国产麻豆一精品一av一免费,亚洲av无码日韩av无码网址,夜精品无码a片一区二区蜜桃,A级成人片一区二区三区

MESURES SANITAIRES ET PHYTOSANITAIRES: INTRODUCTION

Comprendre l'Accord de l'OMC sur les mesures sanitaires et phytosanitaires

Contenu  

Abr関iations 
Introduction 
Questions et r閜onses 


Mai 1998   

L'Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires (l'“Accord SPS”) est entr?en vigueur au moment de la cr閍tion de l'Organisation mondiale du commerce, le 1er janvier 1995. Il a trait ?l'application des r間lementations concernant l'innocuit?des produits alimentaires, ainsi que la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux.

La pr閟ente brochure examine le texte de l'Accord SPS qui figure dans l' Acte final reprenant les r閟ultats des n間ociations commerciales multilat閞ales du Cycle d'Uruguay, sign??Marrakech le 15 avril 1994. Cet accord et les autres accords contenus dans l'Acte final, avec l'Accord g閚閞al sur les tarifs douaniers et le commerce modifi?(GATT de 1994), font partie du trait?instituant l'Organisation mondiale du commerce (OMC). L'OMC a remplac?le GATT en tant qu'organisation charg閑 de superviser le commerce international.

La pr閟ente brochure a 閠?閠ablie par le Secr閠ariat de l'OMC pour aider le public ?comprendre l'Accord SPS. La premi鑢e partie pr閟ente les principaux 閘閙ents de l'accord; la seconde r閜ond ?des questions fr閝uemment pos閑s. La brochure n'entend pas donner une interpr閠ation juridique de l'accord.


haut de page

Introduction 
Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires

Probl鑝e: Que faire pour approvisionner le consommateur de votre pays en produits alimentaires qu'il peut absorber en toute s閏urit? d'apr鑣 les normes que vous jugez appropri閑s? En m阭e temps, que faire pour emp阠her que des r間lementations sanitaires rigoureuses ne servent de pr閠exte ?la protection des producteurs nationaux?

L'Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires d閒init les r鑗les fondamentales concernant l'innocuit?des produits alimentaires, ainsi que les normes sanitaires pour les animaux et les v間閠aux. Il permet aux pays d'閠ablir leurs propres normes mais il dispose aussi que les r間lementations doivent avoir un fondement scientifique. Celles-ci ne doivent 阾re appliqu閑s que dans la mesure n閏essaire pour prot間er la sant?et la vie des personnes et des animaux ou pour pr閟erver les v間閠aux. Elles ne doivent pas non plus entra頽er de discrimination arbitraire ou injustifiable entre les pays o?existent des conditions identiques ou similaires.

Les pays Membres sont encourag閟 ?appliquer les normes, directives ou recommandations internationales, dans les cas o?il en existe. Ils peuvent cependant adopter des mesures correspondant ?des normes plus 閘ev閑s s'il y a une justification scientifique. Ils peuvent aussi 閠ablir des normes plus 閘ev閑s sur la base d'une 関aluation appropri閑 des risques, pour autant que l'approche suivie soit coh閞ente et non arbitraire.

Aux termes de l'Accord, les pays sont toujours autoris閟 ? appliquer des normes et des m閠hodes d'inspection des produits diff閞entes.

Principaux 閘閙ents de l'Accord SPS 

Tous les pays appliquent des mesures afin d'assurer l'innocuit?des produits alimentaires pour les consommateurs et d'emp阠her la diss閙ination de parasites ou de maladies chez les animaux et les v間閠aux. Ces mesures sanitaires et phytosanitaires peuvent rev阾ir de nombreuses formes; les pays peuvent par exemple exiger que les produits proviennent d'une zone exempte de maladies, que les produits soient inspect閟, que les produits subissent un traitement ou une transformation sp閏ifique, que des niveaux maximaux admissibles soient 閠ablis pour les r閟idus de pesticides ou que seuls certains additifs alimentaires soient utilis閟. Les mesures sanitaires (sant?des personnes et des animaux) et phytosanitaires (pr閟ervation des v間閠aux) s'appliquent aux produits alimentaires d'origine nationale ou aux maladies locales d'animaux et de v間閠aux, ainsi qu'aux produits provenant d'autres pays.

Protection ou protectionnisme?

Les mesures sanitaires et phytosanitaires peuvent, par leur nature m阭e, entra頽er des restrictions au commerce. Tous les gouvernements reconnaissent que certaines restrictions commerciales peuvent 阾re n閏essaires pour assurer l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux. N閍nmoins, il est parfois fait pression sur les gouvernements pour qu'ils aillent au-del?de ce qu'exige la protection de la sant?et utilisent des restrictions sanitaires et phytosanitaires pour pr閟erver les producteurs nationaux de la concurrence 閏onomique. Ces pressions risquent de cro顃re, ? mesure que d'autres obstacles au commerce sont abaiss閟 en vertu des Accords du Cycle d'Uruguay. Une restriction sanitaire ou phytosanitaire qui n'est pas requise vraiment pour des raisons de protection de la sant?peut 阾re un instrument protectionniste tr鑣 important et constituer, en raison de sa complexit?technique, un obstacle particuli鑢ement trompeur et difficile ? surmonter.

L'Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires (l'Accord SPS) s'inspire des anciennes r鑗les du GATT pour limiter l'utilisation de mesures sanitaires et phytosanitaires injustifi閑s ?des fins de protection du commerce. Son objectif fondamental est de pr閟erver le droit souverain des gouvernements d'閠ablir le niveau de protection qu'ils jugent appropri? mais aussi d'assurer que ce droit souverain ne soit pas exerc?abusivement ?des fins protectionnistes et n'entra頽e pas des obstacles non n閏essaires au commerce international.

Justification des mesures

L'Accord SPS, tout en permettant aux gouvernements de maintenir une protection sanitaire et phytosanitaire appropri閑, r閐uit le risque de d閏isions arbitraires et encourage la coh閞ence au niveau de la prise de d閏isions. Il dispose que les mesures sanitaires et phytosanitaires ne doivent 阾re appliqu閑s que pour assurer l'innocuit? des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux. En particulier, il pr閏ise les facteurs qui devraient 阾re pris en compte dans l'関aluation des risques encourus. Les mesures destin閑s ?assurer l'innocuit?des produits alimentaires, ?prot間er la sant?des animaux et ?pr閟erver les v間閠aux devraient 阾re fond閑s autant que possible sur l'analyse et l'関aluation de donn閑s scientifiques objectives et exactes.

Normes internationales

L'Accord SPS encourage les gouvernements ?閠ablir au niveau national des mesures sanitaires et phytosanitaires compatibles avec les normes, directives et recommandations internationales. Pour ce processus, on parle souvent d'“harmonisation”. L'OMC n'閠ablit pas, et n'閠ablira pas, elle-m阭e de telles normes. Toutefois, la plupart des gouvernements Membres de l'OMC (132 au moment de la r閐action) participent ? leur 閘aboration dans d'autres organismes internationaux. Ces normes sont 閠ablies par des scientifiques de renom et par des experts gouvernementaux en protection de la sant? et elles sont surveill閑s et examin閑s au niveau international.

Dans nombre de pays, y compris des pays d関elopp閟, les normes internationales sont souvent plus strictes que les prescriptions nationales, mais l'accord autorise express閙ent les gouvernements ?choisir de ne pas utiliser ces normes internationales. Toutefois, si une prescription nationale devait entra頽er une plus grande restriction du commerce, un pays pourrait 阾re invit? ?fournir une justification scientifique de cette mesure, d閙ontrant que la norme internationale pertinente ne permettrait pas d'atteindre le niveau de protection sanitaire qu'il juge appropri?

Adaptation aux conditions

Compte tenu des diff閞ences qui existent du fait des conditions climatiques, zoosanitaires et phytosanitaires ou de la situation en ce qui concerne l'innocuit?des produits alimentaires, il n'est pas toujours appropri?d'imposer les m阭es prescriptions sanitaires et phytosanitaires pour les produits alimentaires ou les produits d'origine animale ou v間閠ale provenant de pays diff閞ents. Ainsi, il arrive que les mesures sanitaires et phytosanitaires varient en fonction du pays d'origine des produits alimentaires ou des produits d'origine animale ou v間閠ale consid閞閟. Il en est tenu compte dans l'accord. Les gouvernements devraient aussi reconna顃re des zones exemptes de maladies dont les limites peuvent ne pas correspondre aux fronti鑢es politiques et adapter comme il convient leurs prescriptions aux produits provenant de ces zones. Toutefois, l'accord emp阠he une discrimination injustifi閑 dans l'utilisation des mesures sanitaires et phytosanitaires, que ce soit en faveur des producteurs nationaux ou entre les fournisseurs 閠rangers.

Diff閞entes mesures possibles 

Il existe souvent diff閞entes fa鏾ns de d閠erminer un niveau acceptable de risque. Parmi les diff閞entes mesures possibles - et ?condition que celles-ci soient applicables d'un point de vue technique et 閏onomique et qu'elles assurent le m阭e niveau d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux ou de pr閟ervation des v間閠aux - les pays devraient prendre celles qui ne sont pas plus restrictives pour le commerce qu'il n'est requis pour atteindre leur objectif en mati鑢e sanitaire. De plus, si un autre pays d閙ontre qu'avec les mesures qu'il applique le m阭e niveau de protection sanitaire est atteint, ces mesures devraient 阾re accept閑s comme 閝uivalentes. Cela aide ?garantir que la protection est assur閑 tout en offrant la plus grande quantit?et vari閠?de produits alimentaires salubres aux consommateurs, en dotant les producteurs d'intrants aussi s鹯s que possible et en assurant une concurrence 閏onomique saine.

Evaluation des risques 

L'Accord SPS accro顃 la transparence des mesures sanitaires et phytosanitaires. Les pays doivent 閠ablir les mesures sanitaires et phytosanitaires sur la base d'une 関aluation appropri閑 des risques r閑ls et, si on le leur demande, indiquer les facteurs dont ils ont tenu compte, les proc閐ures d'関aluation qu'ils ont utilis閑s et le niveau de risque qu'ils ont jug? acceptable. Bien que de nombreux gouvernements utilisent d閖?l'関aluation des risques dans le domaine de l'innocuit?des produits alimentaires, de la protection de la sant?des animaux et de la pr閟ervation des v間閠aux, l'accord encourage le recours plus large ? l'関aluation syst閙atique des risques par tous les gouvernements Membres de l'OMC et pour tous les produits consid閞閟.

Transparence

Les pays sont tenus de notifier aux autres pays les modifications apport閑s ?leurs prescriptions sanitaires et phytosanitaires ou les nouvelles prescriptions qui affectent le commerce, et d'閠ablir des bureaux (appel閟 “points d'information”) charg閟 de r閜ondre aux demandes de renseignements compl閙entaires sur les mesures nouvelles ou existantes. Ils doivent aussi accepter que soit examin閑 la fa鏾n dont ils appliquent leurs r間lementations concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux. La communication r間uli鑢e de renseignements et l'閏hange syst閙atique de donn閑s entre les gouvernements Membres de l'OMC offrent une meilleure base pour les normes nationales. Cette transparence accrue prot鑗e 間alement les int閞阾s des consommateurs, et ceux des partenaires commerciaux, du protectionnisme cach?qu'engendrent les prescriptions techniques non n閏essaires.

Un comit?sp閏ial a 閠?閠abli dans le cadre de l'OMC, qui permet l'閏hange d'informations entre les gouvernements Membres au sujet de tous les aspects li閟 ?la mise en oeuvre de l'Accord SPS. Le Comit?des mesures sanitaires et phytosanitaires surveille le respect de l'accord, examine les questions qui pourraient avoir des effets sur le commerce et coop鑢e 閠roitement avec les organisations techniques comp閠entes. En cas de diff閞end commercial concernant une mesure sanitaire ou phytosanitaire, les proc閐ures normales de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC sont utilis閑s et il peut 阾re demand?conseil ?des experts scientifiques comp閠ents.


haut de page

Questions et r閜onses 

Qu'entend-on par mesures sanitaires et phytosanitaires? L'Accord SPS vise-t-il les mesures prises par les pays pour prot間er l'environnement, les int閞阾s des consommateurs et les animaux?

Aux fins de l'Accord SPS, les mesures sanitaires et phytosanitaires s'entendent de toutes les mesures appliqu閑s:

  • pour prot間er la vie des personnes et des animaux des risques d閏oulant des additifs, contaminants, toxines ou organismes pathog鑞es pr閟ents dans les produits alimentaires;
  • pour prot間er la sant?des personnes des maladies v閔icul閑s par des v間閠aux ou des animaux;
  • pour prot間er la vie des animaux ou pr閟erver les v間閠aux des parasites, maladies ou organismes pathog鑞es; ou
  • pour emp阠her ou limiter, dans un pays, d'autres dommages d閏oulant de l'entr閑, de l'閠ablissement ou de la diss閙ination de parasites.

Sont 間alement englob閑s les mesures sanitaires et phytosanitaires prises pour prot間er la sant?des poissons et de la faune sauvage, ainsi que pour pr閟erver les for阾s et la flore sauvage.

Les mesures de protection de l'environnement (autres que celles mentionn閑s ci-dessus) ou les mesures destin閑s ?prot間er les int閞阾s des consommateurs ou le bien-阾re des animaux ne sont pas vis閑s par l'Accord SPS. Ces questions sont toutefois trait閑s par d'autres instruments de l'OMC (l'Accord OTC ou l'article XX du GATT de 1994, par exemple).

Les r間lementations nationales concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux n'閠aient-elles pas d閖?couvertes par les r鑗les du GATT?

Oui, les mesures nationales concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux qui affectent le commerce 閠aient soumises aux r鑗les du GATT depuis 1948. L'article premier(1), de l'Accord g閚閞al, la clause de la nation la plus favoris閑, prescrivait un traitement non discriminatoire pour les produits import閟 provenant de fournisseurs 閠rangers diff閞ents, et l'article III disposait que ces produits ne devaient pas 阾re trait閟 d'une mani鑢e moins favorable que les produits d'origine nationale en ce qui concerne les lois ou prescriptions affectant leur vente. Ces r鑗les s'appliquaient, par exemple, aux valeurs limites fix閑s pour les r閟idus de pesticides et les additifs alimentaires, ainsi qu'aux restrictions destin閑s ?prot間er la sant?des animaux ou ?pr閟erver les v間閠aux.

Les r鑗les du GATT contenaient 間alement une exception (article XX:b) qui permettait aux pays de prendre les mesures “n閏essaires ?la protection de la sant? et de la vie des personnes et des animaux ou ?la pr閟ervation des v間閠aux”, ?condition que ces mesures ne constituent pas une discrimination injustifi閑 entre les pays o?les m阭es conditions existaient, ni une restriction d間uis閑 au commerce. Autrement dit, pour prot間er la sant?des personnes et des animaux ou pr閟erver les v間閠aux, les gouvernements pouvaient, dans les cas o?cela 閠ait n閏essaire, imposer aux produits import閟 des prescriptions plus rigoureuses que celles auxquelles ils soumettaient les produits d'origine nationale.

Au cours des n間ociations commerciales multilat閞ales du Tokyo Round (1974-1979), un Accord relatif aux obstacles techniques au commerce (Accord OTC de 1979 ou “Code de la normalisation”) a 閠? n間oci?a name="Fn 2 ref" id="Fn 2 ref">( 2). Bien que cet accord n'ait pas 閠?閘abor? principalement dans le but de r間lementer les mesures sanitaires et phytosanitaires, il englobait les prescriptions techniques r閟ultant de mesures concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux, y compris les valeurs limites fix閑s pour les r閟idus de pesticides, les prescriptions en mati鑢e d'inspection et l'閠iquetage. Les gouvernements qui 閠aient parties ?l'Accord OTC de 1979 閠aient convenus d'utiliser les normes internationales pertinentes (par exemple les normes relatives ?l'innocuit?des produits alimentaires 閘abor閑s par le Codex) sauf lorsqu'ils consid閞aient que celles-ci n'閠aient pas ad閝uates pour prot間er la sant? Ils 閠aient 間alement convenus de notifier aux autres gouvernements, par l'interm閐iaire du secr閠ariat du GATT, tous les r鑗lements techniques qui n'閠aient pas fond閟 sur des normes internationales. L'Accord OTC de 1979 contenait des dispositions relatives au r鑗lement des diff閞ends r閟ultant de l'utilisation de restrictions en mati鑢e d'innocuit?des produits alimentaires et d'autres restrictions techniques.

Qu'y a-t-il de nouveau dans l'Accord SPS?

Parce que les mesures sanitaires et phytosanitaires peuvent facilement constituer une restriction au commerce, les gouvernements membres du GATT 閠aient conscients de la n閏essit?d'assujettir leur utilisation ?des r鑗les pr閏ises. L'objectif du Cycle d'Uruguay consistant ? r閐uire les autres obstacles possibles au commerce a en outre fait craindre que les mesures sanitaires et phytosanitaires soient utilis閑s ?des fins protectionnistes.
L'Accord SPS a 閠?con鐄 pour r間ler ce probl鑝e potentiel. Il 閠ablit des droits et obligations plus pr閏is et plus d閠aill閟 pour les mesures concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux qui affectent le commerce. Les pays peuvent uniquement imposer les prescriptions qui sont n閏essaires pour prot間er la sant?et qui sont fond閑s sur des principes scientifiques. Un gouvernement peut contester les prescriptions d'un autre pays en mati鑢e d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux et de pr閟ervation des v間閠aux en faisant valoir qu'il n'y a pas de preuves scientifiques qui justifient leur application. Les proc閐ures et d閏isions utilis閑s par un pays pour 関aluer les risques pour l'innocuit?des produits alimentaires, la sant?des animaux ou la pr閟ervation des v間閠aux doivent 阾re communiqu閑s aux autres pays sur demande. Les gouvernements doivent se montrer coh閞ents lorsqu'ils d閠erminent ce qu'est un produit alimentaire salubre et lorsqu'ils r閜ondent aux pr閛ccupations li閑s ?la protection de la sant?des animaux et ?la pr閟ervation des v間閠aux.

Comment savoir s'il s'agit de mesures SPS ou de mesures OTC? Y a-t-il une diff閞ence entre ces deux types de mesures?

Les deux accords ont des champs d'application diff閞ents. L'Accord SPS couvre toutes les mesures ayant pour objectif de:

  • prot間er la sant?des personnes et des animaux contre les risques inh閞ents aux produits alimentaires,
  • prot間er la sant?des personnes contre les maladies v閔icul閑s par des animaux ou des v間閠aux,
  • prot間er les animaux et pr閟erver les v間閠aux des parasites ou des maladies,

qu'il s'agisse ou non de prescriptions techniques. L'Accord OTC vise tous les r鑗lements techniques et normes volontaires ainsi que les proc閐ures destin閑s ? assurer leur respect, ?l'exception des mesures sanitaires et phytosanitaires d閒inies par l'Accord SPS. Par cons閝uent, c'est la nature de la mesure qui d閠ermine si celle-ci rel鑦e de l'Accord OTC, et c'est son objectif qui d閠ermine si elle rel鑦e de l'Accord SPS.

Les mesures OTC peuvent toucher n'importe quel sujet, par exemple les dispositifs de s閏urit?pour automobiles, les 閏onomiseurs d'閚ergie ou la forme des emballages en carton pour produits alimentaires. Dans le domaine de la sant?des personnes, par exemple, les mesures OTC peuvent comprendre les restrictions applicables aux produits pharmaceutiques ou l'閠iquetage des cigarettes. La plupart des mesures li閑s ?la lutte contre les maladies de l'homme rel鑦ent de l'Accord OTC, sauf si elles concernent des maladies v閔icul閑s par des v間閠aux ou des animaux (comme la rage). Pour ce qui est des produits alimentaires, les prescriptions applicables ?l'閠iquetage, les indications et mises en garde concernant la valeur nutritionnelle, les r間lementations en mati鑢e de qualit?et d'emballage ne sont, en r鑗le g閚閞ale, pas consid閞閟 comme des mesures sanitaires ou phytosanitaires et rel鑦ent donc normalement de l'Accord OTC. En revanche, les r間lementations qui r間issent la contamination microbiologique des produits alimentaires, fixent les niveaux acceptables pour les r閟idus de pesticides ou de m閐icaments v閠閞inaires, ou identifient les additifs alimentaires autoris閟 rel鑦ent, par d閒inition, de l'Accord SPS. De m阭e, certaines prescriptions en mati鑢e d'emballage et d'閠iquetage qui concernent directement l'innocuit?des produits alimentaires sont vis閑s par l'Accord SPS.

Les deux accords ont des points communs, notamment l'obligation fondamentale de non-discrimination; ils contiennent des prescriptions similaires en mati鑢e de notification pr閍lable des mesures projet閑s et pr関oient la cr閍tion de bureaux de renseignements (“points d'information”). Toutefois, de nombreuses r鑗les de fond sont diff閞entes. Par exemple, les deux accords encouragent l'utilisation des normes internationales. N閍nmoins, dans le cadre de l'Accord SPS, seuls des arguments scientifiques d閏oulant d'une 関aluation des risques potentiels pour la sant?peuvent justifier que de telles normes ne soient pas utilis閑s afin d'assurer l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux. En revanche, dans le cadre de l'Accord OTC, les gouvernements peuvent d閏ider que les normes internationales ne sont pas adapt閑s pour d'autres raisons, notamment des probl鑝es technologiques fondamentaux ou des facteurs g閛graphiques. De plus, des mesures sanitaires et phytosanitaires ne peuvent 阾re appliqu閑s que dans la mesure o?sur la base de renseignements scientifiques elles sont n閏essaires ?la protection de la sant?des personnes ou des animaux ou ?la pr閟ervation des v間閠aux. Les gouvernements peuvent en revanche 閠ablir les r鑗lements concernant les obstacles techniques au commerce qui sont n閏essaires pour atteindre certains objectifs tels que la s閏urit? nationale ou la pr関ention de pratiques de nature ? induire en erreur. Les obligations que les gouvernements ont accept閑s au titre des deux accords 閠ant diff閞entes, il est important de savoir s'il s'agit d'une mesure sanitaire ou phytosanitaire ou d'une mesure relevant de l'Accord OTC.

Comment les gouvernements et les personnes int閞ess閑s peuvent-ils savoir qui fait quoi?

Les dispositions de l'Accord SPS en mati鑢e de transparence visent ?assurer que les mesures prises pour prot間er la sant?des personnes et des animaux et pr閟erver les v間閠aux sont port閑s ?la connaissance des personnes int閞ess閑s et des partenaires commerciaux. L'Accord dispose que les gouvernements doivent publier dans les moindres d閘ais toutes leurs r間lementations sanitaires et phytosanitaires et expliquer, si un autre gouvernement le demande, pour quelles raisons une prescription particuli鑢e en mati鑢e d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux ou de pr閟ervation des v間閠aux a 閠?閠ablie.

Tous les gouvernements Membres de l'OMC doivent 閠ablir un point d'information, c'est-?dire un bureau charg? de recevoir les demandes de renseignements concernant les mesures sanitaires et phytosanitaires de leur pays et d'y r閜ondre. Les demandes peuvent concerner des exemplaires de r間lementations nouvelles ou existantes, ou des renseignements sur les accords pertinents conclus entre deux pays ou sur les d閏isions en mati鑢e d'関aluation des risques. Les adresses des points d'information peuvent 阾re obtenues ici.

Lorsqu'un gouvernement projette d'adopter une nouvelle r間lementation (ou de modifier une r間lementation existante) qui diff鑢e d'une norme internationale et peut affecter le commerce, il doit en informer le Secr閠ariat de l'OMC, qui distribue ensuite la notification aux autres gouvernements Membres (plus de 700 notifications ont 閠?distribu閑s pendant les trois premi鑢es ann閑s de mise en oeuvre de l'Accord SPS). Les notifications sont 間alement mises ?la disposition des personnes int閞ess閑s et peuvent 阾re consult閑s ici. Par ailleurs, les notifications peuvent 阾re obtenues aupr鑣 du point d'information du pays qui projette d'adopter une nouvelle mesure.

Les gouvernements doivent notifier les r間lementations projet閑s avant qu'elles ne soient mises en oeuvre, afin de permettre ?leurs partenaires commerciaux de formuler des observations. Le Comit?SPS a 閘abor?des recommandations sur la mani鑢e de donner suite ?ces observations.

En cas d'urgence, les gouvernements peuvent agir sans d閘ai mais doivent imm閐iatement informer les autres Membres par l'interm閐iaire du Secr閠ariat de l'OMC; ils restent 間alement tenus de prendre en consid閞ation toutes les observations formul閑s par d'autres gouvernements Membres de l'OMC.  

Avec l'Accord SPS, un gouvernement a-t-il moins de latitude pour 閠ablir des lois concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la pr閟ervation des v間閠aux et la protection de la sant?des animaux? Les niveaux d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux et de pr閟ervation des v間閠aux seront-ils d閠ermin閟 par l'OMC ou par d'autres institutions internationales?

L'Accord SPS reconna顃 express閙ent aux gouvernements le droit de prendre des mesures pour prot間er la sant?des personnes et des animaux et pr閟erver les v間閠aux, ? condition que ces mesures soient fond閑s sur la science, qu'elles soient n閏essaires ?la protection de la sant?et qu'elles ne constituent pas une discrimination injustifi閑 entre les sources d'approvisionnement 閠rang鑢es. En outre, les gouvernements continueront de d閠erminer les niveaux d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux et de pr閟ervation des v間閠aux dans leurs pays. Ni l'OMC ni un autre organisme international ne le feront.
L'Accord SPS encourage cependant les gouvernements ? “harmoniser” ou fonder leurs mesures nationales sur les normes, directives et recommandations internationales 閘abor閑s par les gouvernements Membres de l'OMC dans d'autres organisations internationales. Ces organisations sont notamment les suivantes: pour l'innocuit?des produits alimentaires, la Commission mixte FAO/OMS du Codex Alimentarius; pour la sant?des animaux, l' Office international des 閜izooties; et pour la pr閟ervation des v間閠aux, la Convention internationale pour la protection des v間閠aux de la FAO. Les gouvernements Membres de l'OMC participent depuis longtemps aux activit閟 de ces organisations, y compris les travaux concernant l'関aluation des risques et la d閠ermination scientifique des effets sur la sant?des personnes des pesticides, contaminants ou additifs pr閟ents dans les produits alimentaires, ou des effets des parasites et maladies sur la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux. Les activit閟 de ces organisations techniques sont surveill閑s et examin閑s au niveau international.

Un probl鑝e tient au fait que les normes internationales sont souvent si rigoureuses que de nombreux pays ont du mal ?les mettre en oeuvre ?l'閏helon national. Mais le fait d'encourager les pays ?utiliser les normes internationales ne signifie pas que celles-ci constituent un niveau maximal ou minimal pour les normes nationales. Les normes nationales ne sont pas contraires ?l'Accord SPS simplement parce qu'elles diff鑢ent des normes internationales. En fait, l'accord autorise express閙ent les gouvernements ?imposer des prescriptions plus rigoureuses que les normes internationales. Cependant, les gouvernements qui ne fondent pas leurs prescriptions nationales sur des normes internationales peuvent 阾re tenus de justifier leurs normes plus strictes, si cette diff閞ence donne lieu ?un diff閞end commercial. Cette justification doit reposer sur une analyse des preuves scientifiques et des risques encourus.

Qu'entend-on par harmonisation avec les normes internationales relatives ?l'innocuit?des produits alimentaires? Entra頽era-t-elle une protection moindre de la sant? c'est-?dire une harmonisation par le bas?

L'harmonisation avec les normes internationales relatives ?l'innocuit? des produits alimentaires signifie que les prescriptions nationales doivent 阾re fond閑s sur les normes 閘abor閑s par la Commission mixte FAO/OMS du Codex Alimentarius(3). Les normes du Codex ne constituent pas le “plus petit commun d閚ominateur”. Elles sont 閘abor閑s avec le concours de scientifiques de renom et d'experts nationaux en innocuit?des produits alimentaires. Ce sont ces m阭es experts gouvernementaux qui sont charg閟 d'閘aborer les normes nationales relatives ? l'innocuit?des produits alimentaires. Par exemple, les recommandations concernant les r閟idus de pesticides et les additifs alimentaires sont 閘abor閑s pour le Codex par des groupes internationaux de scientifiques, qui partent d'hypoth鑣es prudentes et ax閑s sur l'innocuit?et qui travaillent sans ing閞ence politique. Dans de nombreux cas, les normes 閘abor閑s par le Codex sont plus strictes que celles des pays, y compris des pays comme les Etats-Unis. Ainsi qu'il est signal?dans la r閜onse ?la question pr閏閐ente, les gouvernements peuvent n閍nmoins choisir d'utiliser des normes plus strictes que les normes internationales si celles-ci ne r閜ondent pas ?leurs besoins en mati鑢e de protection de la sant? 

Les gouvernements peuvent-ils prendre les pr閏autions n閏essaires lorsqu'ils 閠ablissent des prescriptions en mati鑢e d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux et de pr閟ervation des v間閠aux? Que se passe-t-il dans les cas o?les preuves scientifiques ne sont pas suffisantes pour prendre une d閏ision d閒initive au sujet de l'innocuit? ou dans les situations d'urgence? Les produits dangereux peuvent-ils 阾re interdits?

Trois diff閞ents types de pr閏autions sont pr関us dans l'Accord SPS. Premi鑢ement, le processus d'関aluation des risques et de d閠ermination de niveaux acceptables de risque suppose l'utilisation r間uli鑢e de marges de s閏urit?pour assurer que les pr閏autions n閏essaires sont prises pour prot間er la sant? Deuxi鑝ement, puisque chaque pays d閠ermine son propre niveau acceptable de risque, il peut r閜ondre aux pr閛ccupations nationales li閑s ?la d閠ermination des pr閏autions n閏essaires en mati鑢e de sant? Troisi鑝ement, l'Accord SPS autorise clairement un gouvernement ?prendre des mesures ?titre de pr閏aution lorsqu'il consid鑢e qu'il n'existe pas de preuves scientifiques suffisantes permettant de prendre une d閏ision d閒initive au sujet de l'innocuit?d'un produit ou de la s閏urit?d'un proc閐? Cela permet aussi de prendre imm閐iatement des mesures dans des situations d'urgence.
On peut citer de nombreux exemples d'interdictions frappant la production, la vente ou l'importation de produits fond閑s sur des preuves scientifiques montrant que ces produits pr閟entent un risque inacceptable pour la sant?des personnes ou des animaux ou pour la pr閟ervation des v間閠aux. L'Accord SPS n'emp阠he pas un gouvernement d'interdire des produits dans ces conditions.

Les prescriptions en mati鑢e d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux et de pr閟ervation des v間閠aux peuvent-elles 阾re 閠ablies par des institutions publiques locales ou r間ionales? Les prescriptions peuvent-elles 阾re diff閞entes dans un m阭e pays?

Il est reconnu dans l'Accord SPS que les r間lementations concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux ne doivent pas n閏essairement 阾re 閠ablies au niveau gouvernemental le plus 閘ev?et qu'elles peuvent ne pas 阾re identiques dans un m阭e pays. Dans les cas o?ces r間lementations affectent le commerce international, elles devraient cependant satisfaire aux m阭es prescriptions que si elles avaient 閠?閠ablies par le gouvernement national. Celui-ci demeure responsable de la mise en oeuvre de l'Accord SPS et devrait favoriser son respect aux autres niveaux gouvernementaux. Les gouvernements devraient avoir recours aux services d'institutions non gouvernementales uniquement si celles-ci satisfont aux dispositions de l'Accord SPS.

L'Accord SPS impose-t-il aux pays de privil間ier le commerce aux d閜ens de l'innocuit?des produits alimentaires, de la protection de la sant?des animaux et de la pr閟ervation des v間閠aux?

Non, l'Accord SPS autorise les pays ?privil間ier l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux aux d閜ens du commerce, ?condition que leurs prescriptions soient fond閑s sur des donn閑s scientifiques pouvant 阾re d閙ontr閑s. Chaque pays a le droit de d閠erminer le niveau d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux et de pr閟ervation des v間閠aux qu'il juge appropri? sur la base d'une 関aluation des risques encourus.

Une fois qu'un pays a d閠ermin?son niveau acceptable de risque, il existe souvent plusieurs mesures diff閞entes qui peuvent 阾re utilis閑s pour assurer cette protection (par exemple traitement, quarantaine ou inspection plus pouss閑). Pour choisir entre ces diff閞entes mesures, l'Accord SPS dispose qu'un gouvernement doit utiliser celles qui ne sont pas plus restrictives pour le commerce qu'il n'est requis pour atteindre ses objectifs en mati鑢e de protection de la sant? si elles sont techniquement et 閏onomiquement applicables. Par exemple, m阭e si l'interdiction des importations permettait de r閐uire le risque d'entr閑 d'un parasite exotique, l'obligation de traiter les produits, si elle permettait aussi de ramener le risque au niveau jug?acceptable par le gouvernement, serait normalement moins restrictive pour le commerce.

La l間islation d'un pays concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux peut-elle 阾re contest閑 par d'autres pays? Des entit閟 priv閑s peuvent-elles porter un diff閞end devant l'OMC? Comment les diff閞ends sont-ils r間l閟 ?l'OMC?

Depuis la cr閍tion du GATT, en 1948, il est possible pour un pays de contester les lois d'un autre pays concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux en faisant valoir qu'ils constituent des obstacles artificiels au commerce. L'Accord OTC de 1979 閚on鏰it des proc閐ures permettant de contester les r鑗lements techniques d'un signataire, y compris les normes relatives ?l'innocuit?des produits alimentaires et les prescriptions en mati鑢e de protection de la sant? des animaux et de pr閟ervation des v間閠aux. L'Accord SPS pr閏ise non seulement le fondement des prescriptions en mati鑢e d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux et de pr閟ervation des v間閠aux qui affectent le commerce, mais aussi le fondement des contestations de ces prescriptions. Une nation n'a pas moins de latitude pour 閠ablir sa l間islation, mais un autre pays peut contester une prescription sp閏ifique en mati鑢e d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux ou de pr閟ervation des v間閠aux en faisant valoir qu'il n'y a pas de preuves scientifiques suffisantes montrant que la restriction du commerce est n閏essaire. L'Accord SPS donne davantage de certitude ? ceux qui sont charg閟 d'閠ablir les r間lementations et aux n間ociants, ce qui permet d'関iter les risques de conflits.

L'OMC est une organisation intergouvernementale et seuls les gouvernements peuvent soumettre des diff閞ends commerciaux aux proc閐ures de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC. Les entit閟 priv閑s et les organisations non gouvernementales n'en ont pas le droit mais peuvent bien entendre informer leur gouvernement des probl鑝es commerciaux et l'encourager ?demander r閜aration, le cas 閏h閍nt, par l'interm閐iaire de l'OMC.

En acceptant l'Accord sur l'OMC, les gouvernements ont reconnu qu'ils 閠aient li閟 par les r鑗les de tous les accords commerciaux multilat閞aux qui y sont annex閟, y compris l'Accord SPS. En cas de diff閞end commercial, les proc閐ures de r鑗lement des diff閞ends de l'OMC (cliquez ici pour une introduction, cliquez ici pour les d閠ails) encouragent les gouvernements concern閟 ?trouver une solution bilat閞ale mutuellement acceptable dans le cadre de consultations formelles. Si les gouvernements ne peuvent r閟oudre leurs diff閞ends, ils peuvent choisir de recourir ?l'un des divers moyens de r鑗lement, comprenant les bons offices, la conciliation, la m閐iation et l'arbitrage. Un gouvernement peut aussi demander qu'un groupe sp閏ial d'experts commerciaux impartial soit 閠abli pour entendre toutes les parties au diff閞end et faire des recommandations.

Dans un diff閞end concernant des mesures sanitaires ou phytosanitaires, le groupe sp閏ial peut demander des avis scientifiques, y compris en r閡nissant un groupe d'experts techniques. Si le groupe sp閏ial conclut qu'un pays viole ses obligations au titre d'un accord de l'OMC, il recommande normalement que ce pays mette sa mesure en conformit?avec ses obligations. Il pourra s'agir, par exemple, d'une modification de la proc閐ure r間issant l'application d'une mesure, ou de la modification ou de l'閘imination compl鑤e de la mesure, ou simplement de l'閘imination de ses 閘閙ents discriminatoires.

Le groupe sp閏ial soumet ses recommandations pour examen ?l' Organe de r鑗lement des diff閞ends (ORD), de l'OMC, o?tous les Membres de l'OMC sont repr閟ent閟. A moins que l'ORD ne d閏ide par consensus de ne pas adopter le rapport du groupe sp閏ial, ou ? moins que l'une des parties ne fasse appel, la partie d閒enderesse est oblig閑 de mettre en oeuvre les recommandations du groupe sp閏ial et de faire rapport sur la mani鑢e dont elle s'est acquitt閑 de cette obligation. Les appels sont limit閟 aux questions de droit et aux interpr閠ations juridiques donn閑s par le groupe sp閏ial.

Un seul groupe sp閏ial a 閠?閠abli pour examiner un diff閞end commercial relatif ?des mesures sanitaires ou phytosanitaires pendant les 47 ann閑s de fonctionnement des anciennes proc閐ures de r鑗lement des diff閞ends du GATT. En revanche, au cours des trois premi鑢es ann閑s d'application de l'Accord SPS, dix plaintes concernant les nouvelles obligations ont 閠? formellement d閜os閑s. Cela n'a rien de surprenant puisque l'accord pr閏ise pour la premi鑢e fois la base sur laquelle contester les mesures sanitaires ou phytosanitaires qui restreignent le commerce et ne peuvent pas 阾re justifi閑s scientifiquement. Les mesures contest閑s ont port?sur des questions aussi vari閑s que les proc閐ures d'inspection et de quarantaine, les maladies animales, les dates de p閞emption, l'utilisation de m閐icaments v閠閞inaires pour l'閘evage d'animaux et les traitements de d閟infection des boissons. Des groupes sp閏iaux ont 閠?charg閟 d'examiner quatre de ces plaintes; les autres diff閞ends ont 閠?ou devraient 阾re r間l閟 ?l'issue du processus obligatoire de consultations bilat閞ales.

Qui a 閠?charg?d'閘aborer l'Accord SPS? Les pays en d関eloppement ont-ils particip??sa n間ociation?

La d閏ision d'engager les n間ociations commerciales du Cycle d'Uruguay a 閠?prise apr鑣 des ann閑s de d閎ats publics, y compris au niveau des gouvernements nationaux. La d閏ision de n間ocier un accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires a 閠?prise en 1986 lors du lancement du Cycle d'Uruguay. Les n間ociations sur les mesures sanitaires et phytosanitaires 閠aient ouvertes aux 124 gouvernements qui participaient au Cycle d'Uruguay. Beaucoup 閠aient repr閟ent閟 par leurs fonctionnaires charg閟 de l'innocuit?des produits alimentaires, de la protection de la sant?des animaux et de la pr閟ervation des v間閠aux. Les n間ociateurs ont 間alement eu recours aux comp閠ences d'organisations internationales techniques comme la FAO, le Codex et l'OMSA, fond閑 en tant qu'OIE.

Les pays en d関eloppement ont particip??tous les aspects des n間ociations du Cycle d'Uruguay dans une mesure sans pr閏閐ent. Ils ont pris une part active aux n間ociations sur les mesures sanitaires et phytosanitaires, souvent sous la conduite de leurs experts nationaux en innocuit?des produits alimentaires, en protection de la sant?des animaux et en pr閟ervation des v間閠aux. Avant et durant les n間ociations du Cycle d'Uruguay, le secr閠ariat du GATT a aid?les pays en d関eloppement ?arr阾er leurs positions dans la n間ociation. L'Accord SPS pr閏onise l'octroi d'une assistance aux pays en d関eloppement pour leur permettre de renforcer leurs syst鑝es dans les domaines de l'innocuit?des produits alimentaires, de la protection de la sant?des animaux et de la pr閟ervation des v間閠aux. La FAO et d'autres organisations internationales appliquent d閖?des programmes en faveur des pays en d関eloppement dans ces domaines.

Le public a-t-il particip?aux n間ociations du Cycle d'Uruguay? A-t-il 閠?tenu compte des int閞阾s du secteur priv?ou des consommateurs?

Le GATT 閠ait une organisation intergouvernementale et ce sont les gouvernements qui ont particip?aux n間ociations commerciales du GATT; ni le secteur priv? ni les organisations non gouvernementales n'y ont particip?directement. Mais le Cycle d'Uruguay a eu une port閑 sans pr閏閐ent, et il en a 閠?de m阭e pour le d閎at public. De nombreux gouvernements ont consult? leurs secteurs public et priv?au sujet de divers aspects des n間ociations, dont l'Accord SPS. Certains ont 閠abli des voies formelles pour la tenue de consultations et de d閎ats publics, tandis que d'autres ont agi de mani鑢e plus ponctuelle. Le secr閠ariat du GATT a 間alement eu de nombreux contacts avec les organisations internationales non gouvernementales ainsi qu'avec les secteurs public et priv?de nombreux pays participant aux n間ociations. Les r閟ultats finals du Cycle d'Uruguay ont 閠?soumis ?des proc閐ures nationales de ratification et de mise en oeuvre dans la plupart des pays membres du GATT.

L'OMC est aussi une organisation intergouvernementale. Le secteur priv?et les organisations non gouvernementales ne participent pas directement ?ses travaux mais peuvent les influencer ?travers leurs contacts avec leurs propres gouvernements. En outre, le Secr閠ariat de l'OMC a des contacts r間uliers avec de nombreuses organisations non gouvernementales.

Qu'est-ce que le Comit?SPS et quelle est sa composition? Que fait-il?

L'Accord SPS a 閠abli un Comit?des mesures sanitaires et phytosanitaires (le “Comit?SPS”), qui sert d'enceinte pour les consultations sur les mesures concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux qui affectent le commerce, et veille ?la mise en oeuvre de l'Accord SPS. Le Comit?SPS, comme d'autres comit閟 de l'OMC, est ouvert ?tous les pays Membres de l'OMC. Les gouvernements qui b閚閒icient du statut d'observateur aupr鑣 des organes sup閞ieurs de l'OMC (comme le Conseil du commerce des marchandises) peuvent 間alement avoir ce statut au Comit?SPS. Le Comit?est convenu d'inviter les repr閟entants de plusieurs organisations internationales intergouvernementales telles que le Codex, OMSA, CIPV, OMS, CNUCED et l' Organisation internationale de normalisation (ISO). ?participer ?ses r閡nions en qualit? d'observateurs. Les gouvernements peuvent faire participer les fonctionnaires qu'ils jugent comp閠ents aux r閡nions du Comit?SPS, et beaucoup y envoient leurs fonctionnaires charg閟 de l'innocuit?des produits alimentaires, des questions v閠閞inaires ou de la pr閟ervation des v間閠aux.

Le Comit?SPS tient en principe trois r閡nions ordinaires par an. Il tient aussi parfois des r閡nions conjointes avec le Comit?OTC au sujet des proc閐ures en mati鑢e de notification et de transparence. Il peut convoquer des r閡nions informelles ou extraordinaires si n閏essaire.

Pendant sa premi鑢e ann閑 d'existence, le Comit?SPS a 閘abor?et recommand?des proc閐ures et un mod鑜e de pr閟entation ?l'usage des gouvernements pour la notification pr閍lable obligatoire des nouvelles r間lementations. Plus de 700 notifications de mesures sanitaires et phytosanitaires ont 閠?pr閟ent閑s et distribu閑s avant la fin de 1997. Le Comit?a examin? les renseignements fournis par les gouvernements sur leurs proc閐ures r間lementaires nationales, leur utilisation de l'関aluation des risques pour 閠ablir des mesures sanitaires et phytosanitaires et leur situation sanitaire, notamment en ce qui concerne la fi鑦re aphteuse et la mouche des fruits. Il s'est en outre pench?sur un grand nombre de probl鑝es commerciaux li閟, en particulier, ?l'enc閜halopathie spongiforme bovine (ESB). Comme le pr関oit l'Accord SPS, le Comit?a 閘abor?une proc閐ure provisoire pour surveiller l'utilisation des normes internationales. Il poursuit ses travaux sur les directives visant ?assurer la coh閞ence des d閏isions en mati鑢e de gestion des risques, pour 関iter que les mesures prises par les gouvernements ne soient arbitraires. En 1998, il examinera le fonctionnement de l'Accord SPS.

Qui tire profit de la mise en oeuvre de l'Accord SPS? L'accord est-il dans l'int閞阾 des pays en d関eloppement?

Les consommateurs de tous les pays tirent profit de l'accord. Celui-ci contribue ?assurer, et dans de nombreux cas ?accro顃re l'innocuit?de leurs produits alimentaires 閠ant donn?qu'il favorise l'utilisation syst閙atique de renseignements scientifiques et limite donc les d閏isions arbitraires et injustifi閑s dans ce domaine. Les consommateurs disposeront de davantage de renseignements du fait de la transparence accrue des proc閐ures gouvernementales et du fondement des d閏isions en mati鑢e d'innocuit?des produits alimentaires, de protection de la sant?des animaux et de pr閟ervation des v間閠aux. L'閘imination des obstacles non n閏essaires au commerce permet aux consommateurs d'avoir un plus grand choix de produits alimentaires salubres et de tirer parti d'une concurrence internationale saine entre les producteurs.

Les prescriptions sanitaires et phytosanitaires sont le plus souvent appliqu閑s sur une base bilat閞ale entre les pays commer鏰nts. Les pays en d関eloppement tirent profit de l'Accord SPS, qui 閠ablit un cadre international pour les arrangements sanitaires et phytosanitaires entre les pays, ind閜endamment de leur poids politique, de leur puissance 閏onomique ou de leurs moyens technologiques. Sans accord de ce type, les pays en d関eloppement pourraient 阾re trop handicap閟 pour contester des restrictions commerciales injustifi閑s. De plus, en vertu de l'Accord SPS, les gouvernements doivent accepter les produits import閟 satisfaisant ?leurs prescriptions en mati鑢e d'innocuit? que ces produits soient le fruit de m閠hodes simples et moins perfectionn閑s ou de la technologie la plus avanc閑. Une assistance technique accrue destin閑 ?aider les pays en d関eloppement dans le domaine de l'innocuit?des produits alimentaires, de la protection de la sant?des animaux et de la pr閟ervation des v間閠aux, que ce soit par la voie bilat閞ale ou par l'interm閐iaire d'organisations internationales, est aussi un 閘閙ent de l'accord.

Les exportateurs de produits agricoles de tous les pays tirent profit de l'閘imination des obstacles injustifi閟 au commerce de leurs produits. L'Accord SPS r閐uit l'incertitude quant aux conditions r間issant la vente sur un march?d閠ermin? Les efforts faits pour produire des produits alimentaires salubres pour un autre march?ne devraient pas 阾re entrav閟 par des r間lementations impos閑s ?des fins protectionnistes sous le couvert de mesures sanitaires.

Les importateurs de produits alimentaires et autres produits agricoles tirent eux aussi profit de la plus grande certitude concernant les mesures ?la fronti鑢e. Le fondement des mesures sanitaires et phytosanitaires qui restreignent le commerce est pr閏is?par l'Accord SPS, tout comme le fondement des contestations des prescriptions qui peuvent 阾re injustifi閑s. Les nombreux transformateurs et utilisateurs commerciaux de produits alimentaires ou de produits d'origine animale ou v間閠ale en b閚閒icient 間alement.

Quelles difficult閟 les pays en d関eloppement rencontrent-ils dans la mise en oeuvre de l'Accord SPS? B閚閒icieront-ils d'une aide ?cet 間ard? Existe-t-il des dispositions sp閏iales pour les pays en d関eloppement?

Certains pays en d関eloppement disposent d'excellents services v閠閞inaires et services charg閟 de l'innocuit?des produits alimentaires et de la pr閟ervation des v間閠aux, d'autres non. Pour ces derniers, respecter les prescriptions de l'Accord SPS repr閟ente un d閒i, car ils doivent am閘iorer la situation sanitaire de leur population, de leur cheptel et de leurs cultures; cette t鈉he peut 阾re difficile. C'est pour cette raison que l'Accord SPS a diff閞?l'application de toutes les prescriptions qui n'ont pas trait ?la transparence (notification et 閠ablissement de points d'information) jusqu'en 1997 pour les pays en d関eloppement et jusqu'en 2000 pour les pays les moins avanc閟. Cela signifie que ces pays ne sont pas tenus de justifier scientifiquement leurs prescriptions sanitaires ou phytosanitaires avant ces 閏h閍nces. Les pays qui ont besoin de d閘ais plus longs, par exemple pour am閘iorer leurs services v閠閞inaires ou mettre en oeuvre des obligations sp閏ifiques 閚onc閑s dans l'accord, peuvent demander au Comit?SPS de leur accorder de nouvelles prorogations.

Beaucoup de pays en d関eloppement ont d閖?d閏id?de fonder leurs prescriptions nationales sur les normes internationales (y compris celles du Codex, de l'OMSA et de la CIPV), 関itant ainsi de devoir consacrer leurs maigres ressources ?des travaux d閖?effectu閟 par des experts internationaux. L'Accord SPS les encourage ? participer aussi activement que possible aux travaux de ces organisations, afin qu'ils puissent faire en sorte que de nouvelles normes internationales correspondant ? leurs besoins soient 閘abor閑s et contribuer ?ce processus.

L'Accord SPS dispose que les Membres s'engagent ?faciliter l'octroi d'une assistance technique aux pays en d関eloppement, soit par l'interm閐iaire des organisations internationales appropri閑s, soit au plan bilat閞al. La FAO, l'OMSA et l'OMS ont d'importants programmes d'aide aux pays en d関eloppement en ce qui concerne l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux. Certains pays ont 間alement mis en place des programmes bilat閞aux de grande envergure avec d'autres Membres de l'OMC dans ces domaines. Le Secr閠ariat de l'OMC a, quant ?lui, mis sur pied un programme de s閙inaires r間ionaux afin de fournir aux pays en d関eloppement (et ?ceux de l'Europe centrale et orientale) des renseignements d閠aill閟 sur leurs droits et obligations au regard de l'accord. Ces s閙inaires sont organis閟 en coop閞ation avec le Codex, l'OMSA et la CIPV afin que les gouvernements soient parfaitement au courant de l'aide que ces organisations peuvent leur apporter pour leur permettre de s'acquitter de leurs obligations et tirer pleinement parti des avantages d閏oulant de l'Accord SPS. Les associations professionnelles priv閑s et les organisations de consommateurs qui sont int閞ess閑s peuvent participer ?ces s閙inaires. Le Secr閠ariat de l'OMC fournit 間alement une assistance technique en organisant des ateliers au niveau national et des activit閟 ? l'intention des repr閟entants des gouvernements ? Gen鑦e. haut de page

Abr関iations 
CIPV    Secr閠ariat de la Convention internationale pour la protection des v間閠aux, 閠abli ?la FAO

Codex    Commission mixte FAO/OMS du Codex Alimentarius

FAO    Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

GATT    Accord g閚閞al sur les tarifs douaniers et le commerce, 閠abli en 1947. L'abr関iation d閟igne ?la fois le texte juridique et l'institution

GATT 1994    Accord g閚閞al sur les tarifs douaniers et le commerce r関is?en 1994, qui fait partie des Accords de l'OMC

OMSA   Office international des 閜izooties

OMC   Organisation mondiale du commerce, cr殫e pour succ閐er au GATT le 1er janvier 1995

OMS   Organisation mondiale de la sant?/a> institution sp閏ialis閑 des Nations Unies

OTC   Obstacles techniques au commerce , vis閟 par l' Accord de l'OMC sur les obstacles techniques au commerce. L'accord du GATT du m阭e nom est appel? “Accord OTC de 1979”

SPS     Mesures sanitaires et phytosanitaires d閒inies pour l' Accord de l'OMC sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires

 

Notes

1 Le texte initial de l'Accord g閚閞al sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) a 閠?r関is?dans le cadre du Cycle d'Uruguay; le texte r関is? appel?GATT de 1994, fait partie int間rante de l'Accord sur l'OMC. Les r鑗les du GATT restent d'application lorsqu'elles ne sont pas remplac閑s par un Accord de l'OMC plus sp閏ifique. Dans le cas des mesures concernant l'innocuit?des produits alimentaires, la protection de la sant?des animaux et la pr閟ervation des v間閠aux d閒inies par l'Accord SPS, les dispositions dudit accord l'emportent sur celles du GATT de 1994. retour au texte

2 L'Accord OTC de 1979 est entr?en vigueur le 1er janvier 1980. ? la fin de 1994, avant qu'il ne soit remplac?par l'Accord OTC de l'OMC (applicable ?tous les Membres de l'OMC), les Parties ?l'Accord 閠aient les suivantes: Argentine (n'a pas ratifi?, Australie, Autriche, Br閟il, Canada, Chili, Communaut?europ閑nne et ses 12 蓆ats membres (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Gr鑓e, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni), 蒰ypte, 蓆ats-Unis, Finlande, Hong Kong, Hongrie, Inde, Indon閟ie, Isra雔, Japon, Malaisie, Maroc, Mexique, Norv鑗e, Nouvelle-Z閘ande, Pakistan, Philippines, Roumanie, Rwanda, R閜ublique de Cor閑, R閜ublique f閐閞ale slovaque, R閜ublique tch鑡ue, Singapour, Slov閚ie, Su鑔e, Suisse, Tha飈ande, Tunisie et Yougoslavie. retour au texte

3 Le Codex 閘abore 間alement des normes en ce qui concerne la qualit?des produits alimentaires, la nutrition et l'閠iquetage. Ces autres normes n'int閞essent pas directement l'Accord SPS, mais elles rentrent dans le cadre de l'Accord OTC. retour au texte