoyeur de devises et d'investissement. Les inefficacit閟 de longue date dont souffrent certains autres secteurs de services accroissent ind鹠ent le co鹴 d'autres activit閟. L'蓆at d閠ient le monopole des assurances, des t閘閏ommunications et de la distribution d'閚ergie. Malgr?la part croissante prise par les banques priv閑s dans le secteur bancaire, les banques d'蓆at continuent d'occuper une position dominante du fait de la l間islation en vigueur. Devant la vive opposition de groupes d'int閞阾, le gouvernement n'a pas pu faire passer les lois qui lui paraissaient indispensables pour moderniser des secteurs de services de premi鑢e importance comme les t閘閏ommunications. L'閘argissement du foss?entre une l間islation qui remonte ? plusieurs d閏ennies et l'関olution de la technologie et les nouvelles exigences des march閟 rend les r閒ormes d'autant plus n閏essaires. Les n間ociations sur les services en cours ?l'OMC pourraient relancer le processus de r閒orme; encore faudrait-il que l'opinion publique prenne davantage conscience de la n閏essit? d'am閘iorer la qualit?des services bancaires, des assurances, des t閘閏ommunications et de la distribution d'閚ergie, et de r閐uire les co鹴s.

Notes ?l'intention des journalistes

Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.

S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et les d閏larations de politique g閚閞ale 閘abor閑s par le gouvernement du Costa Rica seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 9 et 11 mai 2001. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Costa Rica, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.

Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um?des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties des d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et les d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.

Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992 et 2001), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).

 

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Rapport du Secr閠ariat  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
COSTA RICA
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives

Depuis le premier examen de la politique commerciale du Costa Rica, en 1995, l'acc鑣 au march?int閞ieur ?d閖?largement ouvert ? s'est am閘ior? notamment pour les marchandises. Des restrictions demeurent n閍nmoins pour un petit nombre de secteurs de services. Le taux moyen des droits, ramen??7 pour cent, a 閠?abaiss? de 5 points de pourcentage, et le recours aux obstacles non tarifaires a 閠?limit? Les autorit閟 ont adopt?une double strat間ie de lib閞alisation qui a d閎ouch?sur de nouveaux engagements multilat閞aux et r間ionaux. La politique de d関eloppement des exportations, fond閑 sur des concessions tarifaires et autres avantages fiscaux, a entra頽?une expansion rapide du secteur manufacturier et un fort accroissement des exportations, qui ont suscit?une croissance 閏onomique rapide, quoique fluctuante.

Il n'en reste pas moins que la croissance du revenu disponible par habitant a 閠?modeste, ce qui s'explique en partie par le fait que les activit閟 ax閑s sur l'exportation n'ont pas encore eu d'effet sur les activit閟 ax閑s sur le march?int閞ieur. Les activit閟 ax閑s sur l'exportation b閚閒icient, ainsi que d'autres, d'un r間ime d'incitations qui ne peut que jouer au d閠riment d'autres secteurs, parmi lesquels celui de la production de produits agricoles traditionnels d'exportation. L'蓆at occupe en outre une position dominante dans un certain nombre de services-cl閟 dans lesquels des inefficacit閟 ont fini par se manifester, la r間lementation n'ayant pas suivi l'関olution de la technologie ni celle des march閟. Un traitement plus homog鑞e de toutes les activit閟, le renforcement de la concurrence sur le march?int閞ieur et l'adoption de mesures destin閑s ?venir ?bout des faiblesses du secteur des services sont donc n閏essaires pour am閘iorer l'affectation des ressources. Les avanc閑s consid閞ables des six derni鑢es ann閑s augurent bien de la capacit?du Costa Rica de relever ces d閒is et d'am閘iorer le niveau de vie rapidement et de mani鑢e durable.

蓈olution de la situation 閏onomique

Entre 1995 et 2000, le PIB r閑l s'est accru au taux annuel moyen de 4,7 pour cent, avec des pointes en 1998 et 1999 o?le taux annuel moyen a l間鑢ement d閜ass?8 pour cent. Cet accroissement a 閠?d?pour une bonne part au lancement d'importants projets de construction de nouvelles installations dans les zones franches, projets dont la r閍lisation a 閠?suivie d'une forte pouss閑 des exportations. La croissance 閏onomique a fortement r間ress?en 2000, ann閑 o?les projets de construction se sont achev閟 et o?les exportations ont baiss? mais elle devrait reprendre en 2001. Le PIB par habitant avoisinait 4 100 dollars EU en 1999. Le PIB r閑l par habitant a progress?au taux annuel moyen de 2,2 pour cent entre 1995 et 2000, le revenu national disponible par habitant de 0,5 pour cent ?peine. Cet 閏art est d?en grande partie au rapatriement des b閚閒ices li?aux activit閟 des entreprises implant閑s dans les zones franches.

Depuis l'examen pr閏閐ent de la politique commerciale du Costa Rica, le d閒icit des finances publiques est rest?閘ev? par suite du d閒icit persistant des op閞ations de l'Administration centrale et de la Banque centrale. C'est ce qui explique pour une part le niveau 閘ev?de la dette publique totale qui repr閟entait 54 pour cent du PIB ?la fin 2000. Le d閒icit des finances publiques a 閠?de tout temps financ?par l'閙ission d'emprunts internes, d'o?des pressions sur les taux d'int閞阾 internes et la chert?du cr閐it. Les autorit閟 ont r閡ssi ?comprimer le taux d'inflation, qui a 閠?ramen?de 23 ?10 pour cent entre 1995 et 2000.

La politique de change a 閠?con鐄e de mani鑢e ?tenter de pr閟erver la comp閠itivit?des produits nationaux sur le march? ext閞ieur en ajustant jour apr鑣 jour le taux de change en fonction de l'閏art entre le taux d'inflation enregistr?au Costa Rica et chez ses principaux partenaires commerciaux. Depuis 1995, la balance courante a accus?des d閒icits importants, dus pour l'essentiel, entre 1995 et 1997, au d閒icit de la balance commerciale et ?partir de 1998 ?l'aggravation du d閒icit du poste des services facteurs, imputable ?la forte augmentation du rapatriement des b閚閒ices en rapport avec le d関eloppement des activit閟 des zones franches. Ces d閒icits ont pu 阾re combl閟 en partie par les flux d'investissements 閠rangers directs. Le solde du commerce des services non facteurs est rest?positif gr鈉e essentiellement ? l'exportation de services touristiques. La structure des exportations de marchandises s'est notablement modifi閑 sous l'effet du d関eloppement des exportations de composants 閘ectroniques et de la stagnation des exportations de produits agricoles. La part des produits agricoles dans les exportations totales, qui 閠ait de 68 pour cent en 1995, 閠ait tomb閑 ?environ 30 pour cent en 1999.

Cadre de la politique commerciale

Depuis l'examen pr閏閐ent de la politique commerciale du Costa Rica, aucun changement notable n'a 閠?apport?au r間ime applicable au commerce et ?l'investissement. La mise en 渦vre de la politique commerciale reste l'affaire du Minist鑢e du commerce ext閞ieur. La politique commerciale a 閠?con鐄e de mani鑢e ?promouvoir et ? renforcer l'int間ration du Costa Rica dans l'閏onomie mondiale. Entre 1995 et 2000, la part du commerce des biens et services dans le PIB est pass閑 de 78 ?97 pour cent.

Depuis son accession ?l'Accord g閚閞al en 1990, le Costa Rica a toujours particip?activement au syst鑝e commercial multilat閞al. Le pays est membre fondateur de l'OMC et l'Accord de Marrakech instituant l'Organisation mondiale du commerce fait partie int間rante de la l間islation nationale. Le Costa Rica a sign?la D閏laration minist閞ielle sur le commerce des produits des technologies de l'information, et ratifi?le protocole sur les services financiers annex??l'AGCS; il a 間alement particip?aux n間ociations sur les t閘閏ommunications de base, mais il n'a pas pr閟ent?d'offre. En revanche, les engagements du Costa Rica au titre de l'AGCS sont relativement limit閟. Dans l'ensemble, pour les secteurs compris dans sa liste, seuls l'acc鑣 aux march閟 et le traitement national concernant le mode "consommation ? l'閠ranger" ont 閠?consolid閟.

Le Costa Rica a fait appel au m閏anisme multilat閞al de r鑗lement des diff閞ends pour prot間er ses int閞阾s commerciaux. C'est en partie gr鈉e aux retomb閑s de ce syst鑝e que les autorit閟, comme le grand public, ont une image positive du syst鑝e de commerce multilat閞al et de ses effets pour les petits pays. Les engagements multilat閞aux ont 閠?un moteur de r閒orme au cours des derni鑢es ann閑s.

Par ailleurs le Costa Rica est de plus en plus impliqu?dans des arrangements commerciaux pr閒閞entiels. Il est membre du March? commun centram閞icain, et il a sign?des accords bilat閞aux de libre-閏hange avec le Chili, le Mexique, le Panama et la R閜ublique dominicaine et n間ocie en ce moment un accord de m阭e nature avec le Canada. Il participe aussi ?la mise en place de la zone de libre-閏hange des Am閞iques. Il b閚閒icie de divers programmes de pr閒閞ences g閚閞alis閑s et de l'Initiative concernant le bassin des Cara颾es. Ses principaux partenaires commerciaux sont, par ordre d閏roissant, les 蓆ats-Unis, l'Union europ閑nne, le Mexique et les pays d'Am閞ique centrale et ses exportations b閚閒icient g閚閞alement de conditions pr閒閞entielles d'acc鑣 ?ces march閟. Le Costa Rica est membre du Groupe de Cairns depuis 1999.

Acc鑣 des produits au march?costa-ricien

L'acc鑣 des importations au march?costa-ricien s'est am閘ior?depuis l'閠ablissement du rapport pr閏閐ent. Entre 1995 et 2000, le taux moyen des droits NPF a 閠?ramen?de pr鑣 de 12 pour cent ? 7 pour cent. Les droits moyens qui frappent les produits agricoles (15 pour cent) sont beaucoup plus 閘ev閟 que ceux qui touchent les produits industriels (6 pour cent). Dans le cadre des engagements concernant l'acc鑣 aux march閟 qu'il a contract閟 au titre de l'Accord sur l'agriculture de l'OMC, le Costa Rica a mis en place des contingents tarifaires pour divers produits agricoles (certains produits de la laiterie et produits avicoles), mais le niveau d'utilisation a 閠?plut魌 faible. Les r閐uctions tarifaires pr関ues dans le cadre d'accords pr閒閞entiels ont 間alement favoris?l'am閘ioration de l'acc鑣 au march? costa-ricien.

Le tarif a 閠?consolid??l'OMC dans sa quasi-totalit? le plus souvent ?un taux plafond ad valorem de 45 pour cent; seules font exception cinq lignes tarifaires. Parmi les exceptions figurent surtout des produits agricoles, dont le taux consolid?peut aller jusqu'?233 pour cent. Supprimer l'閚orme 閏art entre les taux appliqu閟 et les taux consolid閟 permettrait d'am閘iorer la pr関isibilit?en ce qui concerne les conditions d'acc鑣 aux march閟.

Les importations sont assujetties ?des taxes int閞ieures appliqu閑s de mani鑢e uniforme aux marchandises de toutes origines selon le principe du traitement national, exception faite de quelques boissons. De plus, le r間ime de commercialisation interne des boissons alcooliques est discriminatoire ?l'間ard de la plupart des produits import閟.

Le recours aux obstacles non tarifaires est limit? Diverses restrictions et prohibitions ?l'importation sont appliqu閑s, le plus souvent pour des raisons qui tiennent ?la sant? ?la s閏urit?ou ?la protection de l'environnement. Aucun droit antidumping ou droit compensateur n'a 閠?appliqu?entre 1995 et 2000, bien que quatre enqu阾es antidumping aient 閠? ouvertes. Par ailleurs, en dehors des mesures de sauvegarde sp閏iales appliqu閑s au riz et aux haricots dans le cadre de l'Accord sur l'agriculture de l'OMC, aucune mesure de sauvegarde n'a 閠? institu閑.

Autres mesures touchant le commerce des produits

On ne dispose pas d'estimations de l'impact global des programmes d'encouragement de la production et des exportations, mais on est en droit de se demander si la multiplicit?et la diversit?de ces programmes ne compromettent pas leur efficacit?et n'entra頽ent pas de distorsions de l'閏onomie. Divers r間imes d'importation sp閏iaux ont 閠?mis en place, notablement le r間ime des zones franches pour encourager les exportations. Les subventions ?l'exportation accord閑s par le biais d'un syst鑝e de cr閐it d'imp魌 (certificat de cr閐it d'imp魌) ont 閠?supprim閑s ?la fin de 1999, m阭e si un certain nombre de prestations sont encore vers閑s. Il existe par ailleurs une pl閠hore de programmes relativement modestes destin閟 ?encourager en particulier la production des petites et moyennes entreprises, parmi lesquels des programmes d'incitations fiscales et des pr阾s ?des conditions de faveur.

Au d閎ut de 2001, il existait une taxe sur les exportations de bananes; les taxes sur les exportations de caf?et de viande ont 閠? supprim閑s en 1999. Des restrictions quantitatives aux exportations de caf?ont 閠?institu閑s en mai 2000 et le pays conserve en stock 20 pour cent de l'offre ?l'exportation. L'Union europ閑nne accorde un acc鑣 pr閒閞entiel aux exportations de bananes du Costa Rica dans le cadre de contingents tarifaires. Le Canada et les 蓆ats-Unis appliquent des contingents d'importation aux exportations de textiles et de v阾ements du Costa Rica dans le cadre de l'Accord sur les textiles et les v阾ements de l'OMC.

La l間islation sur la concurrence adopt閑 au milieu des ann閑s 90, a amen?les organes de d閒ense de la concurrence ?intervenir de plus en plus. Des restrictions ?la concurrence subsistent n閍nmoins dans un petit nombre de secteurs importants. C'est ainsi que, dans la pratique, la commercialisation, sur le march?ext閞ieur et sur le march?int閞ieur, du sucre produit dans le pays, est entre les mains d'un cartel. L'蓆at d閠ient par ailleurs le monopole de l'importation, du raffinage et de la distribution en gros du p閠role brut, des combustibles d閞iv閟 du p閠role, de l'asphalte et de la naphte. Il r間lemente 間alement le prix de plusieurs biens et services, dont les services publics, et la commercialisation de divers produits agricoles comme les bananes, le caf?et le sucre.

L'Accord sur les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce (Accord sur les ADPIC) a 閠?int間r??la l間islation nationale du fait de la ratification de l'Accord de Marrakech. Le Costa Rica a adopt?de nouvelles r鑗les ou modifi?les r鑗les existantes pour se conformer ?ses obligations internationales et en faciliter la mise en 渦vre. Les modifications en question ont 閠?notifi閑s au Conseil des aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce ?la fin 2000.

Politique par secteur

Depuis l'閠ablissement du rapport pr閏閐ent, les autorit閟 ont encourag? le d関eloppement de la production d'articles manufactur閟 destin閟 ?l'exportation des r間imes fiscaux sp閏iaux, et notamment la fabrication de produits 閘ectroniques dans le cadre du r間ime des zones franches. Or, malgr?ce qui a 閠?fait pour tenter de susciter un effet d'entra頽ement des activit閟 ax閑s sur l'exportation et sur le reste de l'industrie nationale, les r閟ultats ont 閠?maigres jusqu'ici. De plus, les mesures d'encouragement jouent au d閠riment d'autres secteurs qui ne jouissent pas des m阭es privil鑗es. En dehors des r間imes fiscaux sp閏iaux, les mesures d'encouragement de la production industrielle s'adressent surtout aux petites et moyennes entreprises.

M阭e si sa part dans le PIB est en baisse, l'agriculture reste un secteur important en raison de sa contribution ?l'emploi et de sa part dans les recettes d'exportation. Des droits de douane sup閞ieurs ?la moyenne et des mesures de sauvegarde sont appliqu閟 pour prot間er un petit nombre de produits agricoles destin閟 ?la consommation int閞ieure. La production agricole en g閚閞al b閚閒icie d'autres mesures de soutien, dont des incitations fiscales et des programmes de financement sp閏ifiques. En d閜it de ces mesures et de la productivit?notoirement 閘ev閑 des producteurs costa-riciens de s閞ieuses pressions se sont fait jour ces derni鑢es ann閑s en ce qui concerne les deux principaux produits agricoles d'exportation que sont les bananes et le caf?en raison ?la fois des conditions d閒avorables qui pr関alaient sur le march?international et de la concurrence d'autres secteurs qui lui disputent des facteurs de production, comme les terres et la main-d'渦vre.

Le secteur des services n'a pas subi de transformations notables entre 1995 et 2000. Le tourisme reste un grand pourvoyeur de devises et d'investissement, mais les inefficacit閟 de longue date dont souffrent certains autres secteurs de services accroissent ind鹠ent le co鹴 d'autres activit閟. L'蓆at d閠ient le monopole des assurances, des t閘閏ommunications et de la distribution d'閚ergie. Malgr?la part croissante prise par les banques priv閑s dans le secteur bancaire, les banques d'蓆at continuent d'occuper une position dominante du fait de la l間islation en vigueur. Devant la vive opposition de groupes d'int閞阾, le gouvernement n'a pas pu faire passer les lois qui lui paraissaient indispensables pour moderniser des secteurs de services de premi鑢e importance comme les t閘閏ommunications. L'閘argissement du foss?entre une l間islation qui remonte ?plusieurs d閏ennies et l'関olution de la technologie et les nouvelles exigences des march閟 rend les r閒ormes d'autant plus n閏essaires. Les n間ociations sur les services en cours ?l'OMC pourraient relancer le processus de r閒orme; encore faudrait-il que l'opinion publique prenne davantage conscience de la n閏essit?d'am閘iorer la qualit?des services bancaires, des assurances, des t閘閏ommunications et de la distribution d'閚ergie, et de r閐uire les co鹴s.

 

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Rapport du gouvernement  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
COSTA RICA
Rapport du gouvernement ?Partie II

Environnement 閏onomique et commercial

Au milieu des ann閑s 90, le Costa Rica a profond閙ent r閛rient?sa strat間ie de d関eloppement en adoptant une politique plus 閚ergique pour attirer les investissements 閠rangers, surtout dans le secteur de la haute technologie.

Gr鈉e ?ces efforts, le pays a commenc??recevoir, en 1998, des flux importants d'investissements 閠rangers directs (IED), qui ont atteint 4,2 pour cent du produit int閞ieur brut (PIB) en 1999 (620 millions de dollars). L'implantation sur le territoire national d'entreprises ?capital 閠ranger a donn?une vigoureuse impulsion au march?int閞ieur comme au secteur exportateur en cr閍nt de nouvelles possibilit閟 d'emploi et en favorisant le transfert de technologie et l'afflux de devises. Sous l'effet conjugu?de ces deux 閘閙ents, le Costa Rica a enregistr?au cours des six derni鑢es ann閑s un taux de croissance moyen de 4,7 pour cent, qui a m阭e d閜ass?8 pour cent pendant deux ann閑s cons閏utives (1998 et 1999), et l'IED a permis de couvrir en grande partie le d閒icit courant de la balance des paiements.

Le secteur ext閞ieur, autre moteur de la croissance 閏onomique du pays, a enregistr?entre 1995 et 2000 un taux de croissance moyen de plus de 13 pour cent, sup閞ieur de 4 points de pourcentage ?l'accroissement moyen des importations. Le renforcement du processus d'ouverture dans la deuxi鑝e moiti?de la d閏ennie, la suppression des obstacles au commerce ext閞ieur et le resserrement des liens avec les principaux partenaires commerciaux du pays sont autant de facteurs qui expliquent le r鬺e crucial du secteur ext閞ieur. L'ouverture accrue de l'閏onomie est 関idente en termes de production nationale puisque la part du commerce des biens et des services est pass閑 de 70,8 pour cent du PIB en 1990 ? 96,6 pour cent ?la fin de la d閏ennie.

Les exportations de biens ont augment?de 13,4 pour cent en moyenne durant les cinq derni鑢es ann閑s de la d閏ennie, principalement du fait de l'accroissement des exportations de produits manufactur閟 (21,7 pour cent en moyenne), qui ont repr閟ent?un peu plus des trois quarts des exportations totales du pays. Les exportations de produits industriels proviennent, pour l'essentiel, des secteurs 閘ectroniques et des textiles et du secteur pharmaceutique. Dans le secteur agricole ?qui est le plus sensible aux fluctuations des prix mondiaux ?les exportations de bananes et de caf?restent pr閜ond閞antes, mais les exportations d'ananas, de melons et de plantes et feuillages prennent de plus en plus d'importance.

Le commerce ext閞ieur des services a lui aussi progress?au cours des six derni鑢es ann閑s, quoique dans une moindre mesure que celui des biens, sa part du PIB 閠ant pass閑 de 15,6 pour cent en 1995 ?19,1 pour cent en 2000. Le tourisme, en particulier, a g閚閞?des recettes importantes, si bien que la balance des services est rest閑 exc閐entaire pendant toute cette p閞iode. Ce secteur, qui est ?l'origine de pr鑣 de 62 pour cent de la production int閞ieure, repose principalement sur les services commerciaux et immobiliers, les services aux entreprises, les services de location, les services de transport et d'entreposage, les services d'閐ucation, l'h魌ellerie et la restauration, la construction et les services de sant?

Cependant, malgr?les r閟ultats satisfaisants des mesures prises pour encourager les investissements et int間rer l'閏onomie dans le march?mondial, le d閟閝uilibre des finances publiques reste important. L'approbation du Code de normes et proc閐ures fiscales, la suppression du syst鑝e de certificats de paiement et les efforts faits pour am閘iorer le recouvrement de l'imp魌 ont commenc?? avoir un effet positif sur les recettes vers la fin de 2000.

Ces mesures ont 閠?compl閠閑s par un dispositif financier permettant de convertir la dette int閞ieure en dette ext閞ieure pour r閐uire les paiements d'int閞阾s au titre de la premi鑢e. Entre 1995 et 2000, le d閒icit du secteur public a repr閟ent?environ 3 pour cent du PIB et la dette int閞ieure a absorb? en 2000, le tiers de la production nationale.

Malgr? la situation financi鑢e du secteur public, les efforts de stabilisation ont port?leurs fruits. Alors que la hausse des prix ? la consommation 閠ait de 22,6 pour cent en 1995, l'inflation a 閠?ramen閑 ?10,3 pour cent en 2000.