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EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES: PREMIER COMMUNIQUE DE PRESSE, RESUME DES RAPPORTS DU SECRETARIAT ET DU GOUVERNEMENT

COMMUNIQUE DE PRESSE
PRESSE/TPRB/202
25 septembre 2002

Australie: septembre 2002

Le rapport de l'OMC, ainsi que la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement australien, serviront de base au quatri鑝e examen de la politique commerciale de l'Australie, auquel l'Organe d'examen des politiques commerciales de l'OMC proc閐era les 23 et 25 septembre 2002.

Politiques macro-閏onomiques saines et r閒ormes structurelles de grande ampleur ?l'origine des r閟ultats 閏onomiques remarquables de l'Australie

Les r閟ultats 閏onomiques remarquables de l'Australie sont en grande partie le fruit de politiques macro-閏onomiques saines, associ閑s ? des r閒ormes structurelles de grande ampleur, qui ont renforc?la lib閞alisation commerciale unilat閞ale op閞閑 ant閞ieurement, selon un rapport du Secr閠ariat de l'OMC sur les politiques et pratiques commerciales de l'Australie.

Depuis le dernier examen, en 1998, l'Australie a bien r閟ist??la crise financi鑢e asiatique, en d閜it du ralentissement 閏onomique tr鑣 marqu?dans le reste de la r間ion. La croissance du PIB r閑l, r閟ultant principalement de la demande int閞ieure et de l'accroissement de la productivit?multi-facteurs, est rest閑 forte jusqu'en 2001; une baisse temporaire des activit閟 de construction de logements et le ralentissement 閏onomique mondial ont ensuite eu un effet n間atif sur les perspectives ?court terme de l'Australie en termes de croissance et d'emploi. Cependant, le ch鬽age a continu?de baisser, et l'inflation est rest閑 faible.

La structure du commerce ext閞ieur et de l'investissement 閠ranger direct a peu chang? L'Australie reste largement tributaire des exportations de produits de base et des importations de produits manufactur閟. L'essentiel du commerce des marchandises continue de se faire avec les partenaires de la Coop閞ation 閏onomique Asie-Pacifique (APEC), le commerce avec l'Asie de l'Est s'閠ant intensifi?apr鑣 la crise asiatique.

Depuis le pr閏閐ent examen, l'Australie a continu?de mettre en 渦vre des r閒ormes commerciales visant ?renforcer la concurrence sur le march?int閞ieur et, par cons閝uent, ?am閘iorer l'efficience 閏onomique, selon le rapport. Ces r閒ormes ont en partie 閠? entreprises en fonction de la mise en 渦vre pr関ue des engagements pris dans le cadre de l'OMC, mais ont 間alement 閠?engag閑s de fa鏾n unilat閞ale, conform閙ent aux objectifs nationaux.

Les droits de douane restent en Australie le principal instrument de politique commerciale, bien qu'il s'agisse d'une source mineure de recettes fiscales (2,3 pour cent des recettes fiscales totales). Environ 96,2 pour cent des lignes tarifaires sont consolid閑s, ce qui conf鑢e une grande pr関isibilit?au tarif douanier. Le taux NPF moyen effectivement appliqu?est actuellement de 4,3 pour cent, contre 5,6 pour cent en 1997/98; d'autres r閐uctions unilat閞ales des taux effectivement appliqu閟 aux v閔icules automobiles pour le transport de personnes, et aux textiles, v阾ements et chaussures sont pr関ues pour 2005. Alors que le taux NPF moyen effectivement appliqu?aux produits agricoles est de 1,2 pour cent, celui qui s'applique aux produits industriels est de l'ordre de 4,7 pour cent. Les taux de droits sur les v閔icules automobiles pour le transport de personnes, textiles, v阾ements et chaussures sont deux ?trois fois sup閞ieurs ?la moyenne des taux appliqu閟 aux produits industriels. Par ailleurs, des r閐uctions tarifaires unilat閞ales ont permis de ramener environ 86 pour cent des taux de droits dans la fourchette comprise entre z閞o et 5 pour cent. Le tarif douanier a 間alement 閠? beaucoup simplifi?par la r閐uction du nombre de taux. Toutefois, ces changements n'ont pas att閚u?la progressivit?des droits. Les taux de droits effectivement appliqu閟 sont actuellement en de玎 des taux consolid閟, en moyenne de 6,2 points de pourcentage. Bien que l'閏art qui en r閟ulte entre les taux NPF consolid閟 et ceux qui sont effectivement appliqu閟 laisse aux autorit閟 une importante marge de man渦vre pour augmenter ces derniers tout en restant dans les limites des consolidations, cela ne semble pas s'阾re produit au cours de la p閞iode consid閞閑. En fait, l'閘argissement de cet 閏art depuis 1997/98, malgr?la r閐uction des taux consolid閟, tient aux r閐uctions unilat閞ales encore plus importantes des droits effectivement appliqu閟; ces droits n'ont augment?qu'en de tr鑣 rares occasions.

Le changement de politique structurelle le plus important intervenu au cours de la p閞iode consid閞閑 a sans doute 閠?la r閒orme fiscale, en particulier la mise en place du nouveau r間ime fiscal, qui a notamment permis de rationaliser et de simplifier la structure des imp魌s indirects, devenue plus neutre, en particulier pour ce qui est du commerce international. L'閘閙ent central de cette r閒orme a consist??remplacer la taxe sur les ventes en gros, per鐄e sur les produits manufactur閟, par une taxe sur les biens et services ?base large. La taxe sur les voitures de luxe, qui semble d閒avorable aux importations, reste cependant en place.

Le niveau global ?l'aide publique dans les secteurs de l'agriculture, de l'閘evage, de la sylviculture et de la p阠he est rest?faible depuis 1998. La protection tarifaire NPF nominale moyenne est rest閑 n間ligeable. Le soutien total (EST) de l'agriculture ne repr閟entait que 0,3 pour cent du PIB en 2001, soit le plus faible pourcentage de tous les pays de l'OCDE, tandis que l'estimation du soutien aux producteurs (ESP) 閠ait de 4 pour cent, soit le deuxi鑝e taux le plus bas. Environ 96 pour cent du soutien interne comportent des subventions dites 搗ertes?qui n'ont qu'un effet de distorsion minime, voire inexistant, sur la production ou les 閏hanges; ce soutien a essentiellement pris la forme de services g閚閞aux (par exemple, services d'infrastructure, de vulgarisation, de consultations et de recherche-d関eloppement, et programmes de protection de l'environnement).

Les prescriptions SPS et quarantenaires appliqu閑s par l'Australie ont 閠?critiqu閑s par plusieurs de ses partenaires commerciaux, qui estiment qu'elles sont par trop contraignantes et donc protectionnistes. Cependant, l'Australie 閠ant un pays fortement tributaire de l'agriculture et gros exportateur de mati鑢es premi鑢es agricoles et de produits agroalimentaires, qui re鏾ivent relativement peu d'aide publique et sont vendus aux prix du march? mondial, ces mesures sont jug閑s n閏essaires pour que la r閜utation de l'Australie en tant qu'exportateur fiable de produits agricoles de grande qualit?ne soit pas compromise par des parasites et des maladies.

N閍nmoins, au cours de la p閞iode consid閞閑, l'aide publique au secteur de services, par le biais d'une aide financi鑢e directe, de d閜enses fiscales et d'un financement accord?aux institutions du secteur public, a augment? les principaux b閚閒iciaires ont 閠?les services financiers et d'assurance, les services culturels et r閏r閍tifs, les services de transport et de stockage, les services immobiliers et les services fournis aux entreprises, ainsi que les services de communication. Plusieurs restrictions en mati鑢e d'acc鑣 ont 閠?maintenues.

Note ?l'intention des journalistes

Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l扥MC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examin閑s et 関alu閑s p閞iodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le syst鑝e commercial mondial font 間alement l抩bjet d抲n suivi. Pour chaque examen, deux documents sont 閠ablis: une d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement du Membre soumis ?examen et un rapport d閠aill?r閐ig?de mani鑢e ind閜endante par le Secr閠ariat de l扥MC. Ces deux documents sont ensuite examin閟 par l抏nsemble des Membres de l扥MC dans le cadre de l扥rgane d抏xamen des politiques commerciales (孭C). Ces documents et les comptes rendus des r閡nions de l拰PC sont publi閟 peu de temps apr鑣. Depuis 1995, soit depuis l抏ntr閑 en vigueur de l扐ccord sur l扥MC, les services et les aspects des droits de propri閠? intellectuelle qui touchent au commerce sont 間alement trait閟.

S抋gissant du pr閟ent examen, le rapport du Secr閠ariat de l扥MC et une d閏laration de politique g閚閞ale 閘abor閑 par le gouvernement australien seront examin閟 par l扥rgane d抏xamen des politiques commerciales les 23 et 25 septembre 2002. Le rapport du Secr閠ariat concerne l掗volution de tous les aspects de la politique commerciale de l'Australie, y compris les lois et r間lementations nationales, le cadre institutionnel et la politique et les pratiques commerciales par mesure, ainsi que l掗volution de certains secteurs.

Au pr閟ent communiqu?de presse sont jointes les observations r閏apitulatives du rapport du Secr閠ariat et certaines parties de la d閏laration de politique g閚閞ale du gouvernement australien. Les rapports du Secr閠ariat et du gouvernement peuvent 阾re consult閟, sous le nom du pays, dans la liste compl鑤e des rapports sur l抏xamen des politiques commerciales. Ces deux documents, le compte rendu des d閎ats de l拰PC et les remarques finales formul閑s par le Pr閟ident seront regroup閟 en temps opportun dans une publication broch閑 qui pourra 阾re obtenue aupr鑣 du Secr閠ariat de l扥MC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Gen鑦e 21.

Depuis d閏embre 1989, il a 閠?proc閐??l抏xamen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994, 1998 et 2002), Autriche (1992), Bahre飊 (2000), Bangladesh (1992 et 2000), Barbade (2002), B閚in (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Br閟il (1992, 1996 et 2000), Brun閕 Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communaut閟 europ閑nnes (1991, 1993, 1995, 1997, 2000 et 2002), Cor閑, R閜. de (1992, 1996 et 2001), Costa Rica (1995 et 2001), C魌e d捍voire (1995), 蒰ypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), 蓆ats-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guatemala (2002), Guin閑 (1999), Ha飔i (2002), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), 蝜es Salomon (1998), Inde (1993, 1998 et 2002), Indon閟ie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Isra雔 (1994 et 1999), Jama飍ue (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993, 1997 et 2001), Malawi (2002), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mauritanie (2002), Mexique (1993, 1997 et 2002), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nig閞ia (1991 et 1998), Norv鑗e (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Z閘ande (1990 et 1996), 孋O (2001), Ouganda (1995 et 2001), Pakistan (1995 et 2002), Papouasie-Nouvelle-Guin閑 (1999), Paraguay (1997), P閞ou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), R閜ublique dominicaine (1996), R閜ublique slovaque (1995 et 2001), R閜ublique tch鑡ue (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), S閚間al (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Slov閚ie (2002), Sri Lanka (1995), Su鑔e (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Tha飈ande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinit?et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).

 

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Rapport du Secr閠ariat  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
AUSTRALIE
Rapport du Secr閠ariat ?Observations r閏apitulatives

La politique commerciale et les politiques li閑s au commerce de l'Australie, de m阭e que leur formulation, sont dans l'ensemble tr鑣 transparentes. Par souci de responsabilit?vis-?vis du public, les informations, si ce n'est sur les effets, du moins sur la nature, des diverses politiques figurent g閚閞alement dans des documents publi閟 ou sur les sites Internet de la plupart des entit閟 du secteur public, dont beaucoup sont indiqu閟 en r閒閞ence dans le pr閟ent rapport. En outre, la Loi sur la libert?d'acc鑣 ? l'information permet au public d'avoir acc鑣 aux documents non confidentiels du gouvernement. La transparence des politiques, des pratiques et des mesures est encore am閘ior閑 par des organisations telles que la Commission de la productivit? principal organe ind閜endant d'examen et de conseil, qui 閘abore des rapports et effectue des 関aluations de l'incidence 閏onomique et/ou de l'efficacit?des mesures de protection, de l'aide publique, ainsi que des r間lementations. Le Secr閠ariat s'est largement inspir?de ces documents accessibles au public pour 閠ablir le rapport du quatri鑝e examen de la politique commerciale de l'Australie.

Environnement 閏onomique

Depuis le dernier examen, en 1998, l'Australie a bien r閟ist??la crise financi鑢e asiatique, en d閜it du ralentissement 閏onomique tr鑣 marqu?dans le reste de la r間ion. La croissance du PIB r閑l, r閟ultant principalement de la demande int閞ieure et de l'accroissement de la productivit?multi-facteurs, est rest閑 forte jusqu'en 2001; une baisse temporaire des activit閟 de construction de logements et le ralentissement 閏onomique mondial ont ensuite eu un effet n間atif sur les perspectives ?court terme de l'Australie en termes de croissance et d'emploi. Cependant, le ch鬽age a continu?de baisser, et l'inflation est rest閑 faible.

Les r閟ultats 閏onomiques remarquables de l'Australie sont en grande partie le fruit de politiques macro-閏onomiques saines, associ閑s ? des r閒ormes structurelles de grande ampleur, qui ont renforc?la lib閞alisation commerciale unilat閞ale op閞閑 ant閞ieurement. Les exc閐ents budg閠aires ont toutefois diminu? les d閜enses augmentant plus rapidement que les recettes fiscales, et cela en raison du co鹴 budg閠aire d'un ensemble de vastes r閒ormes en mati鑢e de fiscalit? L'Australie a poursuivi la transformation en soci閠閟 et/ou la privatisation d'installations et services d閠enus par l'蓆at dans les secteurs de l'閘ectricit? du gaz naturel et des t閘閏ommunications. D'autres r閒ormes structurelles importantes ont 閠?entreprises dans les domaines de la politique de la concurrence, du march?du travail et des technologies.

La chute brutale des prix mondiaux des produits de base, due ? l'affaiblissement de la demande mondiale apr鑣 le d閎ut de la crise asiatique, a exerc?une forte pression ?la baisse sur le taux de change du dollar australien, am閘iorant ainsi la comp閠itivit?des prix australiens sur le march?international et avantageant les secteurs en concurrence avec les importations. Sous l'impulsion des exportations, la balance commerciale est donc pass閑 d'une situation d閒icitaire ?une situation exc閐entaire. Parall鑜ement, le d閒icit de la balance des op閞ations courantes a atteint son plus bas niveau annuel en 20 ans, cons閝uence de la r閐uction r閏ente de l'閏art entre 閜argne et investissement. La dette ext閞ieure nette a continu?d'augmenter en raison de l'accroissement des emprunts du secteur priv?

La structure du commerce ext閞ieur et de l'investissement 閠ranger direct a peu chang? L'Australie reste largement tributaire des exportations de produits de base et des importations de produits manufactur閟. L'essentiel du commerce des marchandises continue de se faire avec les partenaires de la Coop閞ation 閏onomique Asie-Pacifique (APEC), le commerce avec l'Asie de l'Est s'閠ant intensifi?apr鑣 la crise asiatique. Malgr?l'existence de l'Accord commercial de rapprochement 閏onomique australo-n閛-z閘andais (ACREANZ), la part de la Nouvelle-Z閘ande dans les 閏hanges de marchandises avec l'Australie a chut? En ce qui concerne l'IED, des efforts ont 閠?d閜loy閟 pour lever les obstacles subsistant dans les secteurs sensibles et am閘iorer les prescriptions en mati鑢e de notification et d'examen.

Cadre de la politique commerciale

Depuis le pr閏閐ent examen, l'Australie a continu?de mettre en 渦vre des r閒ormes commerciales visant ?renforcer la concurrence sur le march?int閞ieur et, par cons閝uent, ?am閘iorer l'efficience 閏onomique. Ces r閒ormes ont en partie 閠?entreprises en fonction de la mise en 渦vre pr関ue des engagements pris dans le cadre de l'OMC, mais ont 間alement 閠?engag閑s de fa鏾n unilat閞ale, conform閙ent aux objectifs nationaux.

L'Australie a maintenu ses arrangements commerciaux pr閒閞entiels avec la Nouvelle-Z閘ande, les autres pays du Pacifique Sud, le Canada, ainsi que les pays en d関eloppement et les pays les moins avanc閟 (dans le cadre de son Sch閙a de pr閒閞ences). La valeur des droits pr閒閞entiels a toutefois diminu?au cours des derni鑢es ann閑s, 閠ant donn?que l'Australie a appliqu?des droits NPF plus faibles. R閏emment, l'attention s'est davantage port閑 sur la possibilit? d'閘argir et de renforcer les relations commerciales bilat閞ales avec la Cor閑, les 蓆ats-Unis, le Japon, Singapour et la Tha飈ande, ainsi que les relations r間ionales, par le biais d'un partenariat 閏onomique plus 閠roit entre l'ANASE et les pays de l'ACREANZ, et de l'Accord r間ional transpacifique.

Le cadre l間islatif et institutionnel extr阭ement transparent de l'Australie en ce qui concerne le commerce et l'investissement a 閠? encore am閘ior?par suite d'un examen l間islatif destin?? assurer que le cadre r間lementaire (commercialisation des produits agricoles, 閠iquetage des produits alimentaires, finance et assurance, m閠iers et professions, r間lementation des jeux de hasard et processus de planification des collectivit閟 locales) n'entrave pas la concurrence. Des mesures ont 間alement 閠?adopt閑s afin de renforcer les moyens ?disposition pour sensibiliser le public (et dialoguer avec lui) et pour tirer parti de l'ouverture des march閟 et des possibilit閟 de d閒ense existant dans le syst鑝e commercial multilat閞al fond?sur des r鑗les. ?cette fin ont 閠?cr殫s un m閏anisme d'enqu阾e et d'ex閏ution relatif au r鑗lement des diff閞ends dans le cadre de l'OMC, qui rel鑦e du D閜artement des affaires 閠rang鑢es et du commerce ext閞ieur, ainsi qu'un groupe consultatif OMC (compos?de repr閟entants de l'industrie, des ONG, des milieux universitaires et des m閐ias). L'Australie a continu?de participer activement ?tous les aspects des travaux de l'OMC, plaidant pour le lancement d'un cycle de n間ociations orient閑s vers une plus grande lib閞alisation de l'agriculture, du secteur manufacturier et des services. Le Conseil des gouvernements australiens (COAG) a continu?de faciliter la consultation, la coop閞ation et la coordination des politiques entre le Commonwealth, les 蓆ats et les Territoires afin d'関iter d'関entuelles incoh閞ences. Depuis avril 1998, la Commission de la productivit?remplace la Commission des industries, en tant que principal organe d'examen et de conseil en mati鑢e de politique et de r間lementation structurelles.

蓈olution de la politique commerciale

Les droits de douane restent en Australie le principal instrument de politique commerciale, bien qu'il s'agisse d'une source mineure de recettes fiscales (2,3 pour cent des recettes fiscales totales). Environ 96,2 pour cent des lignes tarifaires sont consolid閑s, ce qui conf鑢e une grande pr関isibilit?au tarif douanier. Le taux NPF moyen effectivement appliqu?est actuellement de 4,3 pour cent, contre 5,6 pour cent en 1997/98; d'autres r閐uctions unilat閞ales des taux effectivement appliqu閟 aux v閔icules automobiles pour le transport de personnes, et aux textiles, v阾ements et chaussures sont pr関ues pour 2005. Alors que le taux NPF moyen effectivement appliqu?aux produits agricoles est de 1,2 pour cent, celui qui s'applique aux produits industriels est de l'ordre de 4,7 pour cent. Les taux de droits sur les v閔icules automobiles pour le transport de personnes, textiles, v阾ements et chaussures sont deux ?trois fois sup閞ieurs ?la moyenne des taux appliqu閟 aux produits industriels. Par ailleurs, des r閐uctions tarifaires unilat閞ales ont permis de ramener environ 86 pour cent des taux de droits dans la fourchette comprise entre z閞o et 5 pour cent. Le tarif douanier a 間alement 閠? beaucoup simplifi?par la r閐uction du nombre de taux. Toutefois, ces changements n'ont pas att閚u?la progressivit?des droits. Les taux de droits effectivement appliqu閟 sont actuellement en de玎 des taux consolid閟, en moyenne de 6,2 points de pourcentage. Bien que l'閏art qui en r閟ulte entre les taux NPF consolid閟 et ceux qui sont effectivement appliqu閟 laisse aux autorit閟 une importante marge de man渦vre pour augmenter ces derniers tout en restant dans les limites des consolidations, cela ne semble pas s'阾re produit au cours de la p閞iode consid閞閑. En fait, l'閘argissement de cet 閏art depuis 1997/98, malgr?la r閐uction des taux consolid閟, tient aux r閐uctions unilat閞ales encore plus importantes des droits effectivement appliqu閟; ces droits n'ont augment?qu'en de tr鑣 rares occasions.

Les contingents tarifaires agricoles 閠ablis dans le cadre de l'OMC pour cinq produits fromagers et les tabacs non fabriqu閟 ont apparemment 閠?appliqu閟 de fa鏾n souple/lib閞ale. Le recours aux mesures de protection non tarifaires s'est limit?surtout aux produits agricoles, aux produits de l'閘evage et aux produits alimentaires.

Les prescriptions en mati鑢e de documentation sont rest閑s minimes, et les syst鑝es de d閐ouanement informatis閟 ont facilit?la quasi-totalit? des importations et des exportations. L'auto関aluation est possible pour les droits d'importation et le d閐ouanement ?l'exportation. Aux fins de l'関aluation en douane, la valeur transactionnelle a 閠?surtout utilis閑.

Les prohibitions et restrictions ?l'importation, sous la forme de prescriptions quarantenaires et techniques rigoureuses, ont 閠? maintenues afin de pr閟erver, entre autres, la sant?et la s閏urit?publiques. Des efforts ont 閠?faits pour aligner certaines normes obligatoires sur les normes internationales (y compris pour les v閔icules automobiles), ainsi que pour am閘iorer la coordination et la coop閞ation internationales gr鈉e aux notifications ?l'OMC et aux accords de reconnaissance mutuelle. Malgr?l'existence d'un accord de reconnaissance mutuelle conclu entre le Commonwealth et les 蓆ats, il semble y avoir encore des domaines dans lesquels les pouvoirs r間lementaires concernant la certification des normes (y compris les obligations relatives aux points de vente dans les 蓆ats et les arr阾閟 d'interdiction dans le cadre de la l間islation sur la protection des consommateurs) varient entre le Commonwealth et les 蓆ats. Apr鑣 des changements proc閐uraux et institutionnels, le recours aux mesures antidumping et compensatoires a diminu? aucune mesure de sauvegarde n'a 閠? adopt閑 au cours de la p閞iode consid閞閑.

L'Australie n'a pas sign?l'Accord sur les march閟 publics de l'OMC. Les gouvernements du Commonwealth et des 蓆ats continuent d'utiliser les march閟 publics comme instrument important de la politique commerciale, destin??encourager le d関eloppement industriel (par exemple, dans les technologies de l'information et les t閘閏ommunications) en appliquant des marges de pr閒閞ence (10 ou 20 pour cent selon les 蓆ats) aux fournisseurs locaux (et n閛-z閘andais), en obligeant ?s'approvisionner aupr鑣 des petites et moyennes entreprises et en imposant des prescriptions relatives ? la teneur en produits locaux (qui s'appliquent 間alement ?la t閘閐iffusion).

Les contr鬺es ou restrictions quantitatives ?l'exportation appliqu閟 par les entit閟 du secteur public concernent certains produits de base et produits th閞apeutiques et visent, entre autres, ?garantir un approvisionnement national ad閝uat et ?faire assurer le respect des normes. L'Australie a maintenu l'interdiction d'exporter des brebis et embryons m閞inos ?des fins de reproduction, sauf s'il s'agit d'exportations ?destination de la Nouvelle-Z閘ande effectu閑s dans le cadre de l'ACREANZ ou d'exportations ?des fins scientifiques d鹠ent approuv閑s. L'蓆at a continu?d'intervenir dans l'閏onomie afin de promouvoir et de r間lementer le commerce de certains produits agricoles.

L'aide ?l'exportation, sous la forme de subventions directes (par le biais du Programme de subventions au d関eloppement des exportations et de la Strat間ie du supermarch?pour l'Asie) et d'all鑗ements fiscaux (Tradex, Programme de facilitation des exportations de v閔icules automobiles destin閟 au transport de personnes), a 閠?maintenue et modifi閑. Le financement ?l'exportation est subordonn??des prescriptions relatives ?la teneur en produits locaux, ainsi qu'?des crit鑢es d'搃nt閞阾 national?et de protection de l'environnement. Les conditions du cr閐it ?l'exportation semblent 阾re conformes aux lignes directrices de l'OCDE. Les incitations li閑s aux zones franches sont adapt閑s ?chaque projet et peuvent comprendre, entre autres, des subventions ?l'installation ou ?la relocalisation.

Le commerce et la production ont b閚閒ici?d'un soutien par le biais d'incitations fiscales et non fiscales, l'accent 閠ant mis davantage sur la promotion des exportations et l'investissement, notamment dans le domaine de la recherche-d関eloppement. Au cours de la p閞iode consid閞閑, les programmes d'importation ?des conditions pr閒閞entielles sont devenus plus g閚閞eux. L'aide non fiscale a 閠?accrue dans certains grands domaines (en particulier la promotion des exportations, l'investissement et la recherche-d関eloppement) et maintenue pour plusieurs activit閟 sp閏ifiques. Les faibles prix de l'閚ergie pour les producteurs ont 閠?garantis gr鈉e ?l'intervention de l'蓆at dans le secteur de l'閘ectricit? ?une participation accrue des op閞ateurs du secteur priv? ainsi qu'?des exon閞ations fiscales et des subventions en faveur de plusieurs cat間ories d'utilisateurs de carburant diesel. Les contr鬺es des prix semblent avoir 閠? r閐uits et visent d閟ormais les services de navigation a閞ienne, services a閞oportuaires, services postaux et services de remorquage en port; certains produits pharmaceutiques ont 間alement 閠? subventionn閟.

Le changement de politique structurelle le plus important intervenu au cours de la p閞iode consid閞閑 a sans doute 閠?la r閒orme fiscale, en particulier la mise en place du nouveau r間ime fiscal, qui a notamment permis de rationaliser et de simplifier la structure des imp魌s indirects, devenue plus neutre, en particulier pour ce qui est du commerce international. L'閘閙ent central de cette r閒orme a consist??remplacer la taxe sur les ventes en gros, per鐄e sur les produits manufactur閟, par une taxe sur les biens et services ?base large. La taxe sur les voitures de luxe, qui semble d閒avorable aux importations, reste cependant en place. Les imp魌s sur les revenus des particuliers et des soci閠閟 ont 間alement fait l'objet de r閒ormes importantes ?la suite de la mise en place du nouveau r間ime fiscal. Leurs bases ont 閠?閘argies, et les taux d'imposition r閐uits. Le taux d'imposition maximal sur le revenu de particuliers est ainsi tomb?de 43 ?30 pour cent, tandis que le taux appliqu?au revenu des entreprises a 閠?r閐uit de 36 ? 30 pour cent, ce qui est plus proche des taux pratiqu閟 dans plusieurs pays voisins. Dans la mesure o?des taux d'imposition 閘ev閟 sur les revenus des particuliers sont un frein au travail et ?l'閜argne, la r閐uction des taux maximaux pourrait engendrer un effort de travail accru et favoriser une 閜argne plus importante des particuliers, r閐uisant ainsi l'閏art entre 閜argne et investissement. Une plus large base d'imposition des entreprises, associ閑 ?des taux d'imposition plus faibles, aurait tendance ? r閐uire l'aide fournie par le biais du syst鑝e de fiscalit? rendant celui-ci plus neutre et moins susceptible de fausser les d閏isions des entreprises op閞ant en mati鑢e d'investissement. Cependant, les d閐uctions sp閏iales pour les entreprises op閞ant dans le secteur de la prospection et de la mise en valeur des ressources min閞ales ont 閠?maintenues.

L'Australie a cherch??renforcer la protection des droits de propri閠? intellectuelle en 閘argissant ses engagements au niveau international et en garantissant le respect de ces droits ?la fronti鑢e. Dans le m阭e temps, les importations parall鑜es ont 閠?encore lib閞alis閑s.

Le cadre de la politique de la concurrence a 間alement 閠?actualis? et mis en 渦vre de fa鏾n, notamment, ?ce que la r間lementation ne restreigne pas la concurrence et que la majorit?des entreprises du secteur public adh鑢ent au principe de 搉eutralit?en mati鑢e de concurrence?

蓈olution de la politique sectorielle

Le niveau global ?l'aide publique dans les secteurs de l'agriculture, de l'閘evage, de la sylviculture et de la p阠he est rest?faible depuis 1998. La protection tarifaire NPF nominale moyenne est rest閑 n間ligeable. Le soutien total (EST) de l'agriculture ne repr閟entait que 0,3 pour cent du PIB en 2001, soit le plus faible pourcentage de tous les pays de l'OCDE, tandis que l'estimation du soutien aux producteurs (ESP) 閠ait de 4 pour cent, soit le deuxi鑝e taux le plus bas. Environ 96 pour cent du soutien interne comportent des subventions dites 搗ertes?qui n'ont qu'un effet de distorsion minime, voire inexistant, sur la production ou les 閏hanges; ce soutien a essentiellement pris la forme de services g閚閞aux (par exemple, services d'infrastructure, de vulgarisation, de consultations et de recherche-d関eloppement, et programmes de protection de l'environnement).

Les prescriptions SPS et quarantenaires appliqu閑s par l'Australie ont 閠?critiqu閑s par plusieurs de ses partenaires commerciaux, qui estiment qu'elles sont par trop contraignantes et donc protectionnistes. Cependant, l'Australie 閠ant un pays fortement tributaire de l'agriculture et gros exportateur de mati鑢es premi鑢es agricoles et de produits agroalimentaires, qui re鏾ivent relativement peu d'aide publique et sont vendus aux prix du march? mondial, ces mesures sont jug閑s n閏essaires pour que la r閜utation de l'Australie en tant qu'exportateur fiable de produits agricoles de grande qualit?ne soit pas compromise par des parasites et des maladies. Les prescriptions SPS et quarantenaires ont 閠?modifi閑s afin de couvrir, entre autres, les maladies animales, les organismes g閚閠iquement modifi閟 et les biotechnologies; une prescription rigoureuse en mati鑢e d'関aluation des risques ?l'importation a 間alement 閠?閠ablie, ce qui limite encore davantage l'acc鑣 au march?pour les produits agricoles.

La production et les exportations de certains produits (viandes, c閞閍les, produits de l'horticulture, produits laitiers, produits de la p阠he et de la sylviculture) sont assujetties ?des pr閘鑦ements destin閟 ?financer la recherche-d関eloppement et d'autres activit閟 sectorielles. Le soutien interne qui fausse les 閏hanges, quoique de niveau de minimis, pour le bl?(versements directs pour les frais d'exp閐ition vers la Tasmanie), la viande de porc et la viande d'agneau, a vari? en restant largement en de玎 des engagements de r閐uction pris dans le cadre de l'OMC. L'accent a 閠?mis en particulier sur le soutien aux biotechnologies. Les exportations de la presque totalit?du bl? de l'orge (jusqu'en 2001), du riz et du sucre sont rest閑s sous le contr鬺e exclusif des organismes officiels ou des entreprises du secteur public op閞ant dans le cadre d'accords d'exclusivit? Par contre, le secteur des produits laitiers a 閠?d閞間lement?et les producteurs ont b閚閒ici?de mesures d'aide ?l'ajustement structurel, qui leur ont apparemment permis de prosp閞er. Dans le secteur de la sylviculture, il semble que les r閒ormes des organismes publics charg閟 de la gestion des for阾s aient am閘ior?la neutralit?du point de vue de la concurrence, bien que certaines pratiques anticoncurrentielles subsistent.

Le secteur des industries extractives reste l'un des plus efficaces et l'un des moins soutenus, et contribue pour une grande part aux exportations. Il ne b閚閒icie de presque aucune protection tarifaire (?l'exception de certaines pierres, assujetties ?un droit de 5 pour cent), et le peu de soutien interne qu'il re鏾it a diminu? Un programme de subventions au transport des produits p閠roliers, un syst鑝e de ristournes pour le carburant diesel et un programme de subventions en faveur du carburant diesel et des carburants de remplacement ont 閠?utilis閟 pour atteindre diff閞ents objectifs. Un march?de gros centralis?de l'閘ectricit?est progressivement mis en place, avec la participation accrue du secteur priv? l'achat obligatoire de quantit閟 croissantes d'閘ectricit?produite ?partir de sources d'閚ergie renouvelables est en vigueur depuis 2001.

Depuis 1998, la protection ?la fronti鑢e du secteur manufacturier a 閠? r閐uite, le taux NPF moyen effectivement appliqu?閠ant de 4,6 pour cent seulement (sur la base de la CITI), et d'autres r閐uctions tarifaires pour des produits sensibles 閠ant envisag閑s. Toutefois, les taux de droits appliqu閟 aux v閔icules automobiles pour le transport de personnes, aux textiles, aux v阾ements et aux chaussures sont deux ?trois fois sup閞ieurs ?la moyenne des taux appliqu閟 aux produits industriels. L'aide publique, qui prend la forme d'une aide financi鑢e directe (incitations ?l'exportation, subventions aux intrants) et de d閜enses fiscales, a 閠?maintenue et renforc閑, non seulement pour les v閔icules automobiles, les textiles, les v阾ements et les chaussures, mais aussi pour d'autres secteurs sp閏ifiques (imprimerie, produits pharmaceutiques, construction navale, technologies de l'information et des t閘閏ommunications) et pour les activit閟 manufacturi鑢es en g閚閞al. Dans plusieurs cas, ?savoir les v閔icules automobiles pour le transport de personnes, les textiles, les v阾ements et les chaussures, ainsi que les produits pharmaceutiques, les programmes de soutien sectoriels ont 閠?r関is閟 et remplac閟 par des programmes similaires. Cette aide devrait cependant diminuer pour 阾re conforme aux r閐uctions de droits et aux plans de soutien r関is閟 qui ont 閠?annonc閟.

Au cours de la p閞iode consid閞閑, l'aide publique au secteur de services, par le biais d'une aide financi鑢e directe, de d閜enses fiscales et d'un financement accord?aux institutions du secteur public, a augment? les principaux b閚閒iciaires ont 閠?les services financiers et d'assurance, les services culturels et r閏r閍tifs, les services de transport et de stockage, les services immobiliers et les services fournis aux entreprises, ainsi que les services de communication. Plusieurs restrictions en mati鑢e d'acc鑣 ont 閠?maintenues. Les r閒ormes des services financiers (par exemple, r鑗les prudentielles, r閒ormes institutionnelles) ont 閠? r閍lis閑s dans plusieurs domaines, conform閙ent aux recommandations formul閑s en 1997. La lib閞alisation des t閘閏ommunications a donn?lieu ?la privatisation d'autres entreprises publiques, a permis l'entr閑 d'un plus grand nombre d'op閞ateurs du secteur priv? et a fait baisser les tarifs; toutefois, les co鹴s de fonctionnement li閟 ?l'obligation de service universel ont 閠? source de pr閛ccupations. Le soutien aux producteurs nationaux de publicit閟 et de films a 閠?maintenu par le biais des prescriptions relatives ?la teneur en produits locaux pour la t閘閐iffusion ainsi que du financement de la production de films. En ce qui concerne les services maritimes, l'intervention de l'蓆at semble avoir diminu? l'aide financi鑢e au transport de marchandises entre la Tasmanie et le continent a 閠?maintenue. Les transports maritimes, routiers et ferroviaires ont 間alement b閚閒ici? d'all間ements fiscaux sur les carburants. Des efforts ont 閠?faits pour r閐uire les co鹴s du transport a閞ien et am閘iorer la qualit?des services par le jeu de l'augmentation du nombre d'op閞ateurs et la location d'a閞oports. Le commerce 閘ectronique est encourag?gr鈉e au financement de r閟eaux et ?des arrangements bilat閞aux.

Depuis le pr閏閐ent examen, les engagements globaux inscrits par l'Australie dans sa Liste annex閑 ?l'AGCS n'ont pas 閠?modifi閟. Cette liste couvre 90 activit閟 dans les secteurs suivants: services financiers, services fournis aux entreprises, services de communication, services de construction, services de distribution, services de transport (maritime, routier, a閞ien et par conduites), services relatifs au tourisme, services r閏r閍tifs, services de sant? services d'閐ucation et services concernant l'environnement. L'exemption de l'obligation NPF 閚onc閑 ?l'article II de l'AGCS subsiste pour les arrangements conclus par l'Australie avec le Canada, la France, Isra雔, la Nouvelle-Z閘ande et le Royaume-Uni pour la coproduction de films et d'閙issions de t閘関ision.

Perspectives

Les mesures de lib閞alisation du commerce, associ閑s aux r閒ormes structurelles internes de grande ampleur lanc閑s au milieu des ann閑s 80, ont sans aucun doute contribu?aux r閟ultats 閏onomiques remarquables de l'Australie pendant la derni鑢e d閏ennie. Gr鈉e ?une lib閞alisation unilat閞ale et multilat閞ale des 閏hanges, l'Australie est une 閏onomie relativement ouverte. Par exemple, le taux NPF moyen effectivement appliqu?n'est que de 4,3 pour cent et la plupart des taux de droits se situent entre z閞o et 5 pour cent. Cela signifie que, ?l'exception des droits appliqu閟 aux v閔icules automobiles pour le transport de personnes et aux textiles, v阾ements et chaussures, les avantages 閏onomiques d閏oulant de nouvelles r閐uctions seront probablement modestes. Au cours de la derni鑢e p閞iode consid閞閑, le gouvernement a annonc?des r閐uctions unilat閞ales progressives des droits applicables aux v閔icules automobiles pour le transport de personnes, et aux textiles, v阾ements et chaussures, avec une pause de cinq ans entre 2000 et 2005; reste ?voir si les r閐uctions finales de 5 pour cent, correspondant ?7,5 points de pourcentage pour les textiles, v阾ements et chaussures et ?nbsp;5 points de pourcentage pour les v閔icules automobiles, seront op閞閑s ?la date pr関ue, le 1er janvier 2005. Les mesures non tarifaires ?la fronti鑢e sont 間alement peu nombreuses; en particulier le soutien total de l'agriculture est le plus faible de tous les pays de l'OCDE. L'Australie est en outre, de fa鏾n g閚閞ale, ouverte ?l'investissement 閠ranger. Par cons閝uent, les avantages qui d閏ouleraient d'une plus grande lib閞alisation des mesures non tarifaires qui faussent les 閏hanges et de la suppression des obstacles ?l'investissement 閠ranger qui subsistent pourraient eux aussi 阾re relativement modestes.

Les politiques int閞ieures ont toutefois 間alement une incidence sur le commerce et l'investissement 閠ranger. La r閒orme fiscale 閠ant largement achev閑, l'attention du gouvernement s'est maintenant port閑 vers des r閒ormes additionnelles, y compris la poursuite de la constitution en soci閠閟, si ce n'est de la privatisation, des entreprises publiques, les efforts destin閟 ?mener ?bien la r閒orme de la politique de la concurrence, la poursuite de la d閞間lementation progressive du march?du travail (associ閑 ?une refonte du syst鑝e de s閏urit?sociale) et des mesures destin閑s ?favoriser la qualit?l'innovation technologique. Ces r閒ormes devraient permettre d'assurer une croissance soutenue de l'閏onomie australienne ?l'avenir.

 

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Rapport du gouvernement  

ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
AUSTRALIE
Rapport du gouvernement — Parties II

Objectifs de la politique commerciale australienne

L'Australie poursuit une politique commerciale pragmatique et ax閑 sur les r閟ultats, qui conjugue des approches multilat閞ales, r間ionales et bilat閞ales afin de maximiser les possibilit閟 d'acc鑣 aux march閟 pour les exportateurs de biens et de services australiens. Pays tributaire des exportations dont l'閏onomie a beaucoup profit?de la lib閞alisation des 閏hanges et de la d閞間lementation au fil des ann閑s, l'Australie a un int閞阾 majeur dans le maintien d'un syst鑝e commercial mondial sain et ouvert. Sa grande priorit?en mati鑢e de politique commerciale en 2000 et 2001 a 閠?le lancement r閡ssi du Cycle de Doha pour le d関eloppement; mener les n間ociations ?une conclusion heureuse en temps voulu est au c渦r de son programme actuel en mati鑢e de politique commerciale.

L'Australie se r閖ouit de l'importance qu'accorde la D閏laration de Doha ? l'acc鑣 aux march閟 et aux questions de d関eloppement, qui sont indispensables ?une lib閞alisation authentique des 閏hanges, susceptible de b閚閒icier ?tous les Membres de l'OMC. Son objectif g閚閞al dans le cadre des n間ociations est de parvenir ?des am閘iorations importantes de l'acc鑣 aux march閟 dans tous les secteurs de l'agriculture, des produits industriels et des services; ?cette fin, elle contribue de mani鑢e constructive ?faire avancer le processus de n間ociation le plus rapidement et le plus efficacement possible. (De plus amples renseignements sur les approches multilat閞ales de l'Australie en mati鑢e de politique commerciale figurent ?la section III du pr閟ent rapport, intitul閑 揕'Australie et l'OMC?)

Approches r間ionale et bilat閞ale

La politique commerciale r間ionale de l'Australie compl鑤e et renforce ses activit閟 et objectifs multilat閞aux en la mati鑢e. Un 閘閙ent important de cette politique est sa participation active ? la Coop閞ation 閏onomique Asie-Pacifique (APEC). Pour l'Australie, la promotion d'une croissance et d'un d関eloppement 閏onomiques r間ionaux durables passe n閏essairement par le vaste programme de l'APEC en mati鑢e de lib閞alisation du commerce et de l'investissement, de facilitation des affaires et de coop閞ation 閏onomique et technique, qui constitue 間alement un 閘閙ent important de ses initiatives commerciales bilat閞ales et multilat閞ales.

L'Australie est un membre actif de l'APEC et fera tout en son pouvoir pour atteindre les objectifs 閠ablis ?Bogor, ?savoir parvenir ?un environnement libre et ouvert pour le commerce et l'investissement d'ici ?2010 dans les 閏onomies d関elopp閑s de l'APEC et d'ici ? 2020 dans celles en d関eloppement. ?cette fin, elle a contribu?? l'閘aboration d'un certain nombre d'initiatives fondamentales de l'APEC, y compris, en mati鑢e de facilitation des 閏hanges, un objectif d'une r閐uction de 5 pour cent des co鹴s des transactions sur cinq ans, et le 損arcours acc閘閞閿 (損athfinder approach?, qui permettra aux 閏onomies pr阾es et d閟ireuses de progresser plus vite dans des domaines particuliers de le faire collectivement. Ces deux initiatives ont 閠?les 閘閙ents cl閟 de l'Accord de Shanghai sign?en 2001 par les dirigeants de l'APEC, qui 閠ablit le programme de cette organisation pour sa deuxi鑝e d閏ennie d'existence et pr関oit l'acc閘閞ation de la poursuite des objectifs de Bogor.

L'Australie a 間alement jou?un r鬺e de chef de file au sein de l'APEC en suscitant une volont?politique de faire avancer les n間ociations du Cycle de Doha. L'APEC tient ?appuyer les n間ociations de l'OMC en prenant des initiatives de renforcement des capacit閟 afin d'aider les 閏onomies en d関eloppement ?participer ?ce nouveau cycle de n間ociations et ?mettre en 渦vre les Accords existants de l'OMC. L'Australie continuera de valoriser aupr鑣 des 閏onomies membres de l'APEC une conclusion heureuse et en temps voulu du nouveau cycle de n間ociations de l'OMC.

En 1997, le gouvernement australien a proc閐?au r閑xamen de sa politique en mati鑢e d'accords commerciaux r間ionaux, ?la suite de quoi il a conclu qu'il convenait d'envisager que les futurs accords commerciaux r間ionaux s'inscrivent sous le signe d'un appui continu et fort de l'Australie ?l'OMC et des efforts r間ionaux d'int間ration commerciale et 閏onomique au sein de l'APEC. Depuis, l'Australie a r閍lis?une s閞ie d'activit閟 visant ?mettre en 渦vre les r閟ultats de l'examen et ?encourager le renforcement des liens commerciaux et 閏onomiques r間ionaux, y compris en examinant la possibilit?de raffermir les liens bilat閞aux en mati鑢e de commerce et d'investissement avec les importants partenaires commerciaux et groupements r間ionaux.

Les liens qui ont 閠?cr殫s entre la zone de libre-閏hange de l'ANASE (AFTA) et les parties ?l'Accord commercial de rapprochement 閏onomique australo-n閛-z閘andais (ACREANZ ou CER) permettent de coordonner le d関eloppement des flux commerciaux et d'investissements entre les deux r間ions. En 2000, les Ministres des deux entit閟 ont charg?leurs fonctionnaires de jeter les bases d'un resserrement de la coop閞ation 閏onomique, qui en 2001 s'est traduit par un accord global de partenariat 閏onomique et par l'閠ablissement d'un conseil d'entreprises conjoint. L'Australie maintient 間alement son engagement r間ional par sa participation ?l'Association des pays riverains de l'oc閍n Indien pour la coop閞ation r間ionale (IOR-ARC).

Vers la fin de l'an 2000, l'Australie et Singapour ont entam?des n間ociations en vue de conclure un accord de libre-閏hange pr関oyant la lib閞alisation du commerce des marchandises et des services, de port閑 globale, et conforme aux r鑗les de l'OMC. Le 30 mai 2002, l'Australie et la Tha飈ande ont annonc? qu'elles ouvriraient des n間ociations en vue de conclure un accord bilat閞al de libre-閏hange pr関oyant non seulement l'acc鑣 aux march閟 mais aussi des activit閟 de coop閞ation et de facilitation des 閏hanges dans un certain nombre de domaines. L'Australie continue aussi de discuter de la signature d'un accord de libre-閏hange avec les 蓆ats-Unis.

Des consultations ont 閠?engag閑s entre l'Australie et le Japon et culmineront, au milieu de 2003, avec un rapport adress?aux Premiers Ministres concernant des initiatives susceptibles de renforcer et de revitaliser les relations commerciales et 閏onomiques entre les deux pays. L'Australie a 間alement engag?avec la Chine une s閞ie intensive d'閏hanges destin閟 ?renforcer le commerce bilat閞al et les liens 閏onomiques entre les deux pays et ?d閠erminer l'orientation future de leurs relations 閏onomiques.

Lib閞alisation des 閏hanges: r間ime tarifaire australien

Plus de 80 pour cent des lignes tarifaires sont d閟ormais passibles d'un taux de droit de 5 pour cent ou moins, le taux 閠ant nul pour environ 45 pour cent des lignes. Le taux moyen appliqu?est d'?peine 4,4 pour cent (3,9 pour cent pour les pays en d関eloppement et 1,72 pour cent pour les pays les moins avanc閟). En 2000-2001, la Commission australienne de la productivit?estimait ?4,8 pour cent le taux effectif moyen de l'assistance au secteur manufacturier (une mesure de l'assistance nette prenant en compte les co鹴s et les avantages de l'intervention 閠atique au niveau des facteurs, l'assistance directe ?l'間ard des facteurs de valeur ajout閑 et l'assistance ?la production). Contrairement ?la plupart des pays d関elopp閟, l'Australie n'applique qu'un seul contingent tarifaire, qui touche le fromage.

Le tableau qui suit montre les r閐uctions des taux effectifs de l'assistance au secteur manufacturier qui ont 閠?op閞閑s depuis 1970-1971.

Taux effectifs d'assistance, 1970-1971 ?2000-2001 (pourcentage)

 

1970-1971

1983-1984

1990-1991

1996-1997

1998-1999

2000-2001

Secteur manufacturier

34,9

22,7

15,6

5,6

5,2

4,8

Agriculture

28,0

12,0

13,0

10,2

7,7

6,0*

* 1999/2000.

V閔icules automobiles et textiles, v阾ements et chaussures

Les deux secteurs industriels pour lesquels l'Australie maintient des droits 閘ev閟 sont celui des v閔icules automobiles et celui des textiles, v阾ements et chaussures. L'Australie met actuellement en place un programme de r閐uctions tarifaires unilat閞ales importantes pour ces secteurs d'ici ?nbsp;2005, comme l'indiquent les annexes ci-jointes.

Le 21 d閏embre 2001, le gouvernement a annonc?une r関ision des mesures d'assistance ?l'industrie automobile pour la p閞iode post閞ieure ?2005. Cette r関ision est men閑 par la Commission de la productivit?qui doit l'achever en septembre 2002. Il est pr関u qu'une r関ision similaire aura lieu pour les textiles, les v阾ements et les chaussures dans un proche avenir.

Droits de nuisance

En juillet 1998, le D閜artement australien de l'industrie, des sciences et du tourisme a amorc?l'examen des droits dits 揹e nuisance??nbsp;c'est-?dire les droits de 5 pour cent ou moins qui g閚閞aient moins de 100 000 dollars australiens de recettes par an (en 1996-1997) et qui frappaient des produits non fabriqu閟 localement. ?la suite de consultations avec l'industrie, les droits auxquels 閠aient assujetties 267 lignes tarifaires ont 閠?ramen閟 ?z閞o en d閏embre 1999.

Mesures antidumping et compensatoires

Depuis la cr閍tion de l'OMC, le nombre de mesures antidumping et compensatoires prises par l'Australie a connu une baisse constante. Le nombre d'enqu阾es en ces mati鑢es est tomb?de 101 ?la fin de 1995 ?34 le 30 juin 2002. Depuis la derni鑢e p閞iode consid閞閑, le gouvernement a apport??sa l間islation en mati鑢e de mesures antidumping et compensatoires des modifications qui ont eu pour effet de r閐uire les p閞iodes consid閞閑s aux fins des enqu阾es, de simplifier et de rendre plus pr関isible le processus pour toutes les parties et d'introduire un nouveau m閏anisme d'appel.

R間ime de quarantaine

En tant que continent insulaire (dot?d'un climat variant de tropical ? subtemp閞?, l'Australie 閏happe ?la plupart des parasites et des maladies qui affligent d'autres pays. Pour pr閟erver sa flore et sa faune indig鑞es fragiles, l'Australie adopte en mati鑢e de s閏urit?biologique une approche prudente, dite de 揼estion des risques? fond閑 sur des mesures justifi閑s sur le plan scientifique qui restreignent le moins possible les 閏hanges, et compatible avec l'Accord de l'OMC sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires. En 1998, pour se donner un cadre administratif et juridique de mise en 渦vre de sa politique de quarantaine, l'Australie a publi?un manuel sur l'analyse des risques ?l'importation intitul?Import Risk Analysis Process Handbook. Le processus d'analyse des risques ?l'importation, ouvert et transparent, permet de tenir les intervenants, y compris les pays 閠rangers qui en font la demande, au courant de l'関olution de chaque analyse des risques ?l'importation. Tous les textes des analyses peuvent 阾re consult閟 ?l'adresse Web ci-apr鑣: www.affa.gov.au.

L'organisme d'蓆at Biosecurity Australia est en train de r関iser de nouveau le processus d'analyse des risques ?l'importation et pr関oit de finaliser et de mettre en 渦vre ?la fin de 2002 un nouveau cadre dont les 閘閙ents fondamentaux seront une consultation plus pr閏oce et plus suivie des intervenants, la production d'un document sur les questions techniques en rapport avec toutes les analyses des risques ?l'importation et un examen scientifique ind閜endant par des pairs.