SUR CETTE PAGE:
> Inde ?Brevets (蓆ats-Unis), paragraphes 65-67
> Br閟il ?A閞onefs (article 21:5 ?Canada), paragraphe 46
> 蓆ats-Unis ?Crevettes (article 21:5 ?Malaisie), paragraphes 94-95
> 蓆ats-Unis ?Acier lamin??chaud, paragraphe 200
> 蓆ats-Unis ?Article 211, Loi portant ouverture de cr閐its, paragraphes 105-106
> 蓆ats-Unis ?Tuyaux de canalisation, paragraphe 158
> 蓆ats-Unis ?Loi sur la compensation (Amendement Byrd), paragraphe 259
> 蓆ats-Unis ?Acier au carbone, paragraphe 157
> 蓆ats-Unis ?R閑xamen ?l抏xtinction concernant
l抋cier trait?contre la corrosion, paragraphe 168
> 蓆ats-Unis ?Bois de construction r閟ineux IV, paragraphe 56
> 蓆ats-Unis ?R閑xamens ?l抏xtinction concernant les produits tubulaires pour champs p閠rolif鑢es, paragraphe 187
> 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphes 361-362
> 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphe 364
> R閜ublique dominicaine ?Importation et vente de cigarettes, paragraphe 112
> R閜ublique dominicaine ?Importation et vente de cigarettes, paragraphe 114
M.5.1 Inde ?Brevets (蓆ats-Unis),
paragraphes 65-67 haut de page
(WT/DS50/AB/R)
En droit international public, un tribunal international peut traiter la l間islation nationale de plusieurs fa鏾ns. La l間islation nationale peut d閙ontrer l抏xistence de faits et d抲ne pratique d抲n Etat. Mais elle peut aussi montrer le respect ou le non-respect d抩bligations internationales. Par exemple, dans l抋ffaire relative ? Certains int閞阾s allemands en Haute-Sil閟ie polonaise, la Cour permanente de justice internationale a fait observer ce qui suit:
On pourrait se demander si une difficult? ne surgit pas du fait que la Cour devrait s抩ccuper de la loi polonaise du 14juillet1920. Tel ne semble cependant pas 阾re le cas; au regard du droit international et de la Cour qui en est l抩rgane, les lois nationales sont de simples faits, manifestations de la volont?et de l抋ctivit?des 蓆ats, au m阭e titre que les d閏isions judiciaires ou les mesures administratives. La Cour n抏st certainement pas appel閑 ?interpr閠er la loi polonaise comme telle; mais rien ne s抩ppose ?ce qu抏lle se prononce sur la question de savoir si, en appliquant ladite loi, la Pologne agit ou non en conformit?avec les obligations que la Convention de Gen鑦e lui impose envers l扐llemagne. (non soulign?dans le texte original)
?Il est 関ident que, pour d閠erminer si l捍nde a rempli les obligations lui incombant au titre de l抋rticle 70:8 a), il est essentiel d抏xaminer les aspects pertinents de sa l間islation nationale ?. Il 閠ait tout simplement impossible pour le Groupe sp閏ial de proc閐er ?cette d閠ermination sans examiner la l間islation indienne. Mais, comme dans l抋ffaire susmentionn閑 trait閑 par la Cour permanente de justice internationale, le Groupe sp閏ial n抋 en l抏sp鑓e pas interpr閠?la l間islation indienne 揷omme telle? il a plut魌 examin?la l間islation indienne ?la seule fin de d閠erminer si l捍nde avait rempli ses obligations au titre de l扐ccord sur les ADPIC. ?/p>
De pr閏閐ents groupes sp閏iaux du GATT/de l扥MC ont aussi proc閐??un examen approfondi de la l間islation interne d抲n Membre pour d閠erminer la conformit?de cette l間islation interne avec les obligations pertinentes d閏oulant du GATT/de l扥MC. ?/p>
M.5.2 Br閟il ?A閞onefs (article 21:5
?Canada),
paragraphe 46
(WT/DS46/AB/RW)
haut de page
Nous prenons note de l抋rgument pr閟ent? par le Br閟il devant le Groupe sp閏ial au titre de l抋rticle 21:5 selon lequel le Br閟il a une obligation contractuelle en vertu de son droit interne d掗mettre des obligations PROEX en ex閏ution d抏ngagements qui ont d閖?閠?contract閟 et selon lequel il pourrait 阾re tenu de verser des dommages-int閞阾s pour rupture de contrat en vertu du droit br閟ilien s抜l ne respectait pas ses obligations contractuelles. En r閜onse ?une question que nous avons pos閑 ?l抋udience, toutefois, le Br閟il a reconnu que le droit interne d抲n Membre de l扥MC ne devait pas emp阠her ce Membre de s抋cquitter de ses obligations internationales. Comme le Groupe sp閏ial au titre de l抋rticle 21:5, nous ne consid閞ons pas que les obligations contractuelles priv閑s, que le Br閟il pourrait avoir en vertu de son droit interne, soient pertinentes en ce qui concerne la question de savoir si la recommandation de l扥RD de 搑etirer?les subventions ? l抏xportation prohib閑s autorise la poursuite de l掗mission d抩bligations NTN-I en ex閏ution de lettres d抏ngagement 閙ises avant le 18 novembre 1999.
M.5.3 蓆ats-Unis
?Crevettes (article
21:5 ?Malaisie),
paragraphes 94-95 haut de page
(WT/DS58/AB/RW)
La d閏ision du CIT dans l抋ffaire Turtle Island portait sur les Directives r関is閑s: elle ne modifiait en rien l抜nterpr閠ation de l抋rticle 609. En outre, comme l抋 dit le Groupe sp閏ial, la d閏ision rendue dans l抋ffaire Turtle Island est d閏laratoire: le CIT n抋 pas ordonn?au D閜artement d捝tat des 蓆ats-Unis de modifier la teneur ou l抜nterpr閠ation des Directives r関is閑s; d抋pr鑣 l抜nterpr閠ation juridique donn閑 par les autorit閟 des 蓆ats-Unis charg閑s de les faire appliquer, les Directives r関is閑s restent les m阭es. ?juste titre, lorsqu抜l a examin?la mesure des 蓆ats-Unis, le Groupe sp閏ial a tenu compte de l掗tat du droit interne ?ce moment-l? En particulier, le Groupe sp閏ial a pris note du fait que la d閏ision du CIT dans l抋ffaire Turtle Island n抋vait pas modifi?la teneur des Directives r関is閑s ni emp阠h?le gouvernement des 蓆ats-Unis d抋utoriser l抜mportation de crevettes p阠h閑s avec des DET en provenance de pays non certifi閟. En r閜onse aux questions que nous avons pos閑s ?l抋udience, les 蓆ats-Unis ont confirm?que le CIT n抋vait pas ordonn?au D閜artement d捝tat de modifier sa pratique et que, par cons閝uent, le D閜artement d捝tat continuait d抋ppliquer les Directives r関is閑s comme avant. La Malaisie n抋 pas d閙ontr?le contraire.
Il n抷 a aucun moyen de savoir ou de pr閐ire quand ou comment cette proc閐ure juridique particuli鑢e se terminera aux 蓆ats-Unis. L抋ffaire Turtle Island fait l抩bjet d抲n appel et pourrait 阾re port閑 jusque devant la Cour supr阭e des 蓆ats-Unis. Cela aurait 閠?pure sp閏ulation de la part du Groupe sp閏ial que de pr閐ire quand ou comment cette affaire pourrait se terminer ou de penser qu抜l y aurait finalement un redressement par voie d抜njonction et qu抋u bout du compte la Cour d抋ppel des 蓆ats-Unis ou leur Cour supr阭e obligeraient le D閜artement d捝tat ?modifier les Directives r関is閑s. Le Groupe sp閏ial a eu raison de ne pas se lancer dans une telle sp閏ulation, ce qui aurait 閠? contraire au devoir qu抜l avait aux termes de l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord, ?savoir proc閐er 撪 une 関aluation objective de la question ?y compris une 関aluation objective des faits de la cause?
M.5.4 蓆ats-Unis
?Acier lamin??
chaud,
paragraphe 200 haut de page
(WT/DS184/AB/R)
Bien que le r鬺e des groupes sp閏iaux ou de l扥rgane d抋ppel ne soit pas d抜nterpr閠er la l間islation d抲n Membre en tant que telle, il est admissible, et m阭e indispensable, de proc閐er ?un examen d閠aill?de cette l間islation pour 関aluer sa compatibilit?avec les r鑗les de l扥MC. ?/p>
M.5.5 蓆ats-Unis
?Article 211, Loi portant
ouverture de cr閐its,
paragraphes 105-106 haut de page
(WT/DS176/AB/R)
Nos d閏isions dans ces appels ant閞ieurs sont claires: la l間islation nationale des Membres de l扥MC peut non seulement d閙ontrer l抏xistence de faits, mais elle peut aussi montrer le respect ou le non-respect d抩bligations internationales. En vertu du M閙orandum d抋ccord, un groupe sp閏ial peut examiner la l間islation nationale d抲n Membre de l扥MC pour d閠erminer si celui-ci a respect?ses obligations au titre de l?i>Accord sur l扥MC. Un tel examen constitue une qualification juridique par un groupe sp閏ial. Et, par cons閝uent, l抏xamen par un groupe sp閏ial d抲ne l間islation nationale afin d抏n d閠erminer la compatibilit?avec les obligations dans le cadre de l扥MC est susceptible d抲n examen en appel au titre de l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord.
Pour examiner les questions de droit soulev閑s dans le pr閟ent appel, nous devons, par cons閝uent, n閏essairement examiner l抜nterpr閠ation que le Groupe sp閏ial a donn閑 du sens de l抋rticle 211 au regard de la l間islation des 蓆ats-Unis. ?Le sens donn?par le Groupe sp閏ial ?l抋rticle 211 entre donc ?l掗vidence dans le champ de notre examen tel qu抜l est d閏rit ?l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord.
M.5.6 蓆ats-Unis
?Tuyaux de canalisation,
paragraphe 158 haut de page
(WT/DS202/AB/R)
?nous ne nous int閞essons pas ?la fa鏾n dont les autorit閟 comp閠entes des Membres de l扥MC 閠ablissent leurs d閠erminations pour l抋pplication de mesures de sauvegarde. L?i>Accord sur les sauvegardes ne prescrit pas le processus interne de prise de d閏isions pour faire une telle d閠ermination. Cela est enti鑢ement du ressort des Membres de l扥MC dans l抏xercice de leur souverainet? Nous nous int閞essons uniquement ?la d閠ermination elle-m阭e, qui est un acte singulier dont un Membre de l扥MC peut 阾re redevable lors du r鑗lement d抲n diff閞end dans le cadre de l扥MC. Peu nous importe de savoir si cet acte singulier r閟ulte d抲ne d閏ision prise par un, 100 ou ?comme en l抏sp鑓e ? six d閏ideurs individuels en vertu du droit interne de ce Membre de l扥MC. Ce qui nous importe c抏st de savoir si la d閠ermination, quelle que soit la fa鏾n dont la d閏ision s抷 rapportant est prise au niveau national, satisfait aux prescriptions de l?i>Accord sur les sauvegardes.
M.5.7 蓆ats-Unis
?Loi sur la compensation
(Amendement Byrd),
paragraphe 259 haut de page
(WT/DS217/AB/R, WT/DS234/AB/R)
?Nous notons que le Groupe sp閏ial a fait r閒閞ence aux 揅onstatations du Congr鑣?non pas en tant que base pour sa conclusion selon laquelle la CDSOA constituait une mesure particuli鑢e contre le dumping ou les subventions, mais comme une consid閞ation confirmant ladite conclusion. Nous convenons avec le Groupe sp閏ial que l抜ntention, d閏lar閑 ou non, des l間islateurs n抏st pas d閠erminante pour la question de savoir si une mesure est 揷ontre?le dumping ou les subventions aux termes de l抋rticle 18.1 de l?i>Accord antidumping ou de l抋rticle 32.1 de l?i>Accord SMC. Ainsi, il n掗tait pas n閏essaire que le Groupe sp閏ial cherche ?conna顃re l抜ntention des l間islateurs des 蓆ats-Unis lorsque ceux-ci avaient promulgu?la CDSOA et qu抜l en tienne compte dans l抋nalyse. Le texte de la CDSOA donne suffisamment de renseignements sur la structure et la conception de cette loi, ? savoir la mani鑢e dont elle fonctionne, pour permettre une analyse de la question de savoir si la mesure est 揷ontre?le dumping ou une subvention. ?/p>
M.5.8 蓆ats-Unis
?Acier au carbone,
paragraphe 157 haut de page
(WT/DS213/AB/R)
?la l間islation d抲n Membre d閒endeur sera consid閞閑 comme 閠ant compatible avec les r鑗les de l扥MC jusqu掄 preuve 関idente du contraire. Il incombe ?la partie affirmant que la l間islation nationale d抲ne autre partie, en tant que telle, est incompatible avec les obligations conventionnelles pertinentes d抋pporter des 閘閙ents de preuve quant ?la port閑 et au sens de ladite l間islation pour 閠ayer cette affirmation. De tels 閘閙ents de preuve seront habituellement constitu閟 par le texte de la l間islation ou des instruments juridiques pertinents, qui pourra 阾re 閠ay? selon que de besoin, par des 閘閙ents de preuve de l抋pplication constante de cette l間islation, les arr阾s des tribunaux nationaux concernant le sens de cette l間islation, les opinions des experts juridiques et les 閏rits de sp閏ialistes reconnus. La nature et la port閑 des 閘閙ents de preuve exig閟 pour s抋cquitter de la charge de la preuve varieront d抲ne affaire ? l抋utre.
M.5.9 蓆ats-Unis
?R閑xamen ?l抏xtinction concernant l抋cier trait?contre la corrosion,
paragraphe 168 haut de page
(WT/DS244/AB/R)
Lorsqu抲ne mesure est contest閑 揺n tant que telle? le point de d閜art d抲ne analyse doit 阾re la mesure telle qu抏lle est libell閑. Si le sens et la teneur de la mesure sont clairs telle qu抏lle est libell閑, la compatibilit?de la mesure en tant que telle peut 阾re 関alu閑 sur cette seule base. Si, par contre, le sens ou la teneur de la mesure n抏st pas 関ident telle qu抏lle est libell閑, un examen plus approfondi est n閏essaire. ?/p>
M.5.10 蓆ats-Unis
?Bois de construction
r閟ineux IV,
paragraphe 56
(WT/DS257/AB/R)
haut de page
?nous observons que les arguments avanc閟 par le Canada en rapport avec la nature de 揵iens meubles?soul鑦ent des questions concernant la pertinence, pour le r鑗lement des diff閞ends dans le cadre de l扥MC, de la fa鏾n dont le droit interne d抲n Membre de l扥MC classe ou r間lemente les choses ou les transactions. Des rapports ant閞ieurs de l扥rgane d抋ppel confirment qu抲n examen du droit interne ou de transactions particuli鑢es r間ies par celui-ci peut 阾re pertinent, comme 閘閙ent de preuve, pour d閠erminer s抜l existe une contribution financi鑢e. Cependant, le droit interne ?en particulier pour ce qui est de la propri閠??varie entre les Membres de l扥MC. ?l掗vidence, il serait inappropri?de qualifier, aux fins de l抋pplication de telle ou telle disposition des Accords de l扥MC vis閟, la m阭e chose ou la m阭e transaction de fa鏾n diff閞ente, suivant la cat間orie dont elle rel鑦e dans le syst鑝e juridique des diff閞ents Membres. Par cons閝uent, nous soulignons que les classifications de droit interne ne sont pas d閠erminantes pour les questions soulev閑s dans le pr閟ent appel.
M.5.11 蓆ats-Unis
?R閑xamens ?l抏xtinction concernant les produits tubulaires pour champs
p閠rolif鑢es,
paragraphe 187 haut de page
(WT/DS268/AB/R)
Nous notons l抋rgument des 蓆ats-Unis selon lequel le SPB n抏st pas un instrument juridique en vertu du droit am閞icain. Cet argument n抏st cependant pas pertinent pour la question dont nous sommes saisis. La question n抏st pas de savoir si le SPB est un instrument juridique ?l抜nt閞ieur du syst鑝e juridique interne des 蓆ats-Unis mais plut魌 de savoir si c抏st une mesure qui peut 阾re contest閑 dans le cadre du syst鑝e de l扥MC. Les 蓆ats-Unis ont expliqu?que, dans leur syst鑝e juridique interne, le SPB ne liait pas l扷SDOC et que celui-ci 揫閠ait] enti鑢ement libre de s掗carter du SPB ?tout moment? Toutefois, il ne nous appartient pas de donner un avis sur des questions touchant au droit interne des 蓆ats-Unis. Notre mandat se limite ?clarifier les dispositions de l?i>Accord sur l扥MC et ? d閠erminer si les mesures contest閑s sont compatibles avec ces dispositions?.
M.5.12 蓆ats-Unis
?Jeux,
paragraphes
361-362 haut de page
(WT/DS285/AB/R)
?Ainsi, d抋pr鑣 Antigua, l捍HA, telle qu抏lle est libell閑, autorise les fournisseurs de services nationaux, mais pas les fournisseurs de services 閠rangers, ?offrir des services de paris ?distance en rapport avec certaines courses de chevaux. Dans cette mesure, de l抋vis d扐ntigua, l捍HA 揺xempte?les fournisseurs de services nationaux des prohibitions pr関ues par la Loi sur les communications par c鈈le, la Loi sur les d閜lacements et la Loi sur les jeux illicites.
Les 蓆ats-Unis n掗taient pas d抋ccord, all間uant que l捍HA ?une loi civile ?ne pouvait pas 揳broger?la Loi sur les communications par c鈈le, la Loi sur les d閜lacements et la Loi sur les jeux illicites ?qui 閠aient des lois p閚ales ? par implication, c抏st-?dire simplement du fait que l抋doption de l捍HA 閠ait ult閞ieure ?celle de la Loi sur les communications par c鈈le, de la Loi sur les d閜lacements et de la Loi sur les jeux illicites. En fait, en vertu des principes de l抜nterpr閠ation des lois applicables aux 蓆ats-Unis, une telle abrogation ne pourrait 阾re effective que si elle 閠ait faite explicitement, ce qui n掗tait pas le cas avec l捍HA.
M.5.13 蓆ats-Unis
?Jeux,
paragraphe 364 haut de page
(WT/DS285/AB/R)
?l抋ppel des 蓆ats-Unis conteste essentiellement le fait que le Groupe sp閏ial n抋 pas accord? suffisamment de poids aux 閘閙ents de preuve pr閟ent閟 par les 蓆ats-Unis en ce qui concerne le rapport, dans le cadre de la l間islation des 蓆ats-Unis, entre l捍HA et les mesures en cause. Le Groupe sp閏ial disposait d掗l閙ents de preuve limit閟, communiqu閟 par les parties, sur lesquels fonder sa conclusion. Cette limitation, toutefois, ne pouvait pas d閏harger le Groupe sp閏ial de sa responsabilit?d抋rriver ?une conclusion quant au rapport entre l捍HA et les prohibitions pr関ues par la Loi sur les communications par c鈈le, la Loi sur les d閜lacements et la Loi sur les jeux illicites. Le Groupe sp閏ial a constat?que les 閘閙ents de preuve pr閟ent閟 par les 蓆ats-Unis n掗taient pas suffisamment convaincants pour conclure que, s抋gissant des paris sur courses de chevaux, la fourniture ?distance de tels services par des soci閠閟 nationales continuait ?阾re prohib閑 malgr?les termes m阭es de l捍HA. Dans cette optique, nous ne sommes pas convaincus que le Groupe sp閏ial ait omis de proc閐er ?une 関aluation objective des faits.
M.5.14 R閜ublique dominicaine
?Importation
et vente de cigarettes,
paragraphe 112 haut de page
(WT/DS302/AB/R)
Dans ce contexte, et conform閙ent ?l抋vis exprim?par l扥rgane d抋ppel dans l抋ffaire 蓆ats-Unis ?Acier au carbone, nous pensons comme le Honduras que l抏xamen des termes m阭es du texte de la l間islation 閠ablissant une mesure est un 閘閙ent fondamental d抲ne 関aluation de cette l間islation. Cela dit, toutefois, nous jugeons infond閑 la th鑣e avanc閑 par le Honduras selon laquelle un groupe sp閏ial doit se limiter, lorsqu抜l examine une all間ation formul閑 ?l抏ncontre d抲ne l間islation en tant que telle, exclusivement aux termes de la l間islation elle-m阭e. De fait, dans l抋ffaire 蓆ats-Unis ?Acier au carbone, l扥rgane d抋ppel a reconnu que diff閞ents types d掗l閙ents de preuve pouvaient 閠ayer des affirmations quant au sens et ?la port閑 d抲ne mesure incrimin閑. Un groupe sp閏ial dispose d抲ne marge discr閠ionnaire pour soupeser ces 閘閙ents de preuve, conform閙ent ?son r鬺e de juge des faits.
M.5.15 R閜ublique dominicaine
?Importation
et vente de cigarettes,
paragraphe 114 haut de page
(WT/DS302/AB/R)
Enfin, nous faisons observer que la situation dans le pr閟ent appel est diff閞ente de celle qui existait dans l抋ffaire Inde ?Brevets (蓆ats-Unis), sur laquelle le Honduras s抋ppuie. Inde ?Brevets (蓆ats-Unis) 閠ait une affaire dans laquelle certaines 搃nstructions administratives?ont 閠? consid閞閑s comme des 閘閙ents de preuve insuffisants pour attester le respect par l捍nde de ses obligations au titre des prescriptions concernant le 搒yst鑝e de bo顃e aux lettres? de l?i>Accord sur les ADPIC, alors que certaines dispositions l間islatives 閠aient clairement incompatibles avec ces obligations. Le Groupe sp閏ial et l扥rgane d抋ppel n掗taient pas tenus dans l抋ffaire Inde ?Brevets (蓆ats-Unis) d抜nterpr閠er les termes de la l間islation pertinente ?elle seule, isol閙ent des autres 閘閙ents de preuve, comme le Honduras aurait voulu que le Groupe sp閏ial le fasse en l抏sp鑓e. En fait, dans l抋ffaire Inde ?Brevets (蓆ats-Unis), il y avait une quantit?consid閞able d掗l閙ents de preuve disponibles concernant l抜nterpr閠ation correcte des termes m阭es de la Loi indienne sur les brevets, qui incluait le texte de la l間islation elle-m阭e, mais n掗tait pas limit閑 ?celui-ci. Le Groupe sp閏ial charg?d抏xaminer cette affaire a ainsi pu mettre en balance l抋ffirmation de l捍nde selon laquelle ses 搃nstructions administratives??qui imposaient aux fonctionnaires de ne pas tenir compte de certaines dispositions imp閞atives de la Loi sur les brevets ?閠aient suffisantes pour mettre en 渦vre les obligations de l捍nde dans le cadre de l扥MC, et les 閘閙ents de preuve selon lesquels le gouvernement indien lui-m阭e consid閞ait qu抲n amendement l間islatif 閠ait n閏essaire. Ainsi, dans l抋ffaire Inde ?Brevets (蓆ats-Unis), le Groupe sp閏ial a fait plein usage du dossier dont il disposait. Bien que le dossier dans cette affaire paraisse avoir 閠?consid閞ablement plus riche que celui disponible dans la pr閟ente proc閐ure (qui para顃 consister uniquement dans le texte de la mesure et la lettre du Directeur g閚閞al des taxes int閞ieures), il nous appara顃 que le Groupe sp閏ial en l抏sp鑓e a aussi examin?tous les 閘閙ents de preuve dont il disposait. En cons閝uence, bien que les faits de la pr閟ente cause diff鑢ent de ceux de l抋ffaire Inde ?Brevets (蓆ats-Unis), les groupes sp閏iaux dans chaque cas ont suivi la m阭e approche ?correcte ?en prenant en compte les renseignements factuels pertinents pr閟ent閟 par les parties.
Les textes reproduits ici n抩nt pas le statut juridique des documents
originaux conserv閟 par le Secr閠ariat de l扥MC ?Gen鑦e.