- accueil
- domaines
- examens des politiques commerciales
- liste des Membres examin閟
- communiqu?de presse
COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/168
28 juin 2001
Gabon: juin 2001
Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC ainsi que la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement du Gabon serviront de base pour le premier examen de la politique commerciale de ce pays par l'Organe d'examen des politiques commerciales, qui aura lieu les 26 et 28 juin 2001.
La r閒orme 閏onomique du Gabon profiterait d'une plus grande participation au syst鑝e commercial multilat閞al
Selon un rapport de l'OMC sur la politique et les pratiques commerciales du Gabon, la r閒orme 閏onomique de ce pays profiterait d'une plus grande participation au syst鑝e commercial multilat閞al. Engager un dialogue suivi avec les partenaires commerciaux et veiller ?un plus grand respect des r鑗les et disciplines de l'OMC constitueraient un rempart plus efficace contre les pressions protectionnistes. Lorsqu'il aura r閡ssi sa transition vers l'閏onomie de l'apr鑣-p閠role, en comptant davantage sur l'entreprise priv閑 que sur des activit閟 閏onomiques dirig閑s par les pouvoirs publics et financ閑s par les recettes p閠roli鑢es, le Gabon concr閠isera mieux les possibilit閟 commerciales qui lui sont offertes par le syst鑝e de commerce multilat閞al. Le rapport met 間alement en avant les avantages qu'apporte l'assistance technique pour ce qui est de participer plus pleinement au syst鑝e.
Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC ainsi que la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement du Gabon serviront de base pour le premier examen de la politique commerciale de ce pays par l'Organe d'examen des politiques commerciales, qui aura lieu les 26 et 28 juin 2001.
Selon le rapport, depuis le d閎ut des ann閑s 90, le Gabon s'est engag? sur la voie de la transition dans deux domaines de grande importance pour son avenir. La premi鑢e initiative a 閠?l'introduction de la concurrence sur le march?int閞ieur afin de favoriser l'av鑞ement de l'閏onomie apr鑣-p閠role. La deuxi鑝e concerne la d閙ocratisation de la vie politique et devrait aboutir en 2005, avec la premi鑢e alternance du pouvoir pr閟identiel depuis 1967.
Les enjeux de la r閒orme 閏onomique sont une 閏onomie diversifi閑 et comp閠itive, en mesure d'閝uilibrer le march?du travail par l'offre d'emplois. En effet, la premi鑢e richesse du Gabon est le p閠role, mais la production nationale est en recul depuis 1997, ce qui devrait continuer ?moins que de nouveaux gisements soient d閏ouverts. Depuis lors, le pays traverse une crise 閏onomique. La contraction de 9,6 pour cent du PIB en termes r閑ls en 1999 a 閠?suivie d'une nouvelle baisse de 1,3 pour cent en 2000.
La rente p閠roli鑢e, qui alimente actuellement le budget de l'閠at ? hauteur de 60 pour cent, a longtemps donn??celui-ci le r鬺e premier en tant qu'employeur et investisseur, faisant ainsi vivre les entreprises gabonaises par les march閟 publics. Le contr鬺e des d閜enses publiques a entra頽?ces derni鑢es ann閑s une diminution de l'investissement national. L'閏art n'a pas 閠?combl?par les secteurs industriel et agricole, qui sont peu d関elopp閟; les services pourraient 間alement contribuer grandement ?l'activit? 閏onomique. Les besoins de la population en denr閑s alimentaires et produits manufacturiers sont surtout couverts par les importations, qui sont financ閑s par les recettes provenant principalement des exportations p閠roli鑢es mais aussi du bois d'渦vre.
L'関olution favorable du prix du p閠role sur les march閟 internationaux en 1999 et 2000 a plus que compens?la baisse du volume export? et s'est traduite par une augmentation des recettes de l'exportation du p閠role (75 pour cent du total). La reprise des exportations de produits forestiers a 間alement 閠?notable, aux niveaux de leurs volume et prix sur les march閟 internationaux. Les exportations de tous les produits ont augment?d'un tiers en 1999 et de 20 pour cent en 2000 (en dollars des 閠ats-Unis). Par contre, les importations ont chut?en 1999 et leur augmentation en 2000 a 閠? plus faible que celle des exportations. Par cons閝uent, le Gabon a d間ag?un solde positif sur compte courant en 1999 et en 2000.
Bien que riche si l'on s'en tient aux chiffres par habitant, le Gabon est un pays fortement endett?et n'a cess?d'avoir des difficult閟 ? assurer le service de la dette. En 2002-2005, les autorit閟 pr関oient des difficult閟 grandissantes ?cet 間ard en raison de la diminution de la recette p閠roli鑢e sous l'effet de la r閐uction de la production nationale de p閠role. Les autorit閟 entendent continuer l'effort de ma顃rise des d閜enses publiques, et augmenter la recette non p閠roli鑢e par des m閠hodes de recouvrement plus efficaces, afin de d間ager des exc閐ents de fa鏾n continue.
Ayant conclu un accord avec le FMI fin 2000, le Gabon poursuit sa r閒orme sur trois fronts principaux: l'assainissement des finances publiques afin d'assurer une stabilit?macro-閏onomique; la privatisation afin de r閐uire les contraintes structurelles de l'閏onomie; et la r閒orme de la fonction publique, afin de la ma顃riser et rendre plus efficace les prestations de services aux citoyens. Le Gabon s'est aussi engag??閘aborer un dispositif cibl?pour combattre plus efficacement la corruption.
Le Gabon esp鑢e que l'investissement 閠ranger dans des secteurs autres que le secteur p閠rolier assurera une nouvelle base ?l'activit? 閏onomique. La privatisation des entreprises d'蓆at est un moyen d'y parvenir. Sont d閖?privatis閑s les entreprises 閠atiques de l'eau et de l'閘ectricit?(en 1997), du sucre (1997), de l'exploitation du bois (1998), d'importation et de distribution de produits alimentaires et divers (en 1998), de chemin de fer (1999) et des ciments (2000). Le processus de privatisation s'est toutefois ralenti depuis 1999. En 2001, les privatisations concernent en priorit?les entreprises de t閘閏ommunication, de transport a閞ien, et d'agroalimentaire.
Le Gabon a am閘ior?le cadre des activit閟 閏onomiques en modifiant notablement des aspects essentiels de la r間lementation. Un nouveau code de l'investissement qui offre la protection usuelle a 閠? institu? ainsi que des codes sectoriels modifi閟 pour l'investissement dans la sylviculture, les industries extractives et le secteur du p閠role. L'閠ablissement d'entreprises a 閠? simplifi?dans le cadre d'une proc閐ure ?guichet unique. On rel鑦era 間alement la mise en 渦vre de nouvelles lois commerciales, convenues au niveau r間ional dans le cadre de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). D'autres r閒ormes sont envisag閑s, notamment avec le vote d'un projet de loi visant la lutte contre la corruption et d'un Code du travail r関is?
La r閒orme commerciale a 間alement jou?un r鬺e important dans le nouvel environnement 閏onomique. La politique du Gabon en mati鑢e de commerce ext閞ieur s'inspire principalement de celle qui est arr阾閑 par la Communaut?閏onomique et mon閠aire de l'Afrique centrale (CEMAC), laquelle a absorb?l'Union douani鑢e et 閏onomique de l'Afrique centrale (UDEAC), cr殫e en 1964. La r閒orme commerciale et le processus d'int間ration r間ionale ont 閠?lanc閟 par la r閒orme fiscale et douani鑢e de 1993, qui a fait suite ?la d関aluation du franc CFA en 1992. La r閒orme a abouti ?l'閠ablissement d'un Tarif ext閞ieur commun (TEC) et d'un Tarif pr閒閞entiel g閚閞alis?(TPG), et a impos?des limites aux niveaux de la taxe sur le chiffre d'affaires et du droit d'accise.
Pour quelque 40 pour cent des lignes, les niveaux tarifaires arr阾閟 en vertu du TEC sont plus 閘ev閟 que ceux que le Gabon a consolid閟 dans la liste 閠ablie dans le cadre de l'OMC. Le gouvernement envisage de ren間ocier les droits de douane consolid閟 pour supprimer la diff閞ence par rapport aux taux appliqu閟 et assurer la coh閞ence de la politique commerciale aux niveaux r間ional et multilat閞al. ?d'autres 間ards, la participation du Gabon au syst鑝e multilat閞al reste inf閞ieure aux attentes des autorit閟 gabonaises en raison de la faiblesse des moyens disponibles ?cette fin. En effet, peu de notifications ont 閠?pr閟ent閑s et il existe des lacunes au niveau de la compr閔ension du syst鑝e et des b閚閒ices que le Gabon peut en tirer.
Selon le rapport, les autorit閟 devraient envisager un engagement plus cons閝uent en ce qui concerne les services dans le cadre de l'AGCS et de ses quatri鑝e et cinqui鑝e protocoles, afin d'encourager l'investissement dans ce secteur. Le but serait d'offrir aux investisseurs un environnement commercial dans lequel les services de base destin閟 ?soutenir l'activit?productrice et le commerce international - transport et communications, finances et 閚ergie - seraient disponibles ?des prix concurrentiels.
Notes ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et les d閏larations de politique g閚閞ale 閘abor閑s par le gouvernement du Gabon seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 26 et 28 juin 2001. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Gabon, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um?des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties des d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et les d閏larations de politique g閚閞ale du gouvernement sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995), Membres de l'OMC qui sont membres de l'OECO (2001), Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995), R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
haut de page
Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
GABON
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives
Le Gabon s'est engag?sur la voie de la transition dans deux domaines de grande importance pour son avenir dans les ann閑s 90. La premi鑢e initiative a 閠?l'introduction de la concurrence sur le march?int閞ieur afin de favoriser l'av鑞ement de l'閏onomie apr鑣 p閠role. La deuxi鑝e concerne la d閙ocratisation de la vie politique et devrait aboutir en 2005, avec la premi鑢e alternance du pouvoir pr閟identiel depuis 1967.
La r閒orme 閏onomique a commenc?au Gabon en 1986 dans le cadre du premier programme d'ajustement structurel. Son rythme s'est acc閘閞?depuis la d関aluation du franc CFA en 1994 au sein d'un processus d'int間ration sous-r間ionale relanc? la participation au syst鑝e multilat閞al n'a pas encore 閠?mise au service de la r閒orme. Le commerce ext閞ieur a 閠?lib閞alis? la TVA et les droits d'accise ont 閠?mis en place, le droit des affaires a 閠? actualis? et de nouveaux syst鑝es de r間lementation et supervision des services financiers ont vu le jour. Pour le futur, l'int間ration se poursuivra dans une nouvelle structure, la Communaut?閏onomique et mon閠aire de l'Afrique centrale (CEMAC), lanc閑 en 1998.
Les autorit閟 gabonaises ont compl閠?ces r閒ormes par l'adoption d'une nouvelle Charte des investissements et la mise ?jour de certains codes sectoriels (mines et tourisme). Le Gabon a 間alement entam?la privatisation des entreprises 閠atiques. Une politique de la concurrence a 閠?閘abor閑 mais n'est pas encore op閞ationnelle.
Ayant conclu un accord avec le FMI ?la fin de 2000, le Gabon poursuit sa r閒orme sur trois fronts principaux: l'assainissement des finances publiques afin d'assurer une stabilit?macro-閏onomique; la privatisation afin de r閐uire les contraintes structurelles de l'閏onomie; et la r閒orme de la fonction publique, afin de la ma顃riser et rendre plus efficace les prestations de services aux citoyens. Le Gabon s'est aussi engag??閘aborer un dispositif cibl?pour combattre plus efficacement la corruption.
Les enjeux de la r閒orme 閏onomique sont une 閏onomie diversifi閑 et comp閠itive, en mesure d'閝uilibrer le march?du travail par l'offre d'emplois. En effet, la premi鑢e richesse du Gabon est le p閠role, mais la production nationale est en recul depuis 1997, ce qui devrait continuer ?moins que de nouveaux gisements ne soient d閏ouverts. La rente p閠roli鑢e, qui alimente actuellement le budget de l'閠at ?hauteur de 60 pour cent, a longtemps donn?? celui-ci le r鬺e premier en tant qu'employeur et investisseur, faisant vivre les entreprises gabonaises par les march閟 publics. Les secteurs industriel et agricole sont peu d関elopp閟, et les besoins de la population en denr閑s alimentaires et produits manufacturiers sont surtout couverts par les importations.
Les trois quarts de la population vivent en zone urbaine et l'exode rural est favoris?par le faible rendement de l'agriculture de subsistance. Le ch鬽age et un secteur informel important sont manifestes. Le niveau de bien-阾re social est inf閞ieur ?celui qui correspondrait au revenu par habitant, ce qui se traduit par la pauvret?
Le pays conna顃 間alement un fort niveau d'endettement ext閞ieur; le service de la dette est difficile ?assurer depuis longtemps, bien que le Club de Paris ait consenti des all間ements, pour la derni鑢e fois ?la fin de 2000. Le tarissement de la manne p閠roli鑢e risque d'aggraver le ch鬽age, ainsi que la pauvret?et la gestion de la dette, ?moins d'une dynamisation du secteur priv? qui prendrait la place de l'閠at comme base de l'閏onomie.
Pour l'閏onomie de l'apr鑣-p閠role, le Gabon mise sur une strat間ie de d関eloppement industriel, en particulier les activit閟 de transformation du bois, les activit閟 li閑s ?la p阠he et les activit閟 de transformation des ressources mini鑢es et 閚erg閠iques, et il esp鑢e valoriser son potentiel de tourisme. Les autorit閟 esp鑢ent 間alement relancer le secteur agricole.
Environnement 閏onomique
L'関olution de la production nationale de p閠role et de son prix sur le march? international a une influence d閠erminante sur l'閏onomie gabonaise. Depuis que la production nationale a commenc?de baisser en 1997, le pays traverse une crise 閏onomique. La contraction de 9,6 pour cent du PIB en termes r閑ls en 1999 a 閠?suivie d'une nouvelle baisse de 1,3 pour cent en 2000. Celles-ci s'expliquent par le recul de la production nationale de p閠role, et une diminution de l'investissement national en raison du contr鬺e n閏essaire des d閜enses publiques, bien qu'il y ait eu reprise du secteur du bois. Les tensions inflationnistes sont rest閑s ma顃ris閑s en 2000.
L'関olution favorable du prix du p閠role sur les march閟 internationaux en 1999 et 2000 a plus que compens?la baisse du volume export? et s'est traduite par une augmentation des recettes d'exportation tir閑s du p閠role (75 pour cent du total). La reprise des exportations de produits forestiers a 間alement 閠?notable, qu'il s'agisse de leur volume ou de leurs prix sur les march閟 internationaux. Les exportations de tous les produits ont augment?d'un tiers en 1999 et de 20 pour cent en 2000 (en dollars des 閠ats-Unis). Par contre, les importations ont chut?en 1999 et leur augmentation en 2000 a 閠? plus faible que celle des exportations. Par cons閝uent, le Gabon a d間ag?un solde positif du compte des op閞ations courantes en 1999 et en 2000.
Politique commerciale ?Politique multilat閞ale
Le Gabon fait partie des Membres fondateurs de l'OMC, dans la continuit? des relations entretenues depuis 1963 avec le GATT de 1947. Le Gabon accorde au moins le traitement de la nation la plus favoris閑 (NPF) aux importations des pays Membres de l'OMC. Il a notifi?qu'il avait mis en 渦vre ?partir de 2000 l'Accord sur l'関aluation en douane, avec certaines r閟erves. Actuellement, le pays participe aux discussions sur le programme futur de l'OMC au sein du Groupe africain, et a 閠?l'h魌e de la R閡nion des Ministres africains du commerce ?Libreville, en novembre 2000.
Le Gabon a consolid?les droits de douane sur l'ensemble des lignes tarifaires au cours du Cycle d'Uruguay, fixant les niveaux plafonds ? 15 pour cent pour la plupart des produits non agricoles, et ?60 pour cent pour les produits agricoles. La moyenne arithm閠ique des droits de douane consolid閟 est de 22,2 pour cent, tandis que la moyenne des droits NPF appliqu閟 est de 18,3 pour cent en 2001. Il est ? signaler toutefois que les taux appliqu閟 sont sup閞ieurs aux niveaux consolid閟 pour environ 40 pour cent des lignes (voir ci-dessous).
Les engagements sp閏ifiques du Gabon au titre de l'AGCS concernent les services financiers et le tourisme. Au sujet des assurances (y compris l'assurance-vie), et au sujet des services bancaires et autres services financiers, les principes de l'acc鑣 au march?et du traitement national s'appliquent sans limitation, ?l'exception du mouvement des personnes physiques. Le Gabon permet l'entr閑 et le s閖our temporaire de directeurs, cadres sup閞ieurs et sp閏ialistes.
Le Gabon s'est pr関alu des dispositions transitoires pr関ues par l'article 65 de l'Accord sur les ADPIC, afin de reporter ?l'an 2000 l'application compl鑤e de l'Accord (sauf pour les articles 3, 4 et 5). Celle-ci est pr関ue par l'Organisation africaine de la propri閠?intellectuelle (OAPI), cr殫e par l'Accord de Bangui (1977), dont le Gabon est membre. L'OAPI a proc閐??une mise ? jour des dispositions pertinentes, et l'Accord de Bangui r関is?a 閠?sign?en 1999. Le Gabon l'a ratifi?mais, pour sa mise en 渦vre d閒initive, il faut les ratifications d'encore cinq des 15 pays Membres, lesquelles devraient intervenir au cours de 2001. La d閒ense des droits de propri閠?intellectuelle est de la comp閠ence des autorit閟 nationales, de leurs polices et de leurs syst鑝es judiciaires.
La participation du Gabon au syst鑝e multilat閞al reste inf閞ieure aux attentes des autorit閟 gabonaises en raison de la faiblesse des moyens dont elles disposent ?cette fin. En effet, peu de notifications ont 閠?pr閟ent閑s et il existe des lacunes au niveau de la compr閔ension du syst鑝e et des b閚閒ices que le Gabon peut en tirer. Le Gabon souhaite donc obtenir le soutien des Membres et du Secr閠ariat de l'OMC, notamment par l'assistance technique.
Politique r間ionale
La politique commerciale du Gabon consiste principalement ?mettre en 渦vre la politique arr阾閑 avec les pays voisins au sein de l'Union douani鑢e et 閏onomique de l'Afrique centrale (UDEAC), cr殫e en 1964, qui fait actuellement partie des arrangements de la CEMAC.
L'int間ration r間ionale a 閠?relanc閑 par la r閒orme fiscale et douani鑢e de 1993. Celle-ci a notamment abouti ?l'閠ablissement d'un Tarif ext閞ieur commun (TEC) et d'un Tarif pr閒閞entiel g閚閞alis?(TPG) et ?un accord sur la taxe sur le chiffre d'affaires (TCA) et les droits d'accise. Pour r閐uire la dispersion des droits et accro顃re la transparence du tarif, les produits sont class閟 dans une des quatre cat間ories suivantes: 5 pour cent, 10 pour cent, 20 pour cent et 30 pour cent. Le TPG, pass??z閞o en 1998, ne s'applique qu'aux produits originaires de l'UDEAC, selon des crit鑢es d'origine stricts.
Les pays se sont 間alement accord閟 sur l'閘imination d'un grand nombre de r間imes de franchises de droits et de taxes, ainsi que des restrictions quantitatives. Ces derni鑢es ont 閠?lev閑s par le Gabon en 1996, ?l'exception des restrictions sur le sucre et l'eau min閞ale, dont seule la premi鑢e est encore en place, jusqu'en 2004 selon les autorit閟 gabonaises. Les licences d'importation et certificats sanitaires ou phytosanitaires sont n閏essaires pour les produits agricoles, et des licences doivent 間alement 阾re d閘ivr閑s pour les cat間ories de produits dangereux (armes, explosifs, produits chimiques).
Dans le cadre de la r閒orme fiscale et douani鑢e, les pays membres de l'UDEAC s'閠aient gard?le droit d'appliquer, jusqu'au 30 juin 2000, une surtaxe temporaire (de 30 pour cent au plus) sur une liste de biens import閟 de toutes origines; le Gabon n'avait toutefois pas encore 閘imin?d閒initivement cette surtaxe temporaire en avril 2001. La surtaxe est de 20 pour cent et 25 lignes du tarif gabonais sont concern閑s, notamment les huiles v間閠ales, les savons et les cigarettes. En raison de l'application du TEC et de la surtaxe, la moyenne arithm閠ique des droits de douane du Gabon est de 18,3 pour cent en 2001.
Il est ?signaler que les taux de droits r閟ultant de l'application du TEC, et de la surtaxe, sont sup閞ieurs aux niveaux plafonds de la Liste XLVII pour environ 40 pour cent des lignes tarifaires. Ce probl鑝e s'explique surtout par un manque de coordination interne entre les minist鑢es concern閟 par les n間ociations du Cycle d'Uruguay et ceux qui s'occupent de la politique commerciale r間ionale. Les autorit閟 gabonaises en ont pris conscience au cours de la pr閜aration de l'examen de la politique commerciale et comptent y rem閐ier.
Outre le TEC et la surtaxe, les produits import閟 au Gabon sont assujettis ?la TVA (18 pour cent) et certains (boissons alcoolis閑s, tabacs) sont aussi assujettis aux droits d'accise. Ces taxes directes s'appliquent aux produits locaux, sauf en ce qui concerne certains produits (ciment, sucre, eau min閞ale, poulet) ou la production de certaines entreprises 閠atiques (eau min閞ale, savons, huiles), ou les produits du cru obtenus par les agriculteurs, les 閘eveurs, les p阠heurs, et les chasseurs, sur lesquels sont consenties des exemptions ou des r閐uctions. Aucune mesure de d閒ense commerciale n'est appliqu閑 aux importations; le Gabon s'est r閏emment dot? d'une l間islation en la mati鑢e, dont les textes d'application restent ?mettre en vigueur.
Force est de constater que les autorit閟 gabonaises ont de la difficult? ?lib閞aliser le commerce quand un concurrent national est en place. Par exemple, le maintien de la surtaxe s'explique par l'opposition des producteurs nationaux ?l'ouverture du march? Toutefois, 閠ant donn?le petit nombre d'industries locales, la grande majorit?des produits import閟 de consommation courante ne sont pas soumis ?des droits de douane exorbitants ni ?des taxes sup閞ieures ?celles qui frappent la production locale.
Le Gabon permet aux entreprises des secteurs favoris閟 ?p閠role et autres minerais, for阾s, tourisme - d'importer leur 閝uipement et mat閞iel en r間ime de franchise de droits et de taxes ou en admission temporaire. Certains biens de premi鑢e n閏essit?sont 間alement exon閞閟 de droits et de taxes. Les exon閞ations et r閐uctions de droits et de taxes font que les recettes douani鑢es du Gabon sont r閐uites d'environ un quart. Ce manque ?gagner est important car les recettes douani鑢es repr閟entaient environ un tiers des revenus non p閠roliers en 1999, et occupant une place plus grande dans les finances publiques de l'閏onomie de l'apr鑣-p閠role.
Politique des investissements
Pour atteindre les objectifs de sa strat間ie de d関eloppement industriel, le Gabon compte stimuler l'investissement 閠ranger. La privatisation des entreprises 閠atiques est un instrument utilis??cet effet. Sont d閖?privatis閑s les entreprises 閠atiques des secteurs de l'eau et de l'閘ectricit?(1997), du sucre (1997), de l'exploitation du bois (1998), de l'importation et de la distribution de produits alimentaires et autres (1998), des chemins de fer (1999), et du ciment (2000). Le processus de privatisation s'est toutefois ralenti depuis 1999. En 2001, les privatisations visent en priorit?les entreprises des secteurs de la t閘閜honie fixe, des transports a閞iens, et de l'agroalimentaire.
Une nouvelle charte r間lemente l'investissement depuis 1998, sauf pour le tourisme et les secteurs d'activit?li閟 aux ressources naturelles, propri閠?de l'蓆at, qui font l'objet de codes sp閏ifiques, 間alement mis ?jour. Les investisseurs 閠rangers ont droit aux privil鑗es et protections couramment propos閟 sur le march? international. Le nouveau r間ime de l'investissement s'applique sans distinction ?tous les investisseurs, d'origine 閠rang鑢e aussi bien que gabonaise, ?l'exception des mesures de soutien offertes par l'閠at aux petites et moyennes entreprises ?condition que leur capital soit d閠enu ?hauteur de 51 pour cent par des Gabonais et qu'elles soient g閞閑s par des nationaux.
Afin de faciliter l'implantation de nouvelles entreprises au Gabon, la Charte pr関oyait la mise en place d'une agence de promotion, qui a vu le jour en 2000. Son guichet unique simplifiera les formalit閟 de cr閍tion d'entreprises et sera op閞ationnel au cours de 2001.
Les entreprises 閠rang鑢es peuvent 間alement embaucher des employ閟 non gabonais, sous certaines conditions. L'emploi des travailleurs gabonais reste assujetti au Code du travail, dont un assouplissement est ?l'examen au Parlement.
Politiques sectorielles
Agriculture
Le secteur comprend deux grands volets, qui sont en difficult? Un quart de la population du pays vit en dehors des centres urbains et pratique une agriculture de subsistance ?faible rendement, ce qui favorise l'exode rural. L'autre grand volet de la production agricole est constitu?par les entreprises 閠atiques (huiles v間閠ales, savons, eau min閞ale, 閘evage, volailles, fruits et l間umes) ou nouvellement privatis閑s (sucre). Ces entreprises, bien que fortement prot間閑s sur le march?int閞ieur, ne sont pas rentables dans la plupart des cas.
Les produits alimentaires repr閟entent environ un cinqui鑝e des importations du pays. La protection tarifaire se chiffre en moyenne ? 22,9 pour cent, au-dessus de la moyenne g閚閞ale de 18,3 pour cent. La protection non tarifaire est assur閑 par la TVA de 18 pour cent et les droits d'accise sur certains produits import閟, car des exon閞ations ou r閐uctions s'appliquent ?la production locale. Les entreprises 閠atiques dans les fili鑢es huiles de table, savons de m閚age, sucre, caf?et cacao b閚閒icient 間alement du monopole de la commercialisation des produits import閟 et d'origine locale. Ces mesures t閙oignent de l'importance du soutien, fort co鹴eux pour les consommateurs, accord?au secteur agricole par les autorit閟 gabonaises.
Les autorit閟 reconnaissent que le pays n'a pas tir?grand profit de l'engagement de l'閠at dans le secteur agroalimentaire et pr閏onisent actuellement le d閟engagement par la cession d'activit閟 ?des op閞ateurs priv閟. Elles cherchent 間alement ? stimuler la production alimentaire afin de diminuer le poids de ce secteur dans les importations, et un projet de loi ?cette fin est ? l'examen au Parlement.
P阠he
Avec 800 kilom鑤res de c魌e et de nombreux cours d'eau et rivi鑢es ? l'int閞ieur, le Gabon a une forte potentialit?en mati鑢e de p阠he que les autorit閟 esp鑢ent voir se d関elopper davantage dans un contexte durable. La p阠he maritime est d閖?exploit閑, y compris par des navires de l'Union europ閑nne et du Japon, dans le cadre d'accords bilat閞aux. La p阠he continentale l'est moins et l'aquaculture est tr鑣 peu d関elopp閑. Le poisson est l'aliment de base de la population et son exploitation pourrait 阾re d関elopp閑 par l'aquaculture, aussi en vue de l'exportation.
For阾s
Aliment閑 par le climat 閝uatorial chaud et humide, la for阾 vierge est l'une des grandes richesses du Gabon, et elle est propri閠?de l'蓆at. L'esp鑓e okoum?y est principalement r閏olt閑. L'exploitation de la for阾 pour le bois est en forte croissance. Les exportations de grumes sont principalement destin閑s aux march閟 chinois et fran鏰is. Les grumes sont frapp閑s d'un droit de sortie de 15 pour cent, qui est suspendu pour les produits transform閟. En raison de sa richesse en faune et en flore, la for阾 a 間alement un potentiel touristique actuellement peu d関elopp?
Les entreprises foresti鑢es qui exploitent les for阾s sont assujetties aux lois et r間lementations en la mati鑢e, administr閑s par les autorit閟 gabonaises. Ces mesures sont toutefois peu efficaces en pratique en raison de carences r間lementaires et du manque de ressources affect閑s au respect des dispositions en vigueur.
D'importantes modifications sont pr関ues dans un projet de Code actuellement ? l'examen au Parlement. Celles-ci concernent notamment l'introduction du concept de gestion durable pour l'exploitation des for阾s, et des pr閒閞ences pour l'attribution des titres d'exploitation aux entreprises ayant 閠abli une capacit?de transformation. En effet, les autorit閟 veulent augmenter la contribution du secteur du bois ? l'activit?閏onomique par l'obligation d'assurer une plus grande transformation sur place; en 2000, environ 9 pour cent des exportations de bois (en volume) 閠aient transform閑s. Les autorit閟 gabonaises sont aussi conscientes de la n閏essit? d'augmenter les ressources humaines affect閑s ?l'administration de la loi.
Mines
Les richesses du sous-sol sont propri閠?de l'蓆at, qui en g鑢e l'exploitation. Le p閠role, premi鑢e richesse du Gabon depuis les ann閑s 60, conna顃 un avenir incertain en raison de l'閜uisement naturel des champs p閠rolif鑢es en exploitation. Le Gabon esp鑢e stimuler la recherche p閠roli鑢e mais les blocs d'acc鑣 facile 閠ant d閖?attribu閟, les op閞ateurs se voient actuellement proposer des blocs dans l'offshore profond. Les op閞ateurs engag閟 dans la recherche peuvent b閚閒icier d'incitations d'ordre fiscal et douanier.
Le Gabon stimule 間alement la d閏ouverte de nouvelles richesses du sous-sol. Le gisement de mangan鑣e 閠ant d閖?exploit? il encourage la recherche de nouveaux gisements. ?cette fin, un nouveau Code minier est en place depuis 1999, qui offre 間alement des incitations d'ordre fiscal et douanier.
Industries
Le Gabon a peu d'activit閟 industrielles en dehors de la transformation des mati鑢es premi鑢es, notamment l'agroalimentaire, l'industrie du bois et le raffinage, et la fabrication de mat閞iaux de construction. La part de l'industrie dans le PIB est d'environ 5 pour cent. Afin de favoriser l'implantation de nouvelles entreprises dans le secteur, le Gabon offre des incitations d'ordre fiscal dans le cadre de la Charte des investissements.
Services
Transports
Le Gabon exporte la quasi-totalit?de la production nationale de p閠role, de bois et de produits miniers, et importe la grande majorit?des denr閑s alimentaires et produits manufactur閟 dont il a besoin. Par cons閝uent, le transport par les voies navigables int閞ieures et par voie maritime est un 閘閙ent-cl?de la vie 閏onomique du pays. Toutefois, en raison de divers dysfonctionnements de la concurrence, les co鹴s de transports et les frais associ閟 sont plus 閘ev閟 que dans d'autres pays africains.
Les r閟eaux routier et ferroviaire sont peu d関elopp閟 au Gabon. Le bitumage des routes, d'environ 10 pour cent, occupe une place prioritaire dans le programme d'investissement national. Les autorit閟 ont c閐?la concession du chemin de fer ?un op閞ateur priv?afin d'accro顃re la quantit?et la qualit?du service sur l'unique axe disponible.
Ces r閟eaux ont 閠?mis en place pour r閜ondre ?des besoins ponctuels, et ne sont pas int間r閟 dans une infrastructure commune avec les pays partenaires de la CEMAC. Il s'agit l?d'un d閒aut majeur du projet de march?commun, car un op閞ateur 閏onomique install?dans un pays ne peut desservir que difficilement les autres pays.
Le transport a閞ien est 間alement important pour le transport des marchandises et des touristes, mais il est fort co鹴eux. L'op閞ateur national est en cours de privatisation.
T閘閏ommunications
Environ 4 pour cent de la population a acc鑣 ?la t閘閜honie fixe et 8 pour cent au service cellulaire, et l'usage d'Internet est tr鑣 faible. Ce niveau de t閘閐ensit?est bien inf閞ieur ?celui de pays ?revenu par habitant comparable. La raison en est le faible niveau des investissements effectu閑s par l'op閞ateur national dans l'infrastructure de t閘閏ommunication.
Le Gabon cherche ?favoriser le d関eloppement des communications par la privatisation de l'op閞ateur national, Gabon Telecom, actuellement en cours. Il a pr関u de c閐er une participation de deux tiers ?un op閞ateur priv?et l'蓆at conserverait le reste. Gabon Telecom garderait son monopole sur la t閘閜honie fixe jusqu'en 2005. Le march?du t閘閜hone mobile a 閠?ouvert en 2000 avec l'attribution de trois licences.
Tourisme
La composante principale du tourisme au Gabon est le voyage d'affaires, qui s'effectue surtout vers Libreville. Le Gabon cherche ? d関elopper un tourisme de plaisance, notamment aux alentours des 140 sites et r閟erves touristiques, qui offrent des possibilit閟 pour l'閏otourisme. ?cette fin, une ordonnance sur l'investissement dans ce secteur a 閠?adopt閑 en 2000, et offre aux entreprises des incitations d'ordre fiscal et douanier.
Banques et assurances
Le Gabon a un secteur financier priv?qui est bien d関elopp?et offre des services financiers diversifi閟 aux consommateurs et entreprises. Toutefois, les paysans n'ont pas d'acc鑣 ?la finance et les petites et moyennes entreprises rencontrent elles aussi de grandes difficult閟. Pour ces derni鑢es, l'閠at offre des mesures de soutien, ?condition qu'elles soient gabonaises.
La Commission bancaire de l'Afrique centrale (COBAC) contr鬺e les conditions d'exploitation des 閠ablissements de cr閐it, veille ? leur bonne situation financi鑢e et assure le respect des r鑗les de la profession. Les 閠ablissements doivent 阾re agr殫s par la COBAC et aussi par l'autorit?comp閠ente du Gabon, le Ministre des finances.
Perspectives
L'閏onomie gabonaise demeure dans une phase de transition en 2001. Les autorit閟 entendent continuer l'effort de ma顃rise des d閜enses publiques, et augmenter les recettes non p閠roli鑢es par des m閠hodes de recouvrement plus efficaces, afin de d間ager des exc閐ents de fa鏾n continue. Ceux-ci permettraient au pays de faire face, en tout cas dans l'imm閐iat, au service de la dette ext閞ieure publique. En 2002-2005, les autorit閟 pr関oient des difficult閟 croissantes ? cet 間ard en raison de la diminution des recettes p閠roli鑢es sous l'effet de la r閐uction de la production nationale de p閠role.
Les perspectives 閏onomiques du Gabon ?moyen terme d閜endent surtout de l'envergure des activit閟 non p閠roli鑢es, l'objectif des autorit閟 閠ant une croissance r閑lle de ces activit閟 de 2,5 pour cent par an. Les autorit閟 gardent 間alement l'espoir de nouvelles d閏ouvertes de gisements de p閠role ou d'autres richesses mini鑢es.
Afin d'atteindre l'objectif de croissance des activit閟 non p閠roli鑢es, les autorit閟 comptent sur une exploitation accrue, mais plus efficace, des ressources foresti鑢es, avec un taux de transformation plus 閘ev? Celles-ci seraient g閞閑s sur une base durable afin que le Gabon puisse en tirer profit ?long terme. Un renforcement de la capacit?de production agricole est 間alement envisag? ainsi que le d関eloppement de la p阠he et du tourisme.
La comp閠itivit?des industries d閖?en place devrait 阾re am閘ior閑 gr鈉e ?la poursuite des r閒ormes engag閑s, ?de nouvelles r閒ormes, notamment en mati鑢e de lutte contre la corruption, et au Code du travail. Les entreprises 閠atiques devraient devenir rentables ?la suite de la privatisation, ce qui r閐uirait 間alement les d閜enses ?la charge de l'蓆at. L'investissement dans de nouveaux secteurs b閚閒icierait d'un environnement commercial plus favorable. Les perspectives des op閞ateurs 閏onomiques seraient 閘argies gr鈉e au march?commun au niveau sous-r間ional, ?l'acc鑣 au march?de l'Union europ閑nne aux conditions pr閒閞entielles pr関ues par l'Accord de partenariat ACP-UE, et ?l'acc鑣 au march?mondial d閏oulant de l'engagement du Gabon dans le syst鑝e multilat閞al commercial.
Le Secr閠ariat de l'OMC estime que la r閒orme 閏onomique du Gabon b閚閒icierait 間alement d'une plus grande participation au syst鑝e multilat閞al commercial. Combler le retard en ce qui concerne les notifications augmenterait la transparence du r間ime de politique commerciale et permettrait aux autorit閟 de profiter du dialogue avec les partenaires commerciaux. La suppression de l'閏art entre les taux appliqu閟 et les taux consolid閟 閘iminerait une incoh閞ence dans la politique commerciale au niveau r間ional et au niveau multilat閞al et ajouterait ?la stabilit?du r間ime tarifaire. Les autorit閟 gabonaises pourraient aussi s'en remettre aux disciplines de l'OMC pour lutter plus efficacement contre les pressions protectionnistes. Finalement, elles pourraient envisager un engagement plus cons閝uent sur les services dans le cadre de l'AGCS et de ses quatri鑝e et cinqui鑝e protocoles, afin d'encourager l'investissement dans les services. Le but serait d'offrir aux investisseurs un environnement commercial dans lequel les services de base destin閟 ?soutenir l'activit?productrice et le commerce international - transport et communications, finances et 閚ergie - seraient disponibles ?des prix concurrentiels.
haut de page
Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
GABON
Rapport du gouvernement Parties III
Le Gabon et le syst鑝e commercial multilat閞al
Le Gabon, en tant que Membre fondateur de l'OMC, est attach?au d関eloppement et ?l'閜anouissement d'un syst鑝e commercial multilat閞al mutuellement profitable pour la communaut?des nations. Le gouvernement gabonais place r閟olument sa politique 閏onomique dans ce cadre, comme en t閙oigne sa participation aux travaux ayant abouti ?l'Accord de Marrakech instituant l'OMC.
La ratification de cet accord par le Gabon lui impose la mise en 渦vre de ses principales r鑗les en mati鑢e notamment d'acc鑣 aux march閟, c'est-?dire l'application de l'Accord sur les r鑗les d'origine, de l'Accord sur l'関aluation en douane, des concessions tarifaires et de l'Accord sur l'inspection avant exp閐ition; mais le Gabon suit 間alement avec attention la mise au point de l'agenda relatif au nouveau cycle de n間ociations commerciales apr鑣 l'閏hec de Seattle.
La mise en 渦vre des accords et probl鑝es rencontr閟
Depuis la mise en vigueur des Accords du Cycle d'Uruguay, le Gabon s'est heurt? comme d'autres pays membres de la CEMAC et de l'Afrique en g閚閞al, ?d'importants probl鑝es de mise en 渦vre de ces accords.
En mati鑢e de n間ociations tarifaires
Le Gabon a consolid?l'ensemble de ses lignes tarifaires aussi bien sur les produits agricoles que sur les produits non agricoles ainsi que l'indique la Liste XVII annex閑 au GATT de 1994 lors de la conclusion ?Marrakech du Cycle d'Uruguay. Ainsi, les droits consolid閟 sur les produits agricoles se situent ?60 pour cent, tandis que les droits consolid閟 sur les produits non agricoles s'閘鑦ent ?15 pour cent, sauf exception reprise sur la liste.
Cet engagement a peu de chances d'阾re tenu, notamment en ce qui concerne les produits non agricoles, dont 40 pour cent des lignes tarifaires sont sup閞ieures au niveau consolid??15 pour cent. Il en est ainsi parce que les produits en cause rel鑦ent des cat間ories 3 et 4 du Tarif ext閞ieur commun (TEC) dont les taux sont fix閟 par acte de la CEMAC, respectivement ?20 pour cent et 30 pour cent. Or le Gabon n'a aucune comp閠ence en mati鑢e de TEC. En revanche, le Gabon respecte bien l'engagement en mati鑢e de produits agricoles, car les taux des droits consolid閟 sont de 60 pour cent alors que le taux effectivement appliqu?est de 30 pour cent.
Cette situation conduit le Gabon ?maintenir la surtaxe temporaire institu閑 par l'Acte n?nbsp;7/93-UDEAC pour apporter une protection suppl閙entaire ?notre industrie naissante. Mais cette situation ne peut perdurer.
C'est pourquoi, conform閙ent ?l'article XXVIII du GATT de 1994, le Gabon se propose d'engager une ren間ociation des concessions tarifaires avec la France, son principal partenaire commercial, en offrant une diminution substantielle des taux des droits consolid閟 sur les produits agricoles en contrepartie d'un rel鑦ement des droits consolid閟 sur les produits non agricoles. Cette solution a l'avantage de permettre au Gabon de respecter ses engagements internationaux et d'abandonner plus ais閙ent la surtaxe temporaire.
En mati鑢e de notification
En d閜it de l'obligation de notification des dispositions nationales entrant dans le champ des Accords de l'OMC, le Gabon n'est pas parvenu ?respecter cette obligation malgr?l'existence de mesures nationales qui ressortent de leur domaine. Cette situation s'explique par la non-ma顃rise des proc閐ures de notification par les administrations.
En mati鑢e d'関aluation en douane
Le Gabon a notifi?au Secr閠ariat de l'OMC, le 4 avril 1999, les actes de la CEMAC (ex UDEAC) transposant comme loi de la Communaut? l'Accord sur la mise en 渦vre de l'article VII du GATT relatif ? l'関aluation en douane des marchandises ?l'importation. Le Gabon saisit cette occasion pour remercier le Secr閠ariat de l'OMC, au nom des autres pays membres de la CEMAC, pour l'aide qu'il a apport閑 lors de cette transposition et pour les stages de formation ? l'accord qu'il a accept?d'organiser en faveur des agents des douanes gabonaises. Au terme du diff閞?de cinq ans ?compter de l'ann閑 1994, l'Accord devait entrer en application le 1er janvier 2000; le souci de l'application uniforme de la r間lementation douani鑢e dans tous les pays de la CEMAC retarde cependant son entr閑 effective en application.
En mati鑢e de propri閠?intellectuelle
Comme les autres 蓆ats membres de l'OAPI, le Gabon a sign??Marrakech, le 15 avril 1994, l'Accord cr閍nt l'OMC et donc l'Accord sur les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). L'Accord sur les ADPIC 閘abore de nouvelles r鑗les minimales concernant l'existence et la port閑 des droits, les moyens efficaces de les faire respecter, pour ne citer que celles-l?
Les 蓆ats membres ayant l'obligation de les incorporer dans leur syst鑝e juridique, le Gabon, avec ses partenaires de l'OAPI, a aussit魌 entrepris un vaste chantier de r関ision de l'Accord de Bangui pour le rendre conforme ?l'Accord sur les ADPIC. Ce travail a abouti ?la signature d'un nouvel accord par les pl閚ipotentiaires des 蓆ats membres ?Bangui le 24 f関rier 1999. L'accord r関is?entrera en vigueur d鑣 que dix des 15 蓆ats membres l'auront ratifi? Sept l'ont d閖?fait et il y a bon espoir que le quota soit atteint d'ici au mois de juillet 2001.
Pour le suivi de la mise en 渦vre de l'Accord sur les ADPIC, un comit? comprenant les repr閟entants des diff閞entes administrations concern閑s (justice, douanes, police 閏onomique, culture, industrie et affaires 閠rang鑢es) a 閠?constitu?et se r閡nit r間uli鑢ement ?Libreville.
Toujours dans sa d閠ermination ?lutter contre les atteintes aux droits de la propri閠?intellectuelle, le gouvernement a mis en place une unit? administrative sp閏iale charg閑 du contr鬺e de la contrefa鏾n. L'action men閑 par cette unit?sur le terrain donne des r閟ultats encourageants.
En ce qui concerne l'Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et les obstacles au commerce (OTC)
L'absence d'outil de contr鬺e fiable pr閛ccupe au plus haut point les autorit閟 du pays. La mise en 渦vre des mesures sanitaires et phytosanitaires, de l'Accord sur les obstacles techniques au commerce (OTC), de l'Accord sur l'agriculture (ASA) et de l'Accord sur les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) n'a pas 閠?effective par manque de
capacit閟 op閞ationnelles. Le gouvernement souhaite que plusieurs techniciens puissent b閚閒icier des formations organis閑s soit par l'Organisation mondiale pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), soit par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le Gabon souhaite en cons閝uence b閚閒icier d'une assistance accrue en mati鑢e de formation et de mise en 渦vre des accords.
Le Gabon et les futures n間ociations
Ayant succ閐?au GATT en 1962, et adh閞??l'OMC en 1994, le Gabon est r閟olument engag?dans le syst鑝e commercial multilat閞al. Dans la perspective de l'ouverture d'un nouveau cycle de n間ociations, le Gabon r閍ffirme la n閏essit?d'une position africaine harmonis閑, conform閙ent aux d閏larations minist閞ielles d'Alger, du Caire et des Actes de la r閡nion des Ministres africains du commerce de Libreville.
Le Gabon tient particuli鑢ement ?ce que les futures n間ociations d閎ouchent sur:
-
la garantie d'un meilleur acc鑣 aux march閟 des pays d関elopp閟 aux produits originaires des pays en d関eloppement gr鈉e ? l'application effective d'un traitement sp閏ial et diff閞enci?
-
la mise en place des strat間ies et des programmes de renforcement des capacit閟 en mati鑢e de mise en 渦vre des accords et d'am閘ioration des capacit閟 d'exportation;
-
la mise en 渦vre des solutions plus hardies pour all間er la dette des pays en d関eloppement notamment celle du Gabon qui reste le seul pays ?revenu interm閐iaire, et ?ce titre exclu des m閏anismes de traitement de la dette;
-
la mise en place d'un partenariat global OMC/PVD visant ?faire progresser des strat間ies de d関eloppement durable centr?sur l'homme et son environnement, et ?閞adiquer la pauvret?et la maladie;
-
un soutien renouvel?de l'OMC en faveur de la politique de l'Union europ閑nne vis-?vis des pays d'Afrique, des Cara颾es et du Pacifique (ACP) dans le cadre du nouveau partenariat UE/ACP; et
-
un renforcement des liens entre les pays industrialis閟 et les pays pauvres.