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COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/164
30 mai 2001
Brun閕 Darussalam: mai 2001
Le Brun閕 Darussalam jouit de l'un des revenus par habitant les plus 閘ev閟 de l'Asie mais, avec le taux de croissance 閏onomique plut魌 modeste et constant de 2 pour cent enregistr?au cours de la derni鑢e d閏ennie, le PIB par habitant 閠ait orient?en baisse jusqu'?r閏emment. En cons閝uence, selon un rapport de l'OMC sur la politique et les pratiques commerciales du Brun閕, on estime qu'en 2000 le PIB par habitant 閠ait inf閞ieur de pr鑣 de 14 pour cent ?celui de 1990.
Une plus grande transparence renforcerait les initiatives prises par le Brun閕 pour diversifier l'閏onomie et acc閘閞er la croissance
Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement du Brun閕 Darussalam serviront de base au premier examen de la politique commerciale du Brun閕 par l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC, les 28 et 30 mai 2001.
La prosp閞it?閏onomique du pays est essentiellement attribuable aux abondantes ressources en p閠role et en gaz naturel, qui repr閟entaient 35 pour cent du PIB en 1999. Ces derni鑢es ann閑s, les services ont occup?une place de plus en plus grande dans l'閏onomie, passant de 38 pour cent du PIB en 1990 ?52 pour cent en 1999. Le secteur des services est 間alement une importante source d'emplois, 80 pour cent environ de la population y travaillant. Les principales exportations du Brun閕 sont le p閠role et le gaz naturel liqu閒i?(quelque 89 pour cent des exportations de marchandises en 1998), les v阾ements, et les machines et le mat閞iel de transport.
D'apr鑣 le rapport, la part importante du p閠role dans le PIB a suscit?des pr閛ccupations ces derni鑢es ann閑s, ?cause principalement de la fluctuation des prix mondiaux, qui fait du Brun閕 le jouet du destin, et de la perspective que les ressources finiront par s'閜uiser; on s'attend qu'au rythme d'exploitation actuel, les r閟erves prouv閑s de p閠role durent encore 20 ?25 ans. Aussi le gouvernement a-t-il encourag?la diversification de l'閏onomie, tant dans l'industrie manufacturi鑢e que les services, en particulier les services financiers, le tourisme et les transports.
Le rapport indique que les initiatives lanc閑s par le Brun閕 pour diversifier son 閏onomie et acc閘閞er la croissance pourraient 阾re plus efficaces si les politiques publiques s'accompagnaient d'une plus grande transparence et pr関isibilit? si la l間islation nationale prenait en compte les obligations internationales contract閑s dans le cadre de l'OMC, et si les engagements pris ? l'OMC 閠aient am閘ior閟, notamment au titre de l'AGCS, et les consolidations tarifaires, abaiss閑s.
Les taux de droits NPF effectivement appliqu閟 par le Brun閕 sont faibles, et en 2000 ils s'閠ablissaient en moyenne ?3,1 pour cent, dont un taux nul pour les produits agricoles et un taux de 3,6 pour cent pour les produits non agricoles. On rel鑦e cependant l'existence de cr阾es tarifaires pouvant atteindre 200 pour cent, qui s'appliquent aux v閔icules automobiles. Le Brun閕 a consolid?pr鑣 de 95 pour cent de ses lignes tarifaires ?l'OMC. Si la moyenne des taux de droits effectivement appliqu閟 est faible, le taux consolid?moyen s'閠ablit ? 24,8 pour cent, de sorte qu'il existe un 閏art consid閞able entre les taux effectivement appliqu閟 et les taux consolid閟. Cet 閏art est susceptible d'engendrer des incertitudes pour les agents 閏onomiques car il laisse aux autorit閟 une marge de man渦vre importante pour relever les taux de droits effectivement appliqu閟 ? l'int閞ieur des limites plus 閘ev閑s des droits consolid閟; le Brun閕 ne s'en est n閍nmoins pas servi, pas m阭e au lendemain de la crise 閏onomique qui a frapp?l'Asie.
Le rapport de l'OMC signale 間alement que le Brun閕 poursuit une politique industrielle active, qui a servi ?d関elopper certains secteurs prioritaires, en particulier celui des services. En plus de fournir l'infrastructure, les mesures prises par le gouvernement comprennent un plan quinquennal de d関eloppement national, dans le cadre duquel les ressources sont allou閑s ?des activit閟 particuli鑢es; la promotion de l'investissement dans certains secteurs vis閟 gr鈉e ?l'octroi d'incitations fiscales et non fiscales; et l'affectation des ressources publiques ?des investissements directs dans les secteurs prioritaires par le biais de la soci閠?holding de l'蓆at, Semaun Holdings. Il semble que l'Agence d'investissement du Brun閕 (AIB) participe 間alement au d関eloppement industriel.
Les incitations fiscales et autres sont l'un des grands instruments utilis閟 pour attirer l'investissement ?Brun閕. Compte tenu de la quasi-inexistence de l'imp魌 sur le revenu des personnes physiques et des taxes sur les biens et services, l'imp魌 sur le revenu des soci閠閟 est devenu l'un des principaux outils de la politique industrielle et permet d'accorder des exon閞ations fiscales d'une dur閑 maximale de huit ans aux soci閠閟 qui investissent dans un large 関entail d'activit閟.
Le secteur le plus important est celui du p閠role et du gaz naturel; sa production a repr閟ent?quelque 37 pour cent du PIB en 2000 et ses exportations, 89 pour cent des exportations totales de marchandises en 1998. Le secteur des services a repr閟ent? 50 pour cent environ du PIB en 2000. Il comprend les services sociaux et personnels (53,7 pour cent du secteur), le commerce de gros et de d閠ail (15,9 pour cent), les services bancaires et d'assurance (13,2 pour cent) et les transports et communications (9,8 pour cent). Depuis le d閎ut des ann閑s 90, l'un des grands objectifs a 閠?de d関elopper les services financiers, en particulier les banques islamiques et commerciales, quoique jusqu'? r閏emment l'閘aboration de r鑗lements en mati鑢e de surveillance et de r鑗les prudentielles ait progress?lentement. D'autres services, notamment les communications et le tourisme, sont encourag閟 dans le cadre des initiatives lanc閑s pour faire du Brun閕 un noyau de services pour le commerce et le tourisme d'ici ? 2003.
Les engagements du Brun閕 au titre de l'Accord g閚閞al sur le commerce des services (AGCS) se limitent ?quatre services sur 12: services fournis aux entreprises, services de communication, services financiers et services de transport. La construction et l'industrie manufacturi鑢e ont repr閟ent?11 pour cent environ du PIB en 2000. Le sous-secteur de la construction est fortement tributaire des d閜enses publiques en infrastructure et il s'est r閏emment ressenti de l'effondrement d'Amedeo en 1998.
Le secteur de l'agriculture, de la sylviculture et de la p阠he est petit et a repr閟ent?3 pour cent du PIB en 2000. Il n'emp阠he que le Brun閕 s'est employ??accro顃re l'autosuffisance du pays en produits agricoles, en particulier le riz, au moyen d'un subventionnement 閠endu de l'infrastructure et des intrants; la production de riz est aussi subventionn閑 gr鈉e au programme de subvention au produit final, qui garantit l'achat par le gouvernement du riz paddy cultiv?dans le pays ?un co鹴 annuel de 200 millions de dollars du Brun閕.
Les ressources naturelles abondantes du Brun閕 lui ont permis d'assurer ?ses citoyens un niveau de vie 閘ev? La conjugaison de chocs internes et externes en 1997 et 1998 a toutefois provoqu?une contraction 閏onomique en 1998. ?l'origine de ce recul, on trouve une forte baisse des cours mondiaux du p閠role, la crise 閏onomique r間ionale et l'effondrement de la soci閠?Amedeo, qui d閠enait des int閞阾s dans plusieurs secteurs, dont la construction et les services de t閘閏ommunication.
Le rapport conclut que, malgr?la pr閟ence d'incitations ? l'investissement, le secteur priv?du Brun閕 demeure petit et faible, ainsi que l'a relev?le Conseil 閏onomique du Brun閕 Darussalam. Cela est en partie attribuable ?l'omnipr閟ence du secteur public et aux salaires int閞essants qu'il verse et que tr鑣 peu d'entreprises priv閑s peuvent 間aler. Mais le manque apparent de transparence des politiques publiques et de la fa鏾n dont elles sont appliqu閑s n'est pas sans rapport avec le ph閚om鑞e. Si le Brun閕 a ratifi?les Accords de l'OMC, il lui reste ?mettre en 渦vre la l間islation n閏essaire pour rendre le droit national conforme ?ses obligations internationales; bien qu'elles encouragent l'investissement 閠ranger dans tous les secteurs, les politiques en la mati鑢e sont vagues quant aux limitations concernant la participation des capitaux 閠rangers et aux secteurs o?l'investissement est soumis ? restriction, ce qui donne au gouvernement la capacit?d'user de son pouvoir discr閠ionnaire dans ses d閏isions; et les mesures de transformation en soci閠閟 commerciales et de privatisation des entreprises d'蓆at ont progress?lentement. Par ailleurs, l'effondrement d'Amedeo et les accusations de mauvaise gestion port閑s ?l'endroit de l'AIB ont permis de mettre en 関idence le manque g閚閞alis?de responsabilisation et de saine gestion des affaires publiques, sans compter qu'ils risquent d'avoir 閎ranl?la confiance dans l'閏onomie. Les initiatives lanc閑s par le Brun閕 pour acc閘閞er la croissance et la diversification de l'閏onomie pourraient 阾re plus efficaces si les politiques publiques s'accompagnaient d'une plus grande responsabilisation et pr関isibilit? si la l間islation nationale prenait en compte les obligations internationales contract閑s dans le cadre de l'OMC, et si les engagements pris ?l'OMC 閠aient am閘ior閟, notamment au titre de l'AGCS, et les consolidations tarifaires, abaiss閑s.
Notes
?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et les d閏larations de politique g閚閞ale 閘abor閑s par le gouvernement du Brun閕 Darussalam seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 28 et 30 mai 2001. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Brun閕 Darussalam, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um?des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties des d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et les d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992 et 2001), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
BRUNEI-DARUSSALAM
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives
Situ?sur l'頻e de Born閛, le Brun閕 Darussalam est une petite 閏onomie relativement ouverte qui jouit de l'un des revenus par habitant les plus 閘ev閟 de l'Asie. Mais avec le taux de croissance 閏onomique plut魌 modeste et constant de 2 pour cent enregistr?au cours de la derni鑢e d閏ennie, le PIB par habitant 閠ait orient?en baisse jusqu'?r閏emment; en cons閝uence, on estime qu'en 2000 le PIB par habitant 閠ait inf閞ieur de pr鑣 de 14 pour cent ?celui de 1990.
La prosp閞it?閏onomique du pays est essentiellement attribuable aux abondantes ressources en p閠role et en gaz naturel, qui repr閟entaient 35 pour cent du PIB en 1999. Ces derni鑢es ann閑s, les services ont occup?une place de plus en plus grande dans l'閏onomie, passant de 38 pour cent du PIB en 1990 ? 52 pour cent en 1999. Le secteur des services est 間alement une importante source d'emplois, 80 pour cent environ de la population y travaillant. Les principales exportations du Brun閕 sont le p閠role et le gaz naturel liqu閒i?(quelque 89 pour cent des exportations de marchandises en 1998), les v阾ements, et les machines et le mat閞iel de transport; les grands march閟 d'exportation se trouvent en Asie de l'Est. En proportion du PIB, la valeur des exportations est pass閑 d'environ 48 pour cent en 1994 ?55 pour cent en 1998, alors que celle des importations est tomb閑 de 43 pour cent ?37 pour cent au cours de la m阭e p閞iode.
La part importante du p閠role dans le PIB a suscit?des pr閛ccupations ces derni鑢es ann閑s, ?cause principalement de la fluctuation des prix mondiaux, qui fait du Brun閕 le jouet du destin, et de la perspective que les ressources finiront par s'閜uiser; on s'attend qu'au rythme d'exploitation actuel les r閟erves prouv閑s de p閠role durent encore 20 ?25 ans. La mont閑 du ch鬽age est aussi une source de pr閛ccupation; selon les estimations officielles, le taux de ch鬽age aurait 閠?de l'ordre de 4,6 pour cent en 1999. La politique de "brun閕sation", qui encourage les entreprises ?accorder la pr閒閞ence aux Brun閕ens en mati鑢e d'emploi, et qui avait 閠?mise en place pour r閐uire le ch鬽age, a surtout 閠?efficace dans le secteur public et l'industrie p閠roli鑢e. Toujours est-il que le Conseil 閏onomique du Brun閕 Darussalam, cr殫 en 1998 au lendemain de la crise qui a frapp?la r間ion et ? la suite de l'effondrement de la soci閠?de d関eloppement locale Amedeo (le plus grand employeur du Brun閕 ?l'ext閞ieur du secteur public), a indiqu?que la croissance 閏onomique devait 阾re acc閘閞閑 pour que le pays puisse absorber une population active de plus en plus nombreuse. Aussi le gouvernement a-t-il encourag?la diversification de l'閏onomie, surtout dans l'industrie manufacturi鑢e et les services, en particulier les services financiers, le tourisme et les transports. Le secteur priv?est invit??y participer, quoiqu'il ait 閜rouv?des difficult閟 ? concurrencer le secteur public sur le plan des salaires et des avantages sociaux, malgr?un gel r閏ent des traitements dans l'administration publique; on estime que 94 pour cent environ des Brun閕ens en 鈍e de travailler sont employ閟 par le secteur public, entreprises d'蓆at comprises.
Le p閠role reste aussi la principale source de recettes de l'蓆at; l'imp魌 sur le revenu des soci閠閟 et les redevances vers閑s par les compagnies de p閠role et de gaz naturel repr閟entent la quasi-totalit? des recettes publiques. Par ailleurs, au Brun閕, la fiscalit?des revenus des personnes physiques et des biens et services est presque inexistante. C'est pourquoi les recettes fiscales varient en fonction de l'関olution des prix du p閠role, ce qui a engendr?un d閒icit budg閠aire chronique ces derni鑢es ann閑s. ?court terme, il a 閠?possible de combler les besoins budg閠aires gr鈉e aux transferts op閞閟 par l'Agence d'investissement du Brun閕 (AIB), qui est responsable de tous les investissements du gouvernement, mais dont les ressources et les activit閟 ne sont pas rendues publiques, ce qui t閙oigne, comme dans d'autres secteurs d'intervention publique, d'un manque de transparence et de responsabilisation. Il semblerait qu'?moyen et long terme, une r閒orme fiscale soit n閏essaire pour 閘argir l'assiette des revenus publics, avec notamment l'introduction 関entuelle de taxes sur les ventes.
Cadre de la politique en mati鑢e de commerce et d'investissement
En vertu de la Constitution du Brun閕, le Sultan est le Chef de l'蓆at et de l'Ex閏utif. La Constitution originelle de 1984 pr関oyait 間alement que cinq conseils aideraient le Sultan. L'un de ceux-ci, le Conseil l間islatif, a 閠?provisoirement suspendu en 1984 et, depuis, tous les nouveaux textes l間islatifs sont promulgu閟 par le Sultan sous forme de "d閏rets d'urgence" ayant force de loi. Une fois ratifi閟 par le Sultan, tous les accords internationaux, y compris ceux de l'OMC, doivent 阾re adopt閟 au moyen d'une loi nationale ayant force ex閏utoire au Brun閕. Jusqu'?pr閟ent, il semble qu'?part la l間islation sur les droits de propri閠? intellectuelle (dont le droit d'auteur, les marques de fabrique ou de commerce, et les dessins et mod鑜es industriels) aucune autre modification touchant les dispositions de l'OMC n'a 閠?apport閑 aux lois nationales. Il appara顃 plut魌 que les dispositions de l'OMC sont mises en 渦vre de 揵onne foi?ou 揳u mieux des capacit閟?
L'閘aboration de la politique commerciale est confi閑 au Minist鑢e de l'industrie et des ressources primaires, qui est 間alement responsable de la mise en 渦vre de la politique avec le concours d'autres minist鑢es, en particulier le Minist鑢e des finances, et des institutions comp閠entes. Il semble que les organismes non publics, notamment le secteur priv? sont consult閟 ?l'occasion. En vertu de la Constitution, le V閞ificateur g閚閞al peut pr閟enter au Sultan une v閞ification annuelle des comptes de l'蓆at, mais il n'existe pas d'organisme ind閜endant charg?d'関aluer les politiques publiques. L'absence de donn閑s pour plusieurs domaines et activit閟 (dont les comptes nationaux, les avoirs 閠rangers g閞閟 par l'AIB, les finances publiques, la balance des paiements, le syst鑝e financier et les activit閟 des soci閠閟 li閑s ?l'蓆at) entrave tant l'閘aboration que l'関aluation efficace des politiques et mesures commerciales et li閑s au commerce.
Le Brun閕 consid鑢e que l'investissement 閠ranger joue un r鬺e essentiel dans le d関eloppement 閏onomique et technologique du pays; il semble donc que les 閠rangers soient autoris閟 ?investir dans la plupart des secteurs, et notamment ?contr鬺er jusqu'? 100 pour cent du capital des entreprises dans tous les secteurs, ?l'exception de ceux qui emploient des ressources locales ou qui contribuent ?la s閏urit?alimentaire nationale o?une certaine participation locale est jug閑 n閏essaire. Apparemment, dans l'agriculture, la p阠he et l'industrie alimentaire, la participation des capitaux locaux doit 阾re d'au moins 30 pour cent; il n'existe toutefois pas de d閒inition claire des secteurs dans lesquels une participation locale est requise. Le processus d'approbation des projets d'investissement 閠ranger semble aussi quelque peu opaque et il est donc possible qu'il d閜ende du pouvoir discr閠ionnaire des autorit閟.
Pour encourager l'investissement 閠ranger, le Brun閕 accorde des incitations fiscales, en particulier dans le cadre du programme des entreprises pionni鑢es, aux termes duquel les entreprises ont droit ?des exon閞ations de l'imp魌 sur les soci閠閟, g閚閞alement de 30 pour cent et d'une dur閑 maximale de huit ans pour les compagnies non p閠roli鑢es, et ?des exemptions des droits de douane ?acquitter sur les importations d'installations, de machines et de mat閞iel, ainsi que sur les importations de mati鑢es premi鑢es non disponibles au Brun閕 mais que les entreprises doivent utiliser dans leurs activit閟 de production. Sachant que 95 pour cent environ des recettes tir閑s de l'imp魌 sur le revenu en 1999 provenaient de l'industrie du p閠role et du gaz naturel, il semblerait que ce soit la plupart des soci閠閟 qui exercent leurs activit閟 en dehors de ce secteur qui aient b閚閒ici?de ces mesures.
R閒ormes commerciales et li閑s au commerce
Les taux de droits NPF effectivement appliqu閟 par le Brun閕 sont faibles, et en 2000 ils s'閠ablissaient en moyenne ?3,1 pour cent, dont un taux nul pour les produits agricoles et un taux de 3,6 pour cent pour les produits non agricoles. On rel鑦e cependant l'existence de cr阾es tarifaires pouvant atteindre 200 pour cent, qui s'appliquent aux v閔icules automobiles; en outre, 87 lignes tarifaires au niveau des positions ?neuf chiffres du SH sont passibles de droits sp閏ifiques et ne sont pas prises en compte dans le calcul des moyennes tarifaires. Les taux de droits sp閏ifiques, qui frappent essentiellement le tabac, l'alcool et les produits p閠roliers, doivent 阾re convertis en taux ad valorem en 2001. Comme ils dissimulent g閚閞alement des 閝uivalents ad valorem relativement 閘ev閟, il est probable que leur inclusion dans la moyenne tarifaire rel鑦erait le niveau global de protection tarifaire. La progressivit?des droits est particuli鑢ement marqu閑 pour le bois et les meubles, les ouvrages en m閠aux et les machines, ainsi que les produits chimiques, et conf鑢e de ce fait un niveau de protection plus 閘ev??ces industries; par contre, pour le bois et les meubles, les droits frappant les produits non transform閟 et les demi-produits sont plus 閘ev閟 que ceux qui sont applicables aux produits finis, ce qui donne ?penser que la protection est plus grande pour les mati鑢es premi鑢es et les biens interm閐iaires que pour les produits finis.
Le Brun閕 a consolid?pr鑣 de 95 pour cent de ses lignes tarifaires ?l'OMC. Si la moyenne des taux de droits effectivement appliqu閟 est faible, le taux consolid?moyen s'閠ablit ? 24,8 pour cent, de sorte qu'il existe un 閏art consid閞able entre les taux effectivement appliqu閟 et les taux consolid閟. Cet 閏art est susceptible d'engendrer des incertitudes pour les agents 閏onomiques car il laisse aux autorit閟 une marge de man渦vre importante pour relever les taux de droits effectivement appliqu閟 ? l'int閞ieur des limites plus 閘ev閑s des droits consolid閟; le Brun閕 ne s'en est pas servi, pas m阭e au lendemain de la crise 閏onomique qui a frapp?l'Asie.
En tant que membre de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) et b閚閒iciaire du r間ime TPEC (Tarif pr閒閞entiel effectif commun), qui est le principal instrument de la zone de libre-閏hange de l'ANASE, le Brun閕 a abaiss?ses taux de droits pr閒閞entiels sur les produits vis閟 par le TPEC; des r閐uctions de l'ordre de z閞o ?5 pour cent des droits frappant ces produits seront effectu閑s d'ici ?2002. En 2000, la moyenne des droits appliqu閟 par le Brun閕 dans le cadre du TPEC s'閠ablissait ?1,9 pour cent et elle doit tomber ?1,6 pour cent d'ici ?2002. Les produits exclus des r閐uctions au titre du TPEC sont notamment le th? le caf? le tabac et l'alcool, qui sont passibles de droits sp閏ifiques, et les v閔icules automobiles, pour lesquels le taux moyen ne changera pas et restera ?21 pour cent en 2002. On ne sait pas tr鑣 bien toutefois quand le th?et le caf? qui figurent actuellement sur la liste des produits sensibles faisant l'objet d'exceptions, seront soumis aux r閐uctions. Les taux du TPEC appliqu閟 par le Brun閕 sur les produits des technologies de l'information sont plus 閘ev閟 que les taux NPF; il semble que ces derniers ne s'appliquent plus ?ces produits afin d'encourager l'investissement dans le secteur des technologies de l'information et les taux NPF sont appliqu閟 lorsqu'ils sont inf閞ieurs aux taux du TPEC.
Si au Brun閕 les obstacles tarifaires sont relativement peu 閘ev閟, un certain nombre d'importations et d'exportations font l'objet de prohibitions, interdictions et prescriptions en mati鑢e de licences. Il est interdit d'importer de l'opium, des p閠ards, des vaccins du Taipei chinois, et des armes et munitions pour des raisons li閑s ? la sant? ?la s閏urit?et ?la moralit? Les produits dont l'importation est soumise ?restriction sont notamment le riz, le sucre et le sel, dans le but de maintenir les approvisionnements en produits alimentaires; le riz semble faire l'objet d'un monopole d'importation et il est en majeure partie achet?en Tha飈ande par le D閜artement de la technologie de l'information et des stocks publics du Minist鑢e des finances, en vertu d'un contrat conclu par les gouvernements des deux pays. Les autres produits dont l'importation est soumise ?restriction sont, entre autres, le b渦f, la volaille et les boissons alcooliques (pour des motifs religieux), les v間閠aux et les animaux vivants, le bois transform? et les v閔icules d'occasion de cinq ans et plus (pour des raisons de s閏urit?; les 渦fs import閟 doivent 阾re estampill閟 pour les distinguer des produits locaux, apparemment pour faire 閏hec ?la contrebande des 渦fs qui ne satisfont pas aux prescriptions sanitaires et pour s'assurer que tous les 渦fs import閟 r閜ondent aux normes sanitaires. Il semble 間alement qu'une interdiction "temporaire" frappe les importations de ciment afin de prot間er les producteurs locaux; une interdiction similaire dans le cas des mat閞iaux de couverture a r閏emment 閠?lev閑. Il appara顃 que des licences d'importation sont n閏essaires, entre autres, pour le mat閞iel de t閘閏ommunication, les produits m閐icaux, les produits chimiques, et les v間閠aux et les animaux vivants. Bien que le Brun閕 n'applique pas de contingents d'importation, les importations de viande et de volaille font l'objet d'un suivi et sont assujetties ? un plafond annuel pour pr関enir toute offre exc閐entaire sur le march?local.
Aucune norme obligatoire (r鑗lement technique) n'est en vigueur au Brun閕, seules 27 normes dont le respect est volontaire 閠ant appliqu閑s dans le secteur de la construction. Il n'existe pas non plus d'organisme national responsable de l'閘aboration de normes au Brun閕; l'Unit?de recherche et de planification de la construction au sein du Minist鑢e du d関eloppement centralise les activit閟 relatives aux normes et ?l'関aluation de la conformit?
L'exportation de quelques produits est aussi soumise ?restriction: le bois d'渦vre, le palmier ?huile, le riz et le sucre; les restrictions sont surtout appliqu閑s pour garantir la s閏urit?des approvisionnements sur le march?int閞ieur, quoique dans le cas du bois d'渦vre, les restrictions soient apparemment aussi en vigueur pour des raisons li閑s ?l'environnement.
Autres mesures affectant le commerce
Le Brun閕 poursuit une politique industrielle active, qui a servi ? d関elopper certains secteurs prioritaires, en particulier celui des services. En plus de fournir l'infrastructure, les mesures prises par le gouvernement comprennent un plan quinquennal de d関eloppement national, dans le cadre duquel les ressources sont allou閑s ?des activit閟 particuli鑢es; la promotion de l'investissement dans certains secteurs vis閟 gr鈉e ?l'octroi d'incitations fiscales et non fiscales; et l'affectation des ressources publiques ?des investissements directs dans les secteurs prioritaires par le biais de la soci閠?holding de l'蓆at, Semaun Holdings. Il semble que l'AIB participe 間alement au d関eloppement industriel.
Les incitations fiscales et autres sont l'un des grands instruments utilis閟 pour attirer l'investissement ?Brun閕. Compte tenu de la quasi-inexistence de l'imp魌 sur le revenu des personnes physiques et des taxes sur les biens et services, l'imp魌 sur le revenu des soci閠閟 est devenu l'un des principaux outils de la politique industrielle et permet, dans le cadre du programme des entreprises pionni鑢es, d'accorder des exon閞ations fiscales d'une dur閑 maximale de huit ans aux soci閠閟 qui investissent dans un large 関entail d'activit閟. ?la fin de 1999, 21 entreprises b閚閒iciaient du programme. Les petites et moyennes entreprises (PME) ont 間alement droit ?une aide financi鑢e, dont la plus r閏ente initiative est le fonds de cr閐it de 200 millions de dollars du Brun閕 lanc?en janvier 2001 pour financer les fonds de roulement. Le fonds s'adresse aux PME qui exercent leurs activit閟 dans des secteurs tels que la construction, le tourisme et les technologies de l'information.
En plus des mesures d'encouragement des investissements, la soci閠? holding de l'蓆at, Semaun Holdings, qui rel鑦e du Minist鑢e de l'industrie et des ressources primaires, investit directement dans certains secteurs. Semaun Holdings, qui a 閠?constitu閑 en soci閠?commerciale en 1994, semble dominer le secteur manufacturier gr鈉e aux coentreprises qu'elle a 閠ablies avec des partenaires 閠rangers et ?ses filiales. Peu de renseignements sont disponibles sur la contribution de Semaun au PIB ou sur ses 閠ats financiers, ce qui t閙oigne encore du manque de transparence et de responsabilisation des politiques publiques. Le gouvernement d閠ient aussi des int閞阾s dans des soci閠閟 importantes, notamment dans le secteur du p閠role et du gaz naturel.
En plus d'investir les recettes p閠roli鑢es et gazi鑢es du Brun閕 et de veiller ?ce que le produit des fonds qui lui sont confi閟 permette, au besoin, de combler les 閏arts budg閠aires, l'Agence d'investissement du Brun閕 (AIB) joue apparemment un r鬺e important dans le d関eloppement industriel du pays. Elle op鑢e notamment par le biais des soci閠閟 qu'elle a reprises de la Soci閠?de d関eloppement Amedeo (SDA) apr鑣 l'effondrement de celle-ci. Il est difficile toutefois de saisir toute l'ampleur du r鬺e jou?par l'AIB dans l'閏onomie nationale, parce que ses activit閟, y compris la gestion des fonds et de ses avoirs dans diverses entreprises, sont envelopp閑s d'une atmosph鑢e de secret; par exemple, l'AIB ne publie pas de rapport annuel. Ce manque de transparence soul鑦e une question plus g閚閞ale, celle de la responsabilit?de l'Agence ?l'間ard du public.
蓆ant donn?l'existence d'un d閒icit budg閠aire chronique, des initiatives sont en cours depuis le d閎ut des ann閑s 90 pour r閐uire la taille de l'administration publique, qui consistent notamment ?transformer en soci閠閟 commerciales et ?privatiser certaines entreprises d'蓆at. Les mesures prises jusqu'?pr閟ent ont 閠?lentes et ponctuelles; le septi鑝e Plan de d関eloppement national donnait ?entendre que la privatisation n'irait de l'avant qu'apr鑣 un examen approfondi de ses effets n間atifs, notamment sur l'emploi et les prix. Toujours est-il que les autorit閟 indiquent que la privatisation sera en t阾e du programme du huiti鑝e Plan de d関eloppement national.
Comme l'蓆at est le principal agent 閏onomique, ses politiques en mati鑢e de march閟 publics et de concurrence ont aussi une incidence sur le commerce. Dans le cadre des politiques relatives aux march閟 publics, l'蓆at a ramen?le seuil des appels d'offres de 25 000 dollars de Brun閕 ?2 000 dollars. Les march閟 publics sont ouverts aux fournisseurs 閠rangers enregistr閟 au Brun閕, bien qu'il existe th閛riquement une marge de pr閒閞ence de 15 pour cent en mati鑢e de prix en faveur des fournisseurs locaux qui n'est peut-阾re pas appliqu閑 dans les faits. Aucun syst鑝e n'est en place pour que les fournisseurs puissent faire appel d'une d閏ision de l'Office des march閟 publics si ce n'est de s'adresser ?l'Office lui-m阭e. Le Brun閕 ne poss鑔e pas non plus de l間islation pour lutter contre les pratiques anticoncurrentielles, aussi bien priv閑s que publiques. Pour prot間er les consommateurs, des mesures de r間lementation des prix s'appliquent ?certains produits, dont le riz, le sucre, le pain, le lait pour nourrissons, le th? le caf? les v閔icules automobiles et les cigarettes. Le prix de d閠ail de l'essence est bloqu?depuis 1978, et le gouvernement comble les 閏arts de prix 関entuels. Des m閏anismes de contr鬺e de la distribution sont aussi en vigueur pour les produits import閟 par le gouvernement, tels que le riz, qui est distribu?aupr鑣 des d閠aillants locaux en vertu d'un syst鑝e de contingentement.
Politiques sectorielles
Le secteur le plus important est celui du p閠role et du gaz naturel; sa production a repr閟ent?quelque 37 pour cent du PIB en 2000 et ses exportations, 89 pour cent des exportations totales de marchandises en 1998. Il constitue 間alement une source importante des recettes fiscales: alors que le taux de l'imp魌 sur le revenu des soci閠閟 est normalement de 30 pour cent, les compagnies de p閠role et de gaz naturel sont assujetties ?des taux d'imposition de 55 pour cent et 50 pour cent, respectivement, et les redevances qu'elles acquittent repr閟entent entre 8 et 12 pour cent de la production. En outre, les importations de p閠role sont frapp閑s de taux de droits sp閏ifiques allant de 0,11 ?0,44 dollar du Brun閕 par d閏alitre. Le plus gros producteur est Brunei Shell Petroleum (BSP), coentreprise d閠enue par le gouvernement du Brun閕 et Asiatic Petroleum Company Ltd. (membre du groupe Royal Dutch Shell); un nouveau gisement, exploit?par Elf Petroleum Asia, a commenc??produire du gaz naturel en 1999. R閏emment, quelque 12 000 kilom鑤res carr閟 de plus ont 閠? ouverts ?l'exploration p閠roli鑢e et gazi鑢e; les travaux devraient d閎uter en 2002. Le Brun閕 exporte du p閠role et du gaz naturel liqu閒i?(GNL) ?destination principalement des 蓆ats-Unis (28 pour cent), du Japon (19 pour cent) et de la R閜ublique de Cor閑 (15 pour cent). Depuis 1978, les prix de d閠ail de l'essence sont soumis ?restriction sur le march?int閞ieur aux termes d'une entente sur la stabilisation des prix (ESP) conclue entre le gouvernement et British Shell Marketing (BSM), le distributeur local de produits p閠roliers au Brun閕 (qui appartient conjointement au gouvernement et ?Royal Dutch Shell); tout 閏art entre le prix fix?dans le cadre de l'ESP et le prix de d閠ail est subventionn? par le gouvernement. Le fait que ces ressources risquent de s'閜uiser ?long terme et les fluctuations des cours mondiaux du p閠role ont incit?le gouvernement ?prendre des mesures pour r閐uire la d閜endance ?l'間ard de ce secteur, mais les r閟ultats ont 閠? in間aux.
Le secteur des services a repr閟ent?50 pour cent environ du PIB en 2000. Il comprend les services sociaux et personnels (53,7 pour cent du secteur), le commerce de gros et de d閠ail (15,9 pour cent), les services bancaires et d'assurance (13,2 pour cent) et les transports et communications (9,8 pour cent). Depuis le d閎ut des ann閑s 90, l'un des grands objectifs a 閠?de d関elopper les services financiers, en particulier les banques islamiques et commerciales, quoique jusqu'? r閏emment l'閘aboration de r鑗lements en mati鑢e de surveillance et de r鑗les prudentielles ait progress?lentement. La Division des institutions financi鑢es (DIF) du Minist鑢e des finances est charg閑 de la r間lementation, et elle publie des lignes directrices sur les normes minimales applicables au capital lib閞? aux soldes de tr閟orerie et aux ratios de suffisance du capital. Ce n'est que r閏emment qu'ont 閠?introduits le principe de la surveillance externe et l'obligation pour les banques de pr閟enter r間uli鑢ement leurs 閠ats financiers v閞ifi閟 ?la DIF afin de garantir leur solvabilit?et leur stabilit? Avec la cr閍tion du Centre financier international du Brun閕 (CFIB) en 2000, le Brun閕 esp鑢e devenir un centre bancaire et commercial r間ional, et de nouvelles lois ont 閠?promulgu閑s, notamment pour lutter contre le blanchiment de fonds; d'ici ?2002, toutes les soci閠閟 seront tenues d'appliquer les normes comptables internationales, ce qui contribuera ? am閘iorer la transparence et ?attirer les entreprises vers le CFIB.
D'autres services, notamment les communications et le tourisme, sont encourag閟 dans le cadre des initiatives lanc閑s pour faire du Brun閕 un noyau de services pour le commerce et le tourisme (ShuTT) d'ici ?2003. Le gouvernement entend s'assurer que le secteur priv? participe de plus en plus ?ces secteurs, mais il ne semble toutefois pas avoir remport?un grand succ鑣 jusqu'?pr閟ent. Le secteur public domine les t閘閏ommunications o?le d閜artement public Jabatan Telekom Brunei (JTB) fournit tous les services fixes, tandis que DSTCom, qui appartient aussi ?l'蓆at, assure les services mobiles. JTB est 間alement l'organisme de r間lementation, quoiqu'il soit pr関u d'adopter une loi pour s閜arer ses fonctions r間lementaires de ses activit閟 commerciales; en attendant, toutes les questions de r間lementation ont 閠?provisoirement confi閑s ? une unit?du Minist鑢e des communications. Des initiatives sont en cours pour 閠ablir au Brun閕 un centre de transbordement du fret a閞ien et un centre r間ional d'avitaillement en carburant, ainsi qu'un port r間ional de transbordement. Le tourisme est encore embryonnaire, mais le Brun閕 esp鑢e d関elopper des activit閟 telles que l'閏otourisme, le tourisme d'aventure, le tourisme culturel, les parcs th閙atiques et la navigation de plaisance.
Les engagements du Brun閕 au titre de l'Accord g閚閞al sur le commerce des services (AGCS) se limitent ?quatre services sur 12: services fournis aux entreprises, services de communication, services financiers et services de transport. Les exemptions des obligations 閚onc閑s ?l'article II (traitement NPF) dont s'est pr関alu le Brun閕 comprennent des limitations de la lib閞alisation future de l'investissement 閠ranger, qui seraient soumises ?la discr閠ion des autorit閟, et une pr閒閞ence accord閑 au recrutement de la main-d'渦vre aupr鑣 des sources traditionnelles, ainsi que des exemptions par secteur. Les engagements du Brun閕 refl鑤ent g閚閞alement la politique en vigueur dans le secteur, les possibilit閟 d'une plus grande lib閞alisation dans un avenir rapproch?閠ant faibles. En particulier, il est 閠onnant que le Brun閕 n'ait pas contract?d'engagements dans des secteurs tels que les transports et le tourisme, qu'il cherche ?d関elopper et o?les politiques semblent relativement lib閞ales.
La construction et l'industrie manufacturi鑢e ont repr閟ent? 11 pour cent environ du PIB en 2000. Le sous-secteur de la construction est fortement tributaire des d閜enses publiques en infrastructure et il s'est r閏emment ressenti de l'effondrement d'Amedeo en 1998. Depuis, le gouvernement a tent?de le revitaliser, sur les recommandations du Conseil 閏onomique du Brun閕 Darussalam, en lui confiant la sous-traitance de projets de construction de logements ?prix modique et en fractionnant les grands march閟 pour les rendre accessibles aux petits entrepreneurs locaux. Les activit閟 manufacturi鑢es se ram鑞ent essentiellement ?la confection de v阾ements et ?la transformation des produits alimentaires. D'autres industries, dont celles du contreplaqu? de la fabrication de meubles, de la poterie, des tuiles, du ciment et des produits chimiques, sur lesquelles on compte pour diversifier la base de production, font l'objet de mesures sp閏ifiques. Ainsi, les services d'infrastructure et les intrants leur sont fournis gratuitement et des incitations fiscales leur sont accord閑s. L'Agence de d関eloppement industriel du Brun閕 (ADIB), qui rel鑦e du Minist鑢e de l'industrie et des ressources primaires, aide les investisseurs ?avoir acc鑣 aux installations et aux incitations ?l'investissement. Le gouvernement investit aussi directement dans les activit閟 cibl閑s par le canal de sa soci閠?holding.
Le secteur de l'agriculture, de la sylviculture et de la p阠he est petit et a repr閟ent?3 pour cent du PIB en 2000. Il n'emp阠he que le Brun閕 s'est employ??accro顃re l'autosuffisance du pays en produits agricoles, en particulier le riz, au moyen d'un subventionnement 閠endu de l'infrastructure et des intrants; la production de riz est aussi subventionn閑 gr鈉e au programme de subvention au produit final, qui garantit l'achat par le gouvernement du riz paddy cultiv?dans le pays ?un co鹴 annuel de 200 millions de dollars du Brun閕. Il semble aussi que le gouvernement d閠ienne le monopole des importations de riz paddy. L'investissement 閠ranger dans le secteur est apparemment encourag? bien que la participation des capitaux 閠rangers soit limit閑 ? 70 pour cent. Malgr?l'ampleur des subventions, il ne semble pas que les investissements aient augment? ce qui est principalement attribuable aux perspectives d'emploi plus prometteuses dans d'autres secteurs, notamment dans le secteur public, ?l'absence de centres de commercialisation et ?l'instabilit?des prix.
Politique commerciale et partenaires commerciaux
Le Brun閕 est un Membre fondateur de l'OMC et il est devenu partie contractante au GATT en d閏embre 1993. Ses politiques en mati鑢e de commerce et d'investissement sont fortement li閑s ? celles de ses partenaires r間ionaux pour le commerce et l'investissement, surtout les membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) et du Forum de coop閞ation 閏onomique Asie-Pacifique (APEC); de fait, il semble que le gouvernement accorde davantage d'importance ?l'ANASE et ?l'APEC qu'?l'OMC.
Le Brun閕 a adh閞??l'ANASE en 1984 et r閐uira ses taux de droits sur les produits vis閟 par le TPEC de l'ordre de z閞o ?5 pour cent d'ici ?2002; tous les obstacles tarifaires existant ? l'int閞ieur de l'ANASE seront 閘imin閟 d'ici ?2015. Les produits originaires des autres pays de l'ANASE b閚閒icient d'un acc鑣 pr閒閞entiel au Brun閕 en vertu des r鑗les d'origine pr閒閞entielles de l'ANASE, qui pr関oient que la teneur des marchandises en produits originaires de l'ANASE doit 阾re de 40 pour cent au moins. Le Brun閕 participe aussi activement ? d'autres tribunes de l'ANASE, dont le Programme de coop閞ation industrielle de l'ANASE (AICO), l'Accord-cadre sur la zone d'investissement de l'ANASE (AIA) et l'Accord-cadre r閏emment conclu sur le commerce 閘ectronique au sein de l'ANASE.
Depuis 1993, les importations en provenance des autres pays de l'ANASE ont rapidement progress? passant de 30 pour cent ?48 pour cent des importations totales de marchandises en 1998. Cela indique que l'abaissement des obstacles tarifaires et non tarifaires au commerce ?l'int閞ieur de la r間ion de l'ANASE par suite de la conclusion de l'Accord de libre-閏hange de l'ANASE a peut-阾re entra頽?une r閛rientation importante des courants d'閏hanges.
Dans le cadre de l'APEC, le Brun閕, comme d'autres pays membres en d関eloppement, entend mettre en 渦vre la libert?des 閏hanges et de l'investissement d'ici ?2020, et il a particip??l'Initiative de lib閞alisation volontaire et rapide par secteur. En 2000, alors qu'il assumait la pr閟idence de l'APEC, le Brun閕 a fait valoir combien il importait de soutenir la poursuite de la lib閞alisation des 閏hanges et de l'investissement dans la r間ion, et il a mis l'accent sur le d関eloppement des ressources humaines et des petites et moyennes entreprises, ainsi que sur le renforcement des secteurs ax閟 sur les technologies de l'information. Lors de la r閡nion tenue en novembre 2000, l'APEC a pr閏onis?le lancement d'un nouveau cycle de n間ociations commerciales multilat閞ales, qui devrait toutefois 阾re 閝uilibr?et prendre en compte les pr閛ccupations de tous les Membres de l'OMC, en particulier les pays les moins avanc閟 et en d関eloppement.
Le Brun閕, ainsi que ses autres partenaires dans la r間ion, participe aussi ?d'autres accords r間ionaux, tels que la R閡nion Europe-Asie, qui a tenu sa troisi鑝e rencontre ?S閛ul (Cor閑) en octobre 2000. Il est membre de la Zone de croissance de l'Est de l'ANASE ?Brun閕 Darussalam, Indon閟ie, Malaisie, Philippines, qui a pour but de mettre en commun les ressources compl閙entaires de la r間ion pour d関elopper des secteurs prioritaires, dont les liaisons a閞iennes et maritimes, la construction, la p阠he et le tourisme.
Perspectives
Les ressources naturelles abondantes du Brun閕 lui ont permis d'assurer ?ses citoyens un niveau de vie 閘ev? La conjugaison de chocs internes et externes en 1997 et 1998 a toutefois provoqu?une contraction 閏onomique en 1998. ?l'origine de ce recul on trouve une forte baisse des cours mondiaux du p閠role, la crise 閏onomique r間ionale et l'effondrement de la soci閠?Amedeo, qui d閠enait des int閞阾s dans plusieurs secteurs, dont la construction et les services de t閘閏ommunication. Si les transferts op閞閟 par l'AIB ont permis d'amortir les chocs, les fluctuations des prix internationaux du p閠role en particulier ont soulign?la n閏essit? d'une r閒orme de la fiscalit?et des politiques budg閠aires afin d'encourager la diversification 閏onomique et la participation du secteur priv??l'閏onomie.
Malgr? la pr閟ence d'incitations ?l'investissement, le secteur priv?du Brun閕 demeure petit et faible, ainsi que l'a relev?le Conseil 閏onomique du Brun閕 Darussalam. Cela est en partie attribuable ? l'omnipr閟ence du secteur public et aux salaires int閞essants qu'il verse et que tr鑣 peu d'entreprises priv閑s peuvent 間aler. Mais le manque apparent de transparence des politiques publiques et de la fa鏾n dont elles sont appliqu閑s n'est pas sans rapport avec le ph閚om鑞e. Si le Brun閕 a ratifi?les Accords de l'OMC, il lui reste ?mettre en 渦vre la l間islation n閏essaire pour rendre le droit national conforme ?ses obligations internationales; bien qu'elles encouragent l'investissement 閠ranger dans tous les secteurs, les politiques en la mati鑢e sont vagues quant aux limitations concernant la participation des capitaux 閠rangers et aux secteurs o?l'investissement est soumis ?restriction, ce qui donne au gouvernement la capacit?d'user de son pouvoir discr閠ionnaire dans ses d閏isions; et les mesures de transformation en soci閠閟 commerciales et de privatisation des entreprises d'蓆at ont progress?lentement. Par ailleurs, l'effondrement d'Amedeo et les accusations de mauvaise gestion port閑s ?l'endroit de l'AIB ont permis de mettre en 関idence le manque g閚閞alis?de responsabilisation et de saine gestion des affaires publiques, sans compter qu'ils risquent d'avoir 閎ranl?la confiance dans l'閏onomie. Les initiatives lanc閑s par le Brun閕 pour acc閘閞er la croissance et la diversification de l'閏onomie pourraient 阾re plus efficaces si les politiques publiques s'accompagnaient d'une plus grande responsabilisation et pr関isibilit? si la l間islation nationale prenait en compte les obligations internationales contract閑s dans le cadre de l'OMC, et si les engagements pris ? l'OMC 閠aient am閘ior閟, notamment au titre de l'AGCS, et les consolidations tarifaires, abaiss閑s.
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Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
BRUNEI-DARUSSALAM
Rapport du gouvernement Parties III
Cadre de la politique commerciale
Le Brun閕 Darussalam a sign?l'Acte final reprenant les r閟ultats des n間ociations commerciales multilat閞ales du Cycle d'Uruguay en avril 1994 ?Marrakech. Tous les accords repris dans cet Acte font partie int間rante du droit 閏rit du Brun閕 apr鑣 avoir 閠?incorpor閟 par une l間islation d'habilitation ou d'application.
L'objectif des politiques commerciale et industrielle du Brun閕 est de d関elopper les exportations non traditionnelles comme les produits agricoles transform閟, les produits manufactur閟 bas閟 sur des ressources et les produits de haute technologie (y compris de produits TIC), ainsi que certaines branches de services comme les services commerciaux et financiers et le tourisme.
La structure tarifaire du Brun閕 est lib閞ale et transparente ? quatre cinqui鑝es des lignes tarifaires sont exemptes de droits et pr鑣 de 99 pour cent sont des taux ad valorem. Les droits ont 閠? 閘imin閟 ou progressivement r閐uits au cours des ann閑s, ce qui explique que le droit NPF est actuellement de 3,1 pour cent et que les droits de douane repr閟entaient 6,8 pour cent des recettes fiscales (1,2 pour cent du PIB) en 1999, contre 13,3 pour cent (2,2 pour cent du PIB) en 1995. L'on s'efforce 間alement de convertir certains des droits sp閏ifiques en droits ad valorem.
Des droits tr鑣 閘ev閟 sont appliqu閟 ?certaines cat間ories de v閔icules ?moteur pour r閐uire le nombre de voitures d閖? 閘ev?et pr関enir les probl鑝es connexes de circulation et de pollution. Il n'y a pas d'industrie de construction automobile dans le pays.
Les mesures non tarifaires, peu nombreuses, ne sont maintenues que pour assurer l'ex閏ution, par le Brun閕, de ses engagements internationaux ou pour des raisons de sant?et de s閏urit? publiques et des consid閞ations 閏ologiques, religieuses ou de s鹯et?nationale.
Le D閜artement de la technologie de l'information et des stocks publics g鑢e l'importation et le stockage du sucre et de certains types de riz pour assurer des r閟erves int閞ieures et la stabilit?des prix.
Le Brun閕 Darussalam ne maintient aucune mesure concernant les investissements et li閑 au commerce qui soit incompatible avec l'OMC. Une prescription imposant une participation locale d'au moins 30 pour cent s'applique aux coentreprises dans l'agriculture, les p阠heries et la transformation de denr閑s alimentaires, et seulement lorsqu'elles s'accompagnent de demandes pour l'utilisation d'installations publiques, comme des sites industriels am閚ag閟 par le gouvernement.
Il est actuellement proc閐?au r閑xamen de la loi sur les incitations ?l'investissement pour 閘argir sa port閑 au-del?des industries manufacturi鑢es de pointe et inclure entre autres les services pilotes, toutes les entreprises 閠ablies et en expansion, les activit閟 de promotion du commerce et des investissements, les emprunts 閠rangers de capitaux, les capitaux risques, les services import-export et les industries ?haute densit?technologique. En outre, le gouvernement cherche activement ?conclure des trait閟 d'investissement bilat閞aux et des conventions de double imposition avec des pays int閞ess閟.
La Loi sur l'Office du d関eloppement 閏onomique du Brun閕 fait l'objet d'une r関ision qui a pour but de renforcer les pouvoirs de l'Office en mati鑢e de promotion des investissements 閠rangers directs, de d関eloppement des coentreprises dans des secteurs strat間iques et de fourniture de services efficaces aux investisseurs.
L'Agence d'investissement du Brun閕 渦vre aussi activement ?la promotion des investissements 閠rangers directs. Dans le cadre de son objectif global de diversification des activit閟 d'investissement, elle a r閏emment commenc??explorer des possibilit閟 d'investissement dans des compagnies nationales viables sur le plan commercial.
Semaun Holdings est une soci閠??responsabilit?limit閑 appartenant ? 100 pour cent au gouvernement de Sa Majest?et plac閑 sous la comp閠ence du Minist鑢e de l'industrie et des ressources primaires. Elle a pour mission de promouvoir le d関eloppement industriel et commercial par des investissements directs dans des secteurs industriels-cl閟, dans l'int閞阾 de Brun閕 Darussalam. Enregistr閑 conform閙ent ?la Loi sur les soci閠閟, elle est conforme ?toutes les prescriptions juridiques, y compris en mati鑢e de comptes annuels.
Une nouvelle ordonnance sur la coordination industrielle permettra d'am閘iorer la coordination, surtout en mati鑢e de d閘ivrance des licences et d'approbation des constructions industrielles. Parall鑜ement, le gouvernement proc鑔e actuellement au r閑xamen et ?la r関ision des restrictions concernant la propri閠?et le d関eloppement des terrains industriels et de leur utilisation comme garantie pour obtenir des financements.
Le secteur des services est un domaine important du point de vue de la diversification de l'閏onomie et le gouvernement a l'intention de formuler un train de mesures relatif au secteur des services.
Le Brun閕 Darussalam est partie ?la Convention instituant l'Organisation mondiale de la propri閠?intellectuelle (OMPI). Toutes les lois pertinentes pour la protection des droits de propri閠?intellectuelle ont 閠?promulgu閑s. ?l'exception de l'Ordonnance sur les brevets, les lois relatives ?la propri閠? intellectuelle sont entr閑s en vigueur en mai 2000.
Il n'existe pas, au Brun閕 Darussalam, d'organisme national de normalisation. Cependant, l'Unit?de recherche et de planification de la construction au sein du Minist鑢e du d関eloppement centralise les activit閟 relatives aux normes et ?l'関aluation de la conformit? Le Centre charg?des ressources et des normes aupr鑣 du Minist鑢e de l'industrie et des ressources primaires est mandat?pour faire office de centre de contr鬺e de qualit?et d'accr閐itation pour les produits locaux en vue de v閞ifier la conformit?aux crit鑢es locaux et aux normes internationales. Il renforce actuellement ses capacit閟 ?s'acquitter de son mandat en proc閐ant ?une r閛rganisation interne pour cr閑r une Division du d関eloppement des produits et des normes qui 閘aborera, adoptera ou modifiera les normes relatives aux produits et aux services ainsi que des programmes de certification de la qualit?dans les secteurs des ressources primaires, de l'industrie manufacturi鑢e, du tourisme et des activit閟 li閑s au tourisme. Le Centre n間ocie actuellement un m閙orandum d'accord avec le SIRIM (Institut de normalisation et de recherche industrielle de la Malaisie) qui lui permettra d'acqu閞ir plus rapidement l'organisation n閏essaire pour servir de centre de contr鬺e de qualit?et d'accr閐itation.
Il n'existe de normes nationales que dans le secteur de la construction. Les Comit閟 techniques pour le d関eloppement des normes ont pour politique d'adopter des normes internationales selon que de besoin et les normes nationales font l'objet d'un examen continu visant ? v閞ifier leur conformit?avec les normes internationales pertinentes conform閙ent au Guide ISO/CEI 21 (1999).
En participant ?la zone de libre-閏hange de l'ANASE et ?la zone de croissance de la partie orientale de l'ANASE Brun閕-Indon閟ie-Malaisie-Philippines (BIMP-EAGA), le Brun閕 esp鑢e surmonter les contraintes d'un petit march?national et s'appuyer sur la compl閙entarit?des ressources et la proximit? g閛graphique.
Le Brun閕 Darussalam est 間alement membre de l'ASEM et de l'APEC qui tiennent entre autres des consultations informelles sur des questions li閑s ?l'OMC, compl閠ant et renfor鏰nt ainsi les efforts d閜loy閟 pour consolider le syst鑝e commercial multilat閞al. En tant que pays h魌e de l'APEC en 2000, le Brun閕 Darussalam a contribu??guider l'organisation pour qu'elle se dote dans l'int閞阾 de tous les membres de l'APEC, d'un ordre du jour 閝uilibr?en mati鑢e de lib閞alisation et de facilitation des 閏hanges et de l'investissement ainsi que de d関eloppement des capacit閟.