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COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/178
23 novembre 2001
R閜ublique Slovaque: novembre 2001
Le
rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique
g閚閞ale du gouvernement de la R閜ublique slovaque serviront de
base au deuxi鑝e examen de la politique commerciale de ce pays par
l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC, les 21 et
23 novembre 2001.
L'am閘ioration du contexte 閏onomique favorise la croissance et l'investissement 閠ranger en Slovaquie
La R閜ublique slovaque a consid閞ablement progress?vers l'閏onomie de march?au cours des six derni鑢es ann閑s et, apr鑣 un ralentissement entre 1990 et l'an 2000, l'activit?閏onomique a repris. Selon un rapport de l'OMC sur les politiques et pratiques commerciales de la R閜ublique slovaque, les r閒ormes int閞ieures, notamment la restructuration de l'閏onomie et l'accroissement des investissements 閠rangers, am閘iorent actuellement les perspectives 閏onomiques.
La r閒orme de l'閏onomie, y compris la lib閞alisation des 閏hanges et des investissements, s'est acc閘閞閑, surtout apr鑣 la fin des ann閑s 90. Le PIB r閑l par habitant atteignait 3 500 dollars EU en 2000, et les indicateurs sociaux se sont am閘ior閟. Cependant, le taux de ch鬽age demeure 閘ev? (20 pour cent). Selon le rapport, la pauvret?des populations rurales et le d関eloppement r間ional sont encore les grandes priorit閟 des pouvoirs publics; ce rapport souligne par ailleurs que le secteur priv? qui repr閟ente aujourd'hui 80 pour cent du PIB, est la principale source de croissance.
La croissance annuelle du PIB de la Slovaquie s'est ralentie, pour se situer ?environ 2 pour cent en 1999 et 2000, les taux 閘ev閟 des ann閑s ant閞ieures (aux environs de 6 pour cent par an en moyenne durant la p閞iode 1995-1998) n'ayant pas pu 阾re maintenus car les d閒icits budg閠aire et ext閞ieur se sont accentu閟 et la politique mon閠aire a 閠?resserr閑 pour soutenir un taux de change fixe. Une crise mon閠aire a 閏lat?en 1998 et la confiance dans les r閒ormes de la Slovaquie s'est effrit閑.
Selon le rapport, l'accroissement du PIB devrait reprendre en 2001, mais les perspectives de croissance d閜endent dans une large mesure du succ鑣 des mesures de stabilisation et des r閒ormes structurelles, ainsi que d'une conjoncture ext閞ieure propice. La croissance des exportations s'est r閏emment accentu閑 et les r閟erves ext閞ieures se sont reconstitu閑s puisqu'elles couvraient trois mois d'importations en 2001, et elles devraient encore augmenter. L'investissement 閠ranger a fait un bond en 2000, pour repr閟enter 10 pour cent du PIB (contre 3,5 pour cent en 1999).
Dans ce m阭e domaine, le commerce ext閞ieur est essentiel au redressement de la Slovaquie. Une croissance tir閑 par les exportations a 閠? encourag閑 par l'am閘ioration de l'acc鑣 aux intrants import閟 issue de la lib閞alisation des 閏hanges. Le commerce des marchandises a fortement augment? passant de 47 pour cent du PIB en 1995 ?64 pour cent en 2000. L'Union europ閑nne (UE) a remplac?les pays de l'ALEEC, en particulier la R閜ublique tch鑡ue, en tant que principal partenaire commercial de la Slovaquie. En 2000, l'UE repr閟entait 59 pour cent des exportations de la Slovaquie et 49 pour cent de ses importations. Les produits finis, en particulier les machines et le mat閞iel de transport, ont constitu? environ les deux tiers des exportations et importations slovaques en 2000.
L'orientation g閚閞ale de la politique commerciale globale de la Slovaquie va dans le sens d'une lib閞alisation accrue. Son r間ime commercial est relativement ouvert, hormis pour l'agriculture, qui b閚閒icie d'un traitement sp閏ial. Son approche de la lib閞alisation des 閏hanges combine des initiatives multilat閞ales, r間ionales et bilat閞ales.
Le rapport indique que les r閒ormes commerciales et 閏onomiques de la Slovaquie sont tr鑣 fortement domin閑s par la n閏essit?pour elle de pr閜arer son adh閟ion ?l'UE d'ici ?2004. Les politiques commerciales et 閏onomiques sont de plus en plus harmonis閑s avec celles de l'UE. Les n間ociations concernant l'adh閟ion ?l'UE ont d閎ut?en f関rier 2000; la Slovaquie voudrait les terminer d'ici ? la fin de 2002. L'examen de sa l間islation a 閠?pour l'essentiel achev?en 1999, et son troisi鑝e Programme national pour l'adoption des acquis communautaires a 閠?pr閟ent?en mai 2001. Au milieu de l'ann閑 2001, 19 des 29 chapitres ouverts avaient 閠? provisoirement clos, mais des domaines sensibles subsistaient, par exemple l'agriculture. La Commission europ閑nne consid鑢e la Slovaquie comme une 撻conomie de march?qui fonctionne bien? dans laquelle d'autres r閒ormes macro-閏onomiques et structurelles sont n閏essaires.
L'adh閟ion ?l'UE accentuera encore l'int間ration europ閑nne de la Slovaquie et stimulera son d関eloppement 閏onomique. Elle offre de nouvelles perspectives pour la r閒orme globale des 閏hanges et de l'investissement et les autres r閒ormes 閏onomiques. Mais l'adh閟ion ?l'UE, et l'int間ration r間ionale, ne devraient pas entraver la lib閞alisation multilat閞ale, notamment celle de l'agriculture, qui demeurera dans l'int閞阾 de l'閏onomie slovaque. Cette lib閞alisation multilat閞ale permettrait de limiter au minimum tout d閠ournement des 閏hanges qui pourrait r閟ulter de l'adh閟ion ?l'UE au cas o?l'aide ?l'agriculture augmenterait notablement pour atteindre les niveaux plus 閘ev閟 de l'UE, comme cela para顃 probable. Un tel d閠ournement des 閏hanges pourrait nuire ? l'efficience 閏onomique de la Slovaquie, surtout si les disparit閟 sectorielles venaient ?se creuser entre les activit閟 manufacturi鑢es et les activit閟 agricoles. Il pourrait aussi nuire aux pays tiers et r閐uire les avantages que la Slovaquie tire de la lib閞alisation des 閏hanges, en 関in鏰nt les importations provenant des fournisseurs les plus efficients.
La moyenne arithm閠ique des droits NPF 閠ait de 6,1 pour cent en 2001, contre 8 pour cent en 1995. La dispersion des droits s'est 間alement r閐uite. En 2001, les droits pr閒閞entiels (? l'exclusion du SGP) ont 閠?en moyenne de 2 pour cent (le taux moyen pour les importations en provenance de l'UE 閠ait de 2,4 pour cent). Des surtaxes tarifaires ont 閠?appliqu閑s largement plusieurs fois depuis 1995 pour des raisons d'閝uilibre de la balance des paiements; la derni鑢e ?nbsp;introduite au milieu de 1999 ?a 閠?dans un premier temps de 7 pour cent, mais a progressivement 閠?abaiss閑 ?3 pour cent, puis 閘imin閑 en 2001.
La politique agricole est fortement influenc閑 par les exigences de l'adh閟ion ?l'UE, la Slovaquie s'effor鏰nt d'adopter des mesures compatibles avec la PAC. Le soutien de l'agriculture est une grande priorit?du gouvernement dans l'optique de l'autosuffisance alimentaire. L'aide ?l'agriculture (ESP) a consid閞ablement diminu? tombant ?1 pour cent en 1996, pour remonter en fl鑓he (27 pour cent) en 1998; elle se situait ?22 pour cent en 2000. Les transferts aux agriculteurs ont totalis? 15,6 milliards de Sk en 2000, somme financ閑 principalement par les contribuables et les consommateurs.
Contrairement ?l'agriculture, le secteur industriel slovaque se restructure ?la faveur de la concurrence accrue des importations r閟ultant de la lib閞alisation des 閏hanges. Plusieurs branches de production, par exemple celles des v閔icules automobiles et des mati鑢es plastiques primaires, ont am閘ior?leurs r閟ultats gr鈉e ?de nouveaux march閟 d'exportation et ?l'investissement 閠ranger.
La transition 閏onomique acc閘閞閑 de la Slovaquie a intensifi?les pr閜aratifs en vue de son adh閟ion ?l'UE. Il en r閟ultera de nouvelles perspectives et de nouveaux avantages pour la Slovaquie et ses partenaires commerciaux.
N閍nmoins, la Slovaquie devra continuer de concilier les exigences de son adh閟ion ?l'UE avec sa participation au syst鑝e commercial multilat閞al. Les efforts de lib閞alisation offrent le maximum d'avantages 閏onomiques ?la Slovaquie et ?ses partenaires commerciaux lorsqu'ils se renforcent mutuellement et lorsque les initiatives r間ionales, comme l'adh閟ion ?l'UE, ne compromettent pas la lib閞alisation NPF. Le moyen le plus efficace d'y parvenir serait que la Slovaquie accorde des pr閒閞ences r間ionales sur une base non discriminatoire et qu'elle les consolide au plan multilat閞al.
La poursuite 閚ergique de la lib閞alisation multilat閞ale des 閏hanges demeurera dans l'int閞阾 ?plus long terme de l'閏onomie slovaque, m阭e apr鑣 l'adh閟ion ?l'UE, lorsque l'accroissement probable de l'aide ?l'agriculture cr閑ra peut-阾re des probl鑝es de d閠ournement des 閏hanges. Les partenaires commerciaux de la Slovaquie pourraient aussi contribuer au succ鑣 de sa transition en lui garantissant un acc鑣 non discriminatoire ?leurs march閟.
Notes ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et une d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement de la R閜ublique slovaque seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 21 et 23 novembre 2001. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale de la R閜ublique slovaque depuis l'examen pr閏閐ent, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure, ainsi que l'関olution de certains secteurs.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont jointes une vue d'ensemble du rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Les rapports du Secr閠ariat et du gouvernement peuvent 阾re consult閟, sous le nom du pays, dans la liste compl鑤e des rapports sur l'examen des politiques commerciales figurant sur le site Internet http://www.2n2y.com/french/tratop_f/tpr_f/tp_rep_f.htm. Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2000), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993 et 1997), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), OECO (2001), Ouganda (1995), Pakistan (1995), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995 et 2001), R閜ublique tch鑡ue (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
R蒔UBLIQUE SLOVAQUE
Rapport du Secr閠ariat - Observations r閏apitulatives
La R閜ublique slovaque a consid閞ablement progress?vers l'閏onomie de march?depuis le dernier examen de sa politique commerciale en 1995. La r閒orme de l'閏onomie, y compris la lib閞alisation des 閏hanges et des investissements, s'est acc閘閞閑, surtout apr鑣 la fin des ann閑s 90. Le PIB r閑l par habitant atteignait 3 500 dollars EU en 2000, et les indicateurs sociaux se sont am閘ior閟. Cependant, le taux de ch鬽age demeure 閘ev? (20 pour cent). La pauvret?des populations rurales et le d関eloppement r間ional sont encore les grandes priorit閟 des pouvoirs publics.
Le r閠ablissement de l'閝uilibre macro-閏onomique a aussi contribu? au d関eloppement r閏ent de la Slovaquie. Les r閒ormes int閞ieures, notamment la restructuration 閏onomique, ont am閘ior?les perspectives 閏onomiques de la Slovaquie. Le secteur priv? repr閟ente aujourd'hui plus de 80 pour cent du PIB et est devenu la principale source de croissance.
La croissance annuelle du PIB de la Slovaquie s'est ralentie, pour se situer ?environ 2 pour cent en 1999 et 2000, les taux 閘ev閟 des ann閑s ant閞ieures (aux environs de 6 pour cent par an en moyenne durant la p閞iode 1995-1998), n'ayant pas pu 阾re maintenus car les d閒icits budg閠aire et ext閞ieur se sont accentu閟, et la politique mon閠aire a 閠?resserr閑 pour soutenir un taux de change fixe. Une crise mon閠aire a 閏lat?en 1998, et la confiance dans les r閒ormes de la Slovaquie s'est effrit閑, en partie ?cause de la crise financi鑢e russe.
? la fin de 1998, les autorit閟 slovaques ont d閏id?d'instituer un syst鑝e de taux de change flottants, en resserrant la politique budg閠aire, et de mettre ?nouveau l'accent sur la r閒orme 閏onomique. La situation budg閠aire demeure fragile, puisque le d閒icit devrait 阾re de l'ordre de 3,9 pour cent en 2001. La politique mon閠aire s'attaque maintenant directement ?l'inflation, dont le taux devrait tomber ?6,9 pour cent en 2001, contre 12 pour cent en 2000.
La reprise 閏onomique de la Slovaquie para顃 aujourd'hui prometteuse. Le taux de croissance du PIB devrait d閜asser 3 pour cent en 2001, et se situer entre 4 et 5 pour cent les ann閑s suivantes. T閙oignant de l'am閘ioration du climat 閏onomique, les entr閑s d'investissements 閠rangers ont connu une forte hausse. La croissance des exportations s'est elle aussi accentu閑, et les r閟erves ext閞ieures se sont reconstitu閑s puisqu'elles couvraient trois mois d'importations en 2001, et elles devraient augmenter encore. Cependant, les perspectives de croissance d閜endent dans une large mesure du succ鑣 des mesures de stabilisation et des r閒ormes structurelles, ainsi que d'une conjoncture ext閞ieure propice.
Le commerce ext閞ieur est essentiel au redressement de la Slovaquie. Une croissance tir閑 par les exportations a 閠?encourag閑 par l'am閘ioration de l'acc鑣 aux intrants import閟 issue de la lib閞alisation des 閏hanges. Le commerce des marchandises a fortement augment? passant de 47 pour cent du PIB en 1995 ? 64 pour cent en 2000. L'Union europ閑nne (UE) a remplac?les pays de l'ALEEC, en particulier la R閜ublique tch鑡ue, en tant que principal partenaire commercial de la Slovaquie. En 2000, l'UE repr閟entait 59 pour cent des exportations de la Slovaquie et 49 pour cent de ses importations. Les produits finis, en particulier les machines et le mat閞iel de transport, ont constitu? environ les deux tiers des exportations et importations slovaques en 2000.
L'orientation g閚閞ale de la politique commerciale globale de la Slovaquie va dans le sens d'une lib閞alisation accrue. Son r間ime commercial est relativement ouvert, hormis pour l'agriculture, qui b閚閒icie d'un traitement sp閏ial. Son approche de la lib閞alisation des 閏hanges combine des initiatives multilat閞ales, r間ionales et bilat閞ales.
La Slovaquie est Membre originel de l'OMC et a le statut d'observateur dans le cadre de l'Accord plurilat閞al sur les march閟 publics. Elle accorde au minimum le traitement NPF ?tous les Membres de l'OMC et ?plusieurs autres pays avec lesquels elle a conclu des accords bilat閞aux pr関oyant un tel traitement. Tous les droits de douane sont consolid閟, la quasi-totalit?au taux effectivement appliqu? d'o?un r間ime commercial plus pr関isible. Au cours de la p閞iode examin閑, la Slovaquie a continu??contracter des obligations ? l'int閞ieur du cadre multilat閞al. Les droits appliqu閟 aux produits vis閟 par l'Accord sur les technologies de l'information (ATI) seront progressivement 閘imin閟 d'ici ?2002. La Slovaquie doit aussi 閘iminer peu ?peu les droits (sur une p閞iode de cinq ans ?partir de 2000) relatifs aux produits vis閟 par l'Initiative concernant les produits pharmaceutiques. Elle a 閘argi ses engagements initiaux dans le cadre de l'AGCS en participant aux n間ociations de l'OMC de 1997 sur les t閘閏ommunications de base et sur les services financiers. La Slovaquie a r間uli鑢ement notifi? ?l'OMC l'関olution de sa politique commerciale.
Les r閒ormes commerciales et 閏onomiques de la Slovaquie sont tr鑣 fortement domin閑s par la n閏essit?pour elle de pr閜arer son adh閟ion ?l'UE d'ici ?2004. Les politiques commerciales et 閏onomiques sont de plus en plus harmonis閑s avec celles de l'UE. Les n間ociations concernant l'adh閟ion ?l'UE ont d閎ut?en f関rier 2000; la Slovaquie voudrait les terminer d'ici ?la fin de 2002. L'examen de sa l間islation a 閠?pour l'essentiel achev?en 1999, et son troisi鑝e Programme national pour l'adoption des acquis communautaires a 閠?pr閟ent?en mai 2001. Au milieu de l'ann閑 2001, 19 des 29 chapitres ouverts avaient 閠?provisoirement clos, mais des domaines sensibles subsistaient, par exemple l'agriculture. La Commission europ閑nne consid鑢e la Slovaquie comme une 撻conomie de march?qui fonctionne bien? dans laquelle d'autres r閒ormes macro-閏onomiques et structurelles sont n閏essaires.
La lib閞alisation au niveau r間ional domine de plus en plus les mesures commerciales adopt閑s par la Slovaquie. Les r閐uctions tarifaires pr閒閞entielles op閞閑s dans le cadre d'arrangements r間ionaux d閜assent les r閐uctions multilat閞ales. Les produits industriels de l'UE sont admis en franchise de droits, et un acc鑣 pr閒閞entiel est octroy?aux produits agricoles. L'union douani鑢e de la Slovaquie avec la R閜ublique tch鑡ue pr関oit le libre-閏hange, avec certaines exceptions concernant les produits alimentaires. La Slovaquie a aussi conclu un accord de libre-閏hange avec les 蓆ats membres de l'AELE, et avec les autres parties ?l'ALEEC, ainsi que des accords bilat閞aux avec les 蓆ats baltes, Isra雔 et la Turquie. La Slovaquie s'attend ?devoir adopter les accords pr閒閞entiels de l'UE au moment de son adh閟ion.
En 2000, les droits pr閒閞entiels repr閟entaient environ un tiers des droits NPF de la Slovaquie. Les taux pr閒閞entiels varient selon les produits et selon les partenaires commerciaux. Seule une part faible et d閏roissante des importations slovaques (26 pour cent en 2000) provient exclusivement de pays non b閚閒iciaires de pr閒閞ences.
L'adh閟ion ?l'UE accentuera encore l'int間ration europ閑nne de la Slovaquie et stimulera son d関eloppement 閏onomique. Elle offre de nouvelles perspectives pour la r閒orme globale des 閏hanges et de l'investissement et les autres r閒ormes 閏onomiques. Mais l'adh閟ion ?l'UE, et l'int間ration r間ionale, ne devraient pas entraver la lib閞alisation multilat閞ale, notamment celle de l'agriculture, qui demeurera dans l'int閞阾 de l'閏onomie slovaque. Cette lib閞alisation multilat閞ale permettrait de limiter au minimum tout d閠ournement des 閏hanges qui pourrait r閟ulter de l'adh閟ion ?l'UE au cas o?l'aide ?l'agriculture augmenterait notablement pour atteindre les niveaux plus 閘ev閟 de l'UE, comme cela para顃 probable. Un tel d閠ournement des 閏hanges pourrait nuire ? l'efficience 閏onomique de la Slovaquie, surtout si les disparit閟 sectorielles venaient ?se creuser entre les activit閟 manufacturi鑢es et les activit閟 agricoles. Il pourrait aussi nuire aux pays tiers et r閐uire les avantages que la Slovaquie tire de la lib閞alisation des 閏hanges, en 関in鏰nt les importations provenant des fournisseurs les plus efficients.
Le sch閙a SGP de la Slovaquie concernant les pays en d関eloppement exclut de nombreux produits 搒ensibles? tels que les engrais, les tapis et la plupart des chaussures, dans une mesure qui 閝uivaut ? plus de la moiti?des positions tarifaires. Des marges r閐uites de pr閒閞ence (50 pour cent) s'appliquent aux produits 搈oins sensibles? qui repr閟entent 29 pour cent des positions tarifaires. Toutes les importations provenant des pays les moins avanc閟 sont admises en franchise. En moyenne, les droits SGP de la Slovaquie sont g閚閞alement beaucoup plus 閘ev閟 que les droits pr閒閞entiels offerts ?ses partenaires commerciaux r間ionaux. La Slovaquie a l'intention d'adopter le sch閙a SGP de l'UE avant son adh閟ion.
L'investissement 閠ranger a fait un bond en 2000 pour repr閟enter 10 pour cent du PIB (contre 3,5 pour cent en 1999). En tant que membre de l'OCDE, la Slovaquie assure, sauf quelques exceptions et dispositions transitoires, l'間alit?de traitement entre investisseurs 閠rangers et investisseurs nationaux. Seules les succursales 閠rang鑢es du secteur de l'閚ergie font l'objet de restrictions. Il n'est appliqu? aucune proc閐ure de s閘ection ni aucune limite concernant la participation 閠rang鑢e, sauf dans quelques secteurs de services, par exemple le transport a閞ien. La Slovaquie a progressivement d関elopp?les mesures d'incitation, comme les exon閞ations fiscales, pour attirer l'investissement 閠ranger direct. Les changements les plus r閏ents ont 閠?approuv閟 en mai 2001. Il est difficile de dire si les avantages de ces incitations l'emportent sur leurs co鹴s.
La moyenne arithm閠ique des droits NPF 閠ait de 6,1 pour cent en 2001, contre 8 pour cent en 1995. La dispersion des droits s'est 間alement r閐uite. En 2001, les droits pr閒閞entiels (? l'exclusion du SGP) ont 閠?en moyenne de 2 pour cent (le taux moyen pour les importations en provenance de l'UE 閠ait de 2,4 pour cent). Des surtaxes tarifaires ont 閠?appliqu閑s largement plusieurs fois depuis 1995 pour des raisons d'閝uilibre de la balance des paiements; la derni鑢e ?nbsp;introduite au milieu de 1999 ?a 閠?dans un premier temps de 7 pour cent, mais a progressivement 閠?abaiss閑 ?3 pour cent, puis 閘imin閑 en 2001. Les taxes indirectes ne frappent pas de mani鑢e discriminatoire les importations.
Il existe une forte progressivit?des droits de douane, en particulier pour 搇es aliments, les boissons et le tabac?et 搇es textiles et v阾ements? et des droits relativement 閘ev閟 pouvant d閜asser 100 pour cent s'appliquent aux produits alimentaires. La plupart des produits agricoles sont prot間閟 par des droits relativement 閘ev閟. Le droit moyen NPF sur ces produits 閠ait de 13 pour cent, soit environ trois fois le droit appliqu?aux produits non agricoles (d閒initions de l'OMC).
Tous les droits sont des droits ad valorem. Cependant, la transparence tarifaire est amoindrie par des exemptions de droits, par des taux saisonniers plus 閘ev閟 sur certaines fleurs et certains fruits et l間umes, ainsi que par l'existence d'une multitude de taux diff閞ents, qui sont souvent des nombres fractionnaires.
La nouvelle Loi douani鑢e de 2001, qui aligne les proc閐ures douani鑢es de la Slovaquie sur celles de l'UE, a am閘ior? l'efficacit?des douanes, favoris閑 en cela par une informatisation accrue utilisant le syst鑝e SYDONIA et par la mise en place d'un syst鑝e complet de contr鬺e et d'analyse des risques.
Les obstacles non tarifaires officiels restants sont relativement peu nombreux. Les contingents d'importation n'existent que pour certains produits, tels les chaussures (import閑s de Chine) et le sucre, y compris de la R閜ublique tch鑡ue, jusqu'?la fin de 2002. Les contingents applicables ?la bi鑢e et aux boissons non alcooliques devraient 阾re 閘imin閟 ?la fin de 2001. Les contingents ont 間alement 閠?supprim閟 pour le charbon, les combustibles et autres produits. Le champ des licences d'importation automatiques a 閠?r閐uit ?certains produits ?des fins statistiques et ?des fins de surveillance (par exemple, produits alimentaires et produits du tabac) ou pour des raisons de s閏urit?(par exemple, explosifs et armes ?feu). L'importation de voitures datant de plus de dix ans est interdite pour des raisons sanitaires et environnementales.
Des contingents tarifaires s'appliquent ?de nombreux produits, en particulier les produits alimentaires, les boissons et le tabac. Des contingents tarifaires NPF globaux 損remier arriv? premier servi? s'appliquent ?24 cat間ories de produits agricoles afin d'assurer un acc鑣 搈inimal et courant?au march?suite ?la tarification des mesures non tarifaires. Des taux 閘ev閟 ? l'int閞ieur et en dehors des contingents, pouvant aller jusqu'? 70 pour cent et 125 pour cent respectivement, s'appliquent ?de nombreux produits. De nombreux contingents sont notablement sous-utilis閟; les taux moyens d'utilisation sont tomb閟 de 45 pour cent en 1998 ?34 pour cent en 2000. Des contingents tarifaires NPF temporaires assortis de taux nuls s'appliquent aussi aux produits dont il est estim?qu'il y a p閚urie. Des contingents tarifaires pr閒閞entiels existent dans le cadre d'accords commerciaux r間ionaux. Pour les produits relevant des deux r間imes, les contingents tarifaires agricoles NPF englobent les importations vis閑s par les contingents pr閒閞entiels.
De nombreuses importations 搒ensibles?de produits agricoles originaires de la R閜ublique tch鑡ue sont surveill閑s conjointement en vertu des arrangements relatifs ?l'union douani鑢e. Pour les produits alimentaires, des accords d'autolimitation existent 間alement entre les associations de producteurs des deux pays.
La Slovaquie harmonise ses normes, ses r鑗lements techniques et ses proc閐ures d'関aluation de la conformit?avec celles de l'UE principalement. Les proc閐ures d'essai et de normalisation ont 閠? simplifi閑s. En 2001, les normes de la Slovaquie sont devenues facultatives, sauf indication contraire dans un r鑗lement technique. ?la fin de mai 2001, il y avait 23 199 normes; 62 pour cent 閠aient des normes nationales, 27 pour cent des normes europ閑nnes et le reste des normes internationales, surtout de l'ISO et de la CEI. La Slovaquie voudrait que, d'ici ? 2002, 80 pour cent de ses normes soient harmonis閑s avec celles de l'UE. Les prescriptions de l'UE sont appliqu閑s lorsqu'elles diff鑢ent des normes internationales. L'autocertification des fabricants et des importateurs a 閠?institu閑. Plusieurs accords de reconnaissance mutuelle existent, notamment avec la R閜ublique tch鑡ue et la Pologne, et entre les pays membres de l'ALEEC.
La Slovaquie applique des r間lementations SPS rigoureuses ? l'importation des produits alimentaires. Par exemple, les importations de pommes de terre et de fruits tels que pommes et poires font l'objet d'une surveillance rigoureuse, fond閑 sur des 関aluations des risques phytosanitaires. Les importations d'aliments renfermant des OGM et de viande trait閑 aux hormones de croissance sont interdites.
La Slovaquie renforce actuellement ses lois sur la concurrence en s'inspirant de celles de l'UE, et le Bureau antimonopole jouit maintenant d'une plus grande ind閜endance. Les ententes anticoncurrentielles, par exemple sur les prix, sont interdites, comme l'est l'abus de position dominante par des fournisseurs non soumis ? une concurrence 搒ubstantielle? Les fusions sont interdites si elles conf鑢ent ?une entreprise une position dominante qui renforce une telle position au point de r閐uire la concurrence.
Le Bureau de l'aide publique a 閠?閠abli en 2000 pour surveiller et contr鬺er l'aide qu'accorde l'蓆at aux entreprises manufacturi鑢es. Les aides publiques qui restreignent la concurrence sont interdites, exception faite de certains secteurs ?nbsp;sid閞urgie, chantiers navals, construction automobile, fabrication de fibres artificielles et synth閠iques et industries extractives ?o?elles sont autoris閑s ?des fins d閠ermin閑s, par exemple la restructuration industrielle, dans certaines limites. L'aide de l'蓆at a 閠? estim閑 par le Bureau susmentionn??15,2 milliards de Sk en 1999 (contre 6,8 milliards de Sk en 1998). Les principaux secteurs b閚閒iciaires ont 閠?les transports et les communications.
Des lois sur les mesures antidumping et les mesures compensatoires, administr閑s respectivement par les Minist鑢es des finances et de l'閏onomie, ont 閠?adopt閑s au milieu de 1997. ?ce jour, aucune mesure de ce genre n'a 閠?prise. Chaque minist鑢e doit demander l'avis du Bureau antimonopole concernant les effets de telles mesures sur la concurrence. Cette proc閐ure reconna顃 express閙ent les effets anticoncurrentiels des mesures antidumping et compensatoires et peut aider ?en limiter l'utilisation abusive. Cependant, le r鬺e exact du Bureau en la mati鑢e est impr閏is.
La Loi sur les sauvegardes, adopt閑 間alement en 1997 et administr閑 par le Minist鑢e de l'閏onomie, a 閠?utilis閑 deux fois. Les droits additionnels visant la viande de porc import閑, appliqu閟 en mai 1999, ont 閠?supprim閟 comme pr関u dans les 200 jours. Un contingent de quatre ans s'applique au sucre. Le Bureau antimonopole doit communiquer un avis au Minist鑢e, mais son r鬺e pr閏is est ambigu. Sur 17 demandes pr閟ent閑s, dix concernaient des produits industriels. Aucune mesure de sauvegarde n'a 閠?prise ?l'間ard de produits industriels, m阭e pour les produits en fer lamin閟 ?plat originaires de Russie et d'Ukraine pour lesquels le Bureau avait recommand?des droits additionnels.
Le Bureau des march閟 publics, organisme ind閜endant, a 閠?閠abli en 2000 pour administrer et superviser les march閟 publics, am閘iorant ainsi la transparence. Aucune pr閒閞ence en mati鑢e de prix ne s'applique aux fournisseurs nationaux. Les m閠hodes d'adjudication sont pr関ues dans la loi. En 2000, 46 pour cent des march閟 publics ont 閠?lanc閟 au moyen d'appels d'offres ouverts. Il peut 阾re fait appel des d閏isions relatives ?la passation des march閟 aupr鑣 du Bureau, y compris de la part des entreprises 閠rang鑢es, ainsi qu'aux tribunaux.
La Slovaquie est dot閑 d'une l間islation compl鑤e prot間eant les droits de propri閠?intellectuelle, et elle est partie ?tous les grands accords multilat閞aux s'y rapportant. Elle a r閏emment ratifi?les trait閟 de l'OMPI concernant la protection des DPI sur Internet et elle s'est jointe au Trait?sur le droit des brevets. Une nouvelle Loi sur le droit d'auteur, entr閑 en vigueur en ao鹴 2000, vise ?donner effet aux prescriptions de l'UE et pr関oit une protection accrue pour les technologies num閞iques et les bases de donn閑s. Les importations parall鑜es ne sont pas limit閑s.
Les brevets, les dessins et mod鑜es industriels et les mod鑜es d'utilit?sont prot間閟. Une nouvelle l間islation entrera en vigueur ?ce sujet ?la fin de 2001. Les topographies de semi-conducteurs sont prot間閑s par une loi distincte, entr閑 en vigueur en juin 2000. Une nouvelle loi sur les marques de commerce entrera en vigueur en 2002. Une protection accrue des indications g閛graphiques, notamment pour les boissons alcooliques, est pr関ue ?compter de 2003. L'attribution aux autorit閟 douani鑢es de plus grands pouvoirs lorsqu'il s'agit de saisir et de d閠ruire les importations ill間ales a renforc?les moyens de faire respecter les droits, moyens jug閟 insuffisants par certains partenaires commerciaux.
La Slovaquie ne per鏾it pas de taxes, impositions ou autres redevances sur ses exportations. Elle applique des contingents d'exportation principalement sur les produits agricoles et les produits du fer et de l'acier afin de stabiliser le march?int閞ieur. Des licences d'exportation automatiques s'appliquent, ?des fins statistiques et ?des fins de surveillance, ?certains produits, par exemple le cuir brut et les produits pharmaceutiques.
Les subventions ?l'exportation, en particulier pour les produits laitiers et le malt, se sont chiffr閑s ?535 millions de Sk en 2000, contre 491 en 1999. Les engagements multilat閞aux de la Slovaquie en mati鑢e de subventions ?l'exportation ne pr関oient qu'une restriction limit閑 de leur utilisation; les subventions vers閑s en 2000 ont repr閟ent?65 pour cent de ses niveaux d'engagement.
Les exportateurs b閚閒icient de m閏anismes de financement, d'assurance et de garantie propos閟 par l'Eximbank, banque appartenant ?l'蓆at, conform閙ent aux r鑗les de l'OCDE. Des 損r阾s verts??des conditions favorables aident aussi les exportateurs de produits agricoles, comme les fruits et les l間umes. Il existe plusieurs programmes d'aide ?la promotion et ?la commercialisation des exportations. Les exportateurs peuvent b閚閒icier de suspensions de droits et de syst鑝es de ristournes des droits, ainsi que de six zones franches.
La politique agricole est fortement influenc閑 par les exigences de l'adh閟ion ?l'UE, la Slovaquie s'effor鏰nt d'adopter des mesures compatibles avec la PAC. Le soutien de l'agriculture est une grande priorit?du gouvernement dans l'optique de l'autosuffisance alimentaire. L'aide ?l'agriculture (ESP) a consid閞ablement diminu? tombant ?1 pour cent en 1996, pour remonter en fl鑓he (27 pour cent) en 1998; elle se situait ?22 pour cent en 2000. Les transferts aux agriculteurs ont totalis? 15,6 milliards de Sk en 2000, somme financ閑 principalement par les contribuables et les consommateurs.
L'aide aux agriculteurs prend de plus en plus la forme de versements directs (environ 90 pour cent en 2000), li閟 principalement aux intrants, ?la superficie cultiv閑/au nombre d'animaux ou au revenu agricole. La Slovaquie a respect?ses niveaux d'engagement en mati鑢e de soutien interne, mais son ESP dans ce secteur ?nbsp;mesur? par l'OCDE ?nbsp;d閜asse nettement les niveaux de sa MGS.
L'aide ?l'agriculture est fourni par le biais de droits de douane, d'un soutien des prix, de mesures de r間ulation de l'offre, de subventions au cr閐it et aux intrants, ainsi que de versements directs, y compris des subventions ?l'exportation. Les produits subventionn閟 sont le sucre, les produits laitiers, la volaille et la viande de porc. Le gouvernement estime que l'agriculture devrait 阾re pleinement int間r閑 dans la PAC de l'UE ?des niveaux de soutien similaires. Cependant, l'accroissement de l'aide ?l'agriculture risque de compromettre l'efficacit?閏onomique en creusant les disparit閟 dans la structure de l'aide accord閑 par la Slovaquie. Elle risque aussi d'accro顃re les exc閐ents agricoles et les exportations subventionn閑s de la Slovaquie.
Contrairement ?l'agriculture, le secteur industriel slovaque se restructure ?la faveur de la concurrence accrue des importations r閟ultant de la lib閞alisation des 閏hanges. Plusieurs branches de production, par exemple celles des v閔icules automobiles et des mati鑢es plastiques primaires, ont am閘ior?leurs r閟ultats gr鈉e ?de nouveaux march閟 d'exportation et ?l'investissement 閠ranger.
Les privatisations demeurent un objectif essentiel pour rendre l'閏onomie plus comp閠itive, notamment dans les secteurs de services essentiels. Depuis 1999, le programme des privatisations a 閠?revitalis?et rendu plus transparent. Les monopoles d'蓆at naturels (ou strat間iques) ne sont plus exclus des privatisations, ?l'exception de la poste, des chemins de fer, des for阾s et de l'approvisionnement en eau. La participation d'int閞阾s priv閟 est limit閑 dans quelques entreprises d'蓆at, par exemple ?34 pour cent dans les t閘閏ommunications, la banque et l'assurance. Des institutions faibles, des r間lementations commerciales d閒icientes et une mauvaise gestion des soci閠閟 ont entrav?la restructuration, comme l'ont fait les privatisations non commerciales soumises ?une ing閞ence politique. Une meilleure l間islation commerciale, y compris une nouvelle r間lementation sur les faillites et les valeurs mobili鑢es, permet aujourd'hui une restructuration plus efficace des entreprises, m阭e si les tribunaux de commerce restent surcharg閟.
Les secteurs prioritaires du d閟engagement de l'蓆at comprennent les services financiers et les services de t閘閏ommunication ainsi que les grands services publics, comme l'閘ectricit?et le gaz. Le secteur bancaire a 閠?restructur? entre autres par l'injection de 18,9 milliards de Sk dans les trois plus importantes banques d'蓆at, et au moyen d'une prise en charge par l'蓆at de leurs pr阾s improductifs totalisant 105 milliards de Sk. La privatisation de ces banques doit 阾re achev閑 vers la fin de 2001. La surveillance des banques par la Banque nationale a 間alement 閠?renforc閑, et le respect des r鑗les am閘ior?
Les succursales de banques 閠rang鑢es et, depuis avril 2000, de compagnies d'assurance, sont autoris閑s. La compagnie d'assurance de l'蓆at sera privatis閑. L'assurance responsabilit?civile automobile obligatoire sera d閙onopolis閑 ?compter de 2002. Les nouvelles compagnies d'assurance ne peuvent plus, depuis avril 2000, offrir ?la fois des polices d'assurance sur la vie et autres que sur la vie.
Des organismes de r間lementation sont mis en place dans les principaux secteurs de services afin de faciliter la privatisation et de pr閟erver la concurrence. R閏emment, 51 pour cent du capital de Slovakia Telecom a 閠?c閐??l'閠ranger, et un nouvel organisme de r間lementation ind閜endant, l'Office des t閘閏ommunications, a 閠?閠abli en juillet 2000. Le secteur sera lib閞alis? davantage ?partir de 2003 lorsque le monopole d'蓆at sur les t閘閏ommunications de base utilisant le r閟eau fixe public prendra fin. La Loi sur les t閘閏ommunications de 2000 donne aux op閞ateurs agr殫s, ?partir de 2003, un acc鑣 non discriminatoire au r閟eau public dans un d閘ai raisonnable ?un prix fond?sur des co鹴s justifi閟. Des services universels sont 間alement pr関us.
Le secteur des transports est lui aussi en cours de r閒orme. Les subventions aux services d'autocar sur les lignes de plus de 100 kilom鑤res vont dispara顃re. Les Chemins de fer slovaques, qui appartiennent ? l'蓆at et qui sont fortement endett閟, seront scind閟 en deux entreprises en 2001. Les services de transport de marchandises et de passagers seront privatis閟 d'ici ?2005. Les subventions au transport de passagers seront progressivement r閐uites et rationalis閑s pour les lignes d閒icitaires. L'id閑 d'閠ablir une compagnie de transport a閞ien nationale d'蓆at a 閠?abandonn閑 en janvier 1999. Des droits de cabotage, accord閟 pour des motifs de r閏iprocit? s'appliquent aux services de navigation en Slovaquie.
La transition 閏onomique acc閘閞閑 de la Slovaquie a intensifi?les pr閜aratifs en vue de son adh閟ion ?l'UE. Il en r閟ultera de nouvelles perspectives et de nouveaux avantages pour la Slovaquie et ses partenaires commerciaux.
N閍nmoins, la Slovaquie devra continuer de concilier les exigences de son adh閟ion ?l'UE avec sa participation au syst鑝e commercial multilat閞al. Les efforts de lib閞alisation offrent le maximum d'avantages 閏onomiques ?la Slovaquie et ?ses partenaires commerciaux lorsqu'ils se renforcent mutuellement et lorsque les initiatives r間ionales, comme l'adh閟ion ?l'UE, ne compromettent pas la lib閞alisation NPF. Le moyen le plus efficace d'y parvenir serait que la Slovaquie accorde des pr閒閞ences r間ionales sur une base non discriminatoire et qu'elle les consolide au plan multilat閞al.
La poursuite 閚ergique de la lib閞alisation multilat閞ale des 閏hanges demeurera dans l'int閞阾 ?plus long terme de l'閏onomie slovaque, m阭e apr鑣 l'adh閟ion ?l'UE, lorsque l'accroissement probable de l'aide ?l'agriculture cr閑ra peut-阾re des probl鑝es de d閠ournement des 閏hanges. Les partenaires commerciaux de la Slovaquie pourraient aussi contribuer au succ鑣 de sa transition en lui garantissant un acc鑣 non discriminatoire ?leurs march閟.
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ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
R蒔UBLIQUE SLOVAQUE
Rapport du gouvernement Partie II
蓈olution du commerce ext閞ieur et de l'investissement 閠ranger
L'関olution du commerce ext閞ieur de la R閜ublique slovaque a connu plusieurs 閠apes, marqu閑s tout d'abord par le processus de transition, par la d閟int間ration et l'effondrement des march閟 de l'Europe orientale, ainsi que par la r閏ession mondiale. Au cours de la p閞iode qui a suivi, l'閏onomie et le commerce ext閞ieur ont connu une croissance dynamique, qui a cependant accentu?les d閟閝uilibres macro-閏onomiques et aggrav?le d閒icit commercial.
Celui-ci, d閖?pr閟ent fin 1995, a pris toute son ampleur entre 1996-1998, p閞iode au cours de laquelle le d閒icit du compte courant repr閟entait, en moyenne, 9,4 pour cent du PIB. La pression ainsi exerc閑 sur la monnaie a n閏essit?une modification du r間ime de change, ce qui a ensuite provoqu?un affaiblissement du cours de la couronne slovaque, et de fait, une d関aluation en octobre 1998. Par cons閝uent, le r間ime de taux de change nominal fixe de la couronne slovaque, dans une bande de fluctuation par rapport au panier de monnaies a 閠?aboli et remplac?par un taux variable.
Afin de stabiliser l'閏onomie et le taux de change de la monnaie et de cr閑r les conditions n閏essaires au d関eloppement de la micro-閏onomie, le gouvernement slovaque a mis en 渦vre certaines mesures visant notamment ?faire baisser le d閒icit de la balance commerciale et le d閒icit des finances publiques. Celles-ci ont permis en 1999 de ramener le d閒icit du commerce ext閞ieur des biens et services ? 34,8 pour cent du niveau qu'il atteignait en 1998. Cette tendance s'est poursuivie en 2000. Par la suite, le d閒icit courant de la balance des paiements a 閠?sensiblement r閐uit, principalement gr鈉e ?un accroissement rapide (pr鑣 de 30 pour cent en 2000) des exportations de marchandises.
Entre 1996 et 2000, l'accroissement moyen annuel 閠ait de 16,8 pour cent pour les exportations, et de 21,4 pour cent pour les importations. Cette augmentation r閟ultait principalement de la mise en 渦vre de l'Accord d'association avec l'Union europ閑nne et de l'Accord de l'ALEEC. En 2000, pr鑣 de 80 pour cent des importations et plus de 90 pour cent des exportations 閠aient effectu閟 avec ces pays. Au cours de cette p閞iode, la part des exportations slovaques vers le march?de l'UE s'est accrue, atteignant 59,07 pour cent en 2000.
Soucieux d'am閘iorer la qualit?de l'environnement des affaires et de lever les obstacles ?l'investissement, le gouvernement a adopt? en 2000, un document intitul?揂m閘iorer le cadre juridique, r間lementaire et fiscal afin de promouvoir les entreprises et les investissements? D'autres mesures ont 間alement 閠?prises afin de d閒inir le statut d'investisseur 閠ranger important, d'accorder des avantages fiscaux, de contribuer ?la cr閍tion d'emplois et d'encourager les soci閠閟 r閏emment cr殫es, ainsi que la construction de zones et de parcs industriels.
L'une des principales raisons ?la lenteur de la restructuration de l'閏onomie slovaque a 閠? pendant de nombreuses ann閑s, l'apport tr鑣 limit?d'IED, nettement inf閞ieur au niveau des pays voisins. Il a 閠?possible de renverser cette tendance gr鈉e ?l'adoption d'une strat間ie destin閑 ?attirer l'IED en R閜ublique slovaque, ?telle enseigne que le niveau d'IED en 2000 a d閜ass?le total du volume d'IED pour la p閞iode 1996-1999. L'augmentation du volume d'IED est essentielle pour la relance, ainsi que pour le d関eloppement et la croissance durables ?long terme de l'閏onomie slovaque. La mise en 渦vre de la strat間ie destin閑 ?attirer l'IED en R閜ublique slovaque est supervis閑 par l'Agence slovaque de promotion de l'investissement et du commerce (SARIO, S.A.).
La promotion de l'investissement 閠ranger est 閠roitement li閑 ?la promotion des exportations, dont a 閠?charg? jusqu'?la fin 2000, le Fonds de promotion du commerce ext閞ieur, cr殫 en application de la Loi n?379/1996 Coll.l. En 2001, ce Fonds a 閠? transform? et ses activit閟 reprises par SARIO, dont les principaux actionnaires sont le Bureau du gouvernement de la R閜ublique slovaque, le Minist鑢e de l'閏onomie, ainsi que le Minist鑢e des finances.
Les capitaux 閠rangers, en particulier gr鈉e ?l'augmentation r閏ente de leur afflux, ont eu une incidence positive sur l'閏onomie slovaque et ont 閠?largement r閕nject閟 dans les transactions commerciales avec l'閠ranger. Les liens tiss閟 entre les entreprises ? participation 閠rang鑢e et l'industrie locale ont contribu?? l'am閘ioration des r閟ultats ?l'exportation.
L'関olution de la structure des apports de capitaux 閠rangers est positive, 閠ant donn?que l'IED (76,9 pour cent) a pris le pas sur le cr閐it financier, qui pr閐ominait entre 1996 et 1998 (80 pour cent du total des ressources ?moyen et long terme).
L'arriv閑 d'investisseurs 閠rangers dans de grandes entreprises (Slovak Telecom, VS?Ko歩ce et Slovnaft) joue un r鬺e important dans le cadre de l'IED. L'閏onomie slovaque manque encore d'investisseurs 閠rangers strat間iques dans des secteurs plus pointus en mati鑢e technologique de l'industrie de transformation, ce qui contribuerait au transfert de nouvelles technologies, ?l'am閘ioration de la productivit?et ?l'閘argissement des r閟eaux de vente.
Le d関eloppement accru des PME est extr阭ement important. Les programmes publics visant ?encourager l'investissement dans ce domaine sont mis en 渦vre par la Banque slovaque de garantie et de d関eloppement, ainsi que par l'Agence nationale pour le d関eloppement des petites et moyennes entreprises. Depuis la cr閍tion de la R閜ublique slovaque, le secteur des PME a connu une 関olution positive, certains indicateurs montrant en la mati鑢e des r閟ultats comparables aux pays de l'UE. Les PME emploient actuellement 56 pour cent ? 58 pour cent de la population active par r間ion, sont ? l'origine de plus de 56 pour cent de la valeur ajout閑 cr殫e dans l'閏onomie nationale, et repr閟entent une part importante des exportations ?destination des 閏onomies de march?d関elopp閟.
S'agissant de la restructuration du secteur des entreprises, la solution de l'endettement interentreprises, la consolidation des disciplines en mati鑢e de paiement et la modification de la Loi sur les faillites et les compensations ont 閠?extr阭ement importantes. L'amendement ? cette Loi, entr?en vigueur en ao鹴 2000, renforce les droits des cr閍nciers en leur donnant davantage de moyens pour recouvrer les cr閍nces, et cr閑 les conditions permettant de limiter les capacit閟 immobilis閑s dans des entreprises non efficaces et de les mettre ?disposition d'entreprises comp閠itives, ce qui devrait rendre l'application de la l間islation plus efficace.
Dans une 閏onomie de march? la concurrence est un m閏anisme naturel qui garantit un fonctionnement efficace des entreprises, tout en permettant une utilisation optimale des ressources et en ayant une incidence positive pour les consommateurs. L'encadrement juridique de la concurrence en R閜ublique slovaque vise ?prot間er et ? promouvoir une concurrence efficace, ainsi qu'?en encourager le d関eloppement. Dans ce contexte, le Programme national sur la qualit?(jusqu'en 2003), adopt?par le gouvernement et 閘abor?conform閙ent ?l'esprit de l'UE, joue un r鬺e important. Le gouvernement slovaque, afin de garantir une croissance 閏onomique soutenue, d'am閘iorer encore le niveau de vie de la population, de prot間er sa sant? de garantir sa s閏urit?et de r閜ondre ?des pr閛ccupations environnementales, s'efforce de rechercher la qualit? dans le domaine de la production, du commerce et de la consommation, en sensibilisant le grand public, en privil間iant la gestion de la qualit? notamment dans les PME et le secteur des services, en organisant de prestigieux concours de qualit? ainsi qu'en offrant un syst鑝e de protection de la sant?publique.
En relation avec l'article 64 de l'Accord europ閑n, le Minist鑢e des finances a 閘abor? en 1999, un projet de loi sur les aides publiques. Ce projet a 閠?adopt?le 24 ao鹴 1999 par le Conseil national de la R閜ublique slovaque, devenant ainsi la Loi n? 231/1999 Coll.l. sur les aides publiques, entr閑 en vigueur au 1er janvier 2000. Cette Loi vise essentiellement ?interdire toute aide publique susceptible d'emp阠her, de perturber, de limiter ou de risquer de limiter la concurrence, en accordant des avantages ? certaines entreprises, ?la production de certains articles, ou ?la fourniture de certains services. En vertu de ladite Loi a 閠?cr殫 le Bureau des aides publiques, organe gouvernemental charg? d'analyser, d'関aluer et d'approuver les aides publiques, ainsi que de contr鬺er et d'enregistrer les aides fournies. Avant que ne soit accord閑 une aide, une demande d'approbation doit 阾re faite aupr鑣 du Bureau, sauf pour les aides publiques minimes, relevant du paragraphe 3 de la Loi. Le Bureau des aides publiques est donc le garant d'une plus grande transparence dans la fourniture des ces aides, puisque son accord pr閍lable est indispensable.
Un 閘閙ent important de la transformation de l'閏onomie slovaque a 閠?le transfert de biens d閠enus par l'蓆at ?des propri閠aires priv閟, ce qui a 閠?effectu?de diverses fa鏾ns et en plusieurs 閠apes. Dans le cadre du processus de transformation et de privatisation, les privatisations dites 損etites et grandes? ont jou?un r鬺e essentiel. Toutefois, la transformation a 間alement pris la forme de restitutions et de liquidations d'entreprises publiques. Actuellement, la poursuite de la privatisation est l'une des priorit閟 du gouvernement. La condition est la transparence dans toutes les 閠apes de la transformation, suivant les r鑗les de la concurrence et dans un environnement l間islatif pertinent. C'est le Minist鑢e de l'administration et de la privatisation des biens d'蓆at qui est charg?d'関aluer et d'approuver l'aspect m閠hodologique des projets de privatisation.