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- la complexit? un d閒i ?relever
La structure de l’AGCS est plus complexe que celle du GATT. Au nombre des diff閞ences les plus notables figurent l’existence de quatre modes de fourniture et de deux param鑤res juridiques distincts, l’acc鑣 aux march閟 et le traitement national, pour d閠erminer les conditions de l’acc鑣 et de la participation aux march閟. Ainsi, alors que dans sa forme la plus simple, une liste tarifaire au titre du GATT pr閟ente un taux de droit par secteur, tous les engagements sp閏ifiques au titre de l’AGCS consistent au moins en huit inscriptions, quatre pour chaque acc鑣 aux march閟 et le traitement national. Cette structure relativement complexe vise ?permettre aux Membres de faire face aux difficult閟 li閑s aux secteurs ou aux modes qu’ils peuvent rencontrer dans le processus d’閠ablissement de listes et de lib閞aliser progressivement leur commerce des services conform閙ent ?leurs objectifs de politique nationale et leurs niveaux de d関eloppement. La complexité pourrait donc être considérée en partie comme une condition préalable de l’efficacité et de la flexibilité.
Les administrations nationales, notamment des petits pays en d関eloppement, pourraient n閍nmoins nourrir des doutes. De leur point de vue, la complexit?de l’Accord repr閟ente un d閒i majeur en mati鑢e de n間ociation. Non seulement elle complique les proc閐ures internes de prise de d閏ision et de consultation avec d’autres minist鑢es et le secteur priv? mais elle n閏essite davantage d’attention (et de ressources) pour interpr閠er les demandes re鐄es des partenaires commerciaux et pr閜arer les offres qui leur sont adress閑s.
L’Accord vise ?dissiper ces inqui閠udes. Tout d’abord, il reconna顃 express閙ent la situation des pays en d関eloppement et m閚age aux diff閞ents Membres une “flexibilit?appropri閑” pour qu’ils puissent ouvrir moins de secteurs et lib閞aliser moins de types de transactions en fonction de la situation de leur d関eloppement. Si ces dispositions 閚onc閑s ?l’article XIX:2 visaient peut-阾re avant tout ?prot間er les pays en d関eloppement d’engagements trop ambitieux qui, en particulier en l’absence de cadres r間lementaires appropri閟, pourraient causer des difficult閟 d’ajustement excessives, elles prot鑗ent aussi d’une pression indue exerc閑 par la n間ociation sur un trop grand nombre de secteurs et de domaines de politique. En outre, l’article XXV de l’AGCS reconna顃 express閙ent la n閏essit?pour le Secr閠ariat de l’OMC de fournir de l’assistance technique aux pays en d関eloppement. Cet article doit se lire conjointement avec les Lignes directrices et les proc閐ures pour les n間ociations de mars 2001, voire avec la D閏laration minist閞ielle de Doha de novembre 2001. La D閏laration souligne et pr閏ise davantage le r鬺e et la n閏essit?de la coop閞ation technique et du renforcement des capacit閟 (paragraphes 38 ?41).