- accueil
- domaines
- examens des politiques commerciales
- liste des Membres examin閟
- communiqu?de presse
COMMUNIQUE
DE PRESSE
PRESSE/TPRB/185
25 janvier 2002
Pakistan: janvier 2002
Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC, ainsi que la d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement pakistanais, serviront de base au deuxi鑝e examen de la politique commerciale du Pakistan auquel doit proc閐er l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC les 23 et 25 janvier 2002.
Au Pakistan la croissance ?long terme d閜end de la poursuite du programme de relance 閏onomique
Le Programme global de relance 閏onomique, lanc?en 1999 par le Pakistan apr鑣 une d間radation des r閟ultats 閏onomiques, a 閠?poursuivi avec d閠ermination et a permis ?la fois la mise en 渦vre avec succ鑣 de l'Accord de confirmation avec le FMI et le soutien substantiel subs閝uent du Fonds au titre de la Facilit?pour la r閐uction de la pauvret?et la croissance, comme l'indique un rapport de l'OMC sur la politique et les pratiques commerciales du Pakistan. Ce rapport souligne qu'?long terme, la croissance 閏onomique du pays d閜endra beaucoup de la poursuite du Programme de relance, en particulier pour ce qui est de la r閐uction de l'intervention directe de l'蓆at dans l'閏onomie et de l'am閘ioration de la base d'imposition.
Le Programme de relance, qui traite de certains des d閟閝uilibres de l'閏onomie pakistanaise, pr関oit la mise en 渦vre d'un programme de privatisation et une lib閞alisation accrue du commerce ainsi que des mesures visant ?renforcer la base d'imposition et ?am閘iorer la gestion des affaires publiques. La croissance ?long terme de l'閏onomie, indique le rapport, d閜endra 間alement de la mesure dans laquelle le pays r閡ssira ?diversifier ses exportations, laquelle d閜endra ?son tour de la volont?de ses partenaires commerciaux de garder leurs march閟 ouverts, ou m阭e de les ouvrir un peu plus, aux produits et aux services pakistanais, malgr? l'actuel ralentissement de l'閏onomie mondiale.
Le rapport indique en outre qu'en d閜it de graves difficult閟 閏onomiques et politiques, le Pakistan a su, de fa鏾n g閚閞ale, r閟ister ?la pression protectionniste et opter pour des r閒ormes fond閑s sur le march? en adoptant notamment une attitude plus lib閞ale vis-?vis des importations et de l'investissement 閠ranger. Au cours des deux derni鑢es ann閑s, les efforts semblent s'阾re intensifi閟 dans plusieurs domaines essentiels, de sorte que le pays est en passe de devenir un march?plus ouvert et plus s鹯 pour ses partenaires commerciaux. En stimulant la concurrence sur le march? int閞ieur, les r閒ormes entreprises au niveau national devraient favoriser une affectation plus efficace des ressources nationales et, de ce fait, am閘iorer la productivit?de l'閏onomie et la comp閠itivit?des exportations des entreprises locales.
Selon le rapport de l'OMC, certains signes indiquent que l'閏onomie est peut-阾re en voie d'am閘ioration, il s'agit notamment de la hausse des valeurs mobili鑢es locales. Cette 関olution peut 阾re due en partie au fait que l'on s'attend ?ce que le Pakistan obtienne de ses cr閍nciers internationaux un all間ement important de sa dette ext閞ieure. Cet all間ement r閐uirait le co鹴 du service de sa lourde dette ext閞ieure, permettant ainsi au gouvernement de r閠ablir l'閝uilibre budg閠aire et de disposer de davantage de moyens pour faire face aux probl鑝es sociaux du pays (tout particuli鑢ement dans les domaines de la lutte contre la pauvret? de la sant? de l'閐ucation, du logement et de la gestion des affaires publiques), et aux difficult閟 caus閑s par la pr閟ence de quelque 3 millions de r閒ugi閟.
Le rapport indique que la croissance 閏onomique du Pakistan a ralenti par rapport ?la p閞iode imm閐iatement ant閞ieure au dernier examen de sa politique commerciale en 1995. Apr鑣 avoir acc閘閞? dans la p閞iode 1993-1996, la croissance du PIB r閑lle est tomb閑 de 5,0 pour cent en 1995/96 ?1,2 pour cent en 1996/97 et 1997/98 pour fluctuer, depuis lors, autour de 4 pour cent. Les moins bons r閟ultats de l'閏onomie s'expliquent en grande partie par les facteurs naturels, dont une forte s閏heresse, les d閟閝uilibres financiers, en particulier au niveau budg閠aire, et les faiblesses structurelles.
Les probl鑝es structurels ont contribu?au ralentissement de la croissance. En particulier, l'蓆at continue ?jouer un r鬺e direct important dans l'閏onomie et le syst鑝e fiscal a 閠?largement utilis?comme un moyen de fournir des incitations, probablement au d閠riment du recouvrement des recettes fiscales. En outre, les politiques protectionnistes ont abrit?les producteurs nationaux de la concurrence 閠rang鑢e et ont contribu??p閚aliser les exportations. L'instabilit?politique et la gestion d閒iciente des affaires publiques ont 間alement eu un effet n間atif sur l'閏onomie. Ces questions sont trait閑s dans le Programme de relance, y compris par la mise en 渦vre d'un programme de privatisation, des mesures visant ?renforcer la base d'imposition et ?am閘iorer la gestion des affaires publiques, et une lib閞alisation accrue du commerce.
Le tarif douanier reste le principal instrument de politique commerciale; son importance relative s'est accrue ?la suite de l'閘imination r閏ente des obstacles non tarifaires concernant plusieurs articles. Il constitue en m阭e temps une source importante, quoiqu'en baisse, de recettes fiscales. Suite ?la restructuration de grande ampleur du tarif douanier op閞閑 en 2001/02, le taux de droit moyen appliqu? est tomb?de 56 pour cent en 1993/94, ?20,4 pour cent. La protection tarifaire reste cependant relativement 閘ev閑, en particulier pour quelques produits sensibles, et, malgr?les efforts d閜loy閟 pour r閐uire la dispersion et les cr阾es tarifaires, la vari閠?des taux de droits est grande. D鑣 lors, le tarif douanier demeure une entrave potentielle ?la concurrence interne et, de ce fait, un obstacle ?l'affectation efficace des ressources, avec des cons閝uences n間atives sur la productivit?de l'閏onomie et la comp閠itivit?des exportations des entreprises locales. Toutefois, les possibilit閟 d'am閘iorer l'efficacit?par le biais de r閐uctions tarifaires importantes risquent d'阾re limit閑s dans l'avenir imm閐iat par l'importance des droits de douane en tant que source de recettes publiques et par la vuln閞abilit?du syst鑝e d'imposition interne face ?l'関asion et ?la fraude fiscales.
Au cours de la p閞iode consid閞閑, des mesures ont 閠?prises pour diminuer l'engagement de l'蓆at dans le secteur des services et encourager l'investissement priv?dans plusieurs activit閟. Les services financiers ont 閠?domin閟 par les institutions locales et nationalis閑s, et l'introduction progressive des principes bancaires islamiques (pas d'int閞阾) peut d閏ourager les banques 閠rang鑢es. Les taux d'int閞阾 ont 閠?d閞間lement閟 et l'閏art entre les taux d閎iteurs non bonifi閟 et bonifi閟 pour les secteurs prioritaires a 閠?progressivement r閐uit. L'autonomie de la Banque d'蓆at du Pakistan (banque centrale) a 閠?affermie et les r鑗les prudentielles sont en voie de renforcement. Une nouvelle l間islation a 閠?adopt閑 qui vise ?d閞間lementer et renforcer les prescriptions relatives ?la marge minimale de solvabilit?sur le march?des assurances; en outre, des efforts sont faits en vue de r閐uire les obstacles qui entravent les activit閟 des compagnies d'assurance 閠rang鑢es. Le r鬺e jou?par le secteur priv?dans le domaine des t閘閏ommunications s'est accru dans des activit閟 autres que les services de lignes fixes, bien que le monopole de l'蓆at pour cette activit?doive 阾re aboli ?la fin de 2002; un r殫quilibrage des tarifs par l'augmentation de la taxe de location des lignes et des taxes applicables aux communications locales est ?l'閠ude. Malgr?les droits exclusifs accord閟 aux organismes d'蓆at dans le domaine de la radiodiffusion et de l'audiovisuel, les services audiovisuels ont 閠?ouverts aux coentreprises avec des investisseurs 閠rangers; le service de t閘関ision par c鈈le a 閠?l間alis?et soumis ?un r間ime de licences. L'utilisation des compagnies de navigation 閠rang鑢es ayant diminu? une partie plus importante du fret est trait閑 par l'unique compagnie appartenant ?l'蓆at; une subvention destin閑 ? favoriser la construction navale nationale a 閠?mise ?la disposition des armateurs locaux, sous certaines conditions. Dans le secteur du transport a閞ien, la compagnie nationale, propri閠?de l'蓆at, a 閠?confront閑 ?la concurrence du secteur priv?sur les liaisons int閞ieures. L'閘aboration et l'exportation de logiciels constituent une priorit?et sont stimul閑s de diverses mani鑢es (principalement par des incitations fiscales).
Note
?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font aussi l'objet d'un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, c'est-?dire depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et une d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement pakistanais seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 23 et 25 janvier 2002. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale du Pakistan depuis l'examen pr閏閐ent, y compris les lois et r間lementations int閞ieures, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure, ainsi que l'関olution de certains secteurs.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont jointes les observations r閏apitulatives du rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Les rapports du Secr閠ariat et du gouvernement peuvent 阾re consult閟, sous le nom du pays, dans la liste compl鑤e des rapports sur l'examen des politiques commerciales. Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2001), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guatemala (2002), Guin閑 (1999), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993 et 1998), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993, 1997 et 2001), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mexique (1993 et 1997), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), OECO (2001), Ouganda (1995 et 2001), Pakistan (1995 et 2002), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995 et 2001), R閜ublique tch鑡ue (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
haut de page
Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
PAKISTAN
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives
La croissance 閏onomique du Pakistan a ralenti par rapport ?la p閞iode imm閐iatement ant閞ieure au dernier examen de sa politique commerciale en 1995. Apr鑣 avoir acc閘閞?pendant la p閞iode 1993-1996, la croissance du PIB r閑l est tomb閑 de 5,0 pour cent en 1995/96 ? 1,2 pour cent en 1996/97 et 1997/98 pour fluctuer, depuis lors, autour de 4 pour cent. Les moins bons r閟ultats de l'閏onomie pakistanaise s'expliquent en grande partie par les facteurs naturels, dont une forte s閏heresse, les d閟閝uilibres financiers, en particulier au niveau budg閠aire, et les faiblesses structurelles. Par cons閝uent, le Pakistan a lanc?un Programme global de relance 閏onomique en 1999, y compris la lib閞alisation de ses r間imes de commerce ext閞ieur et d'investissement. Ce programme a 閠?ex閏ut? avec d閠ermination, d'o?la mise en 渦vre avec succ鑣 de l'Accord de confirmation avec le FMI, et le soutien substantiel subs閝uent du Fonds au titre de la Facilit?pour la r閐uction de la pauvret?et la croissance.
Le ralentissement de l'閏onomie a eu des cons閝uences sociales. La population ayant augment?r間uli鑢ement, le PIB r閑l par habitant a diminu?progressivement de sorte qu'il est maintenant inf閞ieur ? celui du d閎ut des ann閑s 90, et l'incidence de la pauvret? s'est accrue: presque un tiers de la population, en particulier dans les zones rurales, vit actuellement au-dessous du seuil de pauvret? alors que cette proportion 閠ait de un cinqui鑝e il y a dix ans.
Le d閟閝uilibre budg閠aire se manifeste par le niveau 閘ev?de la dette publique nette totale, qui est estim閑 ?92,6 pour cent du PIB en 2000/01 et dont plus de la moiti?correspond ?des engagements ext閞ieurs. Le d閒icit budg閠aire est pass?de 5,6 pour cent du PIB en 1994/95 ?7,7 pour cent en 1997/98, avant de redescendre ?5,3 pour cent en 2000/01, se rapprochant ainsi de l'objectif de 5,2 pour cent fix?dans le cadre du Programme de relance. Le soutien financier apport?aux entreprises publiques d閒icitaires et la faiblesse de la base d'imposition sont des 閘閙ents d閠erminants des d閒icits budg閠aires r閏urrents. Ceux-ci compromettent la capacit?du gouvernement d'effectuer des d閜enses essentielles (y compris pour des programmes de sant? d'閐ucation, d'infrastructure et de lutte contre la pauvret?, ce qui entrave la croissance 閏onomique et le d関eloppement du pays.
Il y a par ailleurs un d閒icit de la balance courante persistant, quoique en nette diminution puisqu'il a 閠?ramen?de 7,2 pour cent du PIB en 1995/96 ?1,9 pour cent en 2000/01, principalement gr鈉e ?une baisse importante du d閒icit de la balance commerciale. Cependant, le total des engagements ext閞ieurs est pass?de 41,5 pour cent du PIB (1994/95) ?50,4 pour cent (1999/00), soit quatre fois les recettes d'exportation, faisant du r殫chelonnement de la dette une priorit? Dans le cadre de sa strat間ie d'ajustement structurel, le Pakistan est pass?avec succ鑣 ?un syst鑝e de taux de change flottant (?partir de juillet 2000), ?la suite de quoi la roupie s'est fortement d閜r閏i閑. En outre, il s'est entretenu p閞iodiquement avec le Comit?de la balance des paiements de l'OMC. Fait r関閘ateur de la mise en 渦vre de sa strat間ie de r閒orme: le Pakistan a 閘imin? progressivement les restrictions ?l'importation qui avaient 閠? maintenues pour des raisons de balance des paiements (l'閘imination devrait se terminer ?la fin du mois de juin 2002 au plus tard).
Les probl鑝es structurels ont contribu?au ralentissement de la croissance. En particulier, l'蓆at continue ?jouer un r鬺e direct important dans l'閏onomie et le syst鑝e fiscal a 閠?largement utilis?comme un moyen de fournir des incitations, probablement au d閠riment du recouvrement des recettes fiscales. En outre, les politiques protectionnistes ont abrit?les producteurs nationaux de la concurrence 閠rang鑢e et ont contribu??p閚aliser les exportations. L'instabilit?politique et la gestion d閒iciente des affaires publiques ont 間alement eu un effet n間atif sur l'閏onomie. Ces questions sont trait閑s dans le Programme de relance, y compris par la mise en 渦vre d'un programme de privatisation, des mesures visant ?renforcer la base d'imposition et ?am閘iorer la gestion des affaires publiques, et une lib閞alisation accrue du commerce.
Le Pakistan a une base d'exportation 閠roite qui se limite ?des produits ?faible valeur ajout閑 et ?quelques march閟. Les changements mineurs intervenus dans la composition et la provenance des importations sont principalement dus ?l'augmentation r閏ente des cours du p閠role; l扷nion europ閑nne, les 蓆ats-Unis et le Japon continuent d'阾re les principaux partenaires commerciaux du Pakistan. Malgr?l'ouverture de la plupart des secteurs de l'閏onomie ?l'investissement 閠ranger direct (IED) en 1997, les entr閑s de capitaux ont chut? notamment par suite d'une perte de confiance des investisseurs. Cependant, si le Programme de relance continue d'阾re mis en 渦vre avec succ鑣, la confiance pourrait fort bien 阾re r閠ablie.
Malgr? ses difficult閟 閏onomiques et politiques, le Pakistan a pris, depuis le dernier examen de sa politique commerciale, des mesures visant ?lib閞aliser ses r間imes de commerce et d'investissement, soit de fa鏾n unilat閞ale, soit par le biais d'engagements souscrits dans le cadre de l'OMC, du FMI et de la Banque mondiale. Au cours des deux derni鑢es ann閑s, les efforts semblent s'阾re intensifi閟 dans plusieurs domaines essentiels, de sorte que le Pakistan est en passe de devenir un march?plus ouvert et plus s鹯 pour ses partenaires commerciaux.
Les politiques commerciales du Pakistan sont fond閑s sur les principes du multilat閞alisme et de la non-discrimination. Il s'ensuit que la participation du pays ?des accords commerciaux r間ionaux et pr閒閞entiels a 閠?limit閑. De fait, le Pakistan s'est dit pr閛ccup?par la prolif閞ation des initiatives et accords commerciaux r間ionaux. La port閑 des engagements du Pakistan au titre des arrangements commerciaux pr閒閞entiels de l'Association sud-asiatique de coop閞ation r間ionale (ASACR), qui compte sept membres, et du Protocole additionnel relatif aux droits pr閒閞entiels de l'Organisation de coop閞ation 閏onomique (ECO) est rest閑 limit閑.
Conform閙ent aux engagements contract閟 en mati鑢e de commerce multilat閞al et ?ses autres obligations, notamment vis-?vis des institutions financi鑢es internationales, et en accord avec l'関olution de la situation politique int閞ieure, le Pakistan a entrepris de modifier son cadre l間islatif et institutionnel. Le Minist鑢e du commerce a 閠?renforc?par l'閠ablissement d'une cellule charg閑 des questions relatives ?l'OMC; par ailleurs, depuis le mois d'octobre 2000, un 揅onseil sur l'OMC?se consacre ?l'閠ude des effets des politiques li閑s ?l'OMC sur le commerce et la production du pays. Le Pakistan a pris une part active ?de nombreux aspects du travail de l'OMC. De nouvelles dispositions r間lementaires ont 閠? ou seront bient魌, adopt閑s en ce qui concerne les mesures de sauvegarde, les mesures antidumping et compensatoires, et les droits de propri閠?intellectuelle, ainsi que dans plusieurs autres domaines.
Le Pakistan a agi pour am閘iorer sensiblement la transparence de son r間ime de commerce et d'investissement. Il a amplement satisfait aux prescriptions normales de notification du GATT/de l'OMC et r閜ondu ? la plupart des questions soulev閑s par les Membres de l'OMC dans de nombreux domaines (par exemple commerce d'蓆at et soutien interne dans l'agriculture); des renseignements concernant les droits de douane ont 閠?soumis ?la Base de donn閑s int間r閑 de l'OMC, mais il y a encore mati鑢e ?am閘ioration dans plusieurs domaines. Outre l'adoption de r閒ormes r間lementaires visant ?simplifier et ?r閐uire les r間lementations li閑s au commerce, et la pr閟ence sur Internet de plusieurs sites d'organismes publics, le Pakistan s'est efforc?de mettre la l間islation concernant le commerce (y compris le tarif douanier) et l'investissement ?la disposition du public, en anglais, gr鈉e ?un r閟eau informatique bas?sur Internet.
Le tarif douanier reste le principal instrument de politique commerciale; son importance relative s'est accrue ?la suite de l'閘imination r閏ente des obstacles non tarifaires concernant plusieurs articles. Il constitue en m阭e temps une source importante, quoiqu'en baisse, de recettes fiscales. Suite ?la restructuration de grande ampleur du tarif douanier op閞閑 en 2001/02, le taux de droit moyen appliqu? est tomb?de 56 pour cent en 1993/94, ?20,4 pour cent. La protection tarifaire reste cependant relativement 閘ev閑, en particulier pour quelques produits sensibles, et, malgr?les efforts d閜loy閟 pour r閐uire la dispersion et les cr阾es tarifaires, la vari閠?des taux de droits est grande. D鑣 lors, le tarif douanier demeure une entrave potentielle ?la concurrence interne et, de ce fait, un obstacle ?l'affectation efficace des ressources, avec des cons閝uences n間atives sur la productivit?de l'閏onomie et la comp閠itivit?des exportations des entreprises locales. Toutefois, les possibilit閟 d'am閘iorer l'efficacit?par le biais de r閐uctions tarifaires importantes risquent d'阾re limit閑s dans l'avenir imm閐iat par l'importance des droits de douane en tant que source de recettes publiques, et par la vuln閞abilit?du syst鑝e d'imposition interne face ?l'関asion et ?la fraude fiscales (voir ci-dessous).
Environ un tiers des lignes tarifaires (y compris toutes celles qui concernent les produits agricoles) sont actuellement consolid閑s. Du fait de la r閐uction des taux appliqu閟, l'閏art entre ces derniers et les taux consolid閟 se creuse; le taux consolid?moyen d閜asse de beaucoup le taux appliqu?moyen. Cela rend le tarif douanier quelque peu incertain puisque le gouvernement conserve la libert?d'augmenter les taux appliqu閟 dans la limite des consolidations.
Le tarif douanier a 閠?consid閞ablement simplifi?et les taux ont 閠?sensiblement r閐uits au cours de la p閞iode consid閞閑. La quasi-totalit?des taux se subdivisent maintenant en quatre niveaux, bien que quelques cr阾es (par exemple 250 pour cent sur les automobiles) et taux sp閏ifiques et composites portent le nombre de taux diff閞ents ?26, chiffre cependant tr鑣 inf閞ieur ?celui de 2000/01 qui 閠ait de 49. Toutefois, 閠ant donn?la grande vari閠? de taux de droits, les fonctionnaires des douanes risquent de commettre des erreurs de classification des importations. La transparence qui vient d'阾re introduite dans le tarif douanier est quelque peu compromise par des concessions (visant les produits non fabriqu閟 localement), mais la port閑 de ces derni鑢es semble toutefois avoir 閠?r閐uite r閏emment. Cons閝uence de la simplification du tarif douanier: il y a manifestement d閜assement des taux consolid閟 ?l'OMC pour quelque 90 lignes. Les autorit閟 ont pleinement conscience de cette difficult?et ont d閖?pris des mesures pour y rem閐ier lors du prochain exercice budg閠aire, ?l'occasion duquel il sera proc閐??un nouvel abaissement des taux, y compris une r閐uction du taux maximal qui sera ramen?de 30 ?25 pour cent.
La protection contre les importations est aussi assur閑 par plusieurs autres taxes et impositions ?la fronti鑢e. Des droits dits "r間ulateurs" semblent avoir 閠?r閕ntroduits (pour les importations d'huile comestible et de graines ol閍gineuses destin閑s ?阾re tritur閑s). De plus, des retenues ?la source sont per鐄es sur les importations (et les exportations); ces retenues, qui sont d閐uctibles des imp魌s sur le revenu, semblent destin閑s ?combattre la fraude fiscale affectant ce type d'imp魌. Par ailleurs, un imp魌 sur la valeur du capital est per鐄 sur les v閔icules automobiles import閟, tandis que les t閘関iseurs et les climatiseurs fabriqu閟 localement sont exempt閟 du droit d'accise depuis 1997, l'objectif d閏lar?閠ant de lutter contre la contrebande.
Des efforts ont 閠?accomplis pour rationaliser les proc閐ures de d閐ouanement, notamment gr鈉e ?la cr閍tion d'une proc閐ure express et d'un Syst鑝e 閘ectronique d'関aluation. Dans le cadre de la mise en 渦vre de l'Accord sur l'関aluation en douane de l'OMC, le Pakistan a suspendu l'utilisation de la D閒inition de la valeur en douane de Bruxelles mais conserv?des dispositions permettant d'utiliser des prix de r閒閞ence; un Syst鑝e d'information sur l'関aluation en douane qui contient une base de donn閑s portant sur les valeurs d'importations 閠ablies pour chaque cargaison se trouve ?la disposition du public via Internet.
Des prohibitions et des restrictions ?l'importation ont 閠?maintenues pour plusieurs motifs, mais elles semblent concerner moins de produits que lors de l'examen pr閏閐ent; leur application continue de d閜endre principalement du statut de l'importateur (par exemple, secteur public ou conservateurs industriels), de l'origine du produit (par exemple, Isra雔, Inde), de l'obtention d'une approbation pr閍lable ou d'autres conditions. Les restrictions 閠ablies pour des raisons de balance des paiements ont 閠?supprim閑s avant la date pr関ue et celles qui portaient sur de nombreux articles textiles et vestimentaires, ainsi que sur les ch鈙sis, ont 閠?閘imin閑s en 2000/01. Aucune mesure contingente n'a 閠?appliqu閑.
Les march閟 publics continuent de servir d'instrument de soutien de l'industrie locale. Des pr閒閞ences en mati鑢e de prix pouvant aller jusqu'?25 pour cent peuvent 阾re accord閑s aux fournisseurs nationaux, en particulier dans les contrats portant sur des produits des industries m閏aniques; d'autre part, 10 pour cent du budget d'approvisionnement annuel des organismes du secteur public peut 阾re affect??des achats nationaux. Le Pakistan applique un programme relatif ?la teneur en 閘閙ents d'origine locale (programme d'indig閚isation/accroissement de l'apport local) pour l'閘imination duquel il a obtenu une prorogation au titre de l'Accord sur les mesures concernant les investissements et li閑s au commerce.
L'閠endue des prohibitions ?l'exportation semble avoir diminu? notamment gr鈉e ?la plus grande importance accord閑 au respect des engagements internationaux (y compris ceux qui visent ?prot間er les droits de propri閠?intellectuelle). Les exportations de certains articles textiles et vestimentaires sont encore soumises ?des restrictions d'acc鑣 sur plusieurs march閟 importants (par exemple, le Canada, les 蓆ats-Unis et l'Union europ閑nne). L'enregistrement des contrats avant exp閐ition est exig?pour certains produits sensibles (coton, riz, ur閑) et des prescriptions en mati鑢e d'inspection avant exp閐ition ont 閠?appliqu閑s au riz; par ailleurs, les exportations de pommes de terre ont 閠?provisoirement soumises ?des restrictions quantitatives. Des droits r間ulateurs frappent les exportations de quelques produits (os concass閟/non concass閟, peaux brutes/pr閠ann閑s au chrome et cuirs). L'intervention de l'蓆at dans les exportations de riz et de coton a 閠?r閏emment r閐uite, ce qui est aussi le cas actuellement dans les exportations de bl? les droits d'exportation exclusifs du secteur public ont 閠?limit閟 au fuel domestique et au carburant pour moteurs diesel rapides.
Des subventions ?l'exportation, en grande partie li閑s ?des prescriptions de r閟ultats ?l'exportation, ont 閠?appliqu閑s de diff閞entes mani鑢es, y compris un soutien financier direct, un financement des exportations ?des conditions de faveur (actuellement en cours de r閐uction) et des d間r鑦ements fiscaux dans les zones industrielles travaillant pour l'exportation. Les montants des ristournes, qui d'apr鑣 les informations obtenues sont maintenant bas閟 sur les coefficients techniques de production, correspondent aux droits et autres impositions effectivement pay閟 sur les mati鑢es premi鑢es import閑s entrant dans la fabrication des produits d'exportation.
Plusieurs formes d'aide ?la production et au commerce ont 閠?renforc閑s; ces mesures comprennent diverses incitations fiscales et non fiscales. La priorit?a 閠?donn閑 au domaine de la science et de la technologie (c'est-?dire aux industries de pointe), ainsi qu'aux petites et moyennes entreprises. La participation de l'蓆at dans la production et le commerce demeure principalement dans les secteurs suivants: produits chimiques, mat閞iel de transport, carburants, machines-outils, industries extractives et 閚ergie, ainsi que services financiers, d'ing閚ierie, de t閘閏ommunication, de transport et de tourisme. Parmi les autres formes de soutien, on peut signaler les tarifs pr閒閞entiels de l'閘ectricit?pour les agriculteurs et les industriels.
Le Pakistan est tr鑣 tributaire des imp魌s indirects (y compris les droits de douane) qui repr閟entent 71 pour cent du total des recettes fiscales. Le syst鑝e fiscal comprend une multitude de taxes dont l'assiette est parfois tr鑣 r閐uite par suite des nombreux avantages fiscaux, voire exon閞ations fiscales, et quelques-unes dont les taux d'imposition sont 閘ev閟. Ce syst鑝e, qui est excessivement complexe (et donc opaque), peut entra頽er une distorsion des prix int閞ieurs, constituant de ce fait un obstacle qui peut s'av閞er important ?l'affectation efficace des ressources. Qui plus est, l'administration fiscale est faible et la fraude fiscale omnipr閟ente en raison de l'importance du secteur 搃nformel? de l'閏onomie (selon certaines sources, moins de 1 pour cent de la population aurait pay?des imp魌s sur le revenu en 1999). Des mesures visant ?r閒ormer ce syst鑝e ont 閠?prises pour rem閐ier ?ces insuffisances. Elles comprennent notamment: des modifications substantielles apport閑s ?la Taxe g閚閞ale sur les ventes (TGV) qui, depuis le dernier examen, a remplac?les taxes sur les 閏hanges internationaux en tant que principal imp魌 indirect; un programme d'auto関aluation destin??閘argir l'assiette de l'imp魌 sur le revenu; une diminution des contacts personnels entre contribuables et percepteurs; des mesures 閚ergiques de lutte contre la fraude fiscale; et la perception d'un imp魌 sur le revenu des agriculteurs ?revenu 閘ev?au niveau provincial, ce qui r閐uit l'閏art entre les activit閟 agricoles et les activit閟 non agricoles. En outre, l'imp魌 sur la fortune et deux imp魌s locaux (l'揙ctroi? et la 揨illa? ont 閠?abolis.
Pour assurer le respect des engagements pris au titre de l'Accord sur les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), le Pakistan a modifi?en 1997 les textes l間islatifs portant sur les brevets afin de mettre en 渦vre les obligations concernant le syst鑝e de 揵o顃e aux lettres? 閚onc閑s dans l'Accord sur les ADPIC pour les demandes de brevet, et a adopt? en 2000/01, une nouvelle l間islation portant sur les brevets, les marques de fabrique ou de commerce, les sch閙as de configuration de circuits int間r閟 et le droit d'auteur. Le pays s'efforce d'adh閞er ?un plus grand nombre de trait閟 internationaux dans ce domaine; par ailleurs, des r鑗les sur les moyens de faire respecter les droits ?la fronti鑢e sont en cours d'閘aboration.
Bien que les progr鑣 en mati鑢e de privatisation (d閟investissement) semblent avoir 閠?plut魌 lents, ?en juger par les recettes issues des privatisations, les efforts se sont intensifi閟 dans ce domaine avec, entre autres choses, l'閠ablissement de plans de d閟investissement ?court, moyen et long terme portant sur la restructuration et le d閟engagement de l'蓆at dans un grand nombre d'organismes.
En ce qui concerne la politique de la concurrence, l'閘imination des restrictions ?l'entr閑 des entreprises semble avoir r閐uit la concentration industrielle. Les organismes d'蓆at ne sont pas soumis aux r鑗les de la concurrence.
Le secteur de l'agriculture, de l'閘evage, de la p阠he et de l'exploitation foresti鑢e a re鐄 peu de soutien du gouvernement dont la politique reste ax閑 sur un petit nombre de cultures de premier plan (bl? coton, riz et canne ?sucre). Le Pakistan reste un pays importateur net de produits alimentaires car la production n'a pas pu suivre l'augmentation rapide des besoins dans ce secteur. Au cours de la p閞iode consid閞閑, la protection tarifaire moyenne a 閠? r閐uite puisqu'elle a 閠?ramen閑 de 38,8 ?14,9 pour cent. Quelques produits sensibles continuent d'阾re soumis ?des droits sp閏ifiques, composites ou r間ulateurs. Une prohibition ? l'importation d'un type particulier de sucre brut a 閠?mise en place en septembre 2000, mais ne semble toutefois plus en vigueur. Des prescriptions d'ordre technique ou religieux sont maintenues pour d'autres produits (par exemple, la viande). Les exportations de plusieurs articles strat間iques ont fait l'objet d'une prohibition (huile comestible, bois et bois d'渦vre), d'une restriction quantitative temporaire (pommes de terre), d'une obligation d'enregistrement avant exp閐ition (riz, coton, pommes de terre), ou de prix minimaux ? l'exportation. Simultan閙ent, des subventions ?l'exportation couvrant les frais de transport (pour les fruits et l間umes frais, les fleurs et les produits de la p阠he) et une aide financi鑢e directe (pour le sucre) ont 閠?fournies. Une seule entit? officielle canalise ?pr閟ent les interventions de l'蓆at dans le commerce ext閞ieur des denr閑s essentielles, la Soci閠? pakistanaise de commerce ext閞ieur. Le commerce du bl?et des produits de la minoterie du bl?est en voie de lib閞alisation depuis 2000/01. D'une mani鑢e g閚閞ale, le soutien interne n'a pas subi de modification et reste dans les limites fix閑s par les engagements de r閐uction pris ?l'OMC; il s'agit presque exclusivement de mesures relevant de la 揷at間orie verte?dont: fourniture de services d'infrastructure et autres, prix d'achat, subventions ? l'acquisition de tracteurs de fabrication locale (1999/2000), facturation de l'閘ectricit?et de l'eau ?un tarif inf閞ieur au prix de revient, et incitations fiscales.
De nouvelles politiques ont facilit?la formation de coentreprises avec des soci閠閟 閠rang鑢es dans les domaines des industries extractives et de l'閚ergie. L'engagement de l'蓆at est rest?en grande partie inchang? bien que des efforts aient 閠?accomplis pour privatiser certaines entreprises publiques. Des subventions crois閑s subsistent, par le biais de tarifs pr閒閞entiels complexes en ce qui concerne l'閘ectricit?(en fonction de l'utilisateur). Un m閏anisme d'ajustement des prix a permis de r閜ercuter les fluctuations des cours mondiaux du p閠role sur les prix int閞ieurs des produits p閠roliers; par ailleurs, le commerce du fuel domestique a 閠?lib閞alis?
L'industrie manufacturi鑢e repr閟ente une part importante des exportations de marchandises (principalement des textiles et des v阾ements). La protection ?la fronti鑢e qui, ?l'heure actuelle, se limite presque uniquement aux droits de douane, a 閠?consid閞ablement r閐uite par le biais d'abaissements unilat閞aux. La protection tarifaire moyenne est tomb閑 de 42,1 ?20,9 pour cent, baisse qui est davantage la cons閝uence de r閐uctions unilat閞ales que de la mise en 渦vre des engagements de consolidation au titre du Cycle d'Uruguay qui sont relativement limit閟 dans ce secteur d'activit? Suite au d閙ant鑜ement des prohibitions ?l'importation des textiles et des v阾ements, la protection est ?pr閟ent principalement centr閑 sur le secteur de l'automobile dont les taux effectifs de protection enregistr閟 d閜assent 5 000 pour cent. La protection a pris la forme de droits de douane 閘ev閟 (pour les v閔icules ?moteur), d'avantages concernant les droits d'importation/la taxe sur les ventes pour les machines/閝uipements fabriqu閟 ?l'閠ranger, ou de ventes provisoirement subventionn閑s (tracteurs). L'engagement de l'蓆at subsiste, bien qu'un d閟investissement soit maintenant pr関u pour 2002 dans certaines activit閟.
Au cours de la p閞iode consid閞閑, des mesures ont 閠?prises pour diminuer l'engagement de l'蓆at dans le secteur des services et encourager l'investissement priv?dans plusieurs activit閟. Les services financiers ont 閠?domin閟 par les institutions locales et nationalis閑s, et l'introduction progressive des principes bancaires islamiques (pas d'int閞阾) peut d閏ourager les banques 閠rang鑢es. Les taux d'int閞阾 ont 閠?d閞間lement閟 et l'閏art entre les taux d閎iteurs non bonifi閟 et bonifi閟 pour les secteurs prioritaires a 閠?progressivement r閐uit. L'autonomie de la Banque d'蓆at du Pakistan (banque centrale) a 閠?affermie et les r鑗les prudentielles sont en voie de renforcement. Une nouvelle l間islation a 閠?adopt閑 qui vise ?d閞間lementer et renforcer les prescriptions relatives ?la marge minimale de solvabilit?sur le march?des assurances; en outre, des efforts sont faits en vue de r閐uire les obstacles qui entravent les activit閟 des compagnies d'assurance 閠rang鑢es. Le r鬺e jou?par le secteur priv?dans le domaine des t閘閏ommunications s'est accru dans des activit閟 autres que les services de lignes fixes, bien que le monopole de l'蓆at pour cette activit?doive 阾re aboli ?la fin de 2002; un r殫quilibrage des tarifs par l'augmentation de la taxe de location des lignes et des taxes applicables aux communications locales est ?l'閠ude. Malgr?les droits exclusifs accord閟 aux organismes d'蓆at dans le domaine de la radiodiffusion et de l'audiovisuel, les services audiovisuels ont 閠?ouverts aux coentreprises avec des investisseurs 閠rangers; le service de t閘関ision par c鈈le a 閠?l間alis?et soumis ?un r間ime de licences. L'utilisation des compagnies de navigation 閠rang鑢es ayant diminu? une partie plus importante du fret est trait閑 par l'unique compagnie appartenant ?l'蓆at; une subvention destin閑 ? favoriser la construction navale nationale a 閠?mise ?la disposition des armateurs locaux, sous certaines conditions. Dans le secteur du transport a閞ien, la compagnie nationale, propri閠?de l'蓆at, a 閠?confront閑 ?la concurrence du secteur priv?sur les liaisons int閞ieures. L'閘aboration et l'exportation de logiciels constituent une priorit?et sont stimul閑s de diverses mani鑢es (principalement par des incitations fiscales).
Le Pakistan a souscrit des engagements au titre de l'Accord g閚閞al sur le commerce des services (AGCS) concernant 47 activit閟 dans les services financiers (banque et assurance), les services aux entreprises, les services de construction/d'ing閚ierie, les services de sant?et les services relatifs au tourisme et aux voyages; les engagements concernant les services financiers et les services de t閘閏ommunication de base ont am閘ior? notamment, les conditions de la pr閟ence 閠rang鑢e, et ont 閠?ratifi閟. Des exemptions NPF au titre de l'AGCS sont appliqu閑s aux services financiers, le but 閠ant de pr閟erver les conditions de r閏iprocit? les transactions financi鑢es ob閕ssant aux principes islamiques, les coentreprises entre pays de l'ECO ainsi que les taxes de r閜artition convenues dans le cadre d'accords bilat閞aux.
En d閜it de graves difficult閟 閏onomiques et politiques, le Pakistan a su, de fa鏾n g閚閞ale, r閟ister ?la pression protectionniste et opter pour des r閒ormes fond閑s sur le march? en adoptant notamment une attitude plus lib閞ale vis-?vis des importations et de l'investissement 閠ranger. En stimulant la concurrence sur le march?int閞ieur, ces r閒ormes devraient favoriser une affectation plus efficace des ressources nationales et, de ce fait, am閘iorer la productivit?de l'閏onomie et la comp閠itivit?des exportations des entreprises locales.
Certains signes indiquent que l'閏onomie est peut-阾re en voie d'am閘ioration; il s'agit notamment de la r閏ente appr閏iation de la monnaie pakistanaise et de la hausse des valeurs mobili鑢es locales. Cette 関olution peut 阾re due en partie au fait que l'on s'attend ?ce que le Pakistan obtienne de ses cr閍nciers internationaux un all間ement important de sa dette ext閞ieure. Cet all間ement r閐uirait le co鹴 du service de sa lourde dette ext閞ieure, permettant ainsi au gouvernement de r閠ablir l'閝uilibre budg閠aire et de disposer de davantage de moyens pour faire face aux probl鑝es sociaux du pays (tout particuli鑢ement dans les domaines de la lutte contre la pauvret? de la sant? de l'閐ucation, du logement et de la gestion des affaires publiques), et aux difficult閟 caus閑s par la pr閟ence de quelque 3 millions de r閒ugi閟.
? long terme, toutefois, la croissance 閏onomique du Pakistan d閜endra beaucoup de la poursuite du Programme de relance, en particulier pour ce qui est de la r閐uction de l'intervention directe de l'蓆at dans l'閏onomie et de l'am閘ioration de la base d'imposition. La croissance ?long terme de l'閏onomie d閜endra 間alement de la mesure dans laquelle le pays r閡ssira ?diversifier ses exportations, laquelle d閜endra ?son tour de la volont?de ses partenaires commerciaux de garder leurs march閟 ouverts, ou m阭e de les ouvrir un peu plus, aux produits et aux services pakistanais, malgr?l'actuel ralentissement de l'閏onomie mondiale.
haut de page
Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
PAKISTAN
Rapport du gouvernement Parties III
蓈olution de la politique commerciale
Objectifs
La politique commerciale pour l'exercice 2000-2001 a fait une large place aux mesures dict閑s par le march? les pouvoirs publics se sont born閟 ?garantir des conditions identiques pour tous, ?supprimer les obstacles structurels et ?orienter les investissements vers les secteurs plus productifs. Les objectifs g閚閞aux suivants 閠aient mentionn閟 dans la politique:
(a) R閐uire le parti pris ?l'encontre des exportations au moyen de la r閐uction des droits d'importation et de la lib閞alisation des 閏hanges, de l'application de taux de change concurrentiels et de l'am閘ioration de l'infrastructure d'exportation.
(b) Favoriser une croissance durable et constante des recettes d'exportation au moyen de la diversification de la base d'exportation et d'une plus grande majoration de valeur des marchandises et des services.
(c) Lib閞aliser le r間ime d'importation pour intensifier la concurrence au sein de l'閏onomie dans le but d'obtenir des gains importants en mati鑢e de qualit?et de productivit?
(d) Simplifier les proc閐ures et les pratiques commerciales.
La politique annonc閑 pour l'exercice 2001-2002 vise ?poursuivre l'effort de lib閞alisation des 閏hanges et de promotion des exportations au moyen de la r閐uction du parti pris ?l'encontre des exportations, en accordant une importance particuli鑢e ?la durabilit? ?la coh閞ence et ?la pr関isibilit?des politiques 閏onomiques.
Le r鬺e monopolistique des entreprises d'蓆at dans le commerce a 閠? supprim? La Soci閠?d'exportation du coton et la Soci閠? d'exportation du riz ont 閠?liquid閑s. Le secteur priv?participe maintenant activement ?l'exportation de ces produits. La Soci閠? pakistanaise de commerce ext閞ieur intervient de temps ?autre sur le march?du coton, conform閙ent aux dispositions de sa charte. Son r鬺e est toutefois assez limit?- cette ann閑, par exemple, elle pr関oit d'acheter 230 000 balles, soit environ 2 pour cent du total de tout le coton n間oci?au Pakistan. Les exportations de riz sont enti鑢ement confi閑s au secteur priv?
R間ime d'importation
La Loi relative au r間ime d'importation a 閠?compl鑤ement remani閑 afin de renforcer la facilitation des 閏hanges et de supprimer les obstacles techniques implicites 関entuels.
Il y a eu un 閘agage radical de la 搇iste n間ative? c'est-?dire les articles vis閟 par des interdictions d'importer/restrictions quantitatives. En cons閝uence, il n'y a actuellement que 57 articles (au niveau des positions ?huit chiffres du SH) dont l'importation n'est pas permise( 1). Ces restrictions sont strictement fond閑s sur des motifs de sant? publique et de moralit? sur des pr閛ccupations environnementales ou sur des consid閞ations relatives ?la s閏urit?nationale. De m阭e, 192 articles sont inscrits sur la 搇iste restrictive? Ces produits peuvent 阾re import閟 s'ils satisfont aux prescriptions en mati鑢e de sant?et de s閏urit? L'importation de certaines machines d'occasion n'est pas permise pour des raisons de s閏urit?Il n'y a pas de prescription en mati鑢e de licences, ni de prescription concernant le versement de montants en esp鑓es, ni de monopole du secteur public dans le domaine des importations. Avec la suppression du m閏anisme de restrictions quantitatives et d'autres obstacles, le tarif douanier est maintenant le principal instrument de politique commerciale du Pakistan.
Politique tarifiare
Le recours aux droits de douane en tant que source de recettes publiques 閠ait l'un des principaux facteurs contraignant le Pakistan ?fixer des taux de droits 閘ev閟. Cette contrainte a 閠?en grande partie att閚u閑 par des r閒ormes de l'administration fiscale et une importante r閛rientation vers le r間ime g閚閞al de la taxe de vente. La part des droits de douane dans les recettes fiscales est pass閑 de 33 pour cent en 1996 ?16 pour cent en 2001.
En d閜it de ses graves d閟閝uilibres budg閠aires, le Pakistan a cherch??r閐uire consid閞ablement le niveau et la dispersion de ses droits de douane.
Au cours de la p閞iode qui a suivi le dernier examen, les impositions paratarifaires ont 閠?supprim閑s et il y a eu une diminution tr鑣 importante des droits de douane. Le taux de droit maximal a 閠? ramen??30 pour cent (sauf quelques exceptions visant les automobiles et les boissons alcoolis閑s) et le nombre de tranches tarifaires a 閠?ramen??quatre. Pendant l'ann閑 en cours, les droits frappant 4 000 des 5 440 articles (au niveau des positions ?huit chiffres du SH) du Code douanier du Pakistan ont 閠?abaiss閟.
Il a d閖?閠?d閏id?de r閐uire encore le taux de droit maximal et de le ramener ?25 pour cent d鑣 le 1er juillet 2002.
La r閐uction et la simplification des droits de douane se sont accompagn閑s d'une simplification des proc閐ures. Les r鑗lements ayant un effet de distorsion (par exemple les avantages consentis en fonction de l'utilisation finale) sont en voie d'阾re abrog閟. Le nombre d'arr阾閟 r間lementaires sp閏iaux (SRO) a d閖?diminu? de moiti?l'an dernier et nous sommes r閟olus ?les abroger enti鑢ement au cours des deux prochaines ann閑s.
Un important exercice de r閒orme et de restructuration de l'Office central des recettes publiques est en cours. Cet exercice devrait favoriser une plus grande transparence et la facilitation des 閏hanges.
Tableau
5 haut
de page
Taux de droits et leur dispersion
Description |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
Nombre de taux |
13 |
5 |
5 |
5 |
4 |
Taux maximal (%) |
65 |
45 |
35 |
35 |
30 |
Taux moyen a (%) |
23 |
21 |
18 |
18 |
17 |
Taux moyen b (%) |
17 |
16 |
14 |
12 |
11 |
a
Droit per鐄 divis?par la valeur des importations passibles de
droits.
b Droit per鐄 divis?par la valeur des importations
totales.
L'関aluation en douane n'est plus effectu閑 au moyen du syst鑝e fond?sur les prix du commerce d'importation, mais au moyen d'un syst鑝e fond?sur les transactions compatible avec les r鑗les de l'OMC. Les modifications n閏essaires ?la mise en 渦vre de cette mesure ont 閠?apport閑s ?la Loi douani鑢e.
R間ime d'exportation
Le r間ime d'exportation a 閠?lib閞alis?pour d閙anteler les monopoles du secteur public afin de permettre la pleine participation du secteur priv? Pour des raisons li閑s ?l'environnement, ?la sant?publique et ?la moralit? ou aux engagements pris par le Pakistan en vertu de conventions multilat閞ales, l'exportation de 13 produits (comme les m閐icaments, les esp鑓es en voie de disparition, etc.) n'est pas permise.
Des consid閞ations relatives ?la s閏urit?alimentaire ont oblig?le Pakistan ?restreindre l'exportation du bl?et des produits de la minoterie du bl? Cette restriction a 閠?lev閑 et ces produits peuvent maintenant 阾re librement export閟.
Rompant de mani鑢e importante avec les politiques traditionnelles, le Pakistan a pris la d閏ision d'autoriser le commerce int閞ieur pour tous les produits agricoles, ind閜endamment du niveau de production nationale.
Concr鑤ement, les politiques de soutien des prix pour les produits agricoles ont 間alement 閠?supprim閑s. Il n'y a pas de prix minimaux ? l'exportation.
Contrairement ?la pratique solidement 閠ablie consistant ?annoncer des avantages fiscaux et autres pour les exportations, le Pakistan a d閏id?dans la politique commerciale de cette ann閑 de d閒inir une ligne de conduite tout ?fait diff閞ente: au lieu d'accorder des concessions, qui cr閑nt des distorsions et des situations de rente, la politique met l'accent sur l'intensification de la comp閠itivit? de la base d'exportation au moyen du d関eloppement d'une capacit? terrestre, de la gestion de la cha頽e d'approvisionnement et d'une plus grande majoration de valeur.
Nous sommes r閟olus ?supprimer toutes les subventions ?l'exportation, explicites ou autres. Nous n'avons plus recours aux subventions au transport, il n'y a pas de remises compensatoires, les taux applicables aux ristournes de droits ont 閠?r閐uits et simplifi閟 sur la base d'un coefficient technique de production, et l'閘閙ent de subvention dans le financement ?l'exportation a 閠? compl鑤ement supprim?
De nouvelles mesures ont 閠?adopt閑s pour r閜ondre aux besoins v閞itables en mati鑢e d'exportation. Ces mesures sont les suivantes:
(a) Notification des r鑗les relatives aux remises de droits et d'imp魌s en faveur des exportations (DTRE). Ces r鑗les pr関oient l'importation en franchise de droits des intrants requis pour les exportations.
(b) Cr閍tion de l'Organisation des coefficients techniques de production (IOCO) charg閑 de fixer, sur une base professionnelle, les taux applicables aux ristournes de droits pour les biens achet閟 dans le pays (droits pay閟).
(c) Cr閍tion (dans le secteur priv? de l'Organisme de garantie du financement ?l'exportation du Pakistan (PEFGA), qui sera charg? de fournir des garanties susceptibles d'阾re accept閑s en nantissement. Ce r間ime est particuli鑢ement int閞essant pour les exportateurs de petite et moyenne taille.
(d) Cr閍tion d'un m閏anisme de financement ?l'exportation en devises (FCEF) qui permettra aux exportateurs de contracter des emprunts au taux LIBOR major?et de rembourser ceux-ci avec leurs recettes d'exportation.
Cr閍tion du Conseil national d'accr閐itation (PNAC) qui fournira des services d'accr閐itation aux organismes de certification responsables des normes ISO 9 000, ISO 14 000, etc. Il en r閟ultera de meilleures normes de qualit?pour les exportations pakistanaises.
1. Le Pakistan a supprim?les restrictions quantitatives visant les textiles, pour lesquelles une d閞ogation sp閏iale avait 閠? obtenue pour des motifs fond閟 sur la balance des paiements, bien avant l'expiration de la p閞iode autoris閑 par le Comit?de la balance des paiements. Retour au texte
Tableau:
Tableau 5: > Taux de droits et leur dispersion