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Le processus de r閒orme engag?en Inde favorise la croissance 閏onomique: les r閒ormes doivent continuer de contribuer ?la forte croissance et ?la r閐uction de la pauvret?
Selon un rapport du Secr閠ariat de l'OMC sur la politique et les pratiques commerciales de l'Inde, l'閏onomie indienne a connu une forte croissance au cours de la derni鑢e d閏ennie, le PIB r閑l ayant progress?en moyenne de quelque 6 pour cent par ann閑, gr鈉e en partie ?la poursuite de la r閒orme structurelle, y compris la lib閞alisation des 閏hanges.
Les indicateurs sociaux, tels que les taux de pauvret?et de mortalit? infantile, se sont aussi am閘ior閟 ces dix derni鑢es ann閑s. Pour faire reculer encore la pauvret? l'Inde vise actuellement une croissance plus 閘ev閑 du PIB r閑l, de l'ordre de 7 ?9 pour cent (comparativement au taux de 5,4 pour cent pr関u pour 2001/02): pour atteindre cet objectif, il sera important, ainsi que le soulignent les autorit閟 de poursuivre, voire d'acc閘閞er, le processus de r閒orme et d'accro顃re la concurrence au sein de l'閏onomie.
Le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et la d閏laration de politique g閚閞ale pr閟ent閑 par le gouvernement indien serviront de base au troisi鑝e examen de la politique commerciale de l'Inde, auquel l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC proc閐era les 19 et 21 juin 2001.
Reconnaissant l'importance des liens entre commerce et croissance 閏onomique, le gouvernement a simplifi?le tarif douanier, 閘imin?les restrictions quantitatives ?l'importation et r閐uit les restrictions ?l'exportation. Il envisage de simplifier encore la structure tarifaire et d'abaisser davantage les droits de douane. Toutefois, le niveau de protection offert par le tarif douanier demeure relativement 閘ev? et les distorsions inh閞entes aux contraintes en mati鑢e d'importation et autres qui p閚alisent les exportations sont toujours pr閟entes. Afin de contribuer ?att閚uer ces distorsions, le gouvernement accorde une importance accrue aux mesures de promotion des exportations. Il a r閏emment annonc?un renforcement de ces mesures et il entend poursuivre la r閒orme des droits de douane et autres taxes.
Les r閒ormes tarifaire et fiscale sont 間alement primordiales pour traiter le probl鑝e des importants d閒icits budg閠aires, qui ont continu?de cro顃re malgr?les efforts faits pour r閐uire les d閜enses publiques. En outre, 閠ant donn?que les droits de douane repr閟entent quelque 30 pour cent des recettes fiscales nettes de l'蓆at, une nouvelle r閒orme tarifaire pourrait 阾re subordonn閑 ?une r閒orme majeure de la fiscalit?
D'apr鑣 le rapport, les autorit閟 sont convaincues que l'augmentation du taux de croissance 閏onomique passe par la mise en 渦vre d'autres r閒ormes structurelles. Comme les restrictions au commerce et ?la concurrence ont 閠?assouplies, les contraintes li閑s ?l'infrastructure et les obstacles d'ordre r間lementaire sont devenus de plus en plus 関idents et doivent 阾re 閘imin閟 sans d閘ai par le biais d'une r閒orme r間lementaire et d'une augmentation de l'investissement. Bien que la politique en mati鑢e d'investissement 閠ranger direct (IED) ait encore 閠?lib閞alis閑, les r閟ultats des efforts d閜loy閟 par l'Inde pour attirer l'investissement restent d閏evants, l'IED repr閟entant environ 1 pour cent du PIB. Le gouvernement a 間alement pris diverses mesures pour mieux faire respecter les droits de propri閠?intellectuelle, ce qui devrait contribuer ?attirer l'IED.
L'閘imination de toutes les restrictions ?l'importation maintenues pour des raisons de balance des paiements a 閠?un autre grand changement qui a marqu?la p閞iode 閏oul閑 depuis le dernier examen. En cons閝uence, les droits de douane sont devenus la principale forme de protection ?la fronti鑢e. Des efforts importants ont 閠?faits r閏emment pour simplifier le tarif douanier, mais comme celui-ci comporte de nombreuses exemptions fond閑s sur l'utilisation finale, il demeure complexe et les droits effectivement appliqu閟, qui 閠aient de l'ordre de 32 pour cent en moyenne en 2001/02, demeurent relativement 閘ev閟. Suite aux consolidations additionnelles effectu閑s par l'Inde dans le cadre de l'OMC, la part des lignes tarifaires consolid閑s a augment?depuis le dernier examen, passant de 67 ?72 pour cent. La moyenne des droits consolid閟 (finals) s'閠ablit ?50,6 pour cent et est donc sup閞ieure ?celle des droits NPF effectivement appliqu閟; cet 閏art a permis r閏emment de relever les droits effectivement appliqu閟 sur quelques produits agricoles. Bien que les r間imes de licences et les restrictions tarifaires ?l'importation soient g閚閞alement en diminution, il semble y avoir eu une augmentation des autres mesures ?la fronti鑢e comme les mesures antidumping, quelque 250 proc閐ures ayant 閠?engag閑s depuis 1995. Les r閒ormes int閞ieures ont mis l'accent sur l'am閘ioration de l'efficience et de la concurrence au sein de l'閏onomie. Par cons閝uent, bien que la politique industrielle continue de jouer un r鬺e important, sa port閑 semble avoir sensiblement diminu? Par ailleurs, depuis le dernier examen, il y a eu une diminution du nombre d'activit閟 r閟erv閑s au secteur public et ?la petite industrie. Face ?la n閏essit?d'accro顃re la concurrence, les pouvoirs publics ont diminu?progressivement leurs interventions directes dans l'閏onomie, gr鈉e notamment ?la mise en place d'un programme de restructuration et de privatisation des entreprises d'蓆at. Le programme de privatisation a jusqu'?maintenant donn?des r閟ultats limit閟 et doit aussi 阾re acc閘閞?pour traiter le probl鑝e des d閒icits budg閠aires. En outre, des mesures de contr鬺e des prix, actuellement appliqu閑s ?plusieurs produits, dont les engrais, les produits p閠roliers et quelques produits agricoles, ajoutent au fardeau fiscal d閏oulant des subventions. (Selon les estimations, les subventions implicites et explicites repr閟entaient quelque 14,5 pour cent du PIB au milieu des ann閑s 90.)
La politique agricole a 閠?dict閑 par des consid閞ations li閑s ? l'approvisionnement int閞ieur et ?l'autosuffisance. Le secteur est donc prot間?par des mesures de contr鬺e des importations et des exportations, dont des tarifs, le commerce d'蓆at, des restrictions ?l'exportation et, jusqu'?une date r閏ente, des restrictions ? l'importation. Cette politique a entra頽?une augmentation sensible des stocks, qui ont atteint des niveaux insoutenables, et une hausse des co鹴s li閟 ?la d閠ention de ces stocks.
S'agissant des services, des r閒ormes importantes ont 閠?engag閑s depuis le dernier examen, en particulier dans les services de t閘閏ommunication, les services financiers et, dans une certaine mesure, les services d'infrastructure, tels que l'閚ergie et les transports. La lib閞alisation des services de t閘閏ommunication a donn?lieu ?une am閘ioration de l'offre et ?une baisse des tarifs. La r閐uction des tarifs de t閘閏ommunication devrait aussi 阾re favorable au secteur des logiciels, l'une des grandes r閡ssites des derni鑢es ann閑s.
Des efforts ont 間alement 閠?faits pour r間ler les probl鑝es li閟 aux services de transport et aux p閚uries d'閘ectricit? mais avec des r閟ultats variables. L'offre d'閘ectricit? en particulier, est encore limit閑 et elle est entrav閑 par les pertes qu'enregistrent les offices de l'閘ectricit?des 蓆ats.
En conclusion, le rapport souligne que le programme de r閒orme 閏onomique de l'Inde a entra頽?une croissance 閏onomique vigoureuse tout au long des ann閑s 90. Le r閏ent repli de l'activit?閏onomique, bien qu'en partie attribuable au ralentissement g閚閞al de l'閏onomie mondiale, t閙oigne aussi de la n閏essit?de poursuivre les initiatives de r閒orme. En particulier, des d閏isions difficiles s'imposent pour r閠ablir l'閝uilibre budg閠aire gr鈉e ?la r閐uction des subventions, ? l'ach鑦ement des r閒ormes tarifaire et fiscale et ? l'acc閘閞ation du programme de privatisation des entreprises publiques.
Note ?l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l'OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font 間alement l'objet d'un suivi. Pour chaque examen deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l'OMC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l'ensemble des Membres de l'OMC dans le cadre de l'Organe d'examen des politiques commerciales (OEPC). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l'OEPC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, soit depuis l'entr閑 en vigueur de l'Accord sur l'OMC, les services et les aspects des droits de propri閠? intellectuelle qui touchent au commerce, sont 間alement trait閟.
S'agissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l'OMC et une d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement indien seront examin閟 par l'Organe d'examen des politiques commerciales les 19 et 21 juin 2002. Le rapport du Secr閠ariat concerne l'関olution de tous les aspects de la politique commerciale de l'Inde, y compris les lois et r間lementations nationales, le cadre institutionnel et la politique commerciale par mesure, ainsi que l'関olution de certains secteurs.
Au pr閟ent communiqu?de presse sont jointes les observations r閏apitulatives du rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement. Les rapports du Secr閠ariat et du gouvernement peuvent 阾re consult閟, sous le nom du pays, dans la liste compl鑤e des rapports sur l'examen des politiques commerciales. Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l'OEPC et les remarques finales formul閑s par la Pr閟idente seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l'OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.
Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997 et 2000), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2001), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d'Ivoire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guatemala (2002), Guin閑 (1999), Ha飔i (2002), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993, 1998 et 2002), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993, 1997 et 2001), Malawi (2002), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mexique (1993, 1997 et 2002), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), OECO (2001), Ouganda (1995 et 2001), Pakistan (1995 et 2002), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995 et 2001), R閜ublique tch鑡ue (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Slov閚ie (2002), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
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Rapport du Secr閠ariat
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
INDE
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives
L'閏onomie indienne a connu une forte croissance au cours de la derni鑢e d閏ennie, le PIB r閑l ayant progress?en moyenne de quelque 6 pour cent par ann閑. Malgr?des chocs ext閞ieurs, tels que la crise 閏onomique asiatique et les fluctuations des cours mondiaux du p閠role, qui ont fait tomber le taux de croissance ? 4,8 pour cent en 1997/98, l'閏onomie s'est redress閑 pour cro顃re ?un rythme sup閞ieur ?6 pour cent au cours des deux ann閑s suivantes. Les indicateurs sociaux, tels que les taux de pauvret?et de mortalit?infantile, se sont aussi am閘ior閟 au cours de la derni鑢e d閏ennie. L'acc閘閞ation de la croissance enregistr閑 pendant cette p閞iode est en partie attribuable ?la poursuite de la r閒orme structurelle, y compris la lib閞alisation des 閏hanges, ayant permis de r閍liser des gains d'efficience. Afin de faire reculer encore plus la pauvret? l'Inde vise actuellement une croissance plus 閘ev閑 du PIB r閑l, de l'ordre de 7 ? 9 pour cent (comparativement au taux de 5,4 pour cent pr関u pour 2001/02); pour atteindre cet objectif, il sera important, ainsi que le soulignent les autorit閟, de poursuivre, voire d'acc閘閞er, le processus de r閒orme et d'accro顃re la concurrence au sein de l'閏onomie.
Reconnaissant l'importance des liens entre commerce et croissance 閏onomique, le gouvernement a simplifi?le tarif douanier, 閘imin?les restrictions quantitatives ?l'importation et r閐uit les restrictions ?l'exportation. Il envisage de simplifier encore plus la structure tarifaire et d'abaisser davantage les droits de douane. Afin de contribuer ?att閚uer les distorsions inh閞entes aux obstacles ?l'importation et aux autres contraintes qui p閚alisent les exportations, il a accord?une importance accrue aux mesures de promotion des exportations. Il a r閏emment annonc?un renforcement de ces mesures et s'est engag??r閐uire les restrictions ? l'exportation. La politique en la mati鑢e a aussi mis l'accent sur la cr閍tion et le renforcement d'enclaves, telles que les zones industrielles travaillant pour l'exportation et les zones 閏onomiques sp閏iales, o?les exportateurs seraient pr閟erv閟 des contraintes qui affectent le reste de l'閏onomie comme les probl鑝es d'infrastructure et les entraves administratives. Selon le gouvernement, il faudrait que les exportations croissent chaque ann閑 de pr鑣 de 12 pour cent pour que la part de l'Inde dans le commerce mondial passe de son niveau actuel de 0,67 pour cent ? l'objectif de 1 pour cent fix?pour 2007.
Les autorit閟 sont convaincues que l'augmentation du taux de croissance 閏onomique passe par la mise en 渦vre d'autres r閒ormes structurelles. Comme les restrictions au commerce et ?la concurrence ont 閠?assouplies, les contraintes li閑s ?l'infrastructure et les obstacles d'ordre r間lementaire sont devenus de plus en plus 関idents. Il semble aussi que le niveau 閘ev?des taux d'int閞阾 r閑ls, d?en partie aux emprunts contract閟 par l'蓆at pour financer son d閒icit budg閠aire toujours important, ait d閏ourag? l'investissement. Le d閒icit de l'administration centrale a augment? passant de 4,2 pour cent en 1995/96 ?quelque 5,7 pour cent en 2001/02. ?cela s'ajoutent les d閒icits budg閠aires des 蓆ats; on estime que le d閒icit budg閠aire combin?de l'administration centrale et des 蓆ats repr閟entait plus de 10 pour cent du PIB en 2000/01.
Afin de r閠ablir l'閝uilibre budg閠aire, des mesures sont mises en 渦vre pour ma顃riser les d閜enses et pour am閘iorer le recouvrement des imp魌s. L'une des r閏entes mesures prises en ce sens est la pr閟entation au Parlement du projet de loi sur la responsabilit?financi鑢e et la gestion budg閠aire; le projet de loi vise ?r閐uire chaque ann閑 le d閒icit de 0,5 pour cent au moins, en vue d'atteindre un chiffre ne d閜assant pas 2 pour cent du PIB d'ici ?2005/06. Des mesures de compression des d閜enses sont 間alement appliqu閑s, gr鈉e notamment ?la r閒orme de la subvention aux produits alimentaires (syst鑝e public de distribution) et des prix administr閟 du p閠role. Des initiatives sont aussi en cours pour r閐uire la participation de l'蓆at dans les entreprises publiques, qui demeurent un fardeau financier pour le gouvernement et une source d'inefficacit? Afin d'閘argir la base des recettes fiscales, les pouvoirs publics s'efforcent de r閒ormer le r間ime de taxation int閞ieur. Ces efforts ont toutefois produit des r閟ultats limit閟, en particulier pour ce qui est des taxes per鐄es au niveau des 蓆ats. Par ailleurs, comme les recettes douani鑢es repr閟entent toujours une part relativement 閘ev閑 des recettes fiscales, les autres abaissements des droits de douane envisag閟 n閏essiteront vraisemblablement une r閒orme de la fiscalit?
Il n'y a pas eu de changements majeurs dans la formulation de la politique commerciale et de la politique d'investissement de l'Inde depuis le dernier examen en 1998. La politique commerciale est 閘abor閑 et mise en 渦vre par le Minist鑢e du commerce et de l'industrie, en consultation avec les autres minist鑢es pertinents. ?cette fin, le Minist鑢e b閚閒icie du concours de plusieurs organismes autonomes relevant de sa responsabilit?et tient des consultations r間uli鑢es avec des groupements commerciaux et industriels. Il sollicite aussi l'avis d'autres organes gouvernementaux, tels que le Conseil du commerce et de l'industrie du Premier Ministre et la Commission tarifaire manifestement autonome du D閜artement de la politique et de la promotion industrielles (Minist鑢e du commerce et de l'industrie), ainsi que de groupes sp閏iaux ind閜endants nomm閟 de temps ?autre par le gouvernement. Par ailleurs, lors de la d閒inition des objectifs des plans quinquennaux, la Commission de la planification met sur pied des groupes de travail charg閟 d'examiner la politique commerciale et les politiques connexes.
L'Inde accorde au moins le traitement NPF ?tous les Membres de l'OMC. Elle a 閠?un ardent partisan des initiatives commerciales multilat閞ales, plut魌 que r間ionales, et est partie ?quelques accords commerciaux r間ionaux. Des initiatives sont n閍nmoins en cours pour renforcer les accords r間ionaux auxquels elle est partie, tels que l'Association sud-asiatique de coop閞ation r間ionale (ASACR) et l'Accord de Bangkok. Dans le cadre de l'Arrangement commercial pr閒閞entiel sud-asiatique (ACPSA), les membres de l'ASACR ont achev?trois cycles de n間ociations commerciales et pr関oient de finaliser l'ACPSA en 2002. Par ailleurs, l'Inde maintient des accords commerciaux bilat閞aux avec plusieurs de ses voisins, dont le Bangladesh et le N閜al; aux termes d'un accord de libre-閏hange conclu avec Sri Lanka, en vigueur depuis le 1er mars 2000, elle admet en franchise de droits les produits relevant de plus d'un millier de lignes tarifaires et accorde une marge de pr閒閞ence de 50 pour cent ?toutes les autres marchandises, ?l'exception de celles qui figurent sur une liste n間ative. Des n間ociations sont en cours pour conclure des accords commerciaux avec plusieurs autres partenaires commerciaux.
La politique de l'Inde en mati鑢e d'investissement 閠ranger direct (IED) a 閠?lib閞alis閑 depuis le dernier examen. Non seulement l'investissement est autoris?dans un plus grand nombre de secteurs, mais le nombre de secteurs o?il peut faire l'objet de proc閐ures d'approbation automatique avec enregistrement aupr鑣 de la Banque centrale a 間alement augment? L'autorisation du gouvernement est toujours requise pour investir dans certains secteurs, et l'investissement 閠ranger est interdit dans quelques secteurs sensibles. Malgr?la lib閞alisation, les r閟ultats des efforts d閜loy閟 par l'Inde pour attirer l'investissement restent d閏evants, l'IED repr閟entant environ 1 pour cent du PIB; et il ne semble pas y avoir eu d'augmentation significative des entr閑s de l'IED depuis le dernier examen, ce qui indique peut-阾re que les politiques et les infrastructures constituent encore des obstacles.
Depuis le dernier examen, l'Inde a poursuivi les r閒ormes commerciales et li閑s au commerce, quoique de fa鏾n plus progressive qu'au d閎ut des ann閑s 90. Il semble toutefois que l'un des grands changements survenus depuis le d閎ut des ann閑s 90 ait 閠? l'acceptation de la n閏essit?de poursuivre les r閒ormes pour acc閘閞er la croissance 閏onomique et faire reculer la pauvret? Dans ce contexte, des mesures ont 閠?prises pour r閐uire les obstacles au commerce et pour poursuivre la r閒orme structurelle int閞ieure.
L'閘imination de toutes les restrictions ?l'importation maintenues pour des raisons de balance des paiements a 閠?un autre grand changement qui a marqu?la p閞iode 閏oul閑 depuis le dernier examen. En cons閝uence, le tarif douanier est devenu la principale forme de protection ?la fronti鑢e. Des initiatives importantes ont r閏emment 閠?lanc閑s pour simplifier le tarif douanier, mais comme celui-ci comporte de nombreuses exemptions fond閑s sur l'utilisation finale, il demeure complexe. Les droits de douane sont relativement 閘ev閟, quoique la moyenne des taux des droits NPF effectivement appliqu閟 soit tomb閑 de 35,3 ?32,3 pour cent entre 1997/98 et 2001/02, et doive descendre ?29 pour cent en 2002/03, le taux maximal des droits ayant 閠?ramen?de 35 ? 30 pour cent. La progressivit?des taux de droits est prononc閑 dans certains secteurs, en particulier le papier et l'imprimerie, les textiles et v阾ements, et les produits alimentaires, boissons et tabacs. Le gouvernement a r閏emment annonc?son intention de simplifier les droits et de les abaisser de sorte qu'il n'y ait plus que deux niveaux de taux d'ici ?2004/05: 10 pour cent pour les mati鑢es premi鑢es, les biens interm閐iaires et les composants, et 20 pour cent pour les produits finis. Outre les droits de douane, les importateurs doivent acquitter des droits additionnels et des droits additionnels sp閏iaux sur un certain nombre de produits.
Suite aux consolidations additionnelles effectu閑s par l'Inde dans le cadre de l'OMC, la part des lignes tarifaires consolid閑s a augment? depuis le dernier examen, passant de 67 ?72 pour cent; de nouvelles consolidations ont 閠?conc閐閑s, essentiellement dans le secteur des textiles et des v阾ements. L'Inde a 間alement ren間oci?les consolidations concernant certains produits agricoles. La moyenne des droits consolid閟 (finals) s'閠ablit ? 50,6 pour cent et est donc sup閞ieure ?celle des droits NPF effectivement appliqu閟; cet 閏art a permis l'augmentation des droits effectivement appliqu閟 sur quelques produits agricoles constat閑 r閏emment.
Bien que les r間imes de licences d'importation et les restrictions tarifaires ?l'importation soient g閚閞alement en diminution, il semble y avoir eu une augmentation des autres mesures ?l'importation. L'Inde est devenue l'un des principaux utilisateurs de mesures antidumping avec quelque 250 proc閐ures engag閑s depuis 1995. L'admission de certaines marchandises import閑s, telles que les automobiles et le caoutchouc naturel, ne peut se faire que par les ports d閟ign閟 ?cet effet. Des restrictions similaires, qui concernaient l'admission par certains ports de quelque 300 produits sensibles soumis auparavant ?des restrictions ?l'importation, ont 閠?abolies; l'importation de ces marchandises continue cependant de faire l'objet d'une surveillance.
Dans le cadre de sa politique visant ?encourager les exportations, le gouvernement pr関oit de ramener les restrictions ?l'exportation ? quelques produits sensibles, tel qu'annonc?dans la politique d'exportation et d'importation pour 2002-2007. Les prohibitions ? l'exportation et ?l'importation sont maintenues essentiellement pour des raisons li閑s ?la sant?et ?la s閏urit?
Les r閒ormes int閞ieures ont mis l'accent sur l'am閘ioration de l'efficience et de la concurrence au sein de l'閏onomie. Par cons閝uent, bien que la politique industrielle continue de jouer un r鬺e important, sa port閑 semble avoir sensiblement diminu? ? pr閟ent, les r間imes de licences obligatoires sont essentiellement maintenus pour des raisons li閑s ?l'environnement et ?la s閏urit? et pour des consid閞ations d'ordre strat間ique. Par ailleurs, depuis le dernier examen, le nombre d'activit閟 r閟erv閑s au secteur public a diminu? tombant de six ?trois, tout comme le nombre de secteurs r閟erv閟 ?la petite industrie, qui est tomb? de 821 ?799; on s'attend que 50 autres articles soient retir閟 de la liste des produits r閟erv閟 au secteur de la petite industrie. Des mesures de contr鬺e des prix s'appliquent ?plusieurs produits, dont les engrais, les produits p閠roliers et quelques produits agricoles; certaines d'entre elles, notamment sur les produits p閠roliers et les engrais, sont progressivement 閘imin閑s.
Face ?la n閏essit?d'accro顃re la concurrence, les pouvoirs publics ont diminu?progressivement leurs interventions directes dans l'閏onomie, gr鈉e notamment ?la mise en place d'un programme de privatisation des entreprises d'蓆at. Celles-ci, qui avaient servi ? la mise en 渦vre d'objectifs industriels et de d関eloppement, gr鑦ent en effet les ressources publiques. Des initiatives ont 閠? lanc閑s depuis le d閎ut des ann閑s 90 pour restructurer les entreprises publiques d閒icitaires et, parfois, pour les privatiser, mais jusqu'?une date r閏ente, les r閟ultats du programme de privatisation 閠aient limit閟; les objectifs annuels ne sont souvent pas atteints. Derni鑢ement, le gouvernement a red閒ini sa strat間ie de privatisation et il est dispos??privatiser toutes les entreprises non strat間iques. En ce qui concerne les entreprises strat間iques, notamment celles qui exercent leurs activit閟 dans les secteurs des armes et munitions, de la d閒ense, de l'閚ergie atomique et du transport ferroviaire, le gouvernement ram鑞era sa participation ?26 pour cent, voire moins dans certains cas.
Des mesures sont 間alement prises pour moderniser la l間islation indienne relative ?la concurrence et aux industries 搈alades? tandis que d'autres ont 閠?mises en 渦vre pour renforcer le gouvernement d'entreprise. Un nouveau projet de loi sur la concurrence, qui remplacerait la Loi sur les monopoles et les pratiques commerciales restrictives, est actuellement examin?par le Parlement. Il vise notamment ?contr鬺er les abus de position dominante et ?mettre en place des proc閐ures r間issant les fusions et acquisitions. Une fois promulgu? le projet de loi cr閑ra aussi une nouvelle Commission de la concurrence. Des modifications ont aussi 閠?apport閑s ?la Loi sur les soci閠閟 en 1999 et 2000 afin d'am閘iorer le gouvernement d'entreprise.
蓆ant donn?qu'il importe de r閐uire le d閒icit budg閠aire, des r閒ormes fiscales ont 閠?engag閑s. La complexit?de la structure des droits d'accise a progressivement 閠?att閚u閑, le but 閠ant d'adopter un taux uniforme de 16 pour cent, puis de passer finalement ?un syst鑝e de taxe sur la valeur ajout閑. Mais les mesures prises pour transformer la taxe de vente per鐄e par les 蓆ats en une taxe sur la valeur ajout閑 ont 閠?moins efficaces; leur entr閑 en vigueur a 閠?report閑 ?deux reprises depuis l'閏h閍nce initiale du 1er avril 2001. Des initiatives sont aussi en cours pour r閐uire les subventions explicites, qui repr閟entent environ 1,2 pour cent du PIB en 2001/02 (il est toutefois possible que les subventions explicites et implicites soient consid閞ablement plus 閘ev閑s, puisqu'?l'閜oque du dernier examen on estimait qu'elles repr閟entaient quelque 14,5 pour cent du PIB).
Depuis le dernier examen, l'Inde a introduit des textes l間islatifs portant modification des lois sur les droits de propri閠?intellectuelle, y compris les marques de fabrique ou de commerce, et les dessins et mod鑜es industriels; la l間islation portant modification de la Loi sur les brevets et un projet de loi sur la diversit?biologique sont actuellement ?l'examen au Parlement. Des mesures sont aussi prises pour sensibiliser le public ?l'importance du respect de la l間islation sur les droits de propri閠?intellectuelle, quoique les moyens de faire respecter ces droits semblent plut魌 manquer de mordant.
La politique agricole a 閠?dict閑 par des consid閞ations li閑s ? l'approvisionnement int閞ieur et ?l'autosuffisance. Le secteur est donc prot間?par des mesures de contr鬺e des importations et des exportations, dont des droits de douane, le commerce d'蓆at, des restrictions ?l'exportation et, jusqu'?une date r閏ente, des restrictions ?l'importation. Du fait de l'閘imination des restrictions ?l'importation, les droits de douane applicables ? plusieurs produits agricoles ont 閠?relev閟; en cons閝uence, la moyenne globale des taux des droits NPF sur les produits de l'agriculture est pass閑 de 35 pour cent en 1997/98 ? 41 pour cent en 2001/02, mais l'on s'attend qu'elle tombe aux alentours de 37,5 pour cent en 2002/03 suite ?l'adoption du budget de 2002/03. Afin d'encourager les exportations de produits agricoles, le gouvernement a cr殫 des zones de transformation des produits agricoles pour l'exportation.
Sur le march?int閞ieur, malgr?des r閒ormes r閏entes, le secteur est toujours assujetti ?un large 関entail de mesures de contr鬺e des prix et de la distribution. Le gouvernement maintient les contr鬺es des prix pour les produits alimentaires de base afin de garantir une r閙un閞ation suffisante aux agriculteurs. Il ach鑤e aussi certains produits de base, dont il subventionne la vente, par l'interm閐iaire du syst鑝e public de distribution, qui s'adresse aux familles ? faible revenu. Les produits actuellement fournis par le syst鑝e public de distribution sont notamment le bl? le riz, le sucre et les huiles alimentaires. Au fil des ans, le syst鑝e public de distribution est devenu mieux cibl? alors que les achats effectu閟 par les organismes publics continuaient d'augmenter (en partie sous l'effet d'un rel鑦ement des prix de soutien minimaux). Il en a r閟ult?une augmentation sensible des stocks, qui ont largement d閜ass?les niveaux jug閟 n閏essaires pour garantir la s閏urit? alimentaire du pays, et une hausse des co鹴s li閟 ?la d閠ention de ces stocks. Des mesures ?court terme, telles que la vente de l'exc閐ent de c閞閍les ?des prix inf閞ieurs au co鹴 閏onomique, ont 閠?appliqu閑s, mais il faudrait, semble-t-il, op閞er des changements d'orientation ?plus long terme.
Dans le secteur manufacturier, qui est domin?par les textiles et les v阾ements, le gouvernement s'appuie moins sur la politique industrielle, notamment en ce qui concerne les licences industrielles et les activit閟 r閟erv閑s ?la petite industrie. Par ailleurs l'閘imination des restrictions ?l'importation en 2001 a permis d'ouvrir davantage le march??la concurrence internationale. Les droits de douane demeurent 閘ev閟, atteignant en moyenne 32,5 pour cent en 2001/02.
Le secteur des textiles et des v阾ements repr閟ente 30 pour cent environ des exportations totales de marchandises de l'Inde. Les exportations sont principalement destin閑s ?l'Union europ閑nne et aux 蓆ats-Unis, qui tous deux maintiennent des restrictions au titre de l'Accord sur les textiles et les v阾ements (ATV). Plusieurs mesures ont r閏emment 閠?prises en pr関ision de l'閘imination de ces restrictions, et pour am閘iorer la comp閠itivit?du secteur. Elles comprennent le retrait de certains textiles et v阾ements de la liste des produits r閟erv閟 ?la petite industrie, et l'閘imination des restrictions ?la participation 閠rang鑢e (avec un petit nombre d'exceptions). La nouvelle Politique concernant les textiles reconna顃 間alement la n閏essit?de restructurer, ou de fermer, les entreprises non viables, tout en garantissant une compensation ad閝uate aux travailleurs licenci閟.
Des r閒ormes importantes ont 閠?engag閑s depuis le dernier examen, en particulier dans les services de t閘閏ommunication, les services financiers et, dans une certaine mesure, les services d'infrastructure, tels que l'閚ergie et les transports. La lib閞alisation du secteur des t閘閏ommunications s'est amorc閑 au d閎ut des ann閑s 90, lorsque des licences ont 閠?accord閑s ?des investisseurs priv閟 pour la fourniture de services de t閘閜honie cellulaire. Depuis, l'investissement priv?a 閠?autoris?dans tous les services de t閘閏ommunication. La concurrence accrue des fournisseurs priv閟 de services qui en a r閟ult? ainsi que les mesures prises par l'organisme de r間lementation pour simplifier les tarifs et r閐uire le subventionnement crois?entre les tarifs locaux et internationaux, ont permis d'am閘iorer consid閞ablement le r閟eau des services de t閘閏ommunication en Inde et d'abaisser les tarifs.
La r閐uction des tarifs des t閘閏ommunications est susceptible de b閚閒icier au secteur des logiciels, l'une des grandes r閡ssites des derni鑢es ann閑s. Le succ鑣 de ce secteur est en partie attribuable ?l'existence d'une offre abondante de main-d'渦vre relativement tr鑣 qualifi閑 et bon march?en Inde; par rapport ? d'autres secteurs, l'industrie des logiciels a 閠?relativement ? l'abri des obstacles au commerce et ?l'investissement. Le gouvernement apporte toutefois un soutien au secteur, sous forme notamment d'exon閞ations fiscales et d'exemptions tarifaires, et par la cr閍tion de parcs technologiques de logiciels. Reconnaissant les liens existant entre l'industrie des logiciels et celle des t閘閏ommunications, le gouvernement a r閏emment regroup?les minist鑢es des technologies de l'information et des communications, et a pr閟ent?au Parlement un nouveau projet de loi sur la convergence des communications.
Le secteur bancaire fait l'objet d'une r閒orme progressive depuis le d閎ut des ann閑s 90. Au nombre des 関olutions les plus r閏entes figurent les mesures prises pour r閐uire le volume des pr阾s improductifs, en particulier dans les banques publiques, et pour restructurer trois de ces banques. La Banque centrale, qui r間lemente le secteur bancaire, a en outre renforc?les r鑗les prudentielles, relevant le montant du capital minimal et les ratios de fonds propres. La surveillance des 閠ablissements bancaires et des soci閠閟 financi鑢es non bancaires consiste ?la fois en des inspections sur place et en des contr鬺es ?distance p閞iodiques. Les grands d閒is auxquels est confront?le secteur sont toujours le niveau 閘ev?des pr阾s improductifs et la restructuration des banques publiques plus fragiles. Le secteur de l'assurance a r閏emment 閠?ouvert ?la concurrence priv閑 et de nouvelles licences ont 閠?accord閑s ?des compagnies priv閑s; la participation 閠rang鑢e est limit閑 ?26 pour cent du capital total. Le r鬺e de l'organisme de r間lementation, l'Autorit?de r間lementation et de d関eloppement de l'assurance (IRDA), a 閠? renforc?
L'infrastructure est toujours un obstacle majeur ?l'activit?閏onomique en Inde. Les p閚uries importantes d'閘ectricit?ont entra頽?l'utilisation de syst鑝es de production captifs. Les principaux fournisseurs d'閘ectricit? les offices de l'閘ectricit?des 蓆ats, ont enregistr?des pertes, que l'on 関aluait ?1 pour cent environ du PIB en 2000, attribuables en partie au subventionnement de l'閘ectricit?fournie au secteur agricole. Les r閏entes r閒ormes ont consist??r間ler le probl鑝e du subventionnement crois?des tarifs, gr鈉e ?la cr閍tion d'organismes de r間lementation et ? la r閒orme des offices de l'閘ectricit?des 蓆ats; par ailleurs, les restrictions ?l'investissement 閠ranger dans le domaine du transport de l'閘ectricit?ont 閠?閘imin閑s. En ce qui concerne les services de transport, des mesures ont 閠?prises dans le budget des chemins de fer pour r関iser la structure des tarifs de mani鑢e ?r閐uire le subventionnement crois?entre le transport de marchandises et le transport de voyageurs; l'investissement priv?a aussi 閠?autoris? Le secteur priv?a 閠?encourag?? investir dans le d関eloppement et l'exploitation du r閟eau national d'autoroutes.
Le programme de r閒orme 閏onomique de l'Inde a entra頽?une croissance 閏onomique vigoureuse tout au long des ann閑s 90 malgr?divers chocs ext閞ieurs. Le r閏ent repli de l'activit? 閏onomique, bien qu'en partie attribuable au ralentissement g閚閞al de l'閏onomie mondiale, t閙oigne aussi de la n閏essit?de poursuivre les initiatives de r閒orme. Dans sa r閏ente 閠ude 閏onomique annuelle, le gouvernement indien reconna顃 qu'il importe de 搈ettre en place le bon environnement?qui permettra ? l'industrie indienne de soutenir la concurrence internationale et de faire augmenter les taux annuels de croissance 閏onomique r閑lle. Le document d'orientation 閠abli pour le dixi鑝e plan quinquennal (2002-2007) fait valoir que les possibilit閟 d'am閘ioration de l'efficacit?sont grandes, mais qu'elles ne se concr閠iseront que si des 損olitiques sont adopt閑s pour garantir une telle am閘ioration?
Bien que le processus de d閙ant鑜ement d'une partie du syst鑝e complexe de mesures de contr鬺e commerciales et de r間lementation int閞ieure ait produit des r閟ultats importants, il n'en reste pas moins n閏essaire d'approfondir et d'achever les r閒ormes structurelles int閞ieures. En particulier, des d閏isions difficiles s'imposent pour r閠ablir l'閝uilibre budg閠aire gr鈉e ?la r閐uction des subventions, ?l'ach鑦ement de la r閒orme tarifaire et fiscale, et ?l'acc閘閞ation du programme de privatisation des entreprises publiques. La diminution du d閒icit budg閠aire est 間alement susceptible d'am閘iorer le climat de l'investissement et de d間ager des ressources pour l'investissement priv?et public, en particulier dans les services d'infrastructure, qui sont devenus un important goulet d'閠ranglement nuisant ?la croissance 閏onomique. Des mesures importantes ont d閖?閠?prises r閏emment, dont la pr閟entation au Parlement d'une loi sur la concurrence, les changements apport閟 ?la Loi sur les soci閠閟 et la d閏ision de modifier la l間islation du travail. La poursuite des initiatives visant ?ouvrir l'閏onomie ?la concurrence internationale devrait vraisemblablement entra頽er une acc閘閞ation de la croissance 閏onomique et une nouvelle augmentation du revenu par habitant.
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Rapport du gouvernement
ORGANE
D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
INDE
Rapport du gouvernement Parties 18
Obstacles ?la croissance du commerce international de l'Inde
De nouveaux obstacles tarifaires auxquels se heurtent les produits indiens sur divers march閟 閠rangers nuisent gravement ?nos exportations. Ces obstacles sont globalement les suivants: i) r間imes de restrictions ?l'importation (impositions ?l'importation autres que les tarifs douaniers, restrictions quantitatives, formalit閟 de licences d'importation, barri鑢es douani鑢es); ii) normes, essais, 閠iquetage et certification (y compris normes phytosanitaires), qui sont fix閟 ?des niveaux ind鹠ent 閘ev閟 pour des pays en d関eloppement, ou qui sont scientifiquement injustifi閟; iii) subventions ?l'exportation (y compris subventions ? l'exportation de produits agricoles, r間imes pr閒閞entiels de financement des exportations, etc.); iv) obstacles aux services (obstacles visibles et invisibles qui restreignent les mouvements des fournisseurs de services, etc.); v) r間imes des march閟 publics; et vi) autres obstacles, notamment mesures antidumping et compensatrices.
Les restrictions quantitatives, en particulier dans le secteur des textiles, sont l'un des plus importants obstacles non tarifaires qui nuisent au commerce de l'Inde. Les principaux partenaires commerciaux de l'Inde n'ont effectu?aucune adaptation industrielle ni n'ont accord?aux pays en d関eloppement comme l'Inde un v閞itable acc鑣. Le programme d'int間ration mis en 渦vre par les pays importateurs n'a pas respect?l'esprit de l'Accord sur les textiles et les v阾ements (ATV), m阭e s'il est sans doute conforme ?la lettre des exigences techniques et juridiques de l'Accord. Durant la premi鑢e phase qui a d閎ut?le 1er janvier 1995, les principaux pays qui appliquent des restrictions n'ont int間r?pour l'Inde aucun produit contingent? et, durant les deuxi鑝e et troisi鑝e phases, l'int間ration de produits contingent閟 a 閠?n間ligeable. Le r閟ultat est que, durant la dixi鑝e ann閑 elle-m阭e de la p閞iode de transition, plus de 95 pour cent du commerce indien des v阾ements et des fil閟, avec certains des grands partenaires commerciaux de l'Inde, demeureraient non int間r閟. De plus, les calendriers d'int間ration pr閟entent une concentration plus 閘ev閑 de produits ?faible valeur ajout閑. Il est donc 関ident que les grands pays importateurs n'ont cess?de retarder le processus d'int間ration, et que le gros de ce processus d'int間ration n'aura lieu qu'?la fin de la p閞iode de transition.
Un autre probl鑝e en ce qui concerne les exportations de textiles concerne les changements unilat閞aux apport閟 par certains partenaires commerciaux ?leurs r鑗les d'origine. Ces changements ont nui aux exportations de textiles ainsi qu'aux droits de l'Inde selon l'ATV, notamment la pleine utilisation du contingent. Les enqu阾es antidumping ?r閜閠ition concernant les produits textiles tels que les tissus de coton et les draps et taies en coton, produits dans lesquels l'Inde jouit d'un certain avantage comparatif, ont eu des r閜ercussions n間atives sur l'industrie indienne du textile et les exportations indiennes de textiles. Les exportations de produits textiles ont aussi 閠?touch閑s par l'interdiction de l'utilisation des teintures Azo. Une autre pr閛ccupation concernant l'acc鑣 aux march閟 pour les textiles est la tendance croissante ?conclure des ententes bilat閞ales pr関oyant un assouplissement s閘ectif des contingents. Les pr閒閞ences tarifaires sont elles aussi accord閑s ?la faveur d'ententes bilat閞ales, alors qu'elles devaient 阾re conf閞閑s ?tous les pays en d関eloppement et sans r閏iprocit? On observe aussi une r間ionalisation croissante du commerce des textiles, que l'on peut attribuer aux zones de libre-閏hange et aux arrangements commerciaux pr閒閞entiels. On croit que 59 pour cent du commerce mondial des textiles ont aujourd'hui lieu ?la faveur de tels arrangements. Cette r間ionalisation du commerce mondial des textiles nuit aux exportations indiennes de textiles.
Pour plusieurs autres secteurs qui pr閟entent de l'int閞阾 pour l'Inde au chapitre des exportations, l'acc鑣 aux march閟 est entrav?par plusieurs mesures non tarifaires (MNT). Dans le secteur des produits agricoles, il y a des obstacles aux exportations de mangues et autres fruits, parce que certains de nos principaux partenaires commerciaux insistent pour que seule la proc閐ure du traitement ?la vapeur soit employ閑. Dans le secteur de la floriculture, notre acc鑣 aux march閟 est entrav?dans quelques pays importateurs par certaines proc閐ures de phytoquarantaine, notamment par une tol閞ance z閞o pour certains insectes et parasites. Les exportations de produits laitiers indiens sont frein閑s par certaines conditions, par exemple la preuve de l'absence en Inde de l'EST/tremblante du mouton, conditions sur lesquelles insistent certains de nos partenaires commerciaux. Certains pays continuent d'interdire les importations de viandes indiennes m阭e si l'Inde est exempte de la peste bovine depuis les trois derni鑢es ann閑s ainsi que l'a attest?le bulletin de l'OIE publi??Paris. Les pays importateurs appliquent diverses r間lementations sur l'utilisation des pesticides et des r閟idus de pesticides, ce qui entrave l'acc鑣 aux march閟 pour les produits indiens comme les raisins, les ovoproduits, les cornichons, le miel, les produits carn閟, les produits laitiers, le th?et les 閜ices. Une autre entrave pour l'acc鑣 aux march閟 est le fait que l'un de nos principaux partenaires commerciaux n'a pas harmonis?ses r鑗lements pour l'approbation de l'exportation d'ovoproduits indiens et n'a pas approuv?d'閠ablissements indiens de traitement des 渦fs. Quant au secteur des produits du cuir, les exportateurs indiens se heurtent ?des MNT telles que la teneur des cuirs en produits chimiques et en teintures, ?d'autres normes (par exemple les diverses normes relatives aux tailles des chaussures, les normes rigoureuses plus qu'ad閝uates qui concernent les essais de flexion, la r閟istance au d閏hirement, la solidit?de la couleur et les essais d'inflammabilit?, aux prescriptions d'emballage et d'閠iquetage (par exemple l'insistance de certains pays sur l'utilisation de cartons recyclables pour l'emballage des chaussures, et parfois leur insistance sur la r閑xp閐ition des mati鑢es d'emballage au point d'origine), ?la violation du traitement NPF et du traitement national (par exemple les essais, la double certification et la conformit?aux normes peuvent ne pas 阾re obligatoires ou peuvent ne pas 阾re aussi rigoureux pour les fabricants locaux ou pour certains autres pays exportateurs), aux restrictions en mati鑢e de visas et autres interdictions d'importation (par exemple l'interdiction de l'utilisation de nickel dans les chaussures, ou de pigments color閟 avec base additive). La croissance de nos exportations de logiciels est entrav閑 par des exigences indues en mati鑢e de s閏urit?sociale et par des restrictions en mati鑢e de visas qui sont appliqu閑s par certains de nos principaux partenaires commerciaux. L'acc鑣 des bicyclettes indiennes au march?de l'un de nos partenaires commerciaux est gravement entrav?par l'application discriminatoire de l'obligation de montage des bicyclettes selon les normes de s閏urit?de ce partenaire commercial, et par la n閏essit?d'un certificat de conformit?d閘ivr?par un organisme agr殫. Les exemples de MNT donn閟 dans ce paragraphe illustrent les importantes d閜enses de temps et d'argent qui font que l'acc鑣 aux march閟 est restreint pour les produits et services indiens.