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COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/170
20 juillet 2001
Cameroun: juillet 2001
Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC ainsi que la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement du Cameroun serviront de base pour le deuxi鑝e examen de la politique commerciale de ce pays par l'Organe d'examen des politiques commerciales, qui aura lieu les 18 et 20 juillet 2001.
Une plus grande participation au syst鑝e commercial multilat閞al peut faciliter le developpement 閏onomique du Cameroun
Une plus grande participation du Cameroun au syst鑝e commercial multilat閞al pourrait contribuer ?favoriser son d関eloppement 閏onomique et lui permettre de cr閑r un environnement plus s鹯 pour attirer l'investissement 閠ranger. Toutefois, selon un rapport de l'OMC sur la politique et les pratiques commerciales du Cameroun, celui-ci doit 間alement am閘iorer ses infrastructures et diversifier ses exportations.
Selon le rapport, l'閏onomie camerounaise se redresse lentement apr鑣 une d閜ression prolong閑 qui a dur?jusqu'en 1995. L'am閘ioration des r閟ultats est due principalement ?la mise en 渦vre de r閒ormes structurelles (lib閞alisation 閏onomique et privatisation) ainsi qu'?des 関閚ements ext閞ieurs favorables. Les r閒ormes structurelles ont essentiellement port?sur la privatisation des monopoles d'蓆at et la lib閞alisation des prix afin de permettre aux forces du march?de r閜artir les ressources. Dans ce contexte, le gouvernement estime que la lib閞alisation des 閏hanges fait partie int間rante des efforts qu'il d閜loie pour moderniser l'閏onomie. Les objectifs poursuivis en mati鑢e de politique commerciale visent toujours ?instaurer un r間ime commercial plus ouvert et ? accro顃re l'acc鑣 aux march閟 pour les exportations.
Le rapport indique que malgr?la croissance accrue qu'il conna顃 depuis peu, le Cameroun souffre encore d'une pauvret?g閚閞alis閑, d'une d閠閞ioration des syst鑝es d'閐ucation et de sant?et de faiblesses de la gouvernance. L'agriculture et la sylviculture sont les principaux secteurs qui contribuent au PIB, le secteur p閠rolier 閠ant 間alement d'une importance consid閞able pour l'閏onomie. Les exportations sont domin閑s par le p閠role et les produits p閠roliers, suivis du cacao (f鑦es surtout), du caf? de l'aluminium et du bois d'渦vre. Les principaux produits import閟 sont les produits manufactur閟. L'Union europ閑nne (UE) demeure le principal d閎ouch?(66 pour cent environ des exportations de marchandises en 1999/2000) et la principale source d'approvisionnement (50 pour cent des importations totales).
Le Cameroun est Membre fondateur de l'OMC et accorde au moins le traitement NPF ?tous ses partenaires commerciaux. Il a le statut d'observateur en ce qui concerne l'Accord relatif au commerce des a閞onefs civils et obtiendra ce statut au milieu de 2001 pour ce qui est de l'Accord sur les march閟 publics. En tant que pays en d関eloppement, il a appliqu?une p閞iode de transition pour l'ex閏ution d'un certain nombre d'engagements pris dans le cadre de divers Accords de l'OMC. Les autorit閟 se sont d閏lar閑s pr閛ccup閑s par la mise en 渦vre des Accords de l'OMC en raison d'un manque d'information et de formation. Pour la plupart des notifications annuelles ?pr閟enter au titre des Accords de l'OMC, le Cameroun n'a pas encore satisfait ?ses obligations. Une assistance technique accrue de la part des Membres de l'OMC et du Secr閠ariat pourrait faciliter consid閞ablement une int間ration plus pouss閑 du Cameroun dans le syst鑝e commercial multilat閞al. La politique et les pratiques commerciales sont en grande partie d閒inies au niveau r間ional dans le cadre de la CEMAC (Communaut? 閏onomique et mon閠aire de l'Afrique centrale), dont sont 間alement membres la R閜ublique centrafricaine, le Tchad, la Guin閑 閝uatoriale, le Gabon et la R閜ublique du Congo.
Le tarif douanier constitue le principal instrument de politique commerciale. Tous les droits de douane appliqu閟 sont des droits ad valorem et il n'existe pas de taux saisonniers ou variables, ce qui renforce la transparence du r間ime. La moyenne arithm閠ique des taux NPF appliqu閟 s'閘evait ?18,3 pour cent en 2000, ce qui est l間鑢ement inf閞ieur ?la moyenne enregistr閑 lors du dernier examen de la politique commerciale. Par suite des n間ociations du Cycle d'Uruguay, le Cameroun a consolid?ses droits ?un taux plafond de 80 pour cent sur tous les produits agricoles (d閒inition de l'OMC) alors que, dans le cas des produits non agricoles, les consolidations de droits se r閟ument ?trois seulement. Les taux consolid閟 sont notablement sup閞ieurs aux taux appliqu閟; la r閐uction de cet 閏art am閘iorerait davantage la pr関isibilit?du r間ime tarifaire.
Le rapport indique 間alement que l'agriculture et la sylviculture demeurent les principales activit閟 閏onomiques du Cameroun, repr閟entant plus de 40 pour cent du PIB et occupant 60 pour cent environ de la population. Depuis 1994, le secteur agricole fait l'objet d'une r閒orme compl鑤e: les restrictions quantitatives ?l'importation et ?l'exportation ont 閠? supprim閑s et la plupart des entreprises para閠atiques ont 閠? privatis閑s. Des r閒ormes ont 間alement 閠?appliqu閑s au secteur sylvicole; toutefois, il subsiste des restrictions et des taxes ?l'exportation pour certains produits forestiers. Les taxes ? l'exportation d'autres produits agricoles, y compris le cacao, le caf? le coton, le sucre et l'huile de palme, ont 閠?r閏emment supprim閑s.
Le gouvernement consid鑢e le d関eloppement du secteur agricole comme le meilleur moyen de r閐uire la pauvret?et de stimuler la croissance 閏onomique. Il est r閟olu ?pousser plus loin la lib閞alisation du secteur, notamment par voie de privatisation. Sa strat間ie est d'accro顃re la comp閠itivit?du secteur et la productivit?des facteurs en vue de renforcer l'expansion du secteur et d'augmenter les revenus des agriculteurs. Il s'efforce par ailleurs de diversifier la production int閞ieure et les exportations. Le taux NPF moyen appliqu?aux produits agricoles (d閒inition de l'OMC) s'閘鑦e ? 22,5 pour cent.
Le secteur des services contribue pour 40 pour cent environ au PIB. Le Cameroun a supprim?la plupart des restrictions qu'il appliquait auparavant au commerce des services, sauf dans les secteurs strat間iques que sont l'eau, l'閘ectricit? les transports publics et les t閘閏ommunications. Les r閟ultats du secteur des services ont 閠?m閐iocres et l'absence d'efficacit?a entrav?l'expansion des autres secteurs.
Les autorit閟 camerounaises sont r閟olues ?poursuivre la r閒orme structurelle afin de promouvoir l'investissement priv? renforcer la concurrence et l'efficacit?et r閐uire les co鹴s, ce qui faciliterait une r閜artition efficace des ressources, ferait ressortir les avantages comparatifs du pays et renforcerait la croissance 閏onomique. Pour r閐uire durablement la pauvret? le Cameroun doit enregistrer des taux de croissance 閘ev閟, accro顃re notablement l'efficacit?dans le domaine des d閜enses publiques et am閘iorer la gouvernance. Il devra consentir d'autres efforts pour continuer ?d関elopper l'infrastructure physique et l'infrastructure des services, am閘iorer le capital humain, surmonter les contraintes que font subir ?l'effort de d関eloppement les faiblesses enregistr閑s dans ces domaines. En am閘iorant le niveau de ses engagements multilat閞aux, le Cameroun pourrait restaurer la confiance dans l'irr関ersibilit?de ses r閒ormes et leur donner plus de cr閐ibilit? ce qui am閘iorerait sa capacit?d'attirer l'investissement 閠ranger si n閏essaire. Ses partenaires commerciaux peuvent l'aider dans les r閒ormes qu'il met en 渦vre en lui assurant un acc鑣 stable et am閘ior??leurs march閟, notamment pour les produits d'exportation qui pr閟entent un int閞阾 pour le Cameroun.
Notes ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et une d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement du Cameroun seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 18 et 20 juillet 2001. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Cameroun, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure et par secteur.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont joints un r閟um?des observations contenues dans le rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Le rapport du Secr閠ariat et la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement sont ?la disposition des journalistes ?la salle de presse du site Internet de l'OMC (www.2n2y.com). Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis
d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique
commerciale des pays ou groupes de pays suivants:
Afrique
du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994
et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000),
B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992,
1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998),
Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et
2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996),
Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑,
R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995 et 2001),
C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador
(1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996 et 1999), Fidji (1997),
Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guin閑
(1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998),
蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et
1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue
(1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000),
Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie
(1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995),
Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua
(1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000),
Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), OECO (2001), Ouganda (1995),
Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997),
P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et
2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995),
R閜ublique tch鑡ue (1996), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al
(1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990
et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le
Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991,
1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994),
Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996),
Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
CAMEROUN
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives
Depuis 1995, l'閏onomie camerounaise a commenc??se redresser lentement mais s鹯ement apr鑣 la d閜ression prolong閑 pr閏閐emment enregistr閑. Les cinq derniers exercices budg閠aires (1995/96 ?nbsp;1999/2000) auront 閠?marqu閟 par une croissance moyenne de 4,7 pour cent par an. Sur la m阭e p閞iode, l'inflation et le d閒icit budg閠aire sont rest閟 faibles. L'am閘ioration des r閟ultats est due principalement ?la mise en 渦vre de r閒ormes structurelles (lib閞alisation 閏onomique et privatisation) ainsi qu'?des 関閚ements ext閞ieurs favorables. Les r閒ormes structurelles ont essentiellement port?sur la privatisation des monopoles d'蓆at et la lib閞alisation des prix afin de permettre aux forces du march?de r閜artir les ressources. Dans ce contexte, le gouvernement estime que la lib閞alisation des 閏hanges fait partie int間rante des efforts qu'il d閜loie pour moderniser l'閏onomie. Les objectifs poursuivis en mati鑢e de politique commerciale visent toujours ?instaurer un r間ime commercial plus ouvert et ?accro顃re l'acc鑣 aux march閟 pour les exportations.
Malgr? la croissance accrue qu'il conna顃 depuis peu, le Cameroun souffre encore d'une pauvret?g閚閞alis閑, d'une d閠閞ioration des syst鑝es d'閐ucation et de sant?et de faiblesses de la gouvernance; en 1999/2000, le PIB par habitant n'avait pas encore retrouv?son niveau d'avant la d閜ression. Les autorit閟 semblent d閠ermin閑s ?poursuivre le processus de r閒orme (am閘ioration, entre autres, de la transparence du syst鑝e juridique), afin en particulier de faire reculer la pauvret? Dans le cadre du processus de r閒orme continue, le FMI et la Banque mondiale ont accept? ?la fin de 2000 de financer, au titre de l'Initiative PPTE, un plan global de r閐uction de la dette.
L'agriculture et la sylviculture sont les principaux secteurs qui contribuent au PIB, le secteur p閠rolier 閠ant 間alement d'une importance consid閞able pour l'閏onomie. Les exportations sont domin閑s par le p閠role et les produits p閠roliers, suivis du cacao (f鑦es surtout), du caf? de l'aluminium et du bois d'渦vre. Les principaux produits import閟 sont les produits manufactur閟. La structure g閛graphique des 閏hanges est rest閑 ?peu pr鑣 inchang閑 depuis f関rier 1995, date du dernier examen de la politique commerciale du Cameroun. L'Union europ閑nne (UE) demeure le principal d閎ouch?(66 pour cent environ des exportations de marchandises en 1999/2000) et la principale source d'approvisionnement (50 pour cent des importations totales); la France est le premier fournisseur du Cameroun, ?hauteur du quart environ des importations totales de marchandises, mais elle a c閐?sa place de premier client ? l'Italie. Hors de l'UE, le Tchad et les 蓆ats-Unis sont d'importants march閟 d'exportation, le Nig閞ia, le Japon et les 蓆ats-Unis 閠ant les principales sources d'approvisionnement.
Cadre de la politique commerciale et de la politique en mati鑢e d'investissement
L'orientation et les objectifs g閚閞aux de la politique commerciale n'ont pas beaucoup chang?depuis le dernier examen de la politique commerciale. Le gouvernement a continu??prendre des mesures importantes en vue de lib閞aliser le r間ime de la politique commerciale, de promouvoir la participation du secteur priv?dans l'閏onomie, de renforcer la comp閠itivit?du pays et de favoriser l'investissement. Pour atteindre ces objectifs, il s'est surtout efforc?de relancer l'int間ration r間ionale dans le cadre de la CEMAC (Communaut? 閏onomique et mon閠aire de l'Afrique centrale), dont sont 間alement membres la R閜ublique centrafricaine, le Tchad, la Guin閑 閝uatoriale, le Gabon et la R閜ublique du Congo.
La responsabilit?de l'閘aboration et de la mise en 渦vre de la politique commerciale n'a pas beaucoup chang?au cours de la p閞iode ?l'examen. Le Minist鑢e du d関eloppement industriel et commercial et le Minist鑢e de l'閏onomie et des finances sont charg閟 de l'閘aboration de la politique commerciale. Il n'existe pas d'organe officiel ind閜endant charg?d'examiner les politiques 閏onomiques et commerciales ou de conseiller le gouvernement ?ce sujet. Les consultations avec le secteur priv?sont men閑s de mani鑢e ponctuelle.
Sachant qu'il est important d'instaurer un cadre juridique plus clair pour favoriser la r閒orme 閏onomique, les autorit閟 s'efforcent d'am閘iorer la transparence et l'application de la l間islation en vigueur, ce qui devrait accro顃re la pr関isibilit?du syst鑝e et renforcer la confiance des investisseurs.
Le Cameroun est Membre fondateur de l'OMC et accorde au moins le traitement NPF ?tous ses partenaires commerciaux. Ses engagements en mati鑢e de consolidations tarifaires couvrent ?peu pr鑣 15 pour cent des lignes tarifaires. Le Cameroun a le statut d'observateur en ce qui concerne l'Accord relatif au commerce des a閞onefs civils et obtiendra ce statut au milieu de 2001 pour ce qui est de l'Accord sur les march閟 publics. En tant que pays en d関eloppement, il a appliqu?une p閞iode de transition pour l'ex閏ution d'un certain nombre d'engagements pris dans le cadre de divers Accords de l'OMC. Les autorit閟 se sont d閏lar閑s pr閛ccup閑s par la mise en 渦vre des Accords de l'OMC en raison d'un manque d'information et de formation. Pour la plupart des notifications annuelles ?pr閟enter au titre des Accords de l'OMC, le Cameroun n'a pas encore satisfait ?ses obligations. Une assistance technique accrue de la part des Membres de l'OMC et du Secr閠ariat pourrait faciliter consid閞ablement une int間ration plus pouss閑 du Cameroun dans le syst鑝e commercial multilat閞al.
La politique et les pratiques commerciales sont en grande partie d閒inies au niveau r間ional dans le cadre de la CEMAC. Certains domaines, notamment celui du commerce des services, sont r間lement閟 par des textes supranationaux et des textes nationaux couvrant les questions qui ne sont pas vis閑s par les r鑗les r間ionales communes.
La CEMAC est fond閑 sur une union 閏onomique et mon閠aire. L'un de ses objectifs est de cr閑r un march?unifi?autorisant des 閏hanges ouverts et les mouvements de capitaux entre les 蓆ats membres. Un tarif ext閞ieur commun (TEC) est appliqu?au commerce avec les pays tiers, alors que les 閏hanges ?l'int閞ieur de la Communaut?se font en franchise de droits depuis 1998. Le TEC comprend quatre taux: 5 pour cent (pour les produits de premi鑢e n閏essit?; 10 pour cent (pour les mati鑢es premi鑢es et les biens d'閝uipement); 20 pour cent (pour les biens interm閐iaires); et 30 pour cent (pour les biens de consommation). Une banque centrale r間ionale commune (BEAC) 閠ablit et administre la politique mon閠aire pour les membres de la CEMAC. L'関olution r閏ente de la situation t閙oigne des progr鑣 r閍lis閟 dans la voie de l'union 閏onomique au sein de la Communaut? des efforts sont 間alement d閜loy閟 afin d'harmoniser le r間ime d'imposition interne, de faciliter le mouvement des personnes et des capitaux (une charte r間ionale de l'investissement a 閠?adopt閑 en 1999) et la libre circulation des services. Toutefois, les 閏hanges entre le Cameroun et ses partenaires de la CEMAC sont faibles par rapport ? ceux qu'il enregistre avec ses principaux partenaires commerciaux europ閑ns.
Pour le gouvernement, l'investissement 閠ranger est un facteur essentiel dans le d関eloppement 閏onomique du pays. Le Cameroun a pris diverses initiatives pour attirer les investisseurs 閠rangers, notamment simplification des proc閐ures administratives, application de mesures d'incitation particuli鑢es, mise en 渦vre de lois sur la concurrence, r閒orme judiciaire, privatisation et mise en 渦vre du Programme national de gouvernance destin??lutter contre la corruption. La l間islation adopt閑 en mati鑢e d'investissement comporte tous les 閘閙ents essentiels pour offrir un climat d'investissement lib閞al. Cependant, la mise en 渦vre de ces initiatives semble avoir 閠?lente.
Politiques et mesures commerciales et li閑s au commerce
Le tarif douanier constitue le principal instrument de politique commerciale. Tous les droits de douane appliqu閟 sont des droits ad valorem et il n'existe pas de taux saisonniers ou variables, ce qui renforce la transparence du r間ime. La moyenne arithm閠ique des taux NPF appliqu閟 s'閘evait ?18,3 pour cent en 2000, ce qui est l間鑢ement inf閞ieur ?la moyenne enregistr閑 lors du dernier examen de la politique commerciale. Par suite des n間ociations du Cycle d'Uruguay, le Cameroun a consolid? ses droits ?un taux plafond de 80 pour cent sur tous les produits agricoles (d閒inition de l'OMC) alors que, dans le cas des produits non agricoles, les consolidations de droit se r閟ument ? trois seulement. Les taux consolid閟 sont notablement sup閞ieurs aux taux appliqu閟; la r閐uction de cet 閏art am閘iorerait davantage la pr関isibilit?du r間ime tarifaire.
Les importations, ainsi que les produits obtenus dans le pays, sont soumis ?une taxe sur la valeur ajout閑 (18,7 pour cent) et certains produits sont passibles d'un droit d'accise de 25 pour cent (boissons alcooliques, cigarettes, produits cosm閠iques et bijoux). Jusqu'en juin 2000, une surtaxe temporaire ?l'importation allant jusqu'?30 pour cent 閠ait per鐄e sur quelques produits. Les restrictions ?l'importation actuellement appliqu閑s sont relativement peu nombreuses et visent ?assurer la s閏urit?et ? prot間er la sant?publique et l'environnement. Les formalit閟 douani鑢es ont 閠?simplifi閑s par l'ouverture d'un guichet unique. En ce qui concerne l'関aluation en douane, le Cameroun continue ?appliquer la d閒inition de la valeur de Bruxelles, mais il devrait appliquer ?partir de juillet 2001 l'Accord de l'OMC sur l'関aluation en douane. Il existe une l間islation concernant les mesures commerciales d'urgence (mesures antidumping, compensatoires et de sauvegarde), mais celles-ci n'ont pas encore 閠?appliqu閑s ? ce jour. La normalisation est encore ?un stade peu avanc?
Le r間ime des exportations a 閠?davantage lib閞alis?pendant la p閞iode ?l'examen. ?l'heure actuelle, il n'y a de licences d'exportation que pour les produits 搒ensibles?(or et diamants par exemple), un certificat d'exportation garantissant la qualit?閠ant suffisant pour le caf?et le cacao. Des prohibitions ?l'exportation sont encore appliqu閑s, notamment aux produits dangereux, pour des raisons sanitaires et environnementales. Toutes les taxes ?l'exportation ont 閠?supprim閑s, sauf sur les grumes, dont les exportations sont en outre contingent閑s. Le Cameroun n'accorde aucune aide sp閏ifique aux exportateurs, en dehors des incitations fiscales, qui peuvent aussi 阾re offertes pour promouvoir le d関eloppement industriel, encourager les exportations, accro顃re la valeur ajout閑 et cr閑r des emplois. Ces incitations d閜endent des r閟ultats ?l'exportation et sont, dans certains cas, subordonn閑s ?l'utilisation d'intrants d'origine nationale.
Le Cameroun a inaugur?une nouvelle l間islation sur les march閟 publics, en particulier en vue d'accro顃re la transparence du r間ime. En principe, les entreprises locales b閚閒icient d'une marge de pr閒閞ence de 20 pour cent en mati鑢e de prix pour tous les march閟 publics. Le gouvernement a pris des mesures pour lutter contre la corruption et renforcer la transparence; il a 閠abli des prescriptions pour que les avis d'appel d'offres soient plus largement diffus閟, a cr殫 des organismes ind閜endants charg閟 de surveiller l'adjudication des march閟 tr鑣 importants et a institu? des syst鑝es d'audit plus r間uliers.
La l間islation applicable ?la propri閠?intellectuelle a 閠? r関is閑 au niveau r間ional (dans le cadre de l'Organisation africaine de la propri閠?intellectuelle, OAPI) pour 阾re rendue conforme ?l'Accord sur les ADPIC; la mise en 渦vre de la l間islation r関is閑 doit encore 阾re ratifi閑 par cinq des 15 Membres de l'OAPI.
Commenc? en 1990, le processus de privatisation se poursuit, mais certains services publics (eau et 閘ectricit? sont encore soumis ?un monopole d'蓆at. En 1997, une nouvelle loi visant la politique de la concurrence a 閠?adopt閑 et s'applique ?la fois aux entreprises priv閑s et aux entreprises publiques. Les services assur閟 dans le cadre d'un monopole d'蓆at, ainsi que certains produits de base, font l'objet d'une r間lementation des prix.
Questions sectorielles
L'agriculture et la sylviculture demeurent les principales activit閟 閏onomiques du Cameroun, repr閟entant plus de 40 pour cent du PIB et occupant 60 pour cent environ de la population. Depuis 1994, le secteur agricole fait l'objet d'une r閒orme compl鑤e: les restrictions quantitatives ?l'importation et ?l'exportation ont 閠?supprim閑s et la plupart des entreprises para閠atiques ont 閠?privatis閑s. Des r閒ormes ont 間alement 閠?appliqu閑s au secteur sylvicole; toutefois, il subsiste des restrictions et des taxes ?l'exportation pour certains produits forestiers. Les taxes ? l'exportation d'autres produits agricoles, y compris le cacao, le caf? le coton, le sucre et l'huile de palme, ont 閠?r閏emment supprim閑s.
Le gouvernement consid鑢e le d関eloppement du secteur agricole comme le meilleur moyen de r閐uire la pauvret?et de stimuler la croissance 閏onomique. Il est r閟olu ?pousser plus loin la lib閞alisation du secteur, notamment par voie de privatisation. Sa strat間ie est d'accro顃re la comp閠itivit?du secteur et la productivit?des facteurs en vue de renforcer l'expansion du secteur et d'augmenter les revenus des agriculteurs. Il s'efforce par ailleurs de diversifier la production int閞ieure et les exportations. Le taux NPF moyen appliqu?aux produits agricoles (d閒inition de l'OMC) s'閘鑦e ? 22,5 pour cent.
Les activit閟 li閑s au p閠role contribuent pour 5,5 pour cent environ au PIB et pour 45 pour cent aux exportations; les autres gisements min閞aux demeurent en grande partie inexploit閟. La politique gouvernementale vise ?d関elopper le potentiel des secteurs du p閠role et des min閞aux dans le cadre d'une lib閞alisation plus pouss閑 et de l'octroi de mesures d'incitation, ainsi qu'?accro顃re l'efficacit?et la transparence dans la gestion du secteur p閠rolier. Le gouvernement doit 閘aborer un cadre l間islatif et r間lementaire pour les industries extractives et pour l'exploitation du gaz naturel et du p閠role, activit閟 qui permettront d'exploiter les r閟erves sous-marines, de d関elopper et d'exploiter le potentiel hydro閘ectrique et de promouvoir la distribution des produits p閠roliers.
Le secteur manufacturier est relativement peu d関elopp?et repr閟ente 14 pour cent environ du PIB. Le Cameroun ne r閟erve pas d'incitation particuli鑢e ?l'industrie. L'objectif global fix? pour le secteur consiste ?soutenir les activit閟 du secteur priv? Une strat間ie visant ?promouvoir le d関eloppement du secteur manufacturier doit 阾re adopt閑 au milieu de 2001; le gouvernement s'efforce de promouvoir l'investissement et les exportations (?destination des march閟 r間ionaux) et d'am閘iorer la formation professionnelle et technique.
Le secteur des services contribue pour 40 pour cent environ au PIB. Le Cameroun a supprim?la plupart des restrictions qu'il appliquait auparavant au commerce des services, sauf dans les secteurs strat間iques que sont l'eau, l'閘ectricit? les transports publics et les t閘閏ommunications. Les r閟ultats du secteur des services ont 閠?m閐iocres et l'absence d'efficacit?a entrav?l'expansion des autres secteurs. Certains services ont 閠?restructur閟, notamment par voie de privatisation et d'adoption d'un nouveau cadre r間lementaire visant ?attirer d'autres op閞ateurs afin d'am閘iorer la qualit?et la fourniture des services. Ce r間ime n'est cependant pas consolid?dans le cadre de l'AGCS. Les engagements pris par le Cameroun au titre de cet accord ne visent que quelques sous-secteurs tels que les services fournis aux entreprises, les services touristiques et les services en rapport avec les voyages. Des exemptions du traitement NPF sont appliqu閑s en ce qui concerne le transport maritime. Le Cameroun n'a particip?ni aux n間ociations de l'OMC sur les t閘閏ommunications de base ni aux n間ociations sur les services financiers.
Le secteur bancaire a 閠?enti鑢ement r閒orm? Depuis la fin des ann閑s 80, les autorit閟 ont mis en 渦vre un programme de privatisation, de liquidation et de recapitalisation des banques et elles ont renforc?leurs moyens d'action r間lementaires et leur appareil de surveillance. En janvier 2000, le gouvernement a vendu sa derni鑢e banque d'蓆at. La Banque des 蓆ats de l'Afrique centrale (BEAC) r間lemente le secteur par le biais de sa commission bancaire r間ionale (COBAC), qui partage ses attributions avec les minist鑢es nationaux des finances pour l'agr閙ent de nouvelles banques. Le Cameroun est l'un des 14 pays africains qui ont ratifi?le Trait?de la Conf閞ence internationale des march閟 d'assurance (CIMA) et adopt?un code commun concernant le secteur des assurances.
Le Cameroun a consenti un effort important pour r閒ormer son secteur des t閘閏ommunications. Celui-ci est r間i par la Loi de 1998 sur les t閘閏ommunications, qui pr関oit la privatisation du secteur et porte cr閍tion d'un organisme r間lementaire charg?de garantir le bon fonctionnement du secteur et la concurrence entre op閞ateurs.
Perspectives
Les autorit閟 camerounaises sont r閟olues ?poursuivre la r閒orme structurelle afin de promouvoir l'investissement priv? renforcer la concurrence et l'efficacit?et r閐uire les co鹴s, ce qui faciliterait une r閜artition efficace des ressources, ferait ressortir les avantages comparatifs du pays et renforcerait la croissance 閏onomique. Pour r閐uire durablement la pauvret? le Cameroun doit enregistrer des taux de croissance 閘ev閟, accro顃re notablement l'efficacit?dans le domaine des d閜enses publiques et am閘iorer la gouvernance. Il devra consentir d'autres efforts pour continuer ?d関elopper l'infrastructure physique et l'infrastructure des services, am閘iorer le capital humain, surmonter les contraintes que font subir ?l'effort de d関eloppement les faiblesses enregistr閑s dans ces domaines. En am閘iorant le niveau de ses engagements multilat閞aux, le Cameroun pourrait restaurer la confiance dans l'irr関ersibilit?de ses r閒ormes et leur donner plus de cr閐ibilit? ce qui am閘iorerait sa capacit?d'attirer l'investissement 閠ranger si n閏essaire. Ses partenaires commerciaux peuvent l'aider dans les r閒ormes qu'il met en 渦vre en lui assurant un acc鑣 stable et am閘ior??leurs march閟, notamment pour les produits d'exportation qui pr閟entent un int閞阾 pour le Cameroun.
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Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
CAMEROUN
Rapport du gouvernement Partie IV
Perspectives de l'閏onomie camerounaise ?Politiques macro-閏onomiques
Confort? par les r閟ultats encourageants de la mise en 渦vre de son programme triennal 1997/2000, le gouvernement a adopt?un programme de lutte contre la pauvret?pour la p閞iode 2001-2003. Ledit programme renforce les r閒ormes engag閑s depuis ao鹴 1997.
Il a pour socle le Document int閞imaire de Strat間ie de r閐uction de la pauvret?(DSRP-I), 閘abor?selon une approche participative et adopt?en ao鹴 2000. La mise en place d'un Cadre strat間ique d閒initif de r閐uction de la pauvret?devra intervenir en novembre 2001 au plus tard. Globalement, ce programme vise ?cr閑r les conditions d'une croissance forte et durable, susceptible de faire reculer la pauvret?qui touche plus de 50 pour cent de la population, dont majoritairement les femmes. Le Cameroun entend relever quelques d閒is majeurs qui sont notamment de: i) porter ?terme la croissance du PIB ?un taux minimal de 7 pour cent par an, en termes r閑ls, pour esp閞er r閐uire de moiti?le taux de pauvret??l'horizon 2015; ii) trouver de nouveaux produits porteurs, hors p閠role, pour l'exportation comme moteurs de la croissance; iii) renforcer le tissu industriel national et am閘iorer la qualit?des produits agricoles vendus sur le march?ext閞ieur et dont le volume conna顃 une baisse tendancielle; iv) am閘iorer la gouvernance dans les domaines des finances publiques et des affaires, en vue a) d'un meilleur contr鬺e des d閜enses; b) du renforcement des capacit閟 de conception, de programmation, d'ex閏ution et de suivi des Programmes d'investissements prioritaires (PIP) notamment; c) de l'am閘ioration des proc閐ures de passation des march閟 publics et d'un meilleur contr鬺e de leur ex閏ution; et d) du renforcement de la transparence et de la modernisation de l'appareil judiciaire, et de la lutte contre la corruption. Ces pr閛ccupations r閜ondent aux exigences de promotion d'un secteur priv?dynamique et d'un d関eloppement social et humain viable.
Politiques sectorielles
Le gouvernement entend faire 閘aborer pour chaque secteur, dans un d閘ai de trois ans, une strat間ie sectorielle permettant une meilleure lisibilit?des priorit閟 dans lesdits secteurs et qui aboutira ?l'閘aboration d'un PIP pluriannuel glissant.
S'agissant du d関eloppement des activit閟 rurales et industrielles, le gouvernement entend 閘aborer, ?partir de l'ann閑 2001, une strat間ie int間r閑 de d関eloppement rural, ainsi qu'une strat間ie de d関eloppement industriel. En ce qui concerne la strat間ie int間r閑 de d関eloppement rural, il s'agira, dans un premier temps, d'閘aborer, pour chacun des sous-secteurs 閘evage et p阠he, une strat間ie pertinente, ?la hauteur des potentialit閟 du secteur et conforme aux ambitions de d関eloppement affich閑s par les autorit閟.
Dans le cadre de son programme de lutte contre la pauvret? le gouvernement entreprendra des r閒ormes dites de deuxi鑝e g閚閞ation dans les trois secteurs cl閟 suivants: sant? 閐ucation et infrastructures rurales de base.
Dans les domaines de l'閐ucation et de la sant? notamment, deux strat間ies sectorielles int閞imaires ont d閖?閠?adopt閑s.
La strat間ie de l'閐ucation vise l'instauration du principe de l'閐ucation pour tous ?travers l'accroissement de l'offre de l'閐ucation, l'encouragement de la scolarisation des filles, l'am閘ioration de la qualit?de l'enseignement, la professionnalisation de l'enseignement, l'ad閝uation entre l'閐ucation, la formation et l'emploi. Les autorit閟 ont d閏id?de supprimer les contributions exigibles des parents d'閘鑦es dans les 閠ablissements publics de l'enseignement primaire; cette mesure a pris effet ?compter de l'ann閑 scolaire 2000/2001.
Un programme d'investissement d'urgence, visant en priorit?les r閒ections et les constructions de nouvelles salles de classe, sera mis en 渦vre sur la base d'閠udes pr閍lables r閜ondant au souci d'effectivit?et d'efficience de la d閜ense publique.
Dans le domaine de la sant? la strat間ie sectorielle vise principalement ?r閐uire la mortalit?infantile et l'incidence des maladies transmissibles, ?ralentir la progression du VIH/sida, ? renforcer la m閐ecine pr関entive, et ?am閘iorer l'acc鑣 des populations aux m閐icaments essentiels. Dans cette optique, le gouvernement envisage d'intensifier rapidement les campagnes d'information et de sensibilisation sur ce fl閍u, avec l'appui des organisations internationales du secteur de la sant?
Dans le domaine des structures rurales de base, le gouvernement a renforc?l'enveloppe des ressources allou閑s ?l'entretien du r閟eau routier. La dotation du Fonds d'entretien routier, ainsi que l'enveloppe des interventions relevant directement du Minist鑢e des travaux publics, ont 閠?substantiellement relev閑s avec le budget 2000/2001. Des ressources humaines et techniques suppl閙entaires seront mobilis閑s pour accro顃re la capacit?de programmation des travaux d'entretien routier et la passation des march閟 y aff閞ents. Un appui sera par ailleurs apport?aux petites et moyennes entreprises (PME) de ce secteur, en vue d'am閘iorer leur capacit?? ex閏uter dans les d閘ais les march閟 qui leur sont attribu閟.
Le gouvernement est d閠ermin??acc閘閞er et ?閘argir le champ des r閒ormes structurelles dans les secteurs de l'agro-industrie, des services d'utilit?publique, des transports et du p閠role afin de dynamiser l'investissement priv? d'accro顃re la comp閠itivit? et l'efficacit?de l'閏onomie, ainsi que sa capacit?de production et d'exportation.