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COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/165
30
mai 2001
Brun閕 Darussalam: mai 2001
Les 28 et 30 mai 2001, l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a proc閐?au premier examen de la politique commerciale du Brun閕 Darussalam. On trouvera ci-joint le texte des remarques finales du Pr閟ident, r閟umant les points essentiels qui se sont d間ag閟 des d閎ats.
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES: BRUNEI-DARUSSALAM
EVALUATION DE L'OEPC
L'examen permet ?l'OEPC d'関aluer collectivement, de mani鑢e r間uli鑢e, toute la gamme des politiques et pratiques commerciales de chacun des pays Membres de l'OMC en vue de suivre les tendances et faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e de commerce mondial.
L'examen s'appuie sur deux rapports, 閠ablis l'un par le Secr閠ariat de l'OMC, l'autre par le gouvernement int閞ess? qui portent sur tous les aspects de la politique commerciale du pays, y compris les lois et les r間lementations nationales, le cadre institutionnel, les accords bilat閞aux et r間ionaux et les autres accords pr閒閞entiels, les besoins g閚閞aux de l'閏onomie et l'environnement ext閞ieur. Un compte rendu des d閎ats et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident formeront avec ces deux rapports l'examen complet de la politique commerciale du Brun閕 Darussalam, qui sera publi?en temps voulu et pourra 阾re obtenu aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Ghana (1992 et 2001), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao, Chine (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Mexique (1993 et 1997), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993), Pologne (1993), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES: BRUNEI-DARUSSALAM
REMARQUES FINALES DU PR蒘IDENT haut de
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Les Membres ont accueilli chaleureusement la d閘間ation du Brun閕 Darussalam ?l'occasion du premier examen de la politique commerciale de ce pays. Cet examen a permis aux Membres de mieux comprendre la politique commerciale du Brun閕, ses politiques li閑s au commerce et les d閒is auxquels il doit faire face en cherchant ?diversifier son 閏onomie.
L'閏onomie du Brun閕 est petite et relativement ouverte; sa prosp閞it?repose essentiellement sur les abondantes ressources du pays en p閠role et en gaz naturel. Cependant, la perspective d'un 閜uisement futur de ces ressources a incit?le gouvernement ?mettre en 渦vre une politique industrielle dynamique afin d'encourager la diversification 閏onomique. Mais, pour le moment, ces efforts de diversification sont entrav閟 par la petite taille et le manque de comp閠itivit?du secteur priv? en partie attribuables au fait que les r閙un閞ations y sont moins 閘ev閑s que dans le secteur public. Les Membres ont demand?comment le gouvernement entendait am閘iorer l'attrait relatif des emplois du secteur priv?
Les Membres se sont f閘icit閟 de ce que le r間ime de commerce et d'investissement du Brun閕 閠ait relativement lib閞al ?par exemple, le taux NPF moyen appliqu?n'閠ait que de 3,1 pour cent en 2000. Toutefois, ce r間ime semble caract閞is? ?certains 間ards, par un manque de transparence qui laisse une grande latitude ?l'administration et risque de nuire aux efforts entrepris par le gouvernement pour diversifier l'閏onomie. Certains Membres se sont dits pr閛ccup閟 par le fait que ce manque de transparence et l'absence de mise en jeu de la responsabilit??l'間ard du public semblent toucher aussi certains organismes de l'蓆at, notamment l'Agence d'investissement du Brun閕 et Semaun Holdings. La d閘間ation du Brun閕 a r閜ondu en d閏rivant les mesures prises actuellement pour am閘iorer la transparence des politiques gouvernementales et de la r間lementation, en particulier pour ce qui touche le r間ime des investissements. La d閘間ation a ajout?que Semaun Holdings, bien que plac閑 sous la tutelle du Minist鑢e de l'industrie et des ressources primaires, fonctionnait selon les principes commerciaux normaux.
Les Membres ont constat?que le Brun閕 avait ratifi?les accords de l'OMC mais devait encore mettre en 渦vre des lois permettant de rendre la l間islation nationale conforme aux obligations d閏oulant de ces accords, sauf dans le cas des ADPIC; il appara顃 plut魌 que, jusqu'ici, les dispositions de l'OMC ont 閠?mises en 渦vre "de bonne foi" ou "au mieux des capacit閟". Les Membres ont demand?des 閏laircissements au sujet de la position et des intentions du gouvernement dans ce domaine. La d閘間ation du Brun閕 a r閜ondu que le gouvernement 閠ait en train d'incorporer ces dispositions dans la l間islation nationale. Parall鑜ement, les Membres ont lou?le Brun閕 pour les efforts qu'il faisait en vue de respecter ses engagements dans le cadre de l'OMC bien que ses moyens institutionnels, notamment les ressources humaines, soient ainsi lourdement mis ?contribution. Plusieurs Membres se sont 間alement r閖ouis du soutien apport?par le Brun閕 au lancement d'un nouveau cycle de n間ociations. Les Membres ont chaleureusement f閘icit?le Brun閕 qui avait pr閟id?l'APEC avec succ鑣 en 2000.
Les Membres ont relev?que le Brun閕 avait souscrit ?des engagements au titre de l'AGCS dans quatre des 12 secteurs des services. Ils ont demand?si le Brun閕 avait l'intention de prendre des engagements dans d'autres secteurs, tels que les transports et le tourisme ?qu'il tente actuellement de d関elopper et o?les politiques existantes semblent d閖?relativement lib閞ales ? notamment dans la mesure o?ces engagements pourraient soutenir les efforts de diversification. La d閘間ation du Brun閕 a r閜ondu que l'intention du gouvernement 閠ait d'entreprendre une lib閞alisation progressive qui tienne compte de ses objectifs de politique nationale et du niveau de d関eloppement du pays.
Les Membres ont 間alement demand?des 閏laircissements quant aux r鬺es respectifs de l'ANASE et de l'APEC d'une part, et de l'OMC d'autre part, dans la promotion de la lib閞alisation du commerce; ils ont not?avec satisfaction l'assurance donn閑 par le Brun閕 que les accords r間ionaux auraient une fonction compl閠ant celle du syst鑝e commercial multilat閞al.
Des questions ont 閠?pos閑s au sujet de l'importante disparit?entre les droits consolid閟 et les droits appliqu閟, qui rendait le syst鑝e tarifaire relativement incertain car le Brun閕 disposait d'une marge consid閞able pour accro顃re ses droits; les Membres ont toutefois reconnu que le Brun閕 n'avait que rarement, sinon jamais, recouru ?cette possibilit? Ils ont relev?que, bien que peu nombreuses, des cr阾es tarifaires atteignant 200 pour cent risquaient de fausser consid閞ablement les 閏hanges. En m阭e temps, ils ont approuv?les projets du Brun閕 visant ?transformer les quelques droits sp閏ifiques encore en place en droits ad valorem, am閘iorant ainsi la transparence du syst鑝e tarifaire.
Les Membres ont en outre demand?des d閠ails et des 閏laircissements sur plusieurs autres politiques et mesures, ?savoir:
? l'関aluation en douane et les r鑗les d'origine;
? les interdictions temporaires concernant des produits utilis閟 dans la construction, qui n'avaient pas 閠?notifi閑s ?l'OMC;
? la r間lementation concernant l'importation de produits alimentaires;
? les contrats conclus entre gouvernements concernant le riz;
? les mesures concernant les exportations;
? les march閟 publics;
? la fiscalit?et les mesures d'incitation;
? le processus de privatisation;
? la concurrence et les questions relatives ?la r間lementation (y compris le contr鬺e des prix);
? les mesures visant ?faire respecter les droits de propri閠? intellectuelle;
? le niveau du soutien ?l'agriculture;
? les efforts de lib閞alisation des services de t閘閏ommunication;
? les services financiers;
? le tourisme.
Les Membres remercient la d閘間ation du Brun閕 Darussalam pour les r閜onses 閏rites et orales fournies aux questions pos閑s, avant et pendant la r閡nion.
En conclusion, j'estime que nous devrions f閘iciter le Brun閕 Darussalam pour son r間ime de commerce et d'investissement relativement ouvert. Il me semble que nous sommes tous conscients de certaines difficult閟 que le Brun閕 rencontre sur le plan de la transparence et de la mise en 渦vre en mati鑢e de notifications et de l間islation nationale, mais je constate aussi que la d閘間ation a exprim?tr鑣 clairement l'attachement du pays aux principes de l'OMC. D'une mani鑢e g閚閞ale, je pense qu'une assistance technique dans certains domaines pourrait aider le pays ?r閟oudre ses probl鑝es de mise en 渦vre. Je crois que nous sommes 間alement d'accord sur le fait qu'une plus grande lib閞alisation du r間ime commercial, impliquant notamment de nouveaux engagements au titre de l'AGCS, pourrait contribuer aussi bien aux efforts de diversification 閏onomique du pays qu'?l'am閘ioration de son int間ration au syst鑝e multilat閞al, dans notre int閞阾 ?tous.