SUR CETTE PAGE:
> Article III:1 du GATT de 1994 ?principe g閚閞al
> Article III:2 du GATT de 1994 ?discrimination fiscale
> Article III:2 du GATT de 1994, premi鑢e phrase ?損roduits similaires?/a>
> Article III:2 du GATT de 1994, premi鑢e phrase ?搒up閞ieures ?celles?/a>
> Article III:2 du GATT de 1994 ?notion de produit 搒imilaire?et 揹irectement concurrent ou ?qui peut lui 阾re directement substitu閿
> Article III:2 du GATT de 1994, deuxi鑝e phrase ?produits 揹irectement concurrent[s] ou ?qui p[euvent] [leur] 阾re directement
substitu閇s]? Voir aussi Produits directement concurrents ou qui peuvent leur 阾re directement substitu閟 (D.1); Accord sur les textiles et les v阾ements, article 6:2 ?損roduits ?directement concurrents?/a> (T.7.4)
> Article III:2 du GATT de 1994, deuxi鑝e phrase ?搎ui n抏st pas frapp?d抲ne taxe semblable?/a>
> Article III:2 du GATT de 1994, deuxi鑝e phrase ?揹e mani鑢e ?prot間er?/a>
> Article III:4 du GATT de 1994 ?discrimination r間lementaire
> Article III:4 du GATT de 1994 ?揳ffectant?/a>
> Article III:4 du GATT de 1994 ?搕raitement moins favorable?/a>
> Relation entre l抋rticle III et l抋rticle XX
> Article XVII de l扐GCS. Voir aussi Traitement NPF, article II de l扐GCS (M.2.2)
> Article 3:1 de l扐ccord sur les ADPIC
N.1.1 Article III:1 du GATT de 1994 ?principe g閚閞al haut de page
N.1.1.1 Japon ?Boissons alcooliques II, page 19
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
L抩bjectif fondamental de l抋rticle III est d掗viter le protectionnisme lorsque des taxes et des mesures de r間lementation int閞ieures sont appliqu閑s. Plus pr閏is閙ent, l抩bjet de l抋rticle III 揺st de veiller ?ce que les mesures int閞ieures ne soient pas appliqu閑s aux produits import閟 ou nationaux de mani鑢e ?prot間er la production nationale? Pour ce faire, il oblige les Membres de l扥MC ?garantir l掗galit?des conditions de concurrence entre les produits import閟 et les produits nationaux. ?l抋rgument selon lequel 搇es effets sur le commerce?de l掗cart entre la taxe per鐄e sur les produits import閟 et celle qui frappe les produits nationaux sont, d抋pr鑣 le volume des importations, n間ligeables ou m阭e inexistants, est d閚u?de pertinence; l抋rticle III ne vise pas ?prot間er les anticipations concernant un volume d掗changes donn? mais plut魌 les anticipations relatives ?l掗galit?du rapport comp閠itif entre les produits import閟 et les produits nationaux. ?/p>
?L抩bligation de traitement national 閚onc閑 ?l抋rticle III interdit de mani鑢e g閚閞ale de recourir aux impositions et autres mesures de r間lementation int閞ieures pour prot間er la production nationale. De toute 関idence, cette obligation vaut 間alement pour les produits n抋yant pas fait l抩bjet d抲ne consolidation au titre de l抋rticle II. ?/p>
N.1.1.2 Japon ?Boissons alcooliques II, page 21
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
?L抋rticle III:1 閚once un principe g閚閞al selon lequel des mesures int閞ieures ne devront pas 阾re appliqu閑s de mani鑢e ?prot間er la production nationale. Ce principe g閚閞al commande le reste de l抋rticle III. L抋rticle III:1 a pour but de faire de ce principe un guide pour comprendre et interpr閠er les obligations sp閏ifiques 閚onc閑s ?l抋rticle III:2 et aux autres paragraphes de l抋rticle III tout en respectant, et non en affaiblissant de quelque mani鑢e, le sens des mots effectivement utilis閟 dans le texte de ces autres paragraphes. En bref, l抋rticle III:1 constitue une partie du contexte de l抋rticle III:2, de m阭e qu抜l constitue une partie du contexte de chacun des autres paragraphes de l抋rticle III. Toute autre lecture de l抋rticle III aurait pour effet de vider de leur sens les termes de l抋rticle III:1, en violation du principe fondamental de l抏ffet utile de l抜nterpr閠ation d抲n trait? Compte tenu de ce principe et des diff閞ences dans le libell?de ces deux phrases, nous estimons que l抋rticle III:1 閏laire de fa鏾n diff閞ente la premi鑢e et la seconde phrase de l抋rticle III:2.
N.1.1.3 Japon ?Boissons alcooliques II, page 21
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
?La premi鑢e phrase de l抋rticle III:2 ne fait pas express閙ent r閒閞ence ?l抋rticle III:1. Il n抷 est pas fait express閙ent 閠at du principe g閚閞al 閚onc??l抋rticle III:1 qui exhorte les Membres de l扥MC ?ne pas appliquer de mesures 揹e mani鑢e ?prot間er? Cette absence de r閒閞ence a certainement un sens. Nous croyons qu抏lle veut dire simplement que l抏xistence d抲ne application protectrice n抋 pas besoin d掙tre 閠ablie s閜ar閙ent des prescriptions sp閏ifiques comprises dans la premi鑢e phrase pour d閙ontrer qu抲ne mesure fiscale est incompatible avec le principe g閚閞al 閚onc?dans la premi鑢e phrase. Toutefois, ceci ne signifie pas que ce principe g閚閞al de l抋rticle III:1 ne s抋pplique pas ?cette phrase. Au contraire, nous croyons que la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2 constitue en fait une application de ce principe. ?/p>
N.1.1.4 CE ?Amiante, paragraphe 93
(WT/DS135/AB/R)
?N閍nmoins, ces deux paragraphes de l抋rticle III expriment de mani鑢e sp閏ifique le 損rincipe g閚閞al?pr閐ominant qui est 閚onc??l抋rticle III:1 du GATT de 1994. Comme nous l抋vons d閖?dit, le 損rincipe g閚閞al?閚onc??l抋rticle III:1 揷ommande?le reste de l抋rticle III et constitue un 揼uide pour comprendre et interpr閠er les obligations sp閏ifiques 閚onc閑s?dans les autres paragraphes de l抋rticle III, y compris le paragraphe 4. Ainsi, ?notre sens, l抋rticle III:1 rev阾 une importance contextuelle particuli鑢e pour interpr閠er l抋rticle III:4, puisqu抜l 閚once le 損rincipe g閚閞al?poursuivi par cette disposition. En cons閝uence, pour interpr閠er l抏xpression 損roduits similaires?figurant ?l抋rticle III:4, nous devons en premier lieu examiner le 損rincipe g閚閞al?閚onc??l抋rticle III:1 et non l抏xpression 損roduits similaires?qui figure ?l抋rticle III:2.
N.1.2 Article III:2 du GATT de 1994 ?discrimination fiscale
haut de page
N.1.2.1 Canada ?P閞iodiques, page 21
(WT/DS31/AB/R)
Dans la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2, l抏xpression 揹irectement ou indirectement?est utilis閑 dans deux contextes diff閞ents: d抲ne part en relation avec l抋pplication d抲ne taxe aux produits import閟 et d抋utre part en relation avec l抋pplication d抲ne taxe aux produits nationaux similaires. Toute mesure qui affecte indirectement les conditions de concurrence entre les produits import閟 et les produits nationaux similaires rel鑦erait des dispositions de la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2 ou, implicitement, des dispositions de la deuxi鑝e phrase dont le champ d抋pplication est plus vaste.
N.1.2.2 Canada ?P閞iodiques, page 25
(WT/DS31/AB/R)
?il faut r閜ondre ?deux questions pour d閠erminer s抜l y a violation de l抋rticle III:2 du GATT de 1994: a) est-ce que les produits import閟 et les produits nationaux sont des produits similaires; et b) est-ce que les produits import閟 sont frapp閟 d抲ne taxe sup閞ieure ?celle qui frappe les produits nationaux? Si les r閜onses ?ces deux questions sont affirmatives, il y a violation des dispositions de la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2. Si la r閜onse ?l抲ne d抏lles est n間ative, il faut pousser l抏xamen plus loin afin de d閠erminer si la mesure est compatible avec les dispositions de la deuxi鑝e phrase de l抋rticle III:2.
N.1.3 Article III:2 du GATT de 1994, premi鑢e phrase
?損roduits similaires?nbsp; haut de page
N.1.3.1 Champ d抋pplication du terme 損roduits similaires?/p>
N.1.3.1.1 Japon
?Boissons alcooliques II, pages 22-23
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
蓆ant donn?que la deuxi鑝e phrase de l抋rticle III:2 pr関oit un examen s閜ar?et cas par cas du caract鑢e protecteur d抲ne mesure pour en examiner l抋pplication ?une plus large cat間orie de produits qui ne sont pas des 損roduits similaires?comme l抏nvisage la premi鑢e phrase, nous estimons avec le Groupe sp閏ial que la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2 ne doit pas 阾re interpr閠閑 de fa鏾n 閠roite afin de ne pas condamner des mesures que son strict libell?n抏st pas cens? condamner. ?/p>
蓆roite jusqu掄 quel point, c抏st l?une question ?r間ler s閜ar閙ent pour chaque mesure fiscale dans chaque cas. Nous souscrivons ?la pratique suivie dans le cadre du GATT de 1947 pour d閠erminer cas par cas si des produits import閟 et des produits nationaux sont 搒imilaires? ?/p>
N.1.3.1.2 Japon
?Boissons alcooliques II, page 24
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
Aucune approche unique pour exercer un jugement ne sera appropri閑 pour tous les cas. Les crit鑢es d閒inis dans le rapport sur les ajustements fiscaux ?la fronti鑢e devraient 阾re examin閟, mais il ne peut pas exister de d閒inition pr閏ise et absolue de ce qui est 搒imilaire? Le concept de la 搒imilarit閿 a un caract鑢e relatif qui 関oque l抜mage d抲n accord閛n. L抋ccord閛n de la 搒imilarit閿 s掗tire et se resserre en des points diff閞ents au gr?des diff閞entes dispositions de l?i>Accord sur l扥MC qui sont appliqu閑s. L掗tirement de l抋ccord閛n en l抲n quelconque de ces points doit 阾re d閠ermin?par la disposition particuli鑢e dans laquelle le terme 搒imilaire?se trouve, ainsi que par le contexte et les circonstances propres ?un cas donn?auquel cette disposition peut 阾re applicable. ?/p>
N.1.3.1.3 Canada
?P閞iodiques, page 31
(WT/DS31/AB/R)
?Un cas de substituabilit?parfaite rel鑦erait des dispositions de la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2, alors que nous examinons l抜nterdiction de port閑 plus g閚閞ale 閚onc閑 dans la deuxi鑝e phrase. ?/p>
N.1.3.1.4 CE ?Amiante, paragraphes 94-95
(WT/DS135/AB/R)
?nous relevons que, bien que les obligations 閚onc閑s ?l抋rticle III:2 et III:4 s抋ppliquent toutes les deux aux 損roduits similaires? le libell?de l抋rticle III:2 diff鑢e sur un point important de celui de l抋rticle III:4. L抋rticle III:2 comprend deux phrases distinctes, imposant chacune des obligations diff閞entes: la premi鑢e 閚once des obligations concernant les 損roduits similaires? tandis que la seconde 閚once des obligations relatives aux produits 揹irectement concurrents ou directement substituables? L抋rticle III:4, en revanche, ne s抋pplique qu抋ux 損roduits similaires?et ne comprend pas de disposition 閝uivalente ? celles de la deuxi鑝e phrase de l抋rticle III:2. ?/p>
?cette diff閞ence de libell?entre les paragraphes 2 et 4 de l抋rticle III a une importance consid閞able pour le sens de l抏xpression 損roduits similaires?qui figure dans les deux dispositions. Dans l抋ffaire Japon ?Boissons alcooliques, nous avons conclu, en interpr閠ant l抋rticle III:2, que les deux obligations distinctes 閚onc閑s dans les deux phrases de l抋rticle III:2 devaient 阾re interpr閠閑s d抲ne mani鑢e harmonieuse qui fasse sens pour chacune des phrases de cette disposition. Nous avons alors fait observer que l抜nterpr閠ation de l抲ne des phrases affectait n閏essairement l抜nterpr閠ation de l抋utre. Ainsi, la port閑 de l抏xpression 損roduits similaires?figurant dans la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2 affecte la port閑 de l抏xpression produits 揹irectement concurrents ou directement substituables?contenue dans la deuxi鑝e phrase de cette disposition et est affect閑 par elle. ?/p>
N.1.3.2 Crit鑢es. Voir aussi Traitement national, article III:4 du GATT de 1994 ?discrimination r間lementaire ?relation avec l抋rticle III:2 (N.1.9.3); Accord sur les textiles et les v阾ements, article 6:2 ?損roduits similaires?(T.7.5)
N.1.3.2.1 Japon
?Boissons alcooliques II, page 24
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
?Pour appliquer les crit鑢es d閒inis dans le rapport sur les ajustements fiscaux ?la fronti鑢e aux faits d抲n cas particulier, et pour prendre en compte les autres crit鑢es qui peuvent aussi 阾re ?retenir dans certains cas, les groupes sp閏iaux ne peuvent qu抋gir au mieux de leur jugement pour d閠erminer si, en fait, des produits sont 搒imilaires? ce qui impliquera toujours in関itablement un 閘閙ent de jugement personnel, discr閠ionnaire卛l faut prendre une d閏ision discr閠ionnaire pour examiner les diverses caract閞istiques des produits dans chaque cas.
N.1.3.2.2 Japon
?Boissons alcooliques II, pages 25-26
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
Suivant la pratique du GATT de 1947, il 閠ait admis que la classification uniforme dans des nomenclatures tarifaires s抋ppuyant sur le Syst鑝e harmonis?(le 揝H? 閠ait un crit鑢e utile pour confirmer la 搒imilarit閿 de produits. Cependant, il existe une diff閞ence de taille entre la nomenclature d抲ne classification tarifaire et les consolidations ou les concessions tarifaires faites par les Membres de l扥MC conform閙ent ?l抋rticle II du GATT de 1994. ?/p>
?les consolidations tarifaires qui portent sur un large 関entail de produits ne sont pas un crit鑢e valable pour appr閏ier ou confirmer la 搒imilarit閿 de produits au regard de l抋rticle III:2.
N.1.3.2.3 Canada
?P閞iodiques, page 23
(WT/DS31/AB/R)
?Comme le Groupe l抋 reconnu, le crit鑢e appropri?est qu抲ne d閠ermination de l抏xistence de 損roduits similaires?aux fins des dispositions de la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2 doit 阾re 閠ablie de fa鏾n 閠roite, au cas par cas, en examinant notamment les 閘閙ents pertinents suivants:
i) les utilisations finales du produit sur un
march?donn?
ii) les go鹴s et habitudes des consommateurs; et
iii) les propri閠閟, la nature et la qualit?du produit.
N.1.4 Article III:2 du GATT de 1994, premi鑢e phrase
?搒up閞ieures ?celles?nbsp; haut de page
N.1.4.1 Japon ?Boissons alcooliques II, pages 21-22
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
?Lus dans leur contexte et ?la lumi鑢e de l抩bjet et du but g閚閞aux de l?i>Accord de l扥MC, les termes de la premi鑢e requi鑢ent que soit examin閑 la conformit?d抲ne mesure fiscale int閞ieure avec l抋rticle III en d閠erminant, premi鑢ement, si les produits import閟 et les produits nationaux impos閟 sont 揹es produits similaires?et, deuxi鑝ement, si les impositions appliqu閑s aux produits import閟 sont 搒up閞ieures 鄶 celles appliqu閑s aux produits nationaux similaires. Si les produits import閟 et les produits nationaux sont des 損roduits similaires?et si les impositions appliqu閑s aux produits import閟 sont 搒up閞ieures 鄶 celles appliqu閑s aux produits nationaux similaires, alors la mesure est incompatible avec la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2.
N.1.4.2 Japon ?Boissons alcooliques II, page 26
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
?M阭e le plus petit d閜assement est de trop. 揕抜nterdiction des taxes discriminatoires 閚onc閑 ?la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2 n抂est] pas subordonn閑 ? l抏xistence d抏ffets sur le commerce, pas plus qu抏lle n抂est] justifi閑 par une clause relative ?des quantit閟 minimes.? ?/p>
N.1.5 Article III:2 du GATT de 1994 ?notion de produit
搒imilaire?et 揹irectement concurrent ou ?qui peut
lui 阾re directement substitu閿 haut de page
N.1.5.1 Japon ?Boissons alcooliques II, pages 28-29
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
?Tout comme pour les 損roduits similaires?mentionn閟 ?la premi鑢e phrase, la gamme voulue de 損roduits directement concurrents ou directement substituables?dont il est question dans la deuxi鑝e phrase ne peut 阾re 閠ablie qu抋u cas par cas.
En l抏sp鑓e, le Groupe sp閏ial a soulign?la n閏essit?d抏xaminer non seulement des questions comme les caract閞istiques physiques, les utilisations finales communes et la classification tarifaire, mais aussi le 搈arch閿. Cela semble judicieux. ?Il para顃 utile de consid閞er la concurrence sur les march閟 concern閟 comme l抲n des moyens de d閒inir la cat間orie plus large des produits qui peuvent 阾re qualifi閟 de 損roduits directement concurrents ou directement substituables?
Il para顃 utile 間alement de consid閞er l掗lasticit?de substitution comme l抲n des moyens d抏xaminer ces march閟.
N.1.5.2 Canada ?P閞iodiques, page 21
(WT/DS31/AB/R)
?Toute mesure qui affecte indirectement les conditions de concurrence entre les produits import閟 et les produits nationaux similaires rel鑦erait des dispositions de la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2 ou, implicitement, des dispositions de la deuxi鑝e phrase dont le champ d抋pplication est plus vaste.
N.1.5.3 Cor閑 ?Boissons alcooliques, paragraphe 118
(WT/DS75/AB/R, WT/DS84/AB/R)
?Les produits 搒imilaires?sont un sous-ensemble des produits directement concurrents ou directement substituables: tous sont par d閒inition directement concurrents ou directement substituables alors que les produits directement concurrents ou directement substituables ne sont pas tous 搒imilaires? Il faut donner un sens 閠roit ?la notion de produits similaires mais la cat間orie des produits directement concurrents ou directement substituables est plus vaste. Alors que les produits parfaitement substituables rel鑦ent de la premi鑢e phrase de l抋rticle III.2, des produits imparfaitement substituables peuvent faire l抩bjet d抲ne 関aluation au titre de la deuxi鑝e phrase de l抋rticle III:2.
N.1.6 Article III:2 du GATT de 1994, deuxi鑝e phrase ?produits
揹irectement concurrent[s] ou ?qui p[euvent] [leur] 阾re
directement substitu閇s]? Voir aussi Produits
directement concurrents ou qui peuvent leur 阾re directement
substitu閟 (D.1); Accord sur les textiles et les v阾ements, article
6:2 ?損roduits ?directement concurrents?(T.7.4)
haut de page
N.1.6.1 Cor閑 ?Boissons alcooliques, paragraphes 114-115
(WT/DS75/AB/R, WT/DS84/AB/R)
L抏xpression 揹irectement concurrents ou directement substituables?d閏rit un type de rapport particulier entre deux produits, l抲n import?l抋utre national. Il est 関ident d抋pr鑣 le libell?de l抏xpression que l抏ssence de ce rapport est que les produits sont en concurrence. Cela d閏oule clairement tant du mot 揷oncurrent?qui signifie 揷aract閞is?par la concurrence?que du mot 搒ubstituable?qui signifie 損ouvant 阾re substitu閿. Le contexte du rapport de concurrence est n閏essairement le march?puisque c抏st l抏ndroit o? les consommateurs choisissent entre diff閞ents produits. La concurrence sur le march?est un processus dynamique, 関olutif. En cons閝uence, le libell?de l抏xpression 揹irectement concurrents ou directement substituables?signifie que le rapport de concurrence entre les produits ne doit pas 阾re analys?exclusivement par r閒閞ence aux pr閒閞ences actuelles des consommateurs. ?notre avis, le mot 搒ubstituables?indique que le rapport requis peut exister entre des produits qui ne sont pas ?un moment donn?consid閞閟 par les consommateurs comme des substituts mais qui n抏n sont pas moins susceptibles d掙tre substitu閟 l抲n ?l抋utre.
Ainsi, d抋pr鑣 le sens ordinaire de l抏xpression, les produits sont concurrents ou substituables lorsqu抜ls sont interchangeables ou, comme le Groupe sp閏ial l抋 not? s抜ls offrent 揹es moyens interchangeables de satisfaire un besoin ou un go鹴 particulier? Surtout sur un march?o?il existe des obstacles r間lementaires au commerce ou ?la concurrence, il peut fort bien y avoir une demande latente.
N.1.6.2 Cor閑 ?Boissons alcooliques, paragraphe 120
(WT/DS75/AB/R, WT/DS84/AB/R)
Compte tenu des objectifs consistant ?関iter le protectionnisme, ?garantir l掗galit?des conditions de concurrence et ?prot間er les anticipations relatives ?l掗galit?des rapports de concurrence, nous ne voulons pas consid閞er de mani鑢e statique l抏xpression 揹irectement concurrents ou directement substituables? L抩bjet et le but de l抋rticle III confirment que la port閑 de l抏xpression 揹irectement concurrents ou directement substituables?ne peut pas 阾re limit閑 aux situations dans lesquelles les consommateurs consid鑢ent d閖?/i> les produits comme des produits de remplacement. S抜l n掗tait possible de se fonder que sur les cas de substitution actuels, l抩bjet et le but de l抋rticle III:2 pourraient 阾re compromis par la taxation protectrice que cette disposition vise ?interdire. ?/p>
N.1.6.3 Cor閑 ?Boissons alcooliques, paragraphe 124
(WT/DS75/AB/R, WT/DS84/AB/R)
?l抏xpression 揹irectement concurrents ou directement substituables?n抏mp阠he pas un groupe sp閏ial de prendre en compte des 閘閙ents de preuve concernant la demande latente des consommateurs en tant qu抲n facteur parmi d抋utres ? examiner dans le cadre de l掗valuation du rapport de concurrence entre des produits import閟 et des produits nationaux au titre de la deuxi鑝e phrase de l抋rticle III:2 du GATT de 1994. ?/p>
N.1.6.4 Cor閑 ?Boissons alcooliques, paragraphe 127
(WT/DS75/AB/R, WT/DS84/AB/R)
?l抋rticle III a pour objet et pour but de maintenir l掗galit?des conditions de concurrence entre les produits import閟 et les produits nationaux. Il est donc non seulement l間itime, mais encore n閏essaire, de tenir compte de ce but dans l抜nterpr閠ation de l抏xpression 損roduit directement concurrent ou directement substituable?
N.1.6.5 Cor閑 ?Boissons alcooliques, paragraphe 134
(WT/DS75/AB/R, WT/DS84/AB/R)
En critiquant l抲tilisation de l抏xpression 搉ature de la concurrence? la Cor閑 conteste de fait l抋ttitude sceptique du Groupe sp閏ial quant ?la quantification du rapport de concurrence entre les produits import閟 et les produits nationaux. Pour les raisons expos閑s ci-dessus, nous pensons comme le Groupe sp閏ial qu抜l n抷 a pas lieu de faire fond ind鹠ent sur des analyses quantitatives du rapport de concurrence. ?notre avis, une approche qui est cibl閑 exclusivement sur le chevauchement concurrentiel quantitatif ferait en substance de l掗lasticit?prix crois閑 le crit鑢e d閏isif pour d閠erminer si des produits sont 揹irectement concurrents ou directement substituables? ?/p>
N.1.6.6 Cor閑 ?Boissons alcooliques, paragraphe 137
(WT/DS75/AB/R, WT/DS84/AB/R)
Il est vrai bien s鹯 que le rapport de concurrence ou de substituabilit?directe doit 阾re pr閟ent sur le march?en question ?. Il est vrai 間alement que la r閍ction des consommateurs devant les divers produits peut varier d抲n pays ? l抋utre. Cela n抏mp阠he toutefois pas d抏xaminer le comportement des consommateurs dans un autre pays que celui qui est vis? Il nous semble que des 閘閙ents de preuve provenant d抋utres march閟 peuvent 阾re pertinents pour l抏xamen du march?en question, en particulier lorsque la demande sur ce march?a 閠?influenc閑 par des obstacles r間lementaires au commerce ou ?la concurrence. 蓈idemment, les autres march閟 ne pr閟enteront pas tous un int閞阾 pour le march?en question. Mais si un autre march?a des caract閞istiques semblables ?celles du march?en question, des 閘閙ents de preuve concernant la demande des consommateurs sur cet autre march?peuvent pr閟enter un certain int閞阾 pour le march? en question. Cela ne peut toutefois 阾re d閠ermin?que cas par cas, compte tenu de tous les faits pertinents.
N.1.6.7 Cor閑 ?Boissons alcooliques, paragraphes 142-143
(WT/DS75/AB/R, WT/DS84/AB/R)
?Un certain regroupement est presque toujours n閏essaire dans les affaires examin閑s au titre de la deuxi鑝e phrase de l抋rticle III:2, car les cat間ories g閚閞iques incluent couramment des produits dont la composition, la qualit? la fonction et le prix varient dans une certaine mesure et donnent donc couramment lieu ?des sous-cat間ories. D抲n point de vue l間鑢ement diff閞ent, nous notons que le 搑egroupement? des produits suppose que celui qui interpr鑤e un trait?doit tout au moins ?titre pr閘iminaire d閠erminer que certains produits sont suffisamment semblables pour ce qui est par exemple de la composition, de la qualit? de la fonction et du prix, pour qu抜l soit justifi? de les traiter comme un groupe afin de faciliter l抋nalyse. Mais l抲tilisation de ces 搊utils analytiques?ne rel鑦e pas un groupe sp閏ial de son obligation d掗valuer objectivement si les 閘閙ents d抲n groupe de produits import閟 sont directement concurrents ou directement substituables par rapport aux produits nationaux. ?/p>
La question de savoir si, et dans quelle mesure, les produits peuvent 阾re regroup閟, doit 阾re tranch閑 cas par cas. ?/p>
N.1.7 Article III:2 du GATT de 1994, deuxi鑝e phrase
?搎ui n抏st pas frapp?d抲ne taxe semblable?nbsp; haut de page
N.1.7.1 Japon ?Boissons alcooliques II, pages 30-31
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
Interpr閠er de la m阭e mani鑢e l抏xpression 搒up閞ieures 鄶 et le membre de phrase 搉抏st pas frapp?d抲ne taxe semblable?aurait pour effet de nier l抏xistence d抲ne quelconque distinction entre la premi鑢e et la deuxi鑝e phrase de l抋rticle III:2. Ainsi, on peut fort bien imaginer que dans une affaire donn閑 le montant de la taxe pr閘ev閑 sur les produits import閟 soit 搒up閞ieur 鄶 la taxe qui frappe les 損roduits nationaux similaires?sans que cela soit suffisant pour en arriver ?la conclusion que les produits import閟 et les produits nationaux 揹irectement concurrents ou directement substituables ne sont pas frapp閟 d抲ne taxe semblable?aux fins de la Note relative ?l抜nterpr閠ation de l抋rticle III:2, deuxi鑝e phrase. Autrement dit, il se peut que le montant de la taxe en sus p鑣e plus lourdement sur les produits import閟 que sur les produits nationaux 揹irectement concurrents ou directement substituables?sans pour autant que cela soit suffisant pour en arriver ?la conclusion que ces produits 搉e sont pas frapp閟 d抲ne taxe semblable?aux fins de l抋pplication de la deuxi鑝e phrase de l抋rticle III:2. ?/p>
N.1.7.2 Japon ?Boissons alcooliques II, page 31
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
?Nous nous accordons ?penser avec le Groupe sp閏ial que l掗cart de taxation ne doit pas 阾re n間ligeable pour que l抩n puisse pr閟umer que les produits 搉e sont pas frapp閟 d抲ne taxe semblable?dans un cas donn? Et, tout comme le Groupe sp閏ial, nous estimons nous aussi qu抜l faut r閜ondre au cas par cas ?la question de savoir si l掗cart de taxation est n間ligeable ou non. Ainsi, pour que les produits 搉e soient pas frapp閟 d抲ne taxe semblable? la charge fiscale pesant sur les produits import閟 doit 阾re plus lourde que celle pesant sur les produits nationaux 揹irectement concurrents ou directement substituables?et, de toute mani鑢e, cette charge doit 阾re plus que de minimis.
N.1.7.3 Canada ?P閞iodiques, pages 32-33
(WT/DS31/AB/R)
?nous constatons que le taux d抜mposition est sup閞ieur au niveau de minimis requis par l扥rgane d抋ppel dans son rapport sur l抋ffaire Japon-Boissons alcooliques. Le montant de la taxe est suffisant pour emp阠her la production et la vente de p閞iodiques ?tirage d閐oubl?au Canada.
N.1.7.4 Canada ?P閞iodiques, page 35
(WT/DS31/AB/R)
Nous concluons en cons閝uence, sur la base des raisons indiqu閑s ci-dessus, notamment l抋mpleur de la diff閞ence de taxation, les divers expos閟 des objectifs strat間iques express閙ent vis閟 par le gouvernement canadien lorsqu抜l a adopt? la mesure et l抏ffet r閑l et d閙ontr?de la mesure en mati鑢e de protection, que la conception et la structure de la partie V.1 de la Loi sur la taxe d抋ccise sont manifestement destin閑s ?prot間er la production des p閞iodiques canadiens.
N.1.7.5 Chili ?Boissons alcooliques, paragraphe 49
(WT/DS87/AB/R, WT/DS110/AB/R)
?Il nous faut donc 関aluer la charge fiscale relative pesant sur les produits nationaux et sur les produits import閟 qui sont directement concurrents ou directement substituables.
N.1.7.6 Chili ?Boissons alcooliques, paragraphes 52-53
(WT/DS87/AB/R, WT/DS110/AB/R)
?L抏xamen entrepris au titre de la deuxi鑝e question doit donc prendre en compte le fait que le groupe de produits nationaux et de produits import閟 directement concurrents ou directement substituables dont il est question en l抏sp鑓e ne se limite pas aux seules boissons ayant une teneur en alcool sp閏ifique et s抜nscrivant dans une cat間orie fiscale particuli鑢e, mais qu抜l comprend toutes les boissons alcooliques distill閑s figurant dans toutes les cat間ories fiscales que comporte le nouveau syst鑝e chilien.
Un examen exhaustif de cette nature, qui cerne tous les produits nationaux et les produits import閟 directement concurrents ou directement substituables, montre que la charge fiscale pesant sur les produits import閟, dont la plupart seront assujettis ?un taux de taxation de 47 pour cent, sera plus lourde que la charge fiscale impos閑 aux produits nationaux, dont la plupart seront assujettis ?un taux de 27 pour cent. ?/p>
N.1.8 Article III:2 du GATT de 1994, deuxi鑝e phrase
?揹e
mani鑢e ?prot間er?nbsp; haut de page
N.1.8.1 Japon ?Boissons alcooliques II, pages 31-32
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
Ce troisi鑝e examen au titre de l抋rticleIII:2, deuxi鑝e phrase, doit permettre de d閠erminer si 揹es produits directement concurrents ou directement substituables?ne sont pas 揻rapp閇s] d抲ne taxe semblable?d抲ne mani鑢e qui conf鑢e une protection. Il ne s抋git pas d抲ne question d抜ntention. Il n抏st pas n閏essaire qu抲n groupe sp閏ial recense les nombreuses raisons qui conduisent souvent les l間islateurs et les autorit閟 r間lementaires ?faire ce qu抜ls font, et 関alue l抜mportance relative de ces raisons pour d閠erminer leur intention. Si la mesure est appliqu閑 aux produits import閟 ou nationaux de mani鑢e ? prot間er la production nationale, peu importe alors qu抜l n抷 ait peut-阾re pas eu dans l抏sprit des l間islateurs ou des autorit閟 r間lementaires qui ont impos?la mesure une volont?de protectionnisme. Il est sans int閞阾 de faire valoir que le protectionnisme n掗tait pas un objectif voulu si la mesure fiscale particuli鑢e en question est n閍nmoins, pour reprendre les termes de l抋rticleIII:1, ?i>appliqu閇e] aux produits import閟 ou nationaux de mani鑢e ?prot間er la production nationale? Ce qui est en cause, c抏st la mani鑢e dont la mesure en question est appliqu閑.
N.1.8.2 Japon ?Boissons alcooliques II, page 33
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
Bien qu抜l soit exact que l抩bjectif d抲ne mesure puisse ne pas 阾re facile ?identifier, l抋pplication de cette mesure ?des fins de protection peut n閍nmoins 阾re d閠ermin閑, le plus souvent, d抋pr鑣 sa conception, ses principes de base et sa structure r関閘atrice. ?/p>
N.1.8.3 Japon ?Boissons alcooliques II, page 33
(WT/DS8/AB/R, WT/DS10/AB/R, WT/DS11/AB/R)
?L抋mpleur m阭e de la diff閞ence de taxation dans un cas d抏sp鑓e peut 阾re un 閘閙ent de preuve d抲ne telle application ?des fins de protection, ainsi qu抏n a conclu ?juste titre le Groupe sp閏ial dans la pr閟ente affaire. Tr鑣 souvent, d抋utres facteurs doivent 間alement 阾re examin閟. Lorsqu抜ls proc鑔ent ?ce type d抏xamen, les groupes sp閏iaux devraient 閠udier de mani鑢e approfondie tous les faits et toutes les circonstances pertinents dans chaque cas d抏sp鑓e.
N.1.9 Article III:4 du GATT de 1994 ?discrimination r間lementaire
haut de page
N.1.9.1 損roduits similaires?/p>
N.1.9.1.1 CE ?Amiante, paragraphe 89
(WT/DS135/AB/R)
?le sens attribu??l抏xpression 損roduits similaires?dans d抋utres dispositions du GATT de 1994, ou dans d抋utres accords vis閟, peut 阾re un contexte pertinent pour interpr閠er l抋rticle III:4 du GATT de 1994, mais que l抜nterpr閠ation de cette expression telle qu抏lle figure ? l抋rticle III:4 n抏st pas forc閙ent ?tous les 間ards identique ? ces autres sens.
N.1.9.1.2 CE ?Amiante, paragraphes 91-92
(WT/DS135/AB/R)
Cette d閒inition semble indiquer que des produits 搒imilaires?sont des produits qui pr閟entent un certain nombre de caract閞istiques ou de qualit閟 identiques ou semblables. L抋djectif anglais 搒imilar?(semblable) qui est donn? comme synonyme de 搇ike?(similaire) rappelle 間alement les termes employ閟 dans la version fran鏰ise de l抋rticle III:4, ?i>produits similaires? et dans la version espagnole, ?i>productos similares? ces deux textes et la version anglaise faisant 間alement foi.
N閍nmoins, comme nous l抋vons d閖?fait observer, 搇es sens donn閟 par les dictionnaires laissent la place ?de nombreuses questions d抜nterpr閠ation? En particulier, cette d閒inition ne r閟out pas trois questions d抜nterpr閠ation. Premi鑢ement, elle n抜ndique pas quelles caract閞istiques ou qualit閟 sont importantes pour 関aluer la 搒imilarit閿 des produits au titre de l抋rticle III:4. Par exemple, la plupart des produits ont de nombreuses qualit閟 et caract閞istiques, qui vont des propri閠閟 physiques comme la composition, la taille, la forme, la texture et 関entuellement le go鹴 et l抩deur aux utilisations finales et applications du produit. Deuxi鑝ement, cette d閒inition ne donne aucune indication sur le point de savoir dans quelle proportion ou mesure des produits doivent avoir des qualit閟 ou des caract閞istiques communes pour 阾re des 損roduits similaires?au sens de l抋rticle III:4. Des produits peuvent avoir tr鑣 peu, ou au contraire beaucoup, de caract閞istiques ou de qualit閟 communes. Ainsi, en th閛rie, le terme 搒imilaire?peut s抋ppliquer ?un grand nombre de degr閟 de 搒imilarit閿 ou 搒imilitude? diff閞ents. Troisi鑝ement, cette d閒inition de 搒imilaire? n抜ndique pas selon quel point de vue la 搒imilarit閿 devrait 阾re appr閏i閑. Par exemple, les consommateurs finals peuvent avoir un avis tr鑣 diff閞ent de celui des inventeurs ou des producteurs sur la 搒imilarit閿 de deux produits.
N.1.9.2 Relation avec le principe g閚閞al de l抋rticle III:1
N.1.9.2.1 CE ?Amiante, paragraphe 93
(WT/DS135/AB/R)
?N閍nmoins, ces deux paragraphes de l抋rticle III expriment de mani鑢e sp閏ifique le 損rincipe g閚閞al?pr閐ominant qui est 閚onc??l抋rticle III:1 du GATT de 1994. Comme nous l抋vons d閖?dit, le 損rincipe g閚閞al?閚onc??l抋rticle III:1 揷ommande?le reste de l抋rticle III et constitue un 揼uide pour comprendre et interpr閠er les obligations sp閏ifiques 閚onc閑s?dans les autres paragraphes de l抋rticle III, y compris le paragraphe 4. Ainsi, ?notre sens, l抋rticle III:1 rev阾 une importance contextuelle particuli鑢e pour interpr閠er l抋rticle III:4, puisqu抜l 閚once le 損rincipe g閚閞al?poursuivi par cette disposition. En cons閝uence, pour interpr閠er l抏xpression 損roduits similaires?figurant ?l抋rticle III:4, nous devons en premier lieu examiner le 損rincipe g閚閞al?閚onc??l抋rticle III:1 et non l抏xpression 損roduits similaires?qui figure ?l抋rticle III:2.
N.1.9.2.2 CE ?Amiante, paragraphe 96
(WT/DS135/AB/R)
S抋gissant de l抋rticle III:4, les 閘閙ents d抜nterpr閠ation ne sont pas les m阭es parce que le 損rincipe g閚閞al?閚onc??l抋rticle III:1 est exprim??l抋rticle III:4, non par le biais de deux obligations distinctes, comme dans les deux phrases de l抋rticle III:2, mais au moyen d抲ne seule obligation qui s抋pplique uniquement aux 損roduits similaires? En cons閝uence, l抙armonie que nous avons attribu閑 aux deux phrases de l抋rticle III:2 n抋 pas besoin d掙tre et, de fait, ne peut pas 阾re rendue dans l抜nterpr閠ation de l抋rticle III:4. Nous concluons donc que, compte tenu de la diff閞ence de libell?entre l抋rticle III:2 et III:4, l挀accord閛n?de la 搒imilarit閿 s掗tire d抲ne mani鑢e diff閞ente dans l抋rticle III:4.
N.1.9.2.3 CE ?Amiante, paragraphe 98
(WT/DS135/AB/R)
Comme nous l抋vons dit, m阭e si ce 損rincipe g閚閞al?n抏st pas explicitement invoqu??l抋rticle III:4, il 揷ommande?cette disposition. En cons閝uence, l抏xpression 損roduits similaires?figurant ? l抋rticle III:4 doit 阾re interpr閠閑 de mani鑢e ?donner une port閑 et un sens corrects ?ce principe. En r閟um? il doit y avoir concordance entre l抩bjectif vis?par l抋rticle III, tel qu抜l est 閚onc?dans le 損rincipe g閚閞al?formul??l抋rticle III:1, et l抜nterpr閠ation de la mani鑢e dont ce principe est sp閏ifiquement exprim?dans le libell?de l抋rticle III:4. Cette interpr閠ation doit donc traduire le fait que, en tentant d抋ssurer 搇掗galit? des conditions de concurrence? le 損rincipe g閚閞al? 閚onc??l抋rticle III vise ?関iter que les Membres n抋ppliquent des taxes et des r間lementations int閞ieures d抲ne fa鏾n qui fausse le rapport de concurrence, sur le march? entre les produits nationaux et les produits import閟 consid閞閟, 揹e mani鑢e ?prot間er la production nationale?/p>
N.1.9.3 Relation avec l抋rticle III:2
N.1.9.3.1 CE ?Amiante, paragraphes 94-95
(WT/DS135/AB/R)
?nous relevons que, bien que les obligations 閚onc閑s ?l抋rticle III:2 et III:4 s抋ppliquent toutes les deux aux 損roduits similaires? le libell?de l抋rticle III:2 diff鑢e sur un point important de celui de l抋rticle III:4. L抋rticle III:2 comprend deux phrases distinctes, imposant chacune des obligations diff閞entes: la premi鑢e 閚once des obligations concernant les 損roduits similaires? tandis que la seconde 閚once des obligations relatives aux produits 揹irectement concurrents ou directement substituables? L抋rticle III:4, en revanche, ne s抋pplique qu抋ux 損roduits similaires?et ne comprend pas de disposition 閝uivalente ? celles de la deuxi鑝e phrase de l抋rticle III:2. ?/p>
?cette diff閞ence de libell?entre les paragraphes 2 et 4 de l抋rticle III a une importance consid閞able pour le sens de l抏xpression 損roduits similaires?qui figure dans les deux dispositions. ?/p>
N.1.9.3.2 CE ?Amiante, paragraphe 99
(WT/DS135/AB/R)
蓆ant donn?que des produits entre lesquels un rapport de concurrence existe sur le march?pourraient 阾re affect閟 par un traitement 搈oins favorable?pour les importations que pour les produits nationaux, il convient d抜nterpr閠er le terme 搒imilaires?figurant ?l抋rticle III:4 comme s抋ppliquant aux produits entre lesquels existe un tel rapport de concurrence. Ainsi, une d閠ermination relative au concept de 搒imilarit閿 閚onc?? l抋rticle III:4 est essentiellement une d閠ermination sur la nature et l抜mportance d抲n rapport de concurrence entre et parmi les produits. Cela dit, nous sommes conscients qu抜l y a une 閏helle des niveaux de 揷omp閠itivit閿 ou de 搒ubstituabilit閿 des produits sur le march?et qu抜l est difficile, voire impossible, d抜ndiquer dans l抋bstrait, d抲ne mani鑢e pr閏ise, o?se situe sur cette 閏helle le terme 搒imilaires?figurant ?l抋rticle III:4 du GATT de 1994. Nous ne disons pas que tous les produits entre lesquels existe un certain rapport de concurrence sont des 損roduits similaires?au sens de l抋rticle III:4. Pour statuer sur la mesure en cause, nous n抏ssayons en outre pas de d閒inir la port閑 pr閏ise du terme 搒imilaires?figurant ?l抋rticle III:4. Nous ne souhaitons pas non plus nous prononcer sur le point de savoir si la port閑 de l抏xpression 損roduits similaires?figurant ?l抋rticle III:4 est la m阭e que la port閑 du terme 搒imilaires?combin閑 ?celle de l抏xpression produits 揹irectement concurrents ou directement substituables??l抋rticle III:2. Nous reconnaissons toutefois que le lien entre ces deux dispositions est important, parce que la distinction n抏st pas nette entre la r間lementation fiscale vis閑 par l抋rticle III:2 et la r間lementation non fiscale vis閑 par l抋rticle III:4. Ces deux types de r間lementation peuvent souvent 阾re utilis閟 pour parvenir au m阭e r閟ultat. Il serait incongru que, ?cause d抲ne diff閞ence importante entre les produits vis閟 par ces deux dispositions, les Membres ne puissent pas recourir ?une forme de r間lementation ?par exemple la r間lementation fiscale ?pour prot間er la production nationale de certains produits, mais soient en mesure d抲tiliser une autre forme de r間lementation ?comme la r間lementation non fiscale ?pour parvenir au m阭e r閟ultat. Cela irait ?l抏ncontre d抲ne application coh閞ente du 損rincipe g閚閞al?閚onc?? l抋rticle III:1. Pour ces raisons, nous concluons que la port閑 du terme 搒imilaires? figurant ?l抋rticle III:4 est plus vaste que celle du m阭e terme utilis?dans la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2. N閍nmoins, nous notons, une fois de plus, que l抋rticle III:2 vise non seulement les 損roduits similaires? mais 間alement les produits 揹irectement concurrents ou directement substituables? et que l抋rticle III:4 ne vise que les 損roduits similaires? Compte tenu de cette diff閞ence de libell? et bien que nous ne devions pas statuer, et que nous ne statuions pas, sur le champ pr閏is des produits vis閟 par l抋rticle III:4, nous concluons que le champ des produits vis閟 par l抋rticle III:4, tout en 閠ant plus vaste que le champ couvert par la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2, n抏st certainement pas plus vaste que le champ combin?/i> des produits vis閟 par les deux phrases de l抋rticle III:2 du GATT de 1994.
N.1.9.4 Crit鑢es de similarit?/p>
N.1.9.4.1 CE ?Amiante, paragraphes 101-102
(WT/DS135/AB/R)
?Dans le rapport Ajustements fiscaux ?la fronti鑢e, le Groupe de travail a indiqu?pour analyser la 搒imilarit閿 une approche qui a ensuite 閠?suivie et d関elopp閑 par plusieurs groupes sp閏iaux et par l扥rgane d抋ppel. ?/p>
Ces crit鑢es g閚閞aux, ou ensembles de caract閞istiques pouvant 阾re communes, servent de cadre ? l抋nalyse de la 搒imilarit閿 de produits particuliers au cas par cas. Il convient de se rappeler que ces crit鑢es ne sont que des outils permettant de r閜ertorier et d抏xaminer les 閘閙ents de preuve pertinents. Il ne s抋git pas d抲ne liste de crit鑢es 閚onc閑 dans un accord ni d抲ne liste d閒initive qui d閠erminera la qualification juridique des produits. Surtout, l抋doption d抲n cadre particulier pour faciliter l抏xamen des 閘閙ents de preuve n掗limine pas le devoir ni la n閏essit?d抏xaminer, dans chaque cas, tous les 閘閙ents de preuve pertinents. En outre, m阭e si chaque crit鑢e se rapporte en principe ?un aspect diff閞ent des produits consid閞閟, qui devrait 阾re examin?s閜ar閙ent, les diff閞ents crit鑢es sont interd閜endants. Par exemple, les propri閠閟 physiques des produits conditionnent et limitent les utilisations finales que ces produits peuvent avoir. Les perceptions des consommateurs peuvent de m阭e influencer ?modifier ou m阭e rendre obsol鑤es ?les utilisations traditionnelles des produits. Le classement tarifaire correspond clairement aux propri閠閟 physiques d抲n produit.
N.1.9.4.2 CE ?Amiante, paragraphe 111
(WT/DS135/AB/R)
Nous estimons que les propri閠閟 physiques m閞itent un examen distinct qui ne devrait pas 阾re confondu avec l抏xamen des utilisations finales. Bien qu抏lle ne soit pas d閠erminante, la mesure dans laquelle des produits partagent les m阭es propri閠閟 physiques peut 阾re un indicateur utile de la 搒imilarit閿. En outre, les propri閠閟 physiques d抲n produit peuvent aussi influer sur la mani鑢e dont il peut 阾re utilis? sur les attitudes des consommateurs ?son 間ard et sur son classement tarifaire. Il est donc important qu抲n groupe sp閏ial examine enti鑢ement le caract鑢e physique d抲n produit. ?/p>
N.1.9.4.3 CE ?Amiante, paragraphe 114
(WT/DS135/AB/R)
Les groupes sp閏iaux doivent examiner en d閠ail les propri閠閟 physiques des produits. Ils doivent en particulier examiner les propri閠閟 physiques des produits qui sont de nature ? influencer le rapport de concurrence entre les produits sur le march? ?/p>
N.1.9.4.4 CE ?Amiante, paragraphes 117-118
(WT/DS135/AB/R)
Avant d抏xaminer les constatations formul閑s par le Groupe sp閏ial au titre des deuxi鑝e et troisi鑝e crit鑢es, nous observons que ces deux crit鑢es comportent certains des 閘閙ents essentiels relatifs au rapport de concurrence entre produits: premi鑢ement, la mesure dans laquelle des produits peuvent remplir des fonctions (utilisations finales) identiques ou semblables et, deuxi鑝ement, la mesure dans laquelle les consommateurs sont dispos閟 ?utiliser les produits pour remplir ces fonctions (go鹴s et habitudes des consommateurs). Les 閘閙ents de preuve de ce type rev阾ent une importance particuli鑢e au titre de l抋rticle III du GATT de 1994, pr閏is閙ent parce que cette disposition concerne les rapports de concurrence sur le march? S抜l n?/i>y a pas ?ou ne peut pas y avoir ?de rapport de concurrence entre les produits, un Membre ne peut intervenir, au moyen d抜mpositions ou d抲ne r間lementation int閞ieures, pour prot間er la production nationale. Par cons閝uent, les 閘閙ents de preuve relatifs ?la mesure dans laquelle des produits peuvent avoir les m阭es utilisations finales et ?la mesure dans laquelle les consommateurs sont ?ou seraient ?dispos閟 ?choisir un produit plut魌 qu抲n autre pour op閞er ces utilisations finales sont des 閘閙ents de preuve tr鑣 pertinents pour 関aluer la 搒imilarit閿 de ces produits au sens de l抋rticle III:4 du GATT de 1994.
Nous consid閞ons qu抜l en est particuli鑢ement ainsi dans les cas o?les 閘閙ents de preuve relatifs aux propri閠閟 閠ablissent que les produits en cause sont tr鑣 diff閞ents du point de vue physique. En pareil cas, pour surmonter cette indication selon laquelle les produits ne sont pas 搒imilaires? les Membres plaignants ont la charge plus lourde d掗tablir que, malgr?des diff閞ences physiques marqu閑s, il y a entre les produits un rapport de concurrence tel que tous les 閘閙ents de preuve, pris ensemble, d閙ontrent que les produits sont 搒imilaires?au sens de l抋rticle III:4 du GATT de 1994. En l抏sp鑓e, puisqu抜l est clair que les fibres ont des propri閠閟 tr鑣 diff閞entes, du fait notamment que le chrysotile a un caract鑢e canc閞og鑞e av閞? le Canada a la charge tr鑣 lourde de montrer, au titre des deuxi鑝e et troisi鑝e crit鑢es, que les fibres d抋miante chrysotile et les fibres d扐CV entretiennent un tel rapport de concurrence.
N.1.9.4.5 CE ?Amiante, paragraphe 119
(WT/DS135/AB/R)
?Il a indiqu?ce qui suit: 揑l suffit que, dans une utilisation donn閑, les propri閠閟 soient les m阭es au point qu抲n produit puisse remplacer l抋utre.?(pas d抜talique dans l抩riginal). M阭e si nous convenons qu抜l est assur閙ent pertinent que des produits aient des utilisations finales semblables pour une 揻aible partie [des] applications? voire pour une 搖tilisation donn閑? nous pensons qu抲n groupe sp閏ial doit aussi examiner les autres utilisations finales diff閞entes des produits. C抏st seulement en se faisant une id閑 compl鑤e des diverses utilisations finales d抲n produit qu抲n groupe sp閏ial peut 関aluer l抜mportance du fait que des produits partagent un nombre limit?d抲tilisations finales. En l抏sp鑓e, le Groupe sp閏ial n抋 pas donn?une telle id閑 compl鑤e des diverses utilisations finales des diff閞entes fibres. Il n抋 fourni ni explication ni pr閏ision d抋ucune sorte concernant la 揻aible partie [des] applications?pour lesquelles les diverses fibres ont des utilisations finales semblables. Il n抋 pas non plus examin?les utilisations finales de ces produits qui n掗taient pas semblables. ?/p>
N.1.9.4.6 CE ?Amiante, paragraphe 120
(WT/DS135/AB/R)
?Il y a peu de situations o?les 閘閙ents de preuve relatifs ?la 搒imilarit閿 des produits conduiraient ?des 搑閟ultats clairs? Dans bien des cas, les 閘閙ents de preuve donneraient des indications contradictoires, peut-阾re m阭e dans le cadre de chacun des quatre crit鑢es. Par exemple, il peut y avoir quelques 閘閙ents de preuve indiquant des propri閠閟 physiques semblables et quelques 閘閙ents de preuve indiquant des propri閠閟 physiques diff閞entes. Ou bien, les propri閠閟 physiques peuvent diff閞er compl鑤ement et il peut quand m阭e y avoir de solides 閘閙ents de preuve indiquant des utilisations finales semblables et un degr?閘ev?de substituabilit?des produits du point de vue du consommateur. Un groupe sp閏ial ne peut se refuser ?enqu阾er sur des 閘閙ents de preuve pertinents pour la simple raison qu抜l soup鏾nne que des 閘閙ents de preuve ne seront pas 揷lairs?ou, en l抩ccurrence, parce que les parties s抋ccordent ?penser que certains 閘閙ents de preuve ne sont pas pertinents. ?/p>
N.1.9.4.7 CE ?Amiante, paragraphe 121
(WT/DS135/AB/R)
En outre, dans un cas comme celui-ci, o?les fibres sont physiquement tr鑣 diff閞entes, un groupe sp閏ial ne peut conclure qu抜l s抋git de 損roduits similaires?s抜l n抏xamine pas les 閘閙ents de preuve relatifs aux go鹴s et habitudes des consommateurs. Dans une telle situation, s抜l n?/i>y a pas d抏nqu阾e sur cet aspect de la nature et de l掗tendue du rapport de concurrence entre les produits, il n抷 a pas de fondement permettant de surmonter la d閐uction selon laquelle les produits ne sont pas 搒imilaires? tir閑 du fait qu抜ls ont des propri閠閟 physiques diff閞entes.
N.1.9.4.8 CE ?Amiante, paragraphe 138
(WT/DS135/AB/R)
?Quand des produits ont des utilisations finales tr鑣 diverses dont quelques-unes seulement se recoupent, nous ne jugeons pas suffisant de s抏n remettre uniquement aux 閘閙ents de preuve relatifs aux utilisations finales qui se recoupent, sans examiner aussi les 閘閙ents de preuve indiquant la nature et l抜mportance de ces utilisations finales par rapport ?toutes les autres utilisations finales possibles des produits. En l抋bsence de tels 閘閙ents de preuve, nous ne pouvons d閠erminer l抜mportance du fait que les fibres d抋miante chrysotile et d扐CV ont en commun un petit nombre d抲tilisations finales semblables.
N.1.9.5.1 CE ?Amiante, paragraphe 103
(WT/DS135/AB/R)
Le type d掗l閙ents de preuve devant 阾re examin?pour 関aluer la 搒imilarit閿 des produits d閜endra n閏essairement des produits vis閟 et de la disposition juridique consid閞閑. Une fois que tous les 閘閙ents de preuve pertinents ont 閠?examin閟, les groupes sp閏iaux doivent d閠erminer si ces 閘閙ents de preuve, ensemble, indiquent que les produits en question sont 搒imilaires?au regard de la disposition juridique consid閞閑. Nous avons not?que, dans le cadre de l抋rticle III:4 du GATT de 1994, l抏xpression 損roduits similaires?se rapporte aux rapports de concurrence entre et parmi les produits. En cons閝uence, que le cadre appliqu?dans l抋ffaire Ajustements fiscaux ?la fronti鑢e soit ou non adopt? il est important au titre de l抋rticle III:4 de prendre en compte les 閘閙ents de preuve qui indiquent s抜l y a ?ou pourrait y avoir ?un rapport de concurrence sur le march?entre les produits consid閞閟, et dans quelle mesure.
N.1.9.5.2 CE ?Amiante, paragraphe 113
(WT/DS135/AB/R)
?En examinant cette constatation 閠ablie par le Groupe sp閏ial, nous faisons observer que ni le texte de l抋rticle III:4, ni la pratique des groupes sp閏iaux et de l扥rgane d抋ppel ne donnent ?penser qu抲n 閘閙ent de preuve quelconque devrait 阾re exclu a priori de l抏xamen de la 搒imilarit閿 effectu?par un groupe sp閏ial. En outre, comme nous l抋vons dit, en examinant la 搒imilarit閿 de produits, les groupes sp閏iaux doivent 関aluer tous les 閘閙ents de preuve pertinents. Nous sommes tr鑣 nettement d抋vis que les 閘閙ents de preuve relatifs aux risques qu抲n produit pr閟ente pour la sant? peuvent 阾re pertinents dans un examen de la 搒imilarit閿 au titre de l抋rticle III:4 du GATT de 1994. Nous ne consid閞ons cependant pas que les 閘閙ents de preuve relatifs aux risques que les fibres d抋miante chrysotile pr閟entent pour la sant?doivent 阾re examin閟 au titre d抲n crit鑢e s閜ar?/i>, car nous estimons que cet 閘閙ent de preuve peut 阾re 関alu?au titre des crit鑢es existants relatifs aux propri閠閟 physiques, et aux go鹴s et habitudes des consommateurs, que nous aborderons ci-apr鑣.
N.1.10 Article III:4 du GATT de 1994 ?揳ffectant?nbsp;
haut de page
N.1.10.1 CE ?Bananes III, paragraphe 211
(WT/DS27/AB/R)
La question faisant l抩bjet du pr閟ent appel n抏st pas de savoir si toute prescription en mati鑢e de licences d抜mportation, en tant que telle, rel鑦e de l抋rticle III:4, mais si les proc閐ures et prescriptions des CE concernant la r閜artition des certificats d抜mportation pour les bananes entre les op閞ateurs satisfaisant aux conditions requises dans les Communaut閟 europ閑nnes rel鑦ent de cette disposition. ?Ces r鑗les vont bien au-del?des simples prescriptions en mati鑢e de certificats d抜mportation n閏essaires pour administrer le contingent tarifaire concernant les bananes pays tiers et les bananes non traditionnelles ACP ou des prescriptions de la Convention de Lom?relatives ? l抜mportation des bananes. Ces r鑗les sont destin閑s, entre autres, ?assurer un subventionnement crois?des distributeurs de bananes communautaires (et ACP) et ?faire en sorte que les m鹯isseurs de bananes communautaires obtiennent une part des rentes contingentaires. Entant que telles, ces r鑗les affectent 搇a vente, la mise en vente, l抋chat ?sur le march?interior 厰, au sens de l抋rticle III:4, et relevant donc de cette disposition. ?/p>
N.1.10.2 蓆ats-Unis
?FSC (article 21:5 ?CE), paragraphes 208-210
(WT/DS108/AB/RW)
?le mot 揳ffectant?aide ?d閒inir les types de mesures qui doivent 阾re conformes ?l抩bligation de ne pas soumettre les produits import閟 similaires ?un 搕raitement moins favorable? qui est 閚onc閑 dans l抋rticle III:4.
L抏xpression 搎ui affectent?a une fonction semblable ?l抋rticle I:1 de l?i>Accord g閚閞al sur le commerce des services (l挀AGCS?, o?elle d閒init aussi les types de mesures qui sont soumis aux disciplines 閚onc閑s ailleurs dans l扐GCS mais n抜mpose pas, en elle-m阭e, une obligation. ?/p>
Vu la fonction semblable du mot identique, 揳ffectant? ?l抋rticle III:4 du GATT de 1994, nous interpr閠ons aussi ce mot, dans cette disposition, comme ayant un 搗aste champ d抋pplication?
N.1.11 Article III:4 du GATT de 1994 ?搕raitement moins
favorable?nbsp; haut de page
N.1.11.1 CE ?Bananes III, paragraphes 213-214
(WT/DS27/AB/R)
?la pratique consistant ?d閘ivrer des certificats 搕emp阾e?constitue une incitation pour les producteurs ?commercialiser des bananes communautaires ? l抏xclusion des bananes pays tiers et des bananes non traditionnelles ACP. Cette pratique affecte donc les conditions de concurrence sur le march?au profit des bananes communautaires. ?/p>
?nous pensons comme le Groupe sp閏ial que la pratique des CE consistant ?d閘ivrer des certificats 搕emp阾e?est incompatible avec l抋rticle III:4 du GATT de 1994.
N.1.11.2 CE ?Bananes III, paragraphe 216
(WT/DS27/AB/R)
?揕抋rticle III:1 閚once un principe g閚閞al?qui 揷ommande le reste de l抋rticle III? Toutefois, nous avons 間alement dit dans ce rapport ce qui suit: 搇抋rticle III:1 閏laire de fa鏾n diff閞ente la premi鑢e et la seconde phrase de l抋rticle III:2.?S抋gissant de la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2, nous avons not?qu抏lle ne faisait pas express閙ent r閒閞ence ?l抋rticle III:1. ?L抋rticle III:4 ne renvoie pas express閙ent ?l抋rticle III:1. En cons閝uence, pour d閠erminer s抜l y a eu violation de l抋rticle III:4 il n抏st pas n閏essaire d抏xaminer s閜ar閙ent si une mesure 揫prot鑗e] la production nationale?
N.1.11.3 Cor閑
?Diverses mesures affectant la viande de boeuf,
paragraphe 137
(WT/DS161/AB/R, WT/DS169/AB/R)
Une diff閞ence formelle de traitement entre les produits import閟 et les produits nationaux similaires n抏st donc ni n閏essaire, ni suffisante pour d閙ontrer qu抜l y a violation de l抋rticle III:4. La question de savoir si les produits import閟 sont soumis ou non ?un traitement 搈oins favorable?que les produits nationaux similaires devrait plut魌 阾re appr閏i閑 en se demandant si une mesure modifie les conditions de concurrence au d閠riment des produits import閟 sur le march?en question.
N.1.11.4 Cor閑
?Diverses mesures affectant la viande de boeuf,
paragraphe 144
(WT/DS161/AB/R, WT/DS169/AB/R)
?la mesure cor閑nne s閜are formellement la vente de viande de b渦f import閑 de la vente de viande de b渦f cor閑nne. Cependant, cette s閜aration formelle, en tant que telle, n抋ppelle pas n閏essairement la conclusion que le traitement ainsi accord?? la viande de b渦f import閑 est moins favorable que celui accord?? la viande de b渦f cor閑nne. Pour d閠erminer si le traitement accord??la viande de b渦f import閑 est moins favorable que celui qui est accord??la viande de b渦f cor閑nne, nous devons, comme nous l抋vons indiqu?plus haut, nous demander si le double syst鑝e de vente au d閠ail mis en place par la Cor閑 pour la viande de b渦f modifie les conditions de concurrence sur le march?cor閑n de la viande de b渦f au d閠riment du produit import?
N.1.11.5 Cor閑
?Diverses mesures affectant la viande de boeuf,
paragraphe 149
(WT/DS161/AB/R, WT/DS169/AB/R)
?Nous ne statuons pas qu抲n double syst鑝e de distribution ou qu抲n syst鑝e de distribution parall鑜e ?qui n抏st pas impos?directement ou indirectement par voie l間islative ou r間lementaire, mais qui est plut魌 uniquement le fait d抏ntrepreneurs priv閟 agissant suivant leurs propres calculs des co鹴s et avantages comparatifs de syst鑝es de distribution diff閞ents ?est ill間itime au regard de l抋rticle III:4 du GATT de 1994. ?/p>
N.1.11.6 Cor閑
?Diverses mesures affectant la viande de boeuf,
paragraphes 150-151
(WT/DS161/AB/R, WT/DS169/AB/R)
?la Cor閑 exige que la viande de b渦f import閑 soit vendue dans un magasin arborant une enseigne avec la mention 揗agasin sp閏ialis?dans la viande de b渦f import閑?
En l抋bsence d抲n syst鑝e de magasins sp閏ialis閟 dans la viande de b渦f import閑, l抩bligation d抋rborer une enseigne n抋urait aucun sens et celle-ci n抋urait pas 閠?impos閑. Prise ind閜endamment du double syst鑝e de vente au d閠ail, l抩bligation d抋rborer une enseigne pourrait 阾re juridiquement qualifi閑 de compatible ou non avec l抋rticle III:4 du GATT de 1994. ?/p>
N.1.11.7 CE ?Amiante, paragraphe 100
(WT/DS135/AB/R)
Nous reconnaissons que, en interpr閠ant de cette fa鏾n l抏xpression 損roduits similaires?telle qu抏lle figure ?l抋rticle III:4, nous attribuons ?cette disposition un champ des produits vis閟 relativement vaste ?mais pas plus vaste que celui de l抋rticle III:2. Ce faisant, nous notons que l抏xistence d抲n deuxi鑝e 閘閙ent doit 阾re 閠ablie avant qu抲ne mesure puisse 阾re consid閞閑 comme incompatible avec l抋rticle III:4. Ainsi, une mesure n抏st pas n閏essairement incompatible avec l抋rticle III:4 m阭e si deux produits sont 搒imilaires? Le Membre plaignant doit encore 閠ablir que la mesure accorde au groupe des produits import閟 搒imilaires?搖n traitement moins favorable?que celui qu抏lle accorde au groupe des produits nationaux 搒imilaires? L抏xpression 搕raitement moins favorable?exprime le principe g閚閞al, 閚onc?? l抋rticle III:1, selon lequel les r間lementations int閞ieures 搉e devront pas 阾re appliqu閑s ?de mani鑢e ?prot間er la production nationale? Si un 搕raitement moins favorable?est accord?au groupe des produits import閟 搒imilaires? une 損rotection?est ?l抜nverse accord閑 au groupe des produits nationaux 搒imilaires? Un Membre peut toutefois 閠ablir des distinctions entre des produits qui ont 閠?jug閟 搒imilaires? sans accorder, pour cela, au groupe des produits import閟 搒imilaires?un 搕raitement moins favorable?que celui qui est accord?au groupe des produits nationaux 搒imilaires? En l抏sp鑓e, nous n抋pprofondirons pas l抏xamen de l抜nterpr閠ation de l抏xpression 搕raitement [non] moins favorable?figurant ? l抋rticle III:4, parce que les constatations du groupe sp閏ial sur ce point n抩nt pas fait l抩bjet d抲n appel ni, de fait, n抩nt 閠?contest閑s devant nous.
N.1.11.8 蓆ats-Unis
?FSC (article 21:5 ?CE), paragraphe 215
(WT/DS108/AB/RW)
L抏xamen du point de savoir si une mesure entra頽e un 搕raitement moins favorable?des produits import閟 au sens de l抋rticle III:4 du GATT de 1994 doit 阾re fond?sur une 閠ude approfondie de 搇抜d閑 ma顃resse et l抏ffet essentiel de la mesure en tant que telle? Cet examen ne peut pas reposer sur une simple affirmation, mais doit 阾re fond?sur une analyse d閠aill閑 de la mesure contest閑 et de ses cons閝uences sur le march? Dans le m阭e temps, cependant, l抏xamen n抋 pas besoin d掙tre fond?sur les effets r閑ls de la mesure contest閑 sur le march?
N.1.11.9 蓆ats-Unis
?FSC (article 21:5 ?CE), paragraphe 221
(WT/DS108/AB/RW)
?notre avis, la conclusion ci-dessus n抏st pas rendue nulle par le fait que la r鑗le de la valeur loyale et marchande ne donnera pas lieu ?un traitement moins favorable pour les produits import閟 similaires dans absolument tous les cas. ?/p>
N.1.11.10 R閜ublique dominicaine
?Importation et vente
de cigarettes, paragraphe 96
(WT/DS302/AB/R)
Nous n抋cceptons pas non plus l抋rgument du Honduras selon lequel la prescription relative ?la caution accorde un 搕raitement moins favorable?aux cigarettes import閑s parce que, comme les ventes de cigarettes nationales sont plus importantes que celles de cigarettes import閑s sur le march?de la R閜ublique dominicaine, le co鹴 unitaire de la prescription relative ?la caution pour les cigarettes import閑s est plus 閘ev?que pour les produits nationaux. L扥rgane d抋ppel a indiqu?dans l抋ffaire Cor閑 ?Diverses mesures affectant la viande de b渦f que les produits import閟 閠aient trait閟 moins favorablement que les produits similaires si une mesure modifiait les conditions de concurrence sur le march?pertinent au d閠riment des produits import閟. Toutefois, l抏xistence d抲n effet d閒avorable sur un produit import? donn?r閟ultant d抲ne mesure n抜mplique pas n閏essairement que cette mesure accorde un traitement moins favorable aux importations si l抏ffet d閒avorable s抏xplique par des facteurs ou des circonstances sans rapport avec l抩rigine 閠rang鑢e du produit, tels que la part de march?de l抜mportateur en l抏sp鑓e. Dans le cas d抏sp鑓e, la simple d閙onstration que le co鹴 unitaire de la prescription relative ?la caution pour les cigarettes import閑s 閠ait plus 閘ev?que le co鹴 unitaire pour certaines cigarettes nationales durant une p閞iode particuli鑢e n抏st pas, ?notre avis, suffisante pour 閠ablir qu抜l y a 搕raitement moins favorable?au sens de l抋rticle III:4 du GATT de 1994. En effet, la diff閞ence entre les co鹴s unitaires de la prescription relative ?la caution all間u閑 par le Honduras s抏xplique par le fait que l抜mportateur de cigarettes honduriennes a une part de march?plus faible que deux producteurs nationaux (le co鹴 unitaire de la prescription relative ?la caution 閠ant le r閟ultat de la division du co鹴 de la caution par le nombre de cigarettes vendues sur le march?de la R閜ublique dominicaine). En l抏sp鑓e, la diff閞ence entre les co鹴s unitaires de la prescription relative ?la caution all間u閑 par le Honduras ne d閜end pas de l抩rigine 閠rang鑢e des cigarettes import閑s. En cons閝uence, ?notre avis, le Groupe sp閏ial a eu raison de rejeter l抋rgument selon lequel la prescription relative ? la caution accordait un traitement moins favorable aux cigarettes import閑s parce que le co鹴 unitaire de la caution 閠ait plus 閘ev?pour l抜mportateur de cigarettes honduriennes que pour deux producteurs nationaux.
N.1.12 Relation entre l抋rticle III et
l抋rticle XX
haut de page
N.1.12.1 CE ?Amiante, paragraphe 115
(WT/DS135/AB/R)
Nous ne sommes pas d抋ccord avec le Groupe sp閏ial pour dire que l抏xamen, au titre de l抋rticle III:4, des 閘閙ents de preuve relatifs aux risques qu抲n produit pr閟ente pour la sant? vide de son utilit?l抋rticle XX b) du GATT de 1994. L抋rticle XX b) permet ?un Membre d挀adopter et d抋ppliquer?une mesure, entre autres, n閏essaire ?la protection de la sant?et de la vie des personnes, m阭e si cette mesure est incompatible avec une autre disposition du GATT de 1994. L抋rticle III:4 et l抋rticle XX b) sont des dispositions distinctes et ind閜endantes du GATT de 1994, qui doivent chacune 阾re interpr閠閑s de fa鏾n autonome. La port閑 et le sens de l抋rticle III:4 n抩nt pas ?阾re 閘argis ni restreints au-del?de ce qu抏xigent les r鑗les normales du droit international coutumier relatives ?l抜nterpr閠ation des trait閟 du simple fait que l抋rticle XX b) existe et peut 阾re invoqu?pour justifier des mesures incompatibles avec l抋rticle III:4. Le fait qu抲ne interpr閠ation de l抋rticle III:4 en vertu de ces r鑗les implique un recours moins fr閝uent ?l抋rticle XX b) ne prive pas de son effet utile l抏xception pr関ue ?l抋rticle XX b). L抋rticle XX b) serait priv?de son effet utile seulement si cette disposition ne pouvait pas servir ?permettre ?un Membre d挀adopter et d抋ppliquer?des mesures 搉閏essaires ?la protection de la sant?et de la vie des personnes? Le fait d掗valuer les 閘閙ents de preuve relatifs aux risques que pr閟entent pour la sant?les propri閠閟 physiques d抲n produit n抏mp阠he pas une mesure incompatible avec l抋rticle III:4 d掙tre justifi閑 au regard de l抋rticle XX b). Nous observons, ?cet 間ard, que des enqu阾es diff閞entes ont lieu au titre de ces deux articles tr鑣 diff閞ents. Au titre de l抋rticle III:4, les 閘閙ents de preuve relatifs aux risques pour la sant?peuvent 阾re pertinents pour 関aluer le rapport de concurrence sur le march?/i> entre des produits pr閠endument 搒imilaires? Les m阭es 閘閙ents de preuve, ou des 閘閙ents de preuve semblables, ont un objectif diff閞ent au titre de l抋rticle XX b), ?savoir 関aluer si un Membre a un fondement suffisant pour 揳dopter et appliquer? afin de prot間er la sant?des personnes, une mesure incompatible avec les r鑗les de l扥MC.
N.1.13 Article XVII de l扐GCS. Voir aussi Traitement NPF,
article II de l扐GCS (M.2.2) haut de page
N.1.13.1 CE ?Bananes III, paragraphe 241
(WT/DS27/AB/R)
Nous ne voyons, ni dans l抋rticle II ni dans l抋rticleXVII de l扐GCS, rien qui permette express閙ent d抋ffirmer que les 揵uts et effets?d抲ne mesure soient pertinents, de quelque mani鑢e que ce soit, lorsqu抜l s抋git de d閠erminer si cette mesure est incompatible avec lesdites dispositions. Dans le contexte du GATT, la th閛rie des 揵uts et effets?tire son origine du principe 閚onc??l抋rticle III:1 selon lequel les taxes ou impositions ou autres r間lementations int閞ieures 搉e devront pas 阾re appliqu閑s aux produits import閟 ou nationaux de mani鑢e ?prot間er la production nationale? Il n抷 a pas de disposition comparable dans l扐GCS. De plus, dans le rapport consacr? ?l抋ffaire Japon 桞oissons alcooliques, l扥rgane d抋ppel a rejet? la th閛rie des 揵uts et effets?s抋gissant de l抋rticle III:2 du GATT de1994. Les Communaut閟 europ閑nnes invoquent, ? l抋ppui de leur th鑣e, un rapport de groupe sp閏ial non adopt? traitant de l抋rticle III du GATT de1947, Etats-Unis 桾axes sur les automobiles, malgr?notre r閏ente decision.
N.1.14 Article 3:1 de l扐ccord sur les ADPIC
haut de page
N.1.14.1 蓆ats-Unis
?Article 211, Loi portant ouverture de
cr閐its, paragraphes 242-243
(WT/DS176/AB/R)
Selon nous, l抩bligation de traitement national est un principe fondamental qui sous-tend l?i>Accord sur les ADPIC, tout comme il sous-tend ce qui est maintenant le GATT de 1994. Le Groupe sp閏ial a conclu ?juste titre que, comme le libell?de l抋rticle 3:1 de l?i>Accord sur les ADPIC, en particulier, est analogue ?celui de l抋rticle III:4 du GATT de 1994, la jurisprudence relative ?l抋rticle III:4 du GATT de 1994 peut 阾re utile pour interpr閠er l抩bligation de traitement national 閚onc閑 dans l?i>Accord sur les ADPIC.
Le principe du traitement national, tel qu抜l est 閚onc??l抋rticle 3:1 de l扐ccord sur les ADPIC, fait obligation ?chaque Membre de l扥MC d抋ccorder aux ressortissants des autres Membres un traitement non moins favorable que celui qu抜l accorde ?ses propres ressortissants en ce qui concerne la 損rotection?des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce. La note de bas de page relative ?cet article pr閏ise que cette 損rotection?s掗tend aux 搎uestions concernant l抏xistence, l抋cquisition, la port閑, le maintien des droits de propri閠?intellectuelle et les moyens de les faire respecter [ainsi qu抋ux] questions concernant l抏xercice des droits de propri閠?intellectuelle dont [匽 traite express閙ent?l?i>Accord sur les ADPIC. ?/p>
N.1.14.2 蓆ats-Unis
?Article 211, Loi portant ouverture de
cr閐its, paragraphes 261-265
(WT/DS176/AB/R)
卍u rapport du Groupe sp閏ial 蓆ats-Unis ?Article 337. Ce Groupe sp閏ial a estim?que 搇e simple fait que les produits import閟 sont soumis au titre de l抋rticle 337 ? des dispositions diff閞entes de celles qui s抋ppliquent aux produits d抩rigine nationale ne suffit pas en soi ?閠ablir de fa鏾n concluante l抜ncompatibilit?avec l抋rticle III:4.?/p>
Ce Groupe sp閏ial a d閏lar?en outre ce qui suit:
[S]i l抩n suivait ce raisonnement, tous 閘閙ents d閒avorables du traitement des produits import閟 pourraient 阾re compens閟 par des 閘閙ents plus favorables de ce traitement, d鑣 lors que les r閟ultats, ?en juger d抋pr鑣 les diff閞ends pass閟, n抩nt pas 閠?moins favorables. [匽 [L]es 閘閙ents moins favorables et les 閘閙ents plus favorables du traitement ne pourraient donc se compenser que pour autant qu抜ls se pr閟enteraient dans la m阭e affaire et auraient ainsi n閏essairement une influence compensatrice les uns sur les autres. (pas d抜talique dans l抩riginal) [BISD 36S/386, paragraphe 5.12]
Enfin, ce Groupe sp閏ial est arriv??la conclusion, importante aux fins de notre analyse, que:
?si les chances d抋voir ?d閒endre des produits import閟 dans deux instances sont faibles, il demeure que cette 関entualit?est en soi moins favorable que d抋voir ?se d閒endre devant une seule de ces instances. (pas d抜talique dans l抩riginal) [BISD 36S/386, paragraphe 5.19]
匢l n抏st pas contest?non plus que l抋rticle 211 a) 2) ne s抋pplique qu抋ux ayants cause qui ne sont pas des ressortissants am閞icains. De m阭e, il n抏st pas contest?qu抏n vertu de l抋rticle 211 a) 2), dans chaque cas particulier o? un ayant cause non am閞icain tente de faire valoir ses droits sans le consentement expr鑣 du titulaire initial ou de son ayant cause de bonne foi, les tribunaux am閞icains sont tenus de ne pas reconna顃re une revendication de droits, donner effet ?une telle revendication ou l抏nt閞iner d抲ne autre mani鑢e. Nous soulignons que cette situation existe au regard de la loi telle qu抏lle est libell閑, et que, par cons閝uent, ?la diff閞ence de la situation li閑 ?la d閘ivrance par l扥FAC d抲ne licence sp閏iale ?des ayants cause am閞icains, elle ne suppose aucune action de l扥FAC ni d抲n autre organisme du gouvernement des 蓆ats-Unis.
Les 蓆ats-Unis ont peut-阾re raison de dire, en reprenant ce qu抋 dit le Groupe sp閏ial 蓆ats-Unis ?Article 337, que les chances d抋voir ?surmonter les obstacles li閟 ?la fois ? l抋rticle 515.201 du Titre 31 du CFR et ?l抋rticle 211 a) 2) 閠aient faibles. Mais, en reprenant encore les propos de ce Groupe sp閏ial, m阭e l?i>関entualit?/i> que des ayants cause non am閞icains soient confront閟 aux deux obstacles est en soi moins favorable que le fait incontest?que les ayants cause am閞icains sont confront閟 ?un seul obstacle.
N.1.14.3 蓆ats-Unis
?Article 211, Loi portant ouverture de
cr閐its, paragraphe 267
(WT/DS176/AB/R)
Les 蓆ats-Unis n抩nt pas d閙ontr? comme il est exig?en vertu de l抩bligation de traitement national, que, dans chaque cas particulier, les tribunaux am閞icains ne valideraient pas la revendication de droits d抲n ayant cause am閞icain. De surcro顃, m阭e s抜l y a des chances, comme l抋ffirment les 蓆ats-Unis, que les tribunaux am閞icains ne donnent pas effet aux droits revendiqu閟 par un ayant cause am閞icain, il n抏n reste pas moins que la mesure, telle qu抏lle est libell閑, place les ayants cause non am閞icains dans une situation en soi moins favorable que celle des ayants cause am閞icains. Et, m阭e si nous acceptions l抋rgument des 蓆ats-Unis relatif au principe de la non-reconnaissance des confiscations 閠rang鑢es, il y a lieu de penser que ce principe s抋ppliquerait aux ressortissants non am閞icains de la m阭e fa鏾n qu抋ux ressortissants am閞icains. L抋pplication de ce principe ne compenserait donc pas la discrimination 閠ablie par l抋rticle 211 a) 2) car elle constituerait encore un autre obstacle tant pour les ressortissants am閞icains que pour les ressortissants 閠rangers. Elle ne compenserait donc pas l抏ffet de l抋rticle 211 a) 2), qui ne s抋pplique qu抋ux ayants cause qui ne sont pas des ressortissants am閞icains.
N.1.14.4 蓆ats-Unis
?Article 211, Loi portant ouverture de
cr閐its, paragraphe 286
(WT/DS176/AB/R)
?pour que l抩bligation de traitement national soit remplie, un traitement moins favorable doit 阾re compens?et, par l?m阭e, 閘imin?dans chaque situation particuli鑢e existant au titre d抲ne mesure. Par cons閝uent, pour 阾re valable, l抋rgument des 蓆ats-Unis doit 阾re vrai pour tous les titulaires initiaux cubains de marques am閞icaines et pas seulement pour certains d抏ntre eux.
N.1.14.5 蓆ats-Unis
?Article 211, Loi portant ouverture de
cr閐its, paragraphe 289
(WT/DS176/AB/R)
卨抏xistence m阭e de cet 搊bstacle? additionnel r閟ultant de l抩bligation de pr閟enter une demande ? l扥FAC est en soi moins favorable. L抋rticle 211 a) 2) et l抋rticle 211 b) ne s抋ppliquent pas aux titulaires initiaux am閞icains qui n抩nt aucune demande ?pr閟enter ?l扥FAC. En revanche, les titulaires initiaux cubains r閟idant sur le 搕erritoire commercial autoris閿 doivent pr閟enter une demande ?l扥FAC. Ils doivent donc se conformer ?une prescription administrative qui ne s抋pplique pas aux titulaires initiaux am閞icains. ?/p>
N.1.14.6 蓆ats-Unis
?Article 211, Loi portant ouverture de
cr閐its, paragraphe 294
(WT/DS176/AB/R)
?Nous ne sommes donc pas convaincus que l抋rticle 515.201 compenserait dans tous les cas le traitement moins favorable en soi 閠abli par l抋rticle 211 a) 2) et l抋rticle 211 b). Et, comme les 蓆ats-Unis n抩nt pas d閙ontr?qu抜l en serait ainsi dans tous les cas, on ne peut pas dire que le traitement moins favorable d閏oulant de la mesure est compens?et, partant, 閘imin?
Les textes reproduits ici n抩nt pas le statut juridique des documents
originaux conserv閟 par le Secr閠ariat de l扥MC ?Gen鑦e.